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[Mission de rang A] Sceau contre le mal [Pv team Sturmutruperusu]

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Myōshin Junko
Myōshin Junko
Uzushio no Jonin
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Comme prévu, à peine le chakra entra-t-il en contact avec la statue que le tout commença à s’animer. Si le danger n’avait pas été imminent, la dame aurait dévoré de son regard, avide de connaissance, chaque symbole se formant sur la fourrure de pierre, chaque trace du chakra, ancien et puissant, qui donnait vie à l’imposant tigre. Elle nourrissait une véritable admiration pour le ou les êtres qui avaient conçu un tel mécanisme, poussant l’art du sceau à son paroxysme. Pourtant forte de son expérience et d’un certain âge déjà pour un shinobi, elle avait parfaitement conscience du chemin qui lui restait à parcourir avant de se hisser à leur niveau. Restait-il, dans le monde, des gens capables de telles prouesses ? Peut-être fallait-il regarder du côté du clan Uzumaki, et encore… La génération actuelle paraissait dépassée, elle aussi, finalement.

Mais voilà, l’activation du sceau ne signifiait rien de bon pour le duo et, touchée par l’énergie malsaine qui se dégageait de leur nouvel adversaire, Junko regretta un instant que Zenjuro ne soit pas à leur côté. L’homme avait certainement beaucoup de défauts, mais il avait l’expérience de la vie sauvage ; une bête pareille ne l’effraierait pas. Ce regret fut de très court instant cependant, d’autant qu’elle n’avait guère le temps de s’appesantir sur la situation. Minato et elle avaient agi sciemment et ils en assumeraient les conséquences.

La suite s’enchaina rapidement. D’une frappe puissante sur le sol de la caverne, le tigre en boucha l’entrée. Puis, alors que la bête rugissait toutes ses lames, ce fut Minato – qui avait eu le temps de se préparer à un assaut, même s’il ne savait pas lequel – qui réagit le plus promptement. Faisant tournoyer son fouet rapidement, il formait autour de la dame une protection, mêlant lames d’air formées par le déplacement du fouet et coups réels assénés par l’arme chargée en chakra. Junko n’avait encore jamais eu l’occasion de se battre aux côtés de shinobis maniant un tel outil (un choix d’arme étrange), mais elle ne s’en plaignait pas tant que le résultat était là. Intérieurement, elle saluait l’initiative du jeune qu’elle avait peut-être un peu sous-estimé – ou peut-être avait-il enfin pris conscience de la dangerosité de leur mission. Echappant ainsi à l’assaut du gardien, elle profita de la diversion offerte par le Chûnin pour passer, elle aussi, à l’action. Puisqu’il paraissait évident qu’elle serait la cible de leur ennemi – après tout, elle lui avait donné de son chakra, il n’y avait pas besoin d’être senseur pour savoir que cela suffisait à la reconnaitre et la traquer – elle commençait par lancer Kasumi jusha, le Genjutsu de zone qu’elle affectionnait particulièrement lorsqu’il s’agissait de se dissimuler. L’efficacité de la technique sur le tigre blanc n’était pas attestée – qui pouvait se targuer d’avoir déjà affronté une statue animée en combat singulier ? – mais elle n’avait guère le choix.

Profitant alors de sa couverture de fortune, elle lançait quelques clones à l’assaut du tigre, épaulant Minato qui enchainait les coups de fouet. Le tigre comprendrait-il qu’il faisait face à deux ennemis ? Ce n’était rien de certain, mais si les suppositions de la dame au sujet du traçage de son chakra s’avéraient correctes, le jeune homme devait être relativement hors de danger. Elle-même accompagnait ses clones illusoires, comme bien souvent lorsqu’elle employait cette technique. Au passage, elle glissait un mot à l’oreille de son coéquipier pour le rassurer : « Merci, tout va bien. Couvre-moi ! Et fais attention à toi. » La suite était toute indiquée : il lui fallait arrêter, au moins pour un temps, cette chose. Et, enchaînant les mudras, elle abattit la paume de sa main contre la pierre vivante. Sceau contre sceau : l’idée lui plaisait bien, orgueilleuse qu’elle était. Elle apposait ainsi le Jigô jubaku no in sur le tigre et s’empressait de l’activer.




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Sceau de Protection contre le Mal

Les shinobi d'Uzushio avait malheureusement réveiller le gardien de la tombe, qui les jugea visiblement comme d'ignobles profanateurs. Et cette statue animée semblait aussi redoutable qu'un ninja !
En un instant, elle scella la grotte et déversa une pluie de projectiles métallique sur les uzujins.
Heureusement, Minato se méfiait : dégainant promptement son arme, il dressa une terrible barrière de coup de fouet pour protéger la jônin qui venait de déclencher le piège du tombeau. Les lames cliquetèrent autour d'eux, s'éparpillant dans la grotte sous les ondes de choc et la virtuosité du maître du fouet.
Profitant de cette protection inespérée et de la diversion, Junkô tenta de plonger le Tigre Blanc dans une illusion.

C'était un pari : rien de disait que la statue animée serait sensible à de pareil tours de l'esprit.
Ce n'était après tout qu'un golem, une construction de pierre animée par le Fuinjutsu, suivant sans doute un modifs d'attaques prédéfinies.
Par chance, cela s'avéra payant, du moins en apparence : le monstre de rocs parcourus de chakra abattit une lourde patte de pierre sur des doubles illusoires, les réduisant en charpie gluante.
Le fauve géant sembla perplexe en voyant les double de la jônin se reformer et se multiplier. Visiblement, cela fonctionnait, au moins en partie. L'illusion devait influer sur le chakra de la créature de roche animées, perturbant bel et bien ses perceptions.

Minata ne manqua pas d'exploiter cette diversion, basculant en un instant d'une posture défensive à un assaut fulgurant.
Dans un claquement de fouet terrifiant, le chuunin abattit un déluge de coups d'une précision mortelle sur la bête de marbre blanc.
La statue ne sembla pas réagir plus que ça, mais semblait un peu perdu sous les assauts multiples et les clones. Sans doute que sa "programmation" n'arrivait pas à suivre pareil influx.
Ou alors, il cherchait juste la meilleure façon de contre-attaquer.

Junkô se glissa rapidement au milieu de ses doubles illusoires. Le Gardien du Tombeau la voyait-il ? On le verrait bien.
Profitant de la diversion causé par l'attaque de Minato, la jônin composa quelques mudra et posa sa main sur la statue animée.
La spécialiste du Fuinjutsu frissonna au contact du fauve de pierre, ressentant la terrible puissance des arts secrets qui l'animait. Visiblement des techniques antiques étaient à l’œuvre, peut-être même directement issus du répertoire du Sage des Six Chemin !
Le sceau maudit se déploya néanmoins, commençant à envahir le colosse de pierre.
Mais pas assez vite : la gueule gigantesque de  la créature fondit sur l'uzujin qui venait de la toucher, essayant de la broyer dans ses mâchoires de pierre.

La créature de roc s'immobilisa, piéger dans la technique de la maîtresse en Fuinjutsu.
Mais avec horreur, Junkô remarqua que les rayures de la soi-disant fourrure de la statue se modifièrent, traçant sur son corps une calligraphie ondoyante.
En un éclair, la jônin l'analysa, reconnaissant une vague similitude avec des sceaux de libérations de parchemins de stockage.
Cela ressemblait à la techniques de Dragons Jumeaux !
Et en effet, dans une explosions de violence, une nouvelle pluie de lames de métal terriblement dense s'abattit sur les uzujins et les clones de Junkô.
La bête était immobilisée mais pas vaincue !


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La situation était hors de contrôle. C'était le fameux gardien et ses attaques puissantes et sa constitution ne signifiaent qu'une chose: ce n'étais pas l’œuvre d'un ninja banal.
Le gardien réfléchissait! Il nous avaient bloqué la sortie et avait tenté de blesser coute que coute ma supérieure.
il fallait que j'agisse, que je la défense, que je mette tout mon savoir au service de mon pays et de mon rêve: Celui de pouvoir un jour faire partie de l'histoire !

cette créature était étrangement puissante ! Son origine était aussi inconnue. Et bien que je fus surpris des techniques utilisée par ma sempai je pouvait constater que la bête était parée a toute éventualité. Les clones se faisaient détruire avec...Son sceau semblait progresser mais lentement aussi ! Moi qui ne connaissait presque rien au fuinjustu j'étais impressionné par la gêne que lui occurrait un tel sceau. Juko-san était une kunoichi plus talentueuse que je le pensais. Je devais être fier de pouvoir me battre a ses cotés.

Le chakra parcouru mon fouet, un chakra raiton. Le doton était faible face au raiton et un gardien en pierre ne ferait pas exception ! Il fallait que je perce son armure de plein fouet si j'en crois la plupart des invocation et les "golems" ninja son cœur se trouvais peut être au centre de sa structure interne !

Il fallait que mon fouet perce cette carapace! Il me faudrait utiliser ça...Un sourire s'afficha sur mon visage alors que de bond en bond je prenais de la hauteur et m'appuyant sur le mur doton de la créature je me propulsais vers elle pour accentuer la pénétration de mon arme devenue aussi tranchante que possible. Mon coup devait être semblable a un carreau d’arbalète!Je me propulsais avec toute la force et la vitesse dont j'étais capable. Je malaxais mon chakra et me rendait compte que ce mouvement allais m'en couter une bonne quantité mais bon... cela pouvait mettre fin au combat si je touchais son coeur!

J'hurlais en lançant ma technique:

RAAAAAAAAAAAAAAAAH! HOPPU SENKAI!

Mon fouet tourbillonnait autour de moi  mais je connaissais chacun de ses mouvements, et l'avoir fait tournoyer le bloquait grâce a ma vitesse pour le faire "percer". Deux coups precis dévastateurs s’abattirent sur la créature renforcés par la chakra raiton.

-JUNKO-SAN ! Il n'a pas l'air habitué par les grêles de coups ! Il est désorienté !


Je ne savais pas l'effet qu'avaient eu mes coups mais j'avais remarqué ce changement inhabituel dans le comportement de la créature qui avais commencé a lancer des grosses techniques de zones ne sachant ou tirer.

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Certes, elle savait ce dans quoi elle s’engageait, en cherchant le contact avec le monstre de pierre. C’était comme répéter une erreur déjà commise, quelque part à Karawar : se jeter au corps-à-corps sans réfléchir à la façon dont elle pourrait ensuite en sortir. Même plan, même exécution. Cette fois-ci, garderait-elle sa colonne vertébrale intacte ? Fort heureusement, l’ennemi n’était pas le même et elle n’était pas seule.

Elle ne put cependant pas esquiver totalement l’attaque frontale de la bête, alors que son sceau se propageait, lentement mais sûrement. Il parvenait donc à planter ses crocs dans sa chair, alors qu’elle tentait de s’extirper de là. Elle lui asséna un coup de poing, comme elle le ferait à un animal, sans grande conviction. Néanmoins, il relâcha la pression, avant d’essayer de raffermir sa prise en la mordant de nouveau, par un autre angle d’attaque. Elle profitait de ce bref instant de répit et, laissant échapper un juron, elle exécutait quelques mudras. Puis, après une grande inspiration, elle crachait un puissant jet d’eau. Cette technique repoussait l’ennemi, habituellement, mais devant la stature de la bête, elle n’était pas certaine que cela soit très pertinent. En revanche, comme elle avait exécuté cette technique en poussant sur ses appuis, cela lui permettait à elle de se projeter en arrière et de s’arracher au corps du tigre. Elle se laissait rouler au sol, un peu plus loin. Alors, le sceau eut enfin raison de lui, le figeant tout à fait dans une position étrangement menaçante, les crocs sortis. Elle se redressa, presque rassurée de ne pas s’être faite déchirée en deux par cette chose.

De son côté, Minato n’avait pas chômé, dans la lignée de ce qu’il avait commencé, il continuait à lacérer de son fouet le monstre à présent immobilisé. L’affinité Raiton donnait des allures étranges à son arme, illuminant la scène par intermittence.

En réalité, cet enfant avait raison, il n’y avait pas de temps à perdre en contemplations ; en effet, sitôt la bête fut-elle paralysée que, de nouveau, d’étranges symboles couraient sur son faux pelage. Rapidement, les caractères s’alignaient pour former un nouveau sceau, qui n’était pas sans rappeler ceux utilisés pour libérer des projectiles. Junko n’employait pas de telles techniques, mais elles constituaient le bagage de base de la plupart des utilisateurs de Fuinjutsu – donc, quelque chose à connaître, au moins dans l’essence. Rapidement, elle plaquait ses mains au sol, formant tout autour d’elle un large carré. Le coup de crocs avait fait mal, mais devant pareille situation, la dame oubliait sa blessure, portée par l’adrénaline.

Certes il lui fallait se protéger, mais elle devait également penser à Minato. Cette fois-ci les rôles étaient inversés. Son choix s’était donc naturellement porté sur la barrière de fer céleste ; la zone dessinée au sol était suffisamment large pour accueillir le jeune chûnin, qui pourrait retomber à ses côtés à la suite de ses attaques. Elle aimait beaucoup cette technique, très esthétique, et qui était non seulement la première barrière qu’elle n’ait jamais apprise, mais également la première technique que Shun lui avait enseignée. Dans le même temps que le sceau achevait de se mettre en place, la pluie d’armes de jet commençait à s’abattre sur eux. Mais alors qu’ils approchaient du duo, les projectiles se heurtaient à la barrière invisible dressée par la jûnin. Elle souffla. « Pour l’instant, on est protégés, mais le sceau ne tiendra pas longtemps… » Si seulement avait le temps d’analyser cette chose et de comprendre la nature du chakra qui l’habitait…




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Sceau de Protection contre le Mal

La créature de pierre n'avait rien d'un véritable fauve mais semblait animé d'une colère toute animale.
Visiblement désorienté par les doubles illusoires de Junko, le tigre de marbre animé ne savait pas où donner de la tête.
Cela avait permis à la rouée spécialistes en Fuinjutsu d'apposer un terrible sceau qui immobilisa la créature... Mais elle récolta une cruelle morsure des crocs de pierre au passage.

La puissante kunoichi d'Uzushio se dégagea, brisant des morceaux de la statue à coup de poings surchargés de chakra.
Elle enchaîna d'un souffle aqueux particulièrement puissant... Mais qui ne fit qu'à peine ébranler la lourde construction de marbre enchanté. Cela fut toutefois suffisant pour prendre un peu de champs.

Piégé et apparemment encerclé, le monstre de roc déclencha une nouvelle technique mortelle : ses rayures se modifièrent pour former un entrelacs de Fuinjutsu dont jaillit aussitôt une terrible pluie de lames.
Les illusions de Junkô furent fauchées sans ménagement, mais la jônin parvint in extremis à dresser une puissante protection pour se protéger elle et Minato.
Les lames cliquetèrent contre les dalles de métal éthérée convoquées par la kunoichi.

Sa collègue se concentrant désormais sur l'attaque, Minato pouvait passer librement à l'offensive.
Surchargeant son fouet de chakra Raiton, particulièrement adapté pour lutter contre les construction de pierre, surtout copieusement douchée par le Suiton de Junkô, il attaqua de toute ses forces en un terrible tourbillons.
Minato abusait de l'immobilité de la créature captive pour déchaîner tout son art.
La grêle de coups se focalisa sur le monstre de marbre et bientôt le chuunin eut la satisfaction de voire la pierre se fendiller. Une de ses pattes griffus se brisa net.
La queue du Tigre Blanc explosa et la splendide statue merveilleusement détaillées ne ressembla bientôt plus qu'à une imitation grossière du majestueux animal.

L'assaut combiné avait fait mal, très mal. Un véritable être vivant aurait hurlé d'agonie ou aurait fuit se combat, ensanglanté.
Mais malgré les dégâts effroyables, le terrible gardien n'était pas encore vaincu... Mais restait pour l'instant immobile, presque pensif.
Toujours captif du sceau maudit de Junko, le fauve de pierre ne pouvait attaquer.
Il avait aussi visiblement épuisé ses attaques de projectiles... Ou alors n'avait-il rien en réserve capable de percer les défenses de la spécialiste en Fuinjutsu ? Mais avait-il réellement une véritable intelligence ou agissait-il selon un schéma préprogrammé ?

Après un temps d'attente un poil trop long, presque dérangeant, la statue s'illumina de nouveau.
Ses flancs martyrisés se couvrirent une fois de plus de calligraphies inconnus d'une complexité inouïe.
Même sans ses capacités sensorielles en éveil, Junko ressentit une puissante décharge de chakra.
Derrière eux, le mur de terre qui bouchait l'entrée de la grotte s'effondra soudainement et une bouffée d'air frais (et beaucoup de poussière) envahit la caverne.
La jônin remarqua alors un symbole connu sur le front de l'animal de marbre : "土"
Le symbole des techniques Dôton... Visiblement le Tigre Blanc rappelait à lui la puissance de la Terre... Mais que préparait-il ?

Minato fut aussi surpris, tout concentré à son attaque sur la statue de marbre. Il entendit un grincement venant de derrière le terrible Gardien du tombeau.
La sépulture venait de s'ouvrir, révélant un cadavre réduit à l'état de squelette depuis longtemps, qui tenait serré contre son cœur (ou plutôt les os moisie de sa cage thoracique) un coffret plat de métal oxydé. Juste assez grand pour contenir un livre.
Le défunt était aussi richement embagousé et portait ce qui semblait être une couronne de métal précieux. A son coté reposé le fourreau d'un katana d'un coté et ce qui ressemblait à un sceptre de l'autre.
Mais l'ouverture de la tombe ne signifiait-il pas qu'ils avait vaincus le gardien ? Pourtant, même peu vaillant, l'effroyable animal de pierre restait menaçant et même illuminée de chakra parcourant d'étranges glyphes de Fuinjutsu.

Et soudain, la créature géante de marbre frappa le sol de la caverne de ses pattes martyrisées.
Une onde violente secoua la grotte... Bientôt suivit par une multitude de lignes de fracture, rampant sur le sol, gagnant les murs.
La montagne se mit à trembler, alors que le Tigre Blanc tombait en pièce. Des rochers commencèrent à bouger et à tomber du plafond...
Mais c'est que cette monstruosité c'était auto-détruite et essayait de les emporter avec elle en leur faisant tomber la grotte dessus !

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Mes attaques avaient fait effet. j'avais lourdement touchée la statue en pierre qui ne ressemblait qu'a une montagne de gravats maintenant.Mais en se voyant perdre la statue avais décidé de faire de ce tombeau NOTRE tombeau! Un sceau s'afficha sur la peau de la créature rocher avant des'iluminer du sceau de la terre. La paroi s’ouvrit derrière moi laissant apparaitre la sortie. Il ne pouvais maintenir que une technique a la fois ?mais sentant le tremblement qui partait dans les murs de la grotte je comprenais que il avait provoqué un éboulement. Il fallait fuir ! Pourtant lorsque le tombeau s'ouvrit un objet attira mon regard. Un sceptre ? Ici ? Au vu de sa forme on aurait dit un instrument clérical mais quelque chose de plus attira mon regard. Il ne semblait pas avoir vécu le passage du temps.
Je n'avais pas le temps de l'analyser alors que la caverne menaçait de s'effondrer toute entière sur nous deux, Junko-san était bien plus rapide que moi c'est pourquoi j'allais attraper le sceptre de loin avec mon fouet tout en courant vers la sortie. Nous allions être exposés!

-Il faut sortir et vite !
hurlais-je.

J'arquais mon bras et je lançais la lanière vers le cercueil et délicatement le fouet s'enroulait autour du sceptre et le ramenait vers moi pendant que j'utilisais toute ma vitesse pour sortir de la grottes.Certains gravats tombaient deja en face de moi, un énorme bloc de pierre tombait a ma droite. Je regardais en arrière pour voir comment s'en sortait mon ainé mais je n'avais pas le temps de reflechir.

Grâce à ma technique je pouvais mieux prévoir mes trajectoire entre les bloc qui tombaient du ciel.Tout avait été préparé ? Quelque chose ne tournais pas rond c'était la première fois que je voyais une créature de pierre s'auto-detruire dans sa propre technique ! Cela veux dire qu'il attendais la depuis...combien de temps ? Cette technique avait du être stockée dans le lion a l'avance et que cette grotte ELLE même était prévue à cet effet. Avait...avaient t'il bâti cette grotte dans l'intention de la piéger plus tard ? C'était...impossible !

