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[Conquête diplomatique] Cartes aux trésors [Mifuyu, Hatsumomo, Shun & PNJ]

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Cartes aux trésors

Je souris en entendant la remarque du capitaine. Il n'a pas idée des relations complexes qui se dessinent dans le monde ninja. Je lui réponds donc, en évitant de trop m'étaler.

- Uzushio a invité les Gurain à rejoindre le village, à plusieurs reprises, mais ils ont toujours déclinés. Ce ne sont pas nos ennemis, mais ce ne sont pas nos alliés. Aucun pacte ne nous lie, alors rien ne nous garantit que nous ne nous ferons pas tirer dessus.

Il y a fort à parier que si une mission contraire aux intérêts de la notre leur est attribuée, nous serons obligés de nous affronter. Et, connaissant la réputation de ce clan et ceux-ci ayant l'avantage du terrain, nous ne serions pas dans une posture avantageuse. En tous cas, Kizuato a l'esprit vif. Car, s'il ne sait où se terrent les pirates, il limite la zone de recherche en procédant par élimination, à l'aide de ses connaissances.

Sa réponse sur le maître coq est étonnante, mais d'autant plus intéressante. Ce type n'est pas normal, c'est une certitude. Et pourtant, il aurait vomi par-dessus bord un certain nombre de fois... Et, il n'aurait rien d'exceptionnel si ce n'est ses compétences culinaires ? Je n'ai pas l'impression que le vieux loup de mer mente, ce qui signifie que c'est l'autre qui ne doit pas être bien honnête. D'ailleurs, quand on parle du loup, on en voit la queue. Il nous sert, je le gratifie donc d'un sourire.

"Merci."

Puis, nous reprenons notre conversation alors qu'il s'en va servir l'homme de l'équipe et que je m'enfile la soupe d'une traite. Des disparitions ? Voilà qui est curieux... Serait-ce lié à notre affaire ? Impossible à confirmer étant donné le peu d'informations dont nous disposons... Cependant, nous obtenons maintenant une information fiable et de valeur : Matsudaira Gin est l'homme de la situation, celui que nous recherchons. Et, un sentiment de joie me gagne à l'idée de pouvoir lui voler ses précieuses cartes maritimes. Bien sûr, si je peux lui fracasser le crâne au passage, ça reste un plus. Bah quoi ? Les pourritures méritent d'être punies et il semblerait qu'il fasse partie de cette catégorie de personne étant donné les propos de notre bon vieux capitaine.

"Merci, capitaine. Je comprends tout à fait que vous ne souhaitiez pas rester sur place et je ne vous en tiens pas rigueur. Votre aide nous est précieuse. Nous nous en remettons à vous pour nous conduire à destination, en espérant que vous soyez en mesure de nous récupérer."

Sur ces mots, je quitte le bureau du capitaine, laissant les Omura libres de discuter plus longuement et je m'en vais trouver Shun pour formuler une nouvelle requête.

"Est-ce que tu pourrais surveiller le maître coq ? Ce type ne m'inspire pas confiance... Il a un chakra digne d'un shinobi bien que ses réserves soient inférieures aux miennes et le capitaine ne semble pas au courant. Il y a aussi une histoire de disparitions qu'il faudrait essayer d'éclaircir au cours de la mission... Au fait, la cible semble bien être Mastudaira Gin, un sale type."

J'aurais bien utilisé le Dai Henge pour me faire passer pour un homme et me joindre à l'équipage, mais je ne maîtrise pas cette technique alors je dois encore et toujours m'en remettre à notre cher artiste. Après avoir écouté ce qu'il a à me dire, je lui mets une claque amicale dans le dos et je m'en vais dormir quelques heures.

ft. Mifuyu, Hatsumomo, Shun & PNJ


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L'exploration des archipels
Kaito, Omura Hatsumomo, Shun et Uzumaki Katsumi

Les adultes parlaient, mais tu n’y pretasis aucunement attention. Tu étais genin … depuis quelque mois à peine et déjà tu étais envoyée pour explorer des repères de pirates. Les discussions politique ou tactique … ce n’était pas à toi de gérer. Et surtout, tu ne voulais rien entendre, pas sur les pirates. Les pirates … ça faisait peur. Depuis ta dernière rencontre avec eux, tu gardais dans ton esprit toute la violence des combats, la douleur et la peur. Tu en avais fait un mantra lors de ton entraînement, pourtant, tu n’étais pas prête à entendre parler d’eux. Encore moins à les rencontrer, mais tu verras pour cela en temps et lieux. Il fallait pour l’instant simplement éviter de te laisser avaler par la peur que générait ces hommes en toi.

Tu portas donc ton attention sur la soupe. Sa chaleur réconfortante, mais aussi son goût, plus qu’impressionnant. Il fallait dire que ce cuisinier faisait de meilleurs repas que ta mère et, ça, ce n’était pas quelque chose que d’anodin. Il faudrait le souligner avant de quitter le navire.

Pourtant, bien rapidement, ton attention fut détournée par ces pensées qui ne te quittaient jamais réellement. Tu avais devant toi un membre du clan Uzumaki, en parfaite santé … Ton regard chercha celui de ton mentor, mais tu tentas d’étouffer dans ton esprit cette voix, ce petit … Tu n’y arrivas pas, tout simplement pas. Ta main s’étira et ton doigt tapota le bicep de la femme-enfant. T’approchant de son oreille tu murmuras :


    - Dites Mifuyu-sensei, vous croyez que je peux demander de l’aide à Haruka-sama pour étudier le sang Uzumaki … On dit qu’ils sont faits plus costauds que la moyenne, j’ai vraiment envie de mettre ça à profit du village …


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Omura Mifuyu
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Uzushio no Jonin
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Ainsi donc, le vieux capitaine expliquait le calme qui régnait dans le port par des étranges disparitions qui avaient mis à mal le climat de confiance habituel. Mais la confiance était-elle un concept que les pirates comprenaient de manière générale ? Elle en doutait fortement. En tout cas, si c'était des évènements isolés, cela ne les regardait pas, mais l'accumulation de ces histoires avec les différents commentaires sur le fameux Matsudaira Gin étaient louches. Cela pouvait être une coïncidence, pour sûr, mais cela ferait une bien meilleure histoire si c'était cet homme qui était responsable de toutes ces disparitions. Histoire d'asseoir son autorité dans la région, par exemple. A cette pensée, la Sorcière fut prise d'une soudaine envie de le combattre. Elle ne connaissait rien du style de combat des pirates, mais un grand capitaine devrait au moins savoir comment tenir une épée !

"Merci pour ces informations, capitaine. Nous irons donc voir ce bandit. Avec un peu de chance, ça réglera votre problème de disparitions."

Le capitaine avait visiblement peur. Sans une bonne évaluation de ses capacités ainsi que celles des autres équipages pirates, Mifuyu ne pouvait néanmoins pas jauger comme il se devait le danger. Elle ne pouvait que spéculer, mais aussi bien les pirates pourraient être des empotés, aussi bien ils pourraient être capable de ninjutsu. Surtout le fameux Matsudaira Gin. Cette conviction fut renforcée lorsqu'elle entendit les dires de l'intendante à propos du maître coq. Ainsi donc ils n'étaient pas les seuls shinobi sur ce navire ? Ce serait à creuser car, si personne ne les en avait informés, soit le capitaine n'était pas au courant et faisait donc face au risque d'une mutinerie prochaine, soit il l'était, et le fait de mentir pouvait indiquer ses intentions hostiles à l'égard de l'équipe dépêchée par le village des tourbillons.

La doctoresse se concentra ensuite sur sa soupe, qui se révéla excellente. Elle ne la finit pourtant pas, car elle ne pouvait se permettre ce genre de prises de risques sans avoir de certitude quant à ce cuisinier. S'il était mauvais, ce plat pouvait tout à fait être empoisonné, aussi délicieux fut-il. Or, s'il y avait un problème, le groupe aurait bien besoin de ses talents de médecins avant de rejoindre les îles Tenro.

Elle reçut ensuite une requête étrange de sa disciple, qui lui fit échapper un petit rire discret. Ainsi donc sa soif de connaissance n'avait aucune limite ! Elle le lui prouvait à chaque fois. C'était intéressant, très intéressant. Elle se tourna à son tour vers la petite tête blonde pour lui répondre, le plus calmement possible.

"J'admire ton esprit scientifique. Vraiment. Malheureusement, j'ai déjà moi-même eu des ennuis pour avoir tenté ce genre de choses. D'autres sont morts. Il vaut mieux éviter pour l'instant, surtout avec l'intendante du village. Mais un jour, je ne doute pas qu'on pourra le faire sans avoir à craindre de représailles. Je te le promets." Ajouta-t-elle finalement. Elle y croyait, elle aussi. Elle avait longtemps considéré les Uzumaki, de par leur longévité extraordinaire, comme étant une potentielle source d'investigation pour réussir ses recherches sur la vie éternelle. Cette idée ne l'avait jamais réellement quitté. Même si elle ne pouvait plus l'exploiter en ce moment, elle ne doutait pas qu'une époque viendrait où elle pourrait recommencer ses expériences en toute impunité. Les Uzumaki en seraient les premiers concernés, évidemment.
ASHLING POUR EPICODE

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Mifuyu, Haruka, Hatsumomo Shun


La première histoire que j'avais pu entendre en me baladant sur le pont me donnait la chair de poule. Il y avait une drôle d'histoire de disparition et un homme avait été repêché. Mon cœur loupait un battement étrange à cause de cette nouvelle, je recommençais à voir l'ensemble de mon ancienne mission venir me frapper en pleine tête comme la bobine d'un ancien film dont chaque image s'amusait à passer dans le spectre de mes yeux à la manière d'un powerpoint. Il fallait que je me ressaisisse, il était hors de question que je puisse échouer dans un rôle qu'on me confiait une nouvelle fois. Le mousse m'expliquait que le bateau était rapide et plutôt solide, c'était quelque chose qui semblait tenir sur le long terme. Je souriais à cet homme édenté et le remerciais d'un simple geste de la tête. Il était sympathique ce petit homme et il pourrait nous servir dans l'avenir, car il semblait un peu bête, mais bien brave et d'une gentillesse qui pouvait nous servir. 

