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Agissements suspects, stalker à votre porte [PV Fumetsu]

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Agissements suspects, stalker à votre porte

Don't worry, I wouldn't fit in your skin..”
Une nuit d'hiver, au sein du village de Konoha, un homme fait face à une forte bâtisse : le domaine du clan Kamiko. L'individu a une idée bien précise, celle de s'introduire dans la demeure d'un ninja et couturier de renom. 

"C'est le moment de vérité..."

Masaru fait craquer sa nuque puis ses doigts. C'est l'opportunité parfaite pour tester une nouvelle technique de furtivité. Enfin, c'est plutôt une opportunité de l'apprendre sur le tas. Elle consiste en l'utilisation de son chakra afin de camoufler le son de ses pas et donc, de se déplacer sans faire le moindre son. C'est une technique qu'il a déjà eu l'opportunité d'observer il y a quelques jours de cela et, il a même pu la copier avec son Sharingan mais malheureusement, il n'a pas encore pu l'intérioriser. 

Avant d'entrer dans la résidence, le chasseur concentre du chakra sous la semelle de ses chaussures après avoir employés les mudras adéquats. Puis, il escalade le mur extérieur afin d'entrer dans le domaine de clan. Mais, son atterrissage n'est pas si silencieux qu'il l'aurait espérer et il se cache alors derrière un arbre en camouflant son chakra, ayant entendu deux voix à proximité. Par chance, les deux kamiko visiblement ivres ne semblent pas l'avoir repéré. 

L'homme réessaie de rendre ses déplacements silencieux en concentrant un peu plus de chakra sous ses pieds, tentant de s'imaginer une semelle molle qui amortie les pas et le bruit de ceux-ci. Il reprend ensuite son chemin, en effectuant des zigzag entre les habitations du domaine. Mais, alors qu'il passe devant une porte, une brindille craque sous son pied alors, il escalade le bâtiment en vitesse afin de se cacher au niveau de la toiture au cas où quelqu'un serait alerté. C'est donc un nouvel échec pour l'Uchiha qui tente de parfaire la technique en essayant cette fois d'alléger son poids en plus de générer une fin semelle sous ses pieds. 

Ce dernier essai ressemble à une réussite puisque le Cavalier parvient jusqu'à la demeure de sa cible sans avoir l'impression de générer le moindre bruit susceptible de trahir sa présence. Il s'introduit donc chez l'homme et s'installe tranquillement dans son salon, sans se déchausser ni tenter de se débarrasser de la crasse qui recouvre ses vêtements, prenant ses aises en attendant que Kamiko Fumetsu se réveille et ne le découvre.

"Bien le bonjour, mon bon ami !" dit-il tout joyeux en observant le visage de son hôte, tout en mangeant un petit quelque chose qu'il est allé chercher dans la cuisine du couturier.
@feat Kamiko Fumetsu Shit escalates
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Kamiko Fumetsu
Kamiko Fumetsu
Konoha no Jonin
Messages : 412
Date d'inscription : 17/08/2019

Fiche du Ninja
Grade & Rang: JOUNIN - RANG A - Pak Tse Sin de Long Shè
Ryos: 480
Expérience:
Agissements suspects, stalker à votre porte [PV Fumetsu] Left_bar_bleue1086/2000Agissements suspects, stalker à votre porte [PV Fumetsu] Empty_bar_bleue  (1086/2000)
Agissements suspects, stalker à votre porte [feat Masaru]
Dans une nuit noire, parfaite telle une sphère d’encre, le Kamiko, penché sur sa table et sur ses manuscrits, écrivait sans prêter attention à l’heure tardive. L’hiver lui faisait souvent cet effet, il déréglait son horloge interne, trop occupé à s’esquinter les yeux sur de minuscules caractères et schémas médicaux qu’il corrigeait parfois par le biais d’annotations savantes, produit d’une expérience qu’il considérait bien supérieure à celle de ses pairs. Fatigué, le regard dérivant vers la fenêtre aveugle qui ne laissait maintenant filtrer que la noirceur d’une nuit froide, il se relevait, se dévêtant par là même de son vêtement blanc immaculé, signe ô combien distinctif d’une noblesse fantasmée. Torse nu, il se passait la main sur la cicatrice odieuse qui lui enlaidissait le ventre, souvenir que trop cruel d’une vie qui ne fut jamais, celle d’un frère jumeau, imparfait. Souriant faiblement, les pensées tournées vers un passé qu’il ne pouvait se remémorer, il resta là, debout. Renonçant à parcourir les jardins et la serre avant de se coucher, comme il en avait l’habitude depuis des années maintenant, il alla se coucher, croulant sous une fatigue estudiantine qu’il ne connaissait que trop bien. Torse nu, il mit longtemps à s’endormir, ses longs doigts fins parcourant le rappel éternel de son imperfection et ses pensées tournées vers cet exact problème. Quoi que les gens pensent, quoi qu’il fasse, il se savait imparfait, si laid, enlaidi à jamais par cette plaie refermée, spectacle honni que chaque miroir s’amusait à lui renvoyer.