J'arrivais avec peine a sortir de la grotte, dans les dernier mètres j'ai bien failli me retrouver enterré vivant si je n'avais pas puiser dans mes propres forces pour faire le sprint final. Je me retournais espérant que Junko-san s'en était sortie et ou si je pouvais l'aider d’une quelconque manière.

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Le duo essuyait la tempête sans trop de mal et la jûnin se surprit à remercier les dieux d’avoir placé Shun sur son chemin. Ce petit était une véritable plaie au quotidien, mais son enseignement n’avait pas été vain. Tendue, elle avait attendu une contre-attaque, un sursaut d’orgueil de la part du géant de pierre. Mais rien n’était arrivé. Minato l’avait lacéré violemment de son fouet, et elle était restée immobile, les yeux rivés sur la bête, un certain temps. Mais ni le faux pelage, ni la gueule du tigre ne daignaient lancer une nouvelle offensive. Finalement, le temps lui parut un peu trop long pour être naturel ; elle fronça les sourcils. Etait-il… mort ? Comme ça, debout, comme s’il s’était simplement éteint ? Peut-être n’avait plus de réserve de chakra, ni de sceaux à sa disposition – puisque cela semblait être son seul moyen d’attaquer à distance…
Et si c’était le moment qu’elle attendait tant ? Une occasion pareille, elle n’en aurait pas d’autres certainement. Elle joignit les mains, exécutant de nouveau quelques signes. Mais ce n’était ni pour attaquer, ni pour se défendre cette fois. Elle voulait comprendre.

Ôra no bunseki était sa technique par excellence pour l’analyse du chakra de ses adversaires. Elle lui donnait tant d’informations, sur la nature et la signature propre à celui-ci, qu’elle pouvait adapter sa stratégie en temps voulu. Bien sûr, cette chose ne possédait pas son propre chakra, il était animé par des sceaux multiples et sans aucun doute complexes. Mais cela ne devrait pas faire grande différence, d’autant que si la personne qui avait construit ce gardien était également à l’origine de la légende qu’ils poursuivaient, il y avait fort à parier qu’ils trouveraient de nouvelles traces de son chakra par la suite. Elle faisait donc l’effort de mémoriser toutes les informations qui lui parvenaient, tout en cherchant à comprendre ce que préparait le monstre de pierre.

En parlant de ça, d’ailleurs, voilà que la bête paraissait s’animer de nouveau. Mais cette fois-ci, il n’y eu pas de tentative d’attaque frontale, ni d’invocation de projectiles. Contre toute attente, ce fut le mur Dôton qui avait jusqu’alors bouché l’entrée de la grotte qui s’effondra. S’avouait-il vaincu ? La dame se relevait, toussant légèrement et portait son regard vers l’entrée. C’était comme si, soudainement, elle se souvenait de ce qu’ils faisaient là, de ce qui les avait motivés à pénétrer la grotte… La sépulture ! Et, dans le même temps, elle entendit le grincement caractéristique de son ouverture. Son cœur se mit à battre la chamade et l’excitation lui fit oublier le danger ; ils avaient réussi après tout, ils allaient enfin découvrir ce que renfermait cet étrange tombeau !

Quelle erreur de la part de Junko ! A l’évidence, le gardien remplirait son office jusqu’au bout… Aussi, même fortement amoché et encore paralysé, il n’hésita pas à rappeler la jûnin à la raison en invoquant le pouvoir du Dôton. A peine eut-elle le temps de faire quelques pas en direction de la tombe que le tigre abattit ses pattes sur le sol, faisant trembler la caverne toute entière. Il donnait tout ce qu’il avait dans cette dernière frappe… Mazette, tout allait s’effondrer sur eux ! Elle entendit vaguement Minato lui crier quelque chose, tandis que ses yeux se posaient sur le contenu du caveau. Il fallait se dépêcher, bien sûr… Alors, dans la précipitation, elle s’empara de la première chose qui attirait son regard (peut-être parce que le squelette décharné semblait s’y accrocher désespérément) : un coffret relativement plat, qu’elle n’eut aucun mal à arracher au mort, dans le feu de l’action.

Elle s’empressait de rejoindre la sortie, courant comme une damnée pour ne pas subir le courroux du gardien. C’était la dernière ligne droite ; elle regrettait un peu ce coup de poignard dans le dos, de la part de l’animal de pierre. Etait-ce vraiment digne d’un gardien que de trahir ainsi ? Ah, ce n’était pas comme s’il avait donné sa parole, de toute évidence – et puis, avaient-ils vraiment choisi le moyen le plus orthodoxe de parvenir à leur fin ? Non, pas vraiment.

Elle atteignait la sortie presque à bout de souffle, serrant précieusement son butin contre sa poitrine. L’air pur et frais lui perfora les poumons, mais elle n’était pas mécontente. Reprenant son souffle rapidement, elle en profita pour s’épousseter, avant de jeter un rapide coup d’œil autour d’eux. L’effondrement avait fait du vacarme et il n’y avait, malheureusement, pas une seconde à perdre. Les autochtones n’allaient pas tarder à arriver, s’ils ne les attendaient pas déjà dans les fourrés. Elle avait parfaitement conscience des ennuis qu’une telle situation allait leur procurer – impossible qu’un peuple accepte la destruction de leur lieu saint (rappelons-le) avec bienveillance et compréhension. A leurs yeux, ils passaient certainement pour des pillards sans vergogne. Rester là ne leur apporterait que des ennuis.

Elle fit signe à Minato, dès lors qu’elle fut certaine qu’il était en mesure de reprendre la route – s’il avait été blessé, les choses auraient peut-être été différentes. « Inutile de retourner au village… Partons par là-bas. » Elle désignait la direction opposée au village. « Quand on sera suffisamment loin, on avisera… » Elle pensait bien avoir l’un ou l’autre tour dans son sac pour leur offrir un peu de répit, s’ils devaient se trouver un coin dans la forêt, pour faire une pause. Les hommes du hameau étaient des chasseurs, mais pas des shinobis. Quelques illusions leur feraient gagner un temps précieux, assurément.

Ainsi donc, ils fuyaient partaient. Tant pis pour la prêtresse qui paraissait si bienveillante. Tant pis pour le lit à l’abri et le repas certain qui les attendait le lendemain matin. Et tant pis pour Zenjuro aussi, qu’ils allaient devoir abandonner là. Mais s’il pouvait les distraire, ça n’était pas plus mal. Et puis, c’était Zenjuro, cet homme des bois saurait se défendre si cela tournait mal, à l’évidence.




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Cédant à la curiosité et croyant l'étrange construction de marbre vaincue, Junko usa de ses arts mystiques pour analyser le flux de chakra qui animait l'imposante statue.
C'était fascinant : l'animal de pierre semblait avoir un véritable réseau de circulation du chakra construit à l'aide de du Fuinjutsu. Plus primitif et moins versatile que celui d'un humain, limitant sans doute le golem de marbre blanc à des séries d'attaques prédéterminée.
La jônin spécialiste en Fuinjutsu aurait tout donné pour disposer du Byakugan afin de l'analyser en détail.

Il y avait aussi quelque-chose d'autre qu'elle ressentait dans cette antique signature spirituelle. Quelque-chose de terriblement... non-humain qui se mêlait à l'énergie mystique du créateur de ce gardien des tombes.
Était-ce parce qu'il s'agissait d'une statue ?
Non. Le Tigre Blanc n'était qu'un réceptacle. Au final, sa forme, bien que visiblement conçu pour impressionner et combattre, n'avait pas d'importance. Sa nature artificielle n'aurait pas dû... teinter le chakra qui en était à l'origine...

Mais hélas alors que la kunoichi savourait ses découvertes, dans un élan de désespoir ou plutôt suivant quelque étrange programmation, le Tigre Gardien déchaîna une ultime technique Dôton faisant s'ébouler la caverne servant de tombeau sur les ninja d'Uzushio.
Avec une incroyable promptitude, Minata usa de son fouet pour s'emparer diligemment du sceptre du mystérieux défunt, avant de se ruer vers la sortie de la grotte à toute jambes.
Évitant avec souplesse les blocs de pierre qui s'effondraient, le chuunin d'Uzushio échappa juste à temps, débouchant dans le cimetière du village.

Junko quand a elle se rua vers le sepulcre ouvert et arracha le coffret que tenait le défunt avant de se ruer vers la sortie.
La jônin étaient vive mais incapable d'accélération fulgurante comme Minato... Ou alors, elle manqua juste de chance.
Une pluie de rocs s'abattit sur elle et s'est que par miracle qu'elle pu s'extraire de la caverne en train de s'ébouler à temps.

Le glissement de terrain s'acheva dans un terrible fracas, ensevelissant à jamais le mystérieux tombeau.
La profanation du lieu saint était incontestable. Bien vite, l'ensemble du village ne tarderait pas à en rendre responsable les mystérieux étrangers à peine arrivée.
La jônin avisa donc son jeune compagnon qu'il fallait fui... opérer une retraite stratégique en bon ordre vers des positions préparées à l'avance.

Les ninja-pilleur de tombes d'Uzushio cavalèrent donc vers la forêt, ne laissant pas le temps à la traque de s'organiser.
Avec leur vitesse de shinobi, les uzujin pourraient mettre une bonne distance entre eux et d'éventuel poursuivant. Et si jamais le danger se rapprochait, ils n'étaient pas dépourvu de ressource...

Quand ils estimèrent être en relative sécurité, les ninja purent contempler leur butin.
Le sceptre dérobé par Minato était, à al lumière du jour, indubitablement un symbole religieux.
Son manche était d'un bois noir laqué. Il était terminé par un ensemble délicatement festonnée et contourné en or, comprenant 3 anneaux dorée et une pointe. On y trouvait aussi les gravures délicates de trois petits singes. L'un se fermait les yeux avec ses main, un autre se bouchait les oreilles et le dernier se bâillonnait.
On pouvait agiter le sceptre pour faire tinter les anneaux d'un son doux et pur.

Quelques coups de kunaï permirent d'ouvrir le coffret plat, qui révéla un journal soigneusement scellé.
Hélas, après tant d'éons, malgré cette protection, le parchemin s'était usé et moult feuillets s'avérèrent trop abîmés pour être lus, tombant parfois même en poussière au moindre frôlement.
D'autre par contre se révélèrent encore lisible, même si l'écriture contourné et antique s'avéra difficile à déchiffrer.

Les uzujin apprirent ainsi qu'il tenait entre leurs mains le journal de Botan Kagome, Prêtresse du Temple d'Ôkkin.
Certains passages sautèrent immédiatement aux yeux des ninja :
"... Père et mes oncles ont finalement réussie ! Mais n'est-ce point un blasphème ? Si certain Kami apportent leur bénédiction à un lieu sacré et acceptent d'y demeurer pour être vénérer... Un Dieu captif acceptera-t-il de nous donner ses bienfaits ?"

Plus loin, la calligraphie changeait, gagnant en assurance. Le parchemin était de meilleurs qualité et parfois ornementé de dorure.
"... Les barbares furent évidemment balayés... Le temple prospère tellement, au point que même moi, fille de bûcheron suit maintenant considérait comme une sainte, comme mon pére et ses frère.
Cela me chagrine un peu : nos gens sont moins ouvert envers moi. D'autres me craignent, même... Et je les comprend un peu. Un être humain ne devrait pas avoir tant de pouvoir sur l'univers. Je me plonge dans les récits du Sage pour trouver la force et le savoir... Mes rêves sont troublés par l'Essence du Dieu-Cerf divisé..."


Une page a une écriture plus hâtive, la colère transparaissant dans son trait.
"...Père s'est encore disputé avec les autres.... Diriger n'est pas simple et nous avons de plus en plus de fidèles... Mais lesquels ont la Foi ? Lesquels ne convoitent en réalité que notre puissance, notre richesse, notre protection divine ? Les temples cardinaux ont été achevés et j'ai été nommée Haut-Prêtresse du Tigre Blanc. J'espère en être digne... J'avoue que la diligence sirupeuse des disciples m'agace et me flatte à la fois..."


Quelques pages plus loin visiblement l'inquiétude de Botan Kagome augmentait, son écriture devenant de plus en plus nerveuse.
"... Ne pas voir le Mal, ne pas entendre le Mal, ne pas dire le Mal... Mais je ne peux plus continuer à me mentir. Oncle Murakami... a été fort inconvenant lors de sa visite. Il boit et j'ai enfin appris pourquoi les servantes l'évitait le soir... Mon dieu, quelle déchéance !
Oncle Kamui s'est retiré au Temple de la Tortue Noire. On murmure qu'il a chassait tout le monde pour méditer en paix. La réalité est pire. Il a fait exécuté tout ses suivants, sous prétexte qu'il convoitait sa puissance sacrée !
Et père... Père... Que cherchez vous dans les anciens écrits , jour en nuit à en perdre la santé ? Je crois que cette puissance empruntée nous ronge peu à peu..."


La prêtresse eut finalement sa réponse quelques page plus loin.
"... Mon cœur se fane... Voilà donc quel était le Grand Projet de Père ! Il déraisonne ! Les avertissements du Sage sont pourtant clairs ! Il est des choses impossible saux mortels et qui ne doivent pas être tentées ! N'avons-nous pas déjà assez de pouvoir ? Nous avons asservit un Dieu pour bâtir cette communauté... et ils veulent recommencer. En pire ! Ces Êtres ne doivent pas être dérangés... Mais... mais cela fait tellement de bien de voir de nouveau ma famille œuvrer ensemble, unie..."

Les pages suivantes donnèrent raison aux craintes de Botan Kagome.
Le journal était à ce stade taché de sang et de suie. La prêtresse semblait souffrir et son écriture perdait son élégance, voir sa cohérence.
"... L'a-t-Il apprit ? Comment... Machi...Kyôna... tous... tous mort. Nos temples... dévastés. Il ne reste rien... Ruines et flammes... Je me rappelle sa taille... sa vitesse... Son pelage d'argent d'un autre monde...
Il faut deux jours de cheval pour aller du Temple du Tigre Blanc au Temple d'Ôkkin... Il l'a fait d'un bond... L'un après l'autre...
Il a libéré le Dieu-Cerf... Je crois qu'il a l'esclavage en horreur...
Nos moines-guerriers... tous massacré... Notre peuple... balayé en cinq coup de queue...
Père et mes oncles... Une fois le Dieu-Cerf libéré, c'était perdu... Il n'ont pu achever le rituel à temps et tenter l'impossible... Je sens le pouvoir me fuir peu à peu... Tant mieux, peut-être que les cauchemars cesseront..."


IL y avait ensuite eut une longue pause. L'écriture sur les pages suivantes étaient moins élégante, mais plus déterminée, moins tremblotante.
"... Le temple est détruit, mais il appartient au passé. Glorieux et honteux. D'autres ont survécu à la chute de notre Empire. A notre arrogance.
Les autres prêtres survivants et moi avons décidé de sceller à jamais cette connaissance maudite dans les ruines du Temple d'Ôkkin. Que notre art impie se protège lui-même !
Ne pas voir le Mal, ne pas entendre le Mal, ne pas dire le Mal.
Ce savoir doit rester caché à jamais. Nous devons être oubliés !"


Sur les pages suivantes on retrouvait des noms et déclarations de mariage ou décès, des calculs à propos de récoltes ou de chasse, des notes sur le météo... Visiblement le journal avait été utilisée pour prendre des notes sur des sujets beaucoup plus triviaux. ce n'était plus des mémoires mais un carnet de travail.
A la fin, c'était une écriture de vieillarde, à peine lisible qui reprenait le récit de sa vie.
"Je suis bien vieille maintenant. La fin de ma vie a été plus simple, mieux accomplie que toute ses années passée de princesse... Le village que j'ai fondé au bas de la montagne où se dressait mon temple d'arrogance est petit mais si vivant ! Les gens commencent à oublier notre glorieux passé, ce tournant vers une vie en accord avec la Nature. Nos secrets vont disparaître et c'est tant mieux. J'ai connu la vie, j'ai désormais des enfants et des petits-enfants et ils ne savent rien du lourd secret que je porte en moins. Il me reste encore un peu de cette étincelle arraché aux dieux... Je vais m'en servir pour être sûr que personne ne vienne la convoiter à nouveau. Shirahime, ma fille n'est pas d'accord. Elle me supplie de ne pas détruire notre héritage, de faire en sorte qu'en cas d'urgence nos descendants puissent y faire appel... Je vais y réfléchir... Mais je me sens si fatiguée. Je suis en paix et bientôt les Dieux me rappelleront à eux... J'espère m'être rachetée, Dieu-Cerf."
Le journal s'arrêtait là.

Récapitulatif combat:


 
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Myōshin Junko
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[Mission de rang A] Sceau contre le mal [Pv team Sturmutruperusu] - Page 2 Left_bar_bleue2166/2000[Mission de rang A] Sceau contre le mal [Pv team Sturmutruperusu] - Page 2 Empty_bar_bleue  (2166/2000)

Ils coururent un bon moment, dans l’obscurité, cherchant avant tout à s’éloigner de la zone le plus rapidement possible. Au bout d’un certain temps cependant, une bonne heure sans doute, Junko ralentit le rythme, avant d’annoncer à son compagnon de fortune qu’une pause s’imposait. Ils avaient atteint un endroit de la forêt légèrement plus clairsemé, que la Lune berçait de sa lumière inquiétante. Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Son épaule gauche l’élançait depuis un certain temps déjà et si elle avait choisi, au départ, de l’ignorer pour qu’ils déguerpissent au plus vite, elle commençait à prendre la mesure de son acte à présent. Portant sa main droite à son omoplate, ses doigts rencontraient une substance légèrement gluante et la chair, à vif, la piquait furieusement. Elle eut une grimace, dans la nuit. Dans sa course folle pour sortir du sanctuaire du Tigre, l’éboulement l’avait atteinte et la roche avait râpée sa peau, alors à nu en cet endroit. Malheureusement, elle n’avait rien pour panser cette blessure proprement, aussi devrait-elle improviser. Déchirant un pan de sa tunique longue, elle enveloppait la partie à vif dans le tissu, pour éviter que les courants d’air ne ravivent la piqûre. Cela n’avait rien d’agréable, aussi grinçait-elle des dents. Elle avait pris trop de risques et son corps commençait à montrer des signes de fatigue sérieux.

Malheureusement, ni le lieu ni le moment ne semblaient propices à un repos prolongé. Elle scrutait le bosquet rendu sinistre par la lumière blanche, comme si elle était à la recherche d’un ennemi invisible puis, se tournant vers son camarade qui avait commencé l’observation de son butin, elle décréta : « Oui, regardons ce que l’on a récupéré… Que l’on puisse au moins se décider sur ce que l’on fait, à présent. » Car c’était bien beau de prendre la fuite, encore fallait-il savoir pour aller où.

Elle s’agrippait prestement à la branche épaisse d’un grand arbre et se faisait une place dans son houppier, avant d’inviter Minato à la rejoindre. Là, ils ouvraient le coffret qu’avait récupéré Junko, découvrant avec une excitation toute renouvelée un livre usé par l’âge. Il ne leur fallut pas beaucoup de temps pour en extraire les quelques feuillets encore lisibles et, à la lueur des étoiles, se mettre à déchiffrer l’écriture tout d’abord hésitante, mais qui s’affirmait au fil des pages. Ils se partageaient le travail efficacement, s’échangeant les feuilles lorsqu’ils en avaient terminé la lecture, n’hésitant pas à échanger lorsque l’un d’eux éprouvait des difficultés à déchiffrer l’un ou l’autre mot. C’était un journal intime dont ils reconstituaient l’histoire au fur et à mesure, avec étonnement et curiosité.

Cependant, alors que l’histoire se complétait peu à peu, la dame perdait de son enthousiasme, jusqu’à devenir tout à fait muette. Elle ne répondait plus aux éclats de voix de son coéquipier que par un vague hochement de tête, sans vraiment l’écouter. Quelque chose… Quelque chose la préoccupait sérieusement. Elle n’appréciait guère la tournure spirituelle que prenait cette quête. Au début de la mission, elle avait accepté le fait que le Dieu-Cerf appartienne au folklore local et elle pouvait concéder que certains peuples érigent des temples en l’honneur d’un mythe. Et puis, certaines choses avaient semblé étranges – la nature du chakra qui circulait dans la statue de pierre, notamment. Mais jamais encore elles n’avaient paru si probables. A l’évidence, elle pouvait soulager sa conscience et décréter que tout ce que ce livre renfermait n’était qu’un tissu de mensonges… Pour autant, la façon dont les choses étaient relatées, l’écriture qui évoluait au cours du temps et les traces qui parsemaient les feuilles étaient autant de preuves de la bonne volonté de l’auteure.

