Pas besoin de titre pour un artiste~ [Avec Rinkusu]

Ambiance Musicale ~

Abnégation. Courage. Force. Témérité. Assurance. Voilà des mots puissants, dont les significations profondes seront, tout au long de ce récit, absolument et indéniablement... Absents.

« ALLEZ ! BOUFFE-LE ! BOUFFE-LE ! TU PEUX LE FAIRE ! »

S'il y a bien un plaisir auquel je ne sais que trop m'abandonner, c'est bien les paris ! Qu'importe leurs natures ou la discipline, jouer de l'argent est un vice qui fait partie intégrante de ma personne. Car si l'appât du gain est forcément le moteur principale de cette addiction, il n'en demeure pas moins un certain plaisir quant à l'adrénaline de ce moment où tout reste à faire et où l'espoir et l'envie de vaincre se mêlent aux tissus rougeoyants de la robe de Lady Chance, qui, cruellement, tourne sans cesse dans un hasard des plus éreintant. Aujourd'hui, j'ai jeté mon dévolu sur un concours de mangeur de ramen. Une lutte endiablée entre un gros lard d'Akimichi et le poids lourds de la nouille : Makise Uzumaki. Deux têtes d'affiches pour une finale d'anthologie, le tout gouverné par le bruit odieux de leurs bouches ingurgitant des mètres entier de pâtes de riz. Un grand moment de spectacle qui peut, dans le cadre où l'Akimichi perd, me rapporter gros, très gros ! C'était prévisible, une finale avec un Akimichi, ce Clan réputé pour être de puissant voraces fait forcément pencher la balance des côtes en sa faveur. Ce qui, est loin de me dérangé, car moi je sais, oui, j'en suis persuadé, la tête de carotte qui avec ferveur se remplit le gosier à grand coup de baguette sera le grand vainqueur ! Foi de Lynx !

« ALLEZ ! DEFONCE LE ! TU PEUX LE FAIRE JE CROIS EN TOI ! »

On arrive sur les derniers centimètres de pâte. La tension est palpable tant le résultat est serré. Pourtant, dans un dernier dégluti, je vois mon poulain faiblir, voyant son ventre se contracter dans un mouvement que toute l'assemblée connaît que trop bien. Première contraction, l'homme s'arrête d'aspirer, perdant le peu d'avance qu'il avait sur l'autre gros lard. Deuxième contraction, tout le monde recul. Troisième contraction, il essai de se retenir, mais le mal est déjà en cours, la foule, moi compris, nous reculons du passage. Quatrième contraction, des nouilles sortent de ses narines. Cinquième contraction, du jus de bouillon s'échappe de la commissure de ses lèvres. Sixième et ultime contraction, un jet d'une puissance impressionnante sort de la bouche du pauvre homme, atterrissant à plusieurs mètres avec lui, faisant ainsi s'envoler sa victoire et toutes mes chances de gagner.

« ESPECE DE SAC À MERDE JE VAIS TE TUER ! »

La rage m'emporte, je saute sur le pauvre bougre, le choppant par le col et le tirant vers moi alors que l'odeur de ses relents gastriques remontent dans mes narines.

« J'AVAIS TOUT PARIE SUR TOI BORDEL ! COMMENT TU AS PU ME FAIRE CA ! RAVALE TON VOMI ! ALLEZ ! »

La sécurité m'extirpe du pauvre garçon qui, les yeux pleins de larmes, se confond en excuse tout en laissant échapper quelques restant de ramen qui se déverse sur son tee-shirt. D'un seul mouvement, je me vois soulevé dans les airs par l'Akamichi à qui je dois ma défaite, ce dernier me toisant du regard avant de me lancer de l'autre côté de la foule présente qui, ébahit, me regarde valdinguer comme une sombre merde jusqu'à la ruelle adjacente.

« Pfff... Dernière fois que je paris mon pognon sur un gros lard ! On ne m'y reprendra plus ! »

Époussetant mon pantalon, je regarde autour de moi, me rendant compte que le bougre m'a jeté jusqu'au quartier marchand et la fameuse rue des fous. Là où pour quelques ryos, tu peux tout aussi bien te payer une orange qu'un bijou, avec la quasi-certitude que soit c'est du toque, soit c'est hors de prix ! Cependant, je me rend très vite compte que ma blague à tabac est affreusement vide et au vu de mes récentes aventures, l'envie de fumer se fait très pressante. D'un coup d'oeil et de nez, je retrouve l'étalage du marchand de tabac dont les effluves titillent allégrement mes narines. Mais alors que je fais ma sélection et vais pour payer ma dette, je constate avec horreur que je n'ai plus un seul sous en poche.

