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La chute d'un espoir ft. Ao - Sayuri - Shika

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  • Yamanaka Sayuri
  • Nara Shika
La chute d'un espoir


À sa façon, Shika préparait son plan d’attaque pour la journée, et qui sait, celui de demain. À l’écouter on se rend vite compte que faire le tour de tout, si on veut le faire bien, serait impitoyable en terme de temps. Une chose à la fois, sinon on risque de se rater, et ce qu’il ne faut pas faire, justement, c’est s’éparpiller et manquer des bouts.

Si ça semble contradictoire, j’accepte son idée; c’est un homme (avec toutes les mauvaises implications qui viennent avec, certes) intelligent et qui sait, du moins il me semble, reconnaître la valeur de ses équipiers. Consciencieux et attentif, il saura être où j’en aurai besoin quand le moment viendra, je ne m’inquiète pas. C’est possible de se séparer sans risque, puis en cas de complications on a un moyen de s’avertir. «Dans ce cas on fait un peu de magasinage tout de suite, puis un tour dans le quartier riche pour trouver un endroit fin à manger, en terrasse pour se donner un aperçu de l’extérieur si tu veux, puis en fin de soirée on fait un tour au quartier rouge? On garde la religion et la police pour demain?»

Alors que je me dirige du côté gauche de la grande rue, vers une boutique tape-à-l’œil de vêtements affriolants et autres joyeusetés, je lui fais rapidement un cours introductif à la télépathie, qu’il sache comment me contacter. «Juste pour te dire, il y a un moyen pour toi de communiquer avec moi, exactement comme je le fais en ce moment. C’est simple; mon esprit est lié au tien, dans une aire langagière complexe de ton cerveau. Si tu veux me parler, tout ce que tu as à faire, c’est te parler à toi-même dans ton esprit comme quand tu cherches comment tourner une phrase. Je ne peux pas entendre tes pensées autrement.»

J’entre.

***

En passant au travers du magasin tranquillement, j’observe ce qu’ils ont, bien déterminé à me trouver un petit quelque chose à rapporter. Les recherches vont bon train, je suis en pleine chasse pour un obi violet à motifs bleus; à voir ce qu’ils ont, les couleurs et les textiles variés qui ne viennent pas forcément de chez nous. Préposé à la vente vient finalement m’aider, j’en profite pour glisser que «je suis surpris que vous ayez tant de choses ici, après ce que j’ai entendu dire… Je pensais vraiment que le marché de Ginkokan était sur le déclin depuis le changement de régime et de chef, mais tant mieux si ce n’est pas le cas, j’ai plein de magasinage à faire!»

Souriant et motivé, je continue de fouiner pour trouver la perle rare alors qu’on m’explique ce qu’il en est du fameux client. «Il achète du maquillage en ville mais se mêle peu à la population. À voir s’il a une femme ou des enfants dans son entourage, sinon peut-être travesti.» Message envoyé. Je réponds donc poliment, après avoir vu le kimono, que «C’est très gentil, il est très beau! Je n’aurai pas besoin de l’essayer, j’aimerais simplement acheter l’obi! J’ai déjà une couture qui y ressemble, alors le ceinturon me suffirait.» Si on essaie de me faire la vente complète, j’insiste gentiment pour acheter seulement l’obi. J’achète aussi un rouge à lèvres violet givré, pour aller avec.

Après achat, je continue de papoter pour trouver une autre direction prometteuse. «Vous auriez des endroit intéressants à me recommander? En urgence, je cherche un endroit pour une manucure. Accessoirement, pour ce soir, j’ai envie de savoir s’il y a des endroits amusants à ce qu’on appelle... quartier rouge, je crois? Vous savez s’il y a des incontournables là-bas, ou des lieux à éviter?» Si la réponse me satisfait et qu’il y a des lieux "incontournables" ou "à éviter", je tenterai subtilement de savoir pourquoi, manifestant que «je ne veux pas non plus chercher les ennuis ou quoi que ce soit…»

Puis, une fois la discussion finie, je fais ma sortie en saluant la jolie jeune femme qui m’aura servi aujourd’hui, armé d’un gros sourire et d’un sac rempli de babioles hors de prix.

***

Sorti, je continue ma promenade en attendant que Shika en ait fini avec ses propres achats. J’évite sciemment les forgerons ou autre marchands à l’allure plus… guerrière; souvent, les autorités gardent quelqu’un sous couverture dans ce genre d’endroit et je ne compte pas tomber sur eux. Par contre, je tombe sur nombre de marchands de produits exotiques ou d’artisanats variés venant d’un peu partout. En faisant mine de m’intéresser à ce qui se vend (et aux dires mirobolants des vendeurs), je continue d’envoyer quelques messages privés à mon copain du moment.

«Je t’attendrai à l’extérieur, j’ai déjà pratiquement terminé. J’aimerais vérifier chez les artisans et marchands d’armes, voire essayer de trouver des trafiquants, mais je ne peux pas faire ça sans toi, je suis trop facile à identifier… Par contre, je pourrai t’accompagner!»  Ce travail, je le laisse à Shika, pas que je sois trop princesse pour pouvoir le faire, mais bien parce que ça serait risqué. Trafics réguliers, je peux fouiller, mais avec mon accoutrement je doute que les caches d’armes soient à ma portée.

Mission rang A – Chute d’un espoir // Ao, Sayuri, Shika



Santé
99%
Chakra
82%




Techniques utilisées:
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La chute d'un espoir


Si le buraliste ne t'apprends pas grand chose de plus que ce que tu sais déjà, il revient de l'arrière boutique les bras chargés de tabacs tous plus affriolants les uns que les autres. Après quelques secondes d'observation, ton regard s'arrête finalement au centre du tas, sur un paquet aux teintes turquoises, bordé de liserés ocres et au centre duquel est dessinée une grenouille verte pomme, assise sur un tabouret, les jambes croisées. Sa patte avant gauche repose sur une petite table et soutient sa tête au niveau d'une joue qu'elle écrase à moitié, tandis que de l'autre patte, elle brandit une pipe fumante. Tout en recrachant une fumée épaisse qui vient embuer ses lunettes de soleil, une petite bulle indiquant ''Ici, c'est moi qui fait la fumée et le beau temps'' retranscrit ses pensées. Par pure réflexion esthétique, tu  optes donc pour ce sachet là. Monnaie en main, tu profites de la présence des quelques clients qui accaparent le vendeur pour tester le tabac choisi en l'incorporant dans une feuille sans y adjoindre, une fois n'est pas coutume, la moindre miette de salvia. Impeccable. Exactement la saveur que tu recherches.

