Entre terre et ciel [PV Sora Inuwashi]

L'entraînement pour n'importe quel homme qui était devenu Ninja était une chose qui faisait parti du quotidien. Un homme de l'ombre ne pouvait pas se satisfaire de son niveau actuel, il était forcément obligé d'essayer de devenir toujours plus fort, personne dans ce monde ne pouvait se satisfaire d'un niveau cela serait synonyme de mort ou bien de te faire exploiter. Après, même en étant puissant dans un village, on se faisait exploiter par les hauts de cette hiérarchie bien plus archaïque que notre royauté un peu dépassée dans ma famille. Après, même en étant puissant dans un village, on se faisait exploiter par les hauts de cette hiérarchie bien plus archaïque que notre royauté un peu dépassée dans ma famille. 

Je m'étais rendu jusqu'à une étendu d'eau. J'étais un jonin, mais je n'étais clairement pas à l'aise avec les jutsus de base comme la marche sur l'eau ou bien même du ninpo simple, en effet lorsque j'étais jeune la majeur partie de mon temps fut organisé à l'apprentissage des techniques des Inuwashi, cependant j'avais dû mettre de côté la plupart des techniques que n'importe quel aspirant avait dû apprendre. Le droit du sang, il avait peut-être une question d’iniquité, mais en même temps le dauphin qui se retrouvait avec la pression de son sang devait forcément devenir le plus fort de son clan afin de faire honneur à son héritage. Une femme, une ombre qui semblait danser sur la couche fine de l'étang, une beauté énigmatique dans le déhanchement d'une humaine qui me faisait penser au balai somptueux que les abeilles pouvaient parfois effectuer lorsqu'elles avaient trouvé un emplacement pour leurs futures ruches. 

Je ne savais pas réellement quoi dire, cette femme, je l'avais déjà vu lors de l'entraînement de son élève. Elle se prénommait Tadake Yuriko. Elle semblait stopper sa danse nuptiale lorsque son regard semblait se poser vers ma personne. Mon visage ne réagissait pas, mais une simple question sortait de ma bouche : 

« - Peux-tu m'apprendre à marcher sur l'eau ? »


Pas de bonjour, pas de politesse. Je n'étais pas doué pour les courbettes et toutes les conventions sociales que j'aurais dû assimiler. 

La jeune femme semblait comprendre mes intentions. Elle était sympathique, même si pour moi tout paraissait bien trop compliqué pour exprimer une quelconque chose. Elle acceptait de m'apprendre ce genre de technique, je n'avais pas honte comme je l'avais mentionné dans mes pensées précédentes, j'avais dû me focaliser avant tout sur les techniques de mon clan et j'avais oublié l'ensemble du panel simple des techniques que tout bon ninja pouvait assimiler durant son cursus d'apprentis ninjas. Une simple phrase de courtoisie sortait de mon larynx : 

« - Je vous remercie Yuriko-sama. »

Elle me proposait d'enlever mes chaussures afin de ressentir plus facilement l'eau et la surface de celle-ci pour effectuer la technique de marche sur l'eau. Selon les propos de la femme, il était assez simple d'effectuer ce genre de technique, il fallait imaginer la technique de marche sur les arbres, mais l'adapter à une surface plus souple, plus liquide et moins dense. L'eau était quelque chose de très léger, mais d'une régularité hors norme. J'avais écouté ses conseils et je me déchaussai, la peau de mes pieds se mit à rentrer en contact avec la terre froide et la douce morsure du froid chatouillait les pores de ma peau, un léger frisson se mit à remonter le long de mon corps. Un sanglot de fraîcheur se mit à secouer d'un léger spasme ma carcasse. Le frisson d'un choc de température entre celle corporelle et celle du sol. Je remontai mon pantalon au niveau de mes chevilles et je me mettais à malaxer le chakra de la même manière que lorsque j'utilisais la technique qui me permettait de marcher sur le bois. J'avançai un seul de mes pieds jusqu'à la surface de l'eau et je cherchais à maintenir la fine pellicule de chakra sous mes pieds, mais il fallait surtout faire en sorte de lisser cette pellicule afin qu'elle puisse s'agripper à la surface de l'eau. Mon pied, pour le moment pénétra dans l'eau jusqu'à la moitié. Je devais encore affiner la couche pour flotter de manière beaucoup plus propre. 

