Ceux à qui j’ai parlé ont été assez coopératifs et ont su satisfaire ma curiosité; peu d’entre eux me sont suspects désormais. Avant de retourner à la chambre, j’ai rendu service à Sebasu en emportant sa théière; si c’est ce qu’il faut pour montrer un peu de bonne foi.
Ceux que j’ai croisé lors de ma promenade semblaient à leur affaire; malheureusement, je ne suis pas aussi bon stratège que Sayuri, et je ne saurais remarquer quelconque faiblesse dans la formation ou l’organisation de la garde. En même temps, mon malheur fait leur bonheur; ça aurait été Sayuri à ma place, les erreurs auraient été pointées sans ménagement. Je suis trop occupé à faire un clin d’oeil au jeune et timide Akinaru pour m’en faire avec ce genre de détail, alors tout me semble bon jusqu’à ce que je regagne la chambre.
D’abord, un tour de garde m’a fait tiquer, mais j’ai vite calmé mon alerte; ça fait du sens que quelqu’un vienne commencer son tour de garde ici. On ne sait pas qui sont les invités du seigneur, son équipe n’a donc aucune idée que nous sommes ici pour sa protection.
Autrement, ce que je perçois comme énergie en direction de la suite du seigneur me… me pète légèrement les burnes. Cinq; Sayuri, Kirei, Traitresse, Seigneur et l’AUTRE. J’en connais un qui ne sera pas prêt pour son tour de garde. En me mettant tranquillement au lit, j’envoie ma colère au loin; Kirei est ici, ce n’est donc plus à moi de gérer ses choix et son manque d’écoute.
Et finalement, le problème survint.
J’allais tout éteindre et me permettre un peu de repos, mais c’est là que j’ai senti la mort venir pour quelqu’un. Sautant de sous les couvertures en rajustant mon petit kimono de nuit, j’ouvre la porte de la chambre et confirme que ce n’était pas qu’une impression.
D’amblée, j’aligne quelques mudras; si quelqu’un vient de se faire tuer, le tueur doit bien être près. Qu’il reste aux alentours, juste un petit moment. J’arriverai rapidement en bas, directement au dortoir que j’avais (heureusement) localisé pendant ma ronde.
Je vois du rose, du rouge et des cadavres. Je détourne le regard; je m’attendais à moins que ça, il faut le dire. «…» C’est beaucoup de pertes en une soirée, ça… Des victimes inutiles, évitables. Quand je réussis à rouvrir les yeux, je couvre le mur sanglant avec ma main et je voile les corps de ma vue avec un bras. Je regarde Sayuri et je ne peux que comprendre son état.
«J’ai déjà commencé… » Elle ne le dira pas, mais elle jubile. Elle exulte, même.
Détourné de la scène macabre, je me reconcentre sur ma tâche et j’essaie de voir ce qu’il y a aux alentours. D’abord, un peu de réflexion. Dans ce cas-ci… il vaut mieux faire une vérification en deux temps, mais prendre son temps. Les assassins relachent leur garde quand ils se croient saufs – c’est comme avec Sayuri.
En premier, je fais une vérification de base; si l’ennemi est près, je pourrai sûrement le détecter. Si je ne remarque rien, c’est soit que l’ennemi s’est camouflé – aussi bien que Sayuri le ferait – soit qu’il est déjà sorti. Dans un cas, il ne pourra pas s’enfuir facilement. Dans l’autre, il suffit d’être patient.
Alors, on attend un peu : j’ai tendu un piège vicieux. Si l’ennemi ne sait pas contre quoi il lutte ou qu’il ne remarque rien, il pourrait bien baisser sa garde et se montrer facile à rattraper – surtout s’il s’est malencontreusement perdu lors de sa grande évasion. S’il tente de fuir à grande vitesse, il ne pourra pas se cacher non plus; c’est un jeu de patience et de sang-froid, comme Sayuri me l’a appris.
«Maintenant...»
Mes dons sensoriels s’étendent au loin, jusqu’à l’extérieur et les alentours du manoir. Si je remarque quelqu’un en train de s’enfuir, je partirai et guiderai Sayuri jusqu’à lui. «On reste prêt à partir, au cas où.»
Santé
100%
Chakra
79%
Techniques utilisées:
Au moment où il sent quelqu'un se faire assassiner dans la caserne, Ao se jete en dehors de la chambre et lance un genjutsu autour du manoir; l'ennemi ne doit pas s'enfuir.
Ao se rend ensuite à l'endroit où le meurtre s'est passé le plus rapidement possible (son rang de vitesse est S)... et se rend compte de l'ampleur du massace. Sayuri étant déjà sur place, Ao prépare une détection sensorielle en deux temps. D'abord, il utilise son mode Senseur pour détecter l'assassin s'il s'est mis dans la tête de rester aux alentours. Après un moment (Ao prend un peu de temps), il enchaine avec la technique du Sacrifice Sensoriel pour voir si quelqu'un tente de s'enfuir. Il se dit qu'avec son illusion, il a pu désorienter le meurtrier et lui faire perdre assez de temps pour qu'il se croit assez loin du manoir pour qu'il baisse sa garde.
Pour ce tour, la capacité Rapidité d'Action a été utilisée.
Pour désorienter l'ennemi et lui faire perdre du temps s'il s'enfuit:
KORI SHINCHÛ 【LE SUICIDE DU RENARD ET DU TANUKI】
DOMAINE :
Genjutsu
RANG :
C
PORTÉE :
Moyenne
CHAMP D'ACTION :
Grand
DESCRIPTION :
L’utilisateur crée une illusion "de zone" laissant croire aux cibles qu'elles sont perdues et tournent en rond, tant qu'elles restent dans la zone et ne se sont pas rendues compte qu'elles sont prises dans une illusion. Ceci a pour but d'égarer les ennemis, de leur faire perdre du temps et de les fatiguer. Cette technique de genjutsu "de zone" ne nécessite pas de contact oculaire. Même si l'ennemi se rend compte de la supercherie, s'il ne dissipe pas l'illusion instantanément, il ne pourra utiliser qu'une seule technique au prochain tour, vu le temps perdu.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Moyenne
IDAI KENSHUTSU 【SACRIFICE SENSORIEL】
DOMAINE :
Sensoriel
RANG :
B
PORTÉE :
Personnel
CHAMP D'ACTION :
Énorme
DESCRIPTION :
L'utilisateur sacrifie la finesse de ses dons de Senseur au profit de la portée : il étend sa zone de détection de chakra sur plusieurs centaines de mètres et détecte toutes les sources de chakra (sans pouvoir savoir s'il s'agit de ninja, de samouraïs, de clone ou de jutsu, mais il fait la différence avec des civils). Si plusieurs ninjas Senseur utilisent cette technique, la zone de détection augmente de façon exponentielle. Les informations récoltées sont basiques : nombre et position approximative (à quelques mètres près), ainsi qu'une vague idée de la puissance du chakra.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Forte
Yamanaka Kirei
Indépendant
Messages : 304
Date d'inscription : 20/05/2018
Fiche du Ninja Grade & Rang: A - Chef du clan Yamanaka Ryos: 2925 Expérience: (1048/2000)
La pièce où le tandem constitué par Akame et Kirei s’était installé, ne brillait guère par son confort. Ceci ne dérangeait nullement le télépathe qui pourtant, ne s’était pas retrouvé à passer la nuit dans des conditions aussi sommaires depuis maintenant fort longtemps. Lucide sur le confort dont il jouissait au sein du clan, il s’estimait d’ores-et-déjà heureux de ne pas dormir dans le froid à la belle à étoile, une situation relativement courante pour nombre de shinobis envoyés en mission. La jeune femme semblait pour sa part relativement tendue, ce qui était compréhensible compte-tenu des circonstances, indépendamment de quelle était son allégeance réelle. Lui-même éprouvait un mauvais pressentiment, une certaine appréhension qu’il n’avait plus éprouvée depuis bien longtemps, mais qui lui remémorait l’excitation et les dangers du terrain. Une belle piqûre de rappel, pour celui qui se consacrait principalement à sa charge administrative.
Il fut alors légèrement surpris par la réponse qu’apporta son interlocutrice à la question qu’il venait de poser. Son récit était des plus détaillés, et a priori sincère, lui qui redoutait plutôt que la demoiselle refuse de s’exprimer sur le sujet. Ainsi, ce qu’il était possible de conjecturer se révélait exact, et cette dernière avoua ressentir des sentiments pour Sawako Teruki, qui bien que touché par cette confession, lui indiqua que les siens n’étaient malheureusement réciproques. Du moins, si elle ne mentait pas. Ou, dans une hypothèse toute aussi probable, si le seigneur avait feint l’indifférence afin d’éviter tout scandale. Elle affirmait toutefois le servir par gratitude, respect et admiration pour son œuvre, ce que le Yamanaka pouvait aisément comprendre. Aux côtés de cet homme, elle se sentait à sa place. Rebondissant sur ces propos, elle en profita pour retourner une question similaire à son colocataire temporaire.
Kirei : "Oui… Je crois savoir de quoi vous parlez." lâcha-t-il, à la fois pensif et souriant.
Il y a quelques années, son discours aurait sûrement été tout autre. Tant de choses s’étaient depuis produites, bonnes comme mauvaises. En l’occurrence, cette réflexion lui rappelait les meilleures. Certes, il était plutôt censé incarner lui-même ce quelqu’un devant inspirer la loyauté et la dévotion chez les autres. Sa position de chef de clan lui imposait de ressentir de telles attaches non envers quelqu’un en particulier, mais bel et bien l’ensemble des siens et l’institution qu’il incarnait. Telle était bel et bien son allégeance première. Pourtant, il ne pouvait s’empêcher de dresser un parallèle entre ce qu’il venait d’entendre, et ce qu’Haruka évoquait chez lui à bien égards. Sans aucun doute, elle avait bouleversé à jamais le cours de son existence, et malgré le temps et les complications, ses sentiments n’en restaient pas moins inaltérés. Aujourd’hui, il ne pouvait non plus ignorer sa jeune épouse. Aimi occupait une place de plus en plus importante dans sa vie, et il s’attachait progressivement à elle, une pensée ne manquait d’ailleurs pas de le troubler...
