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Epreuve de diplomatie [feat Kameyo]

Kamiko Fumetsu
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Kamiko Fumetsu
Epreuve de diplomatie [feat Kameyo]
Si la journée, remplie de réunions diverses et variés, de missions d’encadrements et autres broutilles habituelles, s’était relativement bien passée, la soirée s’annonçait des plus exécrables. Une missive avait trouvé le chemin du jeune Fumetsu qui venait à peine de rentrer chez lui, après un rapide saut dans son domaine favori – la serre. Le Kamiko avait lu distraitement l’objet de sa « mission d’urgence » comme était libellé le pli reçu et en avait soupiré d’avance. Les Akuma, clan nomade et craint, s’était installé non loin d’un village sous tutelle du pays du feu et ses habitants réclamaient une aide, un superviseur afin d’éviter une escalade des violences causée par la haine aveugle que certain avait pour l’inconnu et l’étrange. Ses préparatifs furent frugaux, n’emportant que le nécessaire : son vêtement, son insigne, son charme et son intellect. Sortant du village pour la première fois depuis un long moment, s’étant égaré dans ses propres songes et études des arts médicinaux, il inspirait une grande bouffée d’air, pensant, étrangement, à quel point l’action lui manquait. De fait, le Kamiko s’enfermait à longueur de journée dans sa serre, ne parlant qu’aux fleurs, aux morts terrés sous les racines de ses bijoux, et à soi-même. Fatalement, il plongeait vers la folie, une folie nullement délivrant mais déviante, l’amenant à entrer dans un monde sombre dans lequel il avait déjà plongé un doigt, goûtant au risque. Ainsi, il semblait heureux de pouvoir s’aventurer hors du village malgré l’ennui que lui procurait une telle mission. Pensant à des jours meilleurs, il flânait, à son rythme dans le vaste territoire du feu, parsemé de forêts touffues et de clairières menaçantes pour les esprits facilement effrayés.

C’est dans une clairière similaire que le clan de nomade s’était installé, en cercle, dans de grandes tentes aux tissus colorés - autant de couleurs parsemant le campement -, primitives dans leurs aspects pur, malgré la complexité de telles constructions. Balayant le paysage du regard, Fumetsu pouvait voir pourquoi un tel emplacement causait des ennuis aux pauvres hères du domaine limitrophe ; ils se côtoyaient directement, une rivière séparant la bâtisse paysanne aux cahutes des Akuma. Se permettant un léger rire, le Kamiko s’enfonçait, alors, dans le cercle formé, les mains en avant, comme il était de coutume, un sourire sur les lèvres et tint ce discours. « Bien le bonsoir, je cherche un abri pour la nuit, la légende raconte que votre hospitalité est digne d’être contée par les plus grands vocalistes du Sekai. Je vous promets pacifisme et respect ainsi qu’une conversation agréable. » Les yeux rieurs, il restait cependant sur ses gardes, ne sachant pas à quoi s’attendre venant d’un peuple aux coutumes primitives. Il patientait, alors, maintenant sa position, son insigne serrée sur son biceps droit, prouvant son appartenance au village caché de la feuille.
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Shirogane Ningyo
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Shirogane Ningyo
Je souris aux miens. Quinze. Nous n’étions plus que quinze. Mais nous étions encore vivants, encore là. Et une des nôtres était enceinte. Je finis par déposer Jiyru et Mirai au sol et mes filles galopèrent vivement vers les deux derniers enfants. Le reste des Akuma déposèrent les affaires au sol avant de monter rapidement les tentes sans aucune difficulté. Les gestes étaient rapides, vifs et sans aucune difficulté. J’observai le village en face de nous avant de lui tourner le dos. Nous n’allions rien n’y faire. Nous nous reposions ici que pour quelques jours. J’attrapai au vol ma fille avant de l’embrasser et de la déposer à nouveau au sol. Je continuai tranquillement de donner des ordres avant de demander à deux des miens d’aller chasser un peu. Je continuais d’organiser le campement en m’occupant de mes petites que je finis par aller laver tranquillement.

Deux trois jours s’écoulèrent dans le calme le plus plat. Nous faisions profil bas. Les chasses se poursuivaient tranquillement. Nous ne faisions que notre vie dans notre coin. Nous n’approchions même pas le village. Moins on fréquentait d’étrangers, mieux c’était pour tous. Je secouai la tête sans rien dire avant qu’un léger bruit ne me fasse sortir de ma tente. J’observai l’étranger aux cheveux blancs avant de pencher la tête sur le côté. D’autres membres du clan observaient la scène avec attention. Les deux chasseurs revenaient joyeusement, un cerf porté. Ils s’arrêtèrent net également. Je m’approchai avec un sourire calme.