J'essayais avec mon deuxième pied, mais très rapidement l'eau remonta jusqu'à mes chevilles et je n'arrivais pas du premier coup ce qui avait le don de m'agacer. Je détestai ne pas réussir quelque chose. Surtout une chose qui semblait si simple, une technique qui me paraissait simple sur la théorie, mais qui semblait être un peu plus difficile que ce que je pouvais penser. Il fallait que je visualise ce dont il n'allait pas. Je me tournai vers un arbre, il fallait que je revienne aux fondamentaux, la différence de texture devait se comprendre. Mes pieds, qui touchaient le sol rugueux d'un arbre, étaient différents de la surface de l'eau. Moins frêle, plus dur, mais en même temps moins docile et adaptable à mon pied. Bizarrement, la rigidité de la surface était plus simple que la flexibilité de l'eau. Bon la différence se faisait compréhensible, mais je réessayai la technique sur l'eau et cela semblait fonctionner, mais je n'arrivai pas à me stabiliser. Je regardais la Tadake avant de lui demander : 

« - As-tu un conseil pour stabiliser, puisqu'il est difficile de trouver une situation d'équilibre sur l'eau ? »

Il était vrai que je n'étais pas forcément le plus doué des ninjas, mais cela commençait à m'agacer de ne pas réussir une technique aussi simple que la marche sur l'eau. Il fallait que j'y arrive sinon je n'étais pas plus doué que la plupart des genins. J'écoutais, je buvais les paroles de la douce kunoichi qui malgré mon aversion pour le genre « humain » semblait différente de tout ce que j'avais pu rencontrer auparavant. Elle avait raison, il fallait essayer de rentrer en harmonie avec le mouvement de l'eau, devenir l'eau et faire en sorte que l'ondulation de la surface du liquide soit en parfaite adéquation avec le mouvement de mon corps et de mes pieds. Il fallait épouser la surface de manière parfaite. Elle continuait son explication dans une comparaison, il fallait devenir léger comme l'oiseau qui fendait l'air, cette comparaison marchait plutôt bien dans mon esprit. J'avais l'habitude de voir mon aigle s'amuser dans des ballets aériens d'une légèreté monstrueuse. Elle s'était éloignée de moi sur le lac, elle souhaitait que je la rejoigne. 


Il était temps de réessayer, lorsqu'on tombait d'un endroit, il fallait tout de suite se remettre sur la selle. Je retentais le coup alors que j'effectuais le mudra, mon chakra se déversait dans mon corps afin de se focaliser sur le dessous de mon pied. Je réitérais la pose de mon pied sur l'eau, je vacillais un instant, je tenais à la surface de l'eau, mais cela restait pénible. L'équilibre était très précaire, j'étais loin de pouvoir dire qu'elle fonctionnait pour le moment. Je me concentrai pour essayer de stabiliser un peu plus le fluide bleuté en dessous de mes pieds. Le second pas était un peu plus stable, mais l'équilibre était toujours difficile. Après plusieurs essais et une bonne dose de chakra positionné dans le pied, j'arrivais à marcher convenablement sans avoir l'impression de me faire happer par l'eau très rapidement. Petit à petit, je me mis à me mouvoir plus rapidement, j'essayais de courir un instant, la première fois, mon pied rencontrait un échec total, mais le second fonctionnait plus que bien. J'arrivais à joindre la jeune femme : 

« - Qu'en penses-tu ? L'équilibre n'est pas totalement stable, mais c'est meilleur, je trouve. Un dernier conseil ? »