Kirei : "Pensez-vous que Sawako-dono ait délibérément décliné vos sentiments, quand bien même possèderait-il les mêmes à votre égard ? Comme vous l’avez si justement souligné, nous connaissons son attachement à la morale et à certains principes. De par son rôle de mari et de Daimyo, peut-être se sentait-il incapable de répondre autrement et de suivre son cœur. Bien sûr, il ne s’agit-là que d’une supposition. Il serait aussi envisageable que son épouse ait pu être mise au courant, directement par lui-même, l’un de ses fils ou tout autre moyen. Une telle affaire pourrait naturellement attiser les braises de la jalousie et de la vengeance chez les personnes impliquées."
Chie Akame avait été la première à désigner un potentiel traître, et le nombre de suspects originellement au fait du secret de Sawako n’était non plus guère légion. Obtenir son opinion sur cette théorie ne pouvait qu’être constructif, y compris dans le pire des scénarios où elle se révèlerait en vouloir au seigneur, et feindre sa loyauté pour endormir sa méfiance. En effet, le ninja médecin ne pouvait ignorer ce mystérieux passé de shinobi encore nébuleux, ainsi que son comportement hostile au regard des mesures de sécurité proposées par Ao. S’il veillait sur le seigneur Sawako depuis cette pièce attenante à sa chambre, sa présence en ce lieu lui permettait tout autant de garder un œil sur sa garde du corps. Dans l’immédiat, elle restait une précieuse source d’informations, et une potentielle alliée sincère qu’il convenait de ménager. L’illusionniste écouta ainsi la réponse et les commentaires de la kunoichi, avant que le silence et un semblant de repos ne s’installent peu à peu.
Cette relative tranquillité ne tarda toutefois à voler en éclats. Un hurlement provint tout à coup du rez-de-chaussée, rapidement suivi d’un cri alarme retentissant dans la demeure. Bondissant dans un réflexe d’urgence, Akame se précipita sans réfléchir dans la chambre du Daimyo, Kirei lui emboîtant directement le pas et prenant la précaution de se rapprocher du lit de leur client avant qu’elle n’ait pu se mettre en position. Il guetta sa prochaine action, et la vit dégainer son sabre, se plaçant entre Sawako et la porte. Selon toute vraisemblance, sa réaction apparaissait naturelle, et conforme à celle attendue d’un protecteur professionnel. Il sollicita quant à lui ses facultés de Senseur, afin de se tenir prêt à toute intrusion, et obtenir un aperçu de la situation actuelle. Il mit à jour immédiatement ses informations, en contactant ses partenaires par Télépathie.
Kirei (par télépathie) :"Je vois. De mon côté, je reste auprès du seigneur. S’il vous faut quoi que ce soit, n’hésitez pas à demander." lança-t-il mentalement aux autres Yamanaka, avant de s’adresser au seigneur d’un ton calme visant à l’apaiser. "Il semblerait que l’une de ces urgences dont nous discutions plus tôt soit malheureusement survenue, mais soyez assurés que nous nous occupons d’ores-et-déjà de la situation. Je présume que vous vous posez un certain nombre de questions, et vous en obtiendrez bien vite les réponses. Pour le moment, il vaut mieux rester ici, il en va de votre vie. Akame-dono et moi-même veillons sur vous."
La priorité consistait à assurer la sécurité de Sawako Teruki. Le jeune télépathe estimait qu’il valait mieux rester évasif sur la nature des évènements. Il souhaitait éviter qu’il ne panique à l’annonce de ces décès, et surtout, qu’il souhaite se rendre lui-même sur les lieux du crime sur la base d’une décision trop instinctive et inconsidérée.
Récapitulatif combat:
Santé
100%
Chakra
99%
Résumé : Kirei se tient en position aux côtés du seigneur, dans le dos d'Akame. Il prend mentalement acte de la situation auprès des Yamanaka, et active son mode Senseur afin de suivre les déplacements dans la demeure, l'étendant dans une direction opposée à celle d'Ao afin de couvrir plus de terrain.
Techniques et objets utilisées :
KANCHI MŌDO 【MODE SENSEUR】
DOMAINE :
Sensorialité
RANG :
/
PORTÉE :
Moyenne
CHAMP D'ACTION :
Personnel
DESCRIPTION :
L'utilisateur mobilise ses facultés de perception singulières et se concentre sur son environnement pour distinguer les sources de chakra autour de lui, individus ou techniques. Il couvre ainsi un rayon de 50 mètres au maximum si sa maîtrise du chakra est excellente (rang S), mais ne reçoit aucune indication sur la puissance des sources repérées, à moins que celle-ci soit équivalente ou supérieure au rang S. Il est toutefois possible de discerner clairement les civils des utilisateurs de chakra. Enfin, rester en mode senseur compte comme un technique chaque tour.
L'impossible semblait s'être produit : malgré la vigilance des Yamanaka, il était clair qu'un meurtrier au service du maître chanteur avait réussit à se glisser dans le manoir d'été de Sawako Teruki. Ou, comme l'avaient envisagée avec paranoïa et un certain manque de tact, un traître était déjà présent en ces lieux... Et il avait perpétué un véritable massacre dans la petite soldatesque de la maisonnée. Pire encore, Sawako Toshizô, un des fils du général de la famille, avait été sauvagement assassiné. Immédiatement, les Yamanaka furent en alerte et passèrent à l'action. Nul doute que bientôt toute la maisonnée serait réveillée et plongée dans la confusion et le deuil.
Kirei et Chie Akama veillait, discutant à voix basse dans leur pièce secrète donnant sur la chambre seigneuriale. La kunoichi aux yeux pourpre semblait désormais un brin agacée par les questions du chef de clan, qu'elle jugeait fort déplacées. En quoi sa vie privée et celle de son maître lui importaient ? De plus, ces propos affligeant risquaient d'éveiller des braises qu'elle croyait (espérait) éteintes. "Il ne m'appartient pas d'émettre des hypothèses sur les intentions et pensées de mon Seigneur." laissa tomber la responsable de la sécurité d'un ton sec et sans appel. "Êtes-vous un shinobi ou une commère en mal de potins ?" Il était clair qu'elle voulait couper court à la conversation.
Alors que le silence se faisait lourd et pesant dans cette petite pièce bien trop intime, des cris percèrent la nuit. Immédiatement Akame bondit, gagnant en toute hâte la chambre seigneuriale, sabre au clair et prête à donner sa vie pour son seigneur. Ce dernier se réveillait difficilement (visiblement, Teruki était en manque de sommeil. Sans doute le stress de son poste et du chantage qui menaçait tout ce qu'il avait bâtit), mais il ne tarda pas à se reprendre et à s'armer. "Situation ?" aboya le Seigneur Sawako d'une voix de commandement, grave et impérieuse. La question s'adressait autant à Kirei qu'à sa kunoichi protectrice. "Des cris. Je crois que c'est Wakaba." murmura Akame, ses yeux fouillant les ténèbres de la chambre. Par un échange de regard, elle demanda à son maître d'allumer une lanterne sourde.
Le chef du clan Yamanka joua les diplomates, tentant de rassurer ses clients. Il répondit à une interrogation muette de la responsable de la sécurité des Sawako : rester ou fuir. Akame en effet hésitait : devait-elle évacuer son seigneur, au risque de tomber dans une embuscade ? Ou attendre ici, à l'endroit le plus évident où irait les chercher un assassin. La kunoichi avait beau avoir insisté pour engager des professionnels pour gérer cette histoire, certains d'entre-eux ne lui avaient pas fait une formidable impression... Et pour tout dire, elle n'avait pas de réelle preuve de leur puissance. Son regard carmin se coula vers Kirei, qui affichait un calme et un aplomb à toute épreuve. Si elle n'aimait guère la curiosité mal placé du shinobi et certaine de ses insinuation, il restait après tout le chef du prestigieux et célèbre clan Yamanaka.
"Bien. La situation est hélas celle pour laquelle nous vous avons engagé." décida-t-elle finalement, laissant implicitement le commandement à Kirei. "Ne nous décevez pas." Elle désigna subrepticement du menton la pièce secrète au shinobi. La suggestion était évidente : ils pouvaient y dissimuler Teruki. Ils pourraient même concevoir une embuscade si l'un d'eux (ou un clone) se métamorphoser en réplique du Seigneur Sawako. La porte s'ouvrit brutalement, révélant une silhouette de brute épaisse contre la lumière du couloir : Jinpachi, qui transmit la suggestion de Sayuri, la même que celle de Chie Akame.
La maîtresse des poisons se précipita vers l'origine des cris et des pleurs à une vitesse que peu de shinobi aurait pu égaler. Elle put alors découvrir l'ampleur du massacre et la sinistre accusation peinte en lettre de sang. Intérieurement, la tueuse Yamanaka jouissait de sa supériorité : ils (elle surtout) avaient eu raison ! La sécurité du domaine, risible selon ses critères, avait bel et bien été contournée. De l'extérieur ou de l'intérieur, ça il leur faudrait l'apprendre au plus vite...
Sayuri sentait arrivé son compère de toujours, encore plus pâle fasse au carnage. Mais Ao restait un ninja et il se remettrait vite... L'heure n'était pas aux hésitations et aux vapeurs. Connaissant les talents de l'Intendant, elle lui demanda de chercher des sources de chakra ennemi. Le.a Prince.sse des Yamanka lui répondit d'un sourire vicieux : lui aussi était fort rapide et il n'était pas arrivé après Sayuri sans raison. Ao avait ouvert promptement une fenêtre et déployer dans la nuit noire une illusion perturbatrice autour du manoir. Ses rets tendus, il n'avait plus qu'à attendre et déployer ses sens mystiques à leur maximum de perception. Il fut rassurer de repérer à l'étage des sources de chakra qui devait appartenir à Jinpachi, le flamboyant Kire, Akame et le seigneur Sawako. Peu à peu ses perceptions s'étendirent dans et autour du manoir, révélant d'autre sources de chakra.