Alors que je relevais les yeux vers le centre du bateau, je regardais l'homme qui semblait blaser de regarder le ciel et dont les étoiles tenaient plus que la compagnie. Haruka apparus et dans un flot de paroles m'enroulait de ses délicats petits mots, une nouvelle quête, une nouvelle personne à surveiller... Il semblerait que l'influence de mon sexe eût des côtés plus qu'utile lors de cette mission. Elle parlait également d'une histoire de disparitions, je lui répondais : 

« - En effet, j'ai entendu une discussion dans laquelle un certain Kai a été retrouvé mort... Les disparitions sont réelles, mais elles amènent la mort malheureusement... C'est dangereux et il se passe quelque chose de louche dans ce bateau pirate. » 


Le maître le coq, il fallait que j'espionne cet homme. Qu'est ce qu'était un maître-coq finalement, mais j'avais plus ou moins compris la personne vers laquelle je devais m'approcher. Qu'est-ce qu'était un maître-coq finalement, mais j'avais plus ou moins compris la personne vers laquelle je devais m'approcher. La femme Uzumaki avait raison : 

« - Compte sur moi, je vais faire attention à cet être composé de chakra. J'ai l'impression qu'il va y avoir plusieurs soucis dans cette mission, plusieurs choses qui me font étrangement peur. Mais on va gérer. Si, tu as la moindre autre indication n'hésite pas à me le dire. » 

Je dessinais une petite limace d'encre et lui donnait : 

« - Si tu as le moindre souci explose la limace, j'arriverai directement et si la limace explose par elle-même, c'est que j'ai des ennuis. » 







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Même si le capitaine Kizuato connaissait vaguement les shinobis, ils ne connaissaient que très peu leurs affaires politiques et diplomatiques et à dire vrai, il s'en moquait totalement tant qu'il ne risquait pas la vie de ses hommes. C'était un vieux loup de mer maintenant, il aspirait à la tranquillité sans pour autant être capable de quitter l'océan. Lorsque Haruka le remerciera, il se gratta la tête en haussant les épaules. Il allait être payé pour ce boulot, pas pour y laisser la vie. Ce n'était qu'un chauffeur mais un chauffeur qui ferait les choses honnêtement.

" Boarf. Vous m'remercirez quand je vous aurais amené à destination, voire récupérer. C'est la partie la moins gagnée si vous allez chauffé le Gin. C'type est le roi des fourbes. "

Haruka s'en va pour remonter sur le pont, alors que Mifuyu remercie le capitaine qui lui fit, à elle-aussi, un signe de tête de remerciement.

" Méfiez-vous de ce gars... je le piffe vraiment pas et je me suis rarement trompé sur mes impressions. Il est pas un saint et pas du genre à avoir n'importe qui à ses côtés. D'ailleurs, il serait toujours avec un molosse. "

Le capitaine n'en savait pas plus, il ne faisait que rapporter ce qu'il avait entendu. Autant il avait déjà vu le capitaine Matsueda, autant il existait beaucoup de rumeurs sur ces compagnons. La seule chose sur laquelle tout le monde tombait d'accord était qu'il n'avait aucune compassion et ce, pour quiconque. Lui ou son équipage.

" Bon allez mes m'zelles. J'vais vous laisser. Vous avez qu'à pioncer tranquille, j'vais aller faire pareil. Demain, on fonce toutes voiles dehors. "

Le capitaine quitte le bureau et va sans doute dans les cales se trouver un petit coin où se coucher avec certains de ses hommes, déjà endormis ou avinés par la boisson. Vous êtes donc libre d'aller vous coucher ou bien de fouiner si le cœur vous en dit.



Suite à l'échange entre Haruka et Shun, le maître coq fait son apparition. Comme promis, il vient avec de la soupe pour notre seule shinobi mâle.

" Hey le gaillard! T'aurais pas un peu faim? J'ai déjà distribué à vos copines. Tenez, ça vous réchauffera au moins. "

Il te tend le bol sans trop te laisser l'opportunité de refuser et te le remplit rapidement d'un coup de louche. Il a un petit sourire en coin avant de lever la tête vers son camarade qui est à la vigie.

" Encore en train de râler celui-là? J'vous conseille pas de pioncer sous les étoiles, il va pas arrêter de vous emmerder. "

Kamui, le cuisinier, te tourne le dos et s'apprête à repartir quand il se fait interpeler par un des hommes du pont, un de ceux que tu as entendu discuter.

" Hoy! Shoda! Tu peux pas nous en refiler s'te plaît! Son truc a l'air meilleur que ce que tu nous as servi! "

Il se retourne vers eux avec un air assez désabusé mais prend tout de même la peine de répondre.

" Tu boufferas que ce que je veux bien te fournir. Ce truc, c'est un spécial invité. T'es un invité? J'crois pas. Fallait tout bouffer tout à l'heure. "

Kamui râle mais finit par s'en aller tranquillement. Shun, tu restes donc sur le pont avec ton bol de soupe, à toi de voir si tu le bois, si tu dors à la belle étoile, ou bien autre chose...

En effet, ça braille toujours dans les sous-compartiments. Il y a toujours des marins qui se marrent. Vous avez la possibilité de les rejoindre ou bien tout simplement de dormir pour vous réveiller le lendemain matin.


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Shun me confirme ces histoires de disparition et il me dit qu'il se passe des choses étranges sur ce bateau. Je me demande ce qu'il trouve au bateau, à l'équipage... Cependant, il est vrai que je ressens un certain sentiment de mal aise malgré la présence rassurante du capitaine Kizuato... Je ne suis pas vraiment familière avec les deux Omura qui nous accompagnent, c'est peut être ça qui me gêne et Shun est certainement plus sensible que moi à certains niveaux. En tous cas, je suis bien contente qu'il soit là. Il est sincère, ne cache pas ses peurs. Mais, il est aussi volontaire, déterminé et surtout, il ne se laisse pas abattre. Je souris.

"Contente que tu sois là."

Il dessine une limace qu'il m'offre, en m'expliquant comment ça fonctionne. Je suis émerveillée et ne le cache pas. Il est vraiment incroyable ! Héhéhé ! Avec ça, je vais pouvoir me sentir un peu plus rassurée. En tous cas, c'est la première fois que je vois une technique du genre.

"C'est incroyable, t'es trop fort !"

Je lui met une claque amicale, puis je m'en vais me reposer. Ou plutôt, j'abandonne mes compagnons pour me essayer de me reposer, parce que je suis dans l'incapacité de trouver le sommeil. Pourquoi ? Tout simplement parce que les hommes du patron sont un peu bruyant. Mais, c'est plutôt agréable... Je pense que ça m'aiderait à me détendre avant de passer aux choses sérieuse, rire un peu ne fait jamais de mal.

Une fois dans les sous-compartiments, j'essaie de me joindre aux marins, de rigoler avec eux. Je leur raconte certaines anecdotes, dont ma rencontre avec Kizuato et nos péripéties, en rendant la chose plus épique, en montrant cela de façon plus optimiste et héroïque. J'ai plein d'histoires à raconter, que je partage avec plaisir avec les intéressés. S'il y a de la musique, je danse un peu. Des personnes qui chantent ? Je me joins évidemment à elles !
Je tends l'oreille, à l'affût d'une information intéressante.

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Bien que ton idée d’étudier Haruka fut rejetée par ta mentor, tu sentis tout de même une pointe de fierté à l’idée de marcher dans ses pas, car elle venait tout de même t’avouer d’avoir fait la même chose plus tôt dans sa vie. Et ses paroles te firent sourires. Tu hochas vivement la tête pour te concentrer sur ta soupe.

Une fois qu’elle fut finie le capitaine parla encore, quelques mots sur votre cible et un frisson parcouru ton dos. Mais que faisais-tu là, parmi ses ninjas d’élites, combattant contre les monstres qui t’avaient si clairement effrayée, marquée … traumatisée. C’était dans des instant comme celui-là que tu espérais être un kunoichi d’un autre village, d’un endroit où les pirate n’étaient pas la raison première des missions. Mais tu n’y pouvais rien. Les Omura étaient à Uzushiogakure et tu étais Omura.

Au moins, tu savais que Mifuyu pourrais agir rapidement sur un compagnon blessé et toi aussi. Peut-être même Shun ! La donne n’était pas la même que la dernière fois et ça, ça changeait tout. Ça ne te donnait pas réellement plus de courage, mais au moins ton esprit rationnel pouvait reconnaître l’avantage et tout ce qui pourrait être différent.

Tu allais t’assurer que Shun ne termine pas entre les mains des pirates une autre fois. Tu ne leur donnerais pas la chance de lui faire ce qu’ils lui avaient déjà fait.

Pour l’instant, le voyage te semblait long, pénible et sinistre. Étant qu’une simple genin, dont l’unique talent résidait dans ta capacité à taper un adversaire ou à guérir un équipier, tu ne servais strictement à rien sur ce navire. Mais tu en étais bien contente. Si servir à rien voulait dire qu’il n’y avait pas de problèmes, tu serais un élément inutile pour la mission jusqu’à la fin et ça t’allait très bien.

Haruka alla voir Shun et toi tu optas pour dormir, question d’être en forme pour le lendemain, ne sachant pas exactement ce que tu allais faire et où tu allais te retrouver. Tu allas donc sur le pont, dormir en bas dans la cale avec d'autres pirates te faisait trop peur et ce même si la vigie venait à tenter de te déranger.


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Omura Mifuyu
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Le capitaine, après une ultime mise en garde à l’égard du terrible pirate qui dominait la région, laissa les femmes de l’équipe avant de partir pour se coucher. Mifuyu n’avait pas peur de ce pirate, aussi elle pourrait poser pied sur les îles Tenro sans trop d’appréhension. Elle était toutefois plus inquiète quant à ce fameux maître coq et par le simple fait d’être vulnérable, à la merci d’un équipage de brigands. Il ne fallait pas se leurrer : sur ce bateau, elle ne jouissait d’aucune autorité et leur statut de shinobi avait plus de chance de jouer en leur défaveur que l’inverse. L’intendante des tourbillons les avaient payés, certes, mais qui pouvait prédire sans l’ombre d’un doute vers où se portait leur allégeance réelle ?

La Sorcière fit un simple hochement de tête cordial dans la direction du chef pirate, quand celui-ci déclara aller se pieuter. Elle doutait de pouvoir atteindre un sommeil parfait sur ce navire, mais l’idée d’essayer la tentait. Elle n’aimait pas ce climat ambiant plutôt angoissant, alors dormir lui permettrait de faire passer le temps d’une traite. De plus, sa grande expérience de la guerre lui avait apprit à manipuler un avantage exceptionnel, celui de ne dormir que d’une oreille. Elle avait développé ce talent pendant les conflits claniques, lorsque l’on ne pouvait dormir sans prendre le risque de se retrouver avec un kunai sous la gorge au petit matin. Dès lors, grâce à une maîtrise de soi parfaite, on devenait capable de profiter des bienfaits du sommeil - ou en tout cas de la plupart - tout en étant réveillé par le moindre bruit suspect, qui sortirait de l’ordinaire. Cela lui avait sauvé la vie à plusieurs reprises quand, pendant la guerre, les longues nuits de sommeil n’existaient plus. Les combattants se contentaient de grappiller misérablement quelques heures de repos par-ci par-là, parfois plusieurs fois dans la même journée. Et ça, encore, c’était quand ils n’étaient pas de garde. Les cernes n’avaient jamais été une excuse pour se dérober à un champ-de-bataille.