Trop réfléchir, mes pensées n'arrêtaient pas de se bousculer. C'était bien la première fois qu'on me disait que j'avais tendance à trop réfléchir. Il n'était pas courant qu'on me caractérise d'un être dénoué d'une réflexion profonde. J'étais plutôt même le contraire un être dénué de toute pensée autre qu'animal. J'avais tendance à devenir animal avant même d'avoir la pensée nécessaire pour mettre en place une stratégie et en cet instant tout ce que je pensais sur mon fonctionnement semblait être mis à mal par cette femme. Elle était différente de tout ce que j'avais pu rencontrer dans le village de Konoha, aucune impression de vanité, aucune impression de biais amené par une société tel que le village. Elle semblait simplement être la parfaite définition d'un acte bienfaiteur sans recherche d'intérêt qui pouvait entraîner forcément des conséquences plus que positives. Je devais arrêter de réfléchir, mais en cet instant, j'étais plutôt obnubilé par la lumière que cette femme pouvait m'engendrer dans mon âme, il semblerait qu'elle soit la dernière lueur d'espoir qui pourrait me faire croire que certains humains soient encore capable de bonté pure tout comme les animaux et leur lien indéfectible envers leurs maîtres. Enfin « maître », c'était le terme que la plupart des hommes donnait à leur compagnon animal, dans mon cas, il est hors de question que je puisse nommer Amerika comme un simple esclave... Il est mon seul et unique allié, mon meilleur ami voire bien plus... 

Mon regard se relevait vers la douce femme à l'harmonieuse silhouette : 

« - Je comprends... Avez-vous une autre technique que vous pouvez m'apprendre ? Je vous dédommagerai de la manière que vous souhaiterez... Aide pour une traque, mission ou autre chose ? Avez-vous un ennemi qui pourrait servir à une traque ? »

Assassin, c'était le mot qui me correspondait le plus en tant que Ninja. J'étais dévoué à cette tâche, mais j'étais également la personne qui n'avait pas forcément d'attrait à tuer, mais plutôt celle qui ne réfléchissait pas lorsqu'il devait commettre un meurtre. J'essayais de nouveau de stabiliser ma technique, mais sans m'en rendre compte lorsque je parlai à cette femme je ne réfléchissais pas forcément à ce que je faisais, mais il semblerait que Yuriko eût raison, la technique se maintenait de manière stable toute seule. L'instinct était parfois mère de vertu... 

Cette femme maniait la langue comme une experte, elle semblait tellement étrange, elle était tellement différente de tout ce que j'avais pu voir auparavant chez les humains. Je me considérai plus comme un animal qu'un humain, mais en cet instant, je me sentais plus homme qu'autre chose. Il était étrange de me sentir cordial et respectueux, mais cette femme était capable d'apprivoiser l'animal totem qui me catégorisait plus que l'humain. Elle ne souhaitait pas de dédommagement, mais en même temps, il était hors de question qu'elle puisse m'aider sans l'aider en contrepartie, je me devais de maintenir une bonne image pour mon clan surtout que je restais le représentant du clan ailé. Elle me parlait de la traque et d'une technique qui se prénommait le « shunshin ». Mon visage semblait la questionner par l'étrange faciès que je venais de créer en était la preuve. Le Shunshin était une technique dont j'avais déjà entendu parler, une technique qui alliait une manipulation de chakra mélanger à la vitesse. L'agilité et le maniement du chakra étaient deux choses que je maîtrisais plutôt bien, deux des caractéristiques qui étaient mes principales qualités. 

Je répondais à cette femme d'un ton très calme : 

« - Je ne connais pas cette technique, il est vrai qu'elle pourrait être utile lors de mes futures traques. » 

Elle m'expliquait que cette technique serait un peu plus complexe que l'autre en même temps la dose de chakra requise pour celle-ci il semblait surtout beaucoup plus grande que pour une simple marche sur l'eau. Je répondais à cette douce et voluptueuse biche, c'était ça elle me faisait penser à une douce biche : 

« - Je vous avouerai que cela ne me fait pas peur. La vitesse et le maniement de chakra sont deux choses que je maîtrise plutôt bien. » 

Elle m'expliquait cette technique avec des mots plutôt simple. Le chakra se combinait à nos déplacements et la vitesse se retrouvait accélérer, c'était comme si on accélérait nos particules alors que le temps s'arrêtait un instant. Finalement, c'était comme se propulser au travers d'un portail de chakra. Les deux démonstrations de la femme étaient somptueuses, mais en même temps cela restait un peu vague. J'emmagasinai mon chakra dans l'ensemble de mon corps pour me projeter, sauf qu'au lieu de me projeter de manière efficace, je me retrouvai à voler de manière désagréable et à faire des foutus ricochets sur la surface de l'eau. 