L'attente ne fut pas bien longue : une source de chakra digne d'un shinobi semblait se déplacer au hasard dans le jardin. Ses pas était chaotique, revenant vers la bâtisse, tournant et retournant. Quelqu'un s'était visiblement perdu dans son genjutsu et s'exaspérait, à en juger par une vitesse de déplacement de plus en plus frénétique. Il lui fut aisé de désigner la direction de l'individu à Sayuri. Cependant, de tout ce qu'il percevait, le Yamanaka au cheveux d'azur ne décela pas de nouvelles aura comparé au nombre qu'il connaissait déjà. Il manquait bien évidemment celles de Toshizô, l'une des victimes du (ou des) tueurs.
Sayuri s'élança dès que son partenaire lui donna la direction du suspect errant dans les jardins. En traversant la pièce mortifère en toute hâte, quelque-chose troubla la maîtresse des poison. Un impression. Les restes d'une odeur... Mais la kunoichi aux cheveux roses avaient décidée de s'occuper d'abord de l’intrus. Les morts pouvaient attendre et Kirei pourrait de toute façon s'occuper de leur autopsie une fois la situation sous contrôle... Elle s'empressa donc de se ruer dehors, laissant Ao au milieu des cadavres. A la surprise du Yamanaka, quelqu'un s'élança à sa suite, sabre au clair. Sawako. Ivre de vengeance et les larmes aux yeux, le samouraï criait vengeance pour son frère abattu. Par contre, vu son allure et son armure, il n'arriverait pas à rattraper immédiatement Sayuri.
Ao dernier fut rejoins par Jinpachi, revenant seconder son Intendant. Il n'appréciait pas le ninja efféminé aux cheveux bleus et ses coups fourrés, mais si Sayuri partait en chasse, il fallait bien qu'il y ai un peu de puissance de feu à ses cotés. Pas que le.a Prince.sse soit incompétent... Mais il était spécialisé. Et, il fallait bien d'admettre, rien n'y personne ne pourrait les vaincre tout les deux. "J'ai prévenu le chef." annonça (inutilement) le musculeux shinobi blond. "Il garde le seigneur, qui va bien. Kirei a pris les choses en main..."
Moins sensible que son Intendant, Jinpachi se pencha sur les corps pour les examiner. "J'suis pas expert... Mais on dirait qu'ils ne se sont pas débattus. Du tout." grommela le musculeux shinobi. Il avisa un éclat de métal sous un futon taché de sang. "Ah, l'arme de crime..." Jinpachi avait toujours été... fort peu Yamanaka. Plus téméraire que réfléchit, à l'inverse de moult ninja du clan. Si son courage et sa puissance était sans faille, il manquait de prudence. Occupée à fouiller le manoir de ses sens mystiques à la recherche d'éventuel opposant, Ao n'eut pas le temps de le mettre en garde ou de lui suggérer quelques précautions élémentaires.
Il y eu un *click*. Jinpachi jura, lâchant l'étrange tantô couvert de sang qu'il avait saisie, qui cliqueta au sol, sa poignet hérissée d'étranges pics noirs et luisants. Déjà pâle, le Yamanka se retourna vers son intendant au cheveux d'azur, pupilles dilatées. "...J'ai merdé." murmura-t-il, de petites mais profondes coupures sur sa main tendue et déjà tremblante. "Putain de pièg..." L'imposant Yamanaka s'écroula avec fracas comme une montagne qui s'éboule. Poison ! Néanmoins, Jinpachi avait une robuste constitution : s'il avait été expédié au sol, ses jambes en coton incapables de le porter, il en fallait plus pour l'abattre définitivement...
Tremblant de tout ses membres, il était toujours vivant, grognait et suait, lâchant des jurons incompréhensibles. Si Kirei ou Sayuri avaient été là et avaient pu agir au plus vite, il s'en serait peut-être mieux sortie. Mais il était trop tard désormais : le chef militaire des Yamanaka allait être K.O un sacré moment. Cela signifierait peut-être même la fin de sa carrière de shinobi. Kirei ou Sayuri aurait pu s'extasier devant un effroyable rareté du monde ninja, une substance terrifiante et maléfique qu'on disait à même d'abattre n'importe quel ninja : du pur Scénarium ! Visiblement quelqu'un ici savait qu'il affrontait des professionnels et n'avaient pas employé de demi-mesure.
Dans le jardin enténébrée, Sayuri ne fut pas longue à repérer une silhouette en armure qui pestait et tourner en rond. Une femme. En armure des Sawako. "Bordel de merde, qu'est-ce qui se passe ! Où est cette fichu porte d'entrée !? Où sont les autres ?" enrageait la samouraï prénommée Katsuko. Elle effectuait sa patrouille autour du manoir quand les cris avaient retentis et... non seulement elle avait été incapable de retourner à l'intérieur, mais elle avait aussi perdu de vue ses collègues. C'était son chakra qu'Ao avait détecté... Le doute envahit Sayuri : cette soldate était-elle impliquée ? Idiote en patrouille prise par malchance dans le genjutsu de son partenaire au cheveux bleu ou complice, voire coupable qui avait été savamment empêchée de fuir ?
Résumé et informations importantes:
Kirei et Akame discute jusqu'aux cris. Ils décident de garder le seigneur, en l'envoyant (il faudra le convaincre) éventuellement dans la pièce secrète. Jinpachi fait sa commission (même idée de la part de Sayuri) et redescend. Ao désigne à Sayuri une source de chakra dans le jardin, visiblement captive de son illusion. Sayuri s'y rend à toute jambe, ayant toutefois une étrange impression en traversant la scène du crime. Wakaba lui emboite le pas (bien plus lentement). Jinpachi vient "protéger" Ao et en profite pour examiner un peu le lieu des meurtres. Avisant ce qui lui semble être l'arme du crime, il s'en saisit et se fait empoisonné. Il est out de la mission. Sayuri trouve sa cible qui se révèle être une des samouraï de garde, qui patrouillait autour du manoir avant de succomber à l'illusion d'Ao. Mais était-elle aussi innocente qu'il n'y paraissait ? Tentait-elle de fuir le manoir ou de le rejoindre ?
Dramatis Personae : - Le seigneur Sawako Teruki - Sa ninja/garde du corps, Chie Akame - 6 samouraï du clan Sawako (2 étant au courant de tout : Wakaba et Toshizô. Les autres sont : Kinjîro, Gorô, Hakuba, Katsuko. Cette dernière est une femme et c'est elle que Ao a détecté dehors). - 4 jeunes ashigaru (Komao, Manichi, Oniroku, Akinaru) servant de pages/maigres renforts. - 1 majordome (Sebasu) - 2 cuisinières (Kiyoko, Kofumi), 2 jeunes servantes(Mio, Nariko), 1 jardinier (Naritsugu), 1 homme à tout faire (Ginkanbo), tous de la famille Chigusa.
En bleu, pour les Senseurs : les personnes ayant un chakra digne d'un shinobi.
C’est un mensonge, un jeu d’acteur, je le vois bien.
Que fait-il ici, si son travail était d’assurer la garde du seigneur?
J’ai envoyé Sayuri à la chasse au meurtrier, mais ce n’est qu’en regardant l’ardeur de cet amour fraternel que j’ai compris qui était le corbeau au plumage de colombe. Il cache ses émotions; quand je l’ai rencontré, alors que son frère était gêné d’avoir été attrapé à écouter aux portes, il ne s’est contenté que de me donner une pointe d’ironie et un visage narquois. Sans même me regarder dans les yeux.
Où était-il quand le dîner était servi? Il avait déjà mangé, et il était parti se reposer dans le dortoir. Son frère, lui, a eu besoin de sommeil. Pourquoi Jinpachi était-il avec Sayuri au lieu de dormir? Quel autre garde était présent? Qui est descendu à la caserne juste avant de découvrir les corps et de crier? Pourquoi tient-il contre lui le cadavre ensanglanté de son propre frère?
Il m’aura fallu du temps, mais… Click.
J’ai analysé du chakra à n’en plus finir, mais je n’ai rien trouvé d’autre que ce qui est déjà là. Wakaba.
Jinpachi arrive et me parle, mais je suis concentré. «Kirei a pris les choses en main, tu dis… c’est… bien.» J’ai le droit d’agir. C’est ça, que Jinpachi veut dire.
Je continue de penser à tout ce qui s’est passé, et les réponses ne cessent de venir d’elles-mêmes. Personne ne s’est défendu; soit ça dormait dur, soit ça s’est réveillé et ne s’attendait pas à un traitre. Je regarde Wakaba pleurer et se diriger à la poursuite de Sayuri. De l’assassin de son frère, plutôt.
… Il n’est pas comme ça. En réalité, il veut s’éloigner de moi.
Puis, Jinpachi tombe; un couteau caché sous un futon. L’adrénaline monte trop vite, je n’ai pas le temps de réfléchir; je tourne mon colosse sur le dos, regardant rapidement sa main sans y toucher. «Il est déjà inconscient…» J’ai été ami avec Sayuri assez longtemps pour savoir que ce n’est pas de mon niveau, ça. Je n’ai rien vu de tel chez la veuve rose non plus. Il me faudrait Kirei, mais je n’ai pas le temps pour ça. La personne qui a fait ça ne pouvait qu’être au courant de la force de ses adversaires; on n’a pas ça avec soi pour rien (sauf si notre nom est Sayuri Yamanaka). Ceux qui sont au courant de notre statut de ninja se comptent sur les doigts d’une main, maintenant que le frère a succombé. «Tu as bien travaillé, Jinpachi. Tiens bon, je ne te laisserai pas tomber.»
Wakaba et moi avons rendez-vous. Tout de suite.
***
Heureusement, il n’est pas parti depuis longtemps et il est très lent. J’arrive même à le suivre, assez facilement. «Hey! Attends!» Dis-je en le rattrapant vivement. Je ne l’approche pas de suite, trop suspicieux; pas question de me faire si facilement empoisonner et tuer.
Ma voix reprend, un peu plus… envoûtante, cette fois.
«Attends, Wakaba! Ne te précipite pas, c’est dangereux... Reste avec moi, en sécurité!»
En m’avançant vers lui, je continue de parler pour l’embrouiller, restant sur mes gardes pour ne pas me faire sauter au visage; s’il résiste à mes charmes, je pourrais le payer très cher – on ne plaisante pas avec un empoisonneur, encore moins avec un empoisonneur manieur de dagues. «Je comprends que c’est difficile, que ça fait mal… Tu n’as pas à te mettre en danger comme ça; fais-moi confiance, je vengerai ton frère…»
Puis, les questions qui tuent.