« Je... J'ai de l'argent chez moi si tu permets je reviens demain te payer ? »
« Pas d'argent, pas de tabac ! »

L'horrible personnage me retire le sachet d'herbe, me faisant signe de quitter son étalage au plus vite. Bordel, cette journée n'est décidément pas la mienne...

« Euh hmm... Bonjour !... J'ai hmm.. Laissé tomber un genre de babiole, un caillou décoré, dans le coin, tu l'aurais pas vu par hasard ? »

« Un caillou décoré tu dis ? »

La providence semble me sourire à nouveau ! Ce pauvre gamin à la chevelure plus que chaotique semble avoir perdu quelque chose qui, sommes toutes, pourrait avoir assez de valeur pour que je l'échange contre quelques herbes à tabac. Les yeux pétillants de malice, je saisis le jeune bougre par le cou, enroulant mon bras autour de ce dernier avant de plonger mon regard dans le sien.

« Je suis ton homme ! Nous allons trouvé ton caillou doré de ce pas ! »

Oui je sais, de base, il a juste dit un caillou « décoré » et non « doré », mais quand l'espoir prend le pas sur la raison, les raccourcis sont aisés.

« Alors... La dernière fois que tu l'as vu il était où ? Et c'est quel genre de caillou ? »

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Ambiance Musicale N°2~

Avec le recul, je pense être parti un peu (trop) vite en besogne. Le pauvre gringalet ne semble pas très à l'aise et n'arrêtant pas de bégayer, ne me permet même pas d'en apprendre plus sur la divine pierre qui allait me permettre d'atteindre la « philosophalité » du Saint Tabac. En bref ? Je suis au même point que tout à l'heure, avec en plus, un gosse dans les pattes. Mais que le dieu de la mer m'en soit témoin, jamais la barque de mon tabagisme ne se brisera contre les vagues de la pauvreté qui est mienne ! Foi de futur cancéreux !

Un sourcil arqué, je le regarde essayer péniblement d'aligner deux mots de vocabulaires avec un soupçon de grammaire, alors qu'une évidence me surgit aux yeux : son bandeau. Ce bonhomme à la coupe de hérisson est un shinobi ! Bon, pas que cela ne change vraiment quelque chose à la bouillabaisse bien au contraire, être un ninja et perdre aussi aisément un objet de valeur sans être capable de le retrouver tout seul... Le pauvre, je plains le jour où une mamie demandera à retrouver son chat et que ce pauvre bougre sera commandité pour cela.

Enfin bref ! Avec tout ça, je ne suis pas plus avancé dans mon dilemme principale ! J'ai pas d'argent, pas de tabac et une piste aussi foireuse que mon pari de tout à l'heure. Alors que faire ? Je peux soit, jouer le jeu du marmot et attendre de voir où ça peut me mener, ou sinon... Par les tourments de la mer je viens d'avoir une idée de génie !

« Ok, ok c'est cool, eux, voilà le soucis c'est que je veux bien t'aider mais tu vois là, je suis en mission un peu... » lui dis-je en baissant le volume de ma voix. « Le Senkage m'a envoyé en mission tu vois ? Hm... Attends viens par-là. » Je l'emmène dans une petite ruelle, le plaquant contre un mur, le bloquant avec un de mes bras, m'approchant doucement de son oreille pour que personne ne puisse entendre l'énormité que je m'apprête à lui sortir... En vrai, cela s'appelle un abus de confiance, mais bon, pas vu, pas prit et c'est ma parole contre la sienne dans le cadre où ça part en vrille.

« Il paraîtrait que le Marchand de tabac ne serait pas très... net sur certaines denrées qu'il vends... On parle de plantes aux vertus très controversés et on m'a demandé de lui en soustraire une assez grosse dose à fin de pouvoir l'analyser par nos services scientifiques. Le problème, c'est que j'ai presque failli me faire gauler tout à l'heure... Mais toi, tu es un Shinobi d'exception ! Ca se voit à.... à... ton bandeau magnifique et à ta fière allure ! Je suis sûr que tu dois être très doué ! Alors voilà le deal. Tu m'aides avec cette histoire et en échange, je t'aide à retrouver ton caillou doré ou décoré j'en sais rien, mais s'il te plaît aide-moi ! Je suis vraiment prêt à tout pour réussir cette mission ! Si tu m'aides je ferais ce que tu veux ! »

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Ambiance Musicale N°3~

Mon plan était parfait à bien des égards. Dans un premier temps, j'usais de la crédulité d'un jeune garçon, je lui faisais faire le sale boulot à ma place et j'en récoltais tous les bénéfices ! Quant à la récompense et bien... J'aurais user de ma technique légendaire d'évacuation d'urgence ahah ! Du moins, ça c'était en théorie. Mais tout le monde le sait, moi le premier, le gouffre qui séparait la théorie de la pratique était gargantuesque !

