« Quoiqu’il arrive, un enfant préfère vivre avec des parents vivants que dans une carence familiale. »
Elle eut un frisson terrible, alors qu’elle réprimait l’envie soudaine de le gifler. Ce gamin insolent ne savait rien, ou plutôt il croyait tout savoir, au prétexte qu’il était lui-même orphelin et qu’il cherchait désespérément une famille disparue. Comment ? Son cas devait forcément s’appliquer à tous les orphelins du Sekai ? Elle se sentait lasse, fatiguée par sa naïveté et sa débonnaireté. Elle n’avait plus envie de s’occuper de lui, de dépenser son énergie à l’éduquer. Il vivait dans un monde qui n’était pas réel, qui ne pouvait pas l’être, car la race humaine était profondément mauvaise. Sûrement devait-il avoir une haute opinion de lui-même, en cet instant, tenant tête à sa sensei. Peut-être croyait-il même s’élever au-dessus d’elle, par sa générosité et son altruisme, et être plus proche de son dieu. Mais, en réalité, il n’était pas meilleur qu’elle. Tout ce qu’il voyait, c’était le vide causé par l’absence de ses propres parents et de cette soi-disant chaleur familiale. Il pensait, égoïstement, que tous les enfants méritaient leurs parents. Mais alors que faisait-il de tous ceux, chez eux, abusés, maltraités, forcés ou abandonnés ? C’étaient les bien-pensants qui causaient la mort des innocents, à se voiler la face, à refuser la réalité. Les jeunes étaient des éponges émotionnelles, il ne fallait pas croire que, parce qu’ils n’osaient rien dire, ils ne souffrissent pas pour autant. L’attitude de son élève la dégoutait, autant qu’elle l’effarait.
« Tu demanderas ce qu’il en pense à mon fils. Je ne crois pas qu’il soit d’accord avec toi. » C’était sorti malgré elle, spontanément, d’une voix dure, comme si sa frustration de ne pas pouvoir le renvoyer dans ses cordes avait été trop grande. Elle avait réussi à contenir la claque physique, mais l’orale lui avait échappé. Elle s’en mordit les doigts immédiatement. C’était un sujet qu’elle n’avait jamais abordé avec lui – ni avec beaucoup d’Uzujins, à vrai dire – et elle n’aurait jamais imaginé lui révéler l’existence de son enfant de cette façon ; pire encore, elle aurait aimé le lui cacher pour toujours. Elle ne voulait pas que cette histoire s’impose dans leur relation, car elle savait que rien de bon n’en ressortirait. Mais il était trop tard.
Les cris en provenance de la grotte lui permettaient alors de faire diversion et elle le laissait là, à sa découverte surprenante. Son départ précipité lui évitait une discussion qu’elle ne désirait pas.
Sur place, elle découvrait effectivement le Kudo en prise avec quatre individus, dont deux semblaient tétanisés, presque résignés à leur sort. Il ne fallut pas longtemps à la jûnin pour comprendre que Tsume en était le responsable. En revanche, il se retrouvait en deux contre un et attaquait férocement l’un de ses deux assaillants. Sans tarder, la dame se décidait à l’épauler, ne s’intéressant guère aux deux hommes paralysés. Elle profitait de ce que l’attention soit portée sur le chûnin pour exécuter quelques mudras et lancer Kasumi Jusha. De cette façon, aux yeux des quatre ennemis, l’espace s’emplirait de copies parfaites de la jûnin.
Fondue dans la masse, elle s’approchait du gaillard qui paraissait encore libre de ses mouvements et, comme ses clones, lui asséna un coup de poing féroce dans le plexus, lui coupant la respiration, en plus de lui causer quelques dommages internes – même si l’objectif principal était de le surprendre ; elle souhaitait savoir ce qu’il avait dans le ventre.
Je n’étais… pas à ma place dans cette équipe. Parfois, je me demandais si j’avais vraiment pris la bonne décision en devenant un ninja; lorsque j’entendais les autres ninjas… Tuer était comme une deuxième nature, une façon rapide et efficace d’éliminer un problème, parfois il n’y avait aucun intérêt à pourparler et il était beaucoup plus simple de tuer quelqu’un et donc de le faire taire à jamais. En cet instant, c’était différent, les personnes étaient mortes devant moi et elles baignaient dans leurs propres sangs. Cependant, ce n’était pas la chose la plus choquante qui allait se produire… Junko, la personne qui m’aidait à avancer tout en acceptant la part d’ombre que chaque être vivant possédait, venait de me faire une révélation plus qu'explosive… Elle avait perdu un enfant, la seule progéniture qu’elle avait pu avoir eu été tuée. Mon regard venait de s’éteindre, en imaginant la tête de ce bébé mort, une véritable gifle venait de caresser ma joue. La gifle d’une information bien trop grande a encaissé, une information qui faisait sens dans le comportement de cette femme. Elle ne souhaitait plus s’attacher, elle ne voulait rien d’autre que de se protéger. Les larmes se mirent à couler le long de mes joues, je ne savais pas quoi dire, ma bouche était comme ouverte et complètement béante. Aucun mot ne pouvait en sortir. J’étais simplement crédule et bouche bée. Je pouvais peut-être m’excuser, mais est-ce que cela servirait à quelque chose ? Je ne pensais pas qu’elle voudrait entendre des excuses, elle ne souhaitait rien entendre de ma bouche en cet instant, simplement que je me taise et que je fasse pourquoi j’étais venu ici.
Nous avançâmes dans la grotte pour retrouver mon frère jumeau. J’essuyais mes larmes, puis je me retrouvais face à quatre adversaires, Tsume semblait s’occuper d’une personne, Junko avait réagi d'une manière très prompte, il restait deux autres ennemis. Je m’approchais d’un ennemi, il fallait que je me batte aussi. Je réfléchissais à quelle technique utilisée, j’attrapais mon rouleau et dessinais à toute vitesse les lions et d’une mudra, trois en sortirent pour foncer sur l’ennemi. L’explosion produite par les lions serait suffisante pour infliger des dégâts. On faisait chacun avec ses propres moyens, je n’étais pas le plus fort, mais on pourra dire que j’ai contribué au combat. J’attendais que l’homme se relève pour lancer Narakumi pour bloquer mon adversaire. Récap:
Utilise les lions et Narakumi.
Chakra: 95-6-1= 88% Santé: 100%
[hide]
Technique inventée
Ninpo Choju Giga: Lion draw 【Toile aux monstres fantomatiques: Lions】
DOMAINE :
KG
RANG :
C
PORTÉE :
Moyenne
CHAMP D'ACTION :
Faible.
DESCRIPTION :
Shun dessine sur son parchemin des lions chinois. Après avoir fais le mudra correspondant, ces lions sortent du parchemin pour attaquer. Ils ont une trajectoire assez linéaire. Shun peut invoquer plusieurs en même temps, mais plus il en invoque, plus la technique consomme du chakra. Chaque lion fera des dégâts élevés s'il touche sa cible de plein fouet. Le Lion explosera au contact de la cible. Les dessins agissent comme des lions et se jette sur leurs proies. Ils peuvent sauter, mais ils ont du mal à changer de trajectoire pour le moment. Dans le cas, où plusieurs lions arrivent sur une cible au même moment, l'adversaire ne subira que les dégâts causés que par un lion. Seule la portée de l'attaque augmente avec le nombre de lion, pas les dégâts reçus.
Points faibles: Elle ne peut pas être utilisé pour le moment sous la pluie, car l'encre ne tiens pas. Les lions fondent à cause de la pluie.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Faible par lion, mais augmente à chaque fois qu'on ajoute un lion.
NARAKUMI 【ILLUSION DE MORT】
DOMAINE :
Genjutsu
RANG :
D
PORTÉE :
Faible
CHAMP D'ACTION :
Faible
DESCRIPTION :
Il s'agit d'un genjutsu qui révèle les peurs qui habitent à l'intérieur des cœurs. Tout le monde a une image qu'il ne veut jamais voir. Ce genjutsu est une technique qui génère et met en scène une telle image. Tout d'abord, un cercle imaginaire de feuilles ou autres éléments du décor environnant va tourner autour et envelopper la cible (il s'agit de rendre l'illusion plus convaincante, puisque l'utilisateur est probablement déplacé avant l'illusion). Après une courte période, l'illusion commence. Cette technique nécessite d'avoir établi un contact des yeux avec la cible. Cette technique rapide est utilisable au corps à corps. Elle n'affecte qu'une seule cible. Cette technique ne fonctionne que contre des ninja de niveau inférieur ou égal à celui de l'utilisateur. Un ninja de rang B ou supérieur détectera sans doute l'illusion et pourra enhardir son cœur pour ne pas être très affecté, sauf s'il a été troublé avant. Si la cible est prise dans l'illusion, elle est désorientée pendant un round complet, durant lequel elle ne pourra utiliser au maximum qu'une technique.
Le chaos d’une rixe, aussi brutale que celle-ci, avait quelque chose de poétique, de transcendant ; les corps s’entremêlaient dans une étreinte violente, soudaine ; les visages, crispés ou étrangement souriants, transmettaient tout un ensemble d’émotions poignant : le tout formait, donc, un tableau d’une jolie confection, un classique du genre, nourrissant les objections de quelques connaisseurs. Cependant, si nous nous intéressions de plus près, au détail même de cette composition, nous pourrions y voir l’effroyable cruauté des mouvements, l’attente résignée de la mort, la peur, nous pourrions peut-être même sentir une odeur épouvantable…
Le prénommé Tsume s’était jeté avec une avidité féroce sur son premier assaillant, le condamnant dans une étreinte effroyable - l’étreinte d’un frère sans affection ni amour, seulement haineuse et aspirant à nuire. Le pirate sentait remuer sous sa peau les tatouages de son adversaire, grouillant de violence, à l’image de leur propriétaire, et, certain de ce qui allait advenir, tentait tant bien que mal de se débattre, grognant désespérément, portait deux grands coups de coudes dans les côtes de la bête qui le chevauchait tandis qu’il se faisait mordre à pleines dents, le marquant cruellement.
L’arrivée de la moniale permit de sauver l’étrange garçon qu’est Tsume puisqu’elle plongea, sans cérémonie, le monde dans la noirceur du nombre. Les gardes se défendaient avec honneur, à la merci des ruses et des sournoiseries concoctées par les ennemis du jour mais ne tardait pas à s’épuiser sous les assauts incessants de la vague humaine jusqu’à sa disparition soudaine : l’un des leurs se pliait sous l’impact d’une paume frappant son plexus, lui coupant la respiration. Cependant, une expertise de la douleur – il n’y avait pas qu’une personne masochiste dans cette grotte – lui esquissa un sourire alors qu’il dévisageait la responsable de son nouveau malheur (ou bonheur). L’assaut s’en suivant fut bref et particulièrement violent. Il ne souciait pas de ses camarades, il ne cherchait qu’à ressentir. Une expertise de la lame lui avait sauvé la vie maintes fois, cette fois-ci, il n’en serait pas autrement tandis qu’il associait Hiken Tsukikage et Hadan afin de transpercer, couper, déchirer et repousser l’affreuse femme.
Dernier arrivé, le frère jumeau du frénétique masochiste qui dut essuyer quelques larmes d’une détresse émotionnelle pathétique eut le réflexe de prendre à parti un de ceux qui n’avaient pas eu à combattre, pas encore, du moins. Ses lions frappèrent vilement l’homme hébété, contemplant sa mort, le plongeant au sol. Puis, posant son regard dans celui, effrayé, du même combattant, le plongeait dans un songe éveillé ignoble où peurs infantiles et craintes d’adultes se mélangeaient impitoyablement, l’entraînant dans une énième hébétude face à sa mort imminente, alors qu’elle n’arrivait toujours pas.
Oublié de la scène, le quatrième homme, sorti de l’emprise du poison contenu dans les aiguilles, put enfin prendre part au combat, un sourire malicieux sur son visage. Adepte des arts du feu, ce pyromane (et il possède beaucoup de qualificatifs ayant le suffixe –mane) en puissance laissa aller sa colère vindicative avec force et élégance, plongeant la caverne dans un torrent de chaleur dû aux flammes de ses techniques. Précis, artiste en quelque sorte, il condensait une boule de flamme dans un crachat puissant, un Homura des plus parfait, souhaitant repousser le dessinateur, puis, se déplaçant sur le côté afin de s’offrir en bouclier à son camarade plongé dans le royaume des ténèbres, il continuait sa performance avec un jet à tête de dragon destiné, celui-ci, à tuer.
Récapitulatif combat:
Résumé :
Premier : (55%/85%)
Frappe des coudes (force rang C), deux fois, pour se débattre et décrocher l’infâme psychopathe qui le mordille.
Deuxième : (85%/100%)
Encaisse les lions, se retrouve projeté, se relève mais est happé par ses peurs (subit le genjutsu). Il est à la merci d’une prochaine attaque.
Troisième : (85%/57%)
Prend le coup de poing avec inélégance et riposte d’un Hiken Tsukikage suivit d’un Hadan afin de repousser son adversaire.
Quatrième : (100%/64%)
Est libre de toute entrave, n’est pas attaqué, se concentre sur son adversaire intouché : Shun ; association rapide des techniques Kâton : Homura puis Karyû endan. Se place en bouclier pour protéger « deuxième ».
Techniques et objets utilisées :
Spoiler:
Troisième :
HIKEN TSUKIKAGE 【SABRE SECRET OMBRE LUNAIRE】
DOMAINE :
Kenjutsu
RANG :
B
PORTÉE :
Contact
CHAMP D'ACTION :
Contact
DESCRIPTION :
L’utilisateur se précipite vers son adversaire avec une grande vitesse avant de l'attaquer avec une coup rapide d'épée latéral qui inflige des dégâts importants. L'énorme vitesse laisse une trace de rémanence pendant le processus, pouvant troubler l'adversaire, rendant la contre-attaque et l'esquive difficiles, spécialement sans l'aide d'une technique.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Forte
HADAN 【RUPTURE】
DOMAINE :
Kenjutsu
RANG :
C
PORTÉE :
Faible
CHAMP D'ACTION :
Contact
DESCRIPTION :
L'utilisateur balaie violemment son épée améliorée par le chakra avec l'intention de frapper un adversaire qui approche, libérant une onde de chakra pour couper la cible, lui infligeant des dégâts élevés et l'obligeant à reculer (voire à sortir du corps à corps). Cette technique peut être utilisée au corps à corps.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Faible
Quatrième :
KATON : HOMURA 【BOULE DE FEU FLAMBOYANTE】
DOMAINE :
Ninjutsu Affinitaire
RANG :
D
PORTÉE :
Faible
CHAMP D'ACTION :
Faible
DESCRIPTION :
L'utilisateur envoie une masse de feu condensée en direction de son adversaire. La masse est plus petite que le Goukakyu, mais contrairement à ce dernier, la boule de feu flamboyante est utilisé plutôt pour sa puissance brute à repousser l'adversaire plutôt que le brûler. Elle inflige des dégâts légers, mais peut enflammer l'environnement. Cette technique rapide est utilisable au corps à corps.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Très faible
EVOLUTION DE LA TECHNIQUE
- RANG C :
La masse de feu est plus grosse et plus puissante, infligeant de dégâts élevés et repoussant l'adversaire plus loin.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Faible
KATON : KARYÛ ENDAN 【L'EMBRASEMENT INFERNAL DU DRAGON】
DOMAINE :
Ninjutsu Affinitaire
RANG :
B
PORTÉE :
Moyenne
CHAMP D'ACTION :
Faible
DESCRIPTION :
L’utilisateur crache un long et puissant jet de feu ressemblant à un dragon. Les dégâts sont importants. Cette technique rapide peut être utilisée au corps à corps.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Forte
EVOLUTION DE LA TECHNIQUE
- RANG A :
Le dragon de feu est plus imposant et plus puissant, causant des dégâts très élevés et est difficile à esquiver sans technique.
L'homme avait du répondant, j'aimais ça, mais il n'était pas seul et je ne pouvais pas me permettre de jouer avec lui trop longtemps, il fallait l'achever. Le libérant de mes Kunais, je composais quelques mudras pour lancer deux Sekkyoku Tekina Ikukyu qui frappèrent l'homme dans ses flancs. Une attaque brutale et violente qui couplé au poison dans mon encre allait faire de sérieux dégâts. Mais ca m'amusait, cette effusion de sang, cette mort... J'adorais ce qu'il se passait, du moins jusqu'à ce que l'immobilisé du début, ne se réveille et lance une boule de feu sur Shun. Tournant la tête vers lui je ne fus pas assez rapide pour éviter l'impact, mais quand en revenant, je vis l'homme commencer à composer une nouvelle série de mudras... La colère monta dans ma gorge. Libérant donc la créature que je malmenais depuis plusieurs minutes, je me substituais avec un tonneau à côté de Shun pour arriver devant lui avant l'impact de la seconde attaque. Dans d'autres circonstances, je me serais amusé de voir mon jouet se prendre un tonneau en pleine tête, mais là... Ce connard venait de s'en prendre à mon frère.
Personne ne s'en prenait à lui, personne ne pouvait le blesser... J'allais le tuer, j'allais vraiment le tuer, mais pour le moment, son attaque semblable à un dragon continuait de frapper et mordre mon dos avec toute sa violence. Ma peau brûlait, j'en reconnaissais l'odeur, mais je n'allais pas céder, car tant que je restais là, Shun ne pouvait pas être atteint. Il était à l'abri, mon petit frère était protégé. Sous la violence de l'attaque, j'avais été repoussé vers Shun et je prenais ainsi le risque de le blesser, alors pour s'assurer que rien de tel n'arriverait, je plantais mes deux queues d'encre dans le sol pour stopper la progression. Et cela fonctionna, le feu sembla même s'essouffler, me libérer et c'est la rage qui laissa sa place dans mon cœur. Me tournant alors, le dos calciné, la peau irradiée, je fixais l'homme un sourire mauvais et sanguin sur le visage. Et quand je disais sanguin, je ne mentais pas. Le sang de son ami marqué encore la blancheur de ma peau et j'allais rajouter le sien...
Quant à la douleur, ce n'était rien à côté de ce que j'avais déjà pu subir et pire encore, j'adorais vraiment ça... Le seul souci, c'est que le plaisir que je prenais au combat était entaché par la faiblesse de leurs actions. Je n'avais aucune crainte quant à Junko, elle était puissante et puis entre nous, elle n'était pas mon sang alors que lui... Lui c'était mon double, et qu'importe ce qui lui arriverait, il faudrait s'attendre à en payer le prix, « Toi tu vas mourir... » soufflais-je alors, dos à Shun, face à ce monstre de feu.
☽ • ☾
ft. Junko & Shun
Myōshin Junko
Uzushio no Jonin
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Fiche du Ninja Grade & Rang: JOUNIN - RANG A - Arpenteur des Six Chemins du Cercle d'Argent Ryos: 1704 Expérience: (2166/2000)
La riposte ne tarda pas ; le coup de poing avait eu le mérite de plier son adversaire en deux, mais il avait également révélé sa position, au milieu de ses clones illusoires. Fort de cette découverte, l’homme répliqua prestement, comme revigoré par le coup qu’elle lui avait porté – un adepte du fouet, à n’en pas douter. Ironiquement, il utilisait lui aussi une technique qui rendait sa position difficilement identifiable, dans un autre registre. Junko n’eut donc guère le temps d’anticiper ou d’esquiver l’assaut porté avec précision et, dans un ultime réflexe, elle croisait les avant-bras devant son visage pour s’en protéger autant que possible. La première attaque s’abattit avec violence, lui tirant une grimace de douleur. La seconde ne tarda pas non plus, mais elle fut moins impressionnante. Forçant sur ses appuis, la Jûnin résistait à la vague de chakra et, bien que reculant de quelques pas, s’efforçait de ne pas se faire propulser en arrière. Elle qui fuyait le corps à corps habituellement souhaitait, cette fois, ne pas rompre le contact avec son ennemi.
C’est qu’elle avait une idée très précise de la façon dont elle allait se débarrasser de lui. Il était hors de question de sortir le grand jeu face à de petits combattants comme ceux-là. Ils n’en valaient pas la peine et le groupe n’en était qu’au début de la grotte ; qui savait quels ennemis pouvaient encore se cacher dans les ténèbres.
Prenant rapidement appui sur ses jambes, elle se propulsa vers l’avant, vers son adversaire, et enchaîna deux coups de poings rapides. Le premier n’avait pas d’importance, en réalité, il était surtout là pour faire diversion. Avant d’asséner le second, en revanche, la dame sortait de sa manche une paire de parchemins explosifs qu’elle collait à l’homme par la force du coup. Reculant d’un bond, elle joignait les mains et, après une inspiration rapide, crachait un puissant jet d’eau de sa bouche : Mizu Rappa. Le jet propulsait l’homme avec force et elle l’orienta de façon à ce qu’il soit emmené tout droit vers l’un de ses alliés. Les deux hommes s’entrechoquaient et elle cria alors : « Katsu ! » Feu d’artifice ; voilà qui concluait magnifiquement l’enchaînement. La lumière de l’explosion illuminait un instant la caverne dans laquelle ils se trouvaient et Junko en profita pour s’enquérir de la situation auprès de ses coéquipiers.
La première boule de feu fonçait à toute allure vers moi, c’était l’occasion d’effectuer une technique que j’avais appris récemment. Je déroulais un parchemin devant moi, effectuant un mudra, je stockais la technique de la boule de feu dans mon parchemin. Je pourrais la réutiliser plus tard, si l’occasion se présentait.
J’étais le plus faible, le moins fort de nous trois, mais j’étais avant tout un support et surtout quelqu’un qui servait à guérir et protéger si besoin. Cependant, en cet instant, je n’avais pas servi à beaucoup de protection et c’était même mon jumeau, qui m’avait permis de ne pas subir les plus importants dégâts de l’ennemi qui s’était décidé à me cibler une nouvelle fois après cette énorme boule de feu. Il s’était énervé par la suite, puisqu’il ne supportait pas qu’on puisse tenter de me tuer. Je reconnu cette technique qu’il utilisait souvent lorsqu’il était atteint d’une rage mortelle. En cet instant, je ne pouvais guère le calmer, mais il serait temps de préparer mon chakra à un quelconque soin, car lorsqu’il rentrait dans cette rage berserkrice, il s’oubliait lui-même et surtout de se protéger.
Je me devais de le soigner si l’occasion se faisait sentir. Il avait encaissé la chaleur pour moi et je n’étais même pas capable de réellement effectuer des dégâts, en même temps, je ne savais pas si c’était réellement nécessaire. L’ensemble des attaques de Tsume semblait assez dévastateur et surtout, ils n’étaient pas les principaux ennemis de notre mission, il fallait garder du chakra, surtout que vu la consommation excessive de mon jumeau, il faudrait garder de bonnes réserves, si la nécessité en imposait.
J’attrapais un kunai et le plaçait dans ma main. Je ne savais pas quoi faire, d’autre qu’attendre. En tant que ninja médecin, je me devais de rester en retrait pour pouvoir intervenir, si le besoin se faisait sentir et mon chakra était une ressource vitale en ce qui concernait le ninjutsu médical.
Chakra: 88-5= 83% Santé: 100
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Pour sceller la boule de feu rang C, consommation rang Moyen réduit à faible, car chakra rang A Je ne peux rien faire d’autre de mon round que cette technique.
FUNYU 【TECHNIQUE DE SCELLEMENT】
DOMAINE :
Fuinjutsu
RANG :
D
PORTÉE :
Personnelle
CHAMP D'ACTION :
Personnel
DESCRIPTION :
Cette technique consiste à sceller dans des parchemins des techniques diverses (ninjutsu élémentaire uniquement) afin de s’en servir plus tard. Cela peut être un avantage pour surprendre l’ennemi que de savoir manipuler tous les éléments. La puissance varie en fonction du rang de l’utilisateur : il ne peut stocker que des techniques égale ou inférieure à son rang et aucune technique de rang S.
Cette technique peut être utilisée en combat de deux manières : - En libérant une technique que l'utilisateur à sceller au préalable. - En scellant "sur place" une technique. Dans ce dernier cas, si la technique est issue d'un ennemi, la sceller à la volée prend tout votre tour. De plus, seule une technique de rang strictement inférieure au votre peut être scellée ainsi. A noter que la technique enfermée de cette façon pourra être libérer ultérieurement à l'aide de cette même technique.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Faible(rang D), Moyenne(rang C), Forte(rang B), Très Forte(rang A).
Les uzujins déchaînaient toute la violence de l'art ninja dans une combat terrible (pour leurs malheureux adversaires). En retrait, Shun avisa qu'un des mécréants tétanisé par l'aura de son inquiétant tatoué avait reprit ses esprits. Le bandit avait visiblement reçu quelque formation shinobi, car il composa en toute hâte quelques mudra et une boule de feu rugissante jaillit vers l'uzujin. D'un geste souple, Shun déplia un rouleau de parchemin vierge et traça à toute vitesse les calligraphies complexes d'un sceau de Fuinjutsu. Juste à temps ! L'orbe ignée se fit absorber dans le parchemin sous le regard médusé du pyromane. Visiblement outré et revanchard, il souffla ensuite un long serpent ignée en direction de Shun... Toute l'attention du chuunin avait été nécessaire pour enfermer la technique Katon précédente et s'avérait totalement vulnérable...
De son coté, emporter par l'ivresse du combat, Tsume se déchaîna sur le sabreur au visage couturé de cicatrices. La vivacité du brigand ne le sauva pas du jaillissement soudain de deux queue d'encres empoisonnées qui fusèrent du corps du monstrueux uzujin, l'empalant brutalement. L'homme hoqueta, vomissant sang et bile sous la brutalité de l'assaut. Il leva une lame tremblotante, peut-être pour tenter un ultime assaut mais Tsume n'était déjà pas là. Il s'effondra à terre, alors que le tatoué se jetait dans les flammes pour couvrir Shun.
Si l'un des malandrin avait réussit à toucher Junko, la repousser s'avéra une très mauvaise idée : dans l'obscurité de la grotte, l'épéiste perdu de nouveau de vu la jônin au milieu de ses clones brumeux. Le contournant, Junko en profita donc pour lui asséner deux coups particulièrement brutaux. Des os craquèrent hideusement dans l'espace confiné de la caverne. Il jura sous l'impact et la frustration, sans trouver d'où venait l'assaut. Junko en profita pour lui laisser un petit cadeau et l'expédier sur son comparse épéiste d'une vague de Suiton.
D'un mudra, la jônin déclencha immédiatement une terrible explosion et l'homme hurla de douleur et de colère, un flanc joliment roussi. Son malheureux comparse, aux entrailles déjà à l'air suite à l'assaut brutal de Tsume n'en réchappa pas : la détonation lui coûta la vie, son corps sanglant propulsé brutalement contre la paroi de la grotte où il s'effondra définitivement comme un pantin désarticulé. Le survivant se releva, hagard, cherchant sa cible aux milieux de la multitude et de la confusion du champs de bataille. Ses yeux hantés reflétaient toujours une détermination effroyable confinant à la folie, au delà de la raison et une haine terrifiante. C'était le regard de ceux qui ne se contentait pas de se battre jusqu'à la mort mais qui courrait vers elle gaiement. Leur chef était mort et ils affrontaient des monstres... Mais cela faisait parti des risques du métier et c'était pour ça qu'il vivait !
Se redressant en grognant sous la douleur, il balança un coup de lame douloureux dans les fesses du geignard à moitié boulotté par les lions d'encre, le tirant de ses visions terrifiantes. "Daigo ! Arrêtes de faire ta larve ! Cours prévenir le capitaine : on a des putains d'ennuis et des putains de ninjas aux fesses !" ordonna l'épéiste le souffle court, le yeux fous, cherchant toujours Junko du regard. Enfer ! Il n'avait aucune technique à même de déjouer pareille illusion sournoise ! Son frère, par contre...
"Etsuji, on change ! Crames-moi cette putain et ses doubles ! Et couvre ce naze de Daigo ! Je m'occupe du tatoué et de l'érudit !" hurla le brigands, bondissant sabre au clair en direction de Tsume et Shun. Relevant soudain sa manche, il actionna le mécanisme secret savamment huilé (et priorité d'Uzushio) monté sur son avant-bras. Une volée de senbon jaillit à une vitesse folle en direction de l'empoisonneur pour couvrir sa charge folle. Dans le même mouvement, le pirate abattit son sabre à l'aura scintillante de chakra dans un grand arc ample et souple. "Mikazugiri !" Visiblement, il espérait trancher à la fois Shun et Tsume.
Son jumeau grogna un assentiment, composant toute une série de mudra en se tournant vers la multitude de copies de Junko. "Bordel, pourquoi fallait que ça tombe sur nous..." souffla-t-il d'un ton agacé. Les ninja allaient payer leur assaut téméraire et la mort de leur meneur, il ne faisait le serment ! Bon, pas qu'il l'estimaient plus que ça, mais la vengeance donnait du cœur au ventre, surtout contre pareille opposition. Le truand avait assez roulé sa bosse pour reconnaître qu'ils étaient surclassés. Mais... Il ne pouvait décidément pas abandonné sa tête de mule de frère, hein ? Bordel, il savait jamais quand s'arrêter, ce couillon ! Il ne voyait pas qu'il pissait le sang de partout et que le type tatoué était un putain de grand malade surpuissant ?
"Et qui t'as élu chef, hein, Gareki ? T'es un putain d'impulsif..." Il devait d'abord se débarrasser de ces fichus doubles tout mou. Un sourire salace illumina un instant sa face torve : ils arriveraient peut-être à capturer la kunoichi vivante... Et il avait déjà plein d'idée sur comment la "punir". "Katon : Kasumi Enbon !" s'écria le forban, soufflant un léger brouillard vers les clones (et, supposait-il, la véritable Junkô). "T'aimes les explosions, hein ? Bouffes ça !" Le gaz en suspension explosa avec violence, déchiquetant les clones illusoires et amenant un sourire de satisfaction mauvaise sur le visage contrefait du pirate. Il pria de toute son âme maudite que la kunoichi n'ai pas de technique Suiton trop puissante qui réduirait ses efforts à néant. Si c'était le cas, Gareki ou pas, il se barrerait de là.
Pendant ce temps, le malandrin au pantalon souillé d’urine qui avait été brutalement tiré de la terrifiante illusion de Shun en profita pour se carapater comme s'il avait tous les démons de l'enfer au trousse. Ce qui était un peu vrai. Il s'enfonça en hurlant dans les ténèbres de la grotte qui visiblement se poursuivant plus avant. Le pyromane s'interposa comme son frère l'avait ordonné, faisant rempart de son corps pour protéger la fuite de la poule-mouillée. Le dénommé Etsuji composa une nouvelle série de mudra pour préparer sa retraite... Ou retarder les ninjas qui voudraient poursuivre Daigo dans le labyrinthe de tunnels. "Gamaryudan !" s'exclama-t-il, avant de vomir une affreuse sécrétion huileuse à l'odeur ignoble qui recouvrit le sol devant lui.
Voilà qui devrait, espérait-il, ralentir une charge de la part des ninjas. Par contre, cela ne lui laissait qu'une voie de retraite... Le souterrain dans son dos. L'idée de devoir fuir au plus profond de ces ténèbres, poursuivit par le psychopathe tatoué lui glaça le sang. Il fallait espérer que son frère se débarrasse de lui et de l'autre gars qui avait mystérieusement absorbé sa boule de feu ! Et en parlant de feu, le fourbe pyromane ne put s'empêcher de sourire : l'huile qu'il venait de répandre était étonnamment inflammable en plus d'être fort glissante... Il réservait une sale surprise à la garce et aux autres ninjas s'ils venaient lui chercher noise...
Récapitulatif combat:
Résumé :
L'assaut de Tsume, puis l'explosif de Junko emporte définitivement le premier pirate. Le troisième (Gareki) subit également toute la brutalité de la jônin et est sacrément amoché. Par contre, il a toujours la volonté de sa battre. Il réveille le second homme (Daigo), le blessant sans vergogne et lui ordonne de fuir (ce qu'il fait sans demander son reste, s'enfonçant dans le réseau de caverne). Lui et son frère (Etsuji) échange leurs cibles : Etsuji crache un brouillard de gaz explosif pour nettoyer les clones de Junko (et peut-être la toucher au passage), puis vomit de l'huile de crapaud sur le sol pour empêcher les ninjas de le charger et de poursuivre Daigo. Gareki lui se rue à l'attaque, dévoilant un mécanisme pour propulser des senbon sur Tsume, avant de tenter de les faucher lui et Shun de sa lame.
Il y a une AC.
Deuxième (Daigo) : (75%/100%) Troisième (Gareki) : (38%/47%) Quatrième (Etsuji) : (100%/22%)
Techniques et objets utilisées par n°3 (Gareki) :
SHIKOMISHINDAN 【MÉCANISME DU SENBON】
DOMAINE :
Shurikenjutsu
RANG :
C
PORTÉE :
Faible
CHAMP D'ACTION :
Faible
DESCRIPTION :
L'utilisateur révèle promptement un mécanisme monté sur son bras, qui propulse aussitôt une volée de Senbons vers l'ennemi, le prenant par surprise. Cette technique peut en outre être déclenchée avec les dents, laissant les mains de l'utilisateur libres. Cette attaque très rapide est utilisable au corps à corps. De plus, elle est perforante, traversant les protections de rang inférieur ou égal à C. La volée inflige des dégâts légers.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Faible
=> Sur Tsume
MIKAZUGIRI 【CROISSANT DE LUNE POURFENDEUR】
DOMAINE :
Kenjutsu
RANG :
C
PORTÉE :
Faible
CHAMP D'ACTION :
Faible
DESCRIPTION :
Le croissant de Lune pourfendeur est une attaque utilisable au corps à corps qui donne un coup d'épée circulaire de la forme d’un croissant lunaire, lui permettant ainsi de toucher plusieurs adversaires en même temps, qui subissent des dégâts légers. La forme étendue de l'attaque la rend assez difficile à esquiver.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Faible
=> Sur Tsume et Shun
Techniques et objets utilisées par n°4 (Etsuji) :
KATON : KASUMI ENBON 【DANSE DU BROUILLARD】
DOMAINE :
Ninjutsu Affinitaire
RANG :
C
PORTÉE :
Moyenne
CHAMP D'ACTION :
Moyenne
DESCRIPTION :
L’utilisateur crache un grand nuage de cendres, gaz et particules prêtes à être embrasées, recouvrant une zone de taille respectable. Après quelques secondes, le brouillard explose, pouvant causer des dégâts élevés aux victimes. Le nuage de gaz, peu dense, ne gêne pas beaucoup la visibilité et ne peut pas être utilisé comme écran de fumée pour se dissimuler.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Forte
=> Sur Junko et ses doubles
GAMARYUDAN 【HUILE DE CRAPAUD】
DOMAINE :
Ninjutsu
RANG :
C
PORTÉE :
Faible
CHAMP D'ACTION :
Faible
DESCRIPTION :
L'utilisateur malaxe son chakra dans son corps et, après quelques mudras, expulse une sécrétion huileuse par sa bouche vers un ennemi ou une surface. Cette substance est inflammable et glissante, ce qui fait qu’une personne touchée ou marchant dans la zone couverte aura des difficultés à se déplacer efficacement ; il est possible d’utiliser cette technique sur une étendue d’eau ou sur une surface apique pour ralentir des poursuivants, l’huile réduisant ainsi l’efficacité des techniques d’escalade ou de marche sur l’eau (il est toujours possible d’utiliser ces techniques, mais il est plus difficile d’adapter son chakra à l’huile, qui est plus glissante que de l’eau). Cette technique n’est par contre pas très rapide, ainsi un ninja attentif et qui la voit venir peut l’esquiver.
Cette technique ne cause aucun dégât par elle-même, mais elle peut être embrasée par des techniques katon, raiton ou des explosions issues de techniques et d'objets, et causer des dégâts légers à ceux touchés par les flammes ; une personne couverte d’huile subira les dégâts une seconde fois à son prochain round avant que les flammes ne s’éteignent.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Moyenne
=> Sur le sol devant lui/le passage emprunté par Daigo (dans son dos).
L’un était mort, l’un était mort ! Passant une main sur le sang ayant giclé sur mon visage, je portais mes doigts à ma bouche pour goûter le goût exquis de l'hémoglobine. Jubilant, je sautillais sur place alors que tout s'enchaînait et que je voyais l’un des idiots endormi courir et hurler au fin fond de la grotte. Il allait en prévenir d’autres, il allait en prévenir d’autres ! Je trépignais, je voulais juste le rejoindre, mais l’un des survivants s’interposa pour me lancer des senbons, puis pour m’attaquer moi et Shun. Il était sérieux lui… On ne lui avait jamais dit de ne jamais s’interposer entre mon frère et sa vie ? « Me dérange pas que je veux jouer... » soufflais-je avec un sourire carnassier. Il n’avait fait que me blesser très légèrement, je n’étais en rien handicapé par ce qu’il venait de faire, au contraire… J’allais me le faire, j’allais vraiment me le faire.
Lui sautant dessus, je lui mis un coup-de-poing avant d’enserrer sa gorge avec ma main pour lui pomper son chakra. Il était mignon, mais clairement, j’étais en train de m’épuiser à protéger mon frère et lui il n'était pas parti en hurlant comme une fillette, il était clairement moins drôle, il me faisait perdre mon temps. Je voulais donc qu’il meurt et qu’il meurt vite. Lui libérant finalement le coup, je replongeais sur lui avec deux kunais caché dans mon dos pour venir le poignarder avec. Je voulais du sang, je voulais du sang. Il allait souffrir, vraiment souffrir et je voulais juste qu’il paie.
Ca faisait beaucoup trop de choses contre lui, « Je te hais, je te hais, je te hais !!! » criais-je hystérique alors que je continuais à battre l’air de mes Kunais dans le seul espoir de l’éviscérer comme son copain. Encore une fois la violence avait appelé la violence et chaque blessure que l’on pouvait me faire n’était d’une écharde douloureusement placée dans la carapace de ma raison. Je ne voulais qu’une chose et je l’aurais… Le seul avantage étant que je n’avais pas encore envoyé de poison dans l’air, que j’avais encore gardé ma raison et pas perdu le peu de conscience des autres qu’il me restait.
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Myōshin Junko
Uzushio no Jonin
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Fiche du Ninja Grade & Rang: JOUNIN - RANG A - Arpenteur des Six Chemins du Cercle d'Argent Ryos: 1704 Expérience: (2166/2000)
Il régnait à présent une certaine confusion ; les ennemis s’interpellaient, tentant d’amener un peu d’ordre dans leurs rangs, alors que les Uzujins se déchaînaient sans retenue (sauf Shun, assurément, obstiné qu’il était par la non-violence, sans se rendre compte qu’il finirait par tuer son propre frère par son inaction). Sans grande surprise, Junko vit son ennemi changer. Ils mettaient en place une stratégie de défense, et essayaient d’envoyer l’un des leurs chercher du secours. C’était malheureux à dire mais en l’espace de quelques secondes ils devenaient mieux organisés que le trio de shinobi. Entre Tsume que la vue du sang avait complètement excité et Shun qui se laissait presque porter par les événements, difficile de mettre en place un plan viable. A vrai dire, la Jûnin n’avait guère le choix : elle ne pouvait certainement pas imposer sa volonté à Tsume, qui semblait résolu à en découdre avec leurs ennemis, mais peut-être pouvait-elle encore raisonner Shun… « Défends-toi Shun, bordel ! » hurla-t-elle, révélant par la même sa position bien au centre de ses clones. Son adversaire, ledit Etsuji, eut donc la certitude qu’il allait l’avoir. Sa technique Katon ne tarda pas à déchirer l’espace, soufflant les clones illusoires et la kunoichi par la même occasion, qui n’eut d’autre choix que d’accuser le coup, trop occupée à réprimander son élève.
Mais elle n’avait pas dit son dernier mot, bien au contraire. Du coin de l’œil, elle vit le fuyard prendre ses jambes à son cou en direction des profondeurs. Pour l’heure, c’était peut-être la cible la plus importante. L’homme qui l’avait attaquée se mettait en place, pour faire barrière de son corps. Alors qu’il exécutait quelques mudras, la jûnin lui lançait une volée de kunai, d’un mouvement de bras, avant de sauter sur le mur le plus proche voire, de là, sur le plafond de la petite caverne. Elle ne savait pas trop ce qu’il vomissait au sol, mais il était hors de question qu’elle se fasse encore toucher par l’une de ses techniques Katon. Sans hésiter, elle fonçait dans sa direction, espérant que sa petite diversion et le temps qu’il prenait à dégobiller lui permettrait d’être à portée – au moins de voix. De fait, elle ne tarda pas à s’exclamer, interpellant le brigand : « Tu ne peux pas nous arrêter ! Abandonne… Ton sacrifice est vain ! » Et elle ne ralentissait pas, elle accélérait même, comme si elle allait lui rentrer dedans sans ménagement et le pulvériser, comme la Mort s’abattrait sur lui. Mais alors qu’elle arrivait enfin à sa hauteur, et que l’homme devait à présent avoir sombré dans les ténèbres les plus profondes, elle l’ignora tout à fait. Se détachant finalement du mur, elle passait à côté de lui, sans lui accorder la moindre attention. Car il n’était pas sa cible, il ne l’avait jamais été.
Sans un regard en arrière, elle courait vers les profondeurs. Il fallait qu’elle rattrape le fuyard.
L’ensemble de la situation me paraissait de plus en plus compliqué. Je m’énervais au fond de moi, j’étais faible et j’étais obligatoirement la victime pour que mon frère puisse me protéger. Je soignerai mon frère quand tout se terminerait. Il fallait que je réfléchisse, combattre, oui, mais pourquoi donc ? Pour le bien du village ? Pour le bien de mes amis ? J’avais tendance à perdre espoir dans le village depuis la perte de Lavi et Kaito… Il fallait avancer, mais chaque chose me perturbait. Hatsumomo était morte aussi, Naminé avait disparu dans les bras du gorille Kisho… Que faire ? À quoi bon avancer si tout ton monde partait en lambeaux ? Junko voulait que je me défende, alors que le coup d’épée semblait perforer le cuir de ma peau comme du beurre, je ne comprenais rien, mais d’un autre côté, je comprenais qu’il fallait que j’avance.
Le passé était un boulet dont on se séparait jamais, mais il fallait que j’envisage un futur différent et pour cela, je devais faire changer les mœurs et surtout faire comprendre au monde shinobi qu’on pouvait fonctionner de manière pacifique pour réussir une mission. Un des pirates semblait partir pour aller prévenir le capitaine. Je ne pouvais que le ralentir. D’un mudra, puis d’un autre. Une illusion de zone venait de se planter dans la caverne. L’illusion du renard et du tanuki permettrait à celui qui souhaite fuir de tourner en rond et permettre de gagner un brin de temps pour que Junko puisse rattraper la personne.
Néanmoins, il fallait que je combatte également, il fallait que j’aide Tsume. J’attrapais mon parchemin et me mettais à peindre un lion, puis un deuxième. D’un mudra les trois partirent vers Etsuji, je posais également une petite surprise sur un des lions avant que Junko balance un genjutsu elle aussi.
Je lançais un petit message envers Tsume:
« - Je te soigne après ce combat, t’as pas le choix frérot. Junko, je te laisse l’homme qui court. »
Mon frère avait pris beaucoup trop de dégâts pour me protéger, il était hors de question que je puisse le laisser dans un tel état. Je voulais absolument faire en sorte de donner un avenir radieux pour cet homme. Malheureusement, j’étais trop faible pour pouvoir lui apporter pour le moment la paix tant recherchée dans son cœur souffrant le martyr. Chakra: 83-10= 73% Santé: 100-2= 98%
Une volée de kunai se fichèrent douloureusement dans la chair d'Etsuji, occupé à vomir son huile sur le sol. Impossible pour lui d'esquiver l'assaut vif de la jônin d'Uzushio, même s'il avait neutralisé ses fichus clones. La situation n'était pas bonne : ils avaient déjà un mort et pas dit que son frère résiste à l'espèce de brute psychopathe malgré sa vaillance. Les craintes du malfrat s'avérèrent un terrain fertile pour le vicieux genjutsu de Junko. L'homme se roule en boule en gémissant, se tenant la tête entre ses mains. La kunochi suspendu au plafond nota qu'avant d'être frapper par sa technique, il s'apprêtait à composer le mudra du serpent. Plongé dans les ténèbres de la malédiction de l'uzujin, il gémit et composa à la place les signe d'une technique Katon, convoquant une simple lueur pour tenter de chasser la noirceur qui l'envahissait. Peine perdue, bien sûr. "N'approchez pas ! Laissez-moi tranquille ! Taisez-vous ! Je-je je ne suis pas responsable ! Non, mon frère...je...je ne t'ai pas abandonné..." Trois lions d'encre se jetèrent alors sur le pirate gémissant, explosant dans un joyeux ensemble. Shun avait de plus attaché un parchemin explosif sur l'un d'eux, déclenchant une nouvelle détonation.
Hélas, s'il n'avait pas glissé dans l'huile, les lion d'encre en était partiellement couvert. Quand le parchemin détonna, la substance visqueuse s'embrasa, créant une barrière de feu entre les ninja et Etsuji et le fond de la grotte... Les flammes léchèrent un peu les habits de Junko au plafond, mais par chance elle était juste assez en hauteur pour ne pas se faire brûler par le brasier. Une nouvelle détonation retentit en contrebas, projetant un peu partout de l'huile embrasée. Visiblement le brigands avait lui aussi déposer un parchemin explosif quelques part au milieu de l'huile, sans doute pour l'embraser quand on se ruerait sur lui... Ayant noté le mudra du serpent, Junko réussit à se tapir derrière une stalactite pour éviter la conflagration et se précipita dans les ténèbres pour courser le fugitif.
Vu les détonations qui raisonnèrent dans la caverne, les ninja pouvaient dire adieu à la moindre discrétion. Tsume de toute façon ne s'en souciait guère. Un puissant uppercut fit craquer la mâchoire de l'épéiste qui se ruait sur lui. Le violent chuunin profita de la désorientation momentanée de son assaillant pour absorber un peu de son chakra avant de le larder de coup de couteaux empoisonnés. L'homme tituba, grièvement blessée et un feu dévorant se rependant dans ses veines. Ses sens atteint par les toxines des kunai de Tsume, il ne put que se contenter de balancer un vague coup d'épée dans la direction de son assaillant, aisément esquivable par l'uzujin. De manière étonnante, malgré son état pitoyable et sa mort prochain, le bandit semblait vouloir encore se battre, lardant le vide de son épée et poussant des cris de guerre et de douleur incohérents.
Junko avait franchi le brasier et s'était élancée à vitesse de shinobi dans les tréfonds de la grotte pour rattraper le fuyard. Sa technique lui permettait d'escalader promptement les parois et sauter au dessus des gouffres ou d'éventuel piège. "Bon sang, mais c'était à droite pourtant !" entendit-elle avec joie au détour d'un corridor de pierre. "Chef ! Bunta ! Gosuke ! Où êtes-vous ? On est attaqué ! Les nini... les ninja !" Le malandrin en fuite s'était perdu dans l'illusion de Shun et tournait plus ou moins en rond, terrifié. Il était totalement à sa merci, trop paniqué pour avoir repérer la kunoichi. Et visiblement, ce n'était pas un grand combattant... Dans la pénombre de la grotte, la kunoichi d'Uzushio nota deux formes humaines au loin, gardant ce qui semblait être une porte de bois et fer au bout d'une galerie. Étrangement, les silhouettes ne réagissaient pas aux cris et aux appels du fuyard, pas plus qu'aux détonations et hurlements de douleur qui raisonnaient dans ces cavernes.
Récapitulatif combat:
Résumé :
Etsuji est plongé dans l'illusion. Il tente de s'en défaire en invoquant une Lueur de Katon, ce qui bien sûr ne marche pas. Les lions de Shun se rue sur l'huile et sur lui, explosant brutalement à son contact, ce qui déclenche le parchemin explosif que l'un portait, mais enflamme également l'huile et fait sauter le propre parchemin du pirate (placé en AC). De son perchoir, Junko n'est normalement pas touché et arrive à franchir le brasier.
Elle retrouve sans mal Daigo qui s'est perdu dans l'illusion de Shun et appelle vainement des alliés à la rescousse. Au loin dans un couloir enténébré, Junko remarque 2 silhouettes à coté d'une porte fermée.
Tsume tabasse gaiement Gareki, le blessant très gravement et l'empoisonnant. Du coup, sa contre-attaque est d'une mollesse absolu : un banal coup de Force C, aisément esquivable même sans technique.
Deuxième (Daigo) : (75%/100%) Troisième (Gareki) : (8%/42%) Quatrième (Etsuji) : (55%/20%)
Technique utilisé par Etsuji
Kagayaku 【LUEUR】
DOMAINE :
Ninjutsu Affinitaire Katon
RANG :
D
PORTÉE :
Personnelle
CHAMP D'ACTION :
Faible - Moyen
DESCRIPTION :
L’utilisateur de cette technique envoie un peu de chakra chargé d’affinité Katon au bout de ses doigts. Ceci produit une lueur assez importante pour illuminer un chemin ou un corridor. Cette technique dure deux tours et peut être maintenue en payant de nouveau son coût en chakra, sans compter comme nouvel usage d’une technique. On peut renforcer la lueur (et ainsi de passer son champ d’action potentiel à Moyen), mais le coût en chakra de cette technique devient Faible.
Cette technique ne peut aveugler les ennemis, et n’apporte pas d’effets en combat. Elle peut par contre servir dans le but de créer une diversion ou attirer l’attention, si le champ d’action est passé à Moyen.
L’esprit pouvait se briser, se fendre et dans ces cas là, la folie n’était jamais bien loin. L’homme que je tenais contre moi venait d’appeler le sang, je n’entendais plus rien, je ne voyais plus rien, juste je voulais la mort. N’évitant pas cette vaine tentative pour s’en prendre à moi, je me mis à le frapper, encore et encore, jusqu’à ce que sa cage thoracique ne se brise et que la mort imprègne mes poings. Il avait dû me céder au premier coup-de-poing, mais j’avais été incapable de me reprendre, comme je fus incapable de contenir ma rage. Il y avait eu une explosion, j’étais avec Shun, Junko n’était plus là et un homme semblaient en prise avec les flammes, mais il était loin, il était inaccessible et moi… Je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang… Je… Veux… Du… SANG…
Fonçant dans le feu, mes années de torture chez le Omura me firent oublier la douleur, le danger aussi. Seuls mes vêtements avaient pris feu, me révélant complètement nu alors que mes tatouages, le véritable danger, se révélaient. « Je veux du sang... », murmurais-je tremblant, une queue d’encre sortant de mon dos pour s’abattre sur l’homme. Je voulais le tuer, j’allais le tuer, « Tu vas mourir, tu vas mourir, tu vas mourir... », les rares instants de lucidité qui guidaient ma vie venaient de s’envoler, tout simplement. Je n’étais pas stable, j’étais incapable de gérer la moindre tension, pression, condition. Je craquais, j’explosais, j’exultais. Je voulais qu’il meure, comme son pote, je voulais juste qu’il meure et que rien, absolument rien ne puisse l’aider si ce n’est la mort.
« Je vais te saigner, ça va être drôle, terriblement, tu vas voir ! » murmurais-je avant de poser une main sur lui et de recommencer à frapper. Je voulais juste la mort, voir la résistance des corps, cette capacité à se briser, à se détruire sous les simples coups d’un homme. J’allais le tuer, je devais le tuer, il fallait le tuer, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang, je voulais du sang… Je voulais juste un bain de sang, juste une raison de m’assoupir, de me détendre… Dans une mare de sang.
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Myōshin Junko
Uzushio no Jonin
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Fiche du Ninja Grade & Rang: JOUNIN - RANG A - Arpenteur des Six Chemins du Cercle d'Argent Ryos: 1704 Expérience: (2166/2000)
Avancée comme elle l’était dans les galeries souterraines, Junko ne pouvait pas savoir ce qui se tramait dans la caverne. Elle avait laissé à Shun et Tsume le soin d’en finir avec leurs ennemis, sans douter de leur réussite. Elle savait Tsume tout à fait capable de venir à bout de ces hommes, même seul. En revanche, ce qu’elle ne savait pas – ou ce qu’elle n’avait peut-être jamais voulu reconnaître – c’était quelle folie sanguinaire son âme abritait. Elle le connaissait meurtrier, avide de sang, bien sûr, mais elle avait toujours considéré son attitude comme une force et Tsume comme un allié sûr et volontaire. Jamais elle ne l’avait connu comme il était à présent. Peut-être que cela lui serait reproché. Peut-être que, lorsqu’elle apprendrait ce qui s’était passé dans cette caverne, elle s’en voudrait. Malheureusement, la jûnin avait choisi d’abandonner ses subalternes au profit de la mission, songeant que la menace la plus importante à l’heure actuelle était le fuyard.
Elle le retrouva sans mal tandis qu’il errait l’air hagard, ne retrouvant visiblement pas son chemin. Ses appels à l’aide se perdaient dans le boyau de pierre, et seul l’écho lui répondait. Pourtant, un peu plus en avant, Junko pouvait distinguer des formes proches d’une porte. De là où elle se tenait, elle aurait juré qu’il s’agissait de silhouettes humaines, mais ces dernières ne paraissaient pas entendre l’homme. Quel était donc cet étrange phénomène ? Etaient-ce des statues, ou bien tous ces gens étaient-ils emprisonnés dans quelque genjutsu ? Avec un haussement d’épaule, elle sortait un senbon des plis de son habit et se jetait sur le pauvre homme bien trop occupé pour la voir surgir soudainement. D’un mouvement de bras, elle entourait sa gorge par derrière et l’enserrait fermement, l’étranglant sans ménagement dans le creux de son coude. De l’autre main, elle plantait solidement le senbon dans son abdomen. Ce serait amplement suffisant pour le sortir de sa torpeur. L’attirant vers l’arrière, elle rebroussait chemin, s’éloignant des silhouettes qu’elle distinguait dans la pénombre. « Qui y’a là-bas ? » demanda-t-elle d’une voix rauque, faisant pression sur le senbon toujours fiché dans le corps du pauvre, menace à peine voilée. « Ils ne sont que deux ? Combien au total ? Fais un signe avec la main ! » s’agaça-t-elle un peu, réalisant que puisqu’elle l’étranglait de la sorte, il ne lui serait pas aisé de répondre – mais d’un autre côté, elle n’avait aucune envie de relâcher la pression, car elle ne doutait pas qu’il se remettre à appeler au secours. Ainsi, annoncer un chiffre avec ses doigts était plus simple. En revanche, pour ses autres questions, il lui faudrait certainement aviser des réponses fermées, comme « oui » ou « non ». « Les armes sont là-bas ? » Elle attendit un signe. Avec ses réponses, elle avisa un plan.
Le corps-à-corps n’était clairement pas la tasse de thé de la jûnin, et même si elle semblait s’en sortir relativement bien avec ce gars-là, elle se sentit rapidement embarrassée. Qu’était-elle supposée faire de lui, maintenant qu’elle était à court de questions pertinentes ? Elle voulait retourner chercher Shun et Tsume, mais elle n’était pas certaine d’arriver à le traîner jusque là-bas contre sa volonté. Et à présent, elle se sentait un peu idiote, leurs corps enserrés dans l’ombre et le silence. Ah, elle regrettait presque de ne pas l’avoir tué sur le coup… Elle avait agi de façon impulsive. Cela ne lui laissait donc guère le choix… Raffermissant sa prise sur la gorge de l’homme, elle lâchait finalement l’arme de son autre main et la plaquait sur ses entrées respiratoires. Le faire s’évanouir ne serait malheureusement pas suffisant, pensa-t-elle. Etrangement, si elle n’avait aucun remords à tuer d’un coup de lame, étouffer quelqu’un de la sorte lui sembla bien plus répugnant – certainement que sa lutte furieuse et ses convulsions y étaient pour quelque chose.
Une fois sa tâche menée à bien, elle l’abandonnerait sur place, bien heureuse de ne plus sentir son corps contre le sien, et irait chercher ses deux compagnons. La menace était éliminée.
Mon idée, de coller un parchemin à mon Lion ne fut réellement pas ma plus merveilleuse idée. Un immense mur de feu venait de se créer, mais le plus improbable, c’était de voir que mon frère jumeau semblait rentrer dans une folie meurtrière et il pénétrait dans le feu lui-même. Bordel, je pouvais faire quoi pour l’aider… Je ne suis pas assez doué pour protéger le processus irrationnel du mental de mon martyr de frère.
Réfléchit Shun, fait en sorte de trouver une alternative, tu ne pouvais pas laisser ton fichu frère qui venait de se jeter littéralement dans le feu tout seul. Je devais l’aider, je devais le sauver, faire en sorte de l’apaiser, son âme était en feu. Le sang coulait de son cœur et il souhaitait follement qu’il puisse faire couler un peu plus de celui-ci.
Je me demandais ce que les Omura avaient pu lui faire pour atteindre une telle folie. Mon coeur pleurait en cet instant, je ne savais pas quoi faire, mon esprit était en train de lister l’ensemble de mes techniques. Il n’était clairement pas simple de trouver quelque chose parmi ce que je possédais. Mes sceaux ne permettraient pas de le ramener quoique mon plus puissant sceau ait un intérêt, mais il serait trop coûteux, et trop douloureux pour mon jumeau. Mes techniques d’encres sont trop faibles pour le moment, mon aigle serait trop grand pour se frayer un chemin dans cette galerie. Mes techniques de soins pourraient être utiles, une fois qu’il soit sorti du feu. Bordel, je me sentais si impuissant en cet instant… Il restait possiblement mes techniques d’illusions, mais les mots prononcés feraient que empirer la situation. Mes genjutsu de rang D ne ferait rien…
BORDEL, BORDEL, BORDEL… Ma voix sortait de mon corps :
« - Tsume CALME TOI, s’il te plaît. Écoute moi, fais moi confiance ! Respire, tu vas réussir à reprendre le contrôle. Revient vers moi, permet moi de soigner tes plaies. J’ai besoin de toi Tsume, j’ai besoin d’avoir mon frère pour me protéger… »
Je ne pouvais rien faire de plus que de tenter de sauver mon frère des flammes et de le raisonner.
Emporté par sa soif de sang et de violence, Tsume abattit toute sa colère sur le malheureux pirate qui osait se dresser contre Uzushio, les Kudo mais surtout lui-même. Telle une bête fauve, il fondit sur un Gareki déjà fort mal en poing. Levant son sabre, le voleur essaya de défendre chèrement sa vie, mais il ne put rien faire face à la furie du tatoué. Les os craquèrent, le katana (en provenance, on le notera, des stocks d'Uzushio) tinta en tombant au sol. L'homme hurla, de plus en plus faiblement au fur et à mesure que les poings du fou furieux s'abattaient. Il fini par se taire définitivement, le thorax défoncé par la furie sanglante de Tsume.
Mais la brute en voulait plus, toujours plus ! Le malfrat était mort trop vite et n'avait ni assez saigné, ni assez crié pour satisfair le macabre Kudo. Rendu insensible à la douleur par sa haine, le berzerker tatoué bondit à travers l'huile enflammé à la recherche d'une nouvelle proie, d'une nouvelle victime. Etsuji ne vit évidemment rien arrivé, plongé dans les ténèbres et les affres du doute. Les voix railleuses de ses parents, de son propre frère le tourmentaient dans sa geôle de ténèbres psychiques.
Le retour à la réalité fut particulièrement dur et percutant : le pirate fut brutalement transpercé par un monstrueux appendice d'encre teinté de sang jaillissant des tatouages d'un Tsume en furie. L'uzujin déchaîné enchaîna une nouvelle pluie de coups de point, ne laissant aucun répit au forban, désormais grièvement blessé et à deux doigts de se faire transformer en pulpe sanglante comme son frère... "A-arrêtez ! Pi-pitié !" gémit le supplicié, de manière totalement inutile vu le voile de carnage qui était descendu sur les yeux du tatoué rendu fou par la soif de sang. Mais son calvaire fut soudain plus ou moins interrompu par la voix de Shun.
L'huile avait finie de se consommer en volumes noirâtres et puantes, ajoutant une nouvelle touche sombre à cet enfer qu'était devenu la grotte. Shun s'avança pour raisonner Tsume, dont les vêtements noircis finissaient de se calciner et de tomber en lambeaux, révélant le corps tatoué du Kudo. Mais le berzerker n'écoutait pas, au délà de la raison de la pitié. Captant un mouvement derrière lui du coin de l'oeil, le corps superbement entraîné du ninja agit par pur réflexe. Il reforma en un instant sa queue d'encre et l'envoya perforer cette nouvelle cible qui émergeait de la fumée. Shun vit fondre sur lui l'appendice aussi effilé et brutal qu'une lame. Croisant alors le regard de l'autre Kudo, Tsume pris alors pleinement conscience de son erreur...
Cette diversion permit à Etsuji de souffler un bref instant. La folie furieuse du Kudo berzerker lui avait apprit qu'il ne s'arrêterait pas, qu'il ne l'épargnerait pas quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse. Il devait occire ces montres à tout pris. Composant vivement quelques signes, le brigands des mer concentra ses dernières forces pour un dernier assaut. "Mourrez dans les flammes de l'Enfer, chiens ! Katon : Homura !" souffla-t-il, expédiant une boule de feu crépitante vers Tsume et Shun. Se serait probablement son ultime attaque, mais il mourrait fièrement, comme le canonnier pirate qu'il était ! Est-ce que ça serait suffisant pour vaincre ces monstres ?
De son coté, Junko avait coursé le dernier fuyard qui s'était égaré dans les tours illusoires de Shun. Cela fut facile : en un instant la jônin fut sur lui, le prenant en otage pour le questionner. L'homme glapit de peur et de douleur et la kunoichi sentit l'odeur âcre de l'urine qui montait de ses chausses. Visiblement, l'homme n'avait guère de courage... Du moins pas face à plus fort que lui ou des ninjas. Il paniquait trop pour répondre à la jônin qui lui broyait la gorge de sa force de ninja. Junko l’entraîna donc un peu plus à l'écart dans les ténèbres, pour qu'il puisse respirer. "P-pitié !" balbutia Daigo d'une voix rauque, tremblant de peur et de douleur suite à sa blessure infligé par le senbon de l'uzujin. "C'est... c'est Bunta et Gosuke là bas, qui... qui... qui sont d'garde d'vant l'accès à...à l'embarcadère secret !" Voilà une information intéressante : cette grotte se poursuivait donc et devait déboucher sur la mer. Il était donc probable qu'ils y trouveraient les équipements dérobés à Uzushio.
De manière étonnante, ces soi-disant gardes n'avaient toujours pas bougé malgré le tumultes et les appels à l'aide de leur comparse. Un piège ? En tout cas, conscient de la menace (ou juste trop bête, on ne pouvait pas dire que ses yeux luisent particulièrement d'intelligence), le pirate ne tenta même pas de réitérer ses appels au secours. Le pirate continuait à dégoiser sous l'étreinte ferme de la kunoichi. Sa main s'agita à plusieurs reprise, au moins cinq fois. "Y'a le capitaine Katsuhiro et les gars d'l'équipage ! Sont au moins une vingtaine, j'sais pas l'nombre exact m'dame, j'sais point vraiment compter ! Puis y'a l'ninja, c'lui des Tourbillons ! Puis l'cap'taine a dit qu'il attendait un gros bonnet d'plus, le type qui a tout organisé ! Oui, oui, le matos est là-bas ! Ils nous l'ont fait séparé en p'tit tas..."
Elle n'en apprendrait pas plus et l'homme puait. Autant en finir : la froide jônin d'Uzushio acheva promptement son captif qui expira sans un bruit, affichant l'air d'un demeuré surpris. S'attendait-il à ce qu'elle le laisse fuir s'il se montrait coopératif ? En tout cas, Junko disposait de nouvelles informations... Bonne nouvelle : elle avait confirmé la présence des biens dérobés à Uzushio un peu plus loin dans la caverne, dans une grotte cachée s'ouvrant sur la mer et servant d'embarcadère secret.
Les mauvaises : outre les étranges gardes immobiles, il y avait au moins un shinobi sur place... ce qui était troublant, c'est que le pirate avait sous-entendu qu'il venait d'Uzushio. Un renégat ? Restait aussi le problème du capitaine pirate, qui devait probablement s'y connaître un brin en combat pour mener au pillage ces dégénérés. Le reste de l'équipage devait être du même misérable acabit que la loque qu'elle venait dégorger : pas un problème pour des shinobi, à part s'ils attaquaient en nombre... Et pour couronner le tout, il y avait cette histoire de grosse pointure, celui qui aurait organisé ce vol...
Récapitulatif combat:
Résumé :
Tsume fini Gareki et va tabasser Etsuji. Quand Shun veut l'arrêter, il lui balance par réflexe sa technique de queue d'encre (-5% de chakra de nouveau pour Tsume donc. Elle ne compte par contre pas dans sa limite à son tour). Etsuji profite de cette "diversion" pour balancer une petite boule de feu sur Tsume/Shun (le plus proche, voire les deux).
De son coté, Junko fait parler puis achève le fugitif, apprenant plein de choses joyeuses.
Technique utilisée par Tsume en mode berzerk :
Technique inventée
SEKKYOKU-TEKINA IKUKYU 【Queue d'encre agressive】
DOMAINE :
Kekkei Genkai
RANG :
B
PORTÉE :
Faible
CHAMP D'ACTION :
Contact
DESCRIPTION :
L’utilisateur fait soudainement sortir de l’encre de son corps pour la matérialiser en une queue tangible pouvant servir d’arme d’attaque. Il porte immédiatement une attaque à une cible unique qui ne peut pas être esquiver sans technique et qui lui inflige des dégâts Élevés. La taille maximale d’une queue est de deux mètres. La queue est une extension de l’utilisateur permettant d’effectuer des actions inédites comme un singe qui possède une queue. Après le premier coup, les coups de queue sont considérés comme des attaques normales de Rang B. Cette technique est utilisable au corps à corps. Cette technique peut être maintenue jusqu'à trois tour en dépensant une quantité de chakra Moyenne à chaque tour, sans que cela compte comme l'utlisation d'une technique.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Moyenne
EVOLUTION DE LA TECHNIQUE
- RANG A :
L'utilisateur peut faire apparaître plusieurs queue à la fois, toutefois, plus il en créait, plus son chakra diminue drastiquement. L’utilisateur ne peut faire apparaître que 4 queues maximum. Il porte immédiatement une attaque à une ou plusieurs cibles (maximum une cible/queue), qui ne pourront pas être esquiver sans technique. Les dégâts dépendent du nombre de queue touchant une cible. Une queue inflige des dégâts Élevés. Deux ou trois queues des dégâts Importants. Quatre queues des dégâts Très élevés.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
2 queues : Fort / 3 queues : Très fort / 4 queues : Énorme
=> Rang B, sur Shun (oui, c'est un relancement de la technique, j'ai considéré de Tsume emporté par sa rage ne l'avait pas maintenu pour tabasser à main nue le pirate.
Quatrième (Etsuji) : (15%/15%)
Technique utilisé par Etsuji
KATON : HOMURA 【BOULE DE FEU FLAMBOYANTE】
DOMAINE :
Ninjutsu Affinitaire
RANG :
D
PORTÉE :
Faible
CHAMP D'ACTION :
Faible
DESCRIPTION :
L'utilisateur envoie une masse de feu condensée en direction de son adversaire. La masse est plus petite que le Goukakyu, mais contrairement à ce dernier, la boule de feu flamboyante est utilisé plutôt pour sa puissance brute à repousser l'adversaire plutôt que le brûler. Elle inflige des dégâts légers, mais peut enflammer l'environnement. Cette technique rapide est utilisable au corps à corps.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Très faible
EVOLUTION DE LA TECHNIQUE
- RANG C :
La masse de feu est plus grosse et plus puissante, infligeant de dégâts élevés et repoussant l'adversaire plus loin.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Faible
=> Rang C, sur le plus proche entre Tsume et Shun (ou les deux s'ils sont trop proches).
Je n’entendais pas l’homme criait, je ne l’entendais pas repousser l’indéniable, l’impossible. Je voulais juste le… Je voulais juste le tuer. Ne réalisant pas dans l’immédiat que ce charnier venait de prendre fin, je fus incapable de reconnaître la voix qui me suppliait de m’arrêter. Reprendre le contrôle ? Revenir vers lui ? Dans le chaos, une queue d’encre sortit de mon dos pour éliminer cette nouvelle voix résonnant dans ma tête. Je ne voulais plus l’entendre, je ne voulais vraiment plus l’entendre, mais lorsque le sang touchant mon corps, je me retournais, je le fixais, distinguais ses traits, me rappelais qu’il était quelqu’un, ma mémoire s’éveillait, mais ce n’était pas suffisant pour calmer ma rage. Reportant mon attention sur ma première victime, je la vis se défendre, lancer une boule de feu d’une violence inouïe qui me repoussa jusqu’à cet inconnu que je n’arrivais plus à identifier. Blessé, le corps calciné, il venait d’allumer le feu de ma folie.
Sans chercher plus loin, je m’étais jeté de nouveau sur lui, frappant avant que mes tatouages n'abandonnent mon dos pour se concentrer sur mes poings. L’encre perla, sortie comme des piques avant de le frapper plus violemment encore. Je voulais sa mort, je voulais juste sa mort, et je l’aurais, quel qu'en soit le prix, je l’aurais. Au bout d’un moment, il n’y eut plus vraiment de résistance, juste un corps sans vie, décharné, disloqué. Me redressant alors, la peau à vif, nu, j’accusais quelques tremblements résultant de mes blessures, de mes brûlures, mais cette douleur je la connaissais, elle ne me faisait pas peur, bien au contraire. Elle soulageait, elle calmait mon esprit. Respirant de moins en moins vite, je me tournais de nouveau vers l’homme que j’avais protégé des flammes malgré moi. Ses traits s'éclaircissaient de nouveau mon esprit. Il me rappelait bel et bien quelqu’un, il… « Shun ? » soufflais-je d’une voix rauque alors que son visage prenait peu à peu vie.
Mon frère, il s’agissait de mon frère… Fronçant les sourcils sur ses blessures, je ne comprenais pas vraiment, mon esprit n’arrivait pas à relier les événements et encore moins à saisir comment il pouvait être blessé, « Comment t’as réussi à… Et où est Junko ? Et pourquoi je suis nu moi ? », lui demandais-je, incapable de vraiment me souvenir de ce qui s’était passé. Enfin si, je savais que je les avais frappé à les tuer, mais pour le reste, pour leurs mouvements… Je n’en avais plus la moindre idée. j’étais… Perdu en plein désert. Il s’était passé quoi au juste ? Et pourquoi j’avais toujours autant envie de sang ?
Pour la première fois de ma vie, je m’étais retrouvé dans une situation très particulière. Je venais de me faire embrocher par la technique de mon frère jumeau… Il avait osé, il s’était emporté à un tel point qu’il n’avait pas réussi à comprendre qu’il allait me faire du mal. Mon esprit se torturait, se tordait en même temps que le flot de sang jaillissait de mon abdomen. Ma bouche retrouvait un léger goût métallique et âpre, une substance chaude et épaisse. Je crachais légèrement le sang sur le sol. Ma voix avait du mal à sortir de mon gosier, alors que Tsume revenait à la réalité:
« -Tu as semblerait perdu la notion de la réalité et confondu l’ennemi avec moi-même. Cette blessure provient de ton attaque. Tu dois convaincre ces différents accès de fureur, tu ne peux pas te laisser aller de cette manière! »
Me corps souffrait, mais en même temps je ne pouvais pas réellement en vouloir à mon frère, il avait parfois un problème psychologique qui le faisait décoller de la réalité, mais c’était la première fois qu’il me blessait… D’un autre côté, j’avais cette appréhension qui naissait au fond de mon estomac, mon corps semblait commencer à avoir peur de lui. Je devais lutter contre ce sentiment qui naissait de plus en plus dans mon coeur et dans mes tripes. Il n’était pas évident de lutter contre cette chose qui pouvait être terrifiante.
Le côté imprévisible était une chose bien trop compliquée à prendre en compte dans des missions, surtout qu’il pouvait nous tuer sans même s’en rendre compte. Mourir de la main d’un ennemi était une chose bien habituelle pour un ninja, mais mourir de la main de son jumeau serait véritablement une première et j’aimerai avoir une meilleure destinée que celle-ci. Un brin trop romanesque pour ma part…
Junko semblait s’occuper de la personne qui s’était retrouvée prisonnier de mon illusion de zone… Je tombais à genoux, le sang continuait de couler le long de mon abdomen. Je déchirais une partie de mon t-shirt pour créer un bandage le long de la plaie et faire en sorte d’éponger le sang qui pouvait couler.
Ma tête se relevait pour regarder la grotte, le feu avait arrêté de se propager et c’était déjà ça en moins, malgré le fait qu’une boule de feu s’était propagée vers nous dans un dernier sursaut de vie de l’ennemi. J’avais subi quelques dégâts par la violence de l’explosion, même si l’autre Kudo s’était interposé pour prendre un maximum de dégâts.
Les deux Kudo avaient finalement vaincu leurs ennemi, mais payant le prix du sang (et du couturier). Emporté par sa rage, Tsume s'en était même pris au malheureux Shun. Alors que Junko s'esquivait promptement pour aller en finir avec le fuyards et l’empêcher de sonner l'alerte... Cependant, avec le déluge d'explosions, de cris et de flammes, c'était peut-être déjà chose faîte. Jusqu'où s'étendait cette grotte ?
En tout cas, une chose était claire pour les uzujins, vu les adversaires qu'ils venaient d'occire : ils étaient sur la bonne piste. Rattrapant Junko, les Kudo furent rapidement mis au courant de ce qu'elle avait appris du malheureux (et désormais trépassé) Daigo. Ce souterrain courrait sous les falaises calcaires de la région, jusqu'à une crique secrète. C'était là que se trouverait la précieuse cargaison dérobée.
Mais pas que : d'après le brigand, outre une vingtaine d'écumeurs des mers plus brutaux et marin que réellement une menace, leur capitaine (sans doute plus dangereux) aurait maille avec un... ninja d'Uzushio ! L'affaire prenait une tournure étrange... D'autant plus que le pirate avait également parlé d'un "gros bonnet", le commanditaire de ce vol honteux, ayant ciblé non moins que l'un des navires d'Uzushio. Or, la pègre ou les flibustiers du Pays des Tourbillons, voire des mers alentours, évitaient de sciemment se mêler des affaires des ninjas, même si leur armement de qualité supérieure pouvaient attirer la convoitise de quelques idiots.
Et cela ne semblait pas être le cas ici. Le vol avait été apparemment prémédité et stipendié par ce mystérieux inconnu. Junko fit aussi part aux frères d'encre d'une étrange découverte : au fond de la grotte, une porte épaisse se trouvait gardée par deux brigands. Aucun d'eux ne semblait avoir réagit aux bruits et lueurs d'explosions ou aux cris des vaincus... Pourtant, la caverne avait pas mal d'écho. Dormaient-ils au lieu de monter la garde ? Cuvaient-ils leur vin après avoir fêter bien trop tôt leur victoire ?
D'un commun accord, les shinobi du Village Caché des Tourbillons avancèrent avec prudence... Pour un temps du moins. En s'approchant et malgré la faible luminosité, les ninja comprirent bien vite pourquoi les flibustiers de garde ne réagissaient pas : il avait été proprement égorgés. Un coup précis, traduisant un entraînement poussée à manier une lame courte et affreusement tranchante. La surprise avait sans doute était totale. On les avait ensuite vaguement adossés à la porte pour les maintenir en vague position de gardien...
Voilà que la situation se compliquait encore ! Quelqu'un avait occis ces pirates pour se glisser jusqu'à leur antre secrète. Un autre ninja ? Celui d'Uzushio ? S'agissait-il en fait d'un éclaireur de leur village et non d'un traître de méche avec les corsaires ? Non, Daigo avait parlé de l'uzujin : il était donc parfaitement au courant de sa présence... Bref : il fallait démêler cet imbroglio ! Ou pas, en fait : les shinobi des Tourbillons n'étaient là que châtier les coupables et si possible récupérer la précieuse cargaison dérobée... Ou la détruire si cela n'était pas possible. En tout cas, il fallait s'enfoncer plus avant dans le repaire souterrain des pirates. D'un commun accord et avec la prudence de ninja d'élite roué, ils ouvrirent la porte.
Après un petit moment de marche, l'ambiance sombre et oppressante de la grotte changea. L'air se chargea de sel marin et la luminosité augmenta. Bien vite, les shinobi débouchèrent dans une immense cave naturelle, à demi ouverte sur la mer. Une anse secrète et protégée où avait été battit sommairement quelques entrepôts et dortoirs, ainsi qu'un embarcadère. Un vrai repaire de contrebandier. Un navire vaguement endommagé (mais encore en état de naviguer) s'y trouvait amarré, portant les couleurs d'Uzushio. Les pirates avaient dû rentrer le bateau volé dans leur repaire secret après que les troupe l'ai entre-aperçu dans les criques du coin... Une jonque plus petite le flanquait, ses voiles abhorrant fièrement le symbole du Temple du Bois Bleu.
Par contre, les gueules cassés qui s’affairaient sur ce rafiot désormais fort bas sur l'eau n'avaient rien de monacales. Des hommes rudes, à la peau tannés, arborant souvent tatouages et cicatrices, voire même cache œil, crochet et jambes de bois. De la pure flibuste qui visiblement s'acharnait à transbahuté la précieuse cargaison d'Uzushio d'un bateau à l'autre. Le plan était visiblement simple : abandonnant sans doute le navire des Tourbillons (au s'en servant comme leurre), un équipage réduit aller sans doute "évacuer" le fret dans un navire différent, un poil plus discret.
De plus, marins et pirates s'avéraient souvent superstitieux : peu nombreux sont ceux qui s'en prendrait à une bateau de religieux... Avec un capitaine connaissant son affaire, quelques hommes un peu moins brut d'apparence et avec, par exemple, un ninja à leur tête, ils pourraient même se faufiler au nez et à la barbe de la marine du Daimyo ou d'Uzushio... Surtout si cette dernière coursait le navire volé. Mais cela impliquerait de sacrifier une grande partie des pirates... Mais vu les deux égorgés qui montaient la garde à la porte, ce n'était peut-être pas un problème pour tout le monde...
Un petit patio surplombé ces quais improvisé et les shinobi devinèrent aisément que c'était là que se trouvaient les responsables de ces fripouilles. En s'approchant discrètement, tout en restant à bonne distance au cas où l'ennemi disposerait de sens aiguisés ou de perceptions extraordinaire, les ninja d'Uzushio purent confirmer leur hypothèse. Trois hommes semblaient superviser ou plutôt admirer le chargement, étant trop loin pour faire plus que gueuler un ordre ou faire de grand geste.
Le premier était relativement jeune, sec et finement musclé, fort nerveux et faisant le cents pas sur les planches branlante du patio. Avec dégoût, les uzujin le reconnurent pour ce qu'il était. Un katana et un tantô, un kimono au blason qui ne trompait pas, une allure martiale et une certaine tendance à parler tout seul. Ainsi qu'un bandeau d'Uzushio attaché à son bras. Junko le reconnu même : Miyamoto Atsuô, un chuunin du Village Caché des Tourbillons qui avait échoué plusieurs fois à l'examen jônin. Une certaine tendance à ma misogynie, si elle se rappelait bien. Et jamais il n'avait été affecté à l'infiltration de groupuscule de flibustier ou à la reconnaissance. Elle ne se rappelait pas qu'il ai la moindre compétence particulière en traque ou en surveillance, préférant plutôt le Kenjutsu et étant l'un des rares à avoir éveiller l'art secret de son clan.
Trônant littéralement sur une imposante chaise de bois couvert de colifichets macabres (dont des crânes humains), portant son célèbre chapeau à la longue plume rouge se trouvait Suzaku Kujaku, le Phoenix Noir, un capitaine corsaire relativement célèbre en ces eaux. On le disait un peu tête brûlé, violent mais aussi gouailleur et séducteur, toujours en quête de gloire mais assez malin pour avoir échapper à la flotte du Daimyo. Typiquement le genre d'individu prêt à tenter un coup d'éclat même contre Uzushio... Si on le payait assez. Il s'avérait étrangement immobile, presque endormi. La bouteille de vin posé sur la table devant lui n'était qu'à peine entamée. Plutôt connu pour quelqu'un connu comme étant un ripailleur et un dévergondé notoire.
Le dernier membre du trio était de loin le plus bizarre. Vêtue d'un long manteau de cuir noir, il portait un étrange masque divisé en deux : un coté d'or, l'autre d'albâtre. Alors que le Miyamoto semblait nerveux et le pirate impassible, lui... singeait les chefs-d 'orchestres, surplombant les marins au travail et mimant quelque bizarre symphonie avec des gestes amples et théâtraux. Le masque éveilla l'attention de Shun et Junko. Ils avaient tout deux entendu parlé, chuchoté entre les jônin ou chez les Arpenteurs d'une organisation secrète de shinobi qui aimait pareille parure. Et qui avait apparemment juré la perte des Villages Cachés : les Keshi.
D'un coup, la situation semblait s'éclaircir et une hypothèse faire jour dans l'esprit des ninjas (à part Tsume, peu intéressé et encore sous le contrecoup de son combat). Pour une raison ou une autre, Miyamoto Atsuô souhait déserter le Village Caché des Tourbillons et avait requis l'aide de ce dangereux et mystérieux groupe de ninja masqués. Nul doute qu'en paiement de leur service, il avait fournit tout ce qu'il fallait pour mettre les pirates sur la voie de la précieuse cargaison d'arme d'Uzushio... Il était peut-être même membre de l'escorte shinobi sur ce bateau et avait trahis les siens... On le penserait mort héroïquement au combat en défendant le navire, alors qu'il avait sûrement guidé les pirates et abattu en traire les défenseur du vaisseaux !
Résumé:
Saut du tour de Junko.
La situation se complexifie, révélant peut-être (surement)un complot et une trahison.
Dans une caverne naturelle, les pirates (une vingtaine) transvase la cargaison d'armes volées dans une jonque. Trois hommes les regardent faire de plus haut : un Miyamoto nerveux, un roi des pirates (autoproclamé) sur son trône et un mystérieux Keshi...
Contrairement à ce que mon frère aurait voulu, il m’était impossible de juguler mon esprit. Il était sombre, indomptable et chaotique. Le sang appelait le sang et si j’avais perdu pied aussi facilement contre la première ligne, je ne me faisais aucune illusion sur ce qu’il se passerait plus tard.
Rejoignant donc Junko, elle nous fit part de ce qu’elle avait découvert. Il y avait un traître, on ne savait pas qui, mais impossible que l’on soit plusieurs sur cette mission. Avançant de plus en plus dans le réseau de grottes, on finit par trouver des gardes morts, puis ce qu’on cherchait et le moins que l’on puisse dire, c’était que j’avais envie de sauter dans le tas, un nuage toxique en prime. Avançant de plus en plus dans le réseau de grottes, on finit par trouver des gardes morts, puis ce qu’on cherchait et le moins que l’on puisse dire, c’était que j’avais envie de sauter dans le tas, un nuage toxique en prime. Il fallait foncer, surtout qu’au final, il n’y avait qu’un pélo qui était attentif et en bas, ca ne semblait pas plus résistant que ce que j’avais anéanti un peu plus tôt. « Occupez vous des gars en haut, moi je vais sauter dans la fosse et tous les tuer, ca ira vite, ils seront mort et on pourra faire souffrir ce traître... » soufflais-je légèrement tremblant, tendu, désireux d’en finir.
Il y avait tout sous nos yeux, nos réponses, ce qu’on nous avait envoyé chercher, alors pourquoi attendre… Pourquoi se perdre dans des contemplations inutiles… Il y avait des questions sans réponse, sans doute quelqu’un qui en était à la même déduction que nous, et peut-être qu’on allait nous prendre en traître, je m’en fichais pas mal, je voulais que ça bouge, je ne pouvais pas redescendre, ni me poser de question. Je devais me contenir, juste le temps qu’on lâche le fauve. Je ne ferais pas dans la dentelle, je pouvais attendre qu’il assure nos arrières, mais la mission impliquait bien une destruction ET pas une obligation de ramener les armes, autant dire que c’était l’énoncé parfait pour moi. Je n’avais pas à réfléchir, j’avais juste à foncer.
La plaie de sang s’était atténuer, mon corps avait réussi à compenser la plaie par un regain de mon corps pour tenter de coaguler le sang et faire en sorte de stopper le flot de sang qui pouvait couler du trou provoquer par mon démoniaque frère. J’avais peur, mon corps tremblait, j’avais plus peur de mon frère en cet instant que du reste de la mission. Je faisais en sorte d’oublier ce côté, mais il était difficile de calmer les tremblement de ma main, même en serrant le plus fortement possible mes doigts sur ma paume… Nous avançâmes un peu plus dans la grotte, l’endroit semblait étrangement d’un silence mortuaire. L’homme que Junko avait interrogé était définitivement mort, mais ce qui semblait le plus compliqué était que plus loin devant une porte, les deux gardiens étaient finalement morts… Simple et rapidement, ils n’avaient pas souffert, mais d’un autre côté ils semblaient ne s’être même pas défendus…Serait-il possible qu’ils se soient trouvées en compagnie d’un adepte de la furtivité ou d’une connaissance ? Alors que la suite du chemin nous permîmes de nous retrouver sur une scène assez étrange, nous nous retrouvâmes sur ce qui semblait être un bateau pirate… En son centre on pouvait observer un homme portant le kimono des Miyamoto… Une rumeur parlait de ce jeune garçon, un Miyamoto qui avait effectué plusieurs fois l’examen Jonin, mais qui échouait sans cesse mettant la réputation du clan en péril. Un autre méchant se trouvait sur une sorte de trône imbriqué dans des crânes… Encore un chef pirate, ma main se posait par elle même sur mon front dans un mouvement de dépit. J’allais encore me retrouvé une fois de plus face à un capitaine… La dernière pièce de l’échiquier était celle qui me causait le plus de peur et d’appréhension, les pirates même s’ils m’avaient causé un nombre de souci incomparable était une puissance que je connaissais que trop bien… Une sorte de fou était rentré dans la partie d’échec, une organisation que j’avais entendu de nom chez les arpenteurs, plusieurs missives avaient noté que cette organisation était extrêmement dangereuse…
Une organisation de déserteurs qui apportaient une aide à toute personne qui souhaitait quitter un village, mais surtout une puissante organisation avec des déserteurs extrêmement puissant, Tsume semblait vouloir comme à son habitude foncé bille en tête, mais il ne devais pas savoir quel genre d’ennemi nous allons affronter. Ma voix se faisait défaillante:
« - Tsume, non attends, cet ennemi… Il ne faut pas le prendre à la légère, revient… Oh putain… Trop tard… Bon va falloir le couvrir, mais ce masque, cette organisation ne me dit rien qui aille… »
Je regardais l’environnement et il fallait faire rapide, s’approcher le plus de l’ennemi et tenter d’observer, mais en même temps on ne pouvait pas… Il fallait couvrir l’arrivé de tsume, mais également éviter qu’ils détruisent toute la cargaison du bateau, tout était un véritable imbroglio. Entre Tsume qui fonçait tête baissé, l’ennemi qui s’avérait colossal. Je ne savais plus quoi faire, puis ce stress, cette peur qui m’enserrait depuis la déviance de Tsume. Je perdais pieds, mais je devais me ressaisir. Je n’avais pas le choix.
Je me rapprochai de l’ennemi, et cherchait quelle technique utiliser dans un environnement comme celui-ci. Mes sceaux n’étaient pas suffisant et pas à longue portée. L’aigle n’aurait tout bonnement aucun intérêt, le lion non plus. Les illusions de zone, à part créer des boucles ou bien dérégler l’environnement, il ne me reste clairement pas grand chose. Je ne suis pas un combattant de corps-à-corps et mes illusions marchent souvent pas contact oculaire. Rien n’était évident, il me fallait faire quelque chose. Une chose pourrait être intéressante, c’est de ramener un ennemi vers moi, en dehors du bateau, pour tenter d’avancer sans le frapper. C’est alors que j’eu une idée, pour une fois, je pourrais envoyer du Katon, fallait en profiter un peu. J’attrapais le parchemin dans lequel j’avais scellé une technique plus tôt. Et j’activais la technique qui fonçait vers le bateau à toute vitesse.
Pas un regard curieux, pas une question indiscrète ; Junko n’avait cherché à savoir de quelle façon le duo s’était débarrassé de leurs ennemis, ni pourquoi Shun paraissait si perturbé. Il n’y avait pas besoin de mots pour comprendre. Après un rapide état de la situation en amont de la grotte, ils s’étaient remis en route. Avancer, toujours ; les morts, on verrait plus tard – même si, elle devait l’admettre, cette mission tournait à la boucherie. La jûnin ne savait pas trop comment toute cette histoire allait se terminer, mais il y aurait certainement plus de paperasse qu’à l’accoutumée.
Ils avaient alors débouché dans l’embarcadère secret, découvrant l’identité de leurs véritables ennemis : un traitre, un corsaire et un Keshi. A cela s’ajoutait la présence du bâtiment d’Uzushio, ainsi qu’un plus petit vaisseau aux couleurs du Temple du Bois Bleu. Le temps de faire le point sur la situation mentalement, Tsume partait sans ambages s’occuper des hommes qui chargeaient et déchargeaient les navires. Si Junko était d’accord sur le fond – il n’y avait pas de temps à perdre et l’affrontement semblait inévitable –, elle aurait apprécié, cette fois-ci, élaborer un plan d’action un peu plus solide. Ce n’était pas tant la présence d’un chûnin d’Uzushio ou d’un corsaire de renom, sinon celle du Keshi qui faisait tiquer Junko. Elle ne savait rien de bien concret au sujet de cette organisation, mais des bruits couraient, çà et là, et ils enjoignaient la méfiance. A l’exclamation qu’il poussa, il ne fit aucun doute que l’orphelin avait également compris de quoi il retournait.
Que faire ? La dame se retrouvait dans la même situation que son élève : ses techniques étaient limitées, mal adaptées à la distance qui les séparait de leurs cibles. Et d’un autre côté, il fallait agir vite, car Tsume allait rapidement se retrouver dans un combat où il n’avait pas le nombre pour lui. « Je me charge du Keshi. » répondait-elle à Shun, tandis que celui-ci se proposait de couvrir Tsume de sa position. Sa décision soudaine n’avait rien d’un excès de zèle ou d’orgueil, elle ne choisissait pas l’ennemi pour sa dangerosité – cela aurait été imprudent, alors qu’elle avait déjà puisé allègrement dans ses réserves depuis le début de la mission ; tout simplement, les deux autres hommes avaient des visages connus, le Keshi non. Ainsi la jûnin ne doutait pas qu’Uzushio pourrait envoyer une équipe traquer le traitre s’il parvenait à réchapper de cet affrontement. A l’inverse, laisser fuir l’homme masqué serait une faute, car rien ne permettait, pour l’heure, de déterminer son identité. Ce disant, donc, elle extirpa de son habit les quelques armes qui lui restaient : des senbon. Voilà tout ce qui lui restait pour tenter une approche…
A vrai dire, la jûnin comptait surtout sur l’effet de surprise qu’allait provoquer l’arrivée du Kudo dans l’arène, couplé à la boule de feu relâchée par Shun et qui fonçait droit sur le Miyamoto, pour s’approcher de sa cible. Ainsi, dans le même élan que ces coéquipiers, elle lâchait d’un geste ample les aiguilles qu’elle avait glissées entre ses doigts, en direction de l’individu masqué, et tâchait de le rejoindre en quelques bonds. Consciente qu’agissant de la sorte elle se mettait à découvert, elle anticipait déjà le premier contact avec un adversaire et exécutait rapidement quelques mudras.
Les uzujins avaient enfin découvert la base secrète des pirates. Cependant, un complot semblait se tramer derrière ce qui apparaissait tout d'abord comme un simple vol. En plus des flibustiers attendus, les ninja d'Uzushio eurent la surprise de découvrir non seulement un traître Miyamoto, mais également un mystérieux homme masqué. Shun et Junko avait reconnu là l'un des sinistre membre de l'organisation Keshi.
L'équipe d'uzujin n'avait pas été remarqué, mais depuis le début de cette mission son approche avait été particulièrement vive et violente. Ils étaient là pour exterminer les pirates et récupérer la cargaison volé, pas déchiffrer les manigances de mystérieux nukenin. Tsume fit honneur à cette approche... vigoureuse malgré les récriminations tardives de Shun, sautant d'un bond prodigieux sur les quai et déchargeant toutes sa haine sur l'équipage de corsaire totalement pris par surprise. En un instant, le puissant Kudo brisa la nuque de trois marins sans la moindre pitié. Les cris de l'équipage commencèrent à s'élever et les pirates lâchèrent leurs caisses et barils pour dégainer un peu tardivement leurs armes.
Rien qu'à les voir, à moitié paniqué par cet assaut soudain et brutal, Tsume sentit qu'ils ne lui opposerait guère de résistance : ces forbans des mers pouvaient impressionner le tout venant mais ne pourrait rien contre un ninja ! Deux autres flibustiers furent mis au tapis par le Kudo déchaîné avant que les marins contre-attaquent. Le chuunin avait la chance pour lui, l'étroitesse du quais secret et la surprise lui évitant de se faire complètement submergé. Les pirates avaient beau être faible individuellement, ils avaient pour eux le poids du nombre. Une lame même manié maladroitement pouvait toujours infliger une blessure fatale si on la négligeait ou on ne la voyait pas arrivé. Dagues et sabres à la main, les corsaires chargèrent l'ennemi en hurlant, bien décidé à saigner à mort celui qui avait occis leurs camarades. La colère outrée et le nombre (ou la crainte de leur chefs) leurs donnaient du courage.
Complètement perdu par l'assaut enragée de son frère et coéquipier, Shun chercha désespérément un moyen de l'aider. N'ayant guère de technique efficace dans cette situation, il en emprunta une. Une boule de feu crépitante fondit sur le Miyamoto, l'expédiant en contrebas dans un hurlement de rage et de surprise. Shun s'élança aussitôt, suivant le traître pour l'engager à plus courte distance, laissant le Keshi et le capitaine corsaire à Junko. Ils chutèrent ensemble, traversant (peu élégamment pour le Miyamoto en feu) le toit d'un entrepôt du quai, disparaissant de la vue des deux autres uzujins.
Cette dernière était l'élément le plus réfléchit du trio et, il fallait bien l'avouer, n'aimait guère la tournure que prenait la situation et les initiatives peu subtiles de ses collègues. Mais elle n'avait plus le choix : elle passa elle aussi à l'attaque, expédiant une volée de senbin sur l'étrange homme masqué, profitant de sa distraction. Les aiguilles d'acier se plantèrent douloureusement dans son dos, mais l'homme avait réussit à éviter de se faire perforer les points vitaux. Il s'agissait visiblement d'un combattant roué. Le capitaine pirate quand à lui... N'avait pas réagit, restant mollement vautré sur sa chaise. Pas le moindre mouvement, pas le moindre ordre.
Le Keshi se retourna lentement, presque théâtralement. "Et bien, et bien... Voilà déjà la cavalerie d'Uzushio, je présume. Une belle dame qui ne manque pas de piquant, un berzerker tatoué et un chien fou amateur de flammèches... Bien, bien, bien, cela va donner une splendide représentation. Cependant, vous me prenez un peu de cours, madame, j'aurais dû occire moins de gardes...Mais un artiste sait toujours improviser ! Que le spectacle commence !"
Il commença alors à gesticuler de manière théâtrale, mais Junko ne pût desceller de réels mudra dans ses gestes gracieux. Préparait-il une sorte de Genjutsu hypnotique ? Junko n'en décelait pourtant aucun signe... C'est alors que le capitaine corsaire bondit à une vitesse étonnante de son siège macabre. Il fondit sur la kunoichi sabre en main en un instant. En silence, le visage totalement inexpressif, il déchaîna une véritable tempête de lames extrêmement menaçante, presque d'une précision et d'une cadence mécanique. Pendant ce temps, le Keshi reculait en riant.
Récapitulatif combat:
Santé
100%
Chakra
100%
Santé
85%
Chakra
80%
Résumé :
Tsume saute et abat 5 hommes d'équipages. Il en reste une quinzaine qui lui tombe dessus, balançant coup de poings/pieds/sabres et des couteaux : ceci équivaut à 2 techniques de rang C infligeant des dégâts Elevés.
Shun expulse le Miyamoto et se lance à sa poursuite, disparaissant dans un entrepôt.
Junko surprend le Keshi. Il se retourne et lui parle un peu en faisant de grands gestes. Le capitaine pirate bondit en silence et lui envoie une tempête de lame de façon mécanique.
Il y a une AC.
Techniques utilisées par le capitaine pirate :
Attôtekina Bôkô 【ASSAUT A OUTRANCE】
DOMAINE :
Kenjutsu
RANG :
C
PORTÉE :
Contact
CHAMP D'ACTION :
Contact
DESCRIPTION :
L'utilisateur effectue une attaque à outrance, faisant pleuvoir une pluie de lames très rapides mais imprécises sur son adversaire pour le forcer à parer, à reculer ou à se concentrer uniquement sur cet assaut d'apparence extrêmement menaçant. Si l'adversaire décide d'encaisser malgré tout, il subit des dégâts Légers. Si la cible décide de parer ou d'esquiver, la prochaine technique de Kenjutsu de l'utilisateur qui la cible ne pourra pas être esquiver sans technique.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Moyenne
Feat.
Myōshin Junko
Uzushio no Jonin
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Date d'inscription : 18/05/2019
Fiche du Ninja Grade & Rang: JOUNIN - RANG A - Arpenteur des Six Chemins du Cercle d'Argent Ryos: 1704 Expérience: (2166/2000)
« Qu’est-ce que… ! » Shun avait disparu, emportant avec lui le traitre à la nation, Tsume était aux prises avec une douzaine d’hommes, au bas mot, ce qui la laissait donc seule face au Keshi… Et son acolyte qui, soudainement, s’était jeté sur elle. Si elle s’était attendue à ça ! C’était comme si le corsaire, jusqu’alors assommé par l’alcool, avait été brusquement tiré de son état léthargique par les mots du Keshi. Mais comment, exactement ? Elle n’en avait, pour l’heure, aucune idée. Et, pour être tout à fait honnête, elle n’avait guère le temps de s’attarder sur cet étrange phénomène, car le capitaine pirate avait l’air bien décidé de la réduire en petites rondelles.
Elle se protégea tant bien que mal, plaçant ses bras en croix devant son visage. Ils l’avaient prise de court ; elle s’était attendue à se retrouver face au Keshi, s’approchant tandis qu’il faisait son petit numéro, et avait préparé un Genjutsu pour le déstabiliser, mais l’interposition du corsaire avait réduit son plan en cendre. Impossible de lancer la technique, qui nécessitait l’établissement d’un contact visuel. Impossible, aussi, d’esquiver ou de parer une telle attaque surprise. Les réflexes avaient pris le pas sur la réflexion, et elle avait donc offert son corps en pâture aux lames affutées de l’homme. Un échec sur toute la ligne... Avec le recul, peut-être que son lancer de senbon n’avait pas été son idée la plus brillante. Elle aurait mieux fait de laisser l’entrée de Shun et Tsume servir de distraction et, elle, s’infiltrer au plus proche avant de révéler sa présence…
Contrainte de reculer pour échapper à l’assaut, voilà qu’elle se retrouvait d’autant plus loin de sa cible. Elle grimaça. Il lui faudrait se débarrasser du corsaire avant d’espérer rejoindre le Keshi, mais elle ne doutait pas que ce vil gredin en profite pour s’échapper si elle ne trouvait pas un moyen de s’en défaire très vite. Heureusement pour elle, la jûnin était habituée aux techniques d’entrave. Elle savait donc que pour se débarrasser d’un ennemi, il n’était pas toujours nécessaire d’aller jusqu’à l’éliminer et qu’une technique comme le Kanashibari ou le sceau maudit d’affliction pouvait suffire.
Elle optait pour la première option, plus rapide à exécuter qu’un sceau, et relâchait toute sa rage et sa fureur après les mudras consacrés, avant de bondir de nouveau en direction de l’homme masqué, espérant cette fois l’engager au corps-à-corps – situation qu’elle n’appréciait guère, mais qui éviterait sans doute qu’il ne lui échappe. Elle n’avait même pas pris la peine de vérifier que le corsaire fût bien sous l’emprise du Ninjutsu ; à l’instar du Miyamoto, il ne revêtait aucun intérêt, à ses yeux. Nouvelle erreur de jugement de la part de la jûnin ? L’avenir le lui dirait.
Décidement, rien ne se passait comme prévue pour la sage Junko. Que l'instable Tsume vire plus ou moins berzerk était attendu. Cela pouvait même offrir une distraction malsaine pour que la kunoichi et Shun puissent analyser en paix la situation ou préparer quelques vilenies de leur cru en toute impunité. Bon, c'était déjà mal parti avec le fait que ce fut son propre frère qui fit les frai de la rage incontrôlable du tatoué... Un signe de mauvaise augure ou une simple malchance... En tout cas, cela lui avait paru "rattrapable". Mais la jônin n'avait pas prévu de tomber face à un Keshi, un déserteur et leurs complots. Et jamais au grand jamais elle ne se serait attendu à ce que Shun, ninja spécialisé dans les combats à distance et les pièges agresse directement ceux qui semblaient être les chefs des pirates et les maîtres de ce complot, brûlant leur effet de surprise à coup de boule de feu.
L'assaut fou des manieurs d'encre rendait désormais impossible toute enquête, préparation ou assaut discret. Tsume massacrait à qui mieux mieux l'équipage de flibustiers. Mais la surprise passé, les marins commençait à s'organiser, à fuir ou à jeter sur la brute assoiffée de sang filets et n'importes quels projectiles qui leur tombaient sous la main. Même si l'uzujin était particulièrement têtue et résilient, cela commençait à faire beaucoup pour lui, surtout qu'il était déjà blessé et avait honteusement gaspillé son chakra sur des sous-fifres (et son propre frère).
Shun n'avait pas fait mieux : coursant le Miyamoto déchu, il s'était retrouvé dans un combat perdu d'avance contre un spécialiste du corps à corps. Bien vite, Junko put le voire s'extraire en courant d'un entrepôt, le bras en sang. Il tentait de rejoindre Tsume. Voyant son frère, le berzerker manieur d'encre repris un peu conscience et arrêta de courser et démembrer les pirates qui le harcelait. Couverts de plaies diverses, il n'avait guère fière allure. Ensemble, les Kudo commencèrent une laborieuse retraite dans des escaliers vermoulus pour tenter de regagner les hauteurs de la caverne, voire la porte de la grotte. Les flibustier, bien qu'ayant perdu plus de la moitié de leur effectif, s'enhardissaient et lançaient divers projectiles et lames sur les ninjas. Les plus courageux essayaient même de venger les leurs en chargeant Tsume (ce qui ne faisait que les précipiter vers la mort, même si le bras puissant du ninja tatoué faiblissait visiblement). Le Miyamoto fini par sortir de l’entrepôt, un sabre à la main. Le traître avait été un pue amoché par Shun, mais il restait un chuunin d'Uzushio. Bien vite, il vit son avantage et commença à organiser les marins survivants en une véritable armée avide de vengeance... Et qui allait lui servir de bouclier humain.
Bref, c'était mal engagé. Pour couronner le tout, l'assaut du pirate silencieux avait contrecarrer les plans de Junko, qui espérait se concentrer sur le Keshi. Nul doute que l'homme masqué était le cœur et le responsable du complot. Son abjecte mais puissante organisation poussait les esprits faibles à la trahison. Prise par surprise par l'intervention du capitaine pirate, la kunoichi subit de sales blessures sous la pluie de lame. Serrant les dents, elle déchaîna une honte de chakra mortifère chargé de sa frustration et de son désir de tuer.
L'aura meurtrière d'une jônin aurait dû suffire à mettre à genoux le Phoenix Noir. Même si Suzaku Kujaku était relativement célèbre dans ces eaux, il ne restait qu'un capitaine corsaire d'assez faible importance. Même si c'était une tête-brûlée un peu plus fûtée que la moyenne et sans doute connaissant deux-trois tours digne d'un ninja, il n'était pas connu pour son extrême dangerosité ou sa grande résilience mentale. Pourtant, il ne broncha même pas. "Non, non, non, madame ! On dansera ensemble plus tard !" piaffa le Keshi en maintenant sa distance avec Junkô. Il fit un geste de la main et aussitôt le capitaine pirate fit écran de son corps massif. "Vous n'allez pas abandonner votre galant cavalier, tout de même ?"
S'étant avancée de nouveau, Junkô réalisa avec horreur ce qu'elle affrontait. Suzaku Kujaku semblait la fixer avec des yeux de poisson morts. Et quand il avait bondit pour s'interposer suite au geste du Keshi, l'angle de son bond avait été littéralement inhumain. Junko pourrait jurer avoir entendu un os craquer. Le corsaire agitait sa lame d'étrange manière, à la fois languide et hachée, presque mécanique. Le silence et les yeux éteins du chef des pirates n'était pas dû à la boisson, mais à la mort. La jônin comprit que depuis le débit elle n'était en fait face qu'un seul et unique adversaire : le Keshi ! Ce dernier devait user de l'art des célèbres marionnettistes de Suna, utilisant le corps du Phoenix Noirs comme une poupée morbide... Et il était capable ainsi d'user de techniques shinobi !
Profitant de la surprise dû à cette réalisation, le Keshi commença à siffloter une joyeuse mélodie tout en faisant mine de pianoter dans les airs. Et à chaque note, le sabre du corsaire mort-vivant fendait l'air vers Junko dans une danse macabres et imprévisible. Pour Junko, il était temps de prendre une décision. La poupée-cadavre ne serait sans doute pas affectée par ses illusions et peut-être même certain de ses fuinjutsu et le Keshi la maniait d'une main de maître pour éviter que la jônin ne s'approche trop prêt de lui. Cependant, la kunoichi savait qu'elle serait sans doute capable de passer en force ou suffisamment vite au besoin, maintenant que la surprise était passée : le macabre pantin ne semblait guère rapide. De plus, l'homme masqué semblait surtout s'amuser, la sous-estimant sérieusement. Il lui était peut-être possible de triompher. Peut-être.
Néanmoins, la jônin d'Uzushio savait qu'elle avait déjà bien usé sa réserve de chakra, alors que son principal adversaire semblait en pleine forte. Elle était aussi blessée. Pire encore, Shun et Tsume menaçaient de se faire déborder la meute de pirates survivants, écumant de haine et menée par un traître Miyamoto qui connaissait la façon de combattre des ninjas du Village Caché des Tourbillons. Junkô savait que la situation était mal engagée... Devait-elle tout risquer pour accomplir sa mission et occire le Keshi et le traître, quitte à sacrifier ses deux coéquipier ? Ou alors devait-elle se retirer dans une fuite humiliante mais qui garderait son équipe en vie au prix de leur amour propre et des armes dérobées ? Ce choix difficile était le sien.
Récapitulatif combat:
Santé
100%
Chakra
100%
Santé
85%
Chakra
80%
Résumé :
Révélation de l'AC : le capitaine pirate est en fait mort, assassiné un peu plus tôt par le Keshi, qui s'en sert désormais comme pantin (NB : il ne s'agit pas d'une Marionnette Humaine, juste d'un corps dont il se sert comme pantin). N'étant plus vivant, le pirate n'est pas affectée par l'onde de chakra et peut toujours bouger (ou plutôt se fait bouger). Le Keshi s'en sert pour empêcher Junko d'avancer vers lui, donnant quelques coups de sabre au passage (attaque normale de rang C).
NB : étant désormais seule, tu peux soit poursuivre (c'est mal engagé), soit abandonner la mission. Elle comptera alors comme un échec, mais ça permet de sortir (inRP) tout le monde en vie de là. Par ailleurs, elle comptera alors dans ta progression !
Techniques utilisées par le capitaine pirate :
Aucune.
Feat.
Myōshin Junko
Uzushio no Jonin
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Date d'inscription : 18/05/2019
Fiche du Ninja Grade & Rang: JOUNIN - RANG A - Arpenteur des Six Chemins du Cercle d'Argent Ryos: 1704 Expérience: (2166/2000)
« Tu n’y arriveras pas… » Les coups pleuvaient, encore et encore, au rythme de la mélodie légère. « Tu n’y arriveras pas… » se répéta-t-elle encore, en son for intérieur. Pourtant, ce n’était pas l’envie qui manquait de coller une rouste au Keshi. Elle bouillonnait de rage, face à la suffisance de son adversaire ; elle le méprisait autant qu’il la sous-estimait, ne rêvant plus que de briser son masque et lacérer son visage pour l’outrage qu’il lui faisait. Non, la révélation de son statut de marionnettiste – si elle ne mésinterprétait pas ce qu’il venait de se passer – n’avait pas réussi à ébranler sa détermination. Bien au contraire, elle voyait en son adversaire un ennemi naturel, un Sunajin, un homme de la pire espèce ! Mais cette pensée la poursuivait, inlassablement : « Tu n’y arriveras pas. »
Elle n’avait plus que son corps pour se défendre face à la lame acérée du pantin, et si les premiers coups l’avaient de nouveau prise par surprise, elle avait fini par se résigner à reculer à chaque nouvel assaut. Elle était déjà suffisamment meurtrie, inutile de s’infliger volontairement de nouvelles blessures. Et tandis qu’elle reculait, elle avait bien tenté de trouver une solution, d’élaborer un plan. Elle avait bien songé, un instant, à foncer tout droit, ignorer la douleur de la chair qui se découpe, et atteindre coûte que coûte le Keshi… Mais un rapide tour d’horizon du champ de bataille l’avait convaincue que c’était de la folie. Se débarrasser du corsaire mort allait être un véritable calvaire, et quand bien même elle parviendrait à atteindre le Keshi, elle n’aurait que peu de temps pour agir avant qu’il ne revienne à la charge… Or elle devait également trouver une solution pour ses coéquipiers, Tsume et Shun, qui étaient en très mauvaise posture. Pourquoi ne pas les abandonner, comme auparavant ? La situation était toute autre. Plus tôt, elle leur avait faussé compagnie en ayant la certitude qu’ils sauraient se débrouiller ; à présent, elle voyait bien qu’ils n’étaient plus en état d’affronter leurs assaillants. Alors, devait-elle vraiment faire passer la mission avant le reste, était-ce véritablement le sort qu’elle souhaitait à ses élèves ? Elle avait senti son cœur se serrer dans sa poitrine ; ils avaient encore beaucoup à apprendre, et elle devait admettre que certains côtés de leur personnalité l’agaçaient particulièrement, mais elle vivrait leur disparition comme un plus grand échec encore que la fuite d’un ennemi, pensait-elle.
Alors, elle finit par prendre véritablement de la distance avec ses deux assaillants. Elle fuit en direction des Kudo, ignorant le rire lancinant de l’homme masqué. Il ne comprenait pas, bien sûr, se croyant certainement supérieur, pensant avoir triomphé de cette pauvre dame sans défense… Et à cette pensée, Junko se sentit d’autant plus furieuse – contre lui, mais également contre elle, contre les décisions qu’elle avait prises et qu’elle avait laissé les autres prendre. Mais elle ne destinait plus sa rage à l’affrontement avec le Keshi, elle allait employer toute cette énergie à sauver ses compagnons d’infortune. Tandis qu’elle bondissait vers ses compatriotes, elle goba de quoi lui donner la force et le courage de préparer leur retraite. Ces hommes se lanceraient certainement à leur poursuite, ils avaient le moral pour eux, et ils étaient encore nombreux, en dépit des pertes causées par Tsume. Avait-elle de quoi les protéger tous les trois d’autant d’ennemis ? Un pli soucieux se formait sur le front de la dame ; il y avait bien quelque chose… Quelque chose qu’elle n’avait jamais osé utiliser, depuis qu’elle en avait la maitrise, car il renfermait une partie de son âme – le souvenir de la mort de Jirō. Tsume et Shun valaient-ils ce sacrifice ?
« Kokuangyo ! » Bientôt, les ténèbres s’empareraient des lieux, et seuls les trois Uzujins seraient épargnés – à moins d’un senseur parmi les ennemis, à l’évidence. Elle l’avait lancée sans hésitation, mais cela restait une technique puissante et l’effet fut immédiat : elle sentit ses forces la quitter subitement et elle eut un léger vertige. Mais ça n’était pas terminé ; il fallait que la panique soit totale, que mêmes les plus futés ne puissent pas savoir où ils étaient. Alors, elle utilisa tout ce qui lui restait pour produire un son qui s’amplifia, jusqu’à résonner en divers endroit de l’espace. « Partez ! » Et alors qu’elle arrivait à hauteur ses élèves, elle les entraîna vers la sortie.
Inutile de se retourner pour constater leur échec. Inutile de regretter leurs choix. Il leur faudrait apprendre de leurs erreurs, et aller de l’avant… Même si, elle devait l’admettre, cela faisait mal à l’égo.
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L'homme avait du répondant, j'aimais ça, mais il n'était pas seul et je ne pouvais pas me permettre de jouer avec lui trop longtemps, il fallait l'achever. Le libérant de mes Kunais, je composais quelques mudras pour lancer deux Sekkyoku Tekina Ikukyu qui frappèrent l'homme dans ses flancs. Une attaque brutale et violente qui couplé au poison dans mon encre allait faire de sérieux dégâts. Mais ca m'amusait, cette effusion de sang, cette mort... J'adorais ce qu'il se passait, du moins jusqu'à ce que l'immobilisé du début, ne se réveille et lance une boule de feu sur Shun. Tournant la tête vers lui je ne fus pas assez rapide pour éviter l'impact, mais quand en revenant, je vis l'homme commencer à composer une nouvelle série de mudras... La colère monta dans ma gorge. Libérant donc la créature que je malmenais depuis plusieurs minutes, je me substituais avec un tonneau à côté de Shun pour arriver devant lui avant l'impact de la seconde attaque. Dans d'autres circonstances, je me serais amusé de voir mon jouet se prendre un tonneau en pleine tête, mais là... Ce connard venait de s'en prendre à mon frère.
![Fiche Technique de Kudo Tsume [Terminée] Ba40e4316fbdde0951162aaf9b9860df](https://i.pinimg.com/originals/ba/40/e4/ba40e4316fbdde0951162aaf9b9860df.gif)
Premier : (55%/85%)
Frappe des coudes (force rang C), deux fois, pour se débattre et décrocher l’infâme psychopathe qui le mordille.
Deuxième : (85%/100%)
Encaisse les lions, se retrouve projeté, se relève mais est happé par ses peurs (subit le genjutsu). Il est à la merci d’une prochaine attaque.
Troisième : (85%/57%)
Prend le coup de poing avec inélégance et riposte d’un Hiken Tsukikage suivit d’un Hadan afin de repousser son adversaire.
Quatrième : (100%/64%)
Est libre de toute entrave, n’est pas attaqué, se concentre sur son adversaire intouché : Shun ; association rapide des techniques Kâton : Homura puis Karyû endan. Se place en bouclier pour protéger « deuxième ».
Techniques et objets utilisées :
Troisième :
【SABRE SECRET OMBRE LUNAIRE】
【RUPTURE】
Cette technique peut être utilisée au corps à corps.
Quatrième :
【BOULE DE FEU FLAMBOYANTE】
【L'EMBRASEMENT INFERNAL DU DRAGON】
Les dégâts sont importants. Cette technique rapide peut être utilisée au corps à corps.