Clan Tōmei

De base commerçants, les Tomei sont des ninjas de Suna particulièrement optimistes. Certes connus pour leur maîtrise du verre, ils sont surtout très fiers et imbus d'eux-mêmes, capable de faire d'un tragique événement un épisode les mettant en valeur. Ils peuvent considérer toute situation de manière à dire du bien d'eux-mêmes.

Bon commerçants mais surtout habiles sculpteurs, ils savent se faire discrets et intérioriser leur ego mais celui-ci prend une énorme place dans leur tête. Aussi, peu de Tomei sont des senseurs ou disposent de sens sur-développés car ils ont tendance à se concentrer sur eux-mêmes. Ce n'est donc pas à ce clan que l'on pensera en premier pour jouer les sentinelles du village.

Leur domaine est si particulier qu'il est souvent ouvert aux curieux qui ne font pas partie du clan. Dans son enceinte, il y a une maison emplie de miroirs, un véritable labyrinthe de verre. On trouve aussi la Maison sans murs , une grande maison de trois étages dont les murs intérieurs sont composés de verre transparent. Le chef de clan observe les va-et-viens depuis son local, derrière une vitre teintée.

Affiliation :Suna
Chef actuel : libre

En -436, dans l'immense désert du sud-est de la carte, est installé un seigneur intéressé par la manipulation du chakra, apparue il y a quelques centaines d'années mais dont la maîtrise n'est pas totale. Ne criant pas haut et fort son attirance, il tient des proches dans la confidence et a chargé un cabinet scientifique d'explorer ce qui concerne ce domaine. Un laboratoire dont les entrées sont dissimulées se trouve deux étages au-dessous de la salle de conférence des ministres. Dans ce laboratoire, le seigneur fait autorisait des expériences sur ses fils. Un jour, une tribu marchande passe par le palais et alors que des négociations se faisant, les trois plus vieux fils du seigneur violent plusieurs femmes qui n'osent rien dire. Les enfants nés de ces viols naissent tous avec la même nature de chakra : le katon. Les victimes des viols, elles, survivent tant bien que mal et, se terrant dans le silence et la discrétion, elles se réfugient dans la poterie et la sculpture mais surtout se protègent avec l'horrible pensée selon laquelle elles étaient suffisamment belle pour attirer des princes, ce qui montrait leur valeur par rapport aux autres femmes de la tribu.

En -312, ce même katon est plus répandu au sein de la tribu Moto, qui a récemment pris ce nom suite à un mariage entre l'héritier de la tribu et la fille du chef d'une autre. On commence à l'identifier et à le comprendre sans pour autant que tout ne coule de source concernant cette source de pouvoir. Les possesseurs les plus puissants de cet art son admirés par les leurs même si cette tribu a pour vocation le commerce. Le chakra devient un moyen pour certains négociants moins habiles de gagner une reconnaissance de leur entourage pour quelque chose d'autre que leur art de la vente, mais ceux qui sont à la pointe des deux domaines acquièrent au sein des leurs une notoriété plus grande encore qu'auparavant.

Mais en -299, la maîtrise du doton vient bouleverser tout cela, car avoir une influence sur le sol, surtout au milieu du désert, est un atout précieux. Si le katon permet de chauffer la nourriture et d'illuminer les yeux des enfants, le doton est idéal pour l’ingénierie.

En -230, le clan, car c'en est un à présent, est à même de proposer, en plus de marchandises, de louer leurs services comme ouvriers. Certes, la maîtrise de la pierre n'est pas à son paroxysme mais elle permet de renforcer certaines structures, quand bien même il ne s'agit que de techniques de bas niveau. La rareté de ce talent, dont la nature est secrètement gardée, ne permet pas aux ouvriers d'atteindre une renommée dans tout le désert, car tous les membres du clan ne maîtrisent pas le chakra, de loin pas.


En -212, Tomei Shinoju, le second fils du clan, veut montrer sa loyauté à son père afin de devenir l'héritier à la place de son aîné. Il se rend auprès du daimyo et lui propose de débarrasser son territoire de bandits particulièrement coriaces. En compagnie d'une troupe, il réussit à ramener la tête du chef des criminels. Son aîné ne compte pas se laisser faire et propose à son tour ses services au daimyo, lui proposant d'agrandir sa citadelle. Shinoju aura durant ce temps veillé à la sécurité des terres du seigneur.