Dans cette optique d’optimisation de son temps en vue des batailles qu’elle aurait à mener peut-être dès le lendemain, l’ancêtre se dirigea vers les quartiers qui lui avaient été attribués pour s’y reposer. Elle ne rejoignit pas l’intendante pour aller faire la causette à ces ivrognes, elle qui ne buvait de toute façon jamais d’alcool. Elle laisserait donc les affaires sociales à Haruka, mais également à Shun qui devait faire la même chose de son côté.

Elle ne suivit pas non plus sa disciple, bien qu’elle se demanda la raison de son isolement. Au fond, elle n’en avait pas grand chose à faire, alors elle s’abstint de lui poser la question.

Sur le chemin, elle examina un peu les fondations du bateau et les membres de l’équipage qui parlaient, mais plus par acquis de conscience que dans une volonté d’obtenir de réelles informations. Ses partenaires avaient l’air de bien se débrouiller dans la matière et, si elle était persuadée que sa grande intelligence pourrait leur être très utile, elle préférait se préserver pour l’employer face à ce fameux capitaine, et surtout pour lui botter le cul. Elle était à la fois médecin et guerrière, mais certainement pas diplomate.

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Haruka m'avait remercié et elle était partie tellement rapidement. Elle avait accepté ma limace, la technique était pas forcément très utile de prime abord, mais elle semblerait pouvoir un intérêt lors de cette conquête. Elle permettait de garder une certaine proximité même en étant éloigné. La femme partait se coucher. Le maître-coq vint apparaître, il s'approchait de moi tout en me tendant de la nourriture. Étrangement, je n'avais clairement pas faim, l'eau avait toujours cet aspect étrange et plein de réminiscence depuis la dernière grande défaite. Et c'était impossible de pouvoir manger la moindre chose, je tendais mon bol à un des artisans qui souhaitaient manger. Le maître-coq n'avait pas voulu que ses moussaillons ne prennent à manger, je n'avais pas forcément pris cette information comme quelque chose d'intéressant et ce jeune qui avait répondu à mes questions avait bien le droit d'avoir à manger. Il acceptait mon bol avec une certaine avidité. Le maître-coq n'avait pas voulu que ses moussaillons ne prennent pas à manger, je n'avais pas forcément pris cette information comme quelque chose d'intéressant et ce jeune qui avait répondu à mes questions avait bien le droit d'avoir à manger. Je m'endormais un œil fermé et l'autre à moitié ouvert, de manière à pouvoir visualiser l'ensemble du bateau. 

La limace se mouvait sur mon corps. J'aimais la couleur noir de cette chose, j'aimais la faiblesse de son corps, mais surtout, j'aimais voir les dessins vivre sur mon corps. Alors que la nuitée commençait à atteindre son apogée, mon corps s'en allait lentement vers une torpeur en compagnie du Dieu de la Nuit. Une nuit qui semblait être morcelé de phase de sommeil ainsi que des phases d'éveil. Mon aura s'endormait, ma nuit semblait se trouver un peu plus présente. Un instant, ma conscience s'éveillait de nouveau un instant, mon attention se portait vers le sol, une bourrasque, une vague, un choc. Je ne comprenais pas, quelque chose venait de m'éveiller. Je sautais de mon perchoir pour atterrir doucement sur le sol un pied après l'autre.  






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Les Omuras choisissent un sommeil salvateur, Haruka la bonne ambiance des marins, Shun la tranquillité des étoiles. La soirée aurait pu être simple et sans annonce du moindre problème, sauf que les choses ne se passent jamais comme on le souhaite.... Une secousse, de nombreux tangages, les vagues...

L'océan pouvait se montrer capricieux et même le plus aguerris des marins pouvaient se faire surprendre par l'imprévisible. En effet, pendant la nuit, une énorme tempête se leva, secouant le navire et faisant craquer sinistrement le bois de sa coque. Si vous aviez cru un instant que vous alliez périr en mer? Sachez que cela aurait très bien pu arriver, vous rappelant soudainement que même si vous étiez de puissants shinobis, certains éléments l'étaient encore plus et toutes les techniques du monde n'auraient peut-être pas pu vous sauver si le bateau avait été appelé par le fond...

Votre chance n'en demeure pas moins d'être sur le navire du bon capitaine. Le vieux Kizuato n'avait pas flanché une seule seconde et avait réveillé tous ses marins pour faire face. Ranger les voiles, rentrer ce qui devait l'être, maintenir les cordes et veillez au maintien du cap.... Tout se passa à une vitesse aussi folle que l'arrivée de la tempête. Bien évidemment, n'ayant aucune expérience maritime, le capitaine vous pria de rester dans vos chambres. Dans le cas où vous voudriez aider, il vous aurait simplement demandé à faire en sorte d'attacher toutes les caisses et les tonneaux des cales, vérifier et colmater les éventuelles fuites. Le reste, ses hommes s'en chargeraient. Combien de temps avez-vous vécu cette épreuve? Facilement une heure... jusqu'à ce que le calme regagna l'océan comme si de rien n'avait été.

Mais ce calme vous avez déjà conduit au petit jour... et proche de votre destination. Très proche. Était-ce le talent du capitaine ou bien un peu de chance, le navire s'était approché du territoire du Capitaine Gin. Devant vous se dépeint alors plusieurs petits îlots qui se dressaient comme des pics, une protection naturelle qui faisait naître des courants marins de assez traîtres de par leurs dispositions pour qui n'avaient aucune maîtrise de la navigation. Combien de fous avez pu s'échouer ici? Beaucoup sans doute. Cependant, l'expérience de Kizuato lui assurait d'être capable de tracer son chemin.... cependant, ce n'était pas atteindre l'île principale au-devant qui l'inquiétait. Si cette dernière n'avait pas été sous l'autorité de l'homme qu'il craignait, il n'y aurait aucun problème, mais malheureusement pour le groupe de shinobi que vous êtes, l'heure de la séparation allait sonner.

Lorsque vous vous rendrez tous sur le pont, vous trouverez un capitaine étrangement soucieux, posant son regard sur l'horizon et sur la silhouette d'une île aux allures lugubres, entourées de brume.

" Les shinobis, notre route s'arrête là. J'peux pas emmener mes hommes plus loin. "

Le vieux marins se retourne vers le petit groupe, les traits tirés mais le regard inquiet. On voyait que la tempête l'avait tout de même éprouvé, il n'avait plus vingt ans après tout.

" La planque de Gin se trouve là-bas. Vous devez traverser ces coins rocheux mais je sais que vous êtes doué pour vous carapater, vous les ninjas. J'peux éventuellement vous prêter une chaloupe si vous le sentez pas mais... vous allez être à découvert, et moi je vais le devenir si je reste trop longtemps dans le coin. "

En réalité, Kizuato était quasiment certains que l'on savait déjà qu'il était dans le coin. Le capitaine Gin avait forcément des guetteurs quelque part mais il avait eu l'intelligence de ne pas dépasser une certaine limite. Aussitôt, le vieux bougon tenta de donner une courte description de ce qu'il connaissait des lieux : les côtes étaient soient une continuité de plage, soit des petites falaises abruptes; il y avait une végétation assez dense et très humide, quant à l'intérieur des terres, il y avait visiblement pas mal de petites grottes, peut-être reliées entre elles, il n'en savait pas plus. Beaucoup de ses informations étaient des "on dit". Rien n'était donc certains.

Puis soudainement, un marin s'approcha d'un pas hésitant du capitaine, retirant bonnet et soucieux.

" Qu'est-ce que tu veux camarade? Parle. "
" On... on compte deux disparitions Capitaine... Deux hommes manquent à l'appel. "

Il écarquilla un sourcil.

" Qui? "
" Le p'tit Batou, le mouse.... et le maître-coq Kamui.... "
" Bon dieu!!!! Est-ce que quelqu'un les a vu tomber en mer? "
" Non m'ssieurs.... Mais des gars disent les avoir vu bosser sur le pont pendant la tempête... "

Voilà qui était bien la vaine du capitaine. Il maugréa quelques instants, renvoyant le marin préparer le départ. C'était pas prévu au programme mais c'était les risques du métier.

" Argh... c'était un bon petit et Kamui cuisinait pas mal... c'est vraiment dommage... La mer fait pas de pitié et attendez-vous à ce que l'endimanché de Gin soit de même nature. "

C'était l'heure du départ.

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Si je me suis amusée une partie de la nuit, je n'ai rien réussi à apprendre de l'équipage du capitaine Kizuato. Et, en plus de cela, je n'ai pas eu beaucoup de temps de repos. En effet, une violente tempête a éclatée. Les vagues, puissantes, ont nettoyées le pont. Cette nuit, j'ai tremblé. La peur irrépressible de mourir m'a tordu les boyaux. Tout les marins se sont activés. Comme un bon petit soldat, j'ai fait ce qu'on m'a dit de faire, quand on m'a dit de le faire. Ayant embarqué l'équipage dans cette galère, je ne me suis pas sentie de les laisser travailler tandis que je me reposais. J'ai également fait le tour du bateau afin de vérifier qu'il n'y ait pas de chakra d'une personne entraînée en plus ou une quelconque source de chakra étrange. Sans résultat. Au final, j'ai du dormir une heure ou deux, pas plus.

Lorsque le matin se lève, je me rends auprès du capitaine qui fixe l'horizon... Enfin... notre destination, à nous, ninjas d'Uzushio. Mes camarades sont là, eux-aussi. Je leur offre un sourire complice, je les sens bien, on va former une équipe du tonnerre. Je mémorise d'ailleurs la signature de chakra de Mifuyu, au cas où nous ayons à nous séparer, car nous sommes les plus gradées et qu'il est logique d'imaginer qu'en cas de séparation nous ne laissions pas les autres seuls.

" Les shinobis, notre route s'arrête là. J'peux pas emmener mes hommes plus loin. "

Alors que l'homme se retourne pour nous faire face, je hoche la tête. Il se sont déjà mis en danger, ses hommes et lui. Cette nuit les a éprouvés et, ce n'est pas la première fois que le matelot nous vient en aide, je lui en ai déjà beaucoup demandé. Je pense que parmi les civils de ce monde, il doit faire partie de ceux ayant vécu le plus d'aventures. Ce qui fait que je ne peux que craindre ce qui nous attend. Kizuato, sur l'île des cannibales, m'a aidée à vaincre un varan, l'une de ces créatures démoniaques obéissant à ce satané prêtre. Alors, j'imagine que le danger doit être plus grand s'il refuse de s'avancer davantage et qu'il témoigne l'envie de partir au plus vite.

J'écoute attentivement les paroles du vieux loup de mer qui nous livre quelques bribes d'informations sur le territoire sur lequel nous allons pénétrer, mes camarades et moi. Evidemment, je le remercie pour son aide, toujours aussi précieuse bien que toujours aussi chère. Un de ses hommes vient nous interrompre, signalant la disparition du mousse et du maître coq. Ce Kamui... Je n'ai décidément pas confiance en ce Kamui... Et, j'ai bien fait de mémoriser sa signature de chakra. Je forme quelques mudras employant mon chakra afin d'utiliser une technique sensorielle, recherchant activement la signature de chakra du maître coq. Je peux détecter sa présence sur l'île principale.

" Argh... c'était un bon petit et Kamui cuisinait pas mal... c'est vraiment dommage... La mer fait pas de pitié et attendez-vous à ce que l'endimanché de Gin soit de même nature. "

"Kamui est encore en vie, je peux ressentir son chakra sur l'île principale. Je l'ai trouvé louche dès que j'ai senti qu'il était plus fort que la normale quand il nous a apporté à manger. Et, maintenant qu'il disparaît avec un autre membre de l'équipage, je le trouve d'autant plus suspect..." Je m'étire, aussi énergique que d'habitude. "On va essayer de vous les ramener, vos gaillards, s'il ne s'agit pas d'hommes de Gin. On peut compter sur vous pour revenir nous chercher dans combien de jours ?" Oui, j'ai clairement parlé au nom du groupe, mais l'autre Jonin m'a laissé le rôle de chef d'équipe, non ? Et puis, au pire, je suis sûre que Shun m'accompagnera, c'est quelqu'un de bien. Si je suis prête à partir, ayant toujours toutes mes affaires sur moi, bien que celles-ci soient plutôt encombrantes, je pose une ultime question au capitaine. La voix dure, au même nom que mon regard qui n'a désormais plus rien d'enfantin, je reprends la parole. "Qu'est-ce qui vous fait réellement peur chez ce capitaine Gin ? Vous avez vu d'innombrables choses au cours de votre vie, vous avez longtemps vécu dangereusement, vous m'avez accompagné sur cette île maudite. Vous savez ce dont je suis capable et je suis sûre que cet homme n'est pas le premier à entraîner des disparitions. Et pourtant, vous sembler le craindre et le fuir comme la peste... Vous l'avez déjà croisé ?"

Une fois que j'ai ma réponse, je me tourne vers mes camarades, reprenant la parole avec plus d'entrain et de bonne humeur.

"Il faut qu'on aille sur l'île principale. Shun, t'aurais un petit tour de magie à nous proposer ? Sinon, il reste le Suimen Hoko no Gyo, avec les amas rocheux y a moyen de se mettre à couvert. Ou sinon, reste la chaloupe mais ça m'emballe pas tellement." Je me gratte l'arrière de la tête en réfléchissant. "Hum... J'aimerais qu'on rattrape le maître coq tant que je peux encore le suivre à la trace. On peut y aller à quatre ou se diviser en deux groupes. Je pense que la deuxième solution est la plus optimale, ça permet de mener des recherches supplémentaires... Comme vous le sentez."

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Eh oh matelot !
La mort est une glorieuse défaite.

Mifuyu, Haruka, Hatsumomo Shun


La suite semblait ne pas être très bonne. En effet, le temps était venu à la colère de Raijin dans un mélange de foudre, de houle et de vagues d’une puissance démentielle. Je m’étais hâté à aider les autres à ficeler les tonneaux et tout ce qui aurait pu partir dans les flots. Lorsque j’avais terminé cette tâche, je m’étais lancé à toute vitesse dans une des cabines pour ne pas finir dans l’eau, surtout que l’eau était mon principal point faible en rapport avec mes compétences d’encres. Je ne savais pas forcément ce que je faisais dans ce navire, mais j’espérais que le petit qui m’avait aidé était en sécurité. Une longue heure d’agonie, longue et stressante, je m’étais demandé quand tout cela allait se terminer, j’avais presque ressenti un énorme mal de mer causé par les violentes vagues qui s’étaient abattu sur notre bateau fait de bois. Une fois que la tempête était terminée, nous étions ressortie des différentes cabines.

La suite était étrange, tout d’abord le capitaine ne souhaitait pas nous emmener plus loin. Je me demandais ce qu’il pouvait lui faire particulièrement peur, mais Haruka semblait mener la joute verbale de manière assez farouche, je ne voyais pas l’intérêt de me mêler d’une chose qui ne semblait pas être en adéquation avec les propos de notre chef d’équipe. J’appréciais beaucoup la manière avec laquelle la jeune Uzumaki semblait mener d’une main de maître cette conversation. Une chose venait de faire un choc à ma psyché, le nom du jeune mousse venait de résonner dans mon crâne, le maître-coq avait récupéré cette jeune mousse et si c’était à cause de moi qu’il avait été capturé parce qu’il avait accepté de m’aider. Un frisson d’horreur commençait à me gargouiller l’estomac ainsi que plusieurs petites aiguilles qui s’amusaient à se balader dans mon corps.

Un regard de fureur venait de se poser dans mes yeux alors que ma tête se tournait vers la côte. Haruka me demandait si j’avais une quelconque manière de pouvoir accéder à ce rivage. Je réfléchissais un instant, depuis que j’avais fait progresser la quantité de chakra que je pouvais maintenir en mon sein, il était peut-être plus simple de pouvoir faire naviguer certaines personnes sur mes créatures d’encres. Je dessinais sur mon parchemin plusieurs aigles, deux aigles pour quatre devraient suffire. Un mudra puis j’injectais mon chakra dans le petit bout de papier, deux aigles d’encres vinrent se créer devant moi :

«- J’espère que cela vous convient lady Haruka. On peut monter à deux par aigles. Une seule chose, ils ne sont pas très résistant si un combat vient à se lancer, n’hésitez pas à descendre des montures d’encres. »

Je montais sur la mienne en tendant la main vers la demoiselle qui souhaiterait monter dessus. Je me retournais vers le capitaine :

«- Pouvez vous vérifier si les nourritures présente des traces de poison dans les cuisines, si c’est le cas pouvez vous éclater cette petite limace. »

La limace que j’avais faite durant la nuit se débattait, mais je la donnais au capitaine. Il était nécessaire de savoir si le poison était présent ou non dans l’attirail du maître-coq. Je dessinais de nouveau des limaces 3, car la limace de Haruka était toujours présente. Chacune allait avoir une limace, limace qui servirait à rester synchrone et à savoir s’il y avait des problèmes ou non. J’expliquais le fonctionnement à tout le monde :

« - Le fonctionnement est simple, si l’un de vous est en danger, il peut détruire une des limaces, si les limaces se détruisent, c’est que je suis en danger. C’est une manière de savoir si l’un de nous est en danger. Si on se sépare, on a un moyen de savoir si l’autre groupe est en danger ou non?! »





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Omura Mifuyu
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Uzushio no Jonin
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La nuit céda sa place à la tempête l'espace d'une heure. Ce fut sans doute l'une des plus terribles que connut l'ancêtre, l'une des rares où elle fut réellement inquiète de son sort. Si les choses tournaient mal, il fallait qu'elle privilégie sa propre survie. Si elle pouvait attraper Hatsumomo au passage, ce serait bien, mais ce n'était pas la priorité. A ses yeux, la doyenne était de très loin la personnalité la plus importante qui ait jamais mis les pieds sur ce bateau. Sa disparition serait un coup terrible à la fois pour le monde scientifique et l'avenir d'Uzushio. Elle était celle qui en détenait les clefs et ne pouvait pas renoncer.
Inquiète, elle l'était. Elle resta donc cloîtrée dans sa chambre mais ne participa pas à l'écopage du navire, ni aux autres travaux manuels fatigants. Elle préférait garder toute sa force pour plus tard et faisait confiance aux centaines de bras qui s'agitaient sur le pont pour surmonter les éléments.

Quand la tempête s'arrêta enfin, la chirurgienne sortit de sa cachette pour admirer l'océan. Il était particulièrement beau à l'aube, quand les reflets rouges et orangés du soleil venaient en titiller la surface. Elle s'aperçut ainsi qu'ils s'approchaient enfin des côtes des îles Tenro, où la véritable mission commencerait. L'intendante du village des tourbillons rejoignit le groupe qui était déjà là. La pauvre était encore plus pâle que la femme-enfant. Quelle mauvaise nuit devait-elle avoir passée…
Le capitaine les amena donc le plus loin qu'il le pouvait. Hum, c'était une mauviette, si vous voulez l'avis de Mifuyu. Avec des shinobi aussi puissants qu'eux sur le bateau, il pourrait sans problème aller jusqu'au rivage, mais non, il refusait. Elle y voyait plus de la mauvaise volonté qu'autre chose. Ce capitaine ne pouvait pas être si terrible… Pas plus terrible qu'elle, tout du moins.

Autre nouvelle de la matinée, la disparition de deux membres de l'équipage venait d'être signalée. L'un d'eux était un simple mousse, tandis que l'autre était celui qui leur avait servi à manger. D'après Haruka, il était louche et ce serait mentir que de dire que la Sorcière n'y avait pas elle-même pensé. Il y avait fort à parier qu'ils venaient de trouver l'explication à la vague de disparitions qui avait sévi dans le port récemment. S'ils résolvaient ce mystère aussi, leur réputation dans l'archipel serait grandement améliorée. Voilà qui ferait bien les affaires du village.

Le plan se mit donc peu à peu en place. Le premier objectif – assez logiquement – était d'atteindre le rivage. Ils auraient pu y aller à la marche, mais cela aurait été long, laborieux et risqué. Heureusement pour eux, ils disposaient de Shun dont les capacités commençaient de plus en plus à impressionner la vieille dame. Ce mystérieux don héréditaire pourrait être un bon sujet d'étude... Une chose était sûre, il n'avait plus rien à voir avec le gamin qui avait combattu à ses côtés pendant l'Orage. Elle fut donc satisfaite de recevoir sa limace dont elle avait déjà pu percevoir l'intérêt à Baransu. Elle sourit faiblement à Shun, pour lui montrer qu'elle s'en souvenait.

Elle attrapa d'ailleurs la main de l'adolescent afin de monter à ses côtés sur l'aigle, comme cela avait été convenu dans la répartition initiale des équipes. Les quatre shinobis des tourbillons bien en place, ils purent saluer le vieux capitaine avant de pénétrer enfin sur cette île inquiétante. La nature y était en tout point préservée, aussi il fallait redouter toutes sortes de pièges. Se rapprocher de trop près de la plage les ferait repérer, mais voler au-dessus des falaises pouvait s'avérer dangereux.

- Au revoir, Capitaine. Merci pour le trajet, dit-elle simplement avant qu'ils ne s'élèvent dans le ciel.