De retour face au gérant, tu lui payes ton achat et lui octroie un grand sourire.

-Je vais vous prendre celui-là...ça me coûtera combien? Lui dis-tu en déposant le paquet sur le comptoir...ah les fluctuations du marché, m'en parlez pas...mon père est lui-même marchand et en subie les conséquences en permanence...c'est d'ailleurs pour ça qu'il m'envoie quêter les meilleurs taux de négociations du sekaï. Pour ce tabac-là, vous connaissez un endroit où je pourrais en acheter en grande quantité? Et...chuchotes-tu à son oreille en t'approchant, après t'être assuré que plus aucun client ne se trouve dans l'échoppe mise à part toi...vous n'auriez pas également quelque chose de moins...neutre...si vous voyez ce que je veux dire?

Après avoir écouté s'il souhaite te donner une réponse, tu cales une main dans une poche pour ranger la monnaie rendue, puis détournes les talons et prends la direction de la sortie, jusqu'à ce que tu marques un temps d'arrêt pour reprendre, en expirant la fumée de ta dernière taf.

-Je vais faire un tour au quartier rouge juste après. L'endroit m'a l'air plutôt sympathique. Vous auriez des adresses à me conseiller pour s'amuser un peu? Je peux payer le prix s'il le faut...faut bien que ça serve un peu d'être le fils d'un homme ayant un peu d'argent...

La remarque est appuyée d'un clin d’œil, auquel se joint un petit sourire, avant que tu quittes définitivement la boutique, au son des petites clochettes suspendues à la porte d'entrée.

«Il achète du maquillage en ville mais se mêle peu à la population. À voir s’il a une femme ou des enfants dans son entourage, sinon peut-être travesti.»

Wooooh...c'est quoi ce bordel? Cette voix, là, dans ta tête. Après avoir frôlé l'arrêt cardiaque, tu repenses à la petite séance d'explications de la part de Ao, juste avant de vous séparez. Ah oui, c'est vrai! Télépathie Yamanaka! Tu as même pu tester le truc, pour lui indiquer que tu approuvais son choix de balade. Pour le quartier rouge, tu as eu la même idée, et si l'idée d'aller traîner vos guêtres dans les quartiers riches ne t'enchante pas vraiment, tu dois bien reconnaître qu'une reconnaissance des lieux, avant de passer à l'action, ne peut être qu'un atout supplémentaire.

*Ok Ao...du maquillage, soit...je pense pareil que toi! Ou alors c'est pour mieux graisser la pattes des donzelles qu'il s'envoie quotidiennement? Ça n'a pas trop l'air d'être le genre de la maison, mais va savoir*... finis-tu en soupirant légèrement.

Tu poursuis ta route dans les ruelles, bifurquant tantôt à gauche, tantôt à droite, en quête de boutiques susceptibles de t'intéresser. Tu observes chacune d'entre elles avec minutie, notant laquelle se trouve à quel endroit pour éviter d'avoir à chercher trop longtemps si le besoin de vous rendre à un endroit précis se fait sentir. Tu ne manques pas de faire une pause à la boulangerie du coin pour remplir tes poches de quelques friandises. En passant le rideau qui te sépare de l'intérieur du magasin, radio Ao fait encore des siennes. Avec une telle qualité de transmission, il y a sûrement de l'argent à se faire en peaufinant la technique pour créer un réseau de communication de grande envergure. Si Ao a l'âme d'un business-man, il y aura peut-être moyen un jour de discuter de cela avec lui. Sa voix, qui interfère dans ta tête,  empêche cependant toute possibilité de développer plus longuement ton délire.

«Je t’attendrai à l’extérieur, j’ai déjà pratiquement terminé. J’aimerais vérifier chez les artisans et marchands d’armes, voire essayer de trouver des trafiquants, mais je ne peux pas faire ça sans toi, je suis trop facile à identifier… Par contre, je pourrai t’accompagner!»

*Très bien, je te rejoins une fois que j'ai fini de mang...de prendre des informations. Je serais là d'ici cinq à dix minutes. A tout de suite*...tu hésites un instant mais ne résistes finalement pas à la tentation d'ajouter ce petit mot...terminé!

-Bonjour, mademoiselle...il me faudrait deux Yokan aux haricots rouges, deux dorayaki aux châtaignes, deux mochis au sésame et enfin deux biscuits au chocolat...demandes-tu poliment avant de récupérer le tout, de régler et de t'éclipser.

Tu as préféré tout prendre en double pour en offrir au Yamanaka. Ta gourmandise sera peut-être plus facilement pardonnée si elle est partagée.

Tu ne tardes pas à rejoindre ton compagnon de route, après qu'il t'ait indiqué le chemin à suivre jusqu'à la rue dédiée en grande partie aux marchands d'armes. Sans réellement te soucier de lui, tu lui adresses un clin d’œil furtif que tout le monde pourrait assimiler à un signe de drague, puis continue ton chemin en reluquant avec attention chaque étal. Nombreuses sont les armes qui y sont présentées. Tu en soupèses quelques unes et  vérifie l'alignement de certaines autres avant d'en demander le prix, jusqu'à stopper tes pas auprès d'un qui t'attire plus particulièrement.

