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La route des armes

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La route des armes Jeu 17 Oct - 20:13
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Le port d’Uzu était comme d’habitude en pleine effervescence, il y avait des marchands partout, des cris résonnaient dans le port, appelant les uns les autres. L’ambiance était électrique et survoltée. On voyait des bourses être échangé de main en main, parfois sur les comptoirs des contrats être signé et des mains se serrer. Des caisses étaient déchargées. Comme d’habitude, le port de Uzu ne dormait jamais. Les bateaux venaient et repartaient, vides ou pleins. Les marchands repartaient heureux ou non des affaires. C’était le port d’Uzu, centre névralgique du commerce sur toute la côte est et même au-delà tant son rayonnement était important. Enfin, une activée paisible normal.

Un seul capitaine de navire semblait plus nerveux que les autres. Il faisait faire le tour de son navire et de son équipage. Une petite douzaine de marins. Ils avaient sans aucun doute l’habitude de la mer. Ils étaient tous bronzés avec des muscles importants et visiblement aucune tenue sans déchirure. Torse nu malgré la fraîcheur d’octobre, et en pantacourt avec des bandanas. Ils vérifiaient depuis ce matin le bateau qui était robuste et rapide. La cale était vide, pour l’instant. Il n’y avait pas d’arme pour l’instant à l’intérieur du bateau. La marque d’Uzu était inscrite sur la coque, signe assez clair que c’était pour le village et souvent cela dissuadait les pirates de tenter quoi que ce soit. Le capitaine était silencieux et nerveux. Il lisait et relisait le parchemin du kaze kage et tordait ses mains. Il soupira de soulagement en voyant Zenjuro arriver. Il s’approcha alors que ses hommes montaient des provisions, des tonneaux d’eau et de rhum dans le navire.

« Enchanté Zenjuro-san. Je sais Kamijo Kurokawa, capitaine de ce bateau. Vous êtes à l’heure. La marée est bientôt parfaite pour partir. Êtes-vous prêt ? »
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Re: La route des armes Jeu 17 Oct - 21:12
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D’une marche tranquille, Zenjuro arpentait les rues du Port qu’il connaissait aujourd’hui mieux que quiconque et nul Uzujin ayant l’habitude d’y faire affaire ne l’avait jamais vu, il était pour ainsi dire réputé d’une manière moins glorieuse que ce que son statut de Shinobi de haut rang pourrait laisser supposer. Tantôt ivre, tantôt pêcheur, il vivait une vie que l’on pouvait qualifier de satisfaisante toute en simplicité. Aujourd’hui, il n’était cependant pas question de partir en mer, même si le temps radieux le permettait, ni trop froid pour ne rester en Kimono, ni trop chaud pour enlever le haut de son habit long, bicolore Noir et Blanc pour évacuer les quelques degrés qui pouvaient le déranger en plein été, complètement insouciant et indifférent de la notion de pudeur que ressentait toujours mieux que lui quiconque le croisait sur sa route. La Bête se reposait bien souvent, et ça, le Kage dont il se moquait éperdument le savait parfaitement et pour le coup avait astucieusement confié cette mission au Borgne, en parfaite connaissance de cause pour deux choses : l’une étant qu’il fallait simplement repousser des Pirates et l’autre bien évidemment, était le Rhum qui était alors transporté dans le bateau qu’il devait protéger pour cet ordre de protection.

Aussi con fusse-il, Zenjuro connaissait les risques qu’il y avait à affronter des Pirates après une décennie d’expérience en matière de combat sur les Ponts de plus de Mille Navires différents et ne négligeait rien : Nodachi à la ceinture, Tonneau de Rhum bien ficelé à l’épaule gauche, du saucisson de qualité préparé par le Tavernier qui considérait le Jonin comme son meilleur client et sa besace de Shinobi qui ne quittait jamais son Kimono, astucieusement attaché depuis le début à sa ceinture au même titre que « Nono », son compagnon de Fortune qui lui servait d’arme. Le soleil tapait de plus belle au fur et à mesure qu’il finissait ses préparatifs et ses propres provisions personnelles, et se voyait déjà arpenter les Mers en tant que Touriste d’un bateau bien fourni, tel qu’on le lui avait décrit. C’était quelque chose qui lui tenait à cœur, il fallait avouer que les flots à perte d’horizon avaient quelque chose qui détendait une âme perdue, elles avaient fait leur œuvre avec la survivant de « Nume » et en avait fait un Homme plus posé qu’il ne le fut jadis. Le chant mélodieux des Mouettes, la symphonie à laquelle se prêtait les flots apaisés de la journée au Port d’Uzushio incitaient à prendre le large, découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles têtes, de nouveaux compagnons. Au milieu de tout ces Marins aguerris se tenaient un équipage qui semblaient porter une importante quantité de Vivres, et surtout de Rhum. Il n’était pas question de vision hyperdéveloppée, mais plutôt d’expérience qui permettait au Borgne de comprendre à quel nectar il avait affaire et surtout d’en concocter un plan à la mesure de ses capacités : Sauver le coup pour ces braves lui permettrait de récupérer en biais les tonneaux et des Vivres pour se faire un bon festin, si ce n’est gagner un bateau, pour pouvoir Voyager de manière bien plus confortable, ce qui laissa traîner un rictus sur le visage du Jonin dont les intentions non religieuses lui faisait accélérer le pas.

Arrivé à bon Port, le géant de deux mètres avança jusqu’à confirmer la personne qui devait le recevoir aujourd’hui, d’une description sans faille que le Senkage en personne lui avait confié, et qu’il avait littéralement jeté dans les toilettes de son néant spatial qui lui servait de cerveau à ce moment, imaginant plutôt ce qu’il allait bien pouvoir manger ce soir pendant leur entretien. Bingo ! Voilà que le vieux stressé commençait à s’adresser à lui, ayant sûrement eu un portrait de l’atypique Jonin avant de s’adresser à lui d’une manière plus détendue, arrachant un fou rire au Sauvage qui répondit aussitôt. « Yep j’sui’ Zenjuro ! Kamijo c’ça ? Et toutes ces personn’ c’l’équipage ? Z’avez d’quoi vou’battre et d'quoi boir' j’spère ?! J’sui’ prêt c’quand vou’ voulez. » chantait-il presque, enjoué par l’invitation de la Mer et jeta un œil si l’on pouvait utiliser le terme exact sur ses compagnons de voyage avant de monter à bord, se promenant dans le Navire bien tranquillement et en chœur, laissant au Capitaine le soin de gouverner le rafiot qui semblait bien robuste, et bien monté !
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Re: La route des armes Jeu 17 Oct - 21:44
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Le capitaine observa l’homme sans rien dire un peu surpris de l’apparence et de sa manière d’être. Mais soit, puisqu’il était ainsi. Il lui sourit gentiment sans rien dire avant de se racler la gorge avec un léger malaise. Ils n’avaient pas d’armes, mais certains de ses membres d’équipages, et lui-même, savaient se battre à mains nues. Quant à boire… Il y avait de quoi. En tout cas il espérait vraiment que l’homme saurait quoi faire s’il y avait un affrontement. Mais déjà… Il était tranquille sur le fait de son apparence. Deux mètres… Il réussirait peut-être à empêcher les gens de s’approcher du navire. Kamijo soupira un peu.

« Nous avons dû vider nos cales de nos armes et tout cela… Il y a beaucoup d’armes à transporter. Mais mes gars et moi on se débrouille bien au combat à mains nues. Puis, je ressens bien le chakra tout ça… Et on a du Rhum pour les quelques jours de voyages. On en a pour une semaine allée et une semaine retour. En espérant que le temps nous soit clément. »

Il le mena sur le pont et l’invita à se détendre. Après tout… pour l’instant, l’allée serait facile. Pourquoi attaquer un navire vide ? Il montra le hamac libre qui était destiné à Zenjuro avant de mettre le navire en branle. Le navire semblait voler sur les flots. La distance avec les ateliers ninja était grande, bien sûr, mais le navire dansait sur les vagues. Il n’y avait pas de problème. Il fallait juste naviguer tranquillement. Le capitaine expliquait tranquillement ce qu’il faisait à Zenjuro, en vérifiant soigneusement les stocks de rhum pour s’assurer que l’homme ne boive pas tout. Après tout… c’était ainsi.

Ils arrivèrent à bon port et les lourdes caisses de matériels, du kunaïs, de shurikens… De beaucoup d’armes tranchantes… De tout l’arsenal ninja, furent chargées dans les cales du navire. Le navire serait beaucoup plus lent et beaucoup plus intéressants pour d’éventuels pirates. Bien que… Qui oserait attaquer un navire d’Uzu ? Peut-être des fous ? Qui savait vraiment ?
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Re: La route des armes Ven 18 Oct - 7:55
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Aussitôt le Navire prenait le large, aussitôt le Borgne profitait de la généreuse proposition offerte par le Capitaine pour se placer sur le hamac, qui offrait, juste à côté du Gouvernail une vue imprenable sur le reste du Pont. Pour le reste, Zenjuro avait toujours son propre tonneau de Rhum qui le dissuadait d’aller piller les réserves de ses alliés du jour et se contentait en silence, esquissant un demi-sourire de contempler le large tandis que l’équipage finissait les quelques tâches nécessaires à leur bonne tenue de route et menés par un Homme de prestance qui semblait avoir assez d’expérience pour enseigner au Sauvage des rudiments Marins qu’il ne pouvait que déjà connaître sur le bout des doigts. Par expérience, une décennie passé dans les rangs de Pirates de toutes espèces avait eu des effets autant négatifs que positifs dans le sens de la Navigation au détriment des massacres qu’il avait eu à perpétuer avec ses compagnons de bord à la recherche de toujours plus de richesses. Le vent soufflait d’une brise non négligeable et l’équipage dont la Bête faisait aujourd’hui parti avait bien compris comment en tirer profit au point où lorsque le bateau se mit à accélérer peu avant son arrivée au point de chargement du matériel Shinobi à transporter, Zenjuro avait failli tomber du hamac sur lequel il était perché auparavant. Prenant son rôle au sein de la formation très au sérieux, il veillait à ce qu’aucun Pirate ne soit à portée de vue et se retourna vers le Capitaine du rafiot. « Dis moi, t’sais jusqu’ou va t’détection qu’tu m’as parlé ? »

Attendant la réponse d’une oreille attentive, le Jonin prêta main forte aux matelots dans la charge des caisses remplies d’armes qui pesaient littéralement une tonne et qui avait nécessité le concours de tout l’équipage. Les souvenirs refaisaient surface dans la mémoire de Zenjuro. Un équipage, un seul cœur, tous unis au quotidien, partageant joies et peines... et meurtres. C’était dans cette atmosphère là qu’il avait découvert le Rhum qu’il n’eut jamais plus quitté et sa pipe en bois qu’il gardait précieusement même si les occasions de le voir fumer étaient vraiment rares. Le chargement se déroula sans encombre et tout l’équipage venait de regagner bord tandis que sous les ordres du Capitaine, le Navire repartit pour son ultime destination. Des Pirates hein ? Toujours par expérience, et ayant été témoin de plus de mille abordages dignes de mention, le Borgne avait une certaine expérience dans ce domaine bien précis, un point qu’ignorait même les hautes instances d’Uzushio qui n’avaient strictement rien de son passé si ce n’est un Fauve qui se promenait dans les bois lors que Senkage l’eut rencontré, des années auparavant. Scrutant l’horizon avec attention, les sens de Zenjuro étaient en éveil maximal, et l’on pouvait même dire, en étant proche de lui qu’il était déjà prêt au combat, rien qu’en ressentant l’aura bestiale qu’il dégageait au naturelle, grandement renforcée lorsqu’il devait avoir recours au combat pour sa survie. Les négociations éventuelles étaient une question caduque, la dernière passe de négociation qu’il eut menée s’était transformé en un bal costumé où sous les traits d’un masque de Licorne Blanche, il avait failli se faire violer par la femme de l’hôte du bal diplomatique… ce qui, soyons bien certains des termes, le traumatisait au plus haut point de toute action diplomatique, et ce quelle qu’elle soit.
« Cap’tain, tien’bien l’barre ! J’monte la-hau’ pour m’fair la vue ! »
Aussitôt dit, et sans même l’utilisation d’une seule goutte de chakra, Zenjuro parvint sans trop de peine à se hisser au sommet du mat et vint tenir compagnie aux quelques Mouettes qui y avaient trouvé refuge lors de lors éternel voyage en Mer. Etrangement, elles n’avaient pas peur du Sauvage et se laissaient même caresser le sommet de la tête par Zenjuro qui faisait preuve d’affection pour ces bêtes qui lui avait un jour sauvé la vie en fientant sur l’un de ses adversaires, ce qui lui avait permit de vaincre tandis que l’autre Pirate se débattait, une fiente perchée dans son œil droit… une histoire de légende. L’œil vif, le corps muni d’un instinct développé au summum de l’art au biais d’une vie de combat contre la Mort, l'Épéiste était prêt à intercepter la menace.
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Re: La route des armes Ven 18 Oct - 11:18
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« Boarf… J’me débrouille. »

Il ne pouvait pas trop dire, les kilomètres sur l’océan tout ça… Tout se passait bien, un peu trop bien. Mais le capitaine se détendait progressivement, confiant, et sifflotait même à la barre. Il laissait faire Zenjuro sans rien dire. Il leva la tête en voyant quelques nuages gris venir emplir le ciel. Il sifflotait, heureux et détendu, ces quelques nuages ne le gêneraient. Les marins étaient heureux. Une étrange brume se leva, planant sur l’océan. Le capitaine se figea aussitôt. La brume était épaisse et on ne voyait pas à dix mètre. Elle n’était pas naturelle. Il sonda aussitôt la brume et sentit des chakra. Trois… Mais puissant et un particulièrement… Il ouvrit la bouche et hurla

« On nous att… »

La foudre se mit à tomber sur le bateau et les hommes hurlèrent de paniques. Les éclairs s’abattirent avec violence sur le bateau. Le capitaine prit sur lui et inspira profondément avant de hurler

« Paniquez pas ! C’est une ill… »

Il fut interrompu par un rugissement bestial. Il se figea en voyant un homme sur le pont, d’un calme royal, en position de combat… mais d’une manière animale. Comme un grand félin et il avait de longues griffes sortant d’entre ses doigts. IL était prêt à attaquer. Le capitaine sondait le brouillard de toutes ses forces, mais il ressentait le chakra sans pouvoir définir les zones. Combien étaient-ils ? Ils ne semblaient pas avoir peur. Les matelots étaient terrifiés, et par l’orage, et par l’être qui semblait mi-homme mi-bête qui grondait tout doucement. Mais les matelots se mirent en garde, prêt à se battre malgré leur tremblement.

Récap et technique:
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Re: La route des armes Sam 19 Oct - 13:13
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« Kesscé qu’ce bordel ? » La réaction légitime d’un Marin d’expérience qui voyait succéder la Brume et la foudre en moins de deux minutes du haut du Mat qui tanguaient tellement l’affolement général était conséquent dans l’équipage. Un Homme aux allures de Bête venait d’apparaître sur le Pont, à peine visible à cause de l’épaisse brume pesante qui venait couvrir la vue d’en haut, son rugissement était à lui-seul bien suffisant pour empêcher le Capitaine de donner ses instructions mais le Borgne avait eu la sage idée de ne pas quitter le Senseur d’ouïe et avait à peu près comprit la situation, ce qui le rassura quant à ce ciel orageux qui n’avait rien de naturel : Des ennemis, plusieurs et visiblement des Shinobis. Il s’attendait à voir débarquer des Pirates mais l’atmosphère était différente cette fois, la menace qu’il ressentait par instinct aussi, ces types étaient forts. Dans les recoins de la brume, le Nodachi semblait entrer en phase avec les intentions belliqueuses des ennemis tapis dans le voile blanc, irradiant légèrement d’une aura sinistre qui le rendait plus visible tandis qu’il communiquait ses envies à son manieur. « De la viande fraîche hein ? On y va Zenjuro, pleine puissance, lambine pas gamin ! » Prêt à bondir sur l’ennemi visible qui venait de semer le trouble dans les rangs alliés, le Nodachi dégainé, une sinistre atmosphère semblait en entourer la Lame, quelque chose avait changé dans ce bout de feraille qui rien qu’à proximité du bois du Mat l’avait découpé sans même en avoir l’intention.

Sans même laisser le temps au bout de Mat tomber, prenant une bonne impulsion et faisant utilité de toute sa Vitesse, la Bête descendit du mat en courant dessus, lame dégainée et droite, fendant peu à peu le voile blanc qui le séparait de la première menace. Il n’était sûrement pas seul, et la prudence aurait voulu de faire autrement mais dans l’esprit du Jonin ne régnait pas le siège de l’Intelligence et du calcul de probabilités et de stratégies. Foncer. Toujours tout droit. Tuer avant de se faire tuer, telle était le « Nindo » qui lui avait permit de survivre jusqu’ici, tout en simplicité dans les bains de sang. Arrivant à portée, le bout de Mat s’écrasa devant le nez de l’Akuma qui se retrouvait face aux Matelots, tandis que, chargeant sa Lame déjà renforcée avec du chakra Raiton, le borgne porta un coup net et précis, y mettant toute sa force et un mouvement du corps qui rendait ce coup particulièrement rapide, à un point où la Lame en devenait quasiment invisible à l’œil nu et en porta un second, moins vif que le précèdent mais toujours aussi dévastateur, un impact tel que les flots autour du bâteau vinrent à s’agiter et le bateau tanguer sans effet illusoire cette fois, Zenjuro et son Nodachi venaient de déployer toute leur Force. Sans attendre, le Borgne hurla au reste de l’équipage, encore terrorisés par la foudre et par le grognement de l’Akuma. « C’pas un cri qu’va nous d’courager ! R’prenez-vous bande de pédales ! L’premier qu’lambine, j’le jette à l’eau, oc’pez-vous d’la Griff, CHARGEZ ! ». L’espace d’un instant, et tandis qu’il se remettait en garde, son esprit l’avait quitté, remémorant dans son âme sa période de Piraterie, il avait inconsciemment fait jouer son âme d’ancien Capitaine qui galvanisait ses troupes à coups de pied dans le derrière, à une époque où il avait un équipage à charge, tout en souplesse, à sa manière, c’est-à-dire, sans aucune manière intelligible, seulement tout dans les tripes même face à l’inconnu.

« Cap’tain, r’mets toi d’applomb ! Y l’est sur’ment pas seul ! Donn’d’l’a voix ! » cria-t-il d’une voix rauque avant de s’assurer que l’Akuma ne le prenne pas, par surprise. La brume était toujours active, et malgré ce premier assaut surprise, il n’y avait pas de place à l’erreur, la bête était lâchée dans l’arène, prête à tuer pour survivre, son regard habituel était parti, redevenu celui qu’il arborait autrefois lorsqu’il baignait dans le sang des créatures qui voulaient sa tête d’enfant d’antan.

Techniques & Santé etc:
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Re: La route des armes Sam 19 Oct - 15:03
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La brume continuait à tourbillonner avec violence autour du bateau. Le capitaine faisait ce qu’il pouvait pour percer la brume et ses mystères. Le capitaine libéra aussitôt tout son chakra pour fouiller toute la brume et trouver la sources. Il hurla à Zenjuro :

« Il y en a encore deux ! »

Mais utiliser cette technique l’avait vidé de ses forces. Il indiqua les positions vaguement à Zenjuro en s’agrippant à la barre du navire. Les autres matelots se remirent plus ou moins de leurs émotions et se mirent en garde. L’Akuma bondit en esquivant souplement autour le mât qui s’effondra sur le pont dans un fracas incroyable. Il bondit dessus et siffla bruyamment quand le coup de Zenjuro le ceuillit, le sang mâcula le bois, mais l'homme resta sur le mât en crachant un jet de salive mêlée à du sang.

« SUITON : MIZUAME NABARA »

Lança une voix féminine. Le mucus se répandit sur le pont vivement. La foudre, de l’illusion, commençait à tomber avec violente sur le pont. L’Akuma ricana et ses griffes scintillèrent longuement d’un air menaçant. Un ricanement sortit de ses lèvres.

« Abandonne… Et tu pourras boire ton rhum tranquille. »
Technique:
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Re: La route des armes Sam 19 Oct - 18:33
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« Tch, coriac’l’con ! » Le sourire du Borgne prit par l’action et la situation extrême dans laquelle il se trouvait, faisant ressortir tous les aspects belliqueux de sa personnalité qui avaient été enfoui sous un voile de paix au contact d’Uzushio, ne faisaient que résonner davantage avec Ame No Habakiri qui frémissait d’un bout à l’autre de la Lame au contact du sang empli de sauvagerie de l’homme auquel elle avait pu goûter. Se battre pour remplir une mission ? Pour gagner de quoi subsister ? C’était bien le cas, mais en ce moment où sa vie était en danger, il souriait et frémissait à mesure que ses muscles engourdis par des années d’errance et de pêche reprenaient forme et place dans le corps de la Bête qui se posait alors suite à son assaut sur le mat qui était tombé à la verticale sur le bateau qui par chance tenait encore debout.

Grâce au cordage qui lui eut permit de se hisser là-haut en s’y agrippant en un éclair, les battements de cœur du Jonin des Tourbillons se faisaient de plus en plus rapides. Ce sentiment d’adrénaline, ce danger persistant et ambiant, ce sentiment de danger, tout cela lui rappelait les rudes moments depuis sa naissance, poussé à fuir toute son enfance sans trouver, où qu’à de rares instants le sommeil pour se reposer, toutes les cicatrices qu’il portait n’en étaient que les marques, une vie passée à lutter contre la Mort. Poussé dans ses extrêmes, le Sauvage ne pouvait qu’esquisser un sourire tandis que tout ses muscles, finement et opérationnellement échauffés demandaient eux aussi à se donner à fond. Un regard. Un rire sourd. L’Homme au Nodachi riait tandis qu’une aura plus sinistre encore que la nuit vint l’envelopper, la Lame semblant plus aiguisée que jamais, baignant dans le Raiton de son possesseur, prête à prendre des vies pour satisfaire son insatiable appétit.

« Donnes-moi… plus de sang ! »
Dans l’ombre du brouillard causé par l’un des adversaires de l’Epéiste pouvait-t-on entendre un rire sinistre mélangeant folie et sadisme, cette manière de parler n’était plus celle du Zenjuro qui était connu pour ses beuveries légendaires et ses coups de gueule où ses prouesses en tant que pêcheur, ni même celles d’une bête apprivoisée. Ce rire, sanglant, maculé de toute la violence qu’avait commit dans sa vie le Borgne et dont le Nodachi s’abreuvait pour gagner en noirceur ressortait au grand jour, par-delà la Brume. « Nono » puisait une fois de plus dans les réserves de sa marionnette et enveloppa son propriétaire dans un voile d’obscurité où la seule voie était celle de la démence, de la haine, du sang. « Tu… devrais r’garder, devant toi l’Griffé ! » Un instant, un flash, une accélération notable fit retrouver le corps à corps au borgne qui n’avait pas ce code de la morale qui pouvait entraver même un Shinobi, à cet instant, l’être qui brandissait cette si longue Lame, n’avait plus rien d’humain, couvert du sang de l’ennemi sur laquelle la Lame s’abattit sans demander sans reste, scindant l’énorme Mat en deux d’une force qui fit trembler encore une fois le rafiot qui tenait bon malgré tout. En l’espace d’un instant et à l’insu de l’Akuma qui dégustait une nouvelle fois la spécialité de Zenjuro, celui-ci apposait un parchemin explosif dans le dos de sa victime et lui porta un nouveau coup de Nodachi avant de le laisser, léchant sa Lame couverte de sang. S’en suivit l’explosion fatidique qui scella le destin d’un audacieux qui avait cherché le Démon dans la Brume, et l’avait rencontré, pour son plus grand bonheur.

« Encore deux… ». La Bête sauvage descendit du Mat en faisant attention à ne pas se prendre dans l’étendue gluante qu’il avait pu voir plus tôt et qui correspondait à l’emplacement donnée par le Capitaine avant de s’évanouir. Laissant ce brave Homme à son sommeil réparateur, le Démon à travers le brouillard en quête de sang croisa sur sa route deux Matelots dont il n’avait pas moyen de reconnaissance, ne voyant de son point de vue que deux ombres qui auraient pu être celles d’ennemis, de ceux qui se terraient encore et les planta sadiquement dans un rire monstrueux, portant une quinzaine de coups aux victimes prises dans le piège de l’ennemi et attaqué par celui qui devait les protéger, la Brume recouvrant cette scène sanglante et abominable, emplie de vice et d’envies de meurtres et qui se solda par la mort des deux Matelots, étendus sur le ventre après avoir prit une dizaine de coups chacun, non pas à pleine puissance, Zenjuro voulait du sang, voulait du chakra, et sa Lame venait de s’en abreuver joyeusement. Grimpant de nouveau sur le Mat, il s’élança dans l’une des deux directions que lui avait indiqué le Capitaine, complètement avide de sang, il n’avait plus rien d’un être humain.

Santé & Techniques:
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Re: La route des armes Dim 20 Oct - 20:29
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Le corps tranché en deux de l’Akuma tomba au sol, remplissant l’eau de sang. Il ne bougea plus. En même temps… Avec les jambes d’un côté et le torse d’un autre c’était compliqué. Enfin, il ne serait plus un problème très longtemps. L’ordre claqua dans la brume sans qu’on ne sache d’où il provienne. La brume demeura, mais Zenjuro put déchirer autant qu’il le souhaitait la brume dans la direction qu’on lui avait indiqué… Il n’y avait rien. Ni personne. Comme-ci la personne s’était liquéfié dans l’eau. Ou que le capitaine s’était trompé. Peut-être les deux ? Impossible à savoir. Une silhouette apparue, fantomatique dans la brume avec des yeux translucides qui touchèrent ceux de Zenjuro avant de disparaître brusquement, comme-ci ils n’avaient jamais existé. Mais l’illusion le frappa bel et bien sans aucune difficulté.

L’illusion le plongea sur une plage au sable blanc, avec une mer azurée, près d’une petite maison. Zenjuro était ce qu’il semblait être le paradis. En se tournant vers la maison, il put voir la porte s’ouvrir et sa femme ainsi que sa fille apparaître, son épouse lui fit un signe de la main en l’appelant pour venir boire un petit verre de Rhum et qu’il devait se dépêcher avant d’attraper une insolation à cause du soleil. Tout semblait si réel… L’eau bleue, le ciel resplendissant, même le parfum de sa femme et la douceur de sa peau. Le sable blanc sous ses pieds, les rires de sa fille… Tout semblait vrai, comme si l’autre réalité était fausse… Ou… Était-ce ceci la réalité ?
Récap:
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Re: La route des armes Lun 21 Oct - 21:43
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Le corps sans vie de l’Akuma touchait le sol, dépecé à l’image du bateau dont le mat avait été scindé par le dernier assaut du borgne et à travers ça une petite partie du Pont par lequel venait s’écouler le liquide qui tenait captif les Marins prit dans le Suiton adverse. Zenjuro venait de tuer, deux Marins, innocents, n’ayant rien demandé et cherchant à se débattre en de vains espoirs, maintenant interrompus, à tout jamais. La brume se faisait sanglante alors que les cadavres s’enchaînaient comme de vulgaires bouts de viande qu’on pouvait aligner au restaurant sur une assiette, le boucher ne faisait pas dans la Dentelle et de sa Lame cherchait les deux derniers ennemis à abattre pour pouvoir accomplir sa mission. Une mission disait-on, où plutôt une envie insatiable de sang ? Les pauvres Matelots qui eux pouvaient au fur et à mesure bouger alors que l’entrave gluante s’échappait par le trou dans le plancher assez béant pour ça, un mouvement menaçant s’affirmait dans le brouillard alors que le Vagabond remuait sa Lame pour y découvrir des ennemis, il n’y croisait rien. D’un coup, d’un seul, une lueur s’éveilla dans la brume, une paire d’yeux qui venaient bercer le Borgne qui n’eut pas le temps de réagir. A peine avait-il eu le temps de le faire qu’il se retrouvait projeté dans le voile du rêve, du souvenir…

Ses yeux s’ouvraient, il était là, toujours le même mais allongé sur le sable blanc d’une plage, si paisible, si calme, la brise marine venait lui caresser le visage, les mains, et l’incitaient à se lever. Se redressant sur ses jambes, il ne savait pas où il était, et luttait pour se souvenir du combat qu’il menait encore il y a peu, mais toute la rage et la haine qu’il ressentait alors s’étaient comme volatilisés. Zenjuro se laissait entraîner par la douce mélodie de l’illusion qui le berçait dans un Monde où son combat n’était plus, et il laissait traîner le long du sable fin sa Lame qui n’avait plus de sens, plus de lieu d’être. Des larmes. La vision brouillée par le liquide qui affluait de ses yeux, ceux-ci lui montrant sa femme, et… leur fille ? Le regard perdu dans celui de Mysa, celle-ci lui tendait les bras dans une effusion de rires et de gaieté. La Bête marchait, pas à pas vers un chemin qu’il pensait inaccessible jusqu’à maintenant, tous les souvenirs qu’il avait d’elle, de la fille, la leur qui était en face du Père qui inconsciemment s’avançait vers elles. Son combat, ses peines, sa souffrance, toutes les émotions qu’il avait pu encaisser pendant toutes ces années, tout s’était tut, d’un seul coup à la vision de celles qui l’attendait.  « M… Mysa, ma… fille ? J’… J’sui’… » Un ruisseau de larmes s’abattait sur les joues d’un Père dans cette réalité qui retrouvait ses chères, ses tendres, sa famille, tout ce qu’il n’avait plus jusqu’à cet instant. « J’t.. j’cherché partout… P’dant tou’c’temp’… et… z’étiez là… si proches… » Le grand gaillard qui n’avait jamais fléchi le genou sans se battre, le laissait tomber lourdement, l’un, puis l’autre, agenouillé devant cette scène qui le rendait si heureux, qui remplissait son cœur vide et froid.

Un sourire d’ange, d’enfant innocent se dessinait sur le visage si brut du Borgne qui venait de retrouver un bonheur auquel il avait renoncé. Les larmes de tristesse devenues larmes de joie. Une mine radieuse et un décor paradisiaque, il renouait avec les liens perdus, sans avoir conscience de ce qui lui arrivait réellement, traversant le Pont toujours sous le joug de la Brume et des Matelots qui venaient à peine de se libérer, ceux-ci voyant Zenjuro s’aventurer toujours plus en avant sur le Pont, marchant à travers l’équipage. « M’sieur ! M’sieur ! Qu’est-ce que vous faites ?! ». Son mouvement s’interrompit aussitôt, une voix qui n’était pas celle de Mysa, de sa fille… comment est-ce qu’elle s’appelait… ? Le voile de bonheur semblait encore trouble pour le Shinobi qui en croisant les yeux de Mysa, faisait écho avec les souvenirs de sa mort qui avait marqué son esprit au point de lui faire perdre l’équilibre, le faire tomber violemment sur le sable fin, ayant trébuché sur un bout du Mat arraché du Navire, le voile paradisiaque sembla s’estomper et le Jonin reprit conscience dans ce qui sembla être le Pont qu’il venait de quitter. Complètement perdu dans ce qui semblait si réel, il regarda à droite, à gauche, devant lui… rien. Il venait de revenir au point de départ, mais allongé au sol et se releva machinalement, toujours confus par ce qui venait de passer, les larmes étaient elles, bien réelles, coulant encore sur ses joues tandis que les Matelots, libérés plus tôt l’aidaient à se relever. « Tenez bon M’sieur ! Ils sont encore là et le Capitaine répond plus, j’sais pas où il est ! » Un coup de chance qui venait d’aider le Borgne à se tirer d’un mauvais pas. Sa concentration bestiale reprit vite le pas, reprenant de l'altitude en grimpant sur le mat épais qui surplombe le Pont, ses sens affutés dans le voile brumeux, tandis que sa poigne bien encrée sur son Nodachi le faisait se lever, en garde, prêt à bondir sur l’adversaire, essuyant le filet de sans qui lui coulait entre les deux yeux.

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Re: La route des armes Mar 22 Oct - 9:33
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Le silence… Épais… lourd… Plus aucun bruit… Comme-ci toute menace s’était envolée brusquement. Plus aucun bruit, même la brume se dissipa rapidement. Comme-ci tout cela n’avait été qu’un mauvais rêve. Rien d’autre. Des visions, rien d’autres. Une vision collective ? Pas sûr de part les dégâts du navire, mais aussi le corps tranché encore là. Plus rien… Comme-ci… Elles avaient fui. Le capitaine fut conduit dans sa cabine, il avait brûlé toutes ses réserves de chakra d’un coup. Silence… Absence… Le navire avait besoin de réparation, si bien que les marins jetèrent l’ancre sans rien dire. Il fallait réparer les dégâts après tout… Sinon jamais ils ne rentreraient vivant à Uzu. Le plus important était de réparer le mat, le trou dans le pont n’était pas trop important pour l’instant. Le reste de la journée se passa calmement dans une espèce d’harmonie étrange de réparation.

Une jeune femme, ressemblant plus à une enfant qu’autre chose, s’approcha lentement du bateau. Il faisait nuit noire, même la lune ne brillait pas. Elle avait des yeux complètement délavés, des cheveux longs jusqu’aux genoux d’un noir profond. Elle se glissa sans bruit sur le bateau. Tout était très calme, même les marins de garde ne la virent pas. Elle se glissa parmi les marins endormis jusqu’à s’approcher de Zenjuro, aussi silencieuse qu’une ombre. Elle resta derrière lui et posa une main sur sa bouche. Une main… d’enfant, de petite fille, elle approcha sa bouche de son oreille et souffla très bas :

« Chut… Je ne te veux pas de mal… Tu le sais… Je ne souhaite pas t’affronter… Tout ce que je veux, c’est que tu sois heureux… N’étais-tu pas heureux dans la réalité que je t’ai offert ? Ils t’ont tirés de cette délicieuse réalité… Une réalité que tu mérites… Ils te préfèrent malheureux, parce que tu es comme ça manipulable, faibles pour eux. Juste une arme bonne à jeter… Tu es tellement plus que cela… Tu es un mari aimant, un père tendre… pourquoi te refuse t-on ça ? Tu le mérites tellement… »

La voix était douce, une voix de petite fille, envoûtante, caressante. Tout disparu d’un coup. Un shunshin. Rien d’autre, plus que le silence. Zenjuro était seul… Avait-il rêvé ? Peut-être pas… Les mots dansaient dans son esprit, le marquant.

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Re: La route des armes Mar 22 Oct - 21:50
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Le premier round qui opposait Zenjuro et ses compagnons de Mer au groupe de Pirates qui en avaient après la cargaison d’armes divers transporté dans le Navire qui fut réduit en miettes par l’affrontement sanglant entre Shinobis fut efficacement remit à neuf par des Marins surentraînés et habitués au pire dans des cas où le vaste Océan ne leur laissait pas de chance, les violentait par des torrents démentiels, des orages meurtriers. Leur expérience se voyait et le Borgne qui récupérait de son précédent combat ne faisait que regarder les Matelots se jeter à corps perdu dans la tâche que le Capitaine leur avait donné. Ce dernier semblait s’être réveillé au bout de quelques heures, avant la tombée du soleil et avait demandé à Zenjuro de le rejoindre, seul, tandis que les réparations menaient bon rythme. Grommelant parce que sa mission le forçait à rester en un point où tout lui était visible, il obéissait et se rendait d’un pas nonchalant vers la Cabine, les appartements du Maitre de Bord, refermant la porte derrière lui et prenant place sur le canapé de Fortune qui faisait face au bureau du Marin, qui de son œil ferme, bien que transparent de son état encore fragile, fixait le Jonin avant de lui faire part de ses craintes.

« Zenjuro, je pense que Uzushio sous-estime cette menace, et aurait du envoyer plus de Shinobis pour nous couvrir, mais nous sommes… mal en point si j’puis dire et ton style de combat n’aide pas l’rafiot à tenir droit. » souffla presque dans un râle un Capitaine épuisé qui avait à son âge sûrement véçu bien plus de choses. Le Vagabond regardait le Maestro de la jolie troupe d’ouvriers et se leva, d’un trait en mettant les choses au clair. « J’vais les tuer, laiss’moi faire, j’te les coupe en deux et… »

« On a tous failli y passer abruti ! » Le ton était monté d’un coup, faisant également monter la pression et les instincts de la Bête qui n’avait pas attendu pour porter sa main à la poignée de son arme, avant de la laisser tomber doucement, reprenant son interlocuteur d’un ton ferme. « T’as un meilleur plan Cap’tain ? » Simple, efficace, l’intellect comme on avait pu le constater, n’était pas le fort du Borgne, et si la mission battait son plein, les ennemis n’avaient au final qu’à abattre Zenjuro d’une manière, fourbe certainement pour en finir avec leur pillage, ce qui amena le Capitaine à poursuivre sur sa lancée.

« T’sais faire des clones non ? Si oui, y a peut-être un moyen. ». Le Capitaine fixait le Jonin qui haussa les épaules. Zenjuro réfléchissait au sens du mot « clone », lui donnant une bonne minute de débat tortueux mental qui lui fit bien du mal avant de se remémorer le nom de sa technique et claqua le revers de son poing sur sa paume ouverte, comme pour montrer qu’il avait eu un éclair de génie, ce qui dans ce cas, en était précisément un. Relevant la tête, le Marin ayant comprit ce qui venait de se passer dans la tête du Borgne, en vint à l’essentiel… « Tu vas créer un clone, et le laisser en évidence, avec les gars dehors. Les Pirates vont chercher à approcher le seul capable de les tuer : toi. Pendant que ton clone sera avec eux, fais en un autre qui quadrillera la zone, déguisé en Marin et toi tu attendras au sommet du Mat qu’on vient de réparer. Si l’ennemi attaque pendant qu’on est vulnérable, la nuit, on pourra les intercepter et les mettre hors d’état de nuire, bien compris p’tit écervelé ? »
« J’sais pas c’qu’t’appelles écerv’truc, mais j’te suis, j’fous un clone avec tes types, et j’me planqu’ pour les chopper… j’faisais ça à la chasse, j’vois l’but ! »

L’accord entre eux établi, Zenjuro composa l’unique mudra qui permettait son jutsu et créa deux Kage Bunshins. L’un en tant que Zenjuro, qui sortit le premier, l’autre en tant que Matelot qui regagna le Pont peu de temps après la Bête clonée, aidant normalement les autres flibustiers à remettre en ordre le Navire qui devait quand même arriver en bon Port. Le Borgne, réel, ne ressortit de la pièce qu’au coucher du soleil, prenant place sans que personne ne l’ait aperçu, et ce grâce à l’aide du Capitaine qui avait scruté les environs à l’aide de son mode senseur passif, sur le Mat reconstruit et se recouvrit d’un drap de couleur bois, ne laissant aucun signe de son emplacement à l’ennemi, attendant patiemment son heure. La nuit était tombée, et l’un des Marins qui gardait le Navire, apparemment endormi sur le Pont, qui n’était autre que le clone du Jonin, observait de l’œil entrouvert un mouvement suspect sur le bateau à cette heure, celui-ci disparaissant aussitôt la personne hors de vue et rendant à son possesseur une vision fidèle et conforme de ce qu’il avait pu observer mais resta encore sur sa position, attendant le bon moment. Soudain, le second clone et sa mémoire disparut et revint en guise de souvenirs dans la tête de Zenjuro, toujours perché au sommet du Mat sous couverture. Elle était là, en dessous de lui et venait d’utiliser un déplacement rapide pour quitter le Navire… Mais pas assez pour le Monstre de Vitesse qu’était Zenjuro qui à l’instant où il aperçut une ombre, s’élança en dehors du Navire, bloquant immédiatement la route de son opposant, en retombant sur le plancher dans un lourd fracas, tandis que le plan du Capitaine fut un large succès.

« T’amuses à jouer… ‘vec l’souvenir d’ma femme… » La voix de Zenjuro en devenait plus que sinistre et qu’à son tour faisait démonstration de sa Vitesse pour disparaître de la vue, une fois, puis une fois pour revenir devant le corps de sa proie à laquelle il venait d’infliger deux techniques de Kenjutsu assez vives pour qu’elle n’y voit absolument rien et conclut en donnant un coup sec, net, précis et avec tout le poids de sa Lame pour en finir avec son ennemie, avec celle qui venait encore une fois de souiller la mémoire de Mysa. « Ta mort s’ra pas douce, chienne. »

Récapitulatif & Santé & Techniques:
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Re: La route des armes Mer 23 Oct - 18:50
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Mysa, l’illusionniste, rependit… des clones ? Autour d’elle. En très grand nombre. Trop grand nombre. Ils s’étendaient, dix, douze, trente… Quarante, qui étaient sur tout le bateau, sur le mat, sur l’eau. Partout. Ils observaient Zenjuro. Le coup d’épée de ce dernier frappa avec violence… et traversa sans blesser rien ni personne. L’illusion se tordit, mais rien. Pas de blessure. Mysa pencha la tête sur le côté et observa Zenjuro sans rien dire d’autre qu’un petit sourire. La vraie Mysa profitant du ballet de ses clones autour du ninja pour disparaître sans bruit sur les flots. Les illusions tournaient autour de l’homme en le narguant. Mysa restait invisible pour l’instant. Discrètement elle se dirigea vers la mer et… y plongea, disparaissant brusquement, comme engloutis par les flots. Les clones, pardon, les illusions, restèrent autour de Zenjuro en silence sans lui laisser le droit de partir, lançant des kunaïs, immatériels certes… mais pour ça il fallait le savoir. Et une illusion pouvait tuer aussi bien qu’un vrai… si on était pas assez intelligent pur le savoir

Spoiler:
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Re: La route des armes Jeu 24 Oct - 19:00
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Une armée de clones venait de sortir de nulle part, tandis que le Jonin lui se pensait victorieux, encore une fois tombait-il dans les rues filet de l’art des illusions. Plusieurs dizaines de clones surgirent devant lui et un rude combat en sens unique débuta l’espace de quelques minutes, Zenjuro pour le coup avait complétement perdu de vue sa cible et les clones se volatilisèrent dès lors que l’instigatrice de cette supercherie grossière disparut dans les flots. Rengainant son Nodachi, détendant ses muscles et inspirant une bonne bouffée d’air pur et frais de la Mer, le Borgne se rendait compte que tout l’équipage était prêt à bondir hors des potes qui les séparait du Pont mais la menace était écartée, pour l’instant, la seule chose certaine était que l’un des trois Pirates initiaux était bel et bien mort et pour de bon. Il fallut d’abord rassurer les troupes qui commençaient à avoir peur pour leur vie mais quelques mots du Capitaine leur suffirent à se remettre au Lit tandis que le chef de Bord lui retournait dans ses appartements luxueux.

Il n’en était rien pour le survivant de « Nume » qui dans la nuit sombre observait toujours avec attention les étoiles qui brillaient d’un doux éclat, le ciel qui leur faisait contraste, d’un Noir envoûtant représentant le vide et le sommeil de la Vie, les flots apaisés qui berçaient le Bateau et les Matelots épuisés. Il n’était une garantie de rien dans cette mission, et il se pouvait même que le Jonin perde la vie. Le regard vide, errant, il esquissait un sourire et se demandait si malgré tout ce temps, il ne cherchait pas lui-même la mort. Il n’était rien, pour quiconque et depuis le jour funeste dont les braises avaient été ravivés par les flammes d’un Genjutsu bien trop vicieux pour sa conscience, il versait des larmes, seul, dans le Noir le plus complet, toujours au sommet du Mat. Des souvenirs poignants, les paroles de la Femme aux illusions, le visage et la scène qui le faisait trembler malgré lui de terreur. Il rapprocha ses genoux de son torse, assis et les enveloppa de ses bras avant de poser sa tête sur cet appui confortable et de souffler quelque peu. Malgré toutes les apparences du Monde, Zenjuro n’en demeurait pas moins un être humain, et un être blessé par la Vie et les surprises qu’elle lui avait spécialement réservé. Au milieu de tout ces tourments il trouva enfin le sommeil, enveloppé dans le drap chaud qui lui avait servi de Couverture auparavant et se laissa plonger dans le Monde des Rêves, dans les bras de Morphée.

Le lendemain matin, le bruit des vagues le réveilla, bien plus intense que le jour d’avant où ils étaient bloqués dû à l’état de l’embarcation. Celle-ci, en bien meilleur état était repartie de plus belle, en direction du point de livraison de la cargaison. Une matinée s’était quasiment écoulée et aucune attaque des Pirates n’avaient eu lieu, toujours sous la surveillance passive des capacités sensorielles du Capitaine, le bateau filait droit et chevauchait les vagues avec fière allure. Le Jonin descendit de son perchoir et pouvait constater que l’humeur allait bon train, loin d’être encore sous le choc, et tels de fiers combattants des Mers, ils semblaient se donner et donnaient de la voix. Le Capitaine lui restait plus silencieux et lorsqu’il vit le Borgne, il s’approcha de lui et lui lança un tonnelet de Rhum de sa réserve personnelle.
« Toi, t’étais Marin avant ? Tu as le sens de la Navigation en Mer, ça se sent. Prends et dégustes ça, ça te fera du bien mon gars ! » asséna le Capitaine dans un rire niais et reposé avant de reprendre sa bouteille et d’en descendre quelques gorgées de plus. Sans un mot, le Vagabond avait saisi le tonnelet et le but cul sec, d’une seule traite, sans aucune forme de compromis. Les applaudissements de quelques Marins qui les entouraient firent rage et c’est une véritable ambiance festive qui s’installait à bord. Le Rhum coulait à flot et les vivres intacts malgré les combats étaient gaiement consommés par toute la troupe dont certains qui chantaient à tue-tête des chants de Mer auxquels le Borgne réagissait aussitôt, chantant dans la huée générale des spectateurs qui lui lançait tout ce qu’ils pouvaient trouver sous la main. Dans le fou rire général sur le Pont, Zenjuro entraîna le Capitaine à l’écart pour lui parler de cette mission qu’il devait mener à bien.

« J’pense qu’j’vais avoir b’soin d’toi. J’déjà eu affair’ à d’Shinobis qu’pouvaient dét… détecter l’chakra d’l’ennemi comme t’fais là. J’besoin d’ce truc pour réussir, rest’ près d’moi s’ils attaquent encor’. » Il était certain que seul, et sans moyen de détection, il serait bien dur de jouer en deux contre un au vu de leurs performances respectives et ça, Zenjuro qui avait plus d’une fois fait l’expérience personnelle de leurs techniques pouvait comprendre, il avait besoin d’un coup de main pour combler cette lacune et trouver le chemin victorieux.

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Re: La route des armes Jeu 24 Oct - 23:28
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Calme, l’océan était paisible, magnifique, immobile et presque glacé sous la voûte noire de gros nuages de pluie, d’orage, tout ce qu’il y avait de plus naturelle. Rien de bien méchant. Les marins étaient attentifs à une potentielle tempête. Le capitaine avertit brusquement Zenjuro qu’il sentait le chakra de l’illusionniste et un autre. La silhouette de la manipulatrice d’eau apparu, jaillissant de l’eau et elle leva la main sans rien dire, une pluie noire se déversa avec brutalité sur le bateau, s’infiltrant partout, dans chaque interstice du bois. Tout… Personne n’était épargné et le bois buvait avec avidité l’huile. La manipulatrice de l’eau hurla, si bien qu’on l’entendit du bateau

« Mysa ! Vas-y ! »

Un Kunaï se ficha dans le bois du mat, avec au bout un petit parchemin explosif. Mysa, avec ses beaux cheveux noirs eut un petit sourire malicieux et leva ses doigts.

« Katsu. »

L’explosion se rependit avec l’huile, prêt à dévorer tout le bateau.
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Re: La route des armes Ven 25 Oct - 19:45
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Au milieu des rires et de l’entrain général, le ciel commençait à s’assombrir, parsemé de nuages qui n’annonçaient en eux-mêmes rien de bon pour un bateau qui sortait à peine du plus gros des réparations. L’ambiance festive s’interrompit d’un simple geste du Capitaine qui s’entretenait juste avant avec le Borgne et chacun reprit sa position afin d’affronter un orage qui s’annonçait destructeur et allait sûrement rendre déchaîné les flots. Les instincts de bête du Jonin venaient s’ajouter à cette mêlée de Matelots en détresse devant tant de catastrophes à affronter en si peu de temps et commença à relever ses manches pour apporter toute sa connaissance de la Navigation lorsqu’il se fit interrompre dans son premier pas par le Maître du vaisseau, qui lui plutôt que de regarder en haut, regardait au large précisément, soucieux d’une chose dont il fit aussitôt part au Sauvage. « Il y a deux chakras que j’ai déjà identifié auparavant, les deux Pirates sont juste devant nous, l’un devant nous, l’autre plus reculé, sur la gauche. »

Sans un mot, Zenjuro créa deux clones consistants qui apparurent sous le nuage habituel de fumée, prêts et surtout armé du Nodachi du borgne qu’ils ôtaient de leur fourreau exactement à la manière de l’original qui se tenait prêt à tout lorsque qu’une pluie noire dont aucune personne à bord ne comprenait le sens se mit à pleuvoir, recouvrant et s’infiltrant lentement dans les bois du Navire avant qu’autre chose n’arrive, projetant au sol la plupart des Matelots qui étaient situés sur le Pont pour refaire les cordages du Navire et replier la grande voile pour éviter  qu’elle ne soit déchiquetée et emportée par le Vent, ce qui aurait pu faire chavirer le Bâteau à mener à bon Port. Des flammes surgirent du flanc gauche, balayant d’abord l’accoudoir du Pont dans un fracas violent et créant une véritable déflagration qui s’empara du rafiot. L’ancien Pirate, qui avait repéré l’une des deux proies, précisément à cause du cri qu’elle avait émit hurla à son tour, assez fort pour que les Matelots n’entendent, mais sûrement pas les deux personnes extérieures à tout ce remue-ménage.
« Pr’nez d’leau d’mer et trempez moi c’rafiot ! La pluie v’dégager l’reste mais faut qu’le bateau tienne, j’embroche l’premier qui s’plaint au boulot les mollusq’ ! »

Persuasif, concis, maladroit avec son vocabulaire et les mots qu’il employait, l’aspect belliqueux combiné à sa carrière révoquée de Pirate faisait une paire relativement surprenante et pleine d’entrain, d’énergie, de zèle que Zenjuro transmettait à travers sa hargne au reste de l’équipage qui ne perdit pas de temps et se ruèrent, seaux et cordes en main pour asperger le tas de bois d’eau pour dilluer le produit étrange qui continuait de couler mais surtout pour empêcher les flammes d’avancer plus loin.

Inspirant profondément, la Bête détendit ses muscles, ses articulations, essayant de ne pas retomber dans les erreurs qui avaient failli lui coûter la vie et lança ses deux clones en direction de l’utilisatrice de Suiton, qui n’avait pas la même voix que celle dont il se remémorait le timbre, en utilisant au mieux les informations qu’avaient fourni le Capitaine. L’original quant à lui prit un bon appui sur ses jambes, faisant craqueler légèrement le plancher sous ses pieds avant de disparaître littéralement en un flash – tandis que ses clones arrivaient à proximité de la manieuse de Suiton, couvert par la fumée de l’explosion – Zenjuro se retrouva immédiatement derrière elle, révélant toute sa rage et sa colère pour les visions qu’ils lui avaient fait remonter, laissant son Nodachi piocher dans son chakra pour en augmenter la force et porta deux attaques tranchantes en l’espace d’un clignement de cil, un assaut surprise porté avec toute la vélocité de la Vitesse de l’Uzujin qui charcuta littéralement son adversaire sur place et s’appuyant sur elle de tout son poids pour lui faire perdre l’équilibre, se jetant littéralement sur elle suite à ce déplacement extrême. Toujours en pleine course, ayant traversés d’un unique bond le peu de distance la séparant du Navire pour garder sa technique active, les clones, et l’original posté sur ses épaules, portèrent un unique coup chacun, cernant Ao, qui était encerclée après ce déluge de coups extrêmement vifs et précis de trois endroits à la fois.

Tandis que les clones se réceptionnaient sur des planches du bateau échoués aux alentours pour rester hors de l'eau, Zenjuro fit de même, les trois Epéistes, étaient prêts à en découdre violemment.

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Re: La route des armes Sam 26 Oct - 9:27
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À peine le kunaï de son amie avait explosé qu’Ao avait croisé ses doigts et fait quelques signes rapides avant de s’enfoncer dans l’eau, elle avait cessé de se maintenir sur l’eau avec son chakra. Un clone aqueux prit sa place sans attendre pendant que Zenjuro ordonnait d’arrêter le feu. Dommage, l’huile avait pris dans le bois et l’eau ne suffirait pas à l’arrêter. Oh non ! Le feu était avide dévorant le bois et la chair quand il touchait les marins.

Ao sentit en partie le coup, pas assez rapide elle fut en partie touchée, mais se fut son clone qui prit en partie le coup. Elle incanta aussitôt un autre clone aqueux et tendit la main en ressortant de l’eau entourant Zenjuro et ses deux clones d’une sphère d’eau.

« Suiton : Prison Aqueuse ! »

Les sphères d’eau entourèrent aussitôt Zenjuro et ses clones sans lui laisser le temps de réagir. Le sang coulait sur le visage de Ao, mais elle ne s’en préoccupait nullement. D’un autre geste de la main elle créa un troisième clone qui prit sa place pour tenir Zenjuro, ou un de ses clones elle n’en avait aucune idée, alors qu’elle même s’éloignait rapidement. Elle sentait son chakra descendre rapidement avec cette technique. Si bien qu’après quelques pas, elle plongea dans l’eau pour nager. Elle était plus à l’aise à nager que sur l’eau.

Mysa observa le bateau puis Zenjuro et soupira un peu, toujours à bonne distance, à nouveau elle rependit ses clones d’illusion autour d’elle comme une protection… Avant de lever la main vers le ciel, offrant à nouveau des illusions aux marins qui hurlèrent.


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Re: La route des armes Sam 26 Oct - 12:11
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« Rapid’l’lapin, plu’q’moi ! » Expirant lourdement en retombant sur les planches de bois suite à une offensive éclair loupée par des dons d’anticipation et de résistance qu’il n’avait pas vu arriver de la part d’un « magicien » comme il aimait appeler ceux déchaînant les éléments, le Borgne entendit la main de l’utilisatrice précédemment enfouie sous l’eau en libérant sa technique de marche sur l’eau et c’est deux sphères aqueuses menées par deux autres clones qui apparurent, se refermant petit à petit sur leur cible. Ni une, ni deux, profitant d’une Vitesse optimale et ayant vu venir le coup, le clone du Jonin projeta d’un lancer franc son original par-dessus les clones d’Ao, le laissant redescendre derrière eux, immobilisés par la technique lancée et les découpa d’une manière horizontale et bien nette, libérant ses deux clones par la même occasion. La manieuse de Suiton disparue, les trois Zenjuro’s entendirent quelques cris provenir du bateau et se rendirent aussitôt sur le bateau en se servant des planches brisées en bois jonchant les flots pour s’y hisser le plus rapidement possible. A bord, quelques Matelots semblaient hurler après avoir vu l’utilisatrice de Genjutsu, mais bien heureusement, tous ne furent pas affectés, n’ayant croisé le regard de l’illusionniste, trois plongés dans la folie, trois claques suffirent pour leur faire retrouver leurs esprits.

Affecté par son assaut précèdent qui, mené à la vitesse d’un flash n’avait eu le moindre effet, le Borgne soupira lourdement comme pour évacuer la fatigue de son corps et observa le vaisseau qui sombrait dans le chaos, recouvert de flammes qui malgré les efforts des marins, gagnaient en intensité. « R’culez d’là ! ». Prenant appui sur ses jambes légèrement fléchies pour lui donner de l’impact, des coups portés aux flancs avant et droits affectés par le feu permit d’en interrompre partiellement la continuité, tandis que les morceaux de bois porteurs de feu s’échouaient en Mer. Le Capitaine, d’une main de maître essayait surtout de diluer le liquide inflammable afin de priver le feu de sa source de croissance afin d’arrêter ce massacre ardent. Les Matelots eux, débarrassés de l’illusion pour ceux qui avaient croisé le regard de Mysa’ se remirent au travail et évacuèrent tout le liquide sombre qu’ils pouvaient en agissant de concert et en chœur. Encore deux ennemis, une Vitesse inefficace, de clair constat suite à ses tentatives, et une réserve plus qu’amoindrie, l’instinct de Survie du Sauvage se mit à parler, lui dictant de fuir avec une absolue injonction. Mais il n’en fut rien, et le Jonin aida les Matelots dans leur effort en utilisant ses clones pour porter de plus grosses quantités d’eau et repousser les flammes, tandis que l’original gardait à l’œil l’utilisatrice de Genjutsu qu’il pouvait apercevoir au loin au milieu d’une troupe entière de clones.

« J’vais pas p’voir tuer les deux Cap’tain. Z’arrivent à aller plus vite qu’moi et c’pas des ennemis qu’j’peux gérer dans leur terrain. J’peux les t’nir à l’écart s’y s’pointent sur l’rafiot mais y va pas t’nir longtemps. Faut qu’on s’replie main’t’nant ! » Des Shinobis capables de suivre sa Vitesse imprévisible de l’œil sans broncher et de prédire des mouvements instantanés et camouflés au vu de la différence de Vitesse qui pouvait séparer le spécialiste qu’était le borgne des deux « magiciens ». Le Borgne souffla une fois, puis resta en garde, mais les chances de survie de toute la troupe était mince, très mince, le combat allait être serré.

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Acte II -  Infestation