«… Mais j’ai besoin de toi… J’ai besoin de savoir ce que tu as vu, ce qui s’est passé. Peux-tu me le dire, me parler de ce dont tu te souviens..? C’est difficile à imaginer, mais j’ai besoin de savoir, Wakaba…» Un ton piteux, accompagnant de suppliques qui cachent des interrogations purement pragmatiques. Réponds, qu’on en finisse. Ou attaque-moi, que je te finisse.
Santé
100%
Chakra
54%
Techniques utilisées:
Ao est convaincu de la culpabilité de Wakaba. Ainsi, après avoir vérifié sommairement l'état de Jinpachi, il le suit promptement et essaie de l'arrêter avec sa voix d'or. Le mode senseur est encore actif, et Ao reste sur ses gardes - il n'ose pas approcher Wakaba avant qu'il ne se retourne, et encore là il s'approche prudemment (il refusera aussi que Wakaba ne vienne assez près pour le toucher, comme il est couvert de sang). Il lui pose alors des questions pour avoir sa version des faits.
Yamanaka Sayuri
Indépendant
Messages : 745
Date d'inscription : 21/08/2018
Fiche du Ninja Grade & Rang: Rang A Ryos: 104 Expérience: (2076/2000)
Aussitôt qu’Ao me désigna une position, je m’élançai à la poursuite de ce que nous avions déduit être l’ennemi. Mais je n’avais pas encore quitté les lieux qu’une odeur chatouilla mes narines … Quoi donc ? J’y reviendrais plus tard. Ce n’était pas le moment de donner à ma cible une chance de s’échapper. Malgré que je m’élançasse à toute vitesse, l’odeur, ou du moins ce qu’il restait de l’odeur me hantait l’esprit … Aussitôt fini avec cette histoire, j’irai voir ce qu’il en retournait …
Alors je me hâtai, aussi rapide que mes jambes me le permirent jusqu’à l’endroit désigné, dans le jardin. Devant moi, une samouraï perdue, une garde. Quelqu’un qui n’était pas étranger. Évidemment, la raison de son comportement suspect pouvait s’expliquer de mainte façon, mais il n’en restait pas moins qu’elle était bien haute dans ma liste de priorité, bien que sa panique puisse être liée au piège de mon ami.
Je m’approchais donc d’elle, sans perdre de temps.
«Perdue dans ta propre de meure petite samourai ? Je me demande bien comment cela. Aurais-tu fait quelque chose que tu regrettes ? »
C’était une question à moult implications ; avait-elle aidé l’assassin ? Était-elle l’assassin ? Était-elle simplement incompétente ? Après tout être seule alors qu’elle montait la garde …c’était supplier d’être une victime, être de la plus grande incompétence ou une preuve de complicité avec qui que se soit qui avait commis l’acte.
«Je te donne une chance de t’innocenter de ce qui vient d’arriver. Laisse-moi effectuer mon travail, ou je vais devoir te forcer à me laisser faire. »
Je fis une petite pause souriant avec une certaine malice, car je savais où cela mènerait. Après tout, on ne me prenait jamais au sérieux.
«Sache simplement que de penser pouvoir m’éclipser serait te surestimer. »
Alors que j’approchais, je fis les muddras requis, dégageant autour de moi toutes pulsions meurtrières, toute la rage que le seigneur m’avait fait ressentir dans son attitude bornée – qui sera probablement bien moins bornée lorsqu’il saura tout ce qu’il a perdu à jouer les vertueux – en direction de la samourai. Si mon apparence habituelle n’était pas menaçante ou prise au sérieux, au moins, cela ferait effet, avant qu’elle pense pouvoir avoir une chance de lutter.
«Tu sais, cinq personnes ont été assassinées ce soir. Mes amis et moi on cherche le coupable et c’est la raison pourquoi tu n’arrives pas à rentrer. Si je peux t’innocenter hors de tout doute, alors tout iras bien. Laisse-moi faire mon travail, ne résiste pas. »
Je fis donc Les mudras propre à la technique de mon clan, franchissant la courte distance entre elle et moi pour poser ma main sur son front.
«C’est un peu intrusif, ne sois pas trop surprise. »
Et je me mis à fouiller son esprit à la recherche de quoi que se soit qui l’inculperait ou l’innocenterait. Sincèrement, je croyais que se serait un gaspillage d’effort, mais d’être paranoïaque était littéralement le travaille qui m’avait été donné pour les prochains jours. Et qui de mieux placé pour l’être que moi ? Après tout, ce ne devrait pas être trop compliqué de prouver son innocence si elle l’était. Elle n’en ferait pas son plus sombre secret que d’avoir été loyale à son seigneur ….
@Yamanaka Ao @Yamanaka Jinpachi @Yamanaka Sayuri reprendre du service
L'utilisateur émet une puissante vague de chakra chargée d'intentions meurtrières aux alentours, paralysant de peur les cibles dans l'aire d'effet pour un round. Cette technique d'immobilisation ne fonctionne que contre des ninjas de rang inférieur à celui de l'utilisateur ou des animaux. On peut se défaire de la paralysie par la douleur, par l'usage de cette même technique ou en ayant une capacité spéciale telle que Volonté inébranlable.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Moyenne
SEISHIN JINMON 【INTERROGATOIRE MENTAL】
DOMAINE :
Hiden Yamanaka
RANG :
B
PORTÉE :
Faible
CHAMP D'ACTION :
Spécial
DESCRIPTION :
L'utilisateur appose sa main sur le front d'une cible immobilisée et projette alors son esprit dans celui du captif, à la recherche d'information. L'utilisateur ne peut rien faire d'autre pendant son tour à par parler. Il peut maintenir la technique durant le temps qu'il souhaite, sans surcout de chakra (mais cela prend à chaque fois tout son tour). Les informations obtenues dépendent du temps passé à fouiller la cervelle de la cible : - initialement, juste les pensées superficielle et basique, les émotions fortes. - Au second tour d'utilisation de la technique, les pensées courantes de la cible, ses opinions, les informations non-secrète ou d'importance non-capitales. A ce stade, l'utilisateur peut savoir si la cible est sous l'effet d'un Genjutsu, d'une fausse-personnalité implantée ou si elles disposent de protections mentales ou de Fuinjutsu. - Au troisième tour, les pensées les plus secrètes de la cible, ses peurs et désirs intimes, les secrets les plus obscurs, ainsi que les traumas psychologiques. Si la cible est inconsciente, elle ne peut rien lui cacher. Si la cible est consciente, elle peut lutter mentalement contre l'invasion de ses pensées, en dépensant une quantité Forte de chakra à chaque tour, retardant l'acquisition des informations. Des techniques de Fuinjutsu et des appareils secrets du clan Yamanaka peuvent être utilisés pour bloquer cette technique ou au contraire, la renforcer.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Très Forte
Yamanaka Kirei
Indépendant
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Date d'inscription : 20/05/2018
Fiche du Ninja Grade & Rang: A - Chef du clan Yamanaka Ryos: 2925 Expérience: (1048/2000)
Si la demoiselle s’était initialement montrée loquace, les questions suivantes avaient commencé à l’importuner, ce qui ne surprit nullement le Yamanaka. S’excusant pour son indiscrétion, il restait néanmoins satisfait de l’échange qu’il avait pu avoir avec elle. De toute évidence, l’hypothèse envisageant que sa relation avec le seigneur était somme toute ambigüe restait plausible. De même que la redoutée perspective selon laquelle l’entourage proche de ce dernier pouvait avoir des raisons de lui en avoir. Y compris au sein de sa propre famille. C’est d’ailleurs à cet instant que le cri de Wakaba se fit entendre depuis le rez-de-chaussée, bien qu’à cet instant, Kirei lui-même ignorait l’identité de la personne en étant à l’origine. Selon son interlocutrice, il s’agissait probablement du fils de Sawako, qui venait subséquemment de se réveiller.
Prenant acte de la situation auprès des siens tout en maintenant son calme, afin d’éviter de plonger son client dans la panique et de l’exposer au danger, le télépathe semblait entrevoir un semblant d’hésitation chez Akame. Intérieurement, il ressentait une incertitude similaire. Mettre le seigneur en sécurité dans la pièce secrète apparaissait être une solution raisonnable, mais c’était également prendre le risque de le couper de toute issue dans l’éventualité d’une fuite. Cependant, il était certain que les circonstances en bas étaient bien plus dangereuses, et que les shinobis pourraient bien plus efficacement le protéger s’il se trouvait à l’abri. Le chef de clan avait suffisamment confiance en ses capacités et en celles de ses partenaires pour empêcher toute agression directe et frontale d’un potentiel traître. Si la maison se retrouvait encerclée et attaquée par plusieurs assaillants venant de l’extérieur, il y aurait alors le temps de faire sortir Sawako afin de l’exfiltrer. Et si plusieurs traîtres se trouvaient déjà à l'intérieur, le danger de le faire sortir de la chambre était encore plus grand.
Kirei : "Je vous remercie de votre confiance." répondit-il à la jeune femme, constatant alors qu’elle désignait la pièce attenante du regard. "Sawako-dono, je partage l’opinion de votre garde du corps. La situation est encore chaotique et incertaine, et je pense qu’il est préférable de vous cacher dans la pièce secrète que nous occupions nous-mêmes jusqu’à présent, le temps que nous y voyions plus clair."
C’est sur ces propos que Jinpachi fit irruption dans la chambre, confirmant la situation et rapportant les préconisations de Sayuri. Visiblement, tout le monde était du même avis, ce qui soulageait intérieurement le jeune chef de clan, voyant son idée validée par deux autres ninjas dont la maitresse assassine. Il restait à présent à définir le meilleur plan d’action, ce qui n’était guère aisé à mettre en œuvre compte-tenu de la situation actuelle. Une chose apparaissait cependant limpide : il était hors de question de laisser le client, dont la vie était ouvertement menacée, seul ici. Il y avait bien sûr Akame, mais il était encore trop tôt afin de pouvoir pleinement lui faire confiance, sans compter qu’il ignorait tout de ses aptitudes. Il sentit peu après deux énormes sources de chakra sortir de la maison, probablement celles de Yamanaka. Une raison supplémentaire de rester pour l’instant à l’étage, en attendant de nouvelles informations de leur part et d’aviser en conséquence.