Le passé du clan et ses tendances à se jeter des fleurs en toute situation, même dans la discrétion totale, ce désir d'être reconnu, admiré est alors à son paroxysme. Le ridicule n'arrête pas les Tomei qui se créent alors un domaine fait de verres tantôt transparents, tantôt teintés, tantôt miroitants, un kitch qu'il serait folie de critiquer. Folie ? Pas du tout. Le clan est si imbu de lui-même que le mépris le plus total serait à ses yeux une simple incompréhension de la part d'ignares.

En -77, le clan est attaqué et soumis au seigneur Shagaryu. Les Tomei considèrent alors être si précieux qu'un seigneur aura été prêt à mobiliser ses troupes sans envoyer de diplomate auparavant pour s'assurer de leur participation à ses projets. La suite leur donne raison, car les talents de bâtisseurs du clan sont exploités et si le clan ne se rebelle pas, c'est par respect pour le travail, car les Tomei sont des bosseurs acharnés qui n'abandonneraient pas un ouvrage commencé.

Mais en -75, lorsqu'ils se rebellent, ils disent que c'est en raison de leur fierté et de leur indépendance, même si le nombre de marques de coups de fouets continue à être un signe de bon ou mauvais travail. Plus que jamais, tout est prétexte à se mettre en valeur, on ne peut rien leur reprocher car ils ont "toujours raison".


La guerre des clans ne les épargne pas et la fragilité du verre fait d'eux des cibles faciles. Cependant, le clan élaborera des techniques fourbes. Insérer des éclats de verre sous la peau des adversaires, créer des miroirs, utiliser la transparence du verre pour créer des surfaces sur lesquelles trébucher, tout est bon pour exploiter le talent du verre et en faire une arme redoutable pour fuir efficacement. La fuite est préférée, car le verre n'est pas l'élément le plus dangereux d'ordinaire, même si on commence à dépenser de grosses doses de chakra dans les combats et développer des techniques plus puissantes. Mais l'ego des Tomei en prend un coup, car les pertes sont importantes dans leurs rangs, d'autant qu'ils ne comptent aucun allié, car ils sont trop fiers pour s'unir aux Kaigan ou aux Serika.


En l'an 5, ils entament les négociations avec Suna et rejoindront le village au printemps de l'an 7. Cette fois, ils restent fiers mais la guerre leur aura permis de développer des talents utiles à un village ninja et les Tomei s'estiment suffisamment intelligents pour savoir qu'ils ne survivront pas seuls.

Ce choix est un choix qu'ils présentent comme mûrement réfléchi et digne d'une réflexion et d'une maturité exemplaire, preuve aussi d'une modestie qui bouleverse leurs habitudes, ce qui est bien signe que le clan sait se remettre en question et s'adapter, quitte à abandonner sa fierté. La fierté du clan n'a pas pris une ride, au point-même qu'être normal est une preuve pour un Tomei qu'il est génial.

Depuis ce moment, le clan est intégré au village et la fierté de ses membres, loin de s'estomper, se fait plus discrète et personnelle. Même si un Tomei ne se manifeste pas, il sera fier de lui. Cette caractéristique, bien souvent inconsciente, passe de plus en plus inaperçue, mais les manieurs de verre, souvent experts en katon, participent à l'essor du village en apportant une inestimable contribution.

Les membres du clan Tomei savent manipuler la vitre, un savoir transmis à la fois dans leur sang et à la fois par leur ancien. Le Godai Seishitsu Henka du verre est issu d'un mélange des éléments Katon et Doton.

Pas tous les membre du clan en ont hérité puisque c'est un trait génétique, mais il n'est pas en déclin comme le mokuton des Senju. Les ninja du clan prévilégie donc souvent l'apprentissage du ninjutsu affinitaire dans le but que les jeune du clans ait les atouts nécessaire pour bien mapitriser leur Godai Seishitsu Henka.

Il sont donc souvent considérés comme des maîtres incomparable du doton ou du katon, au vu de l'entrainement qu'ils reçoivent dans leur jeunesse. D'ailleurs, la plupart des Tomei contrôle les deux affinités avec aise.

Exemple de techniques :