L'échec était difficile à vaincre et surtout à avaler ce genre de choses. J'étais le chef de clan, j'étais un génie pour tout ce qui était l'art de combattre avec mon aigle, cependant je n'arrivai pas à concevoir une technique de ce rang, c'était difficile à admettre. Mon regard se perdait un instant dans le remous des vagues, un instant mon visage se calmait et mon regard n'avait plus cette teinte bestiale et mort de faim. La cruauté était quelque chose qui m'animait parfois, j'avais cette envie de protéger le monde animal, la flore et tout ce qui venait avec, mais en cet instant, je trouvais cette demoiselle amicale et intéressante. L'élève parfait pour cette technique, je n'étais pas si doué que ça pour cette technique sinon j'aurais sûrement réussi ce genre de technique du premier coup. Certains dirait que Konoha ne s'est pas faite en un jour, il fallait que je continue cet entraînement. Elle m'expliquait que le ratio consommation de chakra/distance était assez dépensier. Je me demandais si cette technique était forcément utile, mais en même temps lorsqu'on connaissait mon attrait pour le combat à distance, l'art de pouvoir s'éloigner d'un simple bon était plus que nécessaire surtout dans certaines circonstances. S'éloigner de la cible pour tirer du meilleur angle possible surtout pour un tireur d'élite comme moi. La jeune femme avait marché d'un air chaloupé et lent pour regagner le rivage de manière à prendre place sur le lieu que je devais viser pour tenter d'effectuer la technique. 


Je fermais les yeux un instant puis j'ouvris la bouche de manière à inspirer lentement pour que l'air puisse pénétrer lentement dans ma cage thoracique puis dans mes poumons, chaque alvéole et bronches se mirent à grossir de manière que je puisse sentir mon corps se détendre légèrement. Un instant, une minute, qui paraissait durer des heures. Puis, mon chakra investissait l'ensemble de mon corps. Mon corps se mit à prendre une légère position arquée et je me projetais vers l'avant dans un bon rempli de chakra. La lumière bleue avait créé une sorte de tunnel, mais j'avais été trop vite, trop loin. L'arbre que je n'avais pas vu m'était arrivé dans mon visage, mon corps s'était retrouvé propulsé en arrière et dans une position peu charismatique, je me retrouvais les quatre fers en l'air. Je me relevais assez rapidement avant d'essuyer le sang qui coulait de mon nez qui s'était éclater contre l'arbre. Il fallait retenter : 

« - Comment faire pour réussir durant la technique avoir connaissance de l'environnement et savoir quand s'arrêter ? La propulsion, je l'ai, la vitesse aussi. Cependant, il est extrêmement compliqué de pouvoir comprendre comment doser le chakra. »

Je m'arrêtai un instant posait ma main derrière la tête pour me gratter le haut de mon crâne.

La souffrance était présente dans mon nez, mais cette femme d’une douceur étonnante m’avait permis de récupérer d’une rapidité hors du commun. Une technique qui semblait s’apparenter à un art de ninjutsu basé sur la médecine, certaines personnes étaient formés pour donner du plaisir et du bien-être aux autres (non, je ne parle pas de prostituer). Elle était rare et elle était ce qui pouvait me donner encore un brin d’espoir en la race Humaine. Je me devais d’apprendre à connaître cette femme, elle serait peut-être la lueur qu’il me manquait pour concevoir l’être humain. Loin de moi tout sentiment d’affection ou bien un autre style de sentiment, mais j’étais plus dans une curiosité hors norme, je n’étais pas capable de comprendre l’être humain, puisqu’il était compliqué de pouvoir concevoir l’image même de la société dans laquelle nous vivions. Je détestais cette sensation de n’appartenir à rien dans ce village, parfois, je me demandais s’il ne serait pas plus simple de m’isoler dans la forêt à vivre avec des animaux et faire en sorte que ce mode de vie soit le seul et unique mode de vie qui pourrait me correspondre. Je me devais de calmer l’enfant sauvage qui vivait en moi, pour devenir l’adulte qui pourrait peut-être arrêter de haïr la société et trouver un moyen de conjoindre mon mode de vie ainsi que celui de la société. Qui sait elle serait peut-être la clé de mon futur dans ce village enfin une des clés pour pouvoir m’insérer socialement, enfin ce n’était pas forcément prévu.


Les explications de la femme sont de plus en plus clairs. Je comprenais ce qu’elle voulait dire atteindre un objectif de manière à obtenir la distance idéal pouvoir conditionner le chakra pour atteindre un objectif particulier, un idéal, un but. Le but, je savais comment le trouver et l’obtenir, je sifflais et indiquais un endroit pour que mon aigle puisse se poser sur une branche. La personne qui comptait le plus dans mon coeur c’était ce petit oiseau, cet oiseau fier et d’une pureté magnifique. J’avais qu’une envie, c’était passer ma vie à ses côtés.

Concentrant le flux de chakra dans chaque conduit de ce fluide bleuté avant de bondir dans un espace condensé, je ne visualisais qu’une chose comme la lumière dans les ténèbres Amerika était mon ancre à cet univers et c’était cette vision qui me permettait de réussir la technique au bout de plusieurs essais. Il était tout pour moi, bien plus important que même mon clan. Le lien qui nous unissait était la plus pure des choses qui pouvaient sortir de mon être.

Il fallait maintenant recommencer, mais cette fois-ci en essayant de rejoindre Yuriko. Le premier essai était compliqué, j’avais été un peu plus loin que prévu, mais la seconde fois étrangement, je réussis à m’arrêter comme il fallait. Je me retournais vers la kunoichi:

« - Comment c’était cette fois? Mon aigle, c’est ma priorité, mais je ne peux pas réussir qu’en me focalisant dessus. En tout cas, merci humain de sexe féminin. »

Elle me disait que j’étais surprenant, je n’avais rien fait de particulier. Le courage d’avoir réussi une telle technique avait été fait simplement par le lien entre mon animal et moi-même. Je voulais pouvoir le protéger quoiqu’il arrive. Cette technique me permettrait en quelque sorte de pouvoir protéger chaque coup que quelqu’un essayait de pouvoir lui asséner. Il était hors de question que quelqu’un puisse faire du mal à mon animal noble et fier. De plus, je semblais en quelque sorte l’avoir un peu vexé avec mon « humain de sexe féminin. » Je ne comprenais pas, il était vrai qu’elle appartenait à la race humaine et puis elle possédait ce qu’on définissait comme des attributs féminins. Rien n’avait été fait pour la vexer, je savais simplement que les humains n’aimaient pas être définis selon un côté binaire. Cependant, c’était comme nous définissions les animaux. Un instant, je respirais et je répondais à Yuriko:

« - Hum, je m’excuse si je vous ai en quelque sorte vexé. Nous en parlerons une autre fois, mais j’ai simplement utilisé ce qu’on utilise souvent pour dénommer des animaux et finalement nous sommes exactement pareil que les animaux. »

J’effectuais une révérence très poli. Je m’excusais, car j’allais prendre congé. Elle m’avait appris deux techniques qui me seraient sûrement essentielles pour l’avenir. Je remerciai d’une voix Franche et sans arrières-pensées :

« - Merci encore pour les techniques Yuriko. Je vous promets que je vous le revaudrai dans un avenir proche. Vous avez toute ma sympathie. »

Je sifflais et Amerika descendait se poser sur mon épaule. Son regard se posait dans le mien, j’avais compris :

« - Amerika te remercies également. »

Je restais assez sobre dans mon expression de faciès. Je me retournais avec un simple sourire et réutilisais la technique pour voir si je m’en sortais définitivement bien l’aigle avait repris son envol et nous repartions ensemble en direction du terrain de notre clan. Je revenais avec deux nouvelles techniques dans mon petit sac de techniques.