Kirei : "Que comptez-vous faire ?" lança-t-il alors à la demoiselle, avant de poursuivre. "En ce qui me concerne, je ne peux nullement laisser Sawako-dono isolé à l’étage, et je comprendrais qu’il en soit de même pour vous. Après tout, vous ignorez tout de mes compétences. Si vous souhaitez vérifier ce qu’il se passe en bas par vous-même afin que nous y voyions plus clair, sachez que je ne m'y opposerai pas et que vous pouvez compter sur moi pour monter la garde en ces lieux. Dans le cas contraire, si vous préférez rester, je peux également me faire passer pour le seigneur en prenant son apparence. Vous pourriez alors usurper mes propres traits et faire un clone de vous-même, tandis que je resterais transformé en usant de ma sensorialité. Un petit subterfuge loin d’être infaillible, mais nous serions ainsi un tant soit peu préparés si un intrus parvenait à franchir les mailles du filet."
Récapitulatif combat:
Santé
100%
Chakra
98%
Résumé : Kirei invite le seigneur à se cacher dans la pièce secrète, et reste en Mode Senseur. Il propose alors à Akame d’aller faire le point sur les évènements et de rapporter des informations, ou d’attendre l’évolution de la situation en mettant en place des faux-semblants.
Si Akame est d’accord, alors il utilise aussi le Henge.
Techniques et objets utilisées :
KANCHI MŌDO 【MODE SENSEUR】
DOMAINE :
Sensorialité
RANG :
/
PORTÉE :
Moyenne
CHAMP D'ACTION :
Personnel
DESCRIPTION :
L'utilisateur mobilise ses facultés de perception singulières et se concentre sur son environnement pour distinguer les sources de chakra autour de lui, individus ou techniques. Il couvre ainsi un rayon de 50 mètres au maximum si sa maîtrise du chakra est excellente (rang S), mais ne reçoit aucune indication sur la puissance des sources repérées, à moins que celle-ci soit équivalente ou supérieure au rang S. Il est toutefois possible de discerner clairement les civils des utilisateurs de chakra. Enfin, rester en mode senseur compte comme un technique chaque tour.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
/
HENGE 【PERMUTATION】
DOMAINE :
Ninjutsu
RANG :
E
PORTÉE :
Personnelle
CHAMP D'ACTION :
Personnel
DESCRIPTION :
L'utilisateur prend l'apparence d'une personne ou d'un animal d'une taille proche de la sienne et qu'il a déjà pu observer, tant qu'il reste parfaitement concentré (une distraction ou une douleur trop forte rompra la transformation) et qu'il dispose d'une réserve de chakra. Cette transformation ne peut tromper qu'un ninja de rang inférieur à celui de l'utilisateur et l'odeur n'est pas imitée. Quelqu'un ne connaissant pas bien la personne imitée, puisque les mimiques, habitudes et paroles ne sont pas copiées.
Le Seigneur Sawako n'était pas spécialement ravis à l'idée de jouer les lâches et d'aller se terrer dans la pièce secrète pourtant prévue à cette effet. Bien qu'originellement un paysan, Teruki s'avérait plus samouraï que les samouraï, plus seigneurial qu'un seigneur... Justement peut-être parce qu'il idéalisait ces titres et postes ou parce qu'il était dans sa nature de ne jamais reculer depuis son imposture. Cependant, Kirei avait une langue de miel et de part ses inquiétudes Akame l'aida à convaincre le (faux) noble récalcitrant. Bon gré, mal gré, Teruki accepta donc se réfugier pour un temps dans l’alcôve secrète. Il insista néanmoins pour garder le sabre qu'il avait caché dans son futon. Il faudrait espérer que le vaillant samouraï idéalisé ne jaillissent pas tel un diable hors de sa boîte si jamais le danger se présentait à leur porte...
La situation semblait encore confuse et des vies humaines avait été perdu. Cependant, toute la puissance du clan Yamanaka était en branle : nul doute que le ou les assassins seraient capturés ou occis sous peu. Néanmoins, il fallait rester prudent. Kirei proposa donc de se métamorphosé en réplique du Seigneur Sawako pour tromper un ennemi qui aurait franchit les filets de sécurités et trompé la vigilance de ses coéquipiers. Choses peu probable, mais un ninja devait toujours s'attendre au pire.
Bien évidemment, même si elle approuva le plan, Akame refusa de quitter la proximité immédiate de son seigneur et maître. Elle lança même un regard carmin et suspicieux au chef du clan Yamanaka pour avoir oser faire pareille suggestion... Il devait pourtant bien l'avoir jaugé, depuis le temps qu'ils se prenaient le bec. Si Kirei n'avait pas toujours été dans son champs de vision, elle l'aurait sans doute accusé d'être un traître cherchant à l'écarter de Teruki pour terminer la sinistre besogne du corbeau...
"Je resterai sous mon apparence." affirma la maître-espionne des Sawako, un peu sèchement, avant de s'expliquer un peu plus avant. "Mes talents de kunoichi se sont malheureusement émoussés avec la paix et la sécurité apportées par le règne de mon maître. Je dois conserver mes forces en cas d'imprévus et de bataille. De plus, si les malfaisants qui en ont après la vie et l'héritage de Teruki-sama ont fait leurs devoirs, ils savent que je ne serais jamais bien loin de lui..."
Et dans cette pièce encore enténébré, cela renforcerait la crédibilité de la métamorphose de Kirei. Un éventuel assaillant serait d'ailleurs sans doute plus préoccupé par la garde du corps en arme et ne remarquerait sans doute pas immédiatement le henge, laissant le champs libre au Yamanaka pour frapper le premier... De plus, le domaine n'était pas sans défense : Akame comptait bien sur les samouraï et domestiques pour venir les informer. Ou les autres Yamanaka, qu'on payait pour ça. De longue minutes d'angoisse et d'attente commencèrent à s'écouler...
Pendant ce temps, Sayuri fondit comme une panthère sur l'intru qu'avait repéré (et piégé) son coéquipier aux cheveux bleus. Elle traverse la jardin enténébré de la propriété en un rien de temps, avant de découvrir une samouraï en armure du clan Sawako en train d'errer en poussant des jurons. Katsuko glapit de surpris et brandit son sabre quand la kunoichi aux cheveux roses sortit des ténèbres tel un fauve en chasse.
Elle plissa les yeux de surprise et rougit d'un mélange de honte et de rage. "Qui vive ?" déclama-t-elle, machinalement, avant de reconnaître une des prestigieuses invités de leur seigneur. "Qu'est-ce qui se passe, bordel !?" Les questions initiale de la Yamanaka ne rencontrèrent que gène (pour s'être perdue dans le jardin) et incompréhension apparente. "J'en sais rien ! J'ai entendu crié pendant ma patrouille dehors et je me suis rué vers la maison... Mais en tournant à la cabane à outil, je me suis retrouvé face au vieux cèdre ! C'est... impossible ! J'ai couru et... C'est comme si les arbres et les pierres bougeaient ! C'est de la sorcellerie ! Je dois vite rejoindre les autres ! Et m'innocenter de quoi ? Qu'est-ce qui se passe ?"
La colère commençait à monter dans son ton, la guerrière n'aimant visiblement pas qu'une étrangère la retarde encore plus dans sa mission, mettant en plus en doute sa sincérité. Mais avant qu'elle n'ai pu protester trop fort et brandit son sabre pour écarter la kunoichi, Sayuri l'avait paralysé d'une effroyable honte de chakra maléfique. "S...Sorcellerie ! T-t-traîtrise !" marmonna la samouraï, qui était tombé à genoux et dont les dents claquaient de peur. Malgré tout, elle faisait honneur à sa maison en brandissant une lame tremblotante en direction de la Yamanaka.
Un rempart pathétique qu'il fut aisé d'esquiver pour la tueuse aux cheveux roses, bien plus rapide et agile que cette pauvre fille tremblante dans son armure lourde. Après un dernier avertissement, Sayuri composa quelques mudra et d'une main, imposa son esprit à la conscience de la samouraï vaincue. Peur de mourir, peur d'avoir échouer, d'avoir faillit à son devoir. Inquiétude. Pour plusieurs personnes. Un chef, des camarades. Colère devant son impuissance. Incompréhension devant les événements qui lui tombaient dessus.
Dans les pensées superficielle de la jeune fille, Sayuri ne trouva rien qui l'accablerait ou serait en contradiction avec qui elle prétendait être ou ce qu'elle prétendait avoir fait. L'esprit de la samouraï était plutôt clair et simple, mais il était désormais ravagés par la panique, surtout quand la kunoichi évoqua les morts. Sayuri ressentit aussi une impression nauséeuse qui s'affaiblissait. Une sorte "d'arrière-goût" pervers qui lui rappelait un peu Ao... Sans doute les restes de l'influence de l'illusion de ce dernier : la samouraï semblait bel et bien avoir succombé au genjutsu de son confrère... Ou à quelque-chose d'autre qui s'était joué d'elle.
En tout cas, la jeune guerrière des Sawako semblait innocente à ce stade... Devait-elle poursuivre ses investigations mentales ? C'était là une occasion rêvée et pleinement justifiée (justifiable) pour tenter de percer tous les secrets de cette samouraï, de connaître son opinion réelle sur le Seigneur Sawako, son règne et sur tout ce dont elle aurait pu être témoin... Sayuri pouvait aussi très bien l'occire séance tenante : après tout, cela ferait un suspect en moins. Même si elle s'avérait bel et bien innocente, elle ne paraissait ni très maligne, ni très compétente : cela ferait un faiblesse de moins, un atout ôté au véritable traître.
De son coté, Ao rattrapa sans mal Wataka qui s'était élancé au trousse de Sayuri, ivre de vengeance. Déjà le samouraï avait son sabre dégainé, prêt à châtier l'intru qui avait occis son frère et massacré les samouraï Sawako. Usant de ses talents les plus mystérieux, le.a Prince.sse des Yamanaka le cajola de sa voix d'or, le forçant à s'arrêter.
"Oui... Oui... Il faut le venger... Je crois... Sans risquer ma vie..." murmura Wakaba, l'air de ne plus trop savoir où il était ou ce qu'il faisait, envoûté par les paroles doucereuse d'Ao. "Ce... Ce que j'ai vu ? Toshizô, mort. Assassiné d'un coup de poignard ! Un égorgement parfait à l'aide d'un scalpel, faisant abondamment jaillir le sang. Expirant dans mes bras ! Pratique tout ce sang pour tracer le message d'accusation... Et les autres samouraï et ashigeru, mort eux-aussi. Dans leur sommeil, abattu comme des chiens d'un coup parfait au cœur, à la dague, celle qui a mis K-O messire Jinpachi... Je crois que votre amie a sentit le narcotique."
La colère sembla soudain s'emparer de lui et il se mit à ajouter son sabre de manière sporadique. L'agacement se disputait à l'inquiétude quand il regardait Ao, parfois en rougissant. "Et vous n'avez rien pu faire ! Malgré vos rodomontades ! Bon, pas vous, évidemment, il me semble que vous dormiez et je sais que vous n'y êtes pour rien... Vous devez me défendre ! Non, c'est moi qui doit vous protégez, vous seul le méritez..."
La maisonnée commençait à se réveiller. Les samouraï survivants se réorganisaient pour défendre la demeure et les serviteurs inquiet venaient aux nouvelles. De nouveaux cris retentirent, vu qu'aucun Yamanaka n'étaient resté pour sécuriser les lieux du crime immonde. Bientôt le manoir d'été allait bruirent de rumeur et de peur. Les sens mystiques d'Ao et de Kirei ne découvrirent pas de nouvelles sources de chakra supplémentaire. Dans la chambre du Seigneur Sawako, Teruki commençait à s'impatienter, n'étant guère enclin à se cacher alors qu'on massacrait sa maisonnée et ses hommes. Pour l'instant, Akame et le chef des Yamanaka parvinrent à le convaincre de rester cacher... Mais visiblement il ne semblait pas y avoir de suite à la tuerie pour l'instant. La garde du corps de Teruki consulta Kirei du regard : devaient-ils quitter la chambre avec le Seigneur ? Ou attendre encore que les ninjas du clan Yamanaka viennent faire leur rapport ?
Résumé et informations importantes:
Kirei et Akame réussissent à convaincre Teruki de se cacher. Akame ne se henge ou clone pas, préférant économiser son chakra. Par contre, Teruki n'ai pas du genre à rester enfermé bien longtemps...
Sayuri tombe sur la samouraï Katsuko, la paralyse sans mal et envahit ses pensées. A première vue, elle est bien innocente et est tombé dans le genjutsu d'Ao en revenant en toute hâte de sa patrouille autour du domaine. Sayuri peut creuser plus profond (ou même l'occire, si elle peut ensuite le justifier).
Ao réussit à arrêter Wakaba, qui semble sous son charme et répond à ses questions. Il semble par ailleurs un brin tsundere après ça.
Les senseurs ne détectent rien de neuf, mais le manoir s'agitent désormais et il y a de nouveaux cris : les autres samouraï et les serviteurs commençant à arriver (et à découvrir pour certain, la scène du crime et son délicieux message sanglant).
Dramatis Personae : - Le seigneur Sawako Teruki - Sa ninja/garde du corps, Chie Akame - 6 samouraï du clan Sawako (2 étant au courant de tout : Wakaba et Toshizô. Les autres sont : Kinjîro, Gorô, Hakuba, Katsuko. Cette dernière est une femme et c'est elle que Ao a détecté dehors). - 4 jeunes ashigaru (Komao, Manichi, Oniroku, Akinaru) servant de pages/maigres renforts. - 1 majordome (Sebasu) - 2 cuisinières (Kiyoko, Kofumi), 2 jeunes servantes(Mio, Nariko), 1 jardinier (Naritsugu), 1 homme à tout faire (Ginkanbo), tous de la famille Chigusa.
En bleu, pour les Senseurs : les personnes ayant un chakra digne d'un shinobi.
Feat.
Yamanaka Sayuri
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Fiche du Ninja Grade & Rang: Rang A Ryos: 104 Expérience: (2076/2000)
Fade et sans goût, voilà ce qu’était la rencontre avec la petite guerrière des Sawako, mais au moins je pouvais affirmer qu’elle n’était pas une menace, je laissai donc mon esprit se séparer d’elle aussitôt ses pensées superficielles caressées du bout des doigts. Un soupir franchit mes lèvres, vaguement déçue de n’avoir pas de bonne raison de la passer sous ma lame ou sous un interrogatoire plus … approfondi. Je me séparai de ma victime assez rapidement, lui disant avec un poil plus de douceur :
«C’est bon, tu n’es pas une menace et j’ai perdu mon temps ici. Le meurtrier doit encore être ici. Garde l’œil ouvert et continue de faire honneur à ton clan, samourai. »
Si j’avais passé la soirée dans une humeur horrible, les événements du moment avaient réussi à me rendre suffisament heureuse pour que je tente un peu plus la diplomatie, maintenant que je n’avais aucune raison de me méfier d’elle.
Fausse Alerte.
Deux mots simple qi résumaient pourtant tout. Au lieu de retourner auprès de mon équipier habituel, je décidai de rejoindre mon chef de clan à la chambre du seigneur ou je toquai fermement avant de déclarer à voix haute :
«J’ai rapporté une tête de serpent géant venimeux au conseil du clan parce que je pouvais le faire. »
Cette pièce d’information devrait être suffisante à Kirei pour savoir que c’était bel et bien moi (à part un Yamanaka personne ne serait vraiment au courant ou du moins personne ne pourrait affirmer que c’était Yamanaka Sayuri qui avait fait ça et encore moins que je l’avais délivré au conseil du clan simplement pour faire un point.) Bref, j’étais certaine qu’avec ce petit morceau d’information, Kirei saurait avec certitude qu’il n’avait pas à se méfier de moi.
«Ao enquête encore en bas. Jinpachi est avec lui normalement. Une des frère samourai a été assassiné. Nous n’avons pas de piste quant à qui a fait le coup pour l’instant. Je soupçonne un coup de l’intérieur ou quelqu’un qui a exactement le même domaine d’expertise que moi, même si, honnêtement se serait surprenant qu’il y parvienne aussi bien, je préfère ne pas écarter la possibilité. Si c’est le cas, l’ennemi pourrait être n’importe ou à l’instant. »
Même si j’étais la seule personne que je connaissais capable de se soustraire aux sens mystiques d’Ao et Kirei, je devais nous pouvais écarter la possibilité. Après tout, j’étais la preuve vivante que c’était possible et il fallait que Kirei soit prêt à être surpris.
Par respect, je n’avais pas ouvert la porte … Enfin peut-être que respect n’était pas le bon mot, mais j’avais assez conscience de mon manque flagrant de tact si je me présentais pimpante et suintante de fierté alors que j’annonçais cette nouvelle au seigneur qui malgré tout s’était pris d’affection pour les Sawako.
Si on se fie aux menaces, Je ne crois pas que le seigneur soit en réel danger ce soir, mais la cible doit être en fait la confiance de ses serviteurs. Je vais donc retourner en bas et effacer le message criant à l’usurpateur. Nous n’avons pas besoin qu’ils se retournent contre nous en plus de tout ce qui se passe.
Joignant parole à l’acte, je retournai immédiatement aux côtés de mon équipier. Du moins … sur la scène du crime, si Ao y était encore.
@Yamanaka Ao @Yamanaka Jinpachi @Yamanaka Sayuri reprendre du service
C’est plus que ce que j’espérais, et j’avoue que je ne sais plus quoi en penser. On m’avertit qu’à l’extérieur, ce n’est qu’une fausse alerte. Dans l’entredeux, j’apprends ce qui s’est passé avec des détails…
Trop nombreux, en y pensant.
Je fais mine d’être horrifié, de ne pas savoir où me mettre avant de m’avancer vers le samourai pour essayer de le réconforter. Quelques signes se cachent alors que je m’approche, puis j’appuie un peu plus sur ses points faibles. «Ça fait beaucoup à porter, Wakaba… Viens ici.» Je passe à côté de sa lame, confiant de ne pas pouvoir me faire pieuter. Une main passe derrière la tête de monsieur et la guide jusqu’à mon épaule, qu’il puisse déverser son torrent d’émotion dessus. L’autre main s’est posée sur son front, juste avant.
Forcé à jouer sur plusieurs plans à la fois, je suis tant maman que confidant; je veux qu’il continue à parler. «...Est-ce que tu as vu qui a fait ça? Est-ce que tu as vu son visage?» S’il a pu voir qui avait quel type de blessure, faite avec quelles armes, où elles ont été cachées et la vilénie qu’il y avait dessus, j’ai un fort doute que monsieur n’est pas si innocent qu’il le laisse paraître.
«...Sayuri? Prépare-toi. J’ai les mains pleines, peux-tu gérer ce qui se passe dans le dortoir? En même temps, garde l’esprit ouvert s’il-te-plaît.» Dans toute cette urgence, j’étais trop préoccupé pour contacter Sayuri; je comptais couper notre lien télépathique en allant me coucher mais je voulais mettre sur pied un plan avec elle. Je n’ai eu d’autre choix que de mettre notre conversation en veilleuse pour me concentrer, mais c’est maintenant le moment où ça sert.
«Pense à tout ce que tu m’as dit, tout ce que tu as vu, et serre-moi aussi fort qu’il le faut. Laisse tout passer, fais sortir le venin et fais le vide.» Qu’il envoie tout ça à Sayuri, qu’elle voit et sache tout. «Tu vas voir, ça va te faire du bien. Après, on pourra commencer à chercher comme il faut et venger ton frère.»
Une fois ceci fait, je guiderai le petit chiot perdu jusqu’au lieu du crime une nouvelle fois, mais je m’abstiendrai de le laisser rentrer dans la pièce tout de suite. Sa colère n’est visiblement pas apaisée – il est encore tendu, ça se voit –, il n’est pas assez stable pour se permettre une rencontre avec Sayuri et je ne suis pas en état pour une altercation.