-Bonjour...salues-tu, stoïque...ça faisait longtemps que je n'avais pas vu d'armes comme celles-là. Pas que je sois un grand praticien, mais mon père aime tout particulièrement récupérer les plus rares pour sa collection...c'est d'ailleurs la seule chose qu'il achète sans revendre derrière...à voix basse, une main posée sur l'étal et la tête légèrement penchée vers le vendeur...en auriez vous quelques autres encore plus atypiques à me présenter? Tu lui souries avant de lui tendre une main qui se veut amicale...enchanté...Shomi Takaze...mon père est un marchand lui aussi, du genre à acheter les commerces qui se cassent la gueule pour les redresser avant de les revendre le plus souvent au triple de leur prix d'achat. Il n'a pas encore une renommée mondiale, mais peut-être avez vous déjà entendu parler de lui?

Récapitulatif:


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The shattering


Les shinobis indépendants avaient donc conclu de rester en « groupes » de un, profitant du fait d’être tous en ville et se doutant pertinemment qu’il ne leur arriverait rien… ou, du moins, pas grand-chose.
A cet effet, la Fraîche Rosée Psychédélique s’était approchée du fameux manoir de Ginkôkan, là où leur cible était censée se trouver. De loin, elle avait tenté d’en apprendre plus sur les forces en présence et sur place. Mais si elle était éloignée pour ne pas se faire prendre, elle parvint seulement à réaliser qu’il y avait beaucoup de Samouraï. Une véritable pléthore. S’infiltrer serait compliqué…
A moins que. En effet, l’espionne en chef décida de profiter du couvert de la nuit et son talent pour la Furtivité pour s’approcher. Plus encore, elle utilisa une de ses techniques fétiches qui lui permit, ainsi, de ne faire qu’un avec son environnement. Le caméléon parfait… Quoi de plus adapté pour effectuer son bout de mission ?
Invisible (ou presque), la Luxueuse Araignée Mentale put s’approcher sans trop de peine, surtout après avoir mémorisé le schéma typique des tours de garde de ces braves hommes (ou femmes, allez savoir) qui gardaient le manoir. Il était hors de question que quelqu’un ne leur passât devant !
Pauvres fous.

Profitant derechef de ses éparses talents, la Kunoichi s’approcha, tantôt se plaquant au mur, tantôt restant à couvert dans quelque touffu buisson qui se trouvait proche d’elle. Après quelques instants, elle pénétra enfin au sein de cette majestueuse « maison » et commença à dessiner une carte mentale des lieux.
Ainsi, Sayuri se retrouva au sein d’un vaste hall d’entrée. Face à elle se trouvaient des escaliers (imposants et aux marches plus que nombreuses), mais elle se rendit bien vite compte qu’il lui serait impossible d’avancer de ce côté-là : les gardes ne laissaient aucunement de place pour passer entre eux. Restaient alors les couloirs latéraux aux portes grandes ouvertes. Bien évidemment, la jeune promise de Konoha s’y infiltra, profitant toujours de son manteau spectral et prenant bien soin d’éviter toute garde impromptue. Plus encore, elle écoutait aux portes avant de les ouvrir, histoire de ne pas se faire prendre.
Puis alors qu’elle tendait justement l’oreille, elle entendit in extremis un cliquetis d’armure derrière elle. Ni une, ni deux, elle concentra son chakra dans ses pieds et se propulsa au plafond et s’y accrocha, toujours avec son énergie spirituelle, avant de se laisser retomber en toute élégance… Pour enfin pénétrer dans cette fameuse pièce. En effet, elle n’avait pas entendu le moindre bruit. Ce qu’elle n’avait néanmoins pas anticipé, c’était la potentielle présence de chambres à coucher pour les quelques serviteurs du Tatsui… Si le propriétaire était issu de bonne famille et donc jouissant de quelques lourdes besaces, il n’avait pas forcément jugé bon d’empêcher les portes de grincer, nie même de réparer les poignées branlantes. Et voilà, la Yamanaka venait de réveiller une jeune servante qui, ne voyant rien si ce n’était une porte grande ouverte, se mit à paniquer.

« Gaaaaaaaaarde ! UN FANTÔME !!! UN YOKAI !!! Hurla-t-elle à la mort. »

Sayuri put entendre non pas un bruit de pas s’affoler vers elle, mais trois, tous différents. Restait à savoir si elle allait pouvoir trouver une planque temporaire, sachant que la chambre serait bel et bien gardée le temps de rassurer la pauvre civile…


De son côté, le Nara était toujours aux prises de sa quête pour trouver le tabac le plus neutre et fin de Ginkôkan… et de quoi l’accompagner afin de « calmer ses crises », comme il s’aimait à le dire. De fait, après que le buraliste eût été cherché une bonne dizaine de paquets tous plus « designs » les uns que les autres, l’Ombrageux Dramaturge de la Forêt décida de prendre celui représentant une grenouille complètement explosée mais victorieuse. Le tenancier lui lança un léger sourire en coin, presque imperceptible ; il avait fait le bon choix.

« Si vous voulez, je peux vous en remettre quelques uns… Il n’y a guère qu’ici que vous trouverez de quoi faire le bonheur de votre… neutralité, cher client, répondit le buraliste. Puis, après que Shika lui eût chuchoté quelques douces paroles : Je sens que la chance est de votre côté… Ajouta-t-il du même ton, faisant à peine bouger ses lèvres, avant de prendre ce qui lui était dû et de rendre sa monnaie au chef de clan. Un tour au quartier rouge ? Je ne peux que vous conseiller Le Sabre aux Mille Roses ! S’enquit son interlocuteur, content de pouvoir aider un voyageur en peine mais tout de même soucieux de profiter des spécialités locales de la ville. C’est un endroit relativement discret et camouflé dans un sous-quartier pavillonnaire… Mais vous ne pourrez pas le louper ; tout respire le luxe là-bas ! Vous m’en direz des nouvelles… Termina-t-il. »

Une fois que le drogué fût content et qu’il put alléger ses bourses, il s’éclipsa de cette première boutique et commença à bifurquer dans les quelques ruelles ascendantes, mémorisant chacun des échoppes et autres lieux. Pour le coup, rien d’anormal ou de forcément choquant. Plus encore, il parvint à trouver une douce boulangerie… jusqu’à être interrompu par la télépathie de son « conjoint ». Ou de sa conjointe. Allez savoir.
En tous les cas, épris d’une certaine gourmandise (et d’un peu de culpabilité), Shika fit à nouveau quelques emplettes et prenant tout en double. Bah, peut-être parviendrait-il à acheter le pardon de la Princesse avec de la nourriture. Tout le monde est plus calme avec de la nourriture.