Le truc, c'était que si la situation s'était arrêté à un vulgaire échec, bon, j'aurais pu toujours me démerder pour sauver les apparences et échafauder une autre entourloupe mais là... J'étais... sidéré. Ce gamin venait de mettre en pièce mon plan et en prime, de me donner une leçon shinobi dans les règles. Je vous laisse imaginer mon étonnement lorsque le gringalet commença à prouver par a+b que je le prenais pour un jambon en me montrant par la suite un ninjutsu dont je n'avais absolument aucune connaissance et qui semblait-il faisait partie de la base des bases... Je me sentais mal.

D'un parce que, bah... cette technique je ne la maîtrisais pas et que je venais de me faire ridiculiser par un lapin de deux jours. C'était dur à encaisser, mais je devais me rendre à l'évidence, j'étais une brelle dans les arts shinobis. Cependant, si ma fierté et mon égo surdimensionnés en prenaient un coup, mon visage quant à lui resta figé dans une immense stupéfaction à la vue de la transformation du ptiot qui s'était retrouvé perché à plus de trois ou quatre têtes de moi avec les biscoteaux de musclor mode super sayan 4.

« Je... »

Vous me diriez sans doute qu'il ne fallait absolument pas dire la vérité sur mon ignorance ainsi que l'aspect plus que pitoyable de ma condition. Pourtant, c'était exactement ce que j'allais faire, avec l'espoir que ce petit hérisson à la couleur de cheveux bien étrange pouvait bel et bien m'aider à combler mes lacunes.

« Comment dire... »

Je n'ai pas dis que ça allait venir de suite, fallait déjà ravaler nombres d'émotions contraire, la frustration, l'humiliation, l'envie de dédaigner ce morveux et lui faire ravaler son caillou par l'orifice servant à la sortie d'objets chauds...

« Je ne... »

Ouais je sais décrire l'attente et mon indécision est une plaie sans nom.

« Argh... Ok je l'avoue !... Je ne suis pas allé à l'académie ninja !... Fin si, mais c'était des cours en accélérés, j'ai dû rattraper tout mon retard en un an pour avoir mon grade de chunin et j'avoue avoir fait l'impasse sur pas mal de chose... »

Mon regard changea alors, essayant cette fois-ci d'attirer un peu de compassion pour la naïveté profonde dans laquelle je pataugeais alors.

« Tu... tu veux bien me montrer comment on fait ?... »

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Ambiance Musicale N°4~

J'étais pitoyable, à la limite du vomis délaisser sur la chaussée un soir de beuverie. Une pauvre fiente de pigeon lâcher en plein vole. Une chaussette délaissée dans le tiroir après avoir perdu son alter égo. Bref, vous l'aurez compris, je n'en menais pas large devant le jeune blanc bec qui venait de m'humilier sans trop s'en rendre compte.

Au détour d'une de ses phrases, je compris qu'il était encore Genin et peinait à monter en grade. Cependant je ne pus qu'afficher un léger sourire lorsqu'il me félicita indirectement pour mon grade et surtout pour le cursus accéléré que j'avais eu lorsque de mon arrivé à Uzu il y a un peu plus d'un an maintenant. Mes émotions étaient pour le moins paradoxales à cet instant. D'un côté il y avait ma fierté d'avoir réussi ce que peut pouvait se vanter d'avoir réaliser, et d'un autre, ce sentiment désagréable de devoir tout ça unique à mon frère. J'étais assez mitigé, et me laissa donc guider par le jeune garçon qui accepta finalement ma demande. C'aurait été triste de me faire refouler après une telle preuve de ravalement d'orgueil !

J'écoutais dans un silence de mort les explications du Genin qui sommes toutes, semblaient assez simples d'exécutions, hormis peut-être un certain point que je ne pus m'empêcher de relevé après me retrouver face à face avec moi-même, ce qui était, il faut l'avouer, bien étrange.