« Bonsoir, tu es bienvenu… Mirai ! »

Ma fille venait de me sauter dessus. Sacrée petite panthère. Je repris calmement la parole en attrapant au vol ma fille qui se glissa dans mes bras.

« Tu es donc le bienvenu ici, je suis Kameyo, et voilà l’une de mes filles Mirai. Vous venez de Konoha. Qui es-tu ? »

Je fis signe aux miens de s’occuper du cerf qui vu rapidement vidé et désossé sans aucune difficulté. Mirai sauta de mes bras et gamba avec Jiyru avant que les deux autres enfants ne les entraînent un peu plus loin des adultes. Je souris en écoutant les petits rugissements de mes filles. Je voyais les Akuma particulièrement attentif à l’étranger. Je fronçais légèrement les sourcils.

« Tu es quand même loin de Konoha. Es-tu en mission ? »

Je me posais la question, mais il n’y avait pas vraiment d’agressivité en lui. Et au pire… Il y avait assez de griffes ici pour nous défendre. Je me massai machinalement la nouvelle cicatrice de mon torse.
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Kamiko Fumetsu
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Kamiko Fumetsu
Epreuve de diplomatie [feat Kameyo]
La scène était d’une tendresse équivoque : des jeunes enfants, des nomades aux airs paisibles habitaient, là, sans faire de remous particuliers si ce n’est un peu de bruit, peut-être. Ainsi, le Kamiko drapé dans sa superbe baissa immédiatement ses gardes, nullement inquiété d’une bande de va-nu-pieds pacifiques – dans les apparences uniquement – et souriait à la petite Mirai qui venait de grimper dans les bras de sa mère, manifestement la cheffe de ce petit attroupement. Continuant à observer la scène, gardant un œil attentif à la jeune Akuma qui s’était approchée, il détaillait le physique mensonger de la femme. A peine quatre pieds de long, une taille fine, un air féroce mais doté d’une certaine douceur, elle dégageait une de haute estime de soi, une confiance presque bestiale, primaire. Il y avait une certaine beauté, pureté, dans la primitivité des traits mais rien de très esthétique pour Fumetsu qui se contentait, maintenant, d’apprécier les truculentes aventures de la Mirai qui s’en allait gaiement rejoindre ce qui semblait être un frère – ou une soeur. Le regard s’attardant un instant sur les restes du cerf évidé, désossé, joyeusement éviscéré avec délicatesse par des mains, ou des griffes, expertes. Haussant les épaules, Fumetsu daigna enfin répondre aux questions de son interlocutrice.

« Kamiko Fumetsu. Je viens bel et bien de Konoha, de là à dire que je suis en mission, c’est un bien grand mot. Non. Je suis ici parce que vos voisins se plaignent, comme ils en ont l’habitude. » La voix posée, suave, il ne montrait aucune mauvaise intention, plutôt même nonchalant, avec une pointe d’ennui que l’on pouvait déceler si on était suffisamment attentif. « Rassurez-vous, je n’ai nullement l’intention de vous déloger, de vous dire de faire quoi que ce soit. Je n’en ai ni l’envie, ni le courage. La seule chose que je souhaite, c’est de pouvoir passer la nuit ici afin de faire mon devoir. Nous pourrions même découvrir un bon nombre de chose sur les cultures différentes, quitte à vous réhabiliter dans le cœur des habitants du glorieux pays du feu. » Souriant, avenant, il espérait ne pas essuyer un refus qui le mettrais dans l’embarras. Souhaitant engager la conversation sur un autre ton, soignant sa verbe, il continuait. « Je vois que vous êtes assez nombreux ici, vous comptez rester ici longtemps ? »
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Shirogane Ningyo
Je le laissais observer notre campement sans crainte aucune. Nous n’étions peut-être plus très nombreux, mais nous étions encore vivants, encore là, toujours forts, soudé. Une famille. Tout le monde, malgré un air paisible, avait gardé une attention particulière sur l’homme. Ouï, l’odorat, la vue. C’était comme ça. Nous étions attentifs. De trop nombreuses fois nous avions été trahis, et aujourd’hui nous étions toujours aussi accueillants, mais plus méfiant. Les enfants jouaient plus loin, et mes jumelles s’amusaient bien, je souris en entendant leurs tentatives de rugissement. Absolument adorable. Plus panthère qu’homme, elles avaient une fluidité dans leurs déplacements qu’un homme ne pourrait jamais avoir. Leur regard fauve était hypnotisant. Je reportais mon attention sur… Kamiko Fumetsu. J’en avais jamais entendu parler. Je fronçai les sourcils et plus d’un de mon clan leva la tête et de très légers grondement de colère montèrent. Nous n’étions pas des monstres. Mais je ne dis rien, laissant le Ninja continuer. Je cillais doucement à sa remarque et haussais les épaules.