Résumé :

ASHLING POUR EPICODE

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L'exploration des archipels
Kaito, Omura Hatsumomo, Shun et Uzumaki Katsumi

La tempête ne fut qu’un petit obstacle pour ces hommes des mers qui savaient exactement ce qu’ils faisaient. Tu confias donc ta vie aux hommes des mers, sachant qu’au final, S’ils n’étaient pas dignes de confiance, Haruka-sama ne vous aurait jamais laisser monter à bord de ce navire. Enfin, tu aimais bien croire que c’était bien le cas. Lorsque la mer s’apaisa, le capitaine était prêt à dire ses au revoir, mais l’annonce de la disparition de deux des siens changea drastiquement le cours de choses. Il était vrai que deux disparitions étaient choses étranges et tu ne pus t’empêcher d’y voir un problème plus grand que ce que tu envisageais. Les problèmes étaient trop fréquents en mission et les coïncidences, pas assez.

Évidemment, Haruka proposa de ramener les hommes à leur capitaine. Rien de plus simple. Il fallait un plan pour traverser l’eau. Sur le coup tu sentis une vague de soulagement te traverser lorsque tu repensas à l’entraînement que tu avais eu avec Sanada, où, malgré les vêtements blanc et l’eau ainsi que les moments un peu tendus, tu avais appris à marcher sur cette surface si capricieuse.

Enfin, tu fus soulagée lorsque les aigles de Shun furent mentionnés et matérialisés. Il fallait avouer que c’était tout de même vraiment plus pratique de cette façon-là et le chemin se ferait vraiment plus rapidement. Il donne des limaces à tout le monde et au capitaine, disant de la détruire si la nourriture était empoisonnée. Pourquoi est-ce que se serait le cas ? L’idée te semblait grotesque, mais, de ne prendre aucun risque était clairement plus efficace que de se laisser prendre au dépourvu par quoi que ce soit.

Il offrit sa main à Mifuyu qui la prit en disant au revoir au capitaine et, toi, tu te retournas vers Haruka-sama lui offrant un petit sourire.

    - Allons-y nous aussi …


Ta voix n’avait rien d’assurer, l’idée de croiser des pirates sur une île inconnue te semblait simplement terrifiante, mais tu étais entre de bonnes mains, celles d’Haruka, la perle d’Uzushio, l’intendante du village, une force de la nature, une impressionnante Uzumaki. Tu allais lui montrer que tu savais ce que tu faisais et que tu n’étais pas qu’un poids mort pour cette mission.

Une fois installée sur l’aigle, il était temps de s’envoler vers l’île. Les sens mystiques de ta partenaire allaient être d’une aide hors pair pour retrouver les matelot perdu … ou le fuyard … Tu avais vraiment hâte d’avoir le fin mot de cette histoire.

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Alors que le capitaine venait d'apprendre la nouvelle concernant son cuisinier et le petit mousse, la nouvelle que lui apprend notre chère chef d'équipe semble surprendre Kazuato qui arqua un sourcil d'étonnement. Il aurait été logique qu'il parut soulager mais à la place, il se gratta la tête d'incompréhension.

" Vivant vous dites? Comment ce bougre peut l'être? En passant par dessus-bord, il aurait dû être déchiqueté par les récifs! Et en plus, j'suis quasi sûr que cette tête d'enclume était mauvais nageur! Baaaaah s'il est vivant, c'est une bonne nouvelle. Mais un traître? Mmmm... "

Le capitaine se gratta la barbe avec un air qui montrait qu'il réfléchissait.

" Le p'tit, c'est certain que non. Mais Kamui? C'est vrai qu'il avait un comportement un peu bizarre quand son commis avait disparu maaaaaaaaais de là à ce qu'il nous soit un espion? Si c'est vrai, il peut creuver comme un chien! Mais si c'est faux, j'veux bien que vous nous rameniez notre cuistot! J'vous r'mercierais avec une bonne caisse de notre meilleur rhum! "

Puis il fut question du retour, et le visage du capitaine semblait devenir subitement plus sombre. S'il était évident qu'il dépannait les shinobis, ils avaient aussi leurs propres commerces à gérer. S'impliquer dans la prise de fuite de ces derniers, c'était aussi mettre en danger ces hommes, son bateau et tout son travail.

" Arf... Mmmm... je peux m'arranger pour revenir dans trois jours. Par contre, si dans trois jours vous n'êtes pas là, on ne restera pas. Vous serez tous seul. S'il vous faut plus de temps, on peut dire cinq... après, mon bateau doit quitter les eaux du coin. "

Les marins n'étaient pas faits pour demeurer ad vitam eternam dans les mêmes ports trop longtemps, et comme tous ceux de son espèce, le capitaine Kazueto devait reprendre le large. Il faisait une fleur à la jeune femme, sans doute parce qu'il la prenait étrangement un peu en affection. Et oui, derrière le cœur plus imbibé que son foi se dissimulait un marin plus sentimental que cela le laissait croire.  Mais comme tout bonhomme qui se laissait trop facilement séduire par la bouteille, son tempérament était aussi changeant qu'un courant d'air. Lorsque Haruka lui parla de ce qu'il effraya véritablement chez leur cible, on sentait une forme de gêne - sans doute l'égo - mais surtout un effroi sincère dans ses pupilles.

" Déjà croisé... ouais... et je pourrais pas l'oublier... Vous savez, j'suis pas parfait mais j'ai d'lhonneur. Ce type... ce type n'en a aucun. Gin, c'pas un vrai marin, pas à la base. Nous... nous respectons des codes. Lui... lui aucun. "

Le vieux bougre serra alors le poing en se remémorant sa rencontre avec ce dernier.

" Bien que j'suis pas trop fier de le dire, j'lai croisé dans un bar avec des filles... j'tais complètement... enfin vous devinez... Ce type... quand il dégage quelque chose de malsain et cette fois-là, j'chez pas ce qu'il s'était passé mais il a mutilé la fille avec qui il passait du bon temps et l'a ouverte en deux... la petite était enceinte... j'me souviens des hurlements des filles et son attitude froide... il disait qu'il avait prévenu... et quand d'autres types ont voulu faire quelque chose... il les a tous découpé... j'suis en vie que parce que je me suis pas opposé... j'savais que j'allais crever sinon... mais son regard... Oh je m'en souviens... un animal... et si vous croyez qu'il s'est arrêté là? Non... il a bousillé les bâteaux des marins qu'il venait de zigouiller. Un exemple qu'il disait... Alors ouais... c'est pas glorieux mais je préfère l'éviter... pas pour moi, mais mes hommes.  Moi j'suis vieux donc bon... "

Le vieux capitaine se mit à soupirer de lassitude. Ce n'était clairement pas un bon souvenir et sa lâcheté le hantait visiblement encore. Alors que les shinobis s'apprêtaient à se mettre en route, le capitaine s'étonna de la demande de Shun, et acquiesça de la tête alors qu'il lui tendit une limage qu'il regarda... circonspect.

Ce fut sur ces mots et ces nouvelles informations que vous vous séparez des marins, en prenant votre envol sur les étonnants oiseaux d'encre de votre camarade Shun. Lorsque vous prendrez un peu de hauteur, vous vous rendrez compte de l'entendu des amoncellements rocheux qui vous séparaient de la plage, un véritable labyrinthe et des pièges évidents pour tout navire qui voudrait s'approcher de trop. De plus, à cause de leur disposition, vous vous rendez compte que les vagues sont tout aussi un danger si elles vous poussaient pour vous écraser de leur puissance contre les roches mais... si l'on suit un certain chemin, certaines zones paraissent plus calmes... faut-il encore connaître le coin. Heureusement que la voie des airs vous offrent une autre alternative.

De votre point de vue, vous constatez que la plage n'est pas aussi étendue qu'il n'y paraît mais que la jungle est très proche du rivage, et se densifie très vite. Vous percevez quelques points d'ombres sur le sable mais à votre distance, vous ne pouvez véritablement percevoir ce dont il est question. Ils vous faudrait vous poser sur le sable... et prendre le risque de vous exposer.

Vous avez aussi la possibilité d'essayer de contourner l'île et de prendre une autre route par les falaises plus à l'ouest. Il vous apparaît d'ailleurs une zone assez dégagée et déboisée, digne d'un promontoire pour vous poser, une autre manière de pénétrer la jungle. Vous pouvez aussi tout aussi bien continuer encore plus loin pour vous faire une idée de la formation de l'île entière parce qu'après tout, en admettant qu'il existe quelques pirates sur l'ile, comment sont-ils venus, eux? Où sont leurs navires?

En tout cas, lorsque vous aurez décidé quoi faire et que vous aurez posé un pied à terre, Shun recevra une petite information supplémentaire : le capitaine kazuato a écrasé sa limace. Quant à la signature de Kamui, elle semble vouloir s'enfoncer dans la jungle assez promptement vers le centre de l'île après être parti des plages.

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Je vais le tuer... Si nous croisons son chemin et que nous ne sommes pas trop pressés, je vais tuer Gin. Cette ordure n'a qu'à bien se tenir. Je ne lui pardonnerai pas ses actes. Nous ne sommes plus à Uzushio, mais bientôt ce territoire nous appartiendra et à ce moment-là, toutes les vermines de son espèce verront leur carcasse s'enfoncer dans les profondeurs de l'océan, s'il en reste quelque chose.

"Ne vous inquiétez pas, Cap'taine. Gin, j'en fait une affaire personnelle. S'il n'est pas trop amoché, je vous ramènerai sa tête en souvenir. Donnez-nous cinq jours, je vous prie."

Je peux être gentille, mais il y a des choses que je ne pardonne pas. Pour lui, je deviendrai la faucheuse et, sans faute, je viendrai à sa rencontre pour récolter son âme. Maintenant, je suis hors de moi... Cependant, je me flanque une bonne grosse baffe pour essayer d'apaiser mon sang qui bouillonne. Et, je souris en pensant à quelque chose de joyeux, tentant de regagner ma bonne humeur et de booster les troupes avec mon entrain. Je demande donc comment nous allons nous rendre sur l'île et questionne mes camarades sur leur préférence.

"SHUN ! Mais c'est trop cool ! Tu m'impressionneras toujours !"

Il a fait apparaître deux gros aigles qui peuvent nous transporter jusqu'à l'île par voie aérienne. C'est vraiment génial ! Excitée comme une puce, je monte immédiatement sur la bête d'encre avant de tendre la main à la petite blonde. Sur le trajet, je crie de joie. C'est tellement bien ! Jamais je n'avais espéré pouvoir voler, un jour. Le chakra est vraiment impressionnant ! Peut être qu'un jour, je pourrais voler par moi-même, qui sait ?