« Tu parles de malaxer le chakra... Je veux bien mais... » Allais-je me laisser ainsi engloutir dans l'ignorance et la honte ? Hors de question ! Je me posais devant mon double, orchestrant les signes bizarres dont j'avais déjà eut connaissance à l'académie et tenta de réaliser la dite technique en la « balançant »... Ce qui, au vu de l'énorme échec critique qui venait de se produire, fût un fiasco totale. « Attends j'essaie à nouveau. » Puis une autre fois, et encore une fois, et encore une petite pour la route.. Je n'y arrivais pas et le problème je le connaissais mais n'avait tout simplement pas envie de le dire à mon camarade. Je préféra me retourner, et fracasser ma tête contre le mur, pleurant à chaude larme l'étendue de mon incompétence, réalisant d'autres coups de boules au passage, qui vinrent ponctuer mes paroles.

« Baka... baka.... baka.... BAKA....baka... »

Finalement je m'arrêta, relevant la tête vers le ciel avant de me retourner vers le jeune homme et lui avouer toute la vérité sur le Légendaire Rinkusu.

« Je sais pas malaxer le chakra... L'utiliser pour aller plus vite ou utiliser une arme, ça, je gère de ouf ! Mais tout ces trucs de ninjutsu affinitaire de ninpo ou quoi j'y comprends rien... Comment tu peux malaxer quelque chose qui n'existe pas ? J'veux dire, malaxer une paire de seins, ça je gère, mais du chakra ?... J'comprends pas. »

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Ambiance Musicale N°5~

Les explications du jeune garçon étaient pour le moins limpides si on oubliait l'aspect très érotique que la pratique du chakra semblait caché. Grattant mon menton du pouce et de l'index, je fixais le gamin, m'imprégnant de tous les termes et images énoncés à fin de voir la chose sur un tableau plus large. Il fallait donc m'imaginer mon chakra sous une forme plantureuse, le malaxer tout en utilisant les signes incantatoires de la dites techniques et laisser venir en restant en même temps concentré sur le... Non, y'avait décidément beaucoup trop d'informations pour moi et ça commençait à m'agacer. Je me devais de reprendre à zéro, étape par étape. Après tout, ne dit-on pas qu'avant de grandes enjambés il faut savoir s'échauffer ?

Il était temps de commencer les préliminaires de cette technique pour le moins curieuse. J'avais bien ancré dans ma tête la personne en qui je voulais me transformer. Mais avant toute chose, je fermais les yeux, cherchant dans ma mémoire le buste idéal correspondant à la quantité astronomique de chakra que je pouvais avoir en moi sans avoir jamais trop su l'utiliser vraiment. Mifuyu ? Trop petit. Masami ? Bien trop garçonne. D'un coup, l'idée survint dans un éclair de génie.

« Hm... ceux d'Haruka devraient le faire... »

Je ne l'avais croisé qu'une fois, mais l’opulence de son charisme m'avait cependant bel et bien sauté aux yeux et plutôt deux fois qu'une ! Je forçais donc mon esprit à redessiner la forme magnifiquement arrondi et protubérante de ces deux monstres de la nature, réalisant les mudras que le jeune homme m'avait montré. Voilà deux étapes qui se relevaient être plutôt probantes ! Il ne manquait plus qu'à m'imaginer entrain de les malaxer. Chose qui, soyons honnêtes, fut plus qu'aisé ! Ce fut à cet instant que je sentis quelque chose grandir en moi. C'était une sensation que j'avais me semblait-il déjà vécu par le passé. Une pression assez forte au niveau du ventre, qui commence à remonter, s'emparant de tous les membres du corps, jusqu'à l'instant où la force fut bien trop grande à préserver et que je lâcha tout dans un cri de satisfaction.

Un immense nuage de fumée s'échappa alors de moi, me plongeant dans une cécité momentané, toussant comme le dernier des cancéreux alors que peu à peu, je me rendais compte que quelque chose avait semble-t-il changé en moi. Ce fut lorsque le gamin apparu que je m'en rendis vraiment compte, enfin, ce fut surtout à cause de la grosse paire que je portais au torse que je compris que j'avais peut-être fait une erreur dans le procédé. Mécaniquement je me triturais les cheveux qui a ma grande surprise étaient d'un roux étincelant, mais ce qui m'étonna d'avantage, fût le manque cruelle de vêtement que mon corps de femme semblait souffrir.

« Merde... Je crois que j'ai trop pensé à Haruka en fait... »

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Technique apprise par erreur:

Ambiance musciale N°6~

Concrètement, la technique semblait avoir super bien marché sur le pauvre bougre qui m'accompagnait. Après tout, voir une aussi jolie femme qu'Haruka dénudé devait faire son effet ! Il fallait dire que la dame avait de gros arguments à mettre en vente ! Cependant, cela n'allait pas du tout dans mon apprentissage. Je ne voulais pas que tous les regards se tournent vers moi, mais bien pouvoir passer incognito et me payer quelques bonnes feuilles de tabac gratis auprès du marchand. Il fallait pour cela que je réussisse cette satané technique de merde !