De son côté, justement, la Princesse Yamanaka était encore en pleine discussion avec lea gérant.e de la boutique de kimonis affriolants. Ce.tte dernier.ère tentait désespérément de lui refourguer un habit complet, quand bien même le bleuté désirait simplement acheter un obi. La boucle du ceinturon… de quoi parfaire sa collection, probablement. Bien sûr, il en profita tout de même pour glisser quelques phrases « subliminales », espérant de glaner quelques précieuses informations. Hélas, rien n’aboutit. En revanche, outre l’attrait de sa cible pour le maquillage, il put raviver la mémoire de son.a interlocuteur.rice.

« Il y a des bien des échoppes qui en souffrent, mais c’est surtout celles qui trempaient dans des affaires louches… Ici, on a toujours été droit.es dans nos bottes – ou nos fabuleux kimonos – donc on ne se fait pas vraiment de soucis. Par contre, mon.a beau.elle, si tu as envie de me rejoindre un soir… je fais souvent quelques… spectacles au Sabre aux Milles Roses. Un endroit que tous se doivent de visiter… même les plus purs de ce monde. Ça vaut le détour, crois-moi ! I.elle prit ensuite un bout de parchemin et gratta une adresse qu’i.elle glissa avec, finalement, l’objet voulu par le Grand Illusionniste des Genres, avant de se pencher vers ce.tte dernier.ère et de lui chuchoter quelques mots. Si tu veux quelques… jouets qui sortent de l’ordinaire, je te propose d’aller y faire un tour… ton appétit sera satisfait, conclut-i.elle avec un clin d’oeil suggestif. »

Finalement, Ao et Shika formèrent à nouveau un duo (enfin !) et se présentèrent devant une boutique d’armes ; le bleuet se doutant pertinemment qu’il attirerait un peu trop l’attention ou qu’il serait facilement fiché. Là, le chef et faux amant de la Princesse agit en véritable connaisseur et amateur d’armes, les pesant, vérifiant leur factures… jusqu’à demander le prix de certaines, sans pour autant en acheter.
Jusqu’à ce que son regard croisa celui d’un sabre doré, au pommeau nacré et à la garde ornée de pierres précieuses en tout genre. A nouveau, il tenta d’endormir la méfiance du marchand qui voyait une aubaine en son fameux discours d’achat-revente de marchés qui se trouvaient être en plein déclin.

« Yo, répondit-il. Hélas, il est devenu compliqué de faire… rentrer plus d’armes comme celle-ci. Les douaniers sont à cran et prêtent bien plus attention à nos déclaration, depuis que cette raclure est au pouvoir… souffla-t-il, bien évidemment en colère. Shomi Takaze, vous dites… Ça me dit rien. Par contre, je vais noter son nom, je pense que ça pourrait bientôt nous être utile... »

Feat.
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Yamanaka Sayuri
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La chute d'un espoir

Nara Shika, Yamanaka Ao et Yamanaka Sayuri

Mission de rang A 








Tu étais une kunoichi fort brillante et rapidement également. En plus, tu étais plus que prévoyante, alors tu n’ouvris aucune pour tout grand, te contant d’entre ouvrir et passer ta tête invisible par l’embouchure pour voir le contenu. Le but n’était pas de fouiller, simplement de faire un croquis de l’endroit, alors lorsque tu regardas dans la chambre de la servante et que tu la vis s’asseoir sur son lit et crier, tu relâchas la poignée et bondit au plafond du corridor.

Tu n’étais pas entrée dans la pièce. Elle était petite et sans intérêt pour ta carte. De voir son futon, te suffis de comprendre que c’était la chambre d’une servante. Tu n’avais pas besoin de voir plus que ça pour ta carte. Tu n’étais donc pas entrée, mais la réaction de la femme te surprit. Après tout, de vieilles portes mal entretenues, ça devait quand même s’ouvrir toute seule un fois de temps en temps.

Bref, trêve de réflexions. De ton perchoir au plafond, tu rampas tu pris la direction pour ressortir, visant une fenêtre dans un coin moins surveiller par laquelle tu pourrais t’échapper. Tu avais déjà beaucoup plus avancé que tu ne l’aurais espéré, mais tu n’avais toujours pas l’endroit de sa chambre. Tant pis, tu trouverais une autre fois, d’une autre façon. L’heure n’était pas aux risques, mais au repérage. Avant de ressortir, tu t’assuras que ton manteau d’invisibilité tiendrait en le refaisant. Tu t’assuras également que tu resterais indétectable pour sortir.

Tu pris exactement les mêmes précautions que pour entrer lorsque tu sortis. Prenant bien soin d’éviter les patrouilles, mais en restant bien accrochée au plafond, cette fois-ci. Tu quittas le domaine profitant de la noirceur de la nuit. Une fois en sécurité et assez loin du manoir, tu allas immédiatement rejoindre la chaleur de ta chambre en restant invisible et gardant ton chakra camouflé tout au long de ta course. Il n’était pas question qu’on t’attrape comme ça. Tu quittas ensuite tes vêtements noirs pour enfile une nuisette plus provocante que nécessaire. Ensuite, tu te glissas sous ta couette, pour finir la nuit. Lorsque tu te lèverais vers midi, tu irais au salon de thé pour donner le croquis à tes équipiers.





CSS par Gaelle



récap:
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La chute d'un espoir


Le sourire chaleureux et coquin de l’intéressée ne saurait frapper à la bonne porte, mais par solidarité féminine, l’adresse et la propositions auront reçu un clin d’oeil sur une bouille scintillante et joyeuse avant que le magasin ne se fasse vider de son adorable client.

«Le Sabre aux Mille Roses.»

Nom envoyé. Je sais très clairement où je n’irai pas tout de suite.

*Terminé*

Facepalm mental. Forcément, je devais m’attendre à ce qu’il me la fasse au moins une fois.

Il finit par arriver avec de la nourriture, très visiblement à partager; deux de chaque chose, ça parle de lui-même. Pourtant, ce n’est pas comme ça que je l’ai compris, et il l’aura vécu vivement; ça tombe bien, tout ce que je veux se trouve dans la même main.

Comme si je faisais ça souvent, les Dorayaki et les Mochi disparaissent de sa main, et je souris. De l’autre main, je pousse gentiment vers lui les autres choses. À lire: “j’aime pas ça, alors c’est à toi”. J’ai toujours compris que c’est comme ça qu’on partage... S’il essaie de me les enlever ou de rouspéter, je défendrai bec et ongles mon butin. «Merci!»

Je laisse donc Shika fuir vers les lieux en le suivant d’un peu plus loin, en grignotant, après avoir présenté un sourire avec des joues rougies (et pleines de mochi) à son clin d’oeil. Chacun montre son affection comme il peut.

Je resterai aux alentours, prêt si mon partenaire le demande, mais pour l’instant je me contenterai de me bourrer délicatement la face (et ça compense largement pour toute la merde et la rage de début de journée). La soirée commence à se profiler et je commence à penser à la suite des opérations, tirant un trait sur l’idée de trouver un restaurant de haut calibre, tant pour protéger ma ligne que pour éviter de faire trop pressé; il faut bien faire les choses si on choisit de les faire.

Je cherche encore ce qui pourrait être le prochain point à cocher, et comme je ne suis pas à l’aise d’aller au quartier rouge sans Sayuri aux alentours, je suis forcé de me rabattre sur le quartier riche plus tard en faisant une promenade maintenant. «J’imagine que Jundo Tatsui a une garde bien montée en plus de son garde du corps; si tu peux essayer de te renseigner sur où il prend son équipement pour sa garde, ça serait très bon. Ça, et si tu peux essayer de savoir ce que pense les autorités de la situation... C’est commun que les forces de l’ordre ne soient pas toutes blanches et s’associent avec la pègre; peut-être qu’on pourrait trouver des alliés de ce côté-là..?»

C’est bien beau de grignotter pour patienter, mais l’ennui vient vite. Je ne suis pas des plus patients, et devoir reléguer toute une partie de la collecte d’informations à mon allié ne m’enchante pas...

Assis tranquillement sur un banc quelconque, je finis de manger et je ferme les yeux en laissant ma tête  aller un peu vers l’arrière. Mes mains se joignent dans les pans de mon kimono, cachés à la vue des autres passants. Je veux voir si, dans le coin, je suis à même de retrouver des traces d’énergie ou quelque chose qui m’indiquerait la présence d’autres utilisateurs de chakra. Si je ne peux pas avoir d’informations très précises, je peux au moins me faire une idée d’où seraient les gens plus dangereux. «Je... je vais aller fouiller un peu du côté du quartier des autorités, pour voir s’il y a des gros poissons. Je n’irai pas trop loin, je serai toujours contactable quand tu auras fini ou si tu as besoin d’aide.»

J’irai voir le quartier pour me donnée une idée des bâtiments qui y sont, mais sans trop m’y aventurer; je serai toujours prêt à retourner dans les rues marchandes retrouver mon amoureux (et solide alibi). Je passe seulement pour savoir si, encore une fois, je pourrais retrouver un flux d’énergie assez fort pour m’alerter ou si, au contraire, tout n’est que civilité et populace normale.

S’il y a peu (ou n’y a pas) de choses à noter, j’en ferai part à mon partenaire et je serai prêt à m’aventurer plus loin dans les rues une fois qu’on se sera retrouvé. S’il y a un constat plutôt alarmant, je le mentionnerai aussi et je dirai que «beaucoup de chakra dans le coin... je pense que pour ce soir, on peut attendre la visite de Sayuri et préparer notre escapade au Sabre aux Mille Roses demain avec elle.» Hors de question de rester dans les rues si ça grouille d’énergie; à ma grande expérience, le chakra nuisible peut facilement ruiner mon teint.

Mission rang A – Chute d’un espoir // Ao, Sayuri, Shika



Santé
99%
Chakra
77%




Techniques utilisées:
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La chute d'un espoir


Tes cartouches de tabac dans une main, tu analyses les différents lieux traversés, tout en profitant du trajet  pour te remémorer les derniers instants passés en compagnie du buraliste. Ses paroles, son petit sourire satisfait, ses allusions, ses messes aussi basses que les tiennes et tout un panel d'attitudes, te font t'interroger sur les raisons de celles-ci, et agitent les quelques neurones que la salvia a bien voulu laisser libres de leur fonctionnalité, après que tu ais fumé cette plante en la mélangeant à ce tabac aux saveurs nouvelles et particulièrement appréciables. Tu n'es pas bien sûr de savoir où cela te mènera, mais par acquis de conscience, après avoir pris grand soin de vérifier qu'aucun regard trop curieux ne peut t'épier, tu marques une pause dans une ruelle un peu plus sombre que les autres, t’assois sur une petite marche en pierre, déposes sur ta droite le sac contenant le tabac, puis places sur tes genoux les paquets avant de tout examiner avec minutie, en quête d'un éventuel indice. Tout en courbant suffisamment le dos, pour offrir une sécurité supplémentaire à la discrétion de tes recherches, tu ne laisses rien au hasard. Tout y passe pour t'assurer que tu n'as rien oublié, le sac ayant également droit à son inspection.

Une fois cette dernière terminée, après avoir récupéré tes affaires, tu reprends ton chemin au gré de tes pensées ludiques. Le sabre aux milles roses. Coquasse comme enseigne, et plutôt suggestif comme nom si l'on fait preuve d'un peu d'imagination. Sans parler des initiales de l'intitulé, bien que le R du mot rose ne te parle pas outre mesure. En tout cas tu sais qu'aujourd'hui, une seule de ses roses suffirait largement à satisfaire ta tranchante curiosité. Tu as hâte d'y être et du coup hâte de rejoindre la rue militarisée pour motiver ton camarade à ne pas traîner trop longtemps dans le coin, et à opter sans trop tarder pour le quartier rouge, afin d'y profiter de moments que tu juges mérités. En revanche, si tu veux optimiser l'ensemble, il est hors de question de dévoiler à ton compagnon ta découverte, ni la possibilité qu'il y ait là-bas quelques mafieux en mal d'action. S'il a connaissance de cela, il est capable de prétexter un mal de gorge impromptu, ou toute autre carence physique, pour implorer la présence de Sayuri à ses côtés et te faire injustement patienter plus que tu ne le souhaites. Tu connais un peu le bonhomme à force, et si une goutte de son rimmel vient malencontreusement à couler, tu en entendras sans doute parler pendant quelques temps. C'est pile l'instant que choisis le garçon aux cheveux bleus pour rallumer la cibi et t'indiquer sa position, avant de conclure la communication d'un furtif.

*Le sabres aux milles roses*

Et merde! A ton grand désarroi, si la confirmation assure la fiabilité de l'information, par ces cinq mots,  Ao vient de ruiner quatre minutes de fantasmes, fondés sur l'élaboration d'un plan machiavélique censé te mener à la victoire. Ta victoire! Celle de l'action et du plaisir. Le nuage de fleurs et autres papillons enveloppant ton esprit se dissipe lentement pour laisser place au raisonnement obstinément sécuritaire et sage de ton ami. Cependant, tu ne peux réprimer un sourire en imaginant sa bouille lorsqu'il fera face à tes envies d'indépendance. En plus de considérations plus égoïstes, tu souhaites également en apprendre plus sur ce fameux Sabre aux Milles Roses et les secrets qu'il peut receler. Même si tu le sais Ao difficile à convaincre dans ce genre de situation, tu ne t'avoues pas vaincu pour autant, et comptes bien user de ce dont tu disposes pour défendre ton morceau de gras. Après tout, n'est-ce pas précisément votre rôle que de prendre la température auprès des différents acteurs de cette superproduction? Plus vous ratisserez large, plus le serpent du clan des manipulateurs d'esprits aura le champs libre pour marcher sur les bonnes cases. Pour le reste, c'est votre boulot de connaître amis et ennemis. Et si tu ne peux nier qu'il existe un risque, ce n'est pas en restant loin de vos potentiels ennemis que vous avez une chance de vous en faire des alliés. Sans compter que sans prise de risque, il est possible qu'une monotonie que tu goûtes peu finisse par s'installer.

Chargé des gourmandises pâtissières fraîchement achetées, c'est donc d'un pas décidé que tu rejoins la princesse Yamanaka et débutes tes investigations,après qu'elle ait fait preuve d'un sens du partage tout à fait singulier, en enfournant sous tes yeux ses sucreries préférées.

*De rien...*

La moue d'abord boudeuse d'avoir vu les mocchis te filer sous le nez sans que tu puisses réagir, tu retrouves le sourire en contemplant les articles de l'armurerie, ton regard s'attardant plus précisément sur un sabre luxueux dont la facture te permet d'engager la conversation avec plus d'aisance. Attentif, tu écoutes les réponses du vendeur, tout en concédant à ton partenaire un partage de données lorsqu'il se permet quelques demandes judicieuses.

*J’imagine que Jundo Tatsui a une garde bien montée en plus de son garde du corps; si tu peux essayer de te renseigner sur où il prend son équipement pour sa garde, ça serait très bon. Ça, et si tu peux essayer de savoir ce que pense les autorités de la situation...*

Le début de la phrase étire un sourire sur ton visage, sans que tu saches s'il s'agit d'un lapsus volontaire ou non, avant que la suite ne te fasse reprendre le cours de  ton interrogatoire. A l'entendre parler de ce Tatsui, le marchand ne semble pas le porter dans son cœur. Une opportunité à saisir. Toujours à voix basse.

-Pfiouuu, m'en parlez pas, la traversée de la frontière a été un véritable chemin de croix...ce que j'ai entendu dire était donc vrai, le nouveau gouverneur du coin a décidé de serrer la vis...ça ne doit pas être simple pour vous, je compatis...ton regard errant sur l'étal en même temps que tu caresses d'un doigt le pommeau de l'arme dorée, tu poursuis...pourquoi n'essayez-vous pas de vous rapprocher de cet homme...peut-être pourriez-vous devenir son armurier officiel...mon père m'a toujours dit, si tu n'aimes pas quelqu'un, alors fais lui cracher la monnaie...ce serait une bonne manière de récupérer votre dû et de lui faire la nique en même temps non? A moins bien-sûr que ce rôle ne soit déjà dévolu à quelqu'un d'autre? Vous êtes sûrement plus au courant que moi de ces choses là...

Tu tends l'oreille pour écouter sa réponse puis décides finalement de prendre congé une fois son discours fini. Tu recrées le contact mental avec Ao qui t'explique que l'endroit où il se trouve transpire du chakra à chaque coin de rue puis comme imaginé, te propose de le rejoindre et d'attendre Sayuri pour investir le quartier rouge le lendemain. Si tu sais être patient, ce n'est pas non plus ta qualité première. Tandis que tu lui transmets tout ce que tu as appris, tu ajouter une dernière précision.

*...en revanche je vais plutôt immédiatement prendre la direction du quartier rouge ...je me sens plus à l'aise dans les lieux plus sombres et j'ai bien l'intention d'en savoir plus sur ce Sabre aux Milles Roses...vous pouvez toujours me rejoindre quand vous serez réunis...en attendant je garde le contact avec toi en cas de grabuge...*

S'ensuit tout un argumentaire basé sur l'ensemble de tes réflexions précédentes, celles acquises avant de savoir que le Yamanaka dispose de la même information que toi à propos de cet endroit de luxure et peut-être plus. Tu n'as pas l'intention de lui forcer la main pour te suivre, mais têtu, compte bien t'y rendre dès à présent. Craignant sans doute d'être malgré lui la cible de manipulateurs de chakra aux dons sensoriels développés, tu conçois qu'il préfère se munir de son arme la plus efficace pour se confronter au bas quartiers, mais ta patience n'est que trop émoussée pour que tu attendes plus longtemps. Tu leur fait entièrement confiance, à lui et à Sayuri. Tu n'en attends pas moins de leur part. Cette confiance mutuelle a d'ailleurs toujours été pour toi le ciment d'une relation d'équipe accomplie. C'est grâce à elle que les deux compères Yamanaka forment aujourd'hui un duo redoutable, capable de se trouver les yeux fermés. Grâce à elle encore que vos deux clans se rapprocheront peut-être un peu plus encore dans le futur.

En contournant la zone riche par le sud, tu rejoins donc le quartier rouge en choisissant les mines les plus patibulaires pour leur demander la direction du Sabre aux Milles Roses, quand enfin tu parviens devant les portes de l'établissement, après t'être assuré que la furtivité et le manteau des ombres soient toujours efficaces. Tu es accueillis par un vigile qui ne s'encombre pas de formalités inutiles et te laisse entrer après s'être satisfait d'une tenue plus que correcte à ses yeux. Une fois à l'intérieur, tes yeux s'écarquillent pour s'imprégner de l'atmosphère et rechercher les personnes les plus appropriées à une rencontre bénéfique au bon déroulement de la mission.

Récapitulatif:


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Malgré la légère altercation dans la chambre à coucher de la servante (un poil hystérique et folle à lier sur les bords, qu’on se le dise), l’expédition nocturne en terre inconnue de la rosée indépendante se déroula sans encombres. Malheureusement, c’est cette même cinglée qui lui coupa court (et un peu l’herbe sous le pieds) et l’empêcha de progresser comme elle le put. Néanmoins, Sayuri avait toujours été réputée comme un génie de son état, aussi put-elle facilement conclure que si l’aile ouest du manoir était faite de cette sorte, alors l’aile est le serait également. Ainsi s’éclipsa-t-elle au nez et à la barbe des gardes qui pestaient après la main d’oeuvre peu onéreuse (et ils comprenaient pourquoi, maintenant) une fois que celle-ci s’était rendormie.
A présent dans le hall d’entrée, elle se faufila vers la sortie (qui était en fait l’entrée…) et tendit l’oreille au passage, écoutant les discussions de quelques autres fiers membres de la soldatesque de Jundo Tatsui. Elle put ainsi apprendre que, non content de diviser son peuple à cause d’une « honnêteté bien trop ancrée », il s’agissait d’une personne ô combien imbue de sa personne. Il avait d’ailleurs à cet effet mandé plusieurs artistes afin de faire quelques représentations de sa personne… qu’il devait très probablement garder au sein de cette villa hors de prix. C’était même chose sûre. Restait à savoir si la Yamanaka allait s’y risquer ? Après tout, savoir à quoi ressemblait leur cible pourrait être un indice bien plus important que simplement la cartographie du hall d’entrée et du rez-de-chaussée des ailes est et ouest de la demeure…

De son côté, le couple était encore en train de parler affaires (et, donc, de voir quel type d’indices ils étaient en mesure de récupérer) avec le troqueur d’armes exotiques. Ce dernier s’était d’ailleurs bien rapidement plain des nouvelles mesures puisqu’elles impactaient également l’import de marchandises ayant pour origine le reste du Sekai. « Foutu protectionnisme », comme il s’aimait à le dire. Si Shika possédait quelque appétence pour le sujet, il n’était pas non plus en reste de prodiguer des contacts pour « redresser » le marché de ce pauvre malheureux… S’il savait. Décelant une antipathie circonstancielle à propos des gardes qui les avaient empêchés d’accéder plus facilement et rapidement au coeur de la vile, le Nara en profita pour faire vent des déboires auxquelles ils ont eus, avec sa princesse, à faire. Compatissant, le marchand ne se tarit pas de le faire savoir par son regard et apposa sa main burinée par les lames sur l’épaule droite de l’indépendant.

« Bah, vous devez penser qu’ils ne font que leur boulot, hein ? Il roula des yeux. FOUTAISES ! S’énerva-t-il en tapant du poing sur la table. De vraies sang-sues, si vous voulez mon avis. Eux, ils feront tout ce qu’ils peuvent pour s’attirer les bonnes grâces de l’autre éphèbe… Forcément, ça vaut aussi pour les armes qu’on arrive à amener jusqu’à nos frontières. En temps normal, une liasse ou une bourse et ils ferment les yeux, mais depuis quelques temps… Je vous le dis, j’ai eu la chance de bien connaître le type qui s’occupait des déclarations quand j’ai voulu faire rentrer ce bijou, enchaîna-t-il, baissant le ton de sa voix et pointant l’arme dorée de l’index. J’ai d’ailleurs plusieurs cargaisons en quarantaine chez eux. Ils attendent les ordres, parait-il. Soit je paierai une amande, soit on les détruira… si ce n’est pas les deux. De vrais rats. Il marqua une courte pause et sortit un paquet de cigarettes de la poche de son tablier et s’empressa de l’allumer. Faire partie de sa garde rapprochée ? Et qui s’occupe de mes affaires en attendant, hein ? J’ai beau avoir une vraie misère à me procurer des armes lointaines, je n’en reste pas moins un fidèle distributeur de l’Empire. Justement, tous les gardes de la ville sont équipés des armes qui sont régulièrement sur mon étal ! Et puis… Il inspira profondément et recracha sa fumée haut vers le ciel. C’est peine perdue que de vouloir être proche de lui. Il est toujours blindé de gardes, des Samouraïs, et je sais que la place est déjà prise de toute façon. Y a qu’à voir comment il traite en particulier un de ses hommes… Vous le remarquerez facilement si vous tombez dessus en ville. Nouvelle pause. M’enfin, mon bon monsieur, est-ce que je peux faire quelque chose pour vous ? »