Je profite du voyage pour questionner Hatsumomo. Elle me semble beaucoup trop renfermée sur elle-même, c'est tellement dommage. Elle me semble être quelqu'un de bien, pourtant. Il faut donc que je la mette en confiance pour qu'elle puisse s'ouvrir à moi et que cette mission ne la stresse pas trop.

"Tu te souviens de notre entraînement de Taijutsu ? Tu as appris de nouvelles choses, depuis ? Ça te dirait qu'on remette ça ? Peut être que c'est toi qui auras des choses à m'apprendre, cette fois. Tu es dans quelle équipe, déjà ?"

En approchant, l'un de mes camarades attire mon attention sur l'île. Des points d'ombre sont visibles sur le sable... De quoi s'agit-il ? Aucune idée... La jungle est proche du rivage et assez dense. Il y a une zone dégagée, un peu plus loin, avec des falaises. De ce côté, pas de signe de navire. Je crie à l'autre binôme : " Vous faites un tour de l'île par les airs pour essayer de trouver des traces des pirates et faire un peu de repérage ?! Je pense qu'Hatsu et moi devrions descendre sur la plage pour essayer de rattraper Kamui au plus vite !"

Après avoir atterris, j'observe les environs avant de me mettre à courir le plus vite possible vers la jungle, suivant la signature de chakra de Kamui.

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Mifuyu, Haruka, Hatsumomo Shun


La conversation avec le capitaine du bateau faisait froid dans le dos. L’homme dont on allait devoir affronté était tout simplement une bête sans nom. Un homme qui n’avait ni foi, ni loi. Une véritable brute, un véritable truand et un véritable meurtrier. Il avait éventré une femme enceinte pour son simple plaisir. Mon regard devenait vide un instant, vide de toute émotion, la race humaine venait une nouvelle fois de me dégoûter. Je mourrais de l’intérieur, et mon âme criait d’un effroi plus violent que ma voix aurait pu le supporter. Un instant je me demandais comment allait le petit mousse, si j’avais été plus prévoyant, j’aurais pu le sauver. S’il était mort, lui qui avait été si gentil, si innocent… Je jurais que si j’avais la force de le sauver, je le ferais coûter que coûte même si je devais mourir. Le capitaine avait accepté mon don de limace, cela pouvait paraître étrange, mais c’était une technique qui était faible, mais qui pouvait permettre de connaître certaines informations quand on les utilisait de certaines manières.

Haruka regardait mes aigles et s’émerveillait devant mes créatures, comme une enfant qui semblait ravi de pouvoir voler. En même temps, la sensation de pouvoir voler sur ces étranges montures d’encres étaient plus que satisfaisante. Je souriais à Haruka et lui dis en rigolant :

« - Tu doutes encore que je puisse te surprendre ? Attends de chevaucher un de mes lions d’encres, tu verras pour attaquer, c’est parfois utile. »

Je souriais avant de monter sur mon aigle avec Mifuyu… Mon corps frissonnait, j’avais toujours peur de me retrouver avec cette femme enfant, mais en même temps sans elle, je n’aurais jamais pu survivre à notre mission à Baransu. Elle était d’une force et une véritable personne sur qui on pouvait compter, quand elle n’avait pas décidé de te tuer… Nous volâmes au début au même niveau, mais Haruka décidait de séparer les deux groupes, avant de nous séparer définitivement le capitaine du bateau avait explosé la limace qu’il avait obtenu de ma part :

« - Compris, on va faire le tour et voir si on peut se poser autre part. Par contre, avant de partir, le capitaine a explosé sa limace. Le maître-coq avait bel et bien utilisé du poison. Fait attention. Prenez soin de vous, on se retrouve plus tard. »

D’un simple geste, l’oiseau se mit à tourner autour de la forêt, on observait un promontoire un peu plus élevé sur lequel nous pouvions nous poser. Nous atterrissions sur ce petit bout de terre. Je désactivais ma technique en le remerciant par une simple caresse. Je regardais Mifuyu:

«- Bon sans Haruka, on y va à l’aveugle. On fonce pour aller au milieu de la forêt, c’est bien ça? »

J’attendais la réponse de la Jonin, elle était la chef en l’absence de Haruka. Puis je lui emboîtais le pas en pénétrant dans la forêt. Il fallait rester aux aguets, mais dans l’épaisseur du feuillage ce n’était pas évident.



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Mifuyu se moquait complètement de l'histoire horrifiante racontée par le vieux capitaine. Alors, ce pirate n'était pas un tendre. Tant mieux, parce qu'elle non plus. Elle était stupéfaite devant les réactions de ses camarades qui, à en juger par leur expression déconfite, n'avaient jamais entendu histoire plus terrifiante. "On voit bien que vous n'avez pas connu la guerre" marmonna la vieillarde pour elle-même, tout en parlant suffisamment fort pour que tout le monde l'entende. Des atrocités, elle en avait eu son lot ! Ces longues années de guerre l'avaient endurcies et même complètement déréglée, diront certains. Autrement, comment expliquer que l'on en vienne à sacrifier ses propres petits-enfants pour prolonger sa vie ? Le réel monstre ici, c'était elle et elle comptait bien le prouver. Elle éventrerait ce fameux Gin à son tour et la boucle sera bouclée pour lui. Aaaaaah, si seulement ses compagnons connaissaient l'histoire de celle avec qui ils travaillaient ! Cela leur ferait un choc...

Après cette charmante séparation, qui laissait cinq jours à l'équipe d'Uzujin pour faire le ménage sur cette île, la Sorcière était montée sur la monture d'encre du Chunin. C'était une technique impressionnante, il fallait l'avouer. Quand, rapidement après le décollage, ils purent apercevoir la géographie de l'île, elle se montra d'autant plus reconnaissante que rejoindre la plage à pied aurait été une véritable épreuve. Ils survolèrent d'abord le long banc de sable ensemble, puis le groupe décida de se scinder en deux. C'était la bonne décision, évidemment, bien que la chirurgienne aurait aimé pouvoir garder un œil sur sa disciple en toutes circonstances. Shun leur dévoila ensuite la présence de poison dans la nourriture, ce qui fit grandement pester la vieille dame même si, au fond, elle n'était nullement effrayée. "Ah, le salaud ! Je savais bien qu'on pouvait pas faire une soupe si mauvaise sans raison !"

Malgré tout cela, la Jonin prenait le temps d'apprécier cette balade dans les airs. Il n'y avait pas de meilleure sensation que de sentir le vent frais caresser un (plusieurs ?) corps jeune et vigoureux. Ses cheveux bruns étaient emportés derrière elle et venaient parfois obstruer son champ de vision. Elle regardait tantôt les nuages, tantôt l'île pour en faire une analyse rapide. La jungle était dense et entourée de falaises à l'ouest. Le duo survola ainsi la zone boisée pendant quelques minutes à la recherche du campement des pirates. Enfin, ils repérèrent un bout de terre vierge, sur lequel ils purent atterrir sans problème.

Descendus de la bête ailée, l'aventure commençait maintenant. Ils ne disposaient certes plus des sens mystiques de l'Uzumaki, mais de la terrible rage de vaincre de la matriarche Omura. Elle répondit à son équipier.

"Oui, allons-y. Ils ont sûrement dû installer leur campement à égale distance de chacune des rives, pour bâtir une véritable forteresse imprenable. Fais attention, je ne serai pas étonnée si la forêt était bourrée de pièges."

Et le duo bondit d'arbres en arbres en direction du cœur de la forêt. Le sourire aux lèvres, la Sorcière tapotait déjà ses précieux scalpels au travers de sa sacoche.



ASHLING POUR EPICODE

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Vous voilà donc sur la voie des airs, volant au-dessus des cimes avec une vue imprenable sur l'île entière. Cette vue vous permet d'avance de comprendre que la tâche ne sera pas aisé pour la simple raison que la jungle semble particulièrement dense. Cela signifie que l'endroit peut se révéler être un véritable nid à piège de toute sorte, sans compter la présence de potentielle créature peu adorable. En attendant, votre équipe se scinde en deux. Haruka & Hatsumomo. Shun & Mifuyu.

Haruka & Hatsumomo

Après avoir entendu Shun te prévenir que l'homme que tu poursuis aurait bel et bien manipulé du poison dans sa cuisine, tu fais le choix de le poursuivre en compagnie de ta jeune camarade. Ainsi, tu rejoins donc la rive de la plage et au fur et à mesure que tu descends, les points d'ombre qui jusque là n'était que des zones floues se dessinent et se profilent : il y a le corps d'un jeune garçon - sans doute le mousse du bateau d'après son allure juvénile et des amas de bois d'un navire brisé qui avait sans doute eu le malheur te tenter de traverser la zone des récifs.

Lorsque tu descendras, Hatsumomo ira naturellement tour prêt du corps, et te confirmera avec tristesse qu'il est bel et bien mort. A cet instant, tu peux éventuellement compter sur les compétences en médecine de la jeune demoiselle pour en savoir un peu plus, mais si tu estimes que ce n'est pas nécessaire, tu pourras simplement reprendre la route... mais seule.

En effet, confirmant tes craintes, la jeune shinobi te parait étrange et prostrée. Elle semble terriblement inquiète. Pour le bien de cette mission, tu comprends que tu ne pourras pas compter sur elle cette fois-ci car malgré son courage, tu sens bien que quelque chose la perturbe et tu ne peux prendre le risque d'avoir un compagnon à constamment surveiller. D'elle-même, Hatsumomo te demanda si elle peut rester sur la plage, elle voudrait enterrer le jeune garçon et te propose de surveiller la zone, ne serait-ce que pour s'assurer le retour du bateau du capitaine dans les cinq jours comme convenus.

Quoiqu'il advienne, il te faut rapidement suivre ta piste avant de la perdre et tu t'enfonces donc dans la jungle dense devant toi. Tu perçois très clairement la signature de Kamui, il n'est pas si loin, tu peux toujours le rattraper, il semble un peu plus lent que toi. Cependant, si tes dons de senseur sont fort utile, tu te rends compte que la jungle est un endroit qui fourmille de vies diverses, principalement des animaux. Mais ces signatures de chakra pourraient aussi te dissimuler des pièges sur ta route. Il te faudra être prudente.


Shun & Mifuyu

Après votre séparation avec votre chef d'équipe, vous prenez la direction de la falaise qui représente un parfait endroit pour se poser et éviter d'être vu. C'était un autre chemin pour entrer directement dans la jungle mais comme vous l'avez si bien souligné, vous y allez à l'aveugle. Mifuyu, qui est la voie de la sagesse, met en avant un effet évident : la forêt pouvait être bourrée de piège.