« Je crains que nulle ne puisse croire que les Akuma aiment l’art, la philosophie, ou encore le tissage. Mais tu demeures le bienvenu. »

Nombreux ? Je regardais les miens avec un regard triste. Le cerf avait déjà finit d’être préparé. Restait plus qu’à le fumer pour le voyage. Nombreux… Je haussai les épaules sans rien dire sur ce point avant de réfléchir. Rester longtemps ? Je secouais la tête.

« Quelques jours pour nous reposer, puis nous partirons. Nous allons faire quelques réserves de nourriture puis nous irons là où La Flamme nous conduira. »

La flamme de Mère Nibi. Je levai la tête vers le ciel en écoutant le vent faire bruisser les feuilles avant d’observer les enfants. Koutai, une des guerrières du clan secoua la tête et s’approcha, se pliant presque en deux pour me parler. Je remuais le nez, contrariée, c’était clairement pas ici qu’on ferait des affaires. J’observai l’homme avec une idée.

« Si nous partageons la culture, peut-être pourrais-je vous montrer l’art du tissage de la soie de mon clan. »

Je l’invitais à me suivre dans l’une des tentes où des métiers à tisser étaient installés déjà occupée par quelques panneaux de tissu. Notre soie était l’une des plus belles, des plus fines. Quelque chose d’une grande fluidité avec des couleurs brillantes même à la moindre lueur de lumière. J’ouvris un coffre et en sortie une des pièces les plus récentes. Une tapisserie représentant des falaises devant une mer et un couché de soleil. La moindre des nuances était travaillé pour en faire une pièce d’art. En dehors de nos habits cérémonials bleu et noirs avec des motifs de flammes, nous ne gardions rien pour nous, nous vendions beaucoup.

« Nous les vendons pour acheter ce que nous ne pouvons trouver dans la nature. »

Je lui tendis en l’invitant à la déplier pour regarder.
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Kamiko Fumetsu
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Kamiko Fumetsu
Epreuve de diplomatie [feat Kameyo]
La femme répondait avec simplicité, voire une certaine efficacité primaire qui se conjuguait étrangement bien avec la rusticité du campement – malgré le faste manifeste des grandes tentes. Même si l’on pouvait noter sa tristesse, elle semblait tout de même assez heureuse de pouvoir se concentrer à la survie de ce groupe nomade, en recherche perpétuelle d’un nouvel endroit où se nourrir, se loger et dormir, de manière vétuste, certes, mais avec amour et bonheur. Le jeune Kamiko notait, déjà, dans son esprit que la religion avait une importance extrême pour ces hommes et femmes. Morale et religion étant profondément intriqué et indissociable, ce clan se devait de répondre à des rites bien établis concernant leur propre conception de leur origine et de leur but final. Intéressé et piqué au vif, Fumetsu tendait, alors, une oreille plus attentive et moins ennuyée au discours de la jeune femme. A la mention, qui plus est, d’une soierie que l’on mettait sur le même plan que de l’art, le Kamiko haussa un sourcil, réprimant une certaine condescendance, préférant la curiosité au mépris.

Pénétrant dans la grande tente servant de refuge pour de grands métiers à tisser, l’homme drapé de blanc et au biceps marqué du signe de Konoha pouvait apprécier une ribambelle d’œuvres de plus atypiques. Dénotant avec la barbarie d’un tel clan, ces soieries étaient effectivement d’une beauté singulière, regroupant et recoupant les ressentis d’un peuple jamais assujetti, jamais dominé mais souvent méprisé. La foi, aussi, transcendait les étoffes présentées là, preuve d’une beauté et d’un esthétisme joyeux malgré la tristesse évidente de ce clan. Ils vendaient leur art pour survivre, un art devenu mercantile faute de pouvoir faire autrement. Quelque peu ému par l’existence de ces pièces, l’étoffe qu’il avait en main pouvait rivaliser avec certains des plus grands créateurs – peut-être pas Kamiko, mais tout de même.

« Les agencements de couleur sont méticuleusement bien travaillé de ce que je vois, il faut une certaine dextérité pour allier émotions et soieries, je dois reconnaître que ce tableau est émouvant, nécessairement une œuvre d’art. Les Akuma sont bel et bien injustement traité, il se cache plus que ce que l’on croit derrière la première apparence bestiale. »

Sans ironie ni même malice, il disait cela avec un manque de tact mais était davantage absorbé par la contemplation d’une telle œuvre plutôt que des sentiments de son allocutaire. Reprenant son discours, observant sur toutes les coutures le dépliant qui lui avait été donné, il ouvrait les yeux, le plongeant dans le regard de la jeune femme.

« Quelle est votre histoire ? Pourquoi suivre la flamme que vous avez mentionnée auparavant ? Ma curiosité m’entraînera certainement loin mais j’ai toute la nuit, si vous l’avez aussi… »

Il faisait preuve d’audace mais ce clan avait manifestement mérité son attention des plus particulières…
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Shirogane Ningyo
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J’étais fière des talents de mon clan pour le tissage. Nous n’avions que peu de choses, mais nous en étions libre et notre art le représentait alors le montrer ne me posait pas de soucis. Certaines pièces étaient plus belle que d’autres, nous n’étions pas les plus doués dans cet art, mais nous le faisions avec plaisir, après tout même nos tentes étaient un produit de notre tissage. Je montrais les pièces récentes de notre tissage au konohajins sans rien dire. En attendant qu’il observe, je fis tranquillement le tour des métiers à tisser pour vérifier l’avancé des pièces sans rien dire, laissant l’étranger observer et apprécier les sois et les motifs. Je me retournais vers lui quand il reprit la parole.

Un rire rauque jaillit de ma gorge. Se cacher derrière nos apparences bestiales. J’observai les enfants et les autres s’occuper du camp sans rien dire pendant un instant avant de caresser les tissus du bout des doigts.

« Et pourtant, même si lorsque nous combattons, nous pouvons être des démons… nous n’aimons rien de plus que la liberté de pouvoir vivre où nous le souhaitons. La vie de nomade n’est pas facile, mais nous sommes ensemble, et peut-être est-ce nos combats qui font peur ? Nous préférons tisser en paix, mais on ne nous connaît que pour la guerre qui régit ce monde. »

Je regardai le clan avant de m’approcher des soieries qu’avait le Konohajin entre les mains. Un nouveau soupir s’échappa de mes lèvres quand il me demanda de raconter l’histoire de mon clan. Je levai les yeux vers une des tentures représentant simplement une soirée d’Akuma. Un feu bleu et noir, des tentes et des danseurs.

« J’ai du temps, et si nous ne finissons pas ce soir, tu auras le temps d’en apprendre en passant la nuit avec nous. Nous venons d’au-delà d’Uzu, nous avons été chassés de nos terres, mais j’ignore par quoi, la Flamme est la Flamme de notre Mère à tous les Akuma. Nous sommes les Enfants de Nibi, nous la servons et elle nous protège en nous octroyant griffes et puissance. Nous voyageons donc en suivant sa Flamme et sa liberté. Malheureusement notre présence dérange souvent, et je ne compte plus le nombre de fois où nous avons été attaqués et massacré. La dernière fois fut par des samouraïs près d’Inari où nous avions établi tranquillement notre camp depuis quelques mois. Nous avons perdu beaucoup des nôtres. Avant nous étions presque une soixante… Maintenant nous sommes une quinzaine. »

Mais nous sommes toujours là, toujours présent. Je caressais doucement la soie.

« C’est pour cela que nos tapisseries et nos tisseries ont toujours un côté du souvenir… Et là aussi nous en avons beaucoup perdu avec l’attaque. Mais nous allons nous relever, comme nous l’avons toujours fait. »

Une fois de plus ou une fois de moins. J’écartais une mèche de mon visage avant de me lever pour parler un instant avec un des miens en hochant la tête. Nous avions assez de viande pour quelques jours, mais nous allions devoirs repartir à la chasse, mais au moins ce soir nous pourrions danser un peu.
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Kamiko Fumetsu
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Kamiko Fumetsu
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Un peuple torturé par ces conceptions libertaires, impossible, donc, de les soumettre par l’épée puisque ces-dites conceptions entraînent une haine féroce de ce qui peut limiter leur liberté, une liberté garantie par une divinité, Nibi. Religion et société, ce groupe d’individus regorgeait de spiritualisme, préférant subir, riposter, guerroyer contre cet ennemi omniprésent et barbare qui l’empêchait de vivre selon ses préceptes quasiment sacrés (s’ils ne l’étaient pas déjà). Ils rejetaient les frontières, ils rejetaient les chaînes de la nation pour s’aventurer là où cette fameuse Flamme les menaient ; le symbole d’une anarchie primaire. Entraide, survivance du clan, solidarité extrême, tout s’y recoupait, leur libertarisme à outrance était une réponse concrétisée par les violences perpétuelles, légitimant la leur. Il était, alors, intéressant de constater qu’ils en avaient une parfaite conscience, avouant sans demi-mots, que la guerre était un moteur récurrent de leur civilisation, tuant petit à petit ce clan aux aspirations, somme toute, religieuses et libertaires. Le jeune Kamiko y réfléchissait, le regard perdu dans des esquisses invisibles, tandis qu’il écoutait le propos de son interlocutrice.

Usant d’empathie, il pouvait plonger dans ces souvenirs, cités par la jeune femme au ton triste, happant par ce biais une partie de l’histoire des Akuma, un peuple fier malgré la persécution systématique dont il était la victime. Résilience, résistance, férocité, trois adjectifs pouvant caractériser chaque individu présent dans ce campement (puisqu’ils n’étaient, à la grande surprise de Fumetsu, que les derniers représentants de cette espèce). Déposant soigneusement la soierie dans l’emplacement prévu à cet effet, il regardait la prénommée Kameyo s’occuper des siens avec une tendresse manifeste. Il était seul, un inconnu, au milieu d’un peuple en voie d’extinction, mais cela ne le dérangeait pas ; sa curiosité avait fait son bonhomme de chemin jusqu’à le désinhiber totalement, il souhaitait en savoir davantage : ils étaient bien plus intéressants qu’il ne l’avait jamais cru. Amer de la bêtise humaine, il indiqua d’un léger et délicat geste qu’il sortait prendre l’air. Restant devant la tente, il observait distraitement le village à flanc de colline faisant face au campement Akuma. Il regrettait, cela se voyait quelque peu, ne pas pouvoir leur faire comprendre les subtilités artistiques – voire historiques – de ce peuple qui semblait pourtant si doux. De nouveau rejoint par son allocutaire, il reprenait, tandis que le soleil déclinait fortement, maintenant, se réduisant presque à un coucher de soleil.

« Votre peuple est un modèle de ce qu’il ne se fait plus ; fierté mais bonté. On oublie parfois que l’humanisme ou la gentillesse est une qualité plutôt qu’un défaut. Si je n’abuse pas de votre hospitalité, j’aimerai rester afin d’être témoin, par votre bouche ou vos gestes, de la grandeur de ce clan afin de restaurer la vérité auprès des cœurs et des pensées de mon propre clan, d’abord, puis de mon village. Voyez-vous, je suis moi-même un artiste (si l’on peut se targuer de l’être) et je n’hésiterai pas à peindre ce que les gens ne veulent pas voir pour les y forcer… »

Les yeux perdus dans le paysage, il espérait pouvoir être ce témoin privilégié.
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Je laissais l’homme sortir du camp pour m’occuper des miens. Les petits grandissaient presque à vu d’œil. Il fallait dire qu’avec mon mètre trente tout le monde grandissait trop vite pour moi. Je caressais le crâne de ma fille qui sourit avant que les grands ne les amènent se laver. Le feu pour ce soir était en train d’être préparé. Cela ne ressemblerait plus aux grandes festivités d’avant, mais au moins… nous étions encore là. Vivnats, et la prochaine génération arriverait. Bientôt, notre force était toujours supérieur à celle des autres. Les enfants naissaient Akuma et c’était le plus important. J’enfilais les tenues de soie, longue tuniques aux manches larges, tout comme mes filles qui avaient déjà compris que c’était important. Tout le monde revêtu sa soie et je m’approchai à pas silencieux de l’homme. Je souris à sa remarque et inclinais la tête.

« Je t’en remercie. Alors viens, la nuit sera belle. »

Je l’invitais à me suivre et soulevai ma fille dans les airs avant de la lancer à un autre Akuma qui la percha sur ses épaules. Sous le bois était disposé les entrailles du cerf. Je fis signe à mon second de s’avance et entre ses doigts jaillirent ses griffes qui frappèrent l’une contre l’autre et de grandes flammes bleus et noires se dressèrent à son poing. Le silence se fit et il les plongea, les flammes, dans le bois, qui s’embrasa, toujours paré de ce bleu et ce noir. Les soies scintillaient doucement créant des mouvements par nos gestes et la simple ondulation de la lumière. La nuit tomba en quelques minutes et je fermais les yeux avant de tourner les paumes vers le ciel. Le silence était complet.

« Par nos griffes nous avons tué ce cerf, par notre flamme nous te le rendons Mère. Puisses-tu veiller encore sur nous longtemps, puisse ta Flamme nous guide. Puisons-nous être à jamais digne de toi. À toi et à jamais nous sommes liés, nous sommes tes serviteurs. Puissent nos morts te rejoindre, puissent nos enfants avoir l’honneur de porter ta force. Que ta Flamme brûle plus haute chaque jour. »

Il eut un silence et je rouvris les yeux, les flammes étaient toujours bleu et noir. On s’installa paisiblement en cercle après cette prière et les plats commencèrent à être passé de main en main. J’abandonnai vite l’espoir que Mirai et Jiryu restent tranquilles, puisqu’elles s’agitaient en permanence, sauf pendant les prières. Mirai s’approcha de Fumetsu et s’installa sur ses genoux en l’observant alors que l’autre montait dans son dos pour toucher à ses cheveux. Je feulais légèrement et Jiryu me fit le regard de chaton avant de passer ses petits autour de Fumetsu. Je levais les yeux au ciel.

« Attention, elles te font du charme pour manger dans ton assiette. Mirai ! »

Les deux faisaient des yeux doux au ninja et je ne pus que sourire en les regardant faire. Elles avaient bien compris que leur petit rugissement de bébé panthère attendrissait tout le monde. Les discussions allaient bon train et je finis par être captivé par un débat entre deux enfants sur l'expression de la liberté de la nature dans les soieries. Braves gosses.
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Kamiko Fumetsu
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Elle avait accepté avec un sourire, simplement, comme cela, sans prétention ni demande. Elle avait même remercié le jeune Kamiko d’une telle attention, peut-être était-ce une manière de conjuguer l’étonnement résidant dans le fait qu’il devait être un des rares à ne pas grogner (comme les enfants de ce clan) à leur vue. Curieux, toujours, il suivait là où l’emmenait la jeune femme, ne perdant pas une miette du spectacle qui se préparait en vue de la nuit. Un rite, comme il s’y attendait, se faisait alors : une offrande des plus glorieuses, répondant à une volonté morale, une volupté tribale. Les entrailles de la bête qu’il avait aperçu se faire dépouiller et éviscérée étaient en train d’être offerte, comme don, à Nibi, leur déesse à la flamme bleutée et noire. Sublimé par ce brasier aux couleurs surnaturelles, les soies scintillaient alors, dans un concert mirobolant, presqu’onirique. La prière terminée, Fumetsu pouvait apprécier l’austérité et l’autorité naturelle que possédaient les uns – surtout la prénommée Kameyo qui officiait - sur les autres ; s’il existait cette idéologie de libertarisme religieux, il subsistait, tout de même, une forme (malgré l’entraide et la solidarité évidente du clan) de substrat temporel à l’autorité divine de Nibi.

Il en était réduit aux considérations personnelles et aux hypothèses mais il semblait satisfait, tout de même, de ses observations. Le partage des ressources était équitable, non pas égalitaire, cependant : des portions adaptées à chacun et en quantité suffisante pour tous, enfants comme adultes. Rapidement assaillit par les enfants de son interlocutrice privilégiée, le Kamiko n’en prenait pourtant pas ombrage tandis que ses vêtements immaculés se transformaient, petit à petit, en un crade paillasson. Malgré la grimace intérieure que cela lui procurait, il se laissait faire, plutôt amusé d’une telle attitude, contrastant avec les manières exagérées des nobles de Konoha. Il y avait du bon à se relâcher quelque peu, puis, personne n’était témoin d’une telle scène hormis ce clan nomade qui lèverait le camp bien assez tôt. Souriant à la mention du stratagème des enfants aux cris fluets, Fumetsu laissait sa part bien volontiers, préférant nourrir la nouvelle génération d’un peuple qui en avait besoin.

Tendant l’oreille, il était surpris des conversations qui s’échangeaient autour du feu ; il n’était pas question de chasse, ni de guerre, ni d’un apitoiement sur leur sort mais d’une discussion enfantine sur la liberté de la nature dans les soieries. Un thème somme toute spécifique, précis pour des enfants de cet âge-là (quoiqu’il ne pouvait que spéculer sur leurs âges). Etonné, il écoutait avec attention, ne souhaitant pas intervenir cependant, préférant absorber ce qu’il pouvait comme information puisque cela lui apporterait des indications sur l’éducation prodiguée par les aînés du clan Akuma.
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Shirogane Ningyo
J’écoutai tranquillement les petits discuter entre eux de ce thème, deux autres adultes eux discutaient aussi de philosophie, l’art de la danse et de la musique. C’était habituel autour du feu. Je secouais la tête en souriant. C’était tout à fait normal. Mes filles se lassèrent de Kamiko pour me grimper dessus, je soupirais en les laissant faire alors qu’elles reprirent leur course parmi les Akuma qui s’étaient habitués à les voir courir ainsi. Je souris à la remarque d’une des Akuma, habituelle en sommes dés que mes filles étaient ainsi :

« Tes filles, sont-elles faîtes de feu et de liberté ? Ou bien de chair et de sang ?
- Elles sont des Akuma ! Quelle question ! »

Il eut à nouveau des rires et Mirai s’installa dans les bras d’un des petits discutant toujours avec animation. Nous les laissions s’interroger sur tout et n’importe quoi. Cela formait la jeunesse. Comme les questions les plus intrigante ou les plus pointues. Cela faisait plaisir à les voir discuter ainsi et la discussion s’éloignait maintenant sur la réflexion autour de la liberté et la nature elle-même. Je bus une gorgée d’eau sans intervenir. Ils semblaient s’amuser à discuter ainsi, à bâtons rompus. Je finis par me lever après que le repas et les enfants s’éloignèrent pour faire la vaisselle sous la surveillance d’un adulte, sans que la discussion ne s’arrête.

Les instruments, flûtes et tambourins et même cithare ou luth furent sortit, je n’en jouais pas, moi je dansais. Les danses Akuma étaient faites pour montrer l’agilité et la souplesse. Des mouvements vifs, précis à la lumière des flammes. Chants et danses se mêlait et j’étais la première à me lancer sur la piste de danse, les corps devenaient des flammes mouvantes montrant notre appartenance à Nibi. Je bondissais souplement en virevoltant vivement autour du feu. Je souris en continuant de danser avant de tendre la main vers Kamiko pour l’inviter à se joindre à nous. Les plus jeunes avaient fini leur discussion et bondissaient même au-dessus du feu. Mes filles étaient immobiles et regardaient le spectacle, fascinées par la situation. J’étais toujours heureuse de danser, c’était toujours bien ces soirées à danser chanter et juste profiter de la musique. Certains Akumas chantaient même en jouant de la musique. C’était aussi une manière de honorer les morts et notre déesse.
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Kamiko Fumetsu
Kamiko Fumetsu
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Kamiko Fumetsu
Epreuve de diplomatie [feat Kameyo]
Il y avait un côté agréable de rester, là, assis au coin du feu, dans la simplicité la plus totale, bercé par le chant de la nature et les conversations philosophiques, chemins de l’esprit vers l’âme. Un retour simple, efficace, à un état de nature, l’espace d’un instant, communiant facilement avec des éléments chatouillant les instincts primaires. Pourtant, il y avait une trace de civilisation – et d’une belle dans sa propre poésie et son propre esthétisme – dans la barbarie (ou le côté arriéré évident) de ce ritualisme. Le repas s’était terminé, les rires continuaient, les conversations se multipliaient et tout ceci semblait être une norme – inhabituelle pour le Kamiko – chez eux. Puis, de concert, les enfants allaient s’occuper de la vaisselle tandis qu’on dressait, au centre de ce campement rustique, un grand espace dédié à la danse, à l’art musical et à une détente triviale. Malgré les difficultés d’une vie centrée sur le nomadisme et les persécutions, ils vivaient en harmonie les uns les autres et, par ce genre de manifestation, oubliaient les malheurs de ce monde.

Bientôt, les tambours résonnaient dans le campement (assez fortement pour être entendu de l’autre côté de la rivière), les danses s’affirmaient créant un tableau onirique : un feu bleu et noir, une tornade de soie fine voletant au gré des pas de danse et des rythmes influés par les chants gutturaux, parfois, cristallins, souvent. Le feu se débattait au centre, presque en harmonie complète. La fatigue devait jouer sur le Kamiko qui hallucinait de nombreuses choses, certainement. Bien décidé à ne pas offenser ses hôtes, il se dirigeait - alors qu’il en fut invité par la jeune femme – dans ce cercle joyeux et se mit, lui aussi, à danser. Il proposait sa propre composition artistique, légère, fragile dans ses mouvements mais ô combien plaisante ; une danse classique, usant de pointe et contre-pointes. Il s’était adonné à cette pratique pendant quelques passe-temps, toujours dans l’espoir de pouvoir courtiser les dames de la noblesse Hyûga ou Uchiha dans ce genre de soirée mondaine. Contrairement à son but premier, il mettait en œuvre ses talents au milieu de ce qui semblait être le plus éloigné de la noblesse (si ce n’est la noblesse d’âme).

Il ne savait pas combien de temps s’était écoulé depuis le début de ce rite, de ce souper et de cette litanie dansante et chantante mais avait fortement apprécié cette débauche de culture, une culture qu’il pouvait appréhender avec affection, maintenant. La férocité ne leur enlevait pas leur raffinement, et cela plaisait à l’esthète qui observait d’un œil critique tout ce qui pouvait toucher à l’art, sous toutes ses formes. Exténué mais ravi, il se laissait aller au sommeil, un sourire sur les lèvres. Combattant cette fatigue physique – mais non mentale –, il posa cette question à son hôtesse.

« Auriez-vous la possibilité de m’allouer un espace pour dormir ? Je ne pense plus être capable de tenir la distance, le trajet m’ayant déjà fortement éprouvé… »

Il regretterait le lendemain mais aurait beaucoup de choses à raconter à ses expérimentations, puis à transcrire dans des écrits avant de les mettre en peinture (ou teinture, pour leur faire honneur).
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Shirogane Ningyo
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Shirogane Ningyo
Kamiko se joint à nous et je lui souris, ravie de le voir accepter de danser. Tous n’acceptaient pas. Ce n’était pas très grave, mais c’était un plaisir de voir des gens se lâcher avec nous. Alors on dansait ensemble souplement, échangeant des moments entre nous. Je fronçais les sourcils très légèrement en regardant autour de nous avant de sourire en voyant mes filles installées à écouter les musiciens et à regarder les danseurs, c’était agréable à regarder alors que je dansais toujours souplement avec un plaisir évident. C’était tellement agréable de se dépenser encore un peu même si je sentais la fatigue venir dans mes membres.

J’observais Kamiko et souris, la fatigue arrivait pour tout le monde. Et cela se voyait, les mouvements étaient moins vifs et ils commencèrent à s’arrêter doucement. Le feu commençait doucement à s’éteindre je hochais doucement la tête en souriant à Kamiko.

« Il est l’heure d’aller dormir pour tous. Tu partageras ma tente. »

Mirai et Jiruy coururent vers moi avec vivacité et me grimpèrent dans les bois alors que je fis signe à Kamiko de venir en laissant mes filles me grimper dessus. Le feu s’éteignait tout doucement d’ici une demie-heure il n’y aurait plus que des braises. Je me glissai dans ma tente après avoir souhaité la bonne nuit aux miens qui se glissaient dans leur tente. Chacun dormait où il le voulait je désignais à Kamiko une paillasse confortable avant de déshabiller mes filles qui se glissèrent rapidement dans mes couvertures avant que je ne me déshabille à entièrement. Je n’avais pas honte de mon corps couvert de cicatrice des marques de ma vie. Mes filles babillaient doucement et je m’accroupis pour les prendre dans mes bras en leur murmurant quelques paroles apaisantes avant de me tourner vers Kamiko

« Bonne nuit. »

Je me glissais sous les draps et mes filles se nichèrent dans mes bras et soupirèrent un peu en baillant. Je les enlaçai en chantonnant tout bas et en quelques minutes leur respiration devinrent profonde et je fermais les yeux, recroquevillé autour d’elles.
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Kamiko Fumetsu
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Kamiko Fumetsu
Epreuve de diplomatie [feat Kameyo]
La nuit plongeait le monde dans une noirceur édifiante, sublimant les pensées nocturnes comme autant d’éclaircissements flamboyants, fragiles témoins d’une activité presque clandestine. La fatigue physique n’accompagnait pas la fatigue psychologique ; son esprit ne cessait de se tourmenter alors qu’il était allongé, là, partageant la tente d’une cheffe de clan – ou du moins il le prenait ainsi. L’apprentissage n’arrêtait jamais, il en avait eu l’avant-goût cette soirée-ci. Etonnement, il rencontrait un cas de conscience, une étude d’une vie possible hors des cadres sociétales imposés par la confirmation d’un pouvoir autocratique. Cette simplicité naissant dans l’entraide était autant une nécessité pour ce clan en perdition qu’un savoir-faire, et, en cela, le Kamiko avait été impressionné. Pourquoi pas un monde constitué de cela ? Il savait que l’Homme l’empêcherait par sa soif de pouvoir, de domination ; il en avait aussi la preuve par l’Histoire et les guerres incessantes des dernières années. Il n’arrivait, alors, pas à dormir, agité par ses songes imprégnés de politique, de société et de culture. Après s’être débattu avec son propre esprit, il abandonnait ce combat perdu d’avance et se levait, très discrètement et habillé – puisqu’il avait refusé de se déshabiller (et avait détourné les yeux pudiquement lorsque la prénommée Kameyo s’était dévêtue) -, il sortit de la tente.

Inspirant à grandes goulées l’air frais de la nuit, il plongeait son regard dans le vide. Loin de la sinécure que Fumetsu prédestinait à cette mission – si nous devions qualifier cela ainsi -, il avait été profondément, et agréablement, surpris d’une telle rencontre. Loin de déprécier les Akuma, il s’était amusé à les considérer comme un peuple aux idéaux profonds, autant motivé par leur notion de la liberté, de l’entraide (comme dit plus haut) que de la religion. Il se sentait imposteur, sincérité postiche, tandis qu’il restait, là, à se comporter comme un maître de l’étude des hommes. Il se savait supérieur mais avait été attiré par une telle, faisant naître un malaise profond. Prenant sa décision, il arracha un bout de sa manche droite, et, par ses talents, y cousait un mot qu’il déposait, alors, dans la tente, en lieu et place de son corps s’il dormait. En voici le contenu.

« Je vous prie de m’excuser pour ce départ précipité, sans au-revoir ni adieux ; il me faut rejoindre mon village pour des affaires urgentes. Je souhaite, à vous et à votre peuple, une paix idéale qui se conformerait à vos idéaux. Puisse Nibi vous être favorable. »

S’éclipsant, alors, il repartait en direction de Konoha, chassant de sa tête cette rencontre onirique.
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