Soupirant face à mon échec réussi, je repris ma forme principale, bien conscient que si le fond de la manœuvre était bon, la forme n'était cependant pas au rendez-vous. Le problème, c'était que l'autre puceau venait de me claquer dans les doigts ! Pfff ces petites natures je vous jure ! D'un bond, je me retrouvais à califourchon sur lui, le saisissant par le col pour le relever vers moi alors que je commençais à le secouer un peu pour qu'il reprenne ses esprits. Mais rien ni faisait ! J'avais mis k.o le gus. Décidément j'allais devoir faire preuve d'un peu plus de poigne pour que mon professeur du jour puisse continuer de m'enseigner. Mais que faire ?

Saouler de le voir avec un tel sourire débile, je me releva le toisant alors qu'une idée des plus méchantes me vint en tête. Si son cerveau avait mit les voiles à cause de ce qu'il avait entre les jambes, j'allais mettre fin à ça et d'une manière des plus violentes ! Pas question que je continu ma journée sans ma dose journalière de nicotine ! Et puis bon, on dit que la fin justifiait toujours les moyens non ? C'est sans d'autre cérémonie que je reculais un peu, poussant ses chevilles de mon pied pour écarter ses jambes. Après tout, si monsieur ne voulait pas revenir parmi nous, j'allais devoir prendre le problème à bras le corps ! M'avançant, je commença à titiller son entre-jambe avec mon pied, histoire d'être sûr que le packaging était bien là où il devait être. Et alors que le gus commença à afficher un sourire de pervers, je balançai le poids de mon corps sur ma jambe gauche, armant mon pied droit avant de frapper un bon gros coup direct dans le panier de basket !

« ALLEZ-LÀ ! Réveil-toi bon sang t'as une technique à m'apprendre ! »

Objets et Techniques Utilisés:

Technique apprise par "nécessité":

Ambiance musciale N°7~

Question précision, c'était de l'ordre du dix sur dix, question force, je pense par contre que j'y étais allé un peu trop fort. Le pauvre gamin, venait de se taper un ascenseur émotionnel des plus violents, ce qui ne tarda pas à éveiller en moi un profond sentiment de culpabilité. Après tout, oui, l'obtention de ce tabac de qualité était quelque chose d'important, cependant, le voir ainsi souffrir par mon égoïsme, croyez le ou non, ça m'avait fait quelque chose. Un peu comme lorsque vous êtes convaincu que oui, cette personne mérite d'être frapper, mais qu'après coup, peut être que le jeu n'en valait pas la chandelle.

Puis faut l'avouer, il y eut une autre raison qui me calma. Car alors que le pauvre bougre se tordait de douleur, faisait fit de toute la travail que sa voix avait déjà réaliser pour muer, je sentis une certaine gêne, comme si, quelque chose d'énorme était entrain de surgir du gosse qui leva la main avant de fracasser le sol. Croyez le ou non, l'impact m'avait fait voler contre le mur. Ce gamin cachait il une force exceptionnel ? Non, tout cela n'était pas dû à de la puissance brute, mais bien à une technique shinobi, j'en étais persuadé.

Choqué devant la grandeur du trou dans la terre, je faisais fit de la douleur qui lancinait mon dos pour m'approcher doucement, les mains en avant, comme pour marquer que je venais en paix. Délicatement, j'essayais de m'approcher mais me ravisa lorsque je le vis commencer à se redresser. Reculant d'un pas ou deux au cas où il lui viendrait d'autres envies de représailles. Mais il n'en fit rien, se contentant de me dire qu'il n'avait plus rien à m'apprendre et au vu de son état, je pensais sincèrement y avoir été beaucoup trop fort.

Ma culpabilité me poussa à m'approcher, passant une main dans mes cheveux pendant que mes yeux regardèrent le sol. Oui, j'étais honteux, qui l'eut cru de ma part ? « Je... je suis désolé... J'aurais pas dû... Si tu veux, je t'offre un remontant pour me faire pardonner ? On va aller chez moi, j'ai de quoi faire passer la douleur. » Passant mon bras derrière lui, j'essayais de le soutenir, comme un grand blessé que l'on ramènerait d'un champs de bataille. Tentant de lui sourire d'un air malgré tout bien gêné par mon comportement puérile. « Encore désolé, tu verras, une fois arrivé je vais me faire pardonner... »

Objets et Techniques Utilisés: