Une nouvelle mission à l’extérieur avec un nouvel encadrant. Kyoshiro était assez prit, il faut dire qu’il était Jonin et que de par son grade, on en attendait toujours plus. Alors je n’avais rien dit en récupérant ma mission, j’avais simplement été rejoindre mon Sensei du jour avant de sortir. Mission classique en soit, presque plus effrayant, mais bien évidemment, rien ne se passa comme prévus alors, après à peine une heure de marche, l’on fut séparé, chose qui aurait pu être un détail si seulement l’on ne m’avait pas poursuivit. Sharingan activé et la peur au ventre, j’avais couru aussi vite que possible jusqu’à finalement arriver finalement à flanc de montagne. Je m’en étais sortie, il n’y avait plus personne à mes talons. J’allais donc devoir rejoindre Konoha pour sonner l’alerte, ou du moins demander à ce qu’on m’aide à retrouver le Chuunin, sauf s'il était rentré bien évidemment. Longeant donc le petit massif, je reprenais lentement mon souffle quand un bruit m’interpella. Un gémissement de douleur, une voix familière demandant à ce qu’on arrête… Une voix féminine… Yuriko-San. Je la savais forte, combattive, mais elle n’était pas infaillible et peut-être que ce n’était pas elle, mais dans tout les cas, je ne devais pas laisser une femme en danger. Ce n’était pas du courage ça ? Si, très certainement, et le courage était le meilleur moyen de mourir.
Ne réfléchissant malheureusement pas, j’étais rentré dans le petit renfoncement et là, mon sang ne fit qu’un tour. Il y avait le blond aigri et violent du clan Yamanaka, le même qui m’avait glacé le sang et qui m’avait pétrifié. Il était contre Yuriko, il était en train de la bloquer et… Je ne réfléchis pas vraiment aux autres possibilités. Cet homme me faisait peur, il était contre une personne que j’aimais, il allait devoir la lâcher et elle pourrait fuir. Composant rapidement quelques Mudras, je lançais sur lui une de mes créations, le Fushoku Sei Raito, l’éclaire corrupteur. Une fois la technique lancée, une fois les éclaires ayant commencé à marbré son corps, je pus enfin dire, « LÂCHES LA ! », je la protégerais, comme elle avait pu me protéger dans un des moments les plus sombres de sa vie. Il osait s’en prendre à elle après avoir failli la garder prisonnière… Ça ne se passerait pas ainsi, il ne pouvait pas venir la capturer pour satisfaire je ne sais quoi. Elle était une ninja de Konoha, elle était la soeur de mon Sensei et je devais la protéger pour ça.
« Yuriko-San ! Vous pouvez fuir, il va bientôt être immobilisé. », et il était pour le moment ralenti. Il y avait toutefois une faille dans mon plan… Que ferais-je une fois qu’il se serait libéré ou que mon chakra serait épuisé ? Il me tuerait sans doute. Il pouvait le faire, il dégageait une bestialité qui ne trompait personne, alors peut-être que je succomberais, mais au moins je serais mort en protégeant la famille que j’avais choisi. C’était ce que Kyoshiro avait voulu m’enseigner non ? Ne pas vivre pour satisfaire un clan qui ne m’aimait pas, mais accepter de se sacrifier pour des gens en valant la peine. Bon, il n’avait clairement pas dit la dernière partie, mais je préférais me persuader que le sacrifice pour quelqu’un comme elle serait définitivement le seul qui vaille.
Tadake Yuriko and Yamanaka Jinpachi and Uchiha Akira
Il est compliqué de voir ce que l'avenir pouvait nous réserver surtout dans la conjecture actuelle des choses. Je ne comprenais pas pourquoi j'étais ici même, surtout que je n'étais pas de ce genre d'humain qui acceptait de se retrouver dans un pareil endroit simplement afin de rencontrer la femme qu'il aimait. Pourtant, j'étais l'instigateur de cette rencontre. J'avais fait parvenir une missive à cette douce et voluptueuse beauté qui me charmait d'un simple regard voire même d'un sourire qui me faisait penser que j'étais étrangement envoûtée par ce succube au pouvoir dont je ne comprenais rien. Nous nous retrouvâmes dans un endroit, dans une cavité spécifique que j'avais remarqué dans une manœuvre d'exploration au préalable. Je m'étais vêtu d'un manteau et enveloppé ma tête dans un capuchon afin de ne pas trop attirer l'attention. Alors que je m'étais adossé sur la paroi de la grotte lorsque j'étais enfin arrivé. J'enlevais le capuchon qui couvrait ma tête pour faire apparaître les traits fins et fort de mon visage de rustre. Un sourire se dessinait alors que j'entendais les pas d'une personne qui marchait d'un pas délicat et quasiment silencieux. L'incarnation de mes désirs venait de s'incarner devant mes yeux.
Yuriko ô ma douce femme de mes rêves, je ne pouvais exprimer en cet instant à voix haute la reviviscence de mon cœur qui se mettait à battre pour une des premières fois de ma vie. Il était vrai que le trou béant que j'avais eu à la mort de ma matriarche commençait à se combler grâce à l'apport charnel et sentimental de cette femme. OH BORDEL, je deviens un Poète, que quelqu'un me soigne par Raijin. Je ne veux pas devenir un foutu partisan de Fujin et finir comme les langues de bois de mon clan. Je devais me reprendre. La sauvagerie, l'instinct qui faisait de moi un animal.
Elle s'approchait de moi et dans un élan de sentiment mon visage se baissa pour l'embrasser sur la commissure de ses lèvres. Elle était d'une beauté, ma main passait délicatement le long de sa nuque et dans ses cheveux, la caresse d'une tendresse étonnante. Une simple phrase qui pour une fois n'était pas si maladroite :
« - Je suis content de te revoir dans d'autres circonstances de notre dernière rencontre, ma chère et tendre Yuriko. Excuse moi d'avoir été si abrupte lors de notre dernière rencontre... »
Mon regard exprimait une grande peine, un instant de nostalgie et de remords. J'aurais voulu avoir la force de la prendre dans mes bras et d'assumer notre relation devant tout le monde, mais c'était trop dangereux pour notre statut. Alors que mon visage s'engouffrait dans la nuque de la demoiselle et que mes dents venaient de se poser sur la nuque de la jeune femme. Un léger râle de douleur sortait de la bouche de mon amante. La température montait d'un cran quand soudain, un être qui n'était pas invité venait de faire son apparition et il semblait se méprendre sur la situation, c'était le gamin efféminé que j'avais pu rencontrer lorsqu'ils avaient pénétrés dans notre domaine.
La minie chose voulait protéger la personne que j'aimais. Une paire de yeux rouges venait d'apparaître au niveau du regard de cet enfantin zéro. Des éclairs commençaient à joncher mon corps, une douleur aiguë me lancinait le corps. Mon regard se durcissait, la douleur était forte et je m'étais promis de tuer ce truc qui m'avait exposé la folie d'Ao la dernière fois qu'on s'était rencontré.
Mon corps s'ankylosait, mais mon bras se mettait à luire d'une lumière bleutée et d'une électricité vive. J'avais cette envie meurtrière qui se ravivait comme la dernière fois que j'avais rencontré cet elfe aux cheveux blancs. Sans même penser un instant à la femme que j'embrassais au préalable, mon corps se mouvait à une vitesse sans nom. J'avais contracté mes muscles de manière à annihiler la douleur éléctrique qui tétanisait ce qui me faisait défaut auparavant dû à la technique de la demi-portion. La carcasse géante s'était mise à se mouvoir en un très peu de temps. Le chidori, allait tuer ma victime.
Tadake Yurikô
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Ce n'est pas ce que tu croies... feat. UCHIHA Akira & YAMANAKA Jinpachi
" Les apparences peuvent être trompeuses."
Yuriko se trouvait aux bords de sa fenêtre, contemplant le ciel avec mélancolie. Elle se questionnait sur l'avenir, ce qui pouvait l'attendre à elle et son frère. Cela faisait plusieurs semaines que les jumeaux étaient rentrés au village après l'embuscade de ce dernier. Elle ressentait encore toute l'angoisse qui l'avait prise quand l'idée de le perdre lui avait traversé l'esprit.... puis elle eut une pensée pour lui. Ils s"étaient séparés avec rudesse après cet évènement. Peut-être avait-il même décidé de reconsidérer la question d'une idylle avec une konohajin? Cela aurait pu paraître logique étant donné leur position. Peut-être qu'ils n'étaient que deux êtres capricieux, qu'il l'avait compris et qu'il préférait placer de la distance entre eux pour que cela soit une évidence pour elle aussi. Jusqu'à... sa lettre. Un point de rendez-vous. Une date. Elle frôla les mots inscrits sur le papier en souriant quand elle vit sa signature. Il n'était pourtant pas homme à faire ce genre de chose pour ce qu'elle en avait vu, mais il n'était pas non plus celui qui mentirait. Il avait tenu sa promesse.
Prenant quelques affaires comme à chaque fois qu'elle s'en allait à ses promenades habituelles, elle suivit les instructions du Yamanaka pour atteindre ce qui ressemblait à une clairière. Il lui fallut néanmoins bien observer la zone pour y retrouver l'entrée d'une excavation. N'osant pas ouvertement l'appeler - d'une part, parce qu'elle n'était pas certaine qu'il soit bel et bien là, d'autre part pour ne pas attirer imprudemment l'attention - elle s'avança à pas feutrés jusqu'à ce qu'elle l'aperçut, l'imposante stature de Jinpachi adossé contre un mur. Cela la rassura et fit naître sur son visage un large sourire.
Mais alors qu'elle s'avança vers lui et qu'elle n'eut pas le temps de prononcer le moindre mot, il lui barra les lèvres d'un baiser tendre, aussi tendre que la main qui vint lui caresser la joue et sur laquelle, elle apposa la sienne.
" Ne te tourmente pas pour cela. Nous étions victime de nos obligations et je le comprend. "
Elle pressa sa main contre elle et lui caressa la joue de l'autre avec un grand sourire.
" Je suis aussi contente de te revoir. "
Mais ni lui, ni la jeune femme n'étaient des personnes de grand monologue. Leurs regards exprimaient pour eux leurs joies d'être réunis et leur désir prit le pas sur leur volonté. L'amant de Yuriko se montra sans retenu, glissant sans son cou et humant son parfum. Elle sentit son souffle chaud qui lui fit naître un frisson avant de sentir la délicate morsure du Yamanaka sur sa peau. Surprise, elle rougit telle une fille candide et laissa échapper un cri mutin sans équivoque... pour les initiés.
Un ordre avait été lancé, une jeune voix d'adolescent dont elle reconnut immédiatement le timbre. A cet instant, ses traits ne s'empourprèrent pas de gêne, mais de honte pour sa négligence. Il n'y avait pas plus embarrassant alors que de s'être fait surprendre par le propre élève de son frère. Sans compter le moment intime échangé. Mais le choc fut plus grand quand le climat s'électrisa brutalement.
Par méprise, Akira se montra chevaleresque en espérant "sauver" la jeune femme des "griffes" du Yamanaka. Quel courage avait été alors le sien quand on savait la terreur que cela devait lui inspiré de s'être lancé ainsi à l'assaut d'un adversaire plus puissant. Mais Jinpachi n'était pas un homme qui ne répliquait pas et sa réaction fut aussi rapide qu'immédiate. Akira n'avait aucune chance face à la masse violente qui allait s'abattre sur lui. Il fallait donc à Yuriko d'être plus rapide, plus volontaire pour l'arrêter. Plus déterminée à protéger que détruire.
La jeune femme refusait de lever la main sur son amant pour le repousser. Mais elle n'était pas apte non plus à utiliser une technique qui pourrait lui faire barrière alors il ne restait plus qu'elle. Son instinct maternel prit le pas.
" NON! ARRÊTEZ! "
Utilisant une technique de déplacement instantanée, la konohajin se plaça entre les deux opposants. De dos devant Akira, les bras tendus pour le protéger et éventuellement encaisser la foudre de Jinpachi, elle coupa par la même occasion la technique de l'Uchiha en brisant le contact visuel qu'il avait avec le Yamanaka. Au devant, elle avant son amant qu'elle regarda les yeux grands ouverts, inquiets mais un sourire aux lèvres pour lui montrer qu'elle ne lui en voudrait pas s'il venait à la toucher. Dans un murmure, elle glissa cependant quelques mots à son attention.
" Pardonne-lui.... Il voulait seulement me protéger. "
Yuriko resta là. Immobile et silencieuse. Impérieuse devant l'inéluctable. Elle ne choisirait pas aujourd'hui. C'était tout ou rien.
Uchiha Akira
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Je pouvais le retenir, du moins je l’espérais, mais lorsqu’il se mit à bouger normalement, comme si je n’avais rien fait… Avais-je bien lancé la technique ? Oui, c’était évident, je voyais les éclairs marbrer sa peau, je voyais que ça fonctionné, mais pourtant… Il avançait vers moi, une boule de raiton dans la main. Mon Sharingan venait de la capter entièrement, elle me semblait familière, commune et pourtant je ne l’avais jamais vu, elle était juste… Tombée dans les griffes de mes pouvoirs héréditaires. Sauf que pouvoir lui renvoyer ne me servirait pas à grand chose en cet instant, j’allais davantage mourir qu’autre chose… Il venait beaucoup trop vite, il allait… Yuriko apparut brusquement entre nous deux pour nous ordonner d’arrêter. Reculant d’un pas, je baissais les yeux, le coeur battant beaucoup trop vite pour mon propre bien. Elle venait de le stopper, elle venait de me sauver là, alors que j’avais voulu la sauver. Se pourrait-ce que je me sois trompé, qu’elle ne soit pas en danger ? J’avais besoin d’en avoir le coeur net, « Vous, vous… Vous étiez pas en train de l’agresser ? Vous étiez en train de… De… » faire des bisous ? Enfin, je ne savais pas comment l’exprimer autrement, alors pour éviter de me ridiculiser, je préférais me taire.
Je devais me reprendre, je devais sincèrement me reprendre, mais il m’avait fait de nouveau peur, « Pardon, je ne voulais pas créer un incident, je voulais juste protéger Yuriko-San ! » begayais-je rapidement pour essayer de calmer les choses et pour que Yuriko ne soit pas blessé par la technique qui me semblait toujours aussi violente, meurtrière. Ne pouvait-il pas tout simplement me dire qu’il était pacifiste au lieu de m’attaquer comme ça ? Non, de toute évidence, cet homme n’était pas doté de beaucoup de réflexion et il n’y avait rien d’étonnant à ce qu’il agisse ainsi. Il avait déjà été sanguin la dernière fois, il n’y avait rien d’étonnant qu’il le soit encore aujourd’hui. Baissant les yeux sur sa main, j’étais fasciné, j’avais presque envie d’essayer, d’en capter chaque arcanes, mais quelque chose me disait que si je le faisais, il y aurait très peu de chance pour que Yuriko puisse faire quoi que ce soit. Je devais me retenir, garder ma curiosité pour moi et ne pas enfoncer le couteau plus profondément dans la plaie.
Mon courage était très clairement en train de me quitter, mais c’était pas étonnant, je n’étais pas courageux, surtout face à des personnes agressives. Maintenant, je le fixais, comme si le garder à vue pourrait me sauver, mais en réalité… Vu ce qui venait de se passer, seule Yuriko pourrait éviter le drame.
Tadake Yuriko and Yamanaka Jinpachi and Uchiha Akira
Tout se passait trop vite, très vite. Je m'en voulais d'avoir été d'un instinct si primaire, si bestial et si puissant. Je m'étais arrêté juste au bon moment, le crépitement de la foudre qui caressait la chevelure de celle que j'aimais plus que tout au monde en cet instant. Elle s'excusait pour l'enfant, elle s'excusait pour lui, car il voulait le protéger. L'enfant en avait de bien bonne, il attaquait sans même savoir ce qu'il se passait. Elle était capable de se défendre elle-même, elle était d'une puissance sans faille. Mon regard se posait vers l'enfant qui était le stigmate d'une colère assez puissante qui m'avait fait bouillir de l'intérieur il fut un temps. J'aurais pu décapiter cette petite chose d'un simple mouvement de la main, j'aurais pu attraper sa tête d'un simple mouvement de technique Raiton. Mon regard se détendait en même temps que ma voix allait se mettre à raisonner :
« - Désolé, je me suis laissé aller à un instinct bestial. C'est que ce jeune garçon me fait constamment pensé au fait qu'Ao a outrepassé ses prérogatives et qu'il s'est foutu de ma position et de mon avis. De plus, il devient une potentielle gêne puisqu'il connaît notre secret... Comment faire ? Je ne peux guère laisser notre secret se propager sans avoir un réel plan pour que tout ne parte pas dans une situation rocambolesque. »
Ma main se taisait et l’électricité s'était éteinte et ma main se serraient avant que tout le courant s'en allait. Je l'ouvrai une nouvelle fois pour toucher la peau de celle qui faisait battre mon cœur à tout rompre. Mon cerveau ne fonctionnait pas si bien que ça, il frappait à tout rompre dans ma tête. Mon corps se courbait d'un air spasmodique. Je ne savais pas ce que je devais faire et ça me rendait fou. Toute cette scène avait été minutieusement préparée et l'arrivé de ce jeune garçon avait tout chamboulé de ce rêve. Mon plan était parti en fumée comme si tout ce que j'avais échafaudé en un instant avait pris la poudre d'escampette.
Mon courroux se calmait et ma voix se posait sur la tête du jeune garçon :
« -Qu'est ce que tu demandes contre ton silence ? »
Tadake Yurikô
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Ce n'est pas ce que tu croies... feat. UCHIHA Akira & YAMANAKA Jinpachi
" Les apparences peuvent être trompeuses."
Les évènements s'étaient si rapidement enchainés. Si quelques secondes plus tôt, Yuriko se sentait tout simplement heureuse dans les bras de son amant, présentement son instinct la poussait à avoir quelques légitimes angoisses. Pas pour elle. Pour eux. Car comme d'habitude, la jeune femme ne se préoccupait pas d'elle en premier lieu. Elle voulait protéger le jeune Akira qui n'avait pensé que bien faire. Elle voulait protéger Jinpachi qui aurait pu commettre l'une des plus grosses erreurs de sa vie shinobi, car, elle n'en douta pas à l'instant même où elle avait vu la colère briller dans son regard : il aurait très bien pu tuer cet adolescent. Les implications? Tellement multiple. D'une part, elle ne lui aurait pas pardonné son geste parce qu'elle tenait au garçon, et son frère.... son frère aurait voulu la mort du Yamanaka car Akira était son élève. Est-ce qu'elle aurait été assez courageuse pour s'impliquer entre eux deux? Non. Et puis il y avait la politique. Akira était un Uchiha et son clan aurait demandé réparation. Une guerre avec les Yamanaka? Ils auraient été tellement capable d'une telle chose pour réparer l'affront...
La kunoichi chassa toutes ces horribles pensées, toutes ses horribles conséquences qui auraient pu ruiné la vie de tous. Elle sentit même la chaleur de l'électricité s'approcher d'elle mais.... Jinpachi se stoppa à temps, avant le drame. Et tout ce qu'elle avait imaginé de pire s'évanouit comme si l'on soufflait sur un nuage de fumée pour l'éparpiller. Une immense vague de soulagement saisit la jeune femme qui poussa un soupir rassuré.
La konohajin ne se tourna pas immédiatement vers le garçon qui tentait de s'excuser pour son erreur d'interprétation, mais conserva son regard vers le Yamanaka qui semblait inquiet que leur secret soit ainsi découvert, sans compter que cela lui rappelait le souvenir irritant de la mise en défaut de sa propre autorité. Comment pourrait-il en être autrement? Pour Jinpachi, Akira devenait l'incarnation d'une défaillance après être devenu le message de son propre intendant. Un étranger au courant d'évènement dont il aurait dû être le premier informé. Sa fierté d'homme et de shinobi ne pouvait être qu'égratigné.
" Jinpachi... merci de l'avoir épargné. "
Ce dernier finit par se défaire lentement de sa montée de tension, avant d'avoir un geste tendre envers Yuriko qui le lui rendit en lui caressant la joue.
" Akira est un bon garçon. Ne t'inquiète donc pas. Il n'aurait rien à gagner à vouloir nous faire défaut. "
Ce n'était pas le genre de l'adolescent. Il était intelligent et il était tout à fait capable de savoir que parfois le monde shinobi pouvait révéler son lot de surprise. Après tout, ne connaissait-il pas déjà le secret de son frère et de ses sentiments pour Sayuri? Par contre, Jinpachi, lui, n'était pas au courant. Il était d'ailleurs préférable qu'il ignora encore un peu, bien que lui-même, ne serait pas en disposition de leur en vouloir. N'aimait-il pas Yuriko? Il n'en demeurait pas moins un sanguin et il était préférable d'éviter une nouvelle révélation qui pourrait l'agacer encore plus.
Alors que le Yamanaka essayait de voir s'il pouvait marchander le silence de l'Uchiha, Yuriko se tourna vers ce dernier et le prit maternellement dans les bras. Elle lui caressa la tête et chercha à sa façon de le rassurer pour lui faire comprendre qu'il n'était pas coupable de quoique se soit.
" Merci beaucoup, Akira-san, pour le risque que tu étais prêt à prendre pour moi. Je suis tellement désolée de t'avoir mis dans une telle position. "
Elle recula quelques instants pour le regarder et lui sourit chaleureusement.
" Tu as fait preuve d'un si grand courage pour être prêt à affronter Jinpachi et défendre mon honneur. Kyoshiro serait particulièrement fier de toi. "
Alors que je finissais ma phrase, je continuais à agiter mes lèvres sans prononcer de son pour que le garçonnet puisse lire sur ma bouche. "Ne parle pas de Sayuri." Bien entendu, puisqu'elle tournait le dos à Jinpachi, ce dernier n'aurait pu voir le petit message qu'elle lui glissa ainsi.
" Tu.. tu dois sans doute te poser des questions, Akira-san. Je suppose, que nous te devons bien la vérité. "
Un aveu. Même son frère n'était pas au courant. Comme si elle était un peu gênée, les joues de la femme rougirent un peu. Difficile de devoir expliquer les choses à un enfant.
Uchiha Akira
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L’homme s’excusa auprès de Yuriko, se justifiant alors avant que cette dernière ne le remercie. Il avait simplement peur pour ce secret, il n’y pouvait sans doute rien. Il y avait des réactions comme celle que je venais d’avoir qu’on ne contrôlait pas. Il me demanda donc quoi faire pour que je garde le silence et avant que je ne puisse réellement répondre, Yuriko s’était tournée vers moi pour me prendre dans ses bras et me remercier du risque que je venais de prendre pour elle. Kyoshiro serait fier de moi selon elle et c’était sans doute vrai, mais là, j’avais réagis pour elle, pour la protéger même si je ne doutais pas de ses capacités. L’homme en face m’avait simplement fait peur. Et puis il y eut des mots silencieux, une demande justifiait qui prenait peut-être tout son sens avec ce qu’il venait de se produire. Les relations hors d’un village n’étaient jamais évidentes et je comprenais ici qu’il y avait une portée politique que je ne comprenais sans doute pas encore. Alors, lorsqu’elle proposa de répondre à mes questions, je préférais les rassurer avant toute chose, « Je vais rien dire. Je veux pas créer d’histoire et ça me regarde pas. Vous faites juste des trucs entre vous et vous faites de mal à personne, donc j’ai pas besoin qu’on négocie mon silence, savoir que Yuriko-San est ok avec ça et que ça lui va et la rend heureuse c’est la seule chose dont j’ai besoin. », déclarais-je dans un premier temps, « Pourquoi avoir voulu nous mettre dehors la dernière fois ? Vous pouviez passer un peu de temps avec Yuriko-San, je veux dire ça doit être compliqué la distance, alors pourquoi avoir gâché une occasion ? », il aurait pu faire autre chose que du zêle, « Enfin je me doute que ça a quelque chose à voir avec vos responsabilités au sein des Yamanaka, mais vous auriez pu être égoïste pour un soir et nous renvoyer le lendemain. » ça me dépassait sans doute trop, mais je finirais par comprendre un jour.
Repensant à ce qu’il venait de demander pour mon silence, je voyais inlassablement cette attaque, ce bruit, cette puissance et je ne pouvais qu’avoir des questions. Alors timidement, je fis un pas vers l’homme avant de m’incliner légèrement, conscient que tout pourrait-être mal prit, « Je ne souhaite rien marchander, croyez moi, mais personne à Konoha, enfin du moins que je connais, ne maîtrise le raiton. » on voyait très clairement où je voulais en venir, mais j’y mettais les formes, « Je ne vous demande pas de trahir les votre en m’apprenant quoi que ce soit, simplement, si vous aviez des conseils, je serais éternellement reconnaissant de les entendre. » restant, j’avouais alors le plus difficile, « Par ailleurs, veuillez m’excuser, je crains d’avoir copié la technique que vous venez d’utiliser, mais je vous promets de ne pas en faire usage. De toute façon, si je ne m’entraine pas rapidement avec, je finirais par oublier ce que j’ai capté et par conséquent, je ne vous aurez rien dérobé. ».
Mon coeur battait de plus en plus fort dans ma poitrine, comme si il était prêt à s’échapper, mais je voulais être honnête. Je en désirais rien de lui, si ce n’est des conseils et je ne marchanderais pas le bonheur de la Tadake. J’étais honnête, malgré ce qu’on pouvait dire sur les talents de mon clan et comment l’on pouvait s’en servir. Je n’avais abusé qu’une seule fois de mes dons et c’était face à Sayuri. Elle m’avait provoqué, énervé et encore, j’avais eu l’impression d’avoir le droit, du moins elle me l’avait donné. Je n’étais pas un voleur.
Tadake Yuriko and Yamanaka Jinpachi and Uchiha Akira
Elle me remerciait de l'avoir épargné, en même temps, il n'était pas réellement question de l'avoir épargné ou non. J'avais simplement stoppé mon bras puisqu'elle s'était interposée. Si, elle ne s'était pas interposée, je l'aurais sûrement empalé sur mon bras et le corps d'un nouvel Uchiha sur mon bras serait de nouveau apparu. L'image de Suzaku me revint en tête, il avait été blessé par ma faute, par la faute de mon orgueil parfois un peu trop proéminent. Elle continuait de me dire que l'enfant n'avait rien à gagner à nous dénoncer. En même temps, c'était une bonne raison de pouvoir nous porter à défaut, mais en même temps l'enfant semblait attaché à mon amante, je pouvais comprendre qu'il était possiblement un enfant dans lequel je pouvais porter un minimum de confiance ne serait que par rapport à son lien indéfectible avec ma belle Tadake. La seule phrase que j'ai pu sortir était un simple :
« - Je te crois. »
Le clan Yamanaka commençait à devenir un peu trop proche des Konohajins. Lorsque je voyais l'étrange relation entre Sayuri et le frère jumeau de cette beauté, ainsi que celle de ce petit enfant avec mon intendant. Elle voulait donner des explications à ce konohajin, mais en même temps, il n'y avait pas grand chose à expliquer ou bien simplement répondre et lui expliquer comment papa peut rentrer dans maman, mais en même temps la discussion allait se paraître d'un manteau de honte et de bizarrerie qui n'allait clairement pas changer la chose. Pour la question en rapport avec la dernière fois, mon regard se faisait furieux et coriace :
«- Tout simplement, car contrairement à Miss cheveux roses et monsieur ou madame cheveux bleus. Mes responsabilités sont plus importantes que mes propres sentiments. Si, une invasion se propage dans mon territoire, malheureusement, je ne peux guère laisser agir de la sorte, même si parmi eux il y a la femme pour laquelle j'ai des sentiments. Suis-je clair ? »
Par la suite, le gringalet me parlait de ma technique. Il semblait l'avoir copié, il était un Uchiha et ses yeux pourraient être un magnifique trophée pour mon clan. Il suffisait simplement que j'attrape son petit cou et que je le torde jusqu'à que ses yeux sortent de leurs orbites. Je ne pouvais guère me laisser aller à ce genre d'ineptie. Il voulait apprendre cette technique, en même temps, je me devais de lui apprendre ce genre de choses, puisqu'il décidait de garder le secret pour lui et c'était quelque chose d'assez important. Mon regard s'adoucit et mon visage souriait :
« - Je vais t'apprendre cette technique en échange de ton silence. Par contre, la prochaine fois que tu copies une de mes techniques, je te jure que je te décapite. Me suis-je bien fait comprendre ? »
Mon regard se posait vers Yuriko :
« - Je fais ça pour toi, tu le sais ? »
Mes sentiments commençaient à me faire acter des choses qui ne me ressemblaient clairement pas.
Tadake Yurikô
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" Les apparences peuvent être trompeuses."
L'instant aurait pu être lourd de conséquence, surtout si quelque chose était bel et bien arrivé au jeune Uchiha. Mais aussi pour le Yamanaka et Yuriko, si quelqu'un d'autre et de mal intentionné les avait surpris. Personne n'ignorait dans le sekaï qu'il existait des relations entre ses shinobis de contrées différentes, cela pouvait arriver mais devait s'ignorer. Cela ne se décidait pas toujours de manière rationnelle, comme pour eux. Mais tous ninjas savaient qu'il y avait là un danger et un risque pour la sécurité de leurs domaines. Une relation entre deux personnes de faction différente était égoïste et proscrite, car la seule chance pour eux de vivre de leur idylle au grand jour serait de laisser des traités politiques se glisser entre eux. Mais cela...
Alors que les yeux de la jeune femme se perdirent quelques instants dans le regard électrique de Jinpachi, il lui indiqua calmement qu'il la croyait, une marque de confiance qui faisait chaud au cœur de la Tadake. Puis quand elle se tourna vers Akira, il fit preuve également de sagesse et d'empathie à son égard. Ces paroles étaient touchantes et pour une personne comme elle, savoir qu'elle comptait pour cet adolescent la ravissait. Elle lui caressa maternellement la joue avant de lui donner un baiser sur le front comme une mère pourrait le faire à son enfant.
" Merci Akira-san de te soucier ainsi de moi. "
Elle s'estimait chanceuse à cet instant, chanceuse de pouvoir être aimée et appréciée de cette façon par ces deux personnes si différentes. Il lui aurait été beaucoup trop douloureux de faire un choix et lorsque la jeune femme était amenée à prendre une décision difficile, elle suivait toujours la route de la raison et ce, même si cela devait lui en coûter beaucoup. Elle savait que Jinpachi en ferait de même et pour preuve, il l'expliqua lui-même dans son discours. Leur devoir. Éternel et immuable. Les chaînes qui tenaient les poignets de chaque shinobi. Le prix de la loyauté.
Si manifestement les choses paraissaient s'apaiser et rentrer lentement dans l'ordre une fois le quiproquos bien éclairé, la jumelle de Kyoshiro fut très étonnée de la demande de l'élève de son frère... si ce n'était dire un peu amusé. Un petit sourire apparut sur son visage.
" Et bien Akira-san, je vois que tu as fini par prendre confiance en toi. "
Cela devait sans doute en coûter un peu au jeune garçon. Elle avait connu assez peureux et voilà qu'il aspirait présentement à devenir plus fort. Mieux encore, il était même prêt à demander conseil à un homme qui l'effrayait. Il avait incontestablement changé, il avait grandi depuis la dernière fois. Cependant, toute la question était de savoir si l'imprévisible Yamanaka était prêt à accepter le marché du jeune genin.
La réponse fut oui et Jinpachi expliqua qu'il le faisait pour elle. L'esquisse sur le visage de la kunoichi s'étira d'autant plus qu'elle s'approcha de lui. Elle déposa un délicat baiser sur ses lèvres avant de lui murmurer quelques paroles à l'oreille.
" Je te le revaudrais de la façon que tu le souhaites. "
Elle laissa échapper un petit rire avant de reculer et de subitement se mettre en retrait. Elle supposa naturellement que son amant n'allait pas laisser trainer les choses et que plus rapidement il lui enseignerait ce qu'il y avait à savoir, plus vite il pourrait partager le peu de temps dont il disposait pour le passer ensemble. Elle fit un signe à Akira.
" Je te laisse à ton nouveau professeur. "
Mais si la jeune femme était curieuse de connaître la pédagogie de Jinpachi, elle n'en avait pas moins un peu d'appréhension à cause de sa rudesse. Espérons qu'elle n'eut pas à employer ses talents médicaux.
Uchiha Akira
Konoha no Chunin
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Il faisait passer les intérêts de son clan avant les siens, ainsi, il protégerait son clan même si cela impliqué de ne pas choisir Yuriko. C’était pas un peu cruel ? M’excusant rapidement d’avoir copié sa technique, il accepta non pas de me donner des informations ou des astuces sur le Raiton, mais bien de m’apprendre réellement cette technique en échange de mon silence. C’était naturel, mais la suite en revanche… Tendu au possible, je déglutis difficilement lorsqu’il affirma vouloir me décapiter en cas de récidive. Hochant donc brutalement la tête face à cette menace, je cherchais rapidement Yuriko du regard comme pour m’assurer qu’elle serait bien là au cas où. Je n’étais pas certain de réellement réussir à suivre le rythme, mais pour maintenant, je ne pouvais pas faire marche arrière. Il m’avait donné ça, il n’allait pas revenir sur cette décision et surtout, si je me débine, je craignais qu’il ne me sanctionne. « Oui Monsieur ! » répondis-je avec une angoisse certaine dans la voix. Maintenant, voulait-il que je commence ? Enfin que je lui dise ce que j’avais compris ? Ou devais-je l’attendre ?
Je ne savais pas comment il fonctionnait, et je doutais que ma partie préféré d’un apprentissage lui plaise car il ne semblait pas être le genre d’homme à aimer la théorie. Pourtant ça aurait été utile. Après je pouvais déjà y réfléchir avec moi-même non ? Car de ce que j’avais compris, ou plutôt vu avec le Sharingan, il s’agissait de transmettre une grande quantité de chakra dans ma main pour le compresser et, je pouvais le supposer, transpercer ou blesser gravement quelqu’un ou quelque chose. C’était un renforcement d’un simple coup de poing ou une extension du bras ? J’avouais avoir quelque doute, alors malgré le manque d’esprit de l’homme, je ne pus retenir ma question. « J’ai compris qu’il fallait concentrer le chakra en grande quantité dans mon bras pour y créer une boule, mais après, c’est quoi l’utilité ? Je veux dire que c’est pour causer des gros dégâts ou il y a une autre utilité ? » j’avais fait un pas vers l’homme, avant d’ouvrir la main pour déjà essayer d’y condenser du chakra. C’était faible, enfin ça l’était car je venais de désactiver mon Sharingan dans la seule idée d’apprendre réellement cette technique.
Je ne voulais pas tricher, je venais déjà de le faire ici, je ne voulais pas recommencer.
Mais sans une idée réelle de l’objectif de cette attaque, j’avouais avoir un peu de mal à me projeter, après, soyons honnête, elle était offensive et ce n’était pas mon domaine de prédilection. J’étais plutôt défensive, utilitaire, mais la force brute m’échappait clairement. J’apprenais seulement à me défendre avec mes poings, je supposais que le faire avec le Raiton n’était que la suite logique des choses non ? J’allais devoir être attentif, comprendre réellement ce qu’il y avait derrière ce qu’il m’avait involontairement montré.
Tadake Yuriko and Yamanaka Jinpachi and Uchiha Akira
Je ne comprenais rien, tout allait beaucoup trop vite pour mon esprit. J'étais un peu lent à la détente... Surtout dans le moment où y avait beaucoup trop de discussion, d'excuse, de remontrances, de discussion... Cela me fatiguait d'avance, je me mettais à bâiller d'un air un peu hagard, il était décidé que je ne tuerai point cet enfant, car il avait simplement voulu protéger la femme que j'aimais et je pouvais sûrement faire confiance à ses propos lorsqu'elle me disait que cet enfant était sûrement digne de confiance... Lorsque Yuriko parlait de courage d'essayer de protéger la jonin, je rigolais violemment :
« - Je parlerai plutôt d'inconscience , j'aurais pu écraser sa tête d'un simple mouvement de bras. En tout cas, je vais te faire confiance Yuriko et croire en lui ou elle, avec ses cheveux, je suis un peu perplexe tu ressembles un peu trop à Ao... »
Le jeune petit truc voulait le bonheur de ma douce bien-aimée... Il était mignon, car de toute façon vu son niveau, il n'aurait pas pu faire grand-chose, si la femme n'était pas intervenue, j'aurais tué un autre Uchiha et on m'aurait encore remonté les bretelles... Le jeune garçon posait une question par rapport à la fois où j'avais demandé au groupe de partir de notre lieu alors que j'aurai pu profiter un peu plus de ma relation avec la douce Tadake. Mon regard se faisait plus dur, plus violent :
"Il ne faut pas imaginer cela comme une énorme boule de foudre, mais plutôt comme le crépitement violent d'un fort foyer rempli de chakra brûlant rempli de foudre... Par la suite, il faut renforcer ton bras comme si tu souhaitais créer le fer d'une lance. Ton bras devenait la lance capable de briser le bouclier le plus solide..."
Par la suite, il semblait particulièrement intéressé par l'art qu'était l'utilisation du don de Raijin. Il semblerait que dans le village de Konoha, l'art du raiton n'était pas chose particulièrement présent et cela se voyait par les différentes questions un peu étrange du petit garçon. Cependant, le chidori était une arme plutôt puissante assez rare, mais il fallait imaginer ça comme quelque chose très perforante.
Je m'approchais de Yuriko :
« - Tu vois, je suis quasiment prêt à avoir un enfant, tu ne crois pas ? »
Un léger sourire taquin vint résonner envers la femme d'une beauté quasiment divine.
Tadake Yurikô
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Ce n'est pas ce que tu croies... feat. UCHIHA Akira & YAMANAKA Jinpachi
" Les apparences peuvent être trompeuses."
Le trouble qui gagna Akira était bien normal face à un homme aussi imprévisible que le Yamanaka et afin de le rassurer, la kunoichi lui adressa un sourire chaleureux, tout en faisant un mouvement de tête pour lui indiquer qu'il devait se lancer. Il n'avait rien à craindre tant qu'elle se tenait à ses côtés. A la fois car elle était capable de panser des blessures même graves, mais surtout car elle pouvait aussi tempérer le caractère volcanique de Jinpachi. C'était peut-être cette deuxième chose qui était la plus importante... surtout pour le jeune Uchiha.
Lorsque son amant lui mentionna qu'il était prêt à lui faire confiance, cela la rassura tout de même un peu. A la fois vis à vis de leur relation car elle savait que le Yamanaka n'était pas un homme à offrir une telle attention à n'importe qui et ainsi elle se sentait privilégiée, mais aussi parce que c'était un gage de sa bonne volonté. Il faisait des efforts pour modérer sa personnalité et elle n'était pas aveugle à cela. Au contraire, elle en était même fière. Savoir qui lui accordait assez d'importance pour enfreindre les règles qu'ils s'imposaient à lui-même montrait que ses sentiments à son égard n'étaient pas superficiels.
" Il... Akira est bien un jeune homme. "
Elle eut un petit sourire en coin et posa un regard bienveillant sur le jeune genin. Ses yeux lui intimaient d'ailleurs de le pardonner et qu'il ne fallait pas qu'il s'en sentit trop froisser. C'était... Jinpachi en somme, un homme avec une vision bien à lui des choses mais d'une franchise sans tabou. On ne pourrait lui reprocher de mentir bien qu'il lui restait à travailler un peu la manière de dire les choses.
Sur ces paroles, la jeune femme recula un peu pour laisser le maître et l'élève à l’œuvre. C'était l'heure de la leçon. Pour se faire, Yuriko resta près de l'entrée de l'alcôve dans laquelle les deux amants avaient trouvés un court refuge. Elle s'épaula sur la roche et se contenta d'observer religieusement comment les choses allaient se passer. En son fort intérieur, elle priait sincèrement pour qu'aucun drame ne se produisit car le Yamanaka n'était pas un homme d'une grande délicatesse, bien que, aussi étonnamment que cela pouvait paraître, il l'était avec elle et il ne l'avait bousculé que lors de leur première rencontre. Pour tout le reste, elle n'avait de lui que de doux souvenirs.
Par contre, elle fut particulièrement surprise de la remarque taquine de Jinpachi, et le sous-entendu qu'il laissait un peu paraître derrière ses paroles. Une esquisse s'étira sur son visage de poupée.
" Oh? Quasiment? Je suppose qu'il ne te manque plus qu'à trouver la femme idéale pour t'accompagner dans un tel projet. Je l'espère bien jolie. "
Un petit rire cristallin s'échappa de sa bouche alors qu'il fit un clin d’œil amusé à son amant.
Uchiha Akira
Konoha no Chunin
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Je voulais en savoir plus sur la technique, comprendre son fonctionnement, mais avant qu’il ne m’aide vraiment, il fit une remarque à Yuriko sur ce que j’étais, soit un homme ou une femme. Si dans un sens être comparé à Ao-Sama était un honneur, je savais bien que dans sa bouche, cela était loin d’être le cas, mais avant de pouvoir m’en vexer, le regarde de Yuriko me fit comprendre que c’était normal, qu’il était ainsi et j’avais envie de faire confiance à la jeune femme. Alors je posais des questions sur ce que je pensais avoir capté avec mon Sharingan, mais de toute évidence, mon stress et mon inquiétude m’avait biaisé, si bien que ce que je pensais avoir compris était faux. Bon, au moins l’on ne pourrait pas me reprocher de faire usage de la facilité. Je devais imaginer le crépitement d’un foyer empli de chakra de foudre, puis je devais renforcer mon bras pour créer une sorte de fer de lance pouvant briser des boucliers. Il était donc question d’une technique offensive et perforatrice qui avait pour but de transpercer ce qu’elle rencontrait pour infliger des dégâts donc. D’ici, je voyais déjà la complexité de cette apprentissage qui me semblait aussi rude que les techniques que j’avais créé avec le Sharingan. Il y avait plusieurs étapes que je devais maîtriser, de la création de ce foyer, à la compression brutale et insupportable de mon chakra pour en faire quelque chose de perforant, au renforcement de mon bras. C’était loin d’être anodin, et alors que l’homme s’approchait de Yuriko pour sans doute lui dire quelque chose de plus privé, je me penchais plus sérieusement sur cet apprentissage.
Il me faisait déjà l’honneur de prendre son temps pour m’aider à apprendre ça alors que je l’avais attaqué, le minimum était de me montrer digne et précis. J’aurais été tenté de commencer par renforcer mon bras, mais de toute évidence, ce dernier le serait avec mon chakra, alors il fallait que je réussisse à créer ce foyer. Si je n’avais pas compris grand chose à la technique en revanche, j’avais retenu les Mudras qui m’aideraient à créer tout ça. Composant donc ces derniers, j’abaissais ensuite mon bras droit avant de commencer à y concentrer du Chakra. J’avais déjà eu à le faire, notamment avec la première technique que j’avais créée, mais ici ça serait plus compliqué.
Après plusieurs essaies, j’avais réussi à concentrer le raiton dans mon bras, mais c’était minime, loin de ce qu’il m’avait montré. C’était à peine plus important qu’un pétard mouillé. Est-ce que ça m’étonnait au vu de mes difficultés à gérer mon chakra ? Non, clairement pas, j’avais juste peur que l’homme soit un peu trop… Qu’il manque de tact dans son constat de ma faiblesse. Alors je recommençais, encore et encore, jusqu’à ce que je ne réussisse à créer quelque chose de similaire. Rien que pour y arriver j’avais déjà consommé une quantité astronomique de Chakra qui me laissait déjà assez épuisé. Il fallait que je recommence pour que cette boule n’en soit plus une, mais bien une compression semblable à un foyer puissant et brûlant comme il l’avait décrit.
J’y étais encore loin, on n'allait pas se mentir, et malgré quelques nouveaux essaies et une augmentation sonore de cette accumulation. Je n’y étais pas. J’avais juste passé plusieurs heures pour une boule loin d’être assez puissante. C’était ridicule, pathétique, mais pour l’heure, je n’en pouvais plus. Alors, tremblant, je me laissais tomber sur le sol pour souffler, pour essayer de retrouver mes forces, mais en vain. L’apprentissage de cette technique était bien plus complexe que je ne l’aurais cru et je n’étais pas bien sûr d’en avoir saisi suffisamment les bases pour y arriver franchement. J’avais besoin de souffler et d’explication, car des encouragements, je n’en aurais pas. « Vous pouvez me remontrer ? » demandais-je en levant les yeux vers lui. Je transpirais, je tremblais, j’étais au plus mal.
Tadake Yuriko and Yamanaka Jinpachi and Uchiha Akira
Il était possible que l’enfant dont j’avais pu parler serait être fait avec la douce et magnifique Yuriko. J’aimais tout chez cette femme, mais j’aimais peu son village, il semblait être dépourvu d’être fort, quand je voyais le jeune homme à la chevelure argentée essayer en vain quelque chose qu’il n’arrivait même pas à produire. Il avait surtout besoin d’arrêter de réfléchir et de sentir la foudre parcourir le long de son corps, il était nécessaire de laisser le contrôle de la foudre pénétrer dans son corps et utiliser le Don de Raijin faire le reste. Je posais mon regard dans celle aux cheveux noir de jais et mon visage venait se poser à quelques millimètres devant l’oreille et ma voix s’extirpait de mon gosier pour effleurer la douce encolure de la jeune femme :
« - Peut-être que cet enfant sera avec une charmante demoiselle à la chevelure de la couleur de la nuit. »
Un petit baiser vint accompagner la fin de ma phrase, un baiser d’une tendresse dont je ne me croyais pas forcément capable, parfois l’amour pouvait changer plus ce qu’un homme pouvait penser pouvoir se permettre durant l’ensemble de sa vie. Mon corps se mouvait délicatement dans un mouvement de recul, pour un homme lourd comme moi-même, ce mouvement paraissait étrangement dansant et d’une grâce bien rare dont je n’avais pas le souvenir. L’enfant avait essayé plus d’une fois à utiliser la technique que j’essayai en vain de lui apprendre, mais celui-ci n’arrivait à rien. Je soupirais d’un air consterné, il voulait que je réessaye la technique, ma main se mettait à scintiller. J’effectuais un mudra et posait ma main dans mon autre main, l’une venait se poser et enserrer mon poignet et l’énergie bleuté qu’était le chakra se mit à luire dans ma main avant de se mettre à crépiter, une fois le chakra focaliser dans la main, il fallait changer la nature de son chakra afin d’émettre une forte foudre. Le don du Dieu de la foudre apparaissait fortement, puis je tendais mon bras dans lequel la foudre résidait, un instant mon corps se projetait vers le mur de la grotte et ma main se mettait à transpercer le mur. Je me retournais et d’un air sérieux, je lui expliquais :
« - Trois étapes, concentrer le chakra dans sa paume dans un premier temps, dans un second temps changé la nature de celui-ci pour la dernière partie renforcer l’ensemble du reste du bras avec une couche fine, mais forte de chakra. Des questions, tu en as le droit qu’à une ? »
Uchiha Akira
Konoha no Chunin
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J’avais besoin de revoir, même si le Sharingan avait le pouvoir d’éclaircir les choses, il n’était pas non plus une solution magique, du moins à mes yeux, à mon niveau. Il sembla agacé par mon besoin d’en savoir plus, par mon incapacité à réussir un exercice qui lui semblait pourtant si facile. Il suffisait de le voir de nouveau composer les Mudras, abaisser son bras pour le soutenir avec l’autre et laisser naître une masse surchargée de Chakra bruyant et brûlant qu’il poussa contre un mur. Ce dernier se rompit bien facilement, faisant trembler le sol et me faisant craindre que la grotte ne s’écroule. Fort heureusement cela n’arriva pas, la paroi resta droite, juste déformé par l’impact de l’attaque. Il était évident que la violence de l’attaque n’était pas sans prix, il était évident que cette puissance trouver son origine quelque part. Il redonna alors de nouvelle explication, il fallait bien concentrer son chakra dans sa paume, changer la nature, renforcer l’ensemble. Il me proposa de poser une question, mais voir les choses plus de nouvelles explications étaient suffisantes. Il fallait que je recommence par moi-même. Lui signifiant donc d’un hochement de tête que ce n’était pas nécessaire, du moins pour le moment, je reprenais en mémoire tout ce qu’il avait dit, de la création d’un foyer au renforcement de mon bras, puis j’essayais, une nouvelle fois. Poussant mon chakra dans mon bras, je réussissais assez facilement à le concentrer dans mon bras, c’était le changement de nature qui bloquait vraiment. Alors je continuais, essayant et essayant sans cesse jusqu’à ce que les premiers vrais crépitements n’arrivent.
Déjà fort fatigué, je préférais ignorer la vérité, celle que je n’y arriverais pas pour continuer. Pousser, continuer à pousser jusqu’à atteindre mes limites, c’était ce que j’allais faire. Au fur et à mesure que je recommençais, je gaspillais mon Chakra pour des résultats moindre, décevant même, mais c’était en rampant qu’on apprenait à marcher non ? Alors si il fallait embraser mon Chakra pour apprendre à le déployer telle une nuée d’oiseau hurlant et électrisant, je le ferais. Nous avions le temps non ? Oui, nous avions le temps pour ça, nous avions le temps pour apprendre, du moins c’était ce que j’essayais de me dire, de me convaincre. Yuriko était là pour veiller au grain.
La foudre naissait de plus en plus facilement dans ma main, elle prenait même de plus en plus d’ampleur, les bruits commençant même à se faire important, certes, c’était bien loin de ce qu’il faisait lui, mais cette base, cette création ne m’était plus inconnu. J’arrivais à matérialiser cette masse instable et bruyante, il fallait maintenant en faire une arme, la faire gonfler et grossir jusqu’à ce qu’elle puisse mordre et briser la roche aussi facilement qu’un corps. J’y étais encore loin, mais je m’étais laissé porter par la réussite, par l’excitation et l’aveuglement de la progression. Je n’aurais pas dû. Poussant un peu plus loin, je sus concentrer une forme plus grosse et plus forte que les précédentes, une forme qui brûla même partiellement ma main tant je ne sus la contrôler… Et puis il y avait eu ce bruit, assourdissant, hypnotique, impossible, qui m’emprisonna, qui rendit tout incertain. Il y avait une sorte de brouillard autour de moi, si j’avais cru à de la fumée, l’absence de contact me raisonna bien rapidement, mais…
Il me fallut une éternité pour comprendre ce qu’il se passait, une éternité pour réaliser que j’avais dépassé les limites de mon corps. Je n’y étais pas arrivé, j’avais besoin de continuer à m'entraîner, j’avais besoin de renforcer ce bras, besoin de pousser plus loin, besoin d’arriver à maîtriser cette technique, mais mon corps avait besoin d’autre chose. J’avais épuisé mes réserves de chakra, j’avais été là où je pouvais mourir, jouant avec la mort, m’arrêtant au bord d’un précipice dans lequel je ne devais pas basculer. Touchant finalement le sol, je perdis connaissance à l’instant même où la douleur de l’impact me frappa, m’écroulant pour de bon, vaincu par un apprentissage trop violent pour mon corps déjà drainé par la peur. J’étais bien faible, sans ressources, comment pouvais-je porter le nom de mon clan et en être si éloigné ?
Vivre seul, avancer dans les ténèbres à l’abri de la Lumière!
Jin et Akira et Yuriko
Boom, ça fait pschit…
L’enfant y mettait du sien, mais il était faible bien trop faible. Une technique de ce niveau semblait être peut-être un peu trop poussé pour sa frêle constitution, mais au fond de moi, je me disais que peut-être, il pourrait réussir. Pour un petit garçon que je pensais lâche, il était finalement bien plus courageux que la plupart des membres de mon clan et étrangement, c’est ce que j’appréciais chez ce petit homme qui ressemblait lui aussi à une demoiselle albinos.
Il venait de s’écrouler dû à la fatigue, pour plusieurs, j’aurais été du genre à catégoriser son échec comme totalement fini, mais en même temps, je m’approchais de ce petit garçon. J’attrapais son petit corps dans mes bras musclés, soupirais devant son inconscience et ma voix se posait d’un air calme et bienveillant (et oui cela m’arrivait aussi):
« - Finalement, tu n’es pas si lâche que ça. Tu es très brave pour un petit garçon. J’aimerais que les jeunes de mon clan soient plus comme toi et moins dans la lâcheté et la sournoiserie. Je déteste l’enseignement qu’on donne à mes jeunes. Konoha est finalement pleine de surprise. »
Je ne pourrais pas faire grand-chose, je le posais à côté du feu. M’asseyant à côté de lui, attrapant la jeune femme pour l’amener contre moi et la serrer fortement à mes côtés:
« - Vous êtes tous comme ça à Konoha ? Courageux à ce point ? J’en suis limite impressionné et il en faut beaucoup. Pour un être aussi frêle que lui, il a de la ressource. »
Il était peut-être un des descendant de Raijin lui aussi. Est-ce un message de vous ô grand dieu de la foudre ? Recap:
Ce n'est pas ce que tu croies... feat. UCHIHA Akira & YAMANAKA Jinpachi
" Les apparences peuvent être trompeuses."
Demeurer en retrait et dans l'observation n'était pas une gêne pour la jeune femme, surtout qu'il avait été ponctué par un délicat baiser de Jinpachi après lequel elle afficha un large sourire. Pour avoir enseigner à plusieurs jeunes élèves, pour avoir voulu apprendre en regardant ses camarades, elle avait appris à s'inspirer des autres de cette façon. De plus, en tant que manipulatrice du doton, observer des maîtres du raiton qui était la faille de son propre élément avait quelque chose d'enrichissant. Mieux encore, elle pouvait profiter de la présence de deux hommes qui comptaient pour elle : le jeune élève de son frère pour qui elle portait une grande affection et l'homme à qui elle avait cédé son cœur.
Silencieuse, elle vit donc ces deux hommes si différents essayer d'en apprendre de l'un autant que de l'autre, car oui, à ses yeux Jinpachi était aussi en une forme d'apprentissage : celui d'apprendre à faire avec les enfants. Même si la méthode n'était pas encore la plus pédagogue qui soit, elle voyait clairement tous les efforts qui étaient les siens pour tenter d'enseigner ses connaissances au jeune Akira. Quant à ce dernier, elle trouvait formidable de pouvoir observer son acharnement, sa volonté de se dépasser pour devenir plus fort. Lui qui pensait n'être qu'un vilain petit canard avait pourtant en lui toutes les qualités nécessaires pour devenir un cygne.... mais il avait en lui le même défaut qu'elle ou son frère : en faire trop. Tirer sur la corde. Kyoshiro avait aussi ce don de ne pas saisir ses limites et c'était à croire qu'il l'avait transmis au jeune Uchiha.
Bien que Yuriko ne pourrait nier être un peu inquiète quand elle vit l'adolescent s'effondrer, elle ne paniqua pas pour autant. En tant que médecin, elle savait que c'était l'utilisation immodérée du chakra qui avait entrainé Akira dans l’inconscience, elle aurait même pu parier sur le sujet. Là, Jinpachi se révéla une nouvelle fois surprenant, portant le jeune genin dans ses bras pour le poser délicatement près du campement qui était le leur pour leurs retrouvailles. Même les paroles qui laissaient s'échapper surpris Yuriko qui finit par en sourire quand il était près à reconnaître qu'il y avait du bon dans son village.
" Courageux ou peut-être un peu fou... Va savoir... En tout cas, nous avons tous ce que l'on appelle la volonté du feu de notre pays. "
La kunoichi se laissa saisir par son amant et resta blottie quelques instants contre lui.
" Mais je crois me rappeler que lors de notre première rencontre, tu m'avais aussi mal jugée... jusqu'à ce que je te convainc du contraire. "
Un petit sourire apparut sur son visage alors qu'elle leva sa figure dans sa direction. Là, elle déposa un petit baiser sur sa joue avant de se lever pour s'occuper de Akira. Rapidement, elle se saisit en premier lieu de sa main dont la chaleur de la foudre avait blessé et commença modestement son office pour le soigner. Elle utilisa bien évidemment ses techniques d'iroujutsu afin d'accélérer les choses.
" En tout cas... Merci pour lui Jinpachi. Akira est un bon garçon. Pouvoir apprendre une nouvelle technique en ta compagnie lui permettra de gagner un peu plus en assurance et c'est beaucoup. "
Lorsque la kunoichi finit son œuvre, seul le repos pourrait lui permettre de récupérer ses forces et son chakra. Pour sa main, l'affaire était réglée, ce n'était pas aussi méchant que les apparences le laissaient suggérer. Rapidement, elle retrouva sa place aux côtés de son amant et se serra contre lui, le plus naturellement du monde alors que ses yeux se posèrent sur la silhouette endormie d'Akira.
" A ce propos, tu étais sérieux sur ton envie de... paternité? "
Autant vérifier si cela n'avait été qu'une boutade ou bien s'il avait envisagé les choses aussi sérieusement avec elle parce qu'à vrai dire, elle ne savait pas où leur histoire pourrait les mener même si elle profitait de chaque instant comme s'il s'agissait du dernier.
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Jin et Akira et Yuriko
Boom, ça fait pschit…
Je me retrouvai aux côtés de la jeune femme. J’aimais me retrouver à ses côtés, j’aimais sentir son odeur emplir mon appendice nasal. J’aimais avoir ce drap olfactif qui s’emparait totalement de mon être, je m’enivrais clairement de son odeur, de sa beauté, de tout ce qui faisait d’elle cette personne que j’aimais tellement. La volonté du feu, mon esprit semblait se perdre à cette prononciation dans les confins de mon esprit. Ma psyché n’arrivait clairement pas à concevoir ce qu’elle voulait dire, mais c’était étrange de comprendre une sorte de phrase qui regroupait l’ensemble d’un village. Courageux, lâche, volonté, peu de chose correspondaient à appréhender cette notion à son paroxysme. Je me retournais dans un mouvement de balancier extrêmement lent :
« - Qu’est ce que cette volonté de feu qui regroupe un village entier ? Une norme ? Une religion permettant aux pauvres et faibles de se rassurer ? »
Je ne comprenais pas forcément ce genre de choses. Finalement, j’avais l’impression que leur volonté du feu était un peu comme le don de Raijin que j’avais l’impression guidait mes pas. Elle reparlait de notre première rencontre et du fait que je l’avais mal jugé, mais en même temps, il était vrai que je l’avais mal jugé et je m’en voulais encore. Un instant, j’avais eu un air penaud, presque mal à l’aise. Je souriais d’un air un peu perdu :
« - Je m’en excuse encore… »
Je ne connaissais pas toutes les normes sociales, mais en même temps je n’aimais pas forcément la nature humaine et il était encore plus difficile pour moi de faire confiance à quelqu’un qui au premier abord était une femme que je ne connaissais ni d’Ève, ni d’adam. Cependant, j’avais eu totalement tort, cette femme fut la plus merveilleuse de mes rencontres. Elle me remerciait d’aider le petit Uchiha :
« - En effet, il n’a pas l’air d’être un mauvais bougre. Il est simplement d’une constitution assez faible pour un garçon de son âge, il faut qu’il se fortifie l’esprit et le corps s’il veut pouvoir encaisser la dure réalité de notre monde ninja. »
Je savais bien ce que je disais, puisque la plupart des jeunes Yamanaka n’étaient clairement pas préparées à la violence de notre monde et c’est ce qui me gênait dans la façon dont notre clan préparait nos jeunes recrues. Un monde de futilités et de sournoiseries, mais dans la dure réalité de la vie, ils pourraient aisément mourir. La dernière question venait de me prendre par surprise, un instant je buguais et mes joues se teintèrent d’une légère teinte rosée. À vrai dire je n’avais jamais pensé à la paternité avant de rencontrer cette femme :
« - Il serait sûrement possible de faire un bébé, enfin, je pense qu’avec toi. Je souhaiterais bien en avoir un, mais ça reste qu’une idée et il faut que tu sois d’accord. Qu’en penses-tu ? »
Ce n'est pas ce que tu croies... feat. UCHIHA Akira & YAMANAKA Jinpachi
" Les apparences peuvent être trompeuses."
Alors qu'elle se trouvait aux côtés de son amant, un petit sourire s'afficha sur le doux visage de la konohajin. Jinpachi n'était pas un homme qui semblait très porté sur les métaphores et devoir lui exprimer tout le sens profond et philosophique du principe de la "volonté de feu" de son village serait un peu... complexe. Néanmoins, elle ne s'effraya pas de cette tâche et tenta comme elle le pouvait d'éclairer au mieux ces interrogations.
" Mmm... la Volonté du Feu est plus proche d'un état d'esprit et d'une idéologie philosophique qu'autre chose. Elle exprime l'esprit de détermination qui anime chaque Konohajin. Notre force ne réside pas uniquement dans celle de nos bras mais elle est aussi dans notre cœur et notre acharnement à vouloir nous dépasser. Il faut voir cela plus comme... un mantra. "
Yuriko adressa un sourire au grand blond avant de laisser échapper un petit rire cristallin quand il s'excusa de son comportement antérieur. Il fallait dire que leur rencontre avait été particulièrement animée, à la fois par les mots que par leurs émotions brutes.
" Hahaha! Tu n'as pas à t'excuser, bien au contraire. Si tu avais tracé ton chemin en me laissant à mes idées noires en ce jour de pluie, nous ne serions pas là aujourd'hui. C'est parce que nous nous sommes confrontés que nous en sommes là maintenant et que j'ai pu apprendre à te connaître. Le cas contraire, nous mènerions notre route chacun de notre côté et nos aspirations seraient peut-être bien différentes. "
Quel aurait été son avenir si la jeune femme ne s'était pas laissée abordée par Jinpachi? Quel destin aurait été le sien si les deux jeunes gens s'étaient battus ou ignorés? Ils ne se seraient sans nul doute pas découvert, ils seraient sans doute ennemi. Auraient-ils alors rencontré d'autres personnes? Est-ce que cela aurait influencé leur destinée d'une manière catégoriquement différente? Cela était difficile à concevoir, difficile à prédire. Toutefois, la kunoichi n'avait aucun remord, aucun regret de s'être laissée emporter et à s'abandonner dans les bras de l'inconnu que Jinpachi fut à l'époque. Il n'aurait pu n'être qu'un simple bref paragraphe dans sa vie, mais il en avait décidé autrement pour son plus grand bonheur.
Mais alors que la conversation dévia sur le jeune Uchiha, le regard de la shinobi se perdit un peu dans l'espace lorsqu'elle évoqua alors l'étrange possibilité de la parentalité. Il fallait dire que les paroles du Yamanaka n'étaient pas tombés dans l'oreille d'une sourde mais Yuriko, bien que jeune, s'était à plusieurs fois posée la question si elle ne devait pas renoncer à un tel vœu. Devenir une mère. Pouvait-elle se le permettre? Pouvait-elle seulement le rêver? Elle avait convaincu son amie Sayuri sur le sujet mais il lui devenait alors étrange d'envisager qu'elle puisse un jour être confrontée à cette possibilité.
" Mmmm... un bébé, hein? Voilà qu'il serait un projet ambitieux et un doux rêve que j'aimerais beaucoup partagé. Mais... je suppose que la question paraît quelque peu prématuré à la vue de notre situation. "
Yuriko tourna son visage vers Jinpachi en affichant un petit sourire.
" Je serais très heureuse que cela puisse nous arriver dans un temps plus propice. Mais en attendant, nous pourrons toujours nous atteler à... nous entrainer? "
Une esquisse amusée s'étira sur le visage de la kunoichi qui tendit les bras dans la direction de Jinpachi pour le renverser en arrière et se trouver assise à califourchon sur ce dernier.
" Tiens, tiens... c'est étrange... mais j'ai l'impression que nous avons déjà vécu une situation de ce genre. "
Enjouée, la jeune femme se pencha sur son amant pour lui voler un baiser. Oh bien entendu, elle ne comptait pas aller plus loin que ce petit jeu. Il serait particulièrement inconvenant de sa part d'émettre plus de gestes déplacés en la présence du jeune Uchiha, aussi endormie soit-il.
Vivre seul, avancer dans les ténèbres à l’abri de la Lumière!
Jin et Akira et Yuriko
Boom, ça fait pschit…
La volonté du feu était quelque chose de difficile à appréhender. Je ne comprenais pas tout, mais c’était finalement ce qu’on appelait un « nindo » et il semblerait que tout le village de Konoha possédât le même. Un adage, une doctrine qui permettait aux gens de voir l’avenir d’un point commun, de créer une pensée commune. On dirait une espèce de gourou qui faisait que le village de Konoha était une secte :
« - Je crois comprendre, mais finalement c’est une secte votre village. On vous nourrit d’une pensée commune pour vous aliéné. »
Je rigolais devant cette phrase, car je savais que Yuriko n’était pas comme cela, mais c’était plus une façon détournée de la taquiner. Une étrange façon, mais quand on me connaissait, c’était la maladresse incarnée. Puis elle m’expliquait que si j’avais continué ma route le jour où on s’était rencontrée, elle serait toujours avec ses démons et ses idées noires. Mon corps s’était comme figée un instant, je n’arrivais pas à imaginer ma vie sans elle dorénavant, je m’approchais d’elle et lui embrassait la commissure de ses lèvres. La question était pour le bébé était sûrement un peu trop prématurée et pour la suite, on verrait bien. Je souriais légèrement gênée :
« - En effet, il faudrait prendre notre temps pour cela. De toute façon, un bébé, c’est pas demain la veille, surtout que là, on peut rien faire à cause du gosse qui se trouve à côté de nous. Malheureusement. »
Cette situation un peu étrange rappelait beaucoup trop de souvenirs d’un passé qui n’était pas tellement lointain. Elle était rentrée dans ma vie et avait balayé de manière un peu violente tout. Mes idéaux et mes prérequis. J’étais un peu perturbé sur pas mal d’aspects, mais j’avais compris que je l’aimais et c’était la seule chose qui comptait en cet instant. Je l’aimais plus que tout. Je répondais à la douce et belle brune :
« - En effet, tout semble se répéter, mais cela ne me dérange pas tant que je suis avec toi. »
Je souriais d’un air un peu niais. Soudain, le bruit du petit être qui dormait à côté de nous venait de se réveiller d’un air un peu perturbé. L’albinos avait cet air hagard que seul lui semblait connaître. Je me levais d’un simple bond :
« - Bon le minus t’es prêt à apprendre le chidori de manière définitive ? »
Finalement, notre conversation avait été assez longue, nous étions mine de rien resté longuement lover tous les deux dans les bras l’un de l’autre.
J’avais été trop loin, j’avais poussé trop fort, j’avais fini par perdre connaissance, par perdre le fil de mes idées pour m’écrouler. Je n’eus aucune idée du temps qui était passé, simplement, lorsque je réouvris les yeux, le ciel semblait déjà plus sombre. Les deux adultes étaient là, l’un lové contre l’autre. Peinant à reprendre le cours de mes pensées, je regardais l’homme se remettre debout pour relancer cet entraînement. Pour ma part, j’avais l’impression d’avoir le corps cotonneux, d’être pris dans un étau, d’être étouffé même. Me relevant donc encore assez fébrilement, je fis quelques pas en avant avant de hocher la tête et de m’éloigner suffisamment pour ne pas incommoder Yuriko. Ne négociant pas, je reprenais là ou je m’étais arrivé, j’étais de toute façon encore trop groggy pour réellement faire autre chose. Parler me semblait impossible, surtout qu’il semblait y avoir un moment entre eux. Composant donc quelques mudras je recommençais à vouloir former cette boule de foudre dans ma main.
J’avais encore ses indications en tête, mais la fatigue me fit légèrement régresser. Revenant dans un premier temps en arrière, j’avais au moins le mérite de m’en rendre compte et d’essayer de régler ça. Arrêtant donc rapidement, je recommençais presque aussitôt avec un peu plus de concentration, et ce, jusqu’à retrouver la même intensité que j’avais déjà su créer. C’était instable, mais c’était lumineux et bruyant, il fallait maintenant que je réussisse à rendre ça brutale, violent. Mais aussi que je puisse en faire une arme pouvant transpercer les armures. Alors une fois que je crus réussir à faire ça, à former cette masse, je me dirigeais assez mollement vers un mur que je frappais. Résultat premier, une douleur à la main due au choc de ce contact. J’étais fatigué, loin d’être réveillé, je faisais honte à Yuriko et aux gentillesses qu’elle avait pu dire à mon égard pour qu’il accepte de m’apprendre quelque chose. J’étais une déception, encore. Alors je devais me reprendre, réussir et les rendre fiers, la rendre fière. « Désolé c’était médiocre. » soufflais-je donc encore hagard en direction de l’homme à la chevelure doré.
Je n’avais qu’à recommencer encore et encore jusqu’à arriver à quelque chose de satisfaisant, mais mes réserves de chakra n’était toujours pas au meilleur de leurs formes. Allais-je ne serais-ce qu’y arriver ? Je n’en savais rien, ok j’arrivais à renforcer mon bras, à devenir plus précis, j’avais même su amocher le mur et pas qu’un peu, mais c’était loin de ce que lui avait montré. Et puis surtout, j’avais entendu mon bras et plus exactement ma main craquer durement. J’étais suffisamment lucide pour savoir que je venais de me casser des doigts en frappant à pleine puissance dans le mur, mais trop fatigué pour réellement en souffrir. Ça faisait mal oui, mais je crois que me vider de mon chakra me faisait encore plus mal. Je ne voulais pas ressentir à nouveau cet épuisement, cette fragilité si brutale qu’elle pouvait prendre la vie.
Ignorant donc mes propres limites physiques, je recomposais douloureusement les Mudras de la technique pour concentrer le Raiton dans mon bras et fondre sur le mur. Mauvaise idée ? Oui clairement, car en plus d’avoir souffert de la foudre dans mes doigts, le choc contre le mur m’arracher un cri de douleur que je ne sus contenir. On ne jouait pas avec les fractures, je venais de le réaliser et ma main était à présent figée dans une posture trahissant les ruptures osseuses qu’elle y cachait. Reculant d’un pas, je voulus recommencer, recomposer pour un nouvel essaie, mais impossible de plier mes doigts, j’étais donc obligé d’admettre que j’avais encore besoin d’aide et après une ultime insulte mentale, je me tournais vers Yuriko, évitant soigneusement le regard du Yamanaka pour m’avancer vers elle tout penaud. « Je crois que je me suis cassé la main et… Il serait possible de faire quelque chose pour la soigner un peu juste pour que je finisse ? Je crois que j’y suis presque, promis après j’arrête de vous déranger. », difficile à croire que je ne serais pas une nouvelle source de problème lorsque l’on voulait des gouttes de sueur perler sur mon front, mais je voulais y arriver.
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Tadake Yurikô
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Age : 30
Localisation : Peut-être derrière toi, je suis une ninja.. TchiTcha!
Fiche du Ninja Grade & Rang: Jônin - rang A - Chef du clan Tadake Ryos: 2730 Expérience: (4428/2000)
Ce n'est pas ce que tu croies... feat. UCHIHA Akira & YAMANAKA Jinpachi
" Les apparences peuvent être trompeuses."
Jinpachi était un homme que l'on pouvait qualifier de singulier et de surprenant. Si lors de leurs premières rencontres il était apparu bourru, aujourd'hui, il était capable de se montrer chaleureux et affectueux - en tout cas envers Yuriko. Mais dire qu'il était drôle? Généralement, cela était plutôt à son insu... pour le reste, cela relevait généralement de la maladresse. Bien évidemment, il ne put s'empêcher de faire une petite remarque sur son village et il n'eut comme réponse qu'un sourcil légèrement froncé face à sa taquinerie.
Profitant des quelques instants qui leur incombaient à tous les deux, Yuriko avait relevé la surprenante révélation du Yamanaka quant à l'idée de fonder un jour une famille. Lançant une boutade sur le sujet, ce dernier rebondit sur le fait qu'il ne pourrait rien faire tant que le jeune Akira serait présent. Heureusement! Il ne manquait plus que cela! La jeune femme n'était pas timide mais pas exhibitionniste non plus!
" Jinpachi Yamanaka! Je te trouve aujourd'hui d'une incroyable sagesse. Décidément, tu es surprenant. Haha! "
C'était à son tour de le taquiner un peu alors qu'elle affichait un large sourire. Ha! Elle aimait son grand bonhomme, même si cela pouvait surprendre le monde, elle voyait en lui un homme droit et honnête, qui ne mentait pas sur ce qu'il ressentait. Elle n'en demandait pas plus.
Ce fut à cet instant que le jeune endormi se réveilla de ses songes, l'air un peu dans le vague. Le choc avait dû être plus terrible que le laissait croire les apparences, offrant ainsi quelques inquiétudes à la doctoresse. Toutefois, le Yamanaka ne lui laissa guère le temps de reprendre pied à la réalité qu'il le motiva directement à reprendre le travail là où il s'était arrêté. Naturellement, les deux hommes s'écartèrent de la konohajin par sécurité et reprirent les leçons, alors que la jeune femme conservait un regard un peu inquiet sur cet apprentissage musclé. Était-ce vraiment la bonne méthode pour Akira? Elle devait pourtant se fier à son compagnon. Cela ne devait pas être la première fois qu'il forma quelqu'un, pas avec son grade. Il devait savoir ce qu'il faisait.. elle espérait.
Alors qu'elle observait le jeune Akira déployer tous ces efforts et faire preuve d'une grande ténacité, l'attention de la jeune femme ne manqua pas de remarquer qu'il était blessé. Oh! Si cela n'avait été qu'elle, elle se serait permise de les interrompre, de gronder même le jeune Uchiha de prendre inutilement des risques mais... pouvait-elle vraiment d’interférer? Avait-elle seulement le droit de venir ternir la détermination nouvelle qui brillait dans le regard de cet adolescent qui des semaines avant, avait encore bien du mal à en trouver? Yuriko se contenta, aussi durement que cela fut pour elle, d'être spectatrice.... mais elle guettait, silencieuse.
A sa grande surprise, ce fut Akira lui-même qui finit par comprendre qu'il ne pourrait pas aller plus loin, et s'avança vers elle avec un air de chien battu. Yuriko afficha un sourire compatissant et passa sa main dans les cheveux argentés du garçon.
" Bien sûr Akira-kun. Je me demandais quand tu allais enfin me le demander... Viens-là. "
A ces paroles, Yuriko commença dans un première temps par utiliser une technique de soin basique afin de connaître l'étendue des dégâts. Les os d'une main étaient d'une incroyable complexité. Si elle venait à ne pas bien faire son travail, Akira pourrait conserver quelques handicaps et ce n'était bien évidemment pas ce qui était voulu. Une fois cela fait, elle passa à la technique dite de Paume mystique et ses mains s'illuminèrent d'un halo chaleureux. Petit à petit, le soin fit son effet, une technique de soin élevé cependant afin de totalement guérir la main de son petit protégé.
" Voilà. Comme si de rien n'était. Et arrête de croire que tu nous déranges. "
La jeune femme lui sourit encore pour le rassurer, avant de le soutenir dans son entreprise.
" Allez... continue de t'accrocher. Je suis certaine que tu ne partiras pas d'ici avant de l'avoir maîtriser. "
Le laissant reprendre le chemin de ses leçons, Yuriko le suivit du regard, partager entre l'attendrissement pour cet adolescent qu'elle aimait beaucoup et l'inquiétude comme si elle avait été sa mère.
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Jin et Akira et Yuriko
Boom, ça fait pschit…
Elle venait de me dire que j’étais plus sage ces derniers temps. Mes joues se teintaient d’une couleur très pourpre. J’étais penaud devant tant de sagesse, elle était si puissante et belle que chacune de ses paroles me touchaient au plus profond de mon petit cœur qui devenait de plus en plus mou. Le petit qui venait de se réveiller tentait dès son réveil à essayer de maîtriser cette technique. Il continuait, il était plein d’espoir et surtout il n’abandonnait pas facilement, mais voilà à trop pousser parfois son corps cédait et il fallait l’écouter. Son corps avait lâché ses doigts s’étaient brisés et il avait voulu continuer. Futile garçon d’espérer d’aller à l’encontre de son corps qui hurlait à la mort. Je laissais, je regardais du coin de l’œil, jusqu’au moment où il demandait à Yuriko de la soigner.
Alors qu’il allait recommencer après, je me levais et attrapais son bras pour regarder sa main, je me mis à le gronder, c’était étrange venant de moi :
« - Jamais, tu m’entends jamais tu dois aller au-dessus de ce que ton corps peut endurer. Une blessure trop puissante, tu te retrouveras amputé à vie de facultés qui sont plus que nécessaire dans certains cas. Alors lorsque tes os se brisent, ne soit pas sot, ne soit pas celui qui ne veut pas abandonner. Soigne-toi, et demande de l’aide, pour après revenir plus fort. Ton corps est un temple, il faut en prendre soin, stupide, petit être. »
Le naturel revenait forcément au galop à un moment ou un autre. Je réitérais la technique pour lui montrer, je tenais mon bras où j’emmagasinais le chakra dans tous le bras :
« - Ton principal problème, c’est que tu ne renforces pas assez ton bras avec une couche forte de chakra. »
Puis je focalisais mon chakra dans la paume puis je l’électrifiais avant de foncer vers le mur et d’asséner la technique sur le mur. Celui-ci explosait en morceau :
« Le mur est quelque chose de lisse et puissant, si tu ne renforces pas assez ta main tu subiras toi-même la force de ta technique. »
Yuriko avait accepté de me soigner, et comme à chaque fois que j’avais eu à faire à un Medical Nin, j’étais toujours aussi impressionné par la chaleur et l’efficacité de ce chakra réparateur. Presque aussitôt je pus rebouger les doigts et après un sourire à destination de la femme, je fus vite refroidi par l’homme qui sembla s’être énervé à mon échec. Je ne devais pas aller au delà de mes limites, je ne devais pas ignorer une blessure qui pourrait me coûter un membre, il fallait prendre soin de mon corps. Fatigué et légèrement agacé de me prendre un savon de plus, je répondis presque aussitôt, « Et il faut aussi connaître ses alliées, avec Yuriko-Sensei à mes côtés, je sais que je pourrais me dépasser, quitte à me blesser, car elle sera en mesure de me soigner. Sa présence fait que je ne me pose pas de frein, ni de limite par peur de me blesser. Un corps est peut-être un temple, mais son équipe, nos alliées, nos amis et nos parents sont une religion à laquelle l’on ne peut faillir ! » cette détermination, cette colère, je ne me la connaissais pas. Retirant dons ma main de la sienne avec une certaine férocité. Je l’écoutais me faire une nouvelle leçon une nouvelle démonstration. Mon renforcement était insuffisant, alors j’allais le travailler et lui montrer. J’avais le droit de me blesser quand je n’étais pas seul.
Concentrant donc mon chakra dans mon bras, je chargeais ce dernier, je l’épaississais, je l’endurcissais et ensuite la foudre se condensa pour que je puisse finalement frapper. J’eus un peu mal, mais les dégâts étaient plus important sur le mur. Ne perdant pas une minute, je recommençais une deuxième fois, puis une troisième fois jusqu’à ce que le mur explose tout bonnement. La chaleur entourant mon bras disparu presque aussitôt, comme si mon corps refusait d’aller plus loin. Épuisé, sans ressource de chakra, j’avais cette fois réussi et c’est en titubant et dans un nuage de poussière que je me retournais pour rejoindre l’homme et la femme. Mon bras avait été suffisamment renforcé et ma colère m’avait encore portée, quoi qu’ici elle m’avait juste aidé là ou les limites de mon chakra aurait pu m’atteindre. Me laissant tombé sur le sol à côté d’elle, je soufflais entre deux halètements, « Je crois que c’est bon cette fois ! » j’aurais sans doute du rajouter quelque chose, dire une chose de plus, mais c’était impossible, en cet instant j’étais trop épuisé et après quelques seconde de plus à lutter, je me laissais basculer en arrière, mon esprit cédant de nouveau à l’inconscient.
Je n’avais pas fait d’erreur, j’avais fait ce qu’il savait, j’avais juste repoussé mes limites car c’était ce qu’il fallait faire, se dépasser. Yuriko était là, je ne risquais rien, je ne risquerais jamais rien avec elle à mes côtés. On avait bien sauvé Kyoshiro ensemble non ? Ca voulait bien dire quelque chose, ca voulait bien dire qu’avec elle, tout irait toujours bien. J’avais réussi. C’était le plus important. J’avais réussi.
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Tadake Yurikô
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Ce n'est pas ce que tu croies... feat. UCHIHA Akira & YAMANAKA Jinpachi
" Les apparences peuvent être trompeuses."
Plus le temps passait en sa compagnie, plus Yuriko avait l'impression de découvrir chaque jour un homme plus tendre que les apparences chez Jinpachi. Il fallait dire qu'il était brut de décoffrage mais n'était-ce pas une façon pour lui de se protéger? Il acceptait cependant d'abandonner cette armure quand il était avec elle et lui permettait de profiter d'instants précieux en sa compagnie. D'une autre façon, Akira également avait beaucoup changé. Il n'était plus ce petit garçon effrayé de tout, il avait su gagné en maturité et en résolution. L'image de l'adolescent tremblant qui était toujours à deux doigts de prendre la fuite s'effaçait petit à petit.
D'ailleurs, lorsque ce dernier s'exprima haut et fort qu'il prenait des risques parce qu'il s'appuyait sur ses camarades, un petit sourire se dessina sur le visage de Yuriko qui les observait en train de se chamailler. Oui. La kunoichi était aussi devenue médecin pour être un soutien et protéger ce qui devait l'être. Mais il était évident qu'elle comprenait tout aussi bien le point de vue de son amant. Se reposer sur les autres étaient une bonne chose mais s'y abandonner peut-être un peu moins. On ne pouvait pas toujours compter sur les miracles de la médecine.
" Si je peux me permettre de donner mon opinion, je dirais que vous avez raison tous les deux. Savoir compter sur ses alliés est très important, mais prendre soin de soi également. "
Un petit sourire se dessina sur le visage de la jeune femme, mais elle se tut suite à son intervention. Elle se contenta de suivre du regard les deux manipulateurs de raiton qui s'entrainaient avec acharnement. Jinpachi qui jouait les maîtres sévères et Akira l'élève qui avait été piqué au vif par les remontrances de ce dernier. L'un comme l'autre parurent déterminer à mener à bien cet entrainement et de savoir que les deux shinobis arrivaient à coopérer de la sorte lui donnait bon espoir pour le futur.
La ténacité du petit Uchiha finit par payer et il parvint à exécuter la technique désirée au prix de toute son énergie. Il lui en resta toutefois assez pour rejoindre la jeune femme et de s'effondrer devant elle d'épuisement. Yuriko soupira et agita négativement la tête avec un petit sourire en coin et passa sa main dans les cheveux argentés du garçon.
" Tu en as encore fait un peu trop, mon petit Akira-kun. "
A vrai dire, Yuriko se sentait un peu fière bien qu'elle n'était en rien intervenue, un peu comme une mère pourrait l'être d'un fils. L'affection qu'elle ressentait pour lui était réelle et le geste maternel qu'elle lui adressa en était le témoignage.
" Et bien, il semblerait que je doive le ramener au village. "
Son intention exacte serait en premier lieu de le ramener chez elle afin de le soigner complètement avant de le laisser rentrer dans son clan. Sachant pertinemment les tensions qu'il existait au sein de sa famille, elle préférait lui éviter des soucis inutiles. Il rentrerait mais guéri et propre comme un sous neuf.
Sur ces paroles, Yuriko se releva et se dirigea vers son autoritaire amant qu'elle se permit de prendre amoureusement dans les bras.
" J'aurais aimé que nous puissions avec un peu plus de temps mais... je suis heureuse d'avoir pu te revoir, ne serait-ce que pour quelques heures. Tu dois être attendu au domaine, de toutes manières. "
La jeune femme sourit et profita des quelques instants qui lui était permis. Elle ne savait pas quand elle pourrait le revoir, ni dans quelle condition. Les choses évoluaient rapidement dans le sekai alors, les secondes étaient précieuses, surtout en la compagnie de gens que l'on aimait.
Accueil 
Une nouvelle mission à l’extérieur avec un nouvel encadrant. Kyoshiro était assez prit, il faut dire qu’il était Jonin et que de par son grade, on en attendait toujours plus. Alors je n’avais rien dit en récupérant ma mission, j’avais simplement été rejoindre mon Sensei du jour avant de sortir. Mission classique en soit, presque plus effrayant, mais bien évidemment, rien ne se passa comme prévus alors, après à peine une heure de marche, l’on fut séparé, chose qui aurait pu être un détail si seulement l’on ne m’avait pas poursuivit. Sharingan activé et la peur au ventre, j’avais couru aussi vite que possible jusqu’à finalement arriver finalement à flanc de montagne. Je m’en étais sortie, il n’y avait plus personne à mes talons. J’allais donc devoir rejoindre Konoha pour sonner l’alerte, ou du moins demander à ce qu’on m’aide à retrouver le Chuunin, sauf s'il était rentré bien évidemment. Longeant donc le petit massif, je reprenais lentement mon souffle quand un bruit m’interpella. Un gémissement de douleur, une voix familière demandant à ce qu’on arrête… Une voix féminine… Yuriko-San. Je la savais forte, combattive, mais elle n’était pas infaillible et peut-être que ce n’était pas elle, mais dans tout les cas, je ne devais pas laisser une femme en danger. Ce n’était pas du courage ça ? Si, très certainement, et le courage était le meilleur moyen de mourir.