Ainsi donc, vous tentez tout de même votre chance et partez à "l'aventure". Comme vous pouvez vous y attendre, la jungle ne semble pas très propice au combat, il y a beaucoup d'arbres, de lianes qui pendent à tout bout de champs, et il est même difficile de savoir où exactement vous mettez les pieds. Vous entendez clairement un nombre incalculable de bruits, de grincements, de feuillage qui bouge et le chant d'alerte de certains oiseaux qui annoncent votre présence. Le plus irritant? Les insectes bien entendu. Cela virevolte de tous les côtés : mouches, moustiques, papillons... une véritable plaie. Et autant vous dire que tout cela ne vous aide pas à avancer sereinement, même si cela ne représentait pas grand chose pour vous, non?

Vous vous enfoncez, encore et encore, avançant péniblement... mais au bout d'un moment, curieusement, vous vous rendez compte que la jungle semble... moins bruyante. Pourquoi les oiseaux se sont tus aussi subitement? Vous n'allez malheureusement pas tarder à le savoir. Un feuillage qui bouge, un sifflement qui vous rappelle quelque chose et là.... un anaconda se dresse sur votre passage. La créature est énorme, elle fait quasiment cinq mètres de long et sa musculature est puissante. Si elle parvient à vous immobiliser, c'est l'étouffement assuré. Elle ne vous quitte pas des yeux et semble vous avoir choisi comme un repas. Il suffirait d'un seul shinobi pour que le reptile soit repu pour facilement un mois. Alors? Lequel des deux désire être mangé? C'est ce que l'anaconda semble vous demander.


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Un garçon gît sur la plage, inerte, non loin d'un amas de bois, sans doute ce qu'il reste d'une barque. Manœuvrer avec de pareils récifs n'était donc vraiment pas jouable. Hatsumomo me confirme le décès de l'individu, surement le mousse enlevé par Kamui. Je serre les poings. La petite blonde semble terrorisée. Il ne manquait plus que ça ! Je plaque ma main droite sur mon visage, dans un geste de fatigue mêlée d'agacement. Je ne suis pas en colère contre l'Omura, mais contre ma naïveté. Je n'aurais jamais dû accepter qu'elle vienne. La pauvre a dû être apeurée par les propos du vieux loup de mer qui nous a amené ici, puis elle n'a pas dû supporter la séparation avec son aîné, sans compter sur ce cadavre.

"Hatsumomo, est-ce que tu remarques quoique ce soit qui puisse être utile ? Comment est-il mort ? A-t-il reçu des blessures ? De quel genre ? Est-ce qu'il y a quelque chose d'étrange sur son corps ? Une fois que tu auras répondu à ces questions, tu pourras filer pour retourner au village. Tu n'es peut être pas encore prête à te confronter à ce genre de situation..."

J'attends patiemment qu'elle m'ait répondu, de façon aussi détaillée que possible car je sais bien qu'il s'agit d'une Eisen-nin et donc qu'elle peut voir bien plus de choses que je ne le pourrais bien que je sache déjà, grâce à Shun, que le fuyard est un empoisonneur. La jeune propose de rester ici pour enterrer le corps et surveiller la plage, avec l'arrivée du capitaine prévue dans cinq jours. J'acquiesce. Cette proposition me convient tout à fait. Puis, je laisse derrière mon binôme, m'élançant seule à la poursuite du maître-coq. Je n'ai certainement pas dit mon dernier mot ! Je ne relâche pas ma garde, restant concentrée sur ma technique de traque. Je ne perdrai pas sa trace !
Il n'a pas énormément d'avance sur moi et semble plus lent. Je ne peux que le rattraper et, lorsque je serais face à lui, il ne me restera plus qu'à l'immobiliser avant de l'interroger, voire de le torturer. Si je n'ai pas de doute sur mes capacités, je sais que je vais devoir agir prudemment. On ne dirait pas comme ça, mais ma technique de sensorialité, pour le traquer, nécessite pas mal de chakra et, si ce n'est pas un "monstre de chakra" contrairement à moi, il ne reste pas mon un être capable de manipuler cette énergie. Il est même possible qu'il soit en pleine possession de ses moyens, auquel cas je risque de passer un sale quart d'heure si je me montre trop téméraire.

Ma main se porte sur la limace d'encre de mon ami. Si j'ai un soucis, il me reste toujours cette solution...

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La grande et vieille ainsi que la petite tout était complexe pour définir cette demi-portion d’Omura était avec moi et malgré son tempérament assez énigmatique nous étions devenu mine de rien assez accoutumé à combattre ensemble et nous pourrions nous sortir de situation épineuse. L’ancêtre juvénile, finalement, elle était la parfaite incarnation d’un oxymore. D’apparence jeune et innocente, mais d’une grande sagesse et d’un âge avancée. Elle incarnait l’innocence et la perversité, on pouvait facilement la comparer avec un démon tout droit sorti d’un des livres d’une religion quelconque. Cependant, elle avait des bons côtés, si on pouvait servir à sa cause, elle était du genre à vous protéger et faire en sorte que vous vous en sortiez vivant. Je lui en devais une, depuis Baransu et c’était une dette de vie qui n’était pas facilement à rembourser.

Alors que nous pénétrâmes plus profondément dans l’abysse de la forêt. Le bruit d’ambiance agrémenté des chants d’oiseaux, des couinements des racines sur lesquels nous marchions, les animaux qui grimpaient le long de l’écorce. Une musique rythmée parfaitement orchestré par la Déesse de la nature. Cependant, alors que nos pas résonnaient sur la terre, un étrange silence venait de pénétrer dans l’atmosphère. C’était beaucoup trop calme, je n’aimais pas trop beaucoup ça. (désolé j’étais obligé). Mon instinct suspicieux semblait avoir raison, puisqu’un énorme serpent venait d’apparaître devant nous… J’avais déjà dit que j’avais une certaine peur des serpents. Mon corps se mettait à trembler de sanglots violents. Il fallait permis tous les ennemis possibles qu’on se retrouve face à un immense serpent au sang-froid qui me donnait la chair de poule. Comment je pourrais le battre, je n’étais pas très violent et je ne connaissais pas beaucoup de sorts d’attaque qui pourrait permettre de combattre ce genre de monstre. Je venais d’avoir une idée, j’étais un as dans l’art de la fuite. Un serpent plus ou moins gros, ne devait pas avoir une très très grande intelligence, il suffisait de s’en servir contre lui. Je regardais Mifuyu:

« - Couvre toi les yeux. On va s’enfuir. »

J’effectuais une série de mudra et une immense lumière emplie de chakra venait de recouvrir mon corps afin de pouvoir illuminer et les yeux des serpents sont sensibles à la chaleur. Cette technique avait pour but de revêtir mon corps d’une intense lumière, mais elle permettait également de créer une enveloppe chaude de chakra. J’attachais un parchemin explosif à mon kunai et l’envoyait vers la tête de l’animal au sang-froid. Je me retournais attrapait la main de Mifuyu et me mit à courir à toute haleine. Je me disais que vu son imposante taille, notre vitesse serait supérieure à cet animal, enfin ce n’était qu’une supposition, sinon je comptais sur Mifuyu pour tuer l’animal, car je n’étais clairement pas capable de faire grand-chose face à ce type d’ennemi.



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Omura Mifuyu
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A chacun de ses pas, la doyenne analysait le terrain autour d'elle. C'était une habitude qu'elle fut forcer d'adopter pendant la guerre et qui ne lui avait plus jamais fait défaut depuis. Tant que l'on était pas explicitement confronté au danger, il fallait l'attendre de tout côté. Elle regrettait de ne pas avoir de don de sensorialité et que ce soit également le cas du Chunin qui l'accompagnait. D'habitude, le village essayait d'équilibrer les équipes en mettant au moins un soigneur et un senseur dans chaque groupe mais, qui disait mission spéciale, disait équipe spéciale. Elle ne doutait pas que leur coordination résidait autre part et, au moins, ils avaient l'avantage d'avoir déjà combattu ensemble à Baransu. Une guerre, mine de rien, pouvait créer des liens.

Elle analysait le terrain, donc. La forêt était dense et sauvage. Deux qualités liées mais, qui, malheureusement, présentaient deux difficultés bien réelles et distinctes. D'abord, la trop forte concentration d'arbres empêcherait des shinobi de combattre de manière efficace, car bien trop d'obstacles obstrueraient leur champ de vision et limiteraient leur capacité de mouvement. Ensuite, qui disait sauvage disait dangereuse : outre les potentiels pièges déposés par les pirates, la forêt en elle-même était une ennemie. Pour protéger son royaume de verdure, elle n'hésiterait pas à mobiliser son armée de féroces félins et de sombres reptiles. Déjà, on entendait ses soldats se préparer. Le chant des oiseaux, la trajectoire des fourmis et le bourdonnement des insectes étaient tant d'avertissements agressifs que la Sorcière enregistrait. Quelques créatures volantes étaient déjà en train de les assiéger. Quelques grosses mouches et moustiques ne cessaient de virevolter de manière prédatrice autour du duo. Cela n'effraya guère la chirurgienne, qui avait dompté la nature il y a bien longtemps de cela, à son avantage. Elle lui avait montré qu'elle était plus forte et que plus jamais elle ne la craindrait.

Avancer n'était pas facile, mais les deux Uzujins le faisaient quand même. Ils n'avaient qu'un objectif, rejoindre le cœur de la forêt pour y terrasser ces foutus pirates et repartir aussitôt de cette île de malheur. Ils disposaient de cinq jours pour tout ravager ici et asseoir la domination du village des tourbillons sur la région.

Bientôt, le calme envahit la forêt, si bruyante jusqu'alors. Immédiatement, Mifuyu porta ses scalpels à ses mains. Elle connaissait parfaitement la signification de ce silence : il était le calme avant la tempête, la prière que récitait une armée avant de se jeter sur son ennemi. Dans tout territoire sauvage, un silence ne pouvait vouloir dire qu'une chose : la peur, le danger. Si même les autres créatures avaient fui cet endroit, c'était parce qu'il était habité par un prédateur plus hostile encore. Ils ne tardèrent pas à le découvrir.

Sous leurs yeux s'agita soudain un immense anaconda, long d'au moins quatre mètres et se tenant fièrement sur son ventre écailleux. La Sorcière fut prise d'une émotion étonnante et imprévue. Elle n'avait pas peur de la bête. Elle n'essaya pas de la détruire non plus. Non, elle restait immobile, absorbée par cet incroyable spectacle. La créature était majestueuse. Dans sa quête de l'hybridation, elle se tenait devant un spécimen qui représentait un parfait modèle de la puissance du règne animal. Avec lui, elle pourrait créer les plus belles chimères, les êtres les plus parfaits. Malheureusement, ce n'était ni le lieu, ni le moment. Il fallait juste espérer recroiser ce genre de créatures à l'avenir.

