Parce que moi aussi je sais c'est quoi un piège || Entraînement Solo ||

Parce que moi aussi je sais c'est quoi un piège

Ce n’était pas un secret pour personne, j’étais une ninja. Peu conventionnelle, mais une ninja quand même. J’aimais les armes et j’avais pas peur de faire des coups bas. Je veux dire ! Un mes tours préférés au sabre, c’était bien le Damashigiri qui constituait à faire croire que j’ai été touchée puis attaquer dans le dos. Oui. J’aimais bien les coups fourbes, même si ce n’était pas mon fort. Ors, je me disais que justement, ça pourrait être vraiment bien de le faire, de travailler là-dessus. Mais le problème, c’était que, quand on disait fourberie, on pensait à des pièges.

En piège, je suis zéro et une barre. Je connais rien. Rien du tout. C’est dommage ça. Je devrais demander à Otohime, mais elle est pas non plus du genre à faire des pièges. Saufs si les pèges explosent. Je devrais peut-être inventer ça. Un piège qui explose.

Une explosion de kunai. Ça en jette ça. Mais comment faire une explosion de kunais ? Il me faudrait un mécanisme. Une genre de boîte avec des ressorts. Et des trous. Faut que les kunais sorte de la boite pour au moins que ce soit utile. Comme quoi je pouvais être intelligente quand je décidais de faire quelque chose moi.

Sauf que je ne peux pas traîner une boite de même en mission. Et l’installation, se serait quand même compliqué. Peut-être que je pouvais peut-être me servir de l’affaire qu’Otohime m’avait montré en m’enseignant la technique Sogu : Shu Senjin. Ce truc ça allait me permettre de relâcher les kunais à distance et même des shurikens.

Finalement, on oubliait l’idée de la boîte. Un sceau c’était plus efficace. Sauf que je ne connaissais rien du tout en sceau. Okay, oui, un peu. Mais rien de pousser. Je pouvais inventer mon sceau là sur le tas.

Il fallait donc que j’aille à me mettre le nez dans un bibliothèque … Ou peut-être que je pourrais aller voir quelqu’un qui fait du fuinjutsu pour m’aider. Oui. C’était ce que j’allais faire. Jamais je ne mettrais volontairement le pieds là-bas …

J’allais donc trouver une ancienne camarade de classe. Une autre Uzumaki, mais elle, elle se la pétait avec son Fuinjutsu et elle manquait jamais une chance de montrer qu’elle était meilleure que tout le monde. Elle allait être RAVIE de montrer qu’elle était meilleure que moi.

« Ahhhh Masamiiiiiii ! Quel bon vent t’amène ? »

Oh. J’avais oublier sa putain voix nasillarde qui t’écorchais l’oreille à vingt kilomètre à la ronde. Bon. Fallait respirer. Après tout, j’étais venue lui demander de l’aide.

« Hey Fuyuki ! ça faisait un bail !
- Ouais ! J’avoue que je pensais que t’avais quitter le métier après Baransu. Ton équipe en a assez bavé … Pauvre Sakura et ce qui est arrivé à Saeko ! Mais c'est cool de voir que tu porte encore le bandeau »

Ça commençait mal. Très mal. Elle a dû voir ma tête parce qu’elle se l’ai fermé tout de suite. Disons que durant la dernière année, j’avais développé un bon regard meurtrier qui criait : si tu la ferme pas tu vas bouffer une poignée d’objets très pointus.

« Enfin … qu’est-ce qui t’amène ?
- Je me rappelle que tu es douée en sceau, j’avais besoin d’un conseil …
- OH ! T’es venue à la bonne porte ! Aller viens ! Si je me souviens t’es archi nulle toi avec tout ce qui est pas une arme, hein ?
- T’essaie d’me provoquer ? »

Elle ria un peu avec de secouer la tête, agitant ses longue boucles rousses – TOUTES LES UZUMAKI AVAIENT LES CHEVEUX LONG OU QUOI ? (enfin, sauf Haruka) – puis elle me regarda droit dans les yeux.

« Non pas du tout. Depuis Noaki, personne te cherche des noises, tu le sais, ça.
- En même temps … Noaki l’avait mérité.
- Le pauvre t’évite encore. Tu sais, Tu l’as traumatisé. Maintenant quand il voit un kusarigama … Enfin. »

Là, ce fut moi qui éclatai de rire. Oui, l’histoire avec Noaki avait fait reculer ceux qui croyaient que je servais à rien. Bon, cette histoire-là, se serait pour une autre fois. Là, j’étais là pour un sceau.

« Qu’est-ce que tu veux faire ? Pourquoi t’as besoin de fuin ?
- Okay, je veux un sceau qui va expulser des kunais et shurikens, mais que je dois pas toucher pour activer. Un peu comme un parchemin explosif.
- Hum … ça doit pas être hyper complexe. Donne moi deux trois jours et je vais t’avoir un truc. »

Après ça, Fuyuki et moi on a passé l’après-midi à parler. De tout de rien, mais principalement de notre temps à l’académie. Elle était peut-être vantarde, mais elle était sympathique.

Parce que moi aussi je sais c'est quoi un piège

Dans les jours qui suivirent, je me concentrai à trouver comment faire du sceau un piège parce que si je mettais un sceau par terre, peu importe à quel point il était bon, il allait pas attirer l’ennemi. Les gens sont pas cons, normalement. Si c’est du fuin, on va pas voir. Point barre. Il me fallait donc une façon d’attirer l’ennemi. Mais comment ?

C’était là que ça se complexifiait. J’avais plein d’idées, mais jusque présent, aucune qui allait vraiment fonctionner. J’avais essayé des poupées, des boîtes, un paquet d’affaires, mais finalement, rien ne me donnait le résultat que je voulais. Alors comment est-ce que je pouvais faire un piège qui allait fonctionner qui attirerait l’attention et la curiosité et qui, ensuite, me permettrait de relâcher le sceau, donc les kunais ?

Comment est-ce que l’idée m’est venue alors ? Alors, ça, c’était tout une histoire. Je discutais avec un de mes frères à la boutique, lorsque j’ai vu un mec plus vieux du clan passer devant la forge. Je savais que lui, il aimait faire des pièges et tout. Alors je me suis dis : pourquoi pas !

Je me suis donc grouillée de le rattraper. Je voulais savoir ce qu’il ferait dans ma position. Évidemment, quand je lui ai expliqué ce que je comptais faire, il a ri.

« C’est pas bien compliqué, fait un mannequin vide, plutôt fragile, et pour que tu puisse le faire fais toi un truc facile à faire. Tu vas quand même pas te trainer un mannequin partout non plus. Si tu te sers de sceau à éjection, tes armes auront encore la puissance et l’élan de causé des sacrés dommages. »

Voilà ! Il ne m’en avait pas fallu bien plus pour me mettre dans la voie de la réussite. Bon, voie de la réussite … au moins j’étais dans UNE voie. Déjà plus qu’avant.

En soirée, je m’étais retrouvée dans le jardin. J’avais quelques branches, un chandail à moi et je m’entraînais … à faire des mannequins sur le tas, avec des trucs qui trainaient ici et là, parce qu’il avait raison. Je ne pouvais pas trimballer un mannequin partout !

En vrai, réussir une seule fois à faire quelque chose de potable, ça m’avait pris des jours, enfin, des soirées, Je le faisais qu’à temps perdu. Mais … c’était pas … ce n’était pas exactement ce que je voulais. Ça avait l’air un peu fou. Mais la beauté de la chose ? J’étais une kunoichi. Une sacrée bonne. J’étais Chunin et j’avais … j’avais survécu à Baransu. Je pouvais certainement régler ça. Avec un tout petit peu de chakra ! Un peu comme une transformation, mais pas de moi. Et ça n’avait pas besoin d’être parfait. Juste assez réaliste pour que, de loin, on veule se rapprocher. Peut-être que je pouvais me servir du bunshin en fait, le classique qui n’a pas d’ombre …

C’est pas con. Faire un bunshin de moi, mais SUR le mannequin, donnant l’impression que c’est moi. En plus, y’aurai même une ombre à cause du mannequin. Pas con. Pas du tout. Facile à deviner ce que j’ai fait ensuite, hein ? Exactement ça. Et je le jure, de loin, c’était beau. À s’y méprendre et quand on approchait, BAM. Le sceau qu’allait me donner Fuyuki allait se déclencher !


Ce ne fut que quelque jours plus tard, alors que je m'entraînais avec ma lance au terrain d'entraînement que Fuyuki me trouva. Ellle m'expliqua qu'elle avait eu une mission et tout ça. Mais j'étais juste contente de la voir. Après tout, elle m'aidait, gratuitement. Bon, pas vraiment gratuitement (elle allait me demander des truc avec des armes à cent pour-cent).

« Okay, laisse-moi t’expliquer, c’est méga simple. C’est un parchemin explosif, mais dans lequel tu scelles des armes, comme dans un rouleau d’invocation.
- Jusque-là oui.
- La seule chose que tu dois apprendre c’est à le dessiné. À part ça, c’est pas mal la même chose, même mudra, même chakra. C’est … disons que c’est juste une petite variante du parchemin explosif. »

Après ça, c'était direction la table à dessin. J'étais pas une artiste, il me fallait un peu plus de temps pour réussir, mais après beaucoup d'essaie, j'y étais arrivé. J'avais même testé sur mon frère. Son lit avait été piéger avec ça. Pas avec le mannequin, juste le sceau parce que je voulais voir si ça marchait ... On a bien rit. Pas lui. Mais moi et les deux autres, oui.