Altercation medicale [Hatsu]

Aujourd’hui tu étais de garde à l’hôpital. Tu avais eu à te lever incroyablement tôt pour arriver à l’heure. Quart de travail dans l’aile où les shinobis blessés en entraînements ou en mission était envoyer, pour permettre le bon fonctionnement du reste de l’hôpital. T’étant réveillée un peu en retard, tu n’avais pas vraiment eu le temps de peigner les cheveux. Tu n’avais que passé tes doigts rapidement purs éviter de ressembler à un épouvantail.

Vêtue de la tunique blanche des Omura où tu avais brodé dans ton dos le symbole de ton clan, soit deux croix superposées dans différents angles. Il ne te fallu que quelques instants pour sortir du domaine et prendre le chemin de ton lieu de travail. Pas rapide, pain dans bouche, tu te pressais. Le temps que tu arrivasses à la salle qui t’était assignée, tu avais réussi à terminer ton petit repas.

Épluchant les quelques documents qui t’avaient été confié ce matin-là. Rien de très extraordinaire ou que tu n’avais jamais vu avant alors la matinée n’était pas très palpitante. Quelques habitués qui te remerciaient gentiment ou qui quittaient ton bureau d’un air vaguement inquiet. Tu ne comprenais pas vraiment pourquoi est-ce que leur attitude changeait quand tu mentionnais de leur amputé une main ou une jambe et promettre d’en greffer une autre … Enfin, ce n’était pas exactement important … S’il y avait quoi que se soit de problématique, tu comptais sur Mifuyu-sensei pour te le dire si jamais tu faisais quelque chose de mal. Mais comment pourrais-tu faire quelque chose de mal en étant à l’hôpital ?

Sixième patient de la journée, un jeune homme à la chevelure blanche et aux yeux sanguins. Selon sa fiche de patient, il était chunin et avait 17 ans. II n’allait pas tarder à arriver. Tu déposas donc les papiers sur ton bureau en soupirant. Tu serais libre dans deux heures et tu commençais à en avoir marre, désirant à la place aller t’entraîner avec Shun ou Tsume, ou même Mifuyu. Tu n’avais pas de temps à perdre, après tout. On toqua donc à la porte de la salle d’examen et tu répondis :

- Entrez.

Lorsque le garçon entra tu te tenais du haut de ton mètre quarante-six et ton regard bleu toisa le nouvel arrivant.

-Je suis Omura Hatsumomo, c’est moi qui s’occupera de vous. Qu’est-ce qui vous amène ?

Tu lui indiquas de la main de prendre place dans lit d’examination.

Le garçon devant toi semblait surpris de ta présence, pourtant tu aidais souvent à l’hôpital, après tout, c’était de cette façon que tu avais rencontré Shun et oui, c’était très peu de temps après être sortie de l’académie, mais avec tout ce qui arrivait, ça te semblait tellement, tellement loin. Tu retins le sourire qui menaça de s’emparer de ton visage.

- Oui, je suis genin, mais je vais participer à l’examen des Chunin que l’on fait avec Konoha. Je dois avouer être un peu excitée à cette idée. Et vous ? vous êtes un chunin si je me fis à votre fiche médicale ?

Plus rhétorique que réellement posée, tu laissas cette dernière question flotter quelques instants en l’aire entre toi et le garçon avant de t’approcher de lui pour commencer ton examen. Il était clairement plus grand que toi et tu n’aimais pas ça, mais vu ton âge, vu ton sexe et vu la taille de ta mère … Tu te considérais déjà chanceuse d’avoir cette taille.

- À part ? Je ne sais pas. On est juste formé très jeune pour ça, ce n’est pas pareil. Je veux dire, à mon âge, il y en a qui lance des kunai avec une précision parfaite, moi ce que je fais, c’est que je soigne des blessés, aussi simple que cela.

Tu ne considérais en rien le fait d’être Omura comme marquant une différence en toi ou les enfants nés sans clan. Tu avais appris jeune et il n’y avait rien de surprenant à quelqu’un apprend jeune d’être doué dans ce qu’il fait non ?

Tu l’écoutas alors que tes mains dansaient par-dessus ses blessures. Rien de bien grave, mais suffisamment pour lui pourrir la vie encore un bon moment. Par précaution, tu illuminas tes mains de la technique de soin, technique de base de l’iroujutsu et une fois ton bilan complet, tes paumes brillèrent d’une lueur verte, celle de la paume mystique, la technique permettant d’accélérer la guérison de tes patients.

- Dis, ça va sonner étrange, mais je fini bientôt. Et je me demandais, maintenant que tu es sur pied, accepterais-tu de t’entraîner avec moi ? Je n’ai pas pour habitude de demander comme ça, mais … Shun est pas là aujourd’hui, Tsume-nii-san est je ne sais trop où, probablement dans un autre bordel et maman est occupée et … et j’aimerais vraiment m’entraîner avec quelqu’un pour l’examen. Et si tu veux, je connais un millier de petits tours ! Du raiton, du genjutsu, du shurikenjutsu et du ninpo ! Tout ce que tu veux, vraiment !

Le jeune prit quelques instants pour s’assurer de son état avant de te répondre. Normal, après tout, il venait tout juste d’être traité pour des blessures mineures et ce n’était jamais conseillé de se lancer dans l’action immédiatement après une visite à l’hôpital … Tout d’un coup tu réalisas ta demande. Tu réalisas à quel point tu étais stupide … Un soupir vint franchir tes lèvres et alors que tu allais te résigner, sa réponse te surpris.

Ta tête qui s’était abaissée en signe de défaite se releva d’un bon, tes yeux brillaient et un sourire flottait sur ton visage.

- Vraiment ? Vrai de vrai ?

C’était dans des instants comme celui-ci qu’on réalisait que tu n’étais qu’une enfant, qu’une enfant naviguant dans le monde des adultes, qu’une enfant cherchant à grandir trop rapidement. Retrouver sa dignité, se calmer.

Tu raclas ta gorge avant de reposer ton regard clair sur les papiers que tu devais remplir pour finaliser cette rencontre.

- Tes blessures devraient être bonne. Ce n’était rien de bien grave, par contre, si j’étais toi, j’éviterais de prendre de forcer trop intensément pour un jour ou deux, question de donner à ton corps du temps pour récupérer, et quelques bonnes nuits de sommeil, deux huit ou neuf heures minimum, ça peut aussi t’aider grandement pour te remettre entièrement sur pied. Tu ne devrais pas avoir mal en ce moment, mais si jamais il y a quoi que se soit, n’hésite pas à revenir me voir !

Tu souris gentiment. Il n’aurait besoin d’aucune prescription, donc ça faisait déjà ça de régler. Tu notas sur les feuilles quelques mots pour résumée les symptômes et ce que tu avais fais et levas la tête vers lui.

- Se seras tout pour la rencontre. Je descends dans maximum trente minutes, on pourra prendre quelque chose à manger avant d’aller au terrain d’entraînement, tu en penses quoi ?