L'Omura fut sortit de sa contemplation par la voix de Shun qui lui intimait de se couvrir les yeux. Elle eut une seconde de latence, puis le fit machinalement. Sa main fut ensuite attrapée et dirigée sous une puissante pression. Ils s'enfuyaient. Pourquoi ? La chose était si belle, pourquoi la craindre ?

L'ancienne revint à elle en se cognant le pied contre une racine. Elle faillit trébucher, mais se rattrapa in extremis. Elle courait vite, plus vite encore que l'orphelin. La fuite, finalement, n'était pas une si mauvaise chose. Cela lui éviterait de se fatiguer et de blesser une créature si parfaite. A la place, elle se préservait pour le gros poisson : Gin. Comme elle avançait dans la forêt à grande vitesse, elle choisit la direction à prendre tout en s'assurant que Shun suivait toujours derrière. Puisqu'ils ne devaient pas non plus retourner en arrière ou tout cela n'aurait servit à rien, elle entreprit de contourner l'anaconda par la droite, toujours dans l'optique de rejoindre le centre de la forêt.

Si le serpent les rejoignait, alors, elle s'occuperait de lui.



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Haruka

Tu comprends rapidement que tu ne pourras pas emmener la petite Hatsumomo, toutefois, tu comptes sur elle pour qu'elle te donne des informations sur le triste petit mousse. Heureusement pour toi, même si elle ne possède pas les nerfs suffisants pour se lancer dans une chasse aux pirates, elle est assez douée dans son domaine pour t'informer sur les questions que tu te poses. La jolie petite tête blonde commence à examiner le corps, regarde sa bouche, soulève sa veste pour l'inspecter, etc... Il lui faudrait quelques minutes pour t'en faire un bref résumé.

" Et bien... il a une grande plaie au niveau de la poitrine, fait avec une lame, assez profond pour directement atteindre le cœur. C'est la marque de quelqu'un qui savait ce qu'il faisait. Il n'avait pas la moindre chance de s'en tirer. Il n'y a pas d'autres traces et il n'est pas mort noyé. Il était déjà avant de tomber à l'eau. Il a de nombreux os brisés mais c'est sans doute la faute des récifs. "

La petite Hatsumomo te regarde avec un air triste, elle sait qu'elle t'a un peu déçue et agite positivement la tête lorsque tu lui demandes de rentrer. Elle le fera immédiatement et dès que possible... c'est à dire dès que le capitaine serait de retour.

En attendant, maintenant tu es sais un peu plus. Kamui est visiblement un assassin expérimenté et un manipulateur de poison, ce qui te confirme que cet homme a tout d'un démon et qu'il n'était clairement pas ce qu'il prétendait être. Toutefois, il est très étonnant qu'un homme comme le Capitaine Kazuato n'est pas trouvé que Kamui était étrange et qu'il n'est absolument rien soupçonné. Est-ce que cela signifierait qu'il a un autre tour dans son sac? Il te fallait le rattraper pour le savoir.

Tu cours après lui comme tu en es décidé et tu parvins à rapidement le rattraper. Tu finis même par distinguer au loin son dos et les feuillages denses de cette jungle qui tremblent sur son passage. Mais alors que tu traverses la zone où tu as ressenti une myriade de point de chakra et que d'un léger regard en arrière, Kamui a compris que tu lui filais les talons, il déclenche un piège qu'il a eut le temps de poser.

BOUM!

Une explosion se déclenche sous les mudras de Kamui, entrainant l'envol d'une nuée d'oiseaux exotiques. Maintenant, l'île est au courant de la venue d'intrus...



Shun & Mifuyu

L'énorme anaconda vous fait face, vous obligeant à prendre une décision rapide car l'animal affamé n'allait pas demeurer statique bien longtemps. La lumière qui brille dans son regard reptilien vous le laisse bien comprendre et d'ailleurs, son attention se tourne vers Shun. Il sentait la peur chez ce dernier, la proie donc idéale... ou pas. Bien mal lui en pris de l'avoir choisi.

Qui avait dit qu'un animal ne pouvait pas se faire prendre par une illusion? Personne. Le serpent se laissa surprendre par la fausse lumière émise par le genjutsu et émit un sifflement d'agacement en agitant la tête de tous les côtés. Profitant ingénieusement de ton effet, le serpent ne voit pas arriver le kunaï et l'explosion qui se déclenche le touche violemment en pleine tête.


Vous prenez donc la fuite à toute hâte, mais l'explosion a fait beaucoup de bruit. On sait que vous êtes là.... et pas uniquement vous. Une autre explosion retentit plus loin, vous l'entendez résonner. Serait-ce du côté de Haruka? Pas le temps de vous soucier de votre camarade que votre course folle vous conduit à vous retrouver nez à nez avec une bande de pirates!

" Bande de chiens! Comment vous êtes arrivez sur notre île!??? "

Vous avez six hommes devant vous.

" KAITO! Va chercher Bunji! Grouille-toi! On va s'occuper de ces parasites! "

L'un des hommes s'en va, les cinq autres se dressent devant vous en riant et vous empêche de poursuivre leur camarade. Fuir de l'autre côtés? Une bonne idée.... si votre ami le serpent n'était pas revenu. Dans un piteux état, l'animal semble ne pas désireux de vous lâcher, même blessé, un œil en moins. Il ne sera en soit pas trop difficile de s'en débarrasser mais vous devez aussi vous occuper des pirates.


Résumé:

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Le mousse a été tué par arme blanche... Voilà quelque chose qui me plait moins... Une  plaie profonde qui aurait atteint son coeur... Une épée ? A moins que cet homme soit un professionnel de la dague, je doute qu'il aurait réussi à générer une blessure si importante. Une arme blanche et du poison... Il va falloir que je me méfie... Cet homme est certainement très dangereux.

Usant de mes dons sensoriels à leur plein potentiel tout en me concentrant sur ma course, pour le rattraper au plus vite, je ne met pas bien longtemps avant de l'avoir en visuel. Il déclenche une explosion. Je n'esquive pas l'explosion, serrant les dents alors que j'essaie de me servir de la déflagration pour me propulser vers ma cible. Déployant une multitude de petits parchemins, j'emploie un jutsu dont je n'ai jamais vraiment osé faire usage jusqu'à présent. Je n'aime pas faire le mal pour faire le mal... Mais, cette personne a bien mérité son sort, elle l'a bien cherché. Sa souffrance ? Je n'en ai cure. Actuellement, j'ai d'autres préoccupations. Comme si la malédiction que j'avais lancé au maître coq ne suffisait pas, j'ai ajouté cinq senbon qu'il aura certainement du mal à esquiver avec tous ces parchemins dans son champ visuel.

Je suis pressée. Toute l'île doit savoir qu'il y a des intrus. Si ma position a été révélée à tous, alliés comme ennemis, celle de mes compagnons a également été révélée, je pense. En effet, une seconde explosion s'est manifestée... Mes amis ? D'autres personnes ? Il est clair qu'il faudrait que nous nous réunissions. Mais, pas sans cet homme. Je dois le capturer à tous prix ! Puis, je rejoindrai mes compagnons et ensuite, nous réfléchirons à un vrai plan en fonction des informations récoltées et des compétences de chacun. Qui sait, quelqu'un pourrait peut être réussir à s'infiltrer en se faisant passer pour lui et en capturant les deux autres ? Ou alors, on pourrait peut être obtenir assez d'informations pour prendre d'assaut la planque. Ou pour entrer discrètement et voler les pirates.

Enfin bref, il faut d'abord que je gagne ce combat et que je rejoigne les autres avec la cible mise hors d'état de nuire, sans laisser assez de temps aux renforts pour se ramener...

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Ma diversion semblait fonctionner. Nous arrivâmes à fuir l’animal qui voulait faire de nous des apéritifs. Le problème était étrangement compliqué, en même temps à la place de l’animal au sang-froid, j’aurais décidé de me manger en premier vu l’état étrange du corps de la doyenne Omura. Elle semblait à moitié pourrie, une sorte de putréfaction étrange, mais en même temps extrêmement beau, elle était une définition de ce qu’on considérait comme l’art abstrait de la vie en elle-même.

Ma tactique fut semblerait efficace, le serpent semblait troublé et notre course assez rapide pour échapper à cet abominable prédateur. Nous courions sur une certaine distance, avant de nous retrouver devant une marée de pirates, six pour ainsi dire. Je soupirais, on échappait à un truc violent et maintenant, on se retrouvait face à des pirates. Entre le PTSD concernant les pirates et ma phobie des serpents, cette mission commençait à avoir des allures de masochisme mental. Un jour, serait-il possible d’avoir une mission qui soit simple? Aucun souci, aucun combat… Rien de plus qu’une petite balade à la pêche aux informations et non, il fallait forcément qu’on se retrouve face à des pirates ou bien Pire des SERPENTS QUI DEFIENT LES LOIS DE LA NATURE HUMAINE.

Maman, j’ai peur… Ah non, c’est vrai, j’ai plus de mamans… Fin bref, mon esprit divaguait de plus en plus, je me demandais bien comment faire certaines choses pour éviter que j’ai peur. C’était compliqué, puis alors que le temps semblait se perdre dans mes songes. LE SERPENT venait de revenir à la charge. BORDEL, situation de merde… Je voulais pleurer, me rouler en boule et ne plus jamais rien faire d’autre. Mifuyu serait assez forte pour s’occuper de tous les méchants, mais je ne pouvais pas laisser tout le boulot à la doyenne. Je me devais d’occuper les pirates, j’étais rapide, il suffisait d’utiliser mon point fort.

J’attrapais un kunai que je faisais tourner au bout de mon doigt, je tremblais, je manquais presque de le faire tomber à cause du stress. Des pirates, encore et toujours des pirates, je n’en pouvais plus de cette race immonde qui polluait nos eaux. Lavi… Kaito… Mon regard se refermait, mon visage devenait violent, la pensée de mes camarades qui étaient perdus durant cette mission. Le chakra venait de parcourir ma lame et le flux bleuté venait de recouvrir l’outil ninja que j’allais utiliser. Visualise au travers de tes connaissances médicales, les différents points qui permettraient de rendre hors combat mes ennemis. Les chevilles, les coudes, les articulations en soi.

Je me jetais rapidement dans le combat, un tour sur le sol et une pirouette loupée me permettait de me retrouver pile à l’endroit que je voulais. Il fallait savoir que mes combats, la plupart du temps, se retrouvaient à être bénéfique par une mégarde, une chance hors norme. Je n'étais pas très doué pour me battre, mais il fallait que je continue. Un coup dans les talons pour l’un, un autre visant les articulations des bras d’un autre, je bondissais d’ennemi en ennemi, mais en même temps, je savais très bien que je finirai avec certaines coupures le long de mon corps, mais il fallait que je mette hors d’état de nuire à mes adversaires. En tout cas, j’essayais dans une sorte de danse coupante pour frapper le plus d’adversaires possibles.



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