Finalement, l’hyperactif drogué à la salvia coupa court à l’échange et reprit le contact télépathique d’Ao, indiquant vouloir se diriger vers le lieu qu’on leur avait conseillés à eux deux : le Sabre aux Milles Roses. Le bleuté n’étant pas avec sa binôme de toujours, il y avait fort à parier pour qu’il ne de se rendît pas à ,l’intérieur, si menace il y avait. En tous les cas, les deux se retrouvèrent ensemble pour le trajet. Après quelques instants de marche et toujours aucune menace (entendre par là : la moindre once de chakra) pour le.a Prince.sse, les deux arrivèrent à proximité du lieu tant convoité par le jeune chef. L’intendant scanna rapidement les environs et put déceler trois unités de chakra en son sein… et deux, situé quelques rues plus loin. Etaient-ce des personnes au chakra semblable au leur (légèrement diminué quand même) ? Des clones ? Des techniques ? Il ne saurait le dire. Il n’y a guère besoin de dire que, néanmoins, tout ceci inquiéta l’intendant aux cheveux atypiques qui s’empressa de le faire savoir à son acolyte, tout en commençant à légèrement s’écarter de son « mari ». En effet, ce dernier fit son bout de chemin, passa devant la sécurité et… ne tarda pas vraiment à se faire aborder. En fait, il n’avait même pas eu le temps de refermer la porte du bordel.
Là, un homme au corps sculpté et huileux, très peu vêtu (et surtout, torse-nu), se présenta à lui, la bouche en coeur et l’index sensuellement posé sur ses lèvres.

« N’aie pas peur, mon chou… Je suis tout disposé à répondre au moindre de tes plaisirs. Peut-être pourrais-tu me suivre pour que nous en… parlions plus en profondeur ? »

Feat.
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  • Nara Shika
MOI JE SUIS UN PONEY MOI


C’est avec une certaine peur au ventre que je suivrai le pas de mon camarade. Mauvaise idée, c’est certain, mais je suis assez grand pour ne pas me risquer à aller dans un endroit qui pue le piège et qui attire le risque. Le tour du quartier des forces avait donné quelques résultats; fort à parier que si on fait des grosses conneries, il y aurait quelqu’un capable de nous punir, l’usage du sixième sens me confirmant que le souffle de la vie est grand au fond de certains d’entre ceux qui se cachent dans les gros bâtiments.

La suite était simple, mais amère.

Incertain, grisé, coincé. J’irai.

«Je n’entrerai pas tout de suite et je resterai assez loin de toi, je ne veux pas risqué qu’on nous associe trop et idéalement si tu t’en sors tout seul à l’intérieur, c’est mieux pour moi. Il y a du mouvement à l’intérieur, peut-être trois personnes avec des talents ninja, donc garde l’oeil ouvert. Autour, il y a deux autres sources; je vais aller voir ce que c’est. En cas de danger, on se fait signe.»

Je le vois donc partir sans trop attendre et je le perds finalement dans la foule. Sa présence au loin, l’écho de mon esprit s’éloigne mais réverbère toujours son ancrage. Je ralentis et laisse mon compagnon partir avant de prendre un quelconque tournant; mettre les pieds dans un tel lieu de perdition ne m’intéresse pas en ce moment.

Serais-je tentation, simplement victime de mes désirs?

Bien sûr que non, je ne suis pas ici pour ce genre de choses; les rues malsaines se font contourner habilement alors que mon apparence de jeune touriste parle pour moi. Je fais semblant de me perdre, déambulant sur les petits chemins urbains en direction du point sensible le plus près, mais je prends mon temps pour regarder ce qu’il y a aux alentours, ressentir de manière plus fine que tout à l’heure la masse d’énergie qui circule autour de moi. Plus j’avance vers la première source, plus je me rends compte que la seconde en est proche. Finalement assez près, je m’insinue dans ces derniers coins de cartier en tentant une détection encore plus fine. Puis, peu de temps après avoir fureté au travers des rues assombries par les derniers éclats du jour, je mets finalement la main sur ce que je voulais.

Du chakra.

Avec précision j’observe un coin tout particulier de la rue; une entrée de ruelle où reste caché un carrosse traditionnel accroché à un fier destrier faisant claquer ses sabots agiles et bruyants. Au fond de ce caisson de transport (car disons-le, à côté de ce que je peux bien trouver dans mon propre coin de pays, c’est lamentable) se trouve les deux sources d’énergie détectées avant, en plus d’une autre personne.

La rue est, autrement, plutôt vide.

Aborder ces gens ainsi en pleine rue serait bien trop suspicieux; pourtant, ça tombe bien, je suis doué pour forcer les bonnes mauvaises rencontres. D’abord, un message d’urgence : «J’aurai besoin de toi; je suis à deux ou trois rues vers l’est du sabre aux mille roses, j’ai trouvé des gens… j’ai besoin d’un médecin, mais cette fois ce n’est pas pour moi...»

Informations sommaires pour me retrouver, puis j’enchaîne rapidement avec mon idée absolument géniale, quoiqu’un peu cruelle. Je trouve une ruelle assez près de l’autre, en diagonale, puis je m’assois contre le mur du bâtiment pour ne pas faire une grosse chute (car oui, j’ai déjà fait ce que je m’apprête à faire sans mur et c’est loin d’être plaisant). En direction de la bête, je lie mes doigts pour aligner le fameux signe de la projection de l’esprit. La radio s’éteint et les sens s’en vont en un instant, puis débute la «transposition...»

La créature s’élève avec audace et grâce, poussant un puissant hennissement. Je suis en contrôle, maintenant; au travers ses yeux, je vois un mur en pierre. Ça semble solide, risqué, mais je me tenterai quand même.

HÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊ!!!!!

Les pattes avant redescendent et je force le corps à s’avancer vivement vers le mur, faisant bourdonner et grincer la charrette qu’il emportera. Les pas s’entremêlent et l’animal tombera avant de foncer complètement dans le mur, ayant surtout pris une bonne débarque en "tentant un virage" pour éviter le gros obstacle. Ce qu’il transportait se cogne contre le mur.

Avant que la créature ne se fracasse les côtes contre la roche, je me suis éjecté et j’ai lentement repris conscience, entendant feintement dans la bruine les sons de brisures et la douleur du cheval. Je finis par me relever, les genoux un peu endoloris.