Le sommeil léger, il se tournait et retournait, hanté par de longues pattes velues, des abdomens spongieux, des mandibules claquantes et frémissantes d’un désir palpable mais si odieux, pourtant si excitant. Il rêvait à cette peinture brûlée, réduite à néant, son chef d’œuvre en date, sa genèse. Les recoins de son âme étirée le brûlait d’une intensité extrême, rappel mortel d’un fol abysse. Puis, le silence, la condamnation d’un tribunal silencieux, le bannissant d’un monde factice façonné par ses songes et ses envies les plus horrifiques. Insidieusement, il se sentait observé, disséqué par une présence malfaisante, sensation que son subconscient attribua d’abord à un rêve que trop réaliste, suscité par une nuit d’étude thanatologique. Mais, petit à petit, il sut : un homme était assis, dans sa chambre. Réagissant avec fougue et grâce, il se relevait soudainement, des fils puants, spongieux et noirâtres, suintant d’un liquide poisseux se libéraient de sa peau par milliers en direction du cou de leur victime afin de l’étrangler. Debout sur le lit, torse nu, il reconnaissait enfin son agresseur, ou plutôt son malavisé visiteur : un Uchiha fouineur, un pervers dont la visite n’aurait su tarder, Uchiha Masaru. « Puis-je savoir ce que vous faîtes là et donnez-moi une bonne raison de ne pas vous abattre sur le champ, je rendrai à ce village une fière chandelle, croyez-moi. » Le sourire absent de son visage, les yeux entrouverts, il fixait résolument l’intrus avec une haine non feinte, au diable la diplomatie, il vouait une antipathie particulière au personnage.

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Agissements suspects, stalker à votre porte

Don't worry, I wouldn't fit in your skin..”
L'Uchiha ne s'est jamais dit que ce "bonjour" serait le bonjour de trop. Et le voilà étalé par terre, dans la chambre d'un suspect, gorge enserrée dans des fils. A vrai dire, il ne s'est jamais dit non plus que l'homme pouvait être un pareil bourrin et qu'il essaierait immédiatement de l'étranger. Et voilà que l'enquêteur se fait lui-même interroger après avoir reçu un coup dont il se souviendra pendant encore longtemps. 

« Puis-je savoir ce que vous faîtes là et donnez-moi une bonne raison de ne pas vous abattre sur le champ, je rendrai à ce village une fière chandelle, croyez-moi. »

Masaru aimerait bien répondre, mais il suffoque un peu et ce n'est pas vraiment agréable de discuter ainsi alors, employant un Shunshin, il se libère des fils, assez répugnant mais fascinant, de Fumetsu en se relevant. En dépit de son attitude décontractée, le ninja au Sharingan est en souffrance si bien qu'il regrette de ne pas avoir été un peu plus délicat dans sa façon de faire, bien que ce genre d'entrée soit sa signature. 

"Si vous veniez à m'abattre sur le champ, je ne suis pas sûr que cela arrangerait vos affaires..." dit-il sur le ton de la plaisanterie mais parfaitement conscient qu'il serait désavantageux de se débarrasser d'un Cavalier de Konoha faisant partie du clan Uchiha. L'incident ne serait pas tut et une inspection des biens de l'homme mènerait à un moment ou à un autre à Kamiko Fumetsu. "J'ai entendu des choses assez amusantes sur vous... Et, j'aimerais bien entendre votre version des faits. Vendre un genin de son équipe à quelques hommes louches n'est pas une pratique répandu à Konoha et je ne sais pas si c'est très légal, non plus." Marquant une pause pour observer les expressions du couturier, l'homme poursuit son discours, caressant sa gorge encore endolorie malgré le sourire qu'il veille à garder. "Il est tellement mignon et innocent, ce petit Kouta. On dirait un petit hérisson. Comment pouvais-je me douter qu'il avait un maître aussi terrible ?"

Alors qu'il fait l'idiot, le chasseur se demande s'il devrait aller pleurer dans les jupons de la Nidaime, une fois cet entretien fini, pour obtenir quelques soins. Bien sûr, il n'a aucune intention de lui raconter ce qu'il s'est passé, n'ayant pas vraiment envie qu'elle se mêle de son affaire avec Fumetsu -il préfère garder ce petit plaisir pour lui seul-, ni même qu'elle le frappe pour son comportement.

"Tout ça pour dire que j'aimerais avoir quelques explications sur le pourquoi du comment..." L'expression du Cavalier se veut bien plus sérieuse. "Personnellement, je me moque un peu de ce qui peut arriver aux genin, aux chunin et aux jonin. Mais, je tiens à la sécurité du village alors, il est de mon devoir d'investiguer lorsqu'il se passe des choses étranges." La certification que le Jonin ne veut pas de mal au village et que cela était fait pour un "bien" serait suffisant pour satisfaire Masaru pour l'instant, bien qu'il serait plus vigilant à l'avenir avec ce Kamiko.


"Au fait, vous savez que Rairai m'a promis une couverture en fourrure de raton-laveur ?"
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