Je serais parti enquêter un peu plus, mais je ne peux pas laisser Wakaba partir; il est le plus suspect en ce moment. Le mieux serait de l’emmener jusqu’à Kirei, qu’il puisse gérer un vrai interrogatoire; je commence à fatiguer et je ne peux pas me permettre de trop en faire (tant par souci d’efficacité que par orgueil, soyons honnête).
Santé
100%
Chakra
52%
Techniques utilisées:
Ao se rapproche en essayant de pousser Wakaba à répéter ce qu’il a dit dans sa tête et à revoir la scène du mieux qu’il peut. Il abusera de sa confiance pour communiquer tout ce qu’il peut à Sayuri. Ensuite, il retournera sur les lieux en tentant d’éviter que Wakaba pose de nouveau les yeux sur la scène (et qu'il croise Sayuri), histoire qu’il reste calme.
SHINDENSHIN NO JUTSU 【COMMUNICATION MENTALE】
DOMAINE :
Hiden Yamanaka
RANG :
C
PORTÉE :
Contact
CHAMP D'ACTION :
Spécial
DESCRIPTION :
L'utilisateur touche un allié et sert désormais de medium entre lui et des cibles affectés par la technique de Télépathie de l'utilisateur. Les pensées, des sentiments et des images peuvent être envoyés grâce à cette technique, qu'ils proviennent de l'utilisateur ou de celui qui le touche. L'utilisateur doit être au calme et pouvoir se concentrer pour utiliser cette technique, il est donc rare qu'elle soit utilisée en combat. Des appareils secrets du clan Yamanaka et du Fuinjustu peuvent être utilisé pour accroitre énormément la portée de cette technique.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Faible
ÉVOLUTION DE LA TECHNIQUE - RANG B:
L'utilisateur peut désormais convoyer les pensées d'une cible à des alliés sans qu'il est besoin d'avoir utilisé sa Télépathie sur eux. Il doit par contre bien les connaître et ils doivent être au maximum à une portée Grande autour de l'utilisateur.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Moyenne
Yamanaka Kirei
Indépendant
Messages : 304
Date d'inscription : 20/05/2018
Fiche du Ninja Grade & Rang: A - Chef du clan Yamanaka Ryos: 2925 Expérience: (1048/2000)
De ce que Kirei avait pu observer jusqu’à présent, le seigneur Teruki n’était probablement pas homme à se défiler face au danger. Il devait probablement éprouver une certaine réticence à l’idée de laisser ses subordonnés, et peut-être même les Yamanaka, qui étaient pourtant spécialement embauchés pour gérer ce type de situations, en première ligne face au danger. C’était pourtant ce que sa position de Daimyo lui incombait. Une situation délicate pour tout responsable soucieux de ses partenaires, dont le rôle était pourtant de le protéger. Un rôle de spectateur que le jeune chef de clan ne connaissait lui-même que trop bien. Souvent s’était-il vu manifester les objections du Conseil quant à sa participation à des opérations à plus grand risque, se résignant à laisser les siens risquer leurs vies à sa place. Il en fut d’ailleurs de même à l’occasion de cette mission, bien que la position hiérarchique de leur client légitimât cette fois son implication personnelle.
Malgré son statut d’usurpateur, celui-ci avait tout d’un dirigeant honorable, et se mettre à l’abri tout en restant passif devait être une décision difficile à laquelle se résoudre. Sans aucun doute, l’intervention d’Akame avait probablement pesé dans la balance afin de le convaincre de migrer dans la pièce adjacente. Il insista toutefois pour garder avec lui le sabre qu’il dissimulait dans son futon, ce à quoi le télépathe ne s’opposa aucunement. Malgré la maigre protection que cela lui conférerait relativement à l’ensemble de ses soldats, de sa garde du corps et des Yamanaka, mieux valait-il qu’il dispose d’une arme avec lui afin de se défendre, plutôt que de devoir se protéger à mains nues. Si un traître connaissait l’emplacement de ce katana, il était également préférable de ne point le laisser où il se trouvait, bien que la chambre restait actuellement surveillée par deux shinobis.
Quelques instants plus tard, la demoiselle se montra suspicieuse envers le ninja médecin, lorsque celui-ci lui proposa d’aller prendre acte de la situation par elle-même. Une réaction compréhensible, mais qui ne manqua pas de l’interpeler, en ce qu’elle était celle qui avait de son plein gré mandaté les Yamanaka, totalement étrangers, afin de protéger Sawako. Des deux, elle était probablement celle qui pouvait être la plus certaine que l’autre n’était pas un traître, même si les probabilités qu’elle en soit elle-même une s’en trouvaient également d’autant plus faibles. Quant au subterfuge qu’il lui proposa, elle répondit alors qu’elle préférait économiser ses forces, et qu’il était de toute manière attendu qu’elle se trouve à proximité de son seigneur. Conserver son apparence restait donc crédible et utile.
Kirei : "Il est vrai que l’ennemi s’attendrait naturellement à vous trouver proche de Sawako-dono afin d’assurer sa sécurité."
Exécutant le Henge, il revêtait à présent les traits de son client de manière tout à fait convaincante. Il s’installa dans la foulée dans "son" nouveau futon, appréciant de pouvoir un peu s’allonger après tant de rebondissements. Malgré tout, il continuait à ressentir une certaine tension. Rester tranquillement dans cette position, tandis que quelque chose était en train de se tramer au rez-de-chaussée, et que ses camarades faisaient davantage face au danger, le contraignait à réprimer ses velléités instinctives d’aller rejoindre les siens. Ironiquement, il se trouvait en ce moment-même dans une situation analogue à celle du seigneur, qui devait vraisemblablement éprouver un sentiment similaire. Il ne pouvait toutefois se permettre de relâcher sa vigilance, et de s’éloigner du Daimyo. Il plaçait de plus toute sa confiance en ses partenaires.
C’est justement Sayuri qui ne tarda pas à se manifester, Kirei bondissant immédiatement de sa couche temporaire afin de se rapprocher de la porte. S’il reconnaissait la voix de la maîtresse empoisonneuse, il n’eut aucun problème à confirmer son identité grâce à la manière dont elle venait de s’authentifier. Esquissant un sourire tout en hochant la tête en direction de l’autre kunoichi, afin de lui faire comprendre qu’il s’agissait bel et bien d’une alliée, il hésita cependant à ouvrir la porte de lui-même, en ce qu’elle y était peut-être réticente et ne disposait des mêmes certitudes. Probablement par respect et par précaution, l’experte assassine n’avait guère ouvert la porte non plus, et faisait à présent à part d’un compte-rendu de la situation. Conformément à l’hypothèse initiale des Yamanaka, la piste d’un traître venait de gagner en épaisseur, même si celle d’un shinobi furtif aussi qualifié que Sayuri ne pouvait être complètement exclue.
Kirei : "Je te remercie pour toutes ces informations. Je partage totalement ton analyse. Si le coupable a été en mesure de se soustraire à nos contremesures, il s’agit vraisemblablement de l’œuvre d’un agent infiltré. Peut-être a-t-il même des complices. Mais il est vrai que nous ne pouvons exclure la piste d’un shinobi particulièrement redoutable dans l’art de l’évasion. Chacune de ces options reste hautement problématique, mais le temps joue contre l’ennemi, et je suis convaincu que nous parviendrons à faire toute la lumière sur cette affaire. En attendant, redoublons de vigilance, et tâchons d’en apprendre le plus possible avant qu’il ne retente quelque chose. "
Son interlocutrice redescendit rejoindre Ao au rez-de-chaussée, tandis que Kirei faisait face à Akame. Il n’était guère certain que le seigneur ait pu entendre les propos qui venaient de leur être relatés. Si la pièce attenante à la chambre permettait d’entendre ce qui pouvait se passer au sein de cette dernière, rien ne garantissait que la voix de Sayuri, qui venait de derrière la porte, était arrivée jusqu’aux oreilles de leur client. Il était certes inenvisageable de lui dissimuler la vérité bien longtemps, et cette perspective ne faisait de toute manière pas partie des projets du Yamanaka. Cependant, mieux valait-il attendre encore un peu afin de sécuriser la scène de crime, et de ne point interférer dans ces instants cruciaux où ses partenaires recueilleraient peut-être de précieux indices tant que cela était encore possible.
Kirei : "Je suis sincèrement désolé." lança-t-il avec solennité à la garde du corps, qui comprendrait sans mal à quoi il faisait référence, avant de poursuivre. "Je partage l’analyse de ma camarade, ce qui signifie que plus Sawako-dono sera au contact des siens, plus il sera susceptible d’être exposé à un probable traître infiltré parmi nous. Je crains qu’il ne soit préférable de minimiser autant que faire se peut ses interactions avec les personnes présentes en ces lieux. Si nécessaire, Ao ainsi que moi-même disposons d’ailleurs de plusieurs atouts autres que cette transformation, afin de leurrer l’ennemi. Naturellement, je ne parle pas d’un confinement total, qui serait de plus illusoire, mais prendre un minimum de précautions me semble indispensable. D’ailleurs, au vu des circonstances, nous allons probablement devoir redescendre. Je propose d’attendre un peu le temps que mes partenaires finalisent leur enquête, et de les rejoindre après avoir expliqué la situation au seigneur, car il souhaitera certainement se rendre en bas par lui-même..."
Le jeune homme faisait bien évidemment allusion à la probable réaction de leur employeur, et il lui semblait tout aussi inhumain qu’irréaliste de parvenir à l’empêcher de descendre, quand l’un de ses fils venait d’être assassiné. Il regardait Akame d’un air solennel, avant de s’asseoir sur un rebord du futon.
Récapitulatif combat:
Santé
100%
Chakra
98%
Résumé : Kirei tente de convaincre Akame qu’il vaut mieux laisser les Yamanaka du rez-de-chaussée terminer leurs affaires sans interférer, avant de les rejoindre en escortant le seigneur lorsqu’il apprendra la terrible nouvelle.
Techniques et objets utilisées :
KANCHI MŌDO 【MODE SENSEUR】
DOMAINE :
Sensorialité
RANG :
/
PORTÉE :
Moyenne
CHAMP D'ACTION :
Personnel
DESCRIPTION :
L'utilisateur mobilise ses facultés de perception singulières et se concentre sur son environnement pour distinguer les sources de chakra autour de lui, individus ou techniques. Il couvre ainsi un rayon de 50 mètres au maximum si sa maîtrise du chakra est excellente (rang S), mais ne reçoit aucune indication sur la puissance des sources repérées, à moins que celle-ci soit équivalente ou supérieure au rang S. Il est toutefois possible de discerner clairement les civils des utilisateurs de chakra. Enfin, rester en mode senseur compte comme un technique chaque tour.
La samouraï arrêtée par Sayuri ne semblait ni dangereuse, ni impliquée dans quoi que ce soit de louche. Elle avait été stupidement au mauvais endroit au mauvais moment, tombant dans l'illusion sournoise d'Ao. Ce qui faisait se poser la question du véritable coupable : où était-il ? En fuite, suffisamment rapide et discret pour avoir éviter la détection des Yamanaka ? Ou bien encore sournoisement tapis dans la maison ? Et dans ce dernier cas, était-ce un traître de l'intérieur ou un ninja étranger qui était arrivé à se glisser et se cacher dans le manoir ? Laquelle de ses hypothèses était la pire ? Ces meurtres sanglants voire grandiloquents étaient-ils une diversion pour frapper le faux seigneur ? Pour inciter les shinobi à une vaine traque en pleine nuit hors du domaine ? Ou à une chasse aux sorcières parmi ses habitants, déjà échaudés par les ninja ?
Sayuri abandonna la samouraï après quelques paroles d'encouragements après l'avoir plus ou moins traumatisé. La soldate ne tarda pas à se carapater au plus vite loin de la Maîtresse des Poisons qui avait violé son esprit. Alors qu'elle s'éloignait, la Yamanaka aux cheveux rose capta de sa part un vague geste superstitieux de protection contre les démons. Elle ne s'était pas vraiment fait une amie... Mais la kunoichi n'était pas là pour ça. Cette brève rencontre avait été en tout cas plutôt instructive : si cette Katsuko était révélatrice du "niveau de compétence" des gardes du Seigneur Sawako Teruki, il ne faudrait pas trop compter sur eux. Il était visible que cette samouraï n'avait jamais été confronté à des techniques shinobi et manquait cruellement d'expérience. Elle devait savoir bien se battre pour être dans la garde de son Seigneur, mais la vraie vie n'avait rien à voir avec les combats en formation rangée ou les duels pour l'honneur.
La kunoichi aux cheveux roses s'empressa donc d'aller faire son rapport à son chef de clan. Si ces meurtres et le sinistre avertissement avait été une diversion, il était possible que le véritable coupable (s'il était encore dans le manoir), essaye de profiter de la confusion pour attenter à la vie de Teruki. Bonne chance avec Kirei à ses cotés ! D'une phrase codée, Sayuri s'annonça histoire d'éviter tout incident. Dans la chambre seigneuriale, le chef du clan Yamanaka avait convaincu la garde du corps de Teruki de revêtir l'apparence de son maître, qui se tenait un peu honteusement caché dans la pièce secrète. Akama lança un regard interrogateur au Yamanaka déguisé, prête à fondre sur celui qui frappait à la porte. Kirei confirma cependant qu'il s'agissait bien de Sayuri, qui pu pénétrer dans la pièce. Néanmoins, le regard carmin de la maîtresse espionne ne quitta pas la kunoichi des yeux pendant qu'elle faisait son rapport à voix basse.
L'annonce de la mort de Sawako Toshizô ébranla la garde du corps, qui lança un regard nerveux vers la pièce secrète. Heureusement que les shinobi avaient parlé à voix basse, sinon son maître aurait sans doute insister pour se rendre sur place immédiatement et au mépris du danger. On parlait tout de même de l'assassinat sous son toi d'un des fils du général dirigeant toutes les troupes du clan. "Regrettable... Même si j'ai du mal à le croire, je ne puis désormais plus écarté la possibilité qu'il y ai un traître dans la maisonnée. Ou un ninja particulièrement redoutable qui aurait réussit à parvenir jusque là. Dans les deux cas, c'est une mauvaise nouvelle..." Il était visible que son affolement, sa colère et son désespoir étaient réels. Elle retint même ses sarcasmes habituels quand les Yamanaka se vantèrent de leurs capacités. "Vous parlez sagement, Kirei-dono." approuva néanmoins la kunoichi des Sawako. "A ce stade, moi aussi j'aimerai boucler mon maître dans une boîte pour son propre bien... Mais vous devez avoir saisie son caractère désormais : il refuserait. Ne jamais se cacher, reculer. Toujours être le héros samouraï qu'il incarne depuis son mensonge et son usurpation... Il refusera d'abandonner sa liberté, ce qu'il perçoit comme son devoir et ses obligations pour un peu de sécurité." D'un commun accord, ils décidèrent d'attendre un peu la suite des événements avant d'en informer le Seigneur Sawako. Y aurait-il un nouvel assaut ? Son rapport terminé, Sayuri s'apprêta à redescendre pour rejoindre son coéquipier et retourner inspecter la scène de crime...
De son coté, Ao se faisait tout miel, réconfortant l'unique survivant de la fratrie qu'il avait troublé de ses arts secrets. D'un message mental, il prévint Sayuri qu'il était occupé avant d'essayer de questionner le samouraï balbutiant. Alors que la Yamanaka cherchait à le prendre dans ses bras, Wakaba se rigidifia et adopta une posture plus martiale, repoussant gentiment Ao. "Je... je ne peux pas me laisser aller. C'est indigne de moi !" Le Yamanaka aux cheveux d'azur insista, sachant très bien que même le fier samouraï ne pourrait pas lui résister bien longtemps. "Pas ici... Ni là bas..." murmura le samouraï qui semblait refuser de s’épancher en public. Néanmoins, il ne pouvait rien refuser à l'adorable Ao. Ce dernier fini par le prendre dans ses bras, lui caressant la nuque tout en activant une technique secrète du clan Yamanaka. "Vu ? Celui qui a fait ça ?" hoqueta Wakaba, visiblement troublé au point de trembler dans les bras d'Ao. Il regarda ses mains encore maculée du sang de son frère. "Son visage... Je... je ne crois pas." Ses yeux se plissèrent sous l'effort de réflexion. "Je me sens étrange... A la fois si bien et répugné dans vos bras."
Ao interrogeait le samouraï dans l'espoir de susciter des visions et des sentiments qu'il pourrait alors transmettre à sa coéquipière. Qui sait, ils pourraient peut-être même découvrir un indice que Wakaba aurait pu percevoir de manière plus ou moins inconsciente... Mais alors que le Yamanaka aux cheveux bleus communiquait mentalement sans soucis avec son alliée de toujours... Absolument rien en provenance du samouraï ! Porte close ! Pas la moindre bride de souvenir, pas la moindre vision, aucun sentiments, aucun ressentit. Pourtant Ao savait qu'il avait bien effectué sa technique. "Vous me soupçonnez, n'est-ce pas ?" questionna gentiment Wakaba, enserrant le.a Prince.sse des Yamanaka dans ses bras puissants, changeant le doux câlin en étreinte plus que virile pour immobiliser le ninja. Une main à la poigne d'acier saisit la tête du shinobi aux cheveux bleue pour l'empêcher de crier. " Traître ! Non, non... Nous avons jamais été allié. Pourquoi je répugne tant à vous occire ? Quel gâchis, un si beau jeune homme, si intelligent... Je suis désolé, le devoir... Apoptose."
Récapitulatif combat:
Santé
100%
Chakra
66%
Résumé :
Sayuri laisse la samouraï et va faire son rapport à Kirei.
Pendant ce temps, Ao essaye de questionner un Wakaba un brin troublé et qui ne peut rien lui refuser face à ses gestes de tendre affection. Mais leur embrassade prend vite une sinistre tournure quand Ao utilise sa technique mentale : elle se heurte au Palais Mental (1/2) de Wakaba. Ce dernier réalisant qu'il se passe quelque-chose de louche, resserre brutalement sa prise sur Ao pour l'immobiliser et l'empêcher de crier avant de déchainer à grand regret une horrible technique sur le Yamanaka...
Techniques utilisées :
AIAN KURÔ 【GRIFFE DE FER】
DOMAINE :
Taijutsu
RANG :
D
PORTÉE :
Contact
CHAMP D'ACTION :
Contact
DESCRIPTION :
L'utilisateur saisit l'adversaire à la tête, la broyant entre ses mains et l'empêchant de respirer. Les dégâts sont faibles, mais cela fait paniquer la victime. Il est assez facile de se dégager, à moins que l'utilisateur n'ait une force et une taille très supérieures à celles de la cible.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Très faible
=> Sur Ao, Force de rang A.
APOTÔSHISU 【APOPTOSE】
DOMAINE :
Hiden Omura
RANG :
A
PORTÉE :
Contact
CHAMP D'ACTION :
Contact
DESCRIPTION :
L'utilisateur touche une zone découverte de sa cible et avec son chakra médical, déclenche une réaction d'apoptose dans ses cellules, causant des nécroses dévorantes qui s'étendent rapidement. Cette technique inflige des dégâts très important, pouvant incapaciter totalement le membre touché. De plus, elle reste dangereusement sur la durée : la cible est considérée comme affecté pendant 2 tours par un poison de rang C, qui lui inflige des dégâts non-négligeables. Cet effet sur la durée peut être annulé par des soins immédiats ou l'amputation de la zone atteinte. Nécessite de maitriser le Iroujutsu.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Très Forte
ÉVOLUTION DE LA TECHNIQUE
- RANG S :
La réaction d'apoptose est encore plus violente et s'accompagne de douleurs terrible et d'une réaction auto-immune. La cible subit des dégâts colossaux, anéantissant la zone/le membre touché(e). De plus, elle ne peut plus utiliser de technique supérieure au rang B au prochain tour. Les techniques d’Iroujutsu de rang inférieur à A ou les objets de soins ne lui font plus d'effet. La cible est aussi considérée comme affecté pendant 2 tour par un poison de rang B, qui lui infligent des dégâts important et gène la coordination neuromusculaire. Cet effet sur la durée peut être annulé par des soins immédiats ou l'amputation de la zone atteinte.
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Techniques et objets utilisées :
【MODE SENSEUR】