Elle finit par claquer le couvercle de la boite. « Partons. » dit-elle simplement à l’attention de Minato. Ils n’avaient que trop traîné, la distance qu’ils avaient pu mettre entre eux et les villageois n’allait pas tarder à se réduire à néant. Alors, partir pour aller où ? Elle levait les yeux au ciel ; de là où elle était, elle ne pouvait pas le voir, mais l’horizon ne tarderait pas à rosir légèrement. Il fallait néanmoins qu’ils profitent de la nuit pour se diriger correctement. « Je suppose que tu es parvenu à la même conclusion que moi… Nous devons aller à l’Est. » Ils n’avaient pas le choix. S’ils voulaient tirer cette histoire au clair, il fallait qu’ils gagnent le fameux temple d’Ôkkin – et puisque le sanctuaire du Tigre Blanc avait été décrit comme étant celui le plus à l’Ouest, le calcul était vite fait.

Ils reprenaient donc la route sans plus tarder. Il n’était plus question de s’arrêter – du moins, pas avant plusieurs heures.  





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Junko-san et mois nous retrouvions à l’extérieur puis encore sous le choc et l'adrénaline continuons notre course a travers la foret afin de perdre nos éventuels poursuivant et pouvoir examiner notre butin durement acquis.

Le sceptre que je tenais était en effet un objet religieux mais ce qui me choqua le plus c'était qu'il en parfait état contrairement au journal de la prêtresse qui nous révéla que peu d'information mais quand quelque chose me sauta aux yeux pendant que nous le lisions:

"Ne pas voir le Mal, ne pas entendre le Mal, ne pas dire le Mal."Hmm... On dirait que c'est le credo de cet ordre secret du cerf. Ou alors peut-être un code en tout cas il y a une corrélation entre ses propos et les gravures du sceptre. Tenez ici il y a trois singes qui se masque respectivement: les yeux, les oreilles et la bouche."

Junko-san était une ninja expérimentée et une fois que la lecture du journal ft terminé elle referma le bouquin en le claquant. Notre destination était claire: L'est vers le temple d'okkin.

- Partons.Je suppose que tu es parvenu à la même conclusion que moi… Nous devons aller à l’Est.


-Hai ! Dis je avec force.Mais Junko-San vous êtes blessée, il faudra trouver une endroit ou vous pourrez récupérer malgré tout je voudrais vous économiser pour l'instant laissez moi vous porter nous irons plus vite et vous conserverez vos forces.

J'étais sur qu'elle refuserait mais je proposais quand même. Les gouttes de sang qui perlaient m’inquiétait. Forte de toutes ses qualités le mécanisme d'autodestruction du lion l'avait tout aussi surpris que moi. Il est très étrange qu'une tombe d'un petit village perdu était doté d'un systeme de sécurité aussi ...Avancé. Des gens tueraient ne serait ce que pour mettre la mai sur les fuuin et les moyen de mettre en œuvre une sécurité automatique qui pouvait supporter les siècles ! Même s'il ne pouvait que larguer ce que les fuins avaient stockés en eux cela indiquait clairement que des ninjas possédants le fuuinjustu étaient bie passé ici. Un tel niveau ce n'était pas a la portée du premier pégu. Après cela fait nous nous dirigions vers l'est.
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Les ninjas d'Uzushio s'étaient promptement esquivés du petit village après leur profanation du cimetière et de la grotte sacrée.
Même si la toute jeune prêtresse avaient été accueillante, nul doute que maintenant l'ensemble des rudes villageois de ce lieu reculé seraient des ennemis mortels.

Une fois qu'ils eurent mis une bonne distance entre eux et leurs éventuels poursuivant (des éclats de voix dans le lointain les informèrent qu'en effet fourches et torches étaient de sortie pour cramer du blasphémateur), les deux uzujins purent compulser la journal de la morte et examiner leurs trésors.

Le coffret et ses écrits donnèrent quelques indices aux shinobis et attisèrent leur appétits pour les mystères. Le récit corroborait certains points examinés par les érudits Uzumaki. Et leur terrible combat contre la statue gardienne confirmait qu'ils étaient bien sur la piste d'anciens maître en Fuinjutsu.
Qui sait quel trésors ils pourraient mettre à jour au Temple d'Okkin ?

Mais pour ce faire, il fallait d'abord localiser ce dernier.
Les ninjas du Village Caché des Tourbillons avaient quelques pistes : il se trouvait apparemment à l'Est, à deux jours de cheval.
En supputant l'emplacement des autres temples cardinaux grâces aux informations arrachés à la petite prêtresse du village, Junkô parvint à une vague triangulation.
Ils approchaient du but ! Et donc se mirent promptement en route, même si Minato s'inquiétaient des blessures subit par la jônin lors de l'effondrement de la caverne sacrée.

Le chuunin offrit donc tout naturellement son aide, même s'il en fallait plus pour abattre une kunoichi de la trempe de Junkô.
La spécialiste en Fuinjutsu refusa : cela ne ferait que les ralentir, au risque de tomber sur une patrouille de pisteurs des bois recherchant les profanateurs de sépulture.
Même si les locaux ne présenteraient sans doute pas de défis pour des shinobi aussi puissant qu'eux, la jônin avait déjà puisé pas mal dans ses réserves de chakra... Autant donc éviter le moindre gaspillage.
Elle ordonna donc de se mettre en route et de ne point s'arrêter.

Les chevaux avaient un inconvénient : ils devaient suivre routes et chemins. Pas les ninjas.
Junkô avait donc prévu d'arriver bien plus vite au mystérieux Temple d'Okkin.
Ils coururent donc toute la journée, ne prenant qu'un repos minimal.
La région devenaient de plus en plus sauvage, la forêt plus épaisse, les arbres plus gigantesque. Ils s'enfonçaient vraiment au cœur de la Forêt d'Inari.

En fin de journée, alors que le soleil se couchait, Minato avisa un peu plus loin une vague fumée.
En grimpant au sommet d'un arbre, les ninjas purent découvrir dans le lointain ce qui étaient à mi-chemin entre le campement de forestier et un minuscules villages. Un puit, quelques cahutes et entrepôts servant sans doute de refuge pour des chasseurs et habité qu'à la pleine saison.
Sans doute le dernier patelin "civilisé" de la région. Mais il n'était pas exactement sur leur route.

La tentation était grande après une journée à crapahuter dans les ronces et les buissons en chassant des insectes gros comme la main. Quelques piécette leur assureraient sans doute le gîte et le couvert, leur permettant de recouvrer leur force... Au prix aussi de quelques questions et suspicions.
C'était aussi un bon point de repère : Junkô pouvait siffler un des aigles d'Uzushio qu'elle avait aperçu décrivant des cercles dans la région. Il y avait peut-être d'autres ninjas du Village Caché des Tourbillons dans la région, rentrant sans doute de mission... En appelant puis leur renvoyant l'aigle, ils pourraient les appeler en renfort.
Mais là encore, cela leur ferait perdre un temps précieux... Ce qui était risqué : et si les villageois outrés de leur blasphème destructeurs faisaient appel aux Gardiens d'Inari, les Onryou ? Ou pire encore, aux Nara ?


Devant cette alternative, les deux uzujins décidèrent de se détourner pour un temps de leur quête du temple pour prendre un peu de repos.
Ils ne connaissaient qu'approximativement la position du Temple d'Okkin et n'avaient pas la moindre idée de ce qu'ils pourraient y trouver.
S'ils y avaient d'antiques Fuinjutsu de protections aussi vicieux que le Tigre Gardien ou d'autres pièges, mieux valait y aller de jour et en pleine forme.

Cependant, il ne serait pas sage de s'attarder dans la région. La destruction de la grotte sacrée servant de caveau avait dû outré les villageois, qui chercheraient à se venger. Ou pire encore, qui contacterait les Onryou ou les Nara, compromettant la discrète mission d'Uzushio...
D'un commun accord, Junko et Minato décidèrent tout de même de faire une brève pause dans le campement.

Ce dernier n’abritait rien de plus intéressant qu'un groupe d'homme des bois en maraude, l'endroit leur servant de camps de base, et quelques marchands itinérant de passage. Pas vraiment un village, mais il y avait quelques bâtiments "en dur" offrant un confort austère mais bienvenue dans ces bois profonds et dangereux.
Vu la rusticité et l'isolement des lieux, les gens qui fréquentaient l'endroit n'aimaient guère la compagnie. Des forestiers associables, des pisteurs des bois ou chasseurs peu amènes, des bûcherons renfermés évoluant en petits groupes fermés et quelques camelot marginaux qui n'avaient qu'une envie : regagner la civilisation.

L'avantage, c'est qu'on ne questionna guère les deux ninjas. Ici, les gens se mêlaient de leur affaire.
En ressortant leur histoire de pèlerinage et avec leur bagout (et quelque menue monnaie), les uzujin purent se dégotter une "chambre" (plutôt un lit et un repas sommaire mais roboratif) et se faire accepter ou plutôt tolérer dans le campement.
Après quelques heures de repos à peine, ils repartirent, décidant de ne pas s'attarder ni d'essayer de faire appel à des renforts hypothétiques.

Il faisait encore profondément nuit quand les uzujin s'éclipsèrent discrètement. La lune en croissant éclairait chichement la forêt profonde et obscure.
Froissement de branches autour d'eux, hululements étranges et parfois hurlement de fauve dans le lointain rendait l'endroit particulièrement inquiétant.
Cependant, il y avait assez de lumière pour avancer, certes avec précaution, en attendant le lever du soleil.

Après plusieurs heures, ils avaient atteint leur vitesse de croisière, le soleil s'étant levé.
Ils étaient désormais dans une région totalement sauvage, sans la moindre trace humaine, pas même une hutte de chasseurs. Et sans doute considérée comme maudite, vu ce qui semblait être arrivé aux bâtisseurs du Temple d'Okkin.

Soudain, Junko s'arrêta. Ils courraient dans cette forêt sans fin depuis un moment. Trop longtemps.
Quelque-chose n'allait pas, sans que la jônin ne sut exactement quoi.
Puis l'illumination lui vint : leurs ombres ! Le soleil ! Ils fonçaient droits vers l'Est, usant de leur talents de ninja pour dévier le moins possible de leur cap.
Et pourtant, ils avaient subtilement dévié vers le Sud sans s'en rendre compte. Pourquoi ? Comment ?
Intriguée, la jônin redonna le bon cap et ils repartirent de plus belle.

Et quelque temps plus tard ce fut Minato qui en observant la mousse sur le tronc des arbres, fit remarquer qu'il avait de nouveau changé de direction, bifurquant malgré eux vers le Nord.
Pourtant jamais les ninjas n'avaient eut l'impression de dévier de leur route !
Du coup cette fois, ils repartirent en marchant, tendus, guettant la moindre anomalie.

Là ! Un énorme rocher moussue semblait un peu trop taillé pour être naturel.
Un frisson parcourue la spécialiste en Fuinjutsu. Elle avait appris qu'il fallait se méfier de ce qui était taillé dans le roc de ses régions.
Prudemment et sans le toucher, les shinobis firent le tour du bloc rocheux. Dans son ombre se trouvait une alcôve taillée à même la roche.
Elle contenait la statue d'un petit singe, en tenue de moine, se fermant les yeux de ses mains. Un œuvre qui semblait de prime abord grossière et sans valeur et qui faisait corps avec l'éperon rocheux lui servant de sanctuaire.
Les habits de pierre du chimpanzé semblait être couvert de symbole religieux dont certains pouvaient se lire comme "Okkin".

Mais beaucoup ne semblaient avoir aucun sens ou même... dévier le regard. Pour Junkô, ils ressemblaient à ceux qui avaient ornés le Tigre Blanc du mausolée quand il avait été activé... Non, pas exactement. C'était moins complexe, bien qu'incroyable ancien et raffiné. Cela se rapprochait plus des Fuinjutsu d'alarme (sans en être) des deux statues de tigre d'albâtre dans le cimetière...
Ils touchaient au but.
Mais il y avait aussi ici une quelconque protection qui empêchait les ninja de poursuivre vers l'Est. Sans doute la première ligne de défense ou plutôt de dissimulation du Temple d'Okkin.




Récapitulatif:


 
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Ce voyage épuisait Junko plus qu’elle ne l’aurait cru en partant d’Uzushio. Ils s’étaient arrêtés quelques heures dans un campement de fortune, espérant récupérer de leur combat contre le Tigre et repartir sur les traces du temple plus sereinement, mais la pause avait été brève, écourtée par la paranoïa grandissante de la Jûnin. Elle se sentait épiée, jaugée par les quelques autochtones qui peuplaient les lieux. Elle avait cette désagréable impression d’être une étrangère malvenue et, pire encore, que ces gens savaient (quoi exactement n’avait pas d’importance). En reprenant la route, au cœur de la nuit, elle n’avait pas eu l’impression de s’être vraiment reposée et son corps encore fourbu en témoignait. Mais sa fatigue était peut-être moins physique que mentale ; plus elle y songeait, plus elle se sentait accablée par sa lecture du journal, accablée par leur fuite du village et par les épreuves qui les attendaient encore. Elle ne se sentait plus en sécurité nulle part, et ce d’autant plus qu’ils avançaient vers l’inconnu, vers le temple d’Okkin. Traiter avec une horde de villageois furieux lui semblait finalement une plus douce épreuve que celle de courir après un mythe dont ils ignoraient tout si ce n’était quelques brides d’histoire. Un villageois, même enragé, c’était tangible, prédictible et mortel. Tout l’opposé de ce après quoi ils couraient. Ne pas savoir à quoi s’attendre était peut-être le pire sentiment pour la dame qui aimait garder le contrôle – or, depuis le début, la situation n’avait fait que lui échapper et elle se sentait presque prisonnière, oppressée par le fatalisme qui guidait ses pas.

Coïncidence ou clin d’œil des Dieux, ils se rendaient alors compte, coup sur coup, qu’ils n’étaient plus non plus maîtres de leurs actions. Ils avaient beau persister vers l’Est, ils étaient inéluctablement conduits ailleurs, déviés de leur trajectoire. Elle crut qu’elle allait s’arracher les cheveux, cédant soudainement à un accès de superstition, avant de se reprendre en main et faire de nouveau appel à la raison ; ses questionnements personnels ne devaient pas affecter le bon déroulement de la mission. En explorant minutieusement les alentours et en progressant doucement dans la bonne direction, ils finirent par mettre la main sur ce qui pourrait constituer un indice : un rocher, dans lequel ils découvraient un renfoncement abritant une petite statue de singe.

Il ne leur fallut guère longtemps pour faire le lien avec le temple qu’ils recherchaient : « Okkin » était peut-être le seul symbole facilement reconnaissable de la ribambelle parcourant les habits du singe, ce que semblait également confirmer le sceptre qu’avait dérobé Minato. Le singe se cachant les yeux était gravé dessus, aux côté de deux autres primates dissimulant respectivement la bouche et les oreilles de leurs mains.

Junko s’arrachait alors à l’étude de la petite statue et levait le regard sur les alentours, à la recherche d’une pierre similaire pouvant cacher d’autres singes. Elle ne trouva rien malheureusement, et leurs mésaventures précédentes la rendait réticente à trop s’éloigner, de peur de s’égarer de nouveau. Pourtant, dans l’esprit de l’experte en Fuinjutsu, il germait une idée : l’endroit ne pouvait-il pas être protégé par une barrière ? Elle-même était bien ignorante en la matière (en particulier en ce qui concernait la création et la désactivation de ces choses), mais elle ne serait pas surprise qu’ils se heurtent à une telle technique, et quoi de mieux pour faire office de piliers à une barrière que trois statues de singes ?
L’idée était bancale, cependant, fondée sur le désir de revoir quelques Fuinjutsu antiques à l’œuvre – fussent-ils aussi dangereux qu’un Tigre Blanc. Son esprit accaparé par ces histoires de sceaux anciens et puissants introduisait un biais que, fraîche et lucide, elle n’aurait pas permis. Cédait-elle, peu à peu, à la croyance que le mythe après lequel ils couraient était vrai ? Se laissait-elle aller à quelques rêves inavoués de puissance ?

Minato, en revanche, avait été frappé, au moment de la lecture du journal, par quelques mots qui semblaient bien plus pertinents à l’heure actuelle : « Ne pas voir le Mal, ne pas entendre le Mal, ne pas dire le Mal. » La dame devait se rendre à l’évidence, cette simple phrase prononcée par son jeune coéquipier avait plus de sens que ses propres élucubrations. Ce singe représentait parfaitement la maxime. Mais cela ne les avançait guère, à vrai dire. De quel Mal était-il fait mention ? Pour Junko, la liste de Maux était longue, à commencer par l’Homme lui-même, mais qu’en était-il de ces gens-là et de leur religion ?

« Et si c’est le Mal qui nous fait tourner en rond ? Quelque chose du genre… Ou quelque chose qu’on ne devrait pas voir ? » Elle s’était accroupie à côté du rocher, prenant toujours soin de ne pas le toucher – au cas où sa théorie sur le sceau n’était pas complètement fausse – et regardait la végétation autour d’eux. C’était la chose la plus rationnelle qui était sortie de son esprit depuis un bon moment. Fallait-il y aller, comme le singe, les yeux fermés ? Elle eut un rire un peu nerveux. Minato serait certainement de cet avis, c’était ce qui semblait le plus naturel, mais elle n’était pas prête à se priver d’un sens, même si elle pouvait compenser dans une certaine mesure avec ses capacités de senseur. Et puis, renoncer à la vue maintenant, cela signifiait quoi, qu’ils allaient renoncer ensuite à l’ouïe et la parole ? Ils étaient des shinobis, bon sang, un peu de sérieux ! Sans parler des Hommes qui avaient déployé tous ces pièges et tous ces stratagèmes…

Elle se frappa le front du plat de la main. Mais oui ! Comment avait-elle pu ne pas y penser plus tôt ? Ah, bien trop préoccupée par ces histoires de sceaux, elle en avait oublié la base ! Elle s’en mordait les doigts. Et dire qu’elle avait quelque chose, dans son panel de techniques, qui pouvait presque faire la même chose… Se relevant alors, elle lança à son collègue : « Je pense peut-être à un Genjutsu. » Kokoni Arazu permettait de modifier largement l’environnement, même si cela restait assez facile à détecter. Partant de là, un shinobi plus doué aurait pu développer une version plus robuste, qui leur donnerait l’impression d’aller tout droit, alors qu’ils tournaient en rond. « Je vais Kai. » Et si le Kai fonctionnait, elle libèrerait Minato également. Le cas contraire… Elle soupira. Le cas contraire, elle accepterait de s’en remettre au hasard et de fermer les yeux – du moins, ses yeux physiques.




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Sceau de Protection contre le Mal

Les uzujins examinèrent longuement la petite statuette de singe, y descellant les traces de quelque antique Fuinjutsu, mais sans rien de réellement probant.
Après délibération, Junko envisagea une autre hypothèse : une illusion, qui masquerait le chemin et se joueraient de leur sens de l'orientation, les empêchant de progresser vers le temple caché.
Du coup, la jônin d'Uzushio décida de tester son hypothèse, usant du Kai.

Ce fut extrêmement rapide, mais pendant un bref instant, Junko cru voir vaciller la réalité.
Puis de nouveau, ce fut la banale et inextricable Forêt d'Inari
La jônin était cependant fort expérimenté et en ce concentrant, elle put vaguement analyser sa vision fugace avec les yeux de la mémoire.
Un torii, face au singe dans son alcôve. Alangui à son sommet, un tigre blanc... Endormi ? En attente d'une proie ? Sûrement une autre statue de marbre blanc...
Puis, tout droit, un très long chemin chemin dallé traversant la forêt, flanqué de lanterne de pierre moussue. Au sommet de chacune d'elles, d'autres sculptures... D'autres petits singes qui se bouchaient les yeux, elle aurait pu le jurer.
Mais ce n'était peut-être que son imagination, la projection de ses fantasmes.

Même s'il s'agissait d'une illusion, le Kai ne semblait pas suffisant pour la dissiper.
En spécialiste du Fuinjutsu, la jônin d'Uzushio se doutait à présent que des sceaux devaient être dissimuler quelque part pour la renforcer et la maintenir, surtout après tout ce temps.
Dans la statuette de singe de l’alcôve ? Dans celles du chemin de lanternes qu'elle croyait avoir entre-aperçut ? Sur ce mystérieux torii qu'elle présumait être juste en face d'elle alors que ses yeux ne lui révélaient qu'une forêt profonde ?

Peut-être qu'une technique de dissipation plus avancée mettrait fin à l'illusion... Ou alors, en brisant le sculpture derrière eux... Mais Junko croyait y avoir descellé également du Fuinjutsu d'alarme.
Se souvenant du Tigre Blanc de pierre dans la grotte, l'uzujin n'était pas particulièrement enthousiaste à l'idée d'utiliser la force.
Si ils se retrouvaient de nouveau confronter à une sorte de golem capable d'activer des pièges ou des techniques de ninjutsu, leur aventure risquait de se compliquer...

Du coup, Junko pris sa décision : elle allait faire confiance aux intuition de Minato.
Ordonnant au genin de fermer les yeux et de la suivre, la kunoichi d'Uzushio ferma les siens et avança, tout droit.
Nul arbre ne stoppa brutalement (et douloureusement sa route), alors que si elle en croyait sa mémoire, elle aurait dû se cogner depuis longtemps dans cette forêt dense.
A la pointe de ses pieds, elle rencontra les contours réguliers d'une dalle de pierre qui aurait dû être couverte d'herbe et de feuilles depuis des éons.

Toujours les yeux fermés, la jônin avança. Un pas. Une nouvelle dalle.
Le chemin de sa vision existait bel et bien !
Mais elle n'avait pas vu jusqu'où il se poursuivait... Ils avançaient donc lentement, à tâtons.
La vue était le sens le plus essentiel des êtres humains. S'en retrouvait privé, surtout dans un une forêt sauvage, dans un environnement inconnu et potentiellement mortels et plein de piège s'avérait particulièrement stressant.

Autour d'eux, les uzujin entendaient les bruits parfois inquiétant de la forêt : craquements de branches (quel prédateur pouvait roder dans les hauteurs ?), bruissement des feuilles (le vent ou un fauve se glissant dans les fourrées ?), grésillement des insectes (peut-être piqueurs et porteur de poison ou de maladie) et parfois même cri de bêtes sauvages qui semblaient bien trop proches...
L'odeur d'humus de la forêt envahissait tout, parfois coupé par le parfum capiteux d'une fleur.
Même les sens mystiques de Junko semblaient étrangement brouillés, atténués. Sans doute parce qu'ils se trouvaient désormais au cœur des défenses du Temple d'Okkin, de cette étrange illusion conçut pour désorienter les visiteurs.
Leur progression fut lente et laborieuse, même pour des ninjas, avec cette horrible sensation de vulnérabilité.

Au bout de ce qui lui parut des heures, les pieds de Junko finirent par buter sur de la pierre.
En tâtonnant, elle examina l'obstacle. Une sorte de marche ou de banc en roc. Sur ses cotés, elle sentit de lourd piliers de pierre.
Haussant les épaules, la jônin l'enjamba en traînant Minato derrière elle.
Aussitôt ses sens mystiques s'éclaircirent. Ses pieds ne sentait plus de dalles marquant le chemin.
Après une longue hésitation, elle ouvrit les yeux.
Et les referma aussitôt, aveuglée.

Un temps plus tard, une fois qu'elle se fut habituée, l'uzujin put contempler l'endroit où ils étaient arrivés.
Face à eux, à quelques mettre, un nouveau torii de pierre sur lequel dormait un tigre blanc de pierre sculpté, fort semblable à celui de la grotte.
Peu après le torii, une volée de marche de pierre menait à un embarcadère taillé dans la roche, donnant sur un immense lac scintillant sous le soleil. C'était cet éclat qui avait aveuglé la kunoichi.

Junko se retourna pour voir d'où ils venaient.
Un long chemin dallé parfaitement rectiligne dans la forêt, sans doute plusieurs kilomètre, bordé de chaque coté par des lanternes de pierre surplombées chacune de la statue d'un petit singe se masquant les yeux. Nulle herbe folle ne l'avait envahit, ce qui était fort étrange car il paraissait hors d'âge.
Ce contre quoi elle avait faillit trébuché était une marche, une butée sans doute posée juste sous un autre de ses torii protégé par un tigre gardien à son sommet pour avertir les pèlerins qu'ils étaient arrivés et pouvaient désormais ouvrir les yeux.

Se retournant vers le lac, les yeux d'aigles de la jônin ne tardèrent pas à desceller en son centre une zone étrangement brumeuse et floue. Il lui semblait y apercevoir une île... Avec des formes trop anguleuses pour être naturelles : des constructions humaines ! Le Temple d'Okkin peut-être ?
Minato, déjà en train d'explorer le petit embarcadère lui cria de venir voir.
Un dessus d'un immense gong de bronze se trouvait une nouvelle statue de singe de taille humaine cette fois et qui se bouchait les oreilles.
Le gong en dessous de la sculpture était finement gravée de ce qui semblait être une hideuse parade de yokai, avec parfois quelque sglyphes abstraits qui rappellaient ceux du Fuinjutsu.
Il y avait visiblement eut une masse pour frapper, mais son bois avait pourri depuis longtemps : si jamais les shinobi souhaitait le faire sonner, il faudrait le frapper à la main ou lui lancer un objet assez lourd.

Récapitulatif:


 
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Myōshin Junko
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Refusant l’idée qu’un simple civil puisse résoudre ce mystère, accrochée à ses talents de shinobi presque par désespoir, Junko avait tenu à user de ses capacités jusqu’au bout… Mais ce n’était pas son hypothèse du Kai qui avait triomphé de l’épreuve – bien que celle-ci eu levé le voile un infime instant. A présent qu’elle contemplait le chemin parcouru, elle pouvait l’affirmer : son intuition n’avait certainement pas été mauvaise, mais sa méthode inefficace ou ses pouvoirs bien trop faibles. Et, finalement, fermer les yeux comme l’avait suggéré son coéquipier avait suffi… Double déception, en quelque sorte – un coup pour sa fierté. La dame devait cependant en tirer un enseignement ; être un shinobi ne lui octroyait pas plus de droit, tout le monde pouvait prétendre à ce lieu, pour peu qu’il suivît… La Voie. Elle eut un sourire, malgré tout, pour elle-même. Voilà que cette vieille Amie la rattrapait. Le cœur plus léger, elle se retourna vers le lieu qu’ils découvraient quelques minutes auparavant. Il l’éprouvait, mais ce voyage lui offrait l’occasion de remettre en question ses propres ambitions.

Minato n’avait visiblement pas chômé alors qu’elle s’autorisait un peu de répit suite à leur avancée laborieuse à travers bois. Elle ne tarda pas à le rejoindre le long de l’embarcadère, après avoir constaté l’existence d’édifices sur l’île qui leur faisait face – l’apparition d’une telle île, au milieu de nulle part, l’avait d’ailleurs laissée un peu pantoise, comme elle se rendait compte que le monde lui était bien inconnu. Nul doute qu’il s’agissait de leur prochaine destination. En outre, si les raisons de leur présence ici ne leur permettaient pas de s’attarder, la Jûnin n’était cependant pas insensible à la beauté du lieu. Construire ces monuments et les protéger du temps et de la nature n’avaient pas dû être une tâche aisée, elle pouvait au moins reconnaître l’effort que cela représentait.

Arrivée à hauteur de son coéquipier, elle resta un instant interdite devant ce qu’il lui présentait. Le gong gigantesque, la statue de singe se bouchant les oreilles, le tout placé au niveau de l’embarcadère, face à l’eau… Tout ceci sonnait comme une invitation, à n’en pas douter. Elle se retourna vers l’île, jaugeant la distance qui les séparait de la rive opposée… Traverser le lac à pieds (voire à la nage, pour les moins assidus sur les bancs de l’Académie) était tentant, bien évidemment. Cependant, s’ils devaient retenir une leçon des épreuves qu’ils avaient traversées jusqu’alors, Minato et elle, ce serait certainement qu’ils avaient tout intérêt à suivre les règles du jeu. Chercher à gagner du temps ne leur avait rien apporté de bon, tandis qu’obéir au petit singe qui se dissimulait les yeux avait, en revanche, porté ses fruits.

La Jûnin resterait sage cette fois-ci, elle ne ferait pas de zèle. Comme dit, la consigne paraissait évidente, si tant est qu’elle fût aussi simple que pour le singe précédent.  Pour elle, il fallait faire sonner le disque en bronze et se boucher les oreilles. Quant à savoir à quoi cela servirait exactement… Pour le coup, elle n’en avait pas la moindre idée. Le son de l’instrument activerait-il un mécanisme qui leur permettrait la traversée ? Y avait-il un sceau sous-jacent, encore ? Ce n’était pas l’envie qui lui manquait, mais elle devait se résoudre à rester dans l’ignorance ; chercher des réponses à tout prix ne ferait que les retarder.
S’ils suivaient cette voie, il ne restait donc qu’à déterminer l’objet avec lequel ils sonneraient le gong. Cela ne revêtait certainement pas d’importance particulière, pourtant la dame fut réticente à l’idée d’abattre son poing – même en prenant soin de ne pas abîmer l’instrument – sur le disque en bronze. Donner de sa personne (de son sang, plus précisément) n’avait guère eu l’effet escompté, et elle ne souhaitait pas qu’une présence étrangère ne réveillât encore une image du passé. Après tout, la statue du tigre allongé sur la porte, un peu plus loin, ne lui avait pas échappée et elle ravivait un souvenir bien trop récent encore. C’était peut-être un acte superstitieux de sa part, mais elle préférait donc qu’ils tiennent leurs corps à l’écart.

Une proposition ne tarda pas à fuser ; le fouet de son acolyte ferait-il l’affaire ? Elle le laissa sortir son arme, le considérant d’un air grave. « Peut-être qu’en le lestant un peu… » avança-t-elle, incertaine quant au fait que le claquement du fouet puisse produire une vibration suffisante. Joignant le geste à la parole, elle entreprit de dégoter un solide morceau de roche et aida son puîné à le nouer à l’extrémité du fouet, lui donnant l’apparence d’un fléau d’armes pour enfant. « A toi l’honneur. » conclut-elle, tout en se bouchant fermement les oreilles. Il fallait certainement produire un son assez puissant pour qu’il traversât l’espace. Elle laissait ce (ou ces) coup(s) à l’appréciation du jeune Uzujin, même si elle lui conseilla de commencer par ne frapper qu’une fois, afin qu’ils avisent en fonction des effets observés.




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Il y avait un gong. Il fallait le frapper. Cela semblait assez évident pour la jônin d'Uzushio, mais Junko pressentait là encore quelque épreuve et fourberie pour protéger le temple.
Elle se boucha donc soigneusement les oreille de ses mains à l'image de la statue simiesque, ordonnant à Minato de frapper le gong de toute ses forces à l'aide de son fléau improvisé.
Le chuunin obéit promptement et... sembla perplexe. Le gong ne semblait qu'avoir à peine tremblé et vibroter doucement, de manière presque imperceptible.
Le jeune homme forma silencieusement les mots "Pas un son. Quelque chose a amortie mon coup." pour informer la jônin de cet étrangeté.
Devait-il recommencer ? Fallait-il un marteau spécifique pour frapper ? Junko pouvait lire ses interrogations dans ses yeux.

Mais la spécialiste en Fuinjutsu se hâta de le détromper : ses sens mystiques avaient perçu l'activation d'une technique.
Une puissante onde de chakra, totalement bénigne et invisible s'était échappé du gong juste après que le chuunin ne l'ai frappé.
Junko ressentait une espèce de... vibration qui s'amplifiait peu à peu dans l'obejt.
En regardant bien, certain symboles gravés semblaient s'illuminer brièvement suivant une séquence obsédante, presque hypnotique.

Alors qu'elle admirait l'étrange objet, sans doute lié à quelque antique Fuinjutsu qu'ils venaient d'activer (pour le pire ou le meilleures), Minato attira l'attention de sa coéquipière sur le lac.
La brume commençait mystérieusement à se lever, ayant pour origine les étranges constructions qu'elle avait cru deviner dans le lointain...
Mais ce n'était pas tout ! Précédent le brouillard, une parc festonnée d'idoles votives s'avançait silencieusement.
Sans personne pour la conduire.
Sans le moindre indice d'un courant.

Silencieusement (surtout pour Junko), l'esquif glissa jusqu'au quai.
Il émanait de l'embarcation une indicible aura d'antiquité. Pourtant le bois étaient peint, luisant comme au premier jour. Nul trace de poussière ou du passage du temps sur les statuettes (moult divinités mineures, bonzes ou saints hommes inconnus et pas mal de singes se bouchant les oreilles).
Venant d'Uzushio des ports du Pays des Tourbillons, les deux ninjas se rendirent compte aussi que cette barge à fond plat... N'aurait jamais dû flotter. Elle était bien trop lourde et surchargée.
Néanmoins, Minato haussa les épaules et embarqua.
Le gong vivrait, de plus en plus fort.

Le chuunin fit signe à sa coéquipière de monter également : à l'avant, il avait trouver un autre gong, là aussi surplombé d'un singe se bouchant les oreilles.
D'un geste du menton, la jônin lui ordonna de frapper ce nouveau gong.
Là encore, elle put ressentir une puissante onde de chakra... Étrange. Qui semblait s'harmoniser avec celle du précédent, gagnant en intensité.

La barge se remit lentement en route, traversant doucement le lac désormais complètement noyée sous les brumes.
Minato allant visiblement bien et se sentant un peu idiote à faire le singe avec ses mains sur les oreilles, Junko les ôta pour venir examiner le gong et sa statue.
Là encore, elle pu percevoir du chakra résiduel et une espèce de... rythme séquentiel.
Posant sa main dessus, Minato lui affirma sentir vibrer le gong.
En écoutant, on attendu d'ailleurs un son sourd...

Un frisson glacé descendit l’échine de la jônin alors qu'il devait se trouver à mi-chemin.
Le son sourd... Tout doucement, depuis un moment, sans que les ninja s'en rendent compte... Il s'amplifiait !
Et pareillement à ces sens mystiques : l'onde de chakra qu'elle avait sentit revenait, encore et encore, de plus en plus fréquente et intense.
Minata cria de surprise, attirant son attention sur le lac.
On n'y voyait goutte, mais à présent la barge traversait lentement maintenant une rangée de statue dressée sur des piliers de roc au centre du lac. La brume les avait jusqu'à présent dissimulés.

Junkô fut plutôt surprise : elle s'attendait à de nouvelles statues de singes et ne fut pas déçut.
Mais cette fois-ci, les sculpture de pierre portant ce qui semblait être des glyphes de Fuinjutsu luisant de chakra n'avait pas les yeux bandés ou les oreilles bouchés.
Ils tenaient entre leurs petites pattes de pierre des... cymbales et des gongs ! Ils semblaient fait dans la même matière que celui du bateau et du port...

Soudain, quand le bateau fut au milieu de cette étrange allée maritimes bordées de stèle, les statues s'animèrent. La vague de chakra ressentit par Junko s'intensifia. Les yeux de la jônin s’agrandirent d'horreur.
En un instant, elle frappèrent leurs instruments, brutalement.
Une effroyable déferlante de son s'abattit sur l’embarcation en une véritable cacophonie perturbante et amplifié par le chakra !
Le Temple d'Okkin venait d'activer vicieusement sa seconde ligne de défense.


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Myōshin Junko
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Le duo n’était visiblement pas au bout de leurs surprises, bien que les premières hypothèses de la jûnin semblassent se confirmer. Frapper les deux gongs – l’un sur la berge, l’autre à l’avant de la barge – avait effectivement activé, successivement, d’obscurs mécanismes faisant se mouvoir ce qui était devenu leur moyen de transport sur ce lac mystérieux. N’étant pas une grande experte de la mécanique des fluides, et n’ayant guère de connaissances dans le transport maritime, Junko ne s’était pas tellement interrogée sur le pourquoi du comment un pareil phénomène était possible, et elle avait tout naturellement imputé la présence et le mouvement de la barge à un nouveau jutsu inconnu, certainement très ancien, comme tout ce qu’ils avaient découvert jusque-là. Encore une fois, ce n’était pas l’envie de décortiquer le fonctionnement de ce dernier qui lui manquait. « Peut-être au retour ? » s’autorisait-elle à songer, tout en ayant bien peu d’espoir. C’est qu’elle avait l’impression d’être à la source d’un savoir immense, d’avoir une opportunité sans précédent de pouvoir apprendre, mais de ne pas pouvoir en profiter, par sens du devoir. Le cerveau en ébullition, elle dardait vers les statues disposées un peu partout dans leur embarcation un regard à la fois craintif et admiratif, condamnée à apprécier l’exploit sans pouvoir en saisir le sens.

Elle fut tirée de sa torpeur alors qu’ils atteignaient la moitié de la distance les séparant du rivage opposé. Minato pointait quelque chose du doigt et, faisant soudainement plus attention à son environnement, la dame prenait conscience des interférences dans le flux de chakra qui émanait du gong à l’avant, comme si un obstacle diffractait le chakra un peu plus en amont. Fatalité, c’était précisément ce que lui désignait son compagnon de voyage : la brume s’était levée sur leur passage, laissant apparaître de nouvelles statues de singe perchées au beau milieu du lac. Qu’était-ce cette fois-ci ? Peut-être la suite de leur périple, des singes se dissimulant la bouche ?
Non, rien de tel. Et ses yeux ne mentaient pas : ces statues – aux yeux et aux oreilles bien ouverts – n’avaient rien d’engageant, incrustées de sinogrammes caractéristiques. Pour autant, la barge continuait de glisser sur l’eau, comme s’ils n’avaient rien à craindre de ces silhouettes inquiétantes, dressées de part et d’autre de leur route. Oui, un court instant, le cœur de la jûnin fut rassuré : s’ils ne s’arrêtaient pas, croyait-elle, c’était qu’ils ne déclenchaient pas les sceaux gravés sur les singes… Quelle naïveté ! Elle n’eut pas le temps de réagir, voyant brusquement les statues s’animer, que le tapage soudain la fit violemment sursauter, et elle eut l’impression que l’on arrachait son cœur de sa poitrine. Laissant échapper un juron, elle se plaqua d’instinct les mains sur les oreilles. Quel Enfer !

Si le bruit devenait supportable, une fois les oreilles bouchées, elle accusait cependant le coup. Le contraste entre le début de la traversée, si paisible et si silencieux, et le vacarme assourdissant, qui régnait à présent, lui avait fait un choc. Ces gens étaient fous d’avoir créé pareil sortilège ! Mais cela faisait sens, elle avait simplement été trop prompte à se déboucher les oreilles, un peu plus tôt.
Son regard croisa celui de Minato, et elle s’enquit silencieusement de son état (inutile de chercher à communiquer verbalement avec cette cacophonie). Il avait eu un réflexe similaire, heureusement, mais semblait lui aussi avoir été affecté.
De son côté, l’embarcation poursuivait curieusement son chemin, à la même allure, comme si le déclenchement du jutsu animant les statues n’avait pas de lien avec cette dernière. Mais alors, pourquoi ? Et cette question, comme bien d’autres, n’aurait probablement pas de réponse.

Le reste du voyage aurait bien pu continuer ainsi, bercé par le tohu-bohu incessant des primates, et peut-être auraient-ils pu l’endurer… Mais, peu à peu, Junko se rendit compte que la protection de ses mains seules ne suffisait plus à atténuer le bruit, comme si le son extérieur était continuellement nourri et amplifié. D’un œil inquiet, elle observa les sculptures les surplombant ; rien ne semblait indiquer qu’elles allaient s’arrêter. A la vitesse à laquelle ils avançaient, certainement que le bruit ne serait plus physiquement supportable avant qu’ils n’arrivent à atteindre leur destination. Ah, voilà qui était bien plus inquiétant ! Fallait-il donc qu’ils deviennent réellement sourds ?! Et, inexorablement, le son devenait de plus en plus fort et strident.
Fronçant les sourcils, la femme chercha une solution, un moyen de ne plus subir la folie des singes ou, du moins, une façon de leur échapper plus rapidement… Mais le bruit parasitait ses pensées à présent, et elle grinçait des dents, de plus en plus agacée par ce qu’elle entendait. Les détruire. Il fallait les détruire… Mais une attaque frontale ? Ah, elle ne se souvenait que trop bien du Tigre ! Non, il ne fallait pas répéter cet incident ; ces statues ne se déplaçaient pas, elles. Et si, en attaquant, cela déclenchait encore un autre sceau ? Et qu’ils renversaient la barge ? Elle ne savait pas marcher sur l’eau ! (Oui, c’était difficile à admettre, mais bon sang, elle venait de la montagne, elle n’était pas d’Uzu !)

De rage, elle maudit intérieurement la barque qui les transportait et qui allait si lentement. Oh ! Elle écarquilla les yeux, surprise par sa propre pensée. Mais oui, s’il était risqué de détruire ces choses, peut-être pouvaient-ils aller plus vite, tout simplement ! Et pour cela, elle avait exactement ce qu’il fallait. Renonçant à sa propre sécurité, elle levait les mains de ses oreilles et, rejoignant l’arrière de la barge, exécutait plusieurs mudras précipitamment. Mizu Rappa ! Lorsque Sanada lui avait montré cette technique pour la première fois, cela avait été précisément pour faire avancer plus rapidement sa barque, dans la grotte étincelante. Un phénomène que Junko ne comprenait pas précisément, mais dont le jeune avait certainement l’habitude, en bon marin qu’il était. Gonflant ses poumons jusqu’au paroxysme, elle donnait tout ce qu’elle avait pour expulser l’eau de sa bouche avec la pression la plus élevée possible (et dont elle était capable, à l’évidence). La différence d’accélération entre les deux fluides, à l’origine de la poussée, permettait effectivement d’impulser plus de mouvement dans leur embarcation. Encore ! Elle découvrait, de fait, que leur moyen de transport était tout de même plus lourd que la barque du Masamune. Il lui faudrait donc faire plus d’effort – cela dit, elle était prête à donner tout ce qu’elle avait pour s’échapper de cet enfer phonique !




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Les uzujins avaient hélas réveillé une fois de plus quelque antique sorcellerie. Peut-être que comme pour le chemin masqué par d'étranges illusions, il aurait fallu qu'ils se bouchent les oreilles tout du long de la traversée... Trop tard pour ça maintenant : le son émit par les hideuses statues de singe aux instruments de musique devenait de plus en plus assourdissant, au point de résonner dans leurs os.
Et il s'accroissait encore.

Malgré la douleur et la désorientation, Junko ne pu s'empêcher d'admirer l'art secret qui avait permis la construction de ce système de défense. Il était promesse de fabuleuse découverte dans le domaine du Fuinjutsu... S'ils sortaient de là !
Cependant la jônin n'était pas sans ressource et avait l'expérience des missions qui dérapaient. Abattre les statues simiesques ferait peut-être, peut-être seulement, cesser l'attaque sonore.
Mais il y avait-il un ordre ? Un combinaison pour les désactiver ? Avec aussi potentiellement des contre-mesures... Non, la violence et la destruction aveugle étaient rarement la solution contre des pièges aussi raffinés...

Il fallait penser autrement et c'est ce que fit la spécialiste en Fuinjutsu d'Uzushio.
S'il ne pouvait contrer les ondes sonores, ni détruire les étranges statues ou le gong, ils pouvaient toujours essayer... d'y échapper ! Elle venait après tout du Pays des Tourbillons, une nation maritîme.
Usant de ses maigres connaissances de l'art du Suiton, la jônin propulsa la lourde barge de cérémonie aussi vite qu'elle pu.

Pousser par les puissant jet d'eau sous pression de la kunoichi d'Uzushio, la barque échappa plus vite que prévue au terrible piège sonore.
Néanmoins, c'était passé prêt. Minato n'était plus qu'une loque pantelante, vomissant par dessus bord. Du sang coulait de ses oreilles et visiblement son sens de l'équilibre avait été atteint.
Mais au moins, ils étaient en vie. Au loin, ils entendaient encore le son et cette incroyable vibration... Allez savoir combien de temps ils auraient été pilonnés par les ondes sonores sans la promptitude de la jônin !

La barque fini par arriver sur un petit embarcadère, réplique exacte de celui qu'ils avaient quitté.
La brume commença à refluer sur le lac, bien que toujours présente autour d'eux. Sans doute pour masquer le Temple d'Okkin aux yeux des curieux sur les berges.
Un escalier de pierre serpentait au travers d'une falaise et les ninjas d'Uzushio ne tardèrent pas à le grimper pour explorer l'île au centre du lac.

L'escalier se terminer par un nouveau tori de pierre surplombé d'un nouveau tigre sculpté dans le marbre blanc.
Au delà, couvrant toute l'île, se trouvait les splendeurs du Temple d'Okkin.
Ou plutôt de ses ruines mortellement silencieuses.
Plus que l'antiquité, l'endroit respirait le désastre, le châtiment divin.
Si les voies d'accès au temple semblait avoir été préservé de l'outrage du temps, ce n'était pas le cas des bâtiments principaux du monastère, ou plutôt de la cité monacale, vu son étendue.
Du temps de sa gloire, les lieux devaient respirer la magnificence. La majorité des constructions avaient été réalisé en pierre de taille parfaitement ajustée, construite pour durer et clamer haut et fort la puissance et la foi de leurs bâtisseurs. Et leur arrogance.
Et tout avait été abattus ou détruit.

Dans un silence religieux, les uzujin commencèrent leurs exploration des monuments jetés à bas et couvert de végétation depuis des éons.
Jetés à bas s'avérait l'expression juste. Un peu trop juste.
Une monumentale statue, plus d'une dizaine de mètre de haut, de quelque prêtre oublié avait été proprement coupée en deux, seul ses pieds restant sur son massif piédestal. La coupure était parfaitement lisse et nette, un Fûton surpuissant ou tout l'art d'un maître du Kenjutsu armé d'une lame géante n'aurait pas fait mieux.
Et le reste de la statue semblait avoir été projeté une cinquantaine de mètres plus loin, s'écrasant sur un autre ruine.
Ils croisèrent également d'autres constructions ravagées, l'une d'elle (une sorte de poste de garde) semblant même avoir été écrasé.

Au centre de la citée religieuse détruite se trouvait le grand temple, le saint des saints, un édifice d'une taille impressionnante. Il avait été à moitié éventré.
Pénétrant dans les lieux dévastée, les uzujin ne pouvaient s'empêcher de ressentir un étrange malaise. Une terrible violence s'était déversée ici, châtiant les prêtres qui proclamaient avoir emprisonner un dieu.
Percer leurs secrets serait-il bénéfique pour Uzushio ou n’amènerait-il pas le même désastre s'abattre sur le Pays des Tourbillons ?

Minato avait du mal à avancer, toujours troublé par l'assaut sonique qui avait dévasté son oreille interne. Il demanda à Junkô l'autorisation de se reposer un peu en fouillant les ruines, pendant que la maîtresse du Fuinjutsu s'enfoncer dans le temple central.
Même si se séparer pouvait s'avérer dangereux, ils avaient décidé de prendre le risque. Après tout, si l'un d'eux déclencher un nouveau piège (ou pire, réveillait un mal antique hantant ces ruines), il fallait qu'il y ai un survivant pour prévenir Uzushio de leur découverte.

Junkô pénétra donc seule dans le temple principal dévastée. Il était sombre et imposant, l'air lourd et stagnant.
Bien vite, la kunoichi tomba sur une imposante porte de bronze. Elle paraissait un poil plus récente que les ruines et s'ornait de gravure étrange d'un singe couvrant sa bouche de ses mains.
N'ayant rien trouvé d'autre dans les ruines, Junko décida de la pousser malgré tout. Elle s'ouvrit sans soucis sous sa force de ninja dans un grincement sonore.
Rien ne sembla se passer, aussi l'uzujin s'engagea dans le long corridor sombre en pente légèrement descendante qui se trouvait derrière.

Quelques minutes après, elle débouchait dans une grande pièce, splendide, malgré les statues immenses brisés qui s'y trouvait. Des bonzes de pierre à l'air sévère. Ils devaient anciennement flanqué les portes.
Les murs étaient couvert de peinture hélas passée de scènes religieuses. De nombreuses meurtrières illuminaient l'endroit qui avait dû être magnifique il y a des siècles. Il y avait des fontaines asséchées, des colonnes sculptés (et désormais plus ou moins abattues ou brisé).
Junkô se trouvait sans doute dans un lieu de culte d'importance.
Au centre de la pièce se tenait un imposant piédestal de marbre, prêt à accueillir une statue de taille humaine, avec moult alcôves où dormaient des statuettes votive en or pur.
Un autel de pierre, brisé, se trouvait juste avant.

Ce qui était curieux, c'était l'absence de statue sur ce piédestal. Celles abattues des bonzes, étaient beaucoup trop grande pour tenir dessus. Il y avait par contre assit à chaque coin de ce piédestal vide une figurine d'or représentant de nouveau un singe se bâillonnant la bouche. Sur leur genoux doré, chacun d'eux avait une petite clé de jade.
En bonne kunoichi, lorsque qu'elle examina de plus près la base sculptée et ne tarda pas à y trouver une petite porte dissimulée sous le couvert de peintures et sculptures religieuses.
Quatre autres représentations de singe bastillonnés s'y trouvait, masquant subtilement quatre serrures camouflées.
La conclusion semblait évidente... Peut-être un peu trop.

D'ailleurs, Junko n'était pas la seule à partager cette méfiance.
"A votre place, je ne toucherai à rien." fit une voix chevrotante dans son dos et qui n'avait absolument rien à voir avec celle de Minato.
Le bruit d'un bâton métallique frappant les dalles fissurées de la salle raisonna, alors qu'un vieux moine s'avançait, sortant de derrière l'une des statues renversées.
Vieux et chauve, portant une longue barbe blanche et une tunique religieuse miteuse mais fort semblable à celle des statues, il s'avançait lentement et paisiblement, s'aidant d'un long bâton doré. Il ne s'agissait toutefois pas d'un symbole religieux ou d'un bâton de marche, mais d'une lourde arme de guerre que maniait parfois les moines-guerriers et les adepte de bôjutsu. Une arme étonnante pour un frêle vieillard.

"Et bien, et bien ! Nous n'avons guère de visiteurs dans ces ruines..." caqueta le vieillard, qui semblait vaguement amusé mais sans montrer la moindre hostilité. "J'ai fait vœux de garder ces ruines au mieux, mais mon âge est grand et je suis las... Je ne pourrais sans doute pas vous empêcher de faire ce que vous voulez..."
Il soupira lourdement, s'asseyant sur une colonne brisée, se caressant doucement la barbe.
"... Mais pour satisfaire ma conscience, vous pourrez peut-être répondre à quelques petites questions... C'est que je suis curieux de savoir qui ose braver les danger du Temple d'Okkin, oh oui !"

Ses yeux que Junkô aurait juré à moitié aveugle étincelèrent de malice.
"Commençons par les civilité : quel est votre nom ? Et pourriez-vous me dire par où vous êtes arrivé ici ? Ensuite, que cherchez-vous ici, qu'elle est votre quête ? Enfin, que seriez-vous prêt à faire ou à sacrifier pour arriver à vos fins ?"
Il dédia un sourire à moitié édenté à la kunoichi qui ne put s'empêcher de remarquer ses canines proéminente. Quand il souriait ainsi, le vieillard ressemblait presque à l'un de ces hideux singes grimaçant en statue.




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[Mission de rang A] Sceau contre le mal [Pv team Sturmutruperusu] - Page 2 Left_bar_bleue2166/2000[Mission de rang A] Sceau contre le mal [Pv team Sturmutruperusu] - Page 2 Empty_bar_bleue  (2166/2000)

Une berge, un embarcadère et puis, un peu plus loin, un escalier qui montait le long de l’à-pic ; les yeux de Junko découvraient peu à peu l’île abritant le temple d’Okkin, avec un certain soulagement. Ils avaient finalement échappé aux singes fous, mais ses oreilles bourdonnaient encore – et il faudrait certainement encore quelque temps avant que les acouphènes ne s’amenuisent et finissent par disparaître. Elle devait s’estimer heureuse à vrai dire, Minato semblait souffrir davantage. De plus faible constitution, elle le voyait tituber dangereusement à chaque pas sur la roche glissante du bord de lac. Il était vrai qu’elle n’avait pas pris garde à son coéquipier, l’esprit bien trop occupé par le vrombissement assourdissant. Elle le laissait donc reprendre ses esprits quelques courts instants, tout en lui proposant son aide pour essuyer l’embouchure de ses oreilles et les inspecter brièvement. Elle n’était absolument pas médecin, elle pouvait seulement prier pour qu’il ne perde pas l’usage de ces dernières.

L’ascension jusqu’au plateau ne déroula sans heurt, même si elle dut ralentir l’allure à plusieurs reprises pour laisser à son compagnon le temps de monter. Elle ne lui faisait d’ailleurs aucune remarque à ce sujet, elle-même toujours sous l’effet des bourdonnements, et par respect pour cet enfant qui avait jusqu’à présent donné tout ce qu’il avait sans rechigner à la tâche. Sa sensei serait fière, certainement, de savoir qu’il avait enduré les épreuves sans jamais se plaindre. Malheureusement pour lui, si Haruka aurait probablement pu l’aider, ne serait-ce qu’en trouvant les mots appropriés, Junko n’avait rien à lui offrir pour soulager sa douleur.

Ils atteignaient donc finalement le sommet de l’escalier et la vue des ruines de la cité monastique souffla la jûnin. L’endroit était immense, rien à voir avec l’humble monastère qu’elle avait connu plus jeune. Mais ce qui la frappait surtout, c’était la façon dont tout avait été détruit. Nul doute possible, les ravages du temps seuls n’auraient pas suffi à briser les monuments d’une telle manière. Un frisson parcourait l’échine de la dame, alors que le duo s’aventurait dans les décombres, silencieusement. Ce lieu avait été le théâtre d’une guerre effroyable, et la puissance qui avait dû être déployée pour en arriver là… Elle ne trouvait pas les mots pour la qualifier, mais elle avait l’impression de la ressentir jusqu’au plus profond de ses entrailles.
Qui, ou quoi, pouvait faire ça ? Personne à Uzushio, songea-t-elle. Et dans son for intérieur, elle savait de quoi il retournait ; elle l’avait lu dans le carnet de la prêtresse. Mais elle avait refusé d’y croire. Et à présent… Qu’en savait-elle vraiment ? Elle sentit son estomac se nouer, tandis qu’elle abandonnait Minato et pénétrait le temple ravagé. Sa volonté était-elle en train de l’abandonner ? Se passant une main fébrile sur le visage, elle respirait profondément. Ce n’était bien sûr pas la soif de découverte et l’envie de comprendre qui manquaient, mais elle n’était plus très certaine de vouloir connaître la réponse, alors même qu’ils semblaient si près du but. Après tout, l’ignorance était bien plus douillette, surtout si la vérité impliquait des Dieux.

Il lui fallut quelques instants avant de se rassurer sur son entreprise et de se décider à poursuivre. Elle trouvait alors le courage pousser la lourde porte sur laquelle elle notait un petit singe se dissimulant la bouche. Ne pas parler, peut-être ? Voilà qui allait être plus simple que les épreuves précédentes : il n’y avait personne avec qui converser, ici. Longeant un long couloir, elle arrivait finalement dans une large pièce, à l’image du reste du temple. Tout lui paraissait démesurément grand, dans cette étrange cité, si bien qu’elle se demandait à présent combien d’hommes avaient pu habiter ses murs. C’était comme découvrir une toute nouvelle civilisation qu’un mal incurable aurait éradiqué subitement.
Se glissant jusqu’au centre de la salle, elle observa silencieusement le monument qui s’y dressait, sans parvenir tout d’abord à comprendre son utilité ou son fonctionnement – car il semblait bien y avoir une raison à ce que tout soit disposé de cette façon, tout de même. La réponse lui apparut alors sous la forme d’une petite porte dérobée qui n’appelait qu’à être ouverte par les clefs que portaient de nouveaux singes.

Mais avant même qu’elle ne put faire un geste, une voix s’éleva. Se redressant subitement, elle faisait volte-face, son cœur vrombissant dans sa poitrine, et découvrait alors un vieil homme visiblement usé qui s’avançait dans sa direction. Depuis combien de temps était-il là ? Certes, une fois parvenue au temple d’Okkin, ses pensées avaient été accaparées par bien des choses, et elle n’avait guère prêté attention à la présence de chakra... Mais l’endroit avait semblé si parfaitement détruit et son accès difficile qu’elle n’aurait jamais cru rencontrer quelqu’un ici.
Heureusement pour elle, il ne semblait pas offusqué de la présence d’une profane en ces lieux – elle notait cependant qu’en dépit de ses paroles pacifiques, son bâton pouvait bel et bien servir d’arme – et il semblait même curieusement amusé et bavard. Loin de se détendre pour autant, la dame le laissait cependant approcher, à la fois curieuse et suspicieuse. Était-ce une ruse de la part de cet individu ? Cela pouvait paraître absurde, mais elle avait connu un vieux monsieur qui lui avait brisé l’échine et elle n’était pas prête à renouveler l’expérience.

N’osant pas parler et encore moins bouger, elle restait donc figée sur place, condamnée à écouter religieusement… Jusqu’à ce qu’il se décide à poser des questions. Elle resta interloquée un instant ; souhaitait-il vraiment qu’ils discutent ainsi, au beau milieu d’un temple abandonné ? Mais qu’était-il exactement ?
Embarrassée, elle jetait un coup d’œil explicite à l’une des statuettes de singe se cachant la bouche. Elle pesait le pour et le contre, rapidement. Le singe invitait au silence. L’homme avait parlé. Mais il se présentait comme le gardien de ces ruines, peut-être était-il immunisé. Dans ce cas, ce serait un sacré coup-bas que de l’inviter à répondre. Et s’il ne s’agissait pas de se taire, que signifiait donc cette posture ? Ne pas… Dire du Mal ? Était-ce une façon de bannir le mensonge ? Elle posait de nouveau son regard sur le vieil homme qui attendait visiblement une réponse. Et elle sentit ses mains devenir moites alors qu’elle voyait en lui une occasion d’obtenir, elle aussi, des réponses. Elle devenait folle, n’est-ce pas ? « Junko. »

Elle eut l’impression d’être hors de son corps, comme si sa voix, ayant sa propre volonté, avait pris une décision à sa place. Mais maintenant, il fallait poursuivre, il n’y avait plus le choix. « Mon nom est Junko. Je suis arrivée depuis l’Ouest, où se dressait le Temple du Tigre Blanc. Ce sont les derniers mots de la prêtresse qui m’ont conduite jusqu’ici. » Elle marqua une pause. Saurait-il ce qu’il était advenu de la sépulture de Botan Kagome ? Ah, il lui faudrait certainement expliquer cela, si c’était le cas… Mais chaque chose en son temps. Elle poursuivit, un sourire se dessinant sur ses lèvres : « Je cherche… Beaucoup de réponses, en réalité. Si la légende du Temple d’Okkin est vraie (mais j’ai peur de déjà connaître la réponse), ce qu’il s’est donc passé réellement, et s’il en reste quelque chose… » Vaste programme, à vrai dire, et sa voix se perdait un instant. Il était difficile de formuler correctement ce pourquoi elle avait été mandaté. Ils devaient effectivement lever le voile sur la légende qui leur était parvenue, mais tout ce qu’ils découvraient ne faisait que l’épaissir.

Quant à sa dernière question… Celle-ci était plus difficile qu’elle n’y paraissait, et d’aucuns seraient bien mal avisés s’ils répondaient d’emblée « Tout ! ». Tout le monde avait une limite – et toute chose un prix. Junko ne faisait pas exception, à l’évidence, et elle se tut un instant, pensive. Il lui fallait évaluer la valeur de toutes ses possessions, au regard de celle de sa quête. Mais de quoi parlait-on concrètement ? Elle n’en savait toujours rien, à vrai dire, même si les informations glanées au fil de leur périple lui laissaient entrapercevoir quelque chose de terrible. Qu’était-elle prête à faire pour obtenir ce savoir ? Il fallait être honnête : à ce stade, elle ne faisait plus cela seulement pour son village, sinon pour elle-même aussi. Mais plaçait-elle pour autant ce mythe avant sa propre vie, par exemple ? Non, bien sûr que non. Elle ne plaçait même pas son Village et ses pairs avant celle-ci ; elle était loyale et elle obéissait toujours, mais Uzushio ne l’avait pas vu naître et personne là-bas ne méritait qu’elle se sacrifiât de la sorte. Ce n’étaient ni la charité ni la bienveillance qui l’avaient fait survivre trente-huit ans durant, à vrai dire.

En réalité, il y avait bien une chose qui passait avant tout le reste (deux, en réalité, mais elle s’interdisait de penser à la seconde)… Il y avait ce qui avait façonné sa vie et guidé ses pas, seule véritable possession de la dame, et qu’elle avait su conserver après son expulsion de la Montagne des Dieux ; ce qui disait « Chaque chose est à sa place », « Tout ce qui est doit être », ou encore « Dieu est en toute chose ». Oui, il y avait cet enseignement exigeant et intransigeant, qui était si important qu’il avait eu une emprise entière et totale sur son existence – bien qu’elle eût été une très mauvaise élève.
Mais tout ceci était violemment remis en question depuis que la légende prenait des allures de réalité. Et, songeant cela, Junko se rendit compte que son sacrifice était déjà fait. Certes, ce n’était probablement pas ce à quoi s’attendait cet homme, qui parlait sûrement d’actes et non de spiritualité… Mais c’était sa réponse. Son regard s’assombrit tandis qu’elle reprenait finalement la parole. « Malheureusement, je ne ferai et ne sacrifierai rien de plus. Ne vous méprenez pas, je n’essaie pas de me soustraire à la question. Simplement… Tout ceci – elle désigna l’espace d’un geste de la main – me vole déjà tout ce en quoi je crois. Alors, je me demande… Dois-je vraiment remettre ma volonté à l’épreuve, alors que c’est elle déjà qui m’a menée jusqu’ici ? » Elle eut un regard contrit. En d’autres circonstances, elle aurait peut-être été plus farouche, mais la vision de ces ruines certainement dévastées par quelque chose d’inhumain remettait bien trop de choses en question. Car si ces Êtres étaient effectivement des Dieux, était-elle encore maître de sa propre existence ?




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Sceau de Protection contre le Mal

Bien que Junko fut surprise par l'apparition soudain d'un vieillard hantant ces ruines dévastés, la jônin d'Uzushio réussit à garder la tête froide.
Le moine semblait étrange, mais nullement menaçant, même s'il portait un sceptre, témoin de sa fonction, particulièrement impressionnant. Le spécialiste en Fuinjutsu, troublée par cette antique cité sainte ravagée, ne voulait pas non plus faire couler inutilement le sang...

Mais les questions du vieil homme constituaient-elles une nouvelle épreuve ? Pour parvenir au Temple d'Okkin, elle avait dû sacrifié un moment sa vue. Et elle aurait bien mieux fait de se boucher les oreilles durant toute la traversée du lac. Seule sa présence d'esprit lui avait permit d'échapper au piège des statuettes de singe-musiciens...
La pièce regorgeait encore de cette iconographie apparemment chère à ce culte. Est-ce que comme les statues simiesques, elle aurait dû se bâillonner et se taire, ignorant les questions inquisitrice du bonze décrépit ?
Non. La jônin n'était pas là pour jouer la muette. Pariant que le vieillard (s'il s'agissait bien là d'une épreuve) souhaitait entendre la vérité, la kunoichi d'Uzushio choisit de répondre, parfois maladroitement ou avec hésitation, mais avec sincérité.

Chacun de ses paroles firent sourire de plus en plus grand le vieillard, lui conférant un aspect presque simiesque.
"Votre nom est Junko. Et tel est la Vérité." affirma doctement le vieux moines après avoir patiemment écouté l'uzujin. "Par delà la Voie du Tigre Blanc vous êtes arrivée, et c'est la Vérité. Vous cherchez la Connaissance et les savoirs anciens, pour le pire ou le meilleur, et telle est la Vérité. Vous ne souhaitez vous acquitter de nul autre sacrifice que ceux marquant déjà votre chair et vitre esprit... Et telle est la Vérité."

D'un bond improbable, même pour un shinobi, le vieillard sauta jusque sur la stèle centrale, paraissant grandir, sa peau prenant un aspect de plus en plus rugueux et sombre, comme de la pierre.
La réalité ondoya sous les yeux de la jônin. La pièce était à la fois identique et subtilement différente. Elle avait dû être plongée dans une espèce d'illusion ! Des glyphes luisant de Fuinjutsu qui courraient sur le sol se rétractaient rapidement vers le piédestal, désormais dominait par une majestueuse statuette de singe à l'air vieux et sage, se bâillonnant la bouche de ses mains.
Dans un tintement, les quatre petites clefs que tenaient ses versions miniature tombèrent au sol.

Alors que Junkô se rapprochait pour prendre les précieux sésames qui lui ouvriraient la porte secrète à la base du piédestal. Un nouveau glyphe illumina le front de la majestueuse statue simiesque et une voix d'outre-tombe, féminine et infiniment lasse s'éleva dans la pièce pour proférer un ultime avertissement. Celui-ci semblait incomplet et altéré par les éons.
"Pèlerin... pillard....triomphé de ...protection... une dernière supplique.... Ne vas pas plus loin... nos secrets... Le bourreau... peuple a ... un terrible gardien... ultime effort... enfermé en bas..."
Puis ce fut le silence, digne d'un tombeau.

Cela ne disait rien qui vaille à l'uzujin, mais elle n'avait pas fait tout ce chemin pour renoncer maintenant.
D'un geste sec, elle tourna les clefs dans chacun des petites serrure.
Une porte dérobée s'ouvrit au centre du piédestal. Un long escalier, étroit et abrupt s'enfoncer dans les ténèbres, vers les fondations secrètes du Temple d'Okkin.
Pas le temps d'aller chercher Minato : Junkô ne savait pas combien de temps la porte cachée resterait ouverte, ni quel "gardien" ou danger elle aurait pu libérer.

Prenant sa décision, la jônin d'Uzushion s'enfonça dans les ténèbres.
La descente fut longue et laborieuse, mais il n'y avait nul piège en ces lieux. Elle déboucha dans quelque crypte antique, basse de plafond, qui s'enfonçait profondément sous terre.
Par chance, il y avait moult porte-torches, qui semblait avoir échappé à l'usure du temps et la kunoichi des Tourbillons décida d'en allumer une.

Le souterrain se poursuivait sous le temple, menant apparemment à des lieux secrets. La flamme renvoya l'éclat de l'or et d'autres objets de culte, poussiéreux et renversé, comme si un séisme avait frappé le monastère. C'était un miracle (ou probablement du Fuinjutsu si ce caveau ne s'était pas effondré. Visiblement c'était ici qu'on conservait les objets saints. Statues, miroirs, sceptres, même des toges d’apparat moisie.
Puis, une porte, toute simple, qu'il lui suffit de pousser. Le bois tomba en lambeau, révélant un véritable chaos.
On s'était battu ici.
Du Dôton avait été utilisé et sûrement d'autres techniques shinobi. Ou autre.

L'aspect de la salle grandiose et bien plus haute de plafond, véritable chapelle souterraine où elle venait de déboucher avait été transformée. Tordus. L'air était oppressant, étouffant.
Junko repéra des squelettes, certain quasiment réduit en poussière dans des cratères. Des piliers de pierre avait été abattus presque négligemment. Griffés.
Des étagères avaient été réduites en copeaux, renversant sur le sol leur précieux contenu.
Des livres saints. Mais surtout moult rouleaux que la ninja identifia comme couvert de glyphes de Fuinjutsu !
Elle était dans le saint des saints, la bibliothèque ou le... laboratoire du Temple d'Okkin.

Junko l'avait trouvé.
Au centre de la salle, un immense autel brisé, pulvérisé même. A la lumière tremblotante de sa torche, elle cru deviner gravé dans la pierre brisée la forme de quelque créature mi-homme, mi-cervidé.
Disposé en triangle autour de l'autel, trois squelettes se tenait agenouillé chacun devait un rouleau ouvert, étonnamment intacts. des glyphes semblait s'en écoulait, se rejoignant au centre de la pièce tout en se liant entre eux en un réseau de calligraphies complexes.
Sur le rouleau se trouvait un sceau de Fuinjutsu effroyablement complexe. Non ! Une partie de sceau ! Les trois formaient un tout !
La jônin sentait qu'elle touchait au but ! Avisant un porte-torche, elle déposa son brandon pour aller prudemment étudier ce chef d’œuvre. Était-ce là la technique de la légende, celle qui aurait emprisonné un Dieu et dérober son pouvoir ?

C'est alors que l'uzujin sentit un frisson glacé sur sa nuque. Indubitablement, on l'observait. Avec malveillance.
Suivant par réflexe son intuition aiguisée de kunoichi, Junkô leva les yeux.
Une créature de cauchemars lui rendit son regard. Non, elle n'avait pas d'yeux.
Un monstre étrange pendait au plafond.
Il avait une peau blafarde, lisse, un peu comme celle d'un dauphin albinos. Humanoïde mais aussi affreusement étrangère, la créature était bien plus grande qu'un homme et disposait d'une puissante et souple musculature.
Elle était doté d'une bouche gigantesque faisant tout le tour de sa tête lisse et ovoïde, doté de lèvre épaisses et carmin, presque sanglantes.

La chose n'était nullement un golem animé, une statue envoûté par quelque antique Fuinjutsu. Pas plus qu'une illusion. Elle était vivante, terriblement différente et dérangeante. Pire encore : même sans user de ses dons, Junkô pouvait ressentir une aura terrifiante, un chakra effrayant, qui en émanait.
La créature pencha la tête, examinant visiblement la kunoichi, même sans disposer du moindre œil visible.
Elle sourit horriblement, révélant une énorme dentition presque humaine.
Puis, en un instant elle se coula au sol, massive et inquiétante, dominant l'uzujin de toute sa taille. Junkô pu noter qu'il disposait de sabots, tout aussi blanc et lisse que son corps étrange.

"Fragment je suis." gronda l'horrible créature d'une voix à la fois liquide et grondante. "Depuis tant et tant d'éons, prisonnier. Ironie pour celui qui vénère la liberté. Ensemble supérieur de moi a détruit le temple. M'a envoyé châtier les impudent et libérer le petit frère cornu. Cela fut accomplit. Grand festin d'humains ! Mais trois humains éveillés sacrifièrent vie et liberté, arrachant mienne ! Gardien involontaire de leurs chaînes. Ensemble supérieur de moi oublier son fragment. Dors peut-être. Combat ses frères peut-être. Vit libre et dehors certainement. Choix pour humain éveillé : dévorer ou libérer ?"

De ses mains griffus la créature désignait les cadavres disposés en triangle. Ou plutôt pour être précis, les trois parchemins du sceau.
Même si la chose était difficilement compréhensible, inhumaine, elle semblait vouloir passer un marché avec l'uzujin. Ou bien était-ce plutôt une menace ?
Visiblement, elle lui demandait de la libérer, de briser l'antique sceau. Il suffirait peut-être de brûler les parchemins ou de les refermer...
Mais... que ferait ce monstre si elle s'exécutait ? Et surtout qu'était-il ?. Il n'avait rien d'un Dieu-Cerf. Nul Yokai des légendes ne ressemblait à cette chose.
Il suintait d'elle une terrible amoralité et un indifférence teintée de mépris pour l'humanité.  

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« Et telle est la Vérité. »

Les mots résonnaient encore dans l’esprit de la belle. Une nouvelle fois impuissante, elle avait vu le vieillard disparaître sous ses yeux et, avec lui, ses espoirs de réponses. Un pli soucieux apparaissait sur front, tandis que son regard se perdait un instant à l’endroit où l’homme s’était tenu. Une illusion, un nouveau sceau… Bien sûr, elle devait se féliciter d’avoir réussi ce qui s’apparentait à une nouvelle épreuve – la dernière peut-être, car elle correspondait au dernier petit singe, celui qui se dissimulait la bouche –, mais elle ne parvenait pas à se réjouir. Car si les choses s’étaient finalement bien terminées, ce n’était pas de son fait. Elle avait manqué de discernement ; elle aurait dû s’en douter, elle aurait dû le voir. Elle maîtrisait l’art des illusions, connaissait l’art des sceaux et avait développé sa sensorialité. Comment avait-elle pu croire une seule seconde à la présence d’un être humain dans ces ruines ? Sans un mot, elle se retournait vers le piédestal, s’apprêtant à récupérer les clefs tombées au sol. Elle n’avait même plus la force de se mettre en colère ou de s’en vouloir. Ce périple avait fini par l’anesthésier, d’une façon ou d’une autre. Elle avait osé se confier à l’être illusoire, et avec lui avait disparu tout ce qui restait de son humanité en cet instant, pensait-elle. Elle n’était plus qu’un corps qui devait s’acquitter de sa tâche, avancer encore et encore. Que pouvait-elle faire d’autre ? Il n’y avait pas de place pour les émotions, ici. Tout était ravagé.

La dame écouta la voix qui s’élevait du piédestal, et elle eut presque pitié pour la femme qui avait dû donner de sa personne en plaçant cette ultime protection, croyant qu’elle arriverait à raisonner l’être qui profanerait les lieux, à s’attirer sa sympathie peut-être ou à provoquer sa culpabilité. Malheureusement pour elle, non seulement le message venait après une série d’épreuves assez brutales pour être certain que ceux qui parviendraient jusque-là seraient résolus à en finir, mais le message lui-même avait mal résisté au temps et il n’en restait que quelques bribes dissolues. Tout ce que l’Uzujin put comprendre, c’était que quelque chose était enfermé sous le temple, et que ce quelque chose des profondeurs était certainement la cause ou l’effet du désordre qui régnait à la surface. Soit. Avait-elle le choix ?
Sans attendre, elle tournait les clefs, révélant un passage, et s’y enfonça. Difficile de décrire l’état dans lequel elle était à présent, car elle-même ne savait plus si elle avait peur, si elle était poussée par la curiosité ou si elle était simplement résignée.

Si elle s’était attendue à découvrir une crypte sommaire, au bout des escaliers, elle découvrait cependant un souterrain bien plus long et profond. Ah, cette fameuse propension des hommes à édifier des structures toujours plus imposantes et complexes… Pourquoi enfermer la Chose dans une petite salle discrète directement sous le temple, lorsque l’on pouvait la placer dans une grande chapelle secrète, au bout d’un souterrain empli de trésors religieux ? « Parce que c’est un Dieu. » songea la jûnin, amèrement, en découvrant les restes de ce qui avait dû être une bibliothèque. Un Dieu dont elle n’avait pour l’instant aucune trace, cependant, si ce n’étaient les marques de la lutte acharnée qui s’était déroulée en ces lieux. Son regard passait sur les cadavres décharnés et s’arrêtait un instant sur les documents éparpillés ici et là. Elle touchait donc au but. Il y avait certainement là, à ses pieds, toutes les réponses qu’elle cherchait, et un savoir immense, au regard des jutsus rencontrés sur sa route. Mais si ses yeux brillaient d’une flamme vorace, quelque chose l’empêchait de se réjouir de cette découverte fabuleuse. Une pensée aussi oppressante que l’air de la pièce. La Chose était-elle encore enfermée là ou le désordre qui régnait avait-il été causé par sa fuite ?

Elle eut vite la réponse, alors que son attention se reportait sur l’autel fracassé, au centre de la pièce. La disposition des éléments l’intrigua, elle s’approcha. Un sceau, d’une puissance et d’une complexité incomparables. Elle sentit son estomac se nouer, comme lorsque la statue du Tigre s’était soudainement mise en mouvement. Ces hommes – car à présent elle pouvait voir qu’ils étaient plusieurs – possédaient un savoir incroyable. Un savoir si fort qu’il leur avait survécu, à travers leurs sceaux presque intacts. Mais alors qu’elle se penchait sur l’œuvre des morts, tendant la main vers l’avant, un frisson lui parcourut l’échine. Se redressant brusquement, elle leva les yeux pour découvrir… La Chose.

Elle était là. La gorge soudainement nouée et les lèvres sèches, la jûnin fit un pas en arrière, tandis que la Chose se glissait au sol. C’était beau et monstrueux à la fois. La dame était terrifiée, mais aussi irrésistiblement attirée. C’était quelque chose qu’elle n’avait jamais vu. Ni humain, ni animal. Quelque chose entre ce monde et Ailleurs. Etait-ce là le Dieu de ce temple ? Ou, du moins, l’enveloppe qui lui permettait une existence physique ? « Fragment je suis. » La voix d’outre-tombe fit rater un battement au cœur de la jûnin. La Chose parlait – difficilement, certes, il y avait cependant assez de mots pour que la dame comprenne les grandes lignes de son discours. Quelques passages restaient obscurs – qui était le Supérieur ? Et le Petit Frère ? – mais il n’y avait pas de doute possible : cette Chose qui n’appartenait pas à ce monde était l’auteur de ce désastre. Et ce n’était pas, ou alors de façon incomplète, le Dieu qu’elle croyait rencontrer. Quelque part, c’était rassurant pour la race humaine, car cet être dérangeant leur en voulait assurément, et elle espérait que la forme complète (ou le Supérieur, comme l’être divin disait) eût été plus équilibré.

Cela dit, pour Junko personnellement, cela ne changeait rien. Fragment ou non, sa seule existence était un coup de poignard dans le cœur, tout un pan de sa vie qui disparaissait en lambeau. Et d’un autre côté… Elle contempla un instant le sourire hideux de la Chose, puis porta son regard sur les squelettes disposés en triangle. « Dévorer ou libérer. » avait-Elle dit. « Mais n’est-elle pas à ma merci ? » s’interrogeait la jûnin. Oui, d’un autre côté, Junko n’avait-elle pas entre ses mains le destin de ce demi-Dieu ?
Myōshin Junko pouvait bien avoir vécu une vie d’ascète, elle était avant tout humaine. Et à présent que ses croyances avaient été brisées, que pouvait-elle désirer d’autre ? Le pouvoir de cette Chose. Non, pas nécessairement de cette Chose-là en particulier, mais plutôt ce qu’Elle représentait. Elle se mordit nerveusement la lèvre ; c’était de la folie, elle en avait bien conscience. Mais bon sang, elle avait vu tout ce dont cette Chose et ces hommes étaient capables ! Elle avait subi les techniques de ceux qui avaient obtenu le pouvoir du Dieu-Cerf. Elle voyait à présent les ravages de celui qui n’était qu’un fragment. Comment y résister ? Quel être vivant le pourrait ? Et, au-delà de ces seules considérations, ne voyait-elle pas en cette occasion un moyen de rester la seule maîtresse de son existence ? Emprisonner cette Chose et ses semblables ne l’intéressait pas réellement ; ce qu’elle désirait, c’était la possibilité de pouvoir refuser leur existence. Le pouvoir, c’était… Le sceau qui la retenait prisonnière. Mais il fallait réfléchir à présent, être la plus intelligente. Dévorer ou libérer…

« Serais-tu en train de menacer le seul être qui pourrait te libérer, à l’heure actuelle ? » dit-elle d’une voix rauque. « Je me demande depuis combien de temps tu es là… Quand est-ce que tu as vu un être humain pour la dernière fois… » Elle parlait à voix haute, et c’était autant un moyen de réfléchir que de se donner contenance. Il fallait qu’elle reprenne ses esprits, car certainement que l’être face à elle avait senti sa peur, un peu plus tôt. Son cerveau fonctionnait à toute vitesse, pesant le pour et le contre. La libérer, c’était certainement signer son arrêt de mort. Il n’y avait, dans cet être surnaturel, aucune once compassion. Et pourtant, elle avait besoin d’accéder aux parchemins déployés devant elle. Elle avait besoin de comprendre. Oui, c’était cela ! « Je vais te libérer. Mais j’ai besoin de comprendre. » répétait-elle à voix haute cette fois-ci. Oh, elle pouvait peut-être trouver le moyen de briser le sceau par elle-même – par exemple, en détruisant les rouleaux disposés là… Cependant, non seulement elle souhaitait les récupérer intacts, mais elle espérait également gagner du temps et évaluer les capacités de l’être qui lui faisait face. Elle se justifia autrement : « Qui sait, détruire les parchemins pourrait activer une nouvelle défense. Ce serait regrettable. Pour tous les deux. » Et, sans attendre, elle enchaînait : « Alors, dis-moi. Qu’est-ce qui te retient, quelles sont tes chaînes ? Je t’ai vu bouger, alors pourquoi ne pourrais-tu pas partir ? » Et puis, un peu plus hésitante, elle demanda : « Me laisseras-tu étudier les parchemins tranquillement, pour que je trouve comment annuler le sceau ? » Aie ! Cette fois-ci, la question trahissait son appréhension. Elle n’était évidemment pas sereine et elle n’avait pas pu s’empêcher de demander son autorisation à l’Être. Serrant la mâchoire, elle se maudit intérieurement pour cette formulation malheureuse. Il fallait qu’elle impose sa volonté, pas l’inverse !




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Confrontée à une vision terrifiante, absolument inhumaine, ne connaissant peut-être même pas les concept de morale ou de scrupule et probablement guère animée par les meilleures intention du monde, Junko garda splendidement son calme.
Elle sentait l'existence d'une connaissance perdue ou même hors de la compréhension des simples mortels à portée de ses mains.
Et ce genre de créature démoniaque sentirait probablement la moindre once de peur ou d'hésitation, aussi la jônin d'Uzushio fit appel à tout son sang froid et son entraînement pour se donner contenance.
Avec un succès mitigé.

Mais en tout cas, l'effroyable gardien ou prisonnier de ces liens ne semblait pas immédiatement hostile.
Le sourire terrifiant de la gigantesque créature s'élargit encore aux propos de la spécialiste en Fuinjustu.
"Humain éveillé toujours certain de leur importance. Mais espèce votre nombreuse. Individu tous divergent mais remplaçables. Être ou ne pas être délivrance. Être ou ne pas être repas. Choix votre. Temps et durée sans importance pour Fragment. D'autres viendrons. Ensemble supérieur de moi se rappellera peut être son Fragment. Marche du temps inexorable. Ronge protection-prison. Ronge Fragment. Toutes alternatives mènent à la libération ou réunion avec ensemble supérieur de moi."
Visiblement, la créature ne considérait pas Junko comme la seule clef irremplaçable à son problème. Combien de temps cette chose pouvait-elle vivre ici ?
A bien y regarder, il n'y avait guère de nourriture dans ces souterrains. Des cadavres desséchés, peut-être des insectes ou de rats, de temps en temps... Avait-elle vraiment besoin de manger pour vivre ? Mais sinon, pourquoi dévorait-elle ses visiteurs ?

De son discours hachés semblait pointer une autre information : le sceau qui la retenait ici faiblissait inexorablement... Tôt ou tard, avec l'aide de l'uzujin ou non, la créature étrangère finirait par être délivrer. Ou mourir, ce qui n'était pas clair.
Se posait immanquablement la question : que ferait cette Chose si elle était libérée ? Elle considérait les humains comme remplaçable, voire comme source de nourriture...
"Sept." continua la créature après un temps de réflexion. "Deux non-éveillés. Cinq éveillés. Recherchaient tous trésors, puissance ou connaissances. Parfois ont essayé de tromper. De voler. De marchander. De batailler. Tous morts. Tous dévorés..."

La spécialiste en Fuinjutsu pesa le pour et le contre et annonça qu'elle allait libérer la créature.
La monstruosité inhumaine se coula aussitôt tout prêt de Junkô. Malgré sa taille imposante, elle se déplaçait aussi souplement et aussi vivement que la jônin !
"Choix fait. Attendons action, donnons informations. Examinez. Comprenez. Libérez."
La créature blanchâtre s'approcha ensuite d'un des corps momifié devant les parchemins. Elle lui balança un puissant coup de griffe qui... passa tout simplement au travers ! Comme si la monstruosité pâle n'était qu'une illusion, un ectoplasme... Se pourrait-il que Junko soit tout simplement prise dans un terrifiant genjutsu et que cette Chose d'un autre monde ne soit pas réelle ?
Pourtant... Elle sentait sa présence terrifiante.
Ses sens mystiques l'informaient que le monstre disposait de chakra... La kunoichi d'Uzushio n'en avait jamais croisé de semblable, même si... l'intensité de l'aura du monstre n'égalait apparemment pas la sienne. Mais son chakra restait effroyable, dérangeant, inconnu, peut-être même maléfique...

Néanmoins, c'était une bonne nouvelle qui redonna un peu d'espoir à la jônin : au moins sur un point, elle était supérieure à ce montre... Peut-être quelle pourrait le vaincre...
"Sacrifice nourrissent le sortilège. Énergie du corps, de l'âme et volonté dans un ensemble lié : une Ancre. Ceci crée des Règles dans la Réalité : Sceaux. Piège le Fragment dans le schéma de résonance. Empêche le Fragment de détruire le Sceau ou les Ancres. Destruction des Ancres et du premier cercle de résonance du Sceau possible pour humain éveillé. Conséquences non-importantes et seront avisées après libération. Sacrifices et Sceau réalisé en dernier espoir : autre défense/prison improbable. Probabilité de réaction en chaîne des autres Sceaux du temple : faible. Au pire cause destruction physique. Regrettable mais chakra du Fragment retournera à sa source."

La créature semblait tout à fait disposée à aider de son mieux la jônin et répondait à ses questions de son mieux, même si ses propos semblaient parfois obscurs.
De ce que disait la monstruosité blanchâtre, pour la libérer il faudrait détruire à la fois les corps des moines momifiés et les parchemins (c'était sans doute ce qu'elle entendait par "premier cercle de résonance du Sceau").
Mais est-ce que cela serait une bonne idée ?
Non seulement cela libérerait sans doute cet être, mais cela détruirait aussi ce magnifique exemple d'un antique Fuinjutsu aux pouvoirs incroyables. Est-ce que les écrits dispersé dans le temple suffiraient à la reconstituer ?

La Chose continua à expliquer de son mieux sa situation à Junkô.
"Quand sang du sacrifice encore frais, Fragment était confiné dans le cercle. Ironie : libérateur/vengeur remplacer Petit Frère dans sa prison... Passage du temps inexorable. Affaiblissement du Sceau. Prison du Fragment s'étend, lentement. Sceau résonne avec ceux du temple, poser par descendant des prêtre, s'en nourrit pour se maintenir. Mais passage du temps inexorable. Rien n'est éternel. Libération totale tôt ou tard. Corps retourner à la poussière ou temple s'effondrer. Un jour. Ou énergie du Fragment s'effriter. Un jour. Dans tous les cas, chakra libéré et retournera à son Ensemble Supérieur."
La créature eut de nouveau un de ses sourires terrifiant, plein de beaucoup trop de dents d'apparence à la fois monstrueuse et étonnamment humaine.
"Fragment préférer libération par humain éveillé à la Mort. Préserve individualité jusqu'à réunion avec son Ensemble Supérieur. Donc : humain éveillé peut étudier parchemins..."
La Chose fit une longue pause, semblant réfléchir. Sa voix se fit encore plus froide et menaçante.
"Troisième humain éveillé a tenté de duper Fragment. Apprendre Sceau pour son usage et le retourner contre lui. Échouer. Atermoyer. Supplier. Être dévoré.  Des conditions doivent être respectées. Un : rester ici. Deux : libérer en temps raisonnable. Ne pas manger, ne pas boire : libérer avant mort."

Apparemment d'autres avaient tenté de dérober le savoir que gardait bien malgré elle cette créature. Et avaient échoué.
Mais cette Chose avait retenu la leçon et ne comptait pas se faire entourlouper. Elle exigeait donc que Junkô ne quitte pas cette salle dévastée... Et qu'elle la libère au plus vite, sans être autoriser à se restaurer (ni probablement à se reposer, mais pas sûr que la Chose comprenne le concept de fatigue ou de sommeil....).
Voilà qui compliquait les affaires de la jônin : parviendrait-elle à percer le secret de la désactivation du sceau avant de mourir de soif malgré sa constitution de ninja ?

En examinant de plus prêt les parchemins et les corps avec son expertise, Junkô constata que la Chose avait dit vrai : si le sceau maintenait encore vaguement "en forme" les squelettes desséchés des bonzes qui s'étaient sacrifiés, il était évidemment que la technique faiblissait. Bientôt (enfin, probablement plutôt d'ici quelques décennie), ils tomberaient en poussière et la créature monstrueuse serait libre... Que ferait-elle alors ?
Pour libérer la Chose, Junko voyait trois méthodes.

La force brute, il lui faudrait alors une technique ou de quoi générer une explosion assez grande pour détruire simultanément les cadavres et les rouleaux. Peu subtil et c'était prendre le risque de ne plus rien avoir d'utile à récupérer...
La surcharge : en empilant dans la zone d'autres techniques de Fuinjutsu puissantes et coûteuses en chakra, Junko pourrait probablement perturber le sceau et le faire s’effondrer, vu qu'il semblait s'être lié plus ou moins seul aux autres défenses du temple pour s'alimenter. L'inconvénient c'est que ça allait bien puiser dans ses réserves... Si la Chose une fois libérée décidait qu'elle avait envie d'un petit bento de kunoichi pour la route, elle ne pourrait pas se défendre...
D'ailleurs, en y réfléchissant, jamais la créature n'avait affirmé qu'elle laisserait la vie sauve à la jônin...
Une autre méthode consistait à étudier soigneusement le sceau, pour le comprendre et en trouver soit un point faible, soit une manière de le désamorcer. Pareille étude n'était pas aisé, au fin fond d'un temple délabré. Au cœur du domaine Uzumaki, à Uzushio, avec moult livres et autres aide de spécialiste comme elle, nul doute que Junko aurait pu percer le mystère de cet art antique... En plusieurs semaine d'étude.


Récapitulatif :
         


 
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Myōshin Junko
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[Mission de rang A] Sceau contre le mal [Pv team Sturmutruperusu] - Page 2 Left_bar_bleue2166/2000[Mission de rang A] Sceau contre le mal [Pv team Sturmutruperusu] - Page 2 Empty_bar_bleue  (2166/2000)

Dès l’instant où la jûnin accepta de la libérer, l’attitude de la Chose changea du tout au tout. Elle se montra coopérative, presque amicale, tout en taisant le sort qu’elle réserverait à son alliée de circonstance une fois libre. Et alors que l’Être se glissait à ses côtés, la dame fut parcourue d’un frisson. Oh, résolument, elle n’avait aucune envie de la libérer… Mais, à l’aune de son discours malhabile, elle pouvait comprendre ce qui était arrivé à ses prédécesseurs. Car d’autres avaient foulé les dalles de cette chapelle souterraine et n’en avaient pas réchappé. La Chose était intelligente, non seulement elle avait compris le mécanisme la retenant prisonnière, mais elle avait également appris de ses erreurs. Pour que Junko n’abuse pas de sa bienveillance comme un autre avant elle, Elle lui imposait des conditions. Ne pas partir, ne pas se sustenter ; cela paraissait honnête, même si l’Uzujin avait encore du mal à voir comment la Chose avait pu se débarrasser de « l’humain éveillé » alors qu’elle était supposément retenue par le sceau. Junko hochait alors la tête silencieusement, en signe d’assentiment. De toute évidence, cela ne faisait aucune différence. L’une et l’Autre pouvaient bien se promettre monts et merveilles, elles savaient que tout ceci ne durerait guère – et en ce qui concernait Junko, elle avait pour l’instant obtenu ce qu’elle désirait.

Alors que la jûnin se penchait sur l’enchevêtrement des squelettes et des parchemins, elle songeait à toutes les informations qu’elle avait glanées jusqu’alors. Etudier complètement le sceau sur place paraissait fort peu raisonnable, elle devait le concéder. Peut-être pourrait-elle promettre à la Chose son retour, et partir chercher des renforts à Uzu, mais elle ne croyait pas que son Amie serait vraiment disposée à lui accorder cette faveur, et elle-même n’avait ni l’envie ni la force de marchander encore. De la même façon, détruire l’ensemble n’était pas envisageable. Non seulement elle ne pouvait pas se le permettre du point de vue de sa mission, mais elle n’était même pas certaine d’en être capable, à moins d’utiliser des parchemins explosifs. Cette pensée en entraînant une autre, elle glissait une main dans son habit, à la recherche de quelque chose ; ses doigts rencontraient une surface lisse et froide, et son visage se détendait alors tout à fait. Elle en avait presque oublié son existence, mais elle était bien là, intacte, ayant survécu à toutes ses folles pérégrinations. Bien, elle savait donc ce qu’elle devait faire, car elle voyait à présent une voie de secours, un chemin qui lui permettrait de s’éloigner de la destruction. C’était un chemin risqué, mais qu’est-ce qui ne l’était pas, en cet instant ?

Se redressant complètement, elle observa un instant les environs. Parce qu’elle ne pouvait se fier totalement à la Chose, il lui fallait prendre toutes les précautions possibles et ne rien laisser au hasard – plus facile à dire qu’à faire, surtout après un voyage éprouvant comme le sien et lorsqu’une monstruosité venue d’un autre monde faisait partie de l’équation. Cependant, après quelques minutes de profonde réflexion, il lui sembla tenir le bon bout. Elle s’éclaircit alors la gorge, se tournant de nouveau vers l’être humanoïde. « Je ne peux pas tout faire sauter, ce n’est pas dans mes capacités. » commença-t-elle. Et, avant que celle-ci ne réagisse, de poursuivre : « Cependant… Je crois que je peux arriver à perturber suffisamment ce sceau, pour que tu puisses t’en libérer. »
La jûnin espérait effectivement surcharger suffisamment la zone, à l’aide de ses propres sceaux, pour que celui qui retenait la Chose cède finalement. De cette façon, elle avait bon espoir de récupérer les parchemins en bon état. Si elle était convaincue que cela pouvait fonctionner, au regard de ce que lui avait dit la Chose, elle n’avait en outre aucune idée sur la quantité de sceaux qui lui faudrait déployer, ni sur la quantité de chakra qu’elle dépenserait de la sorte. Et certainement que cela signifiait se rendre d’autant plus vulnérable à un assaut de la Chose, lorsque celle-ci serait parfaitement libre de ses mouvements. Pour cette raison, Junko devait user de techniques utiles à sa défense, dans un premier temps, et à sa fuite, dans un second temps (c’était, pour le moment, la voie qu’elle privilégiait, afin de ne pas abîmer son butin, lorsqu’elle l’aurait récupéré).

Se positionnant au plus près des squelettes et des parchemins, elle fit un signe à la Chose. « Tu devrais t’éloigner. » dit-elle. « Je ne voudrais pas que tu te retrouves prisonnier de mes propres sceaux. » Pourquoi faisait-elle cela ? Bien au contraire, n’avait-elle pas tout intérêt à la piéger, afin de s’échapper plus facilement ? Junko ne le voyait pas de cet œil. En jouant la carte de l’honnêteté, la dame souhaitait éviter la colère subite de la Chose qui, se voyant prise au piège (si toutefois les techniques de la jûnin en étaient réellement capables), pourrait croire à une trahison ou une attaque. D’autre part, elle se savait plus en sécurité à distance, et lorsque sa très chère Amie retournerait sa veste, elle serait prête à l’accueillir dignement.

La première technique qu’elle utilisa fut Isshi Tôjin, les Liens de Lumière. Bien qu’ayant un champ d’action faible, Junko s’assurait de ne pas inclure la Chose dans la zone de la technique. De cette façon, cette dernière ne pourrait pas l’accuser de quelques manigances – et Junko prouvait sa bonne foi, bien que s’étant enfermée seule avec les Liens dans l’espoir d’avoir une pseudo-protection autour d’elle. Interrogeant la Chose du regard, la dame cherchait le signe d’une amélioration quelconque de la situation. Mais cela n’était visiblement pas suffisant.
D’un signe de la main, elle intima à la Chose de patienter et de rester éloignée, car le prochain sceau allait occuper plus d’espace et ne serait pas aussi inoffensif. De fait, la seconde technique fut Hakke Banshô, la Calligraphie du Hakke. Cette fois-ci, Junko n’attendit pas d’avoir la confirmation que cela faisait bien effet, elle enchaîna directement un troisième sceau : Tenkû no Tetsu no Shôheki, la Barrière de Fer Céleste. Dans sa précipitation néanmoins, et sous l’effet de la fatigue qui commençait sérieusement à s’accumuler, la jûnin laissait échapper un peu plus de chakra que nécessaire. Zut ! Elle qui cherchait à tout prix à ne pas gaspiller ses forces, voilà qu’elle trébuchait au mauvais moment.

Se ressaisissant dans l’instant, elle levait les yeux vers la Chose. Le moment de vérité était-il enfin arrivé ?




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La maîtresse en Fuinjutsu avait pris sa décision : elle allait libérer cette inquiétante créature.
Usant de son art si prisé dans son Village Caché, elle entreprit de saper petit à petit l'incroyable sceau qui retenait prisonnière la Chose dans ses catacombes.
C'était à la fois dangereux et délicat, un travail d'orfèvre qui pouvait à tout moment s'avérer mortel. Et pas uniquement parce que la monstruosité d'un autre monde pouvait soudain perdre patience et la décapiter... Le but de Junko était de créer un effet de surcharge, un effet de rétroaction autodestructeur entre ses propres techniques de Fuinjutsu et le sceau déliquescent des moines.
Une erreur et le retour de flamme la transformait en torche humaine ou en loque baveuse, si seul son cerveau était grillé par l'influx de chakra.

Mais l'uzujin était une professionnelle et elle réussit à faire fit de la présente pesante de ce prédateur d'Outre-monde.
Elle conseilla même à la Créature de s'écarter, ce que la Chose fit en silence. Elle se déplaçait avec une vivacité et une souplesse étonnante pour sa corpulence.
Ne prononçant nul mot pendant que Junkô œuvrait, il était difficile de dire ce à quoi la monstruosité pouvait bien penser. Elle n'avait pas réellement de visage, à part cette bouche bien trop carmin et pleine de dents trop humaine.
En tout cas, elle s'était figée en silence, comme une gargouille, son ombre menaçante planant sur la jônin.

Enchaînant les techniques de Fuinjutsu quasiment jusqu'à l'épuisement, Junko fini par atteindre son but.
Les calligraphies de ses sceaux commencèrent à ondoyer et se tordre, se mêlant en fumant à ceux de l'antique prison mystique.
Celle-ci se tordit, ses runes étranges luisant et crépitant, parfois libérant quelques petits éclairs ou autres décharge de chakra. Les antiques rouleaux de parchemins devant les cadavres de mirent à fumer, mais sans prendre feu. Junko put voir des séries de symboles se distordre et revenir sur le papier, comme terrifié.
Et puis soudain, elle ressentit comme un espace de claquement. Une rupture soudaine et totale.

Au même instant, les trois corps décharnés tombèrent en poussière.
Le Sceau était brisé.
Et en réponse, le Temple d'Ôkkin tout entier trembla. De la poussière et des débris de roche s'abattirent en pluie dans ces souterrains. Mais la voûte tint bon.
Au loin, Junkô pu entendre s'ébouler certaines ruines. Visiblement le Sceau agissait aussi pour préserver un peu la cité sainte des ravages du temps.
Puis ce fut de nouveau le silence.

La Chose était jusqu'à présent restait totalement immobile, silencieuse.
Lentement, peut-être incrédule, la monstruosité leva la tête vers un ciel qu'elle ne pouvait pas encore voir.
"La Prison du Fragment est rompu. L'humain éveillé a étonnamment tenue parole et réussit. Liberté !" tonna la Créature, faisant preuve pour une fois d'un enthousiasme visible.
Elle se mit à... frissonner. Sa peau effroyablement pâle et lisse et les muscles dessous semblaient comme ondoyer. Changer.

"Oui, Libre je suis ! Mon chakra se lie de nouveau au monde ! Contact rétablis avec l'Ensemble Supérieur de moi !" exulta la créature avec une joie évidente... Et inquiétante.
Des craquements d'os inhumain changeant de forme se faisaient entendre. Du chakra visible était en train de se condenser autour de la Chose en train de se métamorphoser.
Elle tomba à quatre pattes, adoptant une forme plus... équine. De la fourrure aussi blanche que sa peau commença à couvrir certaines parties de son corps.
Sa tête ovoïde se déforma, son sourire inhumain disparu pour faire place à une bouche de requin pleine de petites dents pointues.
Quatre cornes émergèrent de con crâne, alors qu'une paire d'yeux étonnamment humains, d'un bleu d'azur, s'ouvrait pour dévisager Junkô.
Cinq queues soyeuses apparurent les unes après les autres, semblant ondoyer au grès de vents mystiques derrière la créature métamorphosée.

"Surprise ! Colère ! Annihilation ! Mon original arrive pour m'aider ! Ah, qu'il est doux de pouvoir être libre de nouveau, de pouvoir penser !" s'exclama la Chose transformée, avant de prendre une profonde inspiration en ouvrant sa gueule pleine de crocs. Un quantité invraisemblable de chakra s'amassa alors en quelques-instant, se compressant en une sphère purpurine de pure malévolence et de destruction.
Sous l'impulsion de la créature, l'orbe d'annihilation fut projetée au plafond, provoquant une terrifiante explosion.

Quand Junkô se fut remise de la surprise et de la déflagration titanesque, elle put découvrir avec effroi le résultat de l'attaque.
Désormais, elle voyait le ciel. La Chose avait fait se volatiliser une grande partie du temple, se frayant une énorme ouverture sphérique à travers pierres et Fuinjutsu. Au loin, le lac fumait, sans doute en réponse à des restes de l'attaque ou des pierres enflammés issus du temple ruiné.
Les bords de l'ouverture titanesque coulait, la roche ayant fondu. Cette lave suintait doucement dans les catacombes, menaçant d'enflammer les restes des trésors de savoir du Temple d'Ôkkin.
Par miracle, les trois parchemins où s'était rétracté le Sceau des sacrifiés semblait encore intact, bien que noircis.
L'uzujin devait s'en emparer !

Mais... Il était douteux que la Chose la laisse faire.
Désormais, elle était bien plus éveillée, plus réactive... Peut-être plus puissante même. Pourtant, elle semblait... étonné... Voire fatigué.
L'incroyable pouvoir de destruction que cette monstruosité venait de déployer semblait l'avoir bien épuisé. Grisé par sa libération, elle avait visiblement abusé de ses pouvoirs.
Et désormais, Junkô craignait de pouvoir nommer cette calamité à quatre patte et à cinq queues. Elle connaissait les légende, elle avait lu les traités théoriques. Minato en était fasciné.
Un Bijuu.
Elle avait libéré un Bijuu.

Non. Pas tout à fait. Même si elle restait toujours aussi massive, la Créature n'avait rien d'une montagne.
Elle s'était qualifié de "fragment". Ce n'était donc qu'une sorte de reflet, peut-être une variante étrange et surnaturelle de Kage Bunshin ou de quelque-clone solide. Privé du contact avec son "original", il avait régressé... Jusqu'à présent.
Original qui, d'après la Chose, était en chemin. Mieux valait disparaître au plus vite de la région !
Mais pourrait-elle emporté au moins les trois rouleaux de l'antique Fuinjutsu ?

"En l'attendant, je vais poursuivre mon œuvre et abattre tout ce qui reste de ceux qui ont osé emprisonner le Dieu-Cerf et moi-même. Disparais, Humaine qui a dévoyé les enseignements du Sage des Six Chemins. Ta récompense pour m'avoir libéré est la vie sauve. Détournes le regard de ces savoirs malfaisant. Ils ne sont pas pour les Hommes..."
Voilà, elle était fixée : visiblement ce pseudo-Bijuu n'allait pas la laisser s'enfuir avec les trésors du Temple d'Okkîn. En retrouvant sa forme originelle, cette monstruosité avait aussi gagner en intelligence...

Alors que Junkô réfléchissait aux alternatives (le monstre semblait fatigué, aurait-elle ses chances en combat ?), une forme massive jaillit du ciel, empalant la Chose avant de l'engloutir dans un torrent de flamme. Une technique Katon.
En réponse, la Créature hurla de douleur, avant de traverser le brasier, une... statue de phœnix animé à demi-empalée sur ses cornes.
D'un rugissement, il cracha une nouvelle orbe de destruction, annihilant l'oiseau de roche.
"Intéressant. Vous aviez en fin de compte raison, humaine. Il y avait bien une protection supplémentaire si le Sceau s'avérait faiblir..."
Trois autres formes s'avançaient sur les bords en train de refroidir du trou gigantesque du temple en ruine. Un tigre de pierre blanche animée comme Junkô avait déjà combattu. Une tortue de pierre noire. Un dragon de bois laqué.
Les Gardiens du Temple d'Ôkkin fondirent sur le prisonnier en train de s'échapper... Pour périr sous une nouvelle pluie d'orbes crépitantes, mais de plus en plus petites et de moins en moins dévastatrice.
La Chose souffrait visiblement, épuisant ses forces et se retrouvant même blessée.
C'était peut-être l'occasion de l'achever.



Récapitulatif :
         


 
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« Qu’ai-je fait ? »

Immobile, Junko regardait alternativement la Chose et la voûte qui avait laissé place à un trou béant, sans savoir quoi en penser. C’était comme si son esprit avait quitté son corps ; elle se voyait déjà morte, annihilée par la puissance de l’Être qui se dressait devant elle. Car la Chose enfin libérée n’avait plus rien de comparable à la créature humanoïde qui avait été scellée – elle-même déjà bien assez impressionnante, à sa façon. Non seulement elle avait changé d’apparence et paraissait plus alerte, mais la quantité d’énergie qu’elle avait instantanément expulsée de sa gueule paraissait démesurée à l’échelle d’un être humain. Si l’Uzujin avait été la cible de cette technique, nul doute que personne n’aurait retrouvé trace de son existence. Cette Chose… Ni humain, ni animal. Quelque chose entre ce monde et Ailleurs. Cette Chose qu’elle avait précédemment confondu avec une espèce de demi-Dieu… Elle n’était pas si loin de la vérité, semblait-il. Après tout, n’était-ce pas la légende des Bijuus qui prenait vie devant elle ? Et alors que cette idée se formait dans son esprit et qu’elle réintégrait brutalement son corps, elle ne put s’empêcher d’éprouver une certaine appréhension. « Qu’ai-je fait… » pensa-t-elle de nouveau. Mais il était trop tard pour reculer.

Dans sa folle entreprise, Junko avait été chanceuse. L’Être semblait tenir parole, en ce que la jûnin n’était apparemment pas sa proie. Elle lui laissait la vie sauve, l’occasion de quitter les lieux sans la dévorer. Finalement, la trahison était peut-être un concept purement humain que les êtres divins ne connaissaient pas… Néanmoins, la dame ne pouvait véritablement se réjouir ni témoigner de sa gratitude ; les propos de la Bête étaient univoques, elle ne pourrait pas repartir avec les parchemins qu’elle convoitait. Ah ! Avec un peu de recul, c’était certainement compréhensible, venant de l’Être qui avait souffert d’une telle prison. Mais Junko n’avait pas de recul. Elle avait plusieurs jours de galère dans les pattes, au cours desquels la fatigue s’était inexorablement accumulée. Elle avait vu des choses qui la feraient certainement frissonner des nuits durant à l’avenir, et un demi-Dieu (ou demi-Bijuu, peu importait à ses yeux) lui barrait à présent le chemin. Elle n’était même plus certaine d’être dans la réalité ; peut-être que la Chose l’avait tuée et qu’elle vivait les derniers instants d’un esprit en train de délirer. Non, elle n’avait pas le recul nécessaire pour accepter une telle condition ; il n’était même plus question de la mission, simplement d’avoir quelque chose à quoi se raccrocher. C’était comme si sa vie en dépendait.

Mais se battre contre une telle Bête ? Impossible, pas après ce qu’elle venait de voir. Ce n’était même pas une question de fatigue, Junko était persuadée qu’elle n’avait pas (et n’aurait peut-être jamais) les capacités pour lutter contre pareille Créature. Et dire qu’il ne s’agissait que d’un fragment… A cette pensée, elle eut un frisson – difficile de dire s’il s’agissait de peur ou d’excitation. Elle se souvenait que la Chose avait parlé d’un original ; voilà qui devenait soudainement bien plus préoccupant. Il fallait qu’elle parte, qu’elle fuie comme ils avaient fui le temple du Tigre Blanc.
Il lui fallait néanmoins préparer sa fuite proprement, sans précipitation, car son empressement pourrait lui coûter cher. Elle avait noté, un peu plus tôt, que le chemin souterrain qu’elle avait emprunté à l’aller serait certainement bouché par les éboulements. Inutile d’envisager une sortie par là. La seule solution, d’après elle, c’était le trou gigantesque qu’elle avait au-dessus de la tête. Mais comment divertir suffisamment la Créature pour que celle-ci ne se rende pas compte de la disparition des parchemins ?

Junko désespérait de trouver la diversion adéquate lorsque la chaleur des flammes vint lui lécher la joue. Levant les yeux, elle découvrait, hébétée, un phénix de pierre que la Chose s’empressait de réduire à néant. Une protection… Oui, il y avait d’autres statues ! Et si, en d’autres circonstances, elle aurait été angoissée à la vue de celle du Tigre, cette fois-ci elle jubila. C’était tout ce dont elle avait besoin ! Car de son côté, le demi-Dieu entamait le combat contre ses nouveaux assaillants, laissant un peu plus de liberté d’action à la dame. C’était l’occasion ou jamais de s’emparer des parchemins et de déguerpir.

Sans demander son reste, Junko fouilla frénétiquement dans ses affaires afin d’en extraire une toute petite fiole, et de l’intérieur de celle-ci une pilule. Cette petite chose, c’était son salut alors qu’elle sentait son énergie faiblir : une pilule de chakra. Elle ne l’avait pas prise plus tôt, car ne pas manger faisait partie du marché qu’elle avait passé avec la Chose. Mais à présent, elle était libérée de son contrat.
Alors qu’elle s’efforçait de l’avaler sans penser à son goût immonde, elle s’activa. Sans même un regard pour la Bête qui luttait toujours, la dame se pencha sur les trois parchemins et les referma, en priant pour que leur apparente intégrité perdure. A l’évidence, ils étaient trop encombrants pour qu’elle puisse facilement les dissimuler et elle n’était pas spécialiste du camouflage. Il était donc évident qu’un regard vers elle suffirait pour découvrir qu’elle emportait les précieux rouleaux. Il lui fallait donc retarder l’échéance suffisamment longtemps pour être hors d’atteinte – ou que la Chose arrive à épuisement, mais cette option était certainement moins probable. Avec un peu de fil, elle les reliait solidement entre eux avant de les attacher sur son dos. De cette façon, ils étaient visibles, mais elle avait les mains libres.
Sitôt les parchemins fixés, elle exécutait plusieurs séries de mudras à la suite. Tout d’abord, Kokoni Arazu. Il fallait créer un environnement dans lequel les parchemins étaient toujours à leur place, un environnement trompeur qui dissimulerait ses actions si l’Être en venait à jeter un coup d’œil vers le bas – une trahison oui, mais Junko était humaine, elle. Ensuite, Kage Bunshin. Avoir quatre copies de soi-même portant les parchemins n’était pas du luxe, avait-elle songé. Surtout si le demi-Bijuu continuait de lancer des boules de chakra à tire-larigot. Une chance sur quatre de mourir annihilé, ce n’était pas si mal pour un humain, non ?
Pour le reste… Elle se mordilla nerveusement la lèvre. Elle était à court d’idée, pour le moment. Ordonnant à l’un des clones de rester en bas non loin de l’autel (pour attirer les foudres du demi-Dieu en premier, s'il se rendait compte de la supercherie), elle lançait l’ascension des parois avec les trois autres. Ils se séparaient donc, chacun de son côté.

Un bref coup d’œil vers la Bête lui indiquait que celle-ci avait bel et bien terrassé ses adversaires de pierre et de bois. Elle déglutit ; à son tour ?




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Sceau de Protection contre le Mal

Qu'avait donc libérée Junko ? S'associer à cette créature avait-il été le bon choix ?
Enfin libérée de ses chaînes, la Chose se déchaîna, annihilant la partie supérieure du Temple d'Ôkkin dans une déferlante de puissance inhumaine.
La pierre avait été réduite en cendre, liquéfiée. L'antique ruine trembla, menaçant de s'ébouler sous le choc.
Mais l'uzujin avait eu raison : le temple disposait d'un ultime atout, d'une dernière défense. De nouvelle statues de marbre s'étaient animées, cherchant à contenir ou combattre le monstre qu'elle venait de libérer.
Mais ce dernier prenait petit à petit le dessus... Pire, la Chose s'était changé en une sorte de Bijuu miniature et clamait que son original approchait.
Junko devait fuir... Mais la jônin ne pouvait se résoudre à abandonner le savoir antique qui était enfermé ici.

Déjà, la lave issue des antiques pierres fondus par l'assaut surhumain du monstre embrasé divers parchemins et étagère. Les trésors d'Ôkkin seraient bientôt la proie des flammes.
Le combat de titan que se livraient les statues animées et la Chose secouait les fondation même du temple. Des blocs de rochers se détachaient, broyant des souvenirs centenaires.
Le Temple d'Ôkkin lui-même semblait vaciller : il était probable que la libération du monstre et la destruction de l'antique Fuinjutsu protecteur allait signer la destruction finale de ces vieilles ruines.

Junko devait donc faire vite. Profitant de l'étrange combat entre les monstre de pierre et de chair (mais cette Chose avait-elle de la chair ? Elle semblait en tout cas capable d'être blessée), la jônin convoqua des clones d'ombre pour faire diversion et déploya un subtile illusion pendant qu'elle s'emparait des précieux parchemins.
La rouée uzujin laissa même un double d'elle-même sur place en sacrifice ou diversion pour le montre, tandis qu'elle escaladait les parois brûlantes et branlantes avec ses autres clones.

La Chose, le Bijuu miniature, avait fini par terrasser les ultimes défenseurs du Temple d'Ôkkin. La salle au trésor était en feu, la chambre secrète en ruine. L'affrontement titanesque avait soulevé poussière et fumée, aussi le monstre ne remarqua pas les petites Junko en train d'escalader les parois encore fumante du trou qu'elle avait creusé.
Elle se tourna vers le clone restait en contrebas.
"Humaine, si je t'ai épargné par reconnaissance, je ne me suis point engagé à te sauver." tonna la créature surplombant la réplique de Junko. Son élocution s'était grandement amélioré, sans doute parce que sa... connexion avec son original avait été rétablit. "Cet endroit serait bientôt que ruines et..."

Le monstre plissa ses yeux d'un bleu étonnant cerclé de rouge, examinant soudain les alentours avec attention.
Sa voix inhumaine se fit glaciale, emplissant le Temple d'Ôkkin de sa fureur.  
"Impudente créature ! Crois-tu pouvoir me tromper ? Crois-tu que je ne connaisse point chaque fragment de ma prison depuis des éons ? Meurs pour ton avidité !"
D'un coup de patte, il trancha en deux le malheureux clone de Junko, qui récupéra aussitôt sa mémoire.
Devant l'absence de sang et d'entrailles, la Chose se mit à chercher des yeux la véritable kunoichi. Sa rage faisait littéralement trembler le temple.

"Voleur ! Traître !" hurla le monstre, avant de cracher un torrent d'eau en direction de Junko.
Ou plutôt sur un des clones de la jônin, qui fut broyer par la déferlante. La kunoichi avait été sage de prévoir des doublons pour diviser l'attention de la créature.
De plus, l'eau sur les pierres surchaudes bordant le trou fumant générant un écran de vapeur qui fit gagner un peu plus de temps à la véritable Junko.

Enragé, le monstre bondit à sa poursuite, mais sa forme ne l'aidait pas à grimper. Le Temple d'Ôkkin commençait à s'affaisser. Toute l'île au milieu du lac grondait et craquait.
Junko et son clone arrivèrent les premiers hors du temple, se ruant à travers les ruines jusqu'à l'embarcadère, la Chose sur leur talons.
Pris d'une inspiration subite, elles se séparèrent : autant offrir des cibles divisés.
Mais cette fois, Junko eut moins de chance : ce fut elle que le Bijuu miniature pris en chasse.
Une immense boule de feu fondit sur la jônin épuisée...

D'un mudra, la kunoichi joua son va-tout, relâchant la technique qu'elle gardait en réserve pour l'occasion. Sa préparation avait payé.
D'un prompt kawarimi, elle échangea sa place avec son dernier clone, qui se fit proprement incinéré.
La Chose rugit d'une victoire prématurée alors que la véritable Junko s'enfuyait à travers le champs de ruine. Si sa vue ne la trompait pas, c'était toute l'île qui était en train de sombrer.
La Créature finirait par se rendre compte qu'il n'y avait pas de corps calciné... Mais étonnamment, elle ne semblait pas poursuivre.
Junko osa un regard en arrière pour découvrir le monstre presque pensif... presque... essoufflé.
La monstruosité avait-elle fait trop d'effort après son orgie de destruction lâchée contre le temple et les statues ?
Reprenait-elle juste son souffle après des siècles de captivité ?
En tout cas, elle semblait maîtrisé à la fois le Katon, le Suiton et les Kami seuls savaient quoi d'autre, comme son attaque terrifiante qui avait ouvert en deux le Temple d'Ôkkin.
Junko se jeta dans l'eau glaciale du lac : inutile de gaspiller du chakra pour l'instant à courir sur l'eau. Elle serait plus discrète à la nage, comptant sur la brume et les poussières soulevaient par la colère du montre et l'effondrement du temple.
Usant de ses muscles de jônin, elle accéléra avant que l'île ne sombre entièrement.

L'univers sembla soudain trembler et Junko faillit se noyer, d'immense vagues secouant l'onde d'habitude tranquille du lac.
Hoquetant, la jônin refit surface tant bien que mal, priant que l'eau n’abîme pas sa précieuse cargaison ficelé sur son dos.
Son regard croisa l'impossible au loin, la raison de cette secousse qui avait fait trembler le sol et le lac.
Gigantesque, dépassant le faîte des arbres, une terrifiante réplique de la Chose se tenait sur une colline surplombant le lac. Cinq queue d'un blanc argenté s'agitaient, comme suivant des courants d'énergie mystique. Même sans déployer ses talents sensoriels, la kunoichi ressentait la puissance de son chakra.
L'original. Le Bijuu à Cinq Queue. Gobi.

L'immense créature lança un étrange cri, un appel qui fit vibrer les os de l'uzujin. Un mince filet d'argent s'éleva alors des ruines du temple.
Junko pourrait jurer avoir vu les cornes du Bijuu pousser. Il venait de récupérer son fragment manquant, de rappel son étrange clone à lui.
Et maintenant, il ouvrait sa gueule gigantesque... Le chakra se mit à se condenser et à tournoyer, visible à l'oeil nu tant il était dense.
Junko avait hélas déjà vu une attaque similaire et la kunoichi accéléra en utilisant toute ses forces.
Une sphère malévolente s'échappa de la gueule de Gobi, annihilant en un instant l'île et les ruines du Temple d'Ôkkin.

L’impact souleva une onde de choc, vaporisant une bonne partie du lac. Junko était presque sur les berges et un véritable tsunami l'emporta douloureusement, se déversant avec fracas dans la forêt.
Les arbres furent broyée, mais la jônin avait survécus à l'attaque.
Groggy, elle vérifia que ses parchemins étaient intact et toujours attachés dans son dos. Ils l'étaient.
Blessée, entremêlée dans des débris d'arbre et de boue, la kunoichi réussit à échapper à l'attention du Bijuu.
Ce dernier se détourna, crachant à quatre reprise ses sphères de destructions aux quatre coins cardinaux, réduisant en cendre les vestiges de la civilisation qui avait osé emprisonné le Dieu-Cerf et l'un de ses fragments.
Ensuite, Gobi se détourna dans une terrible cavalcade, persuadé d'avoir annihilé le savoir qui l'avait menacé jadis.
Mais malgré l'état des parchemins trempés et usé par le temps, ce Fuinjutsu était désormais entre les mains d'Uzushio.

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[Mission de rang A] Sceau contre le mal [Pv team Sturmutruperusu] - Page 2 2M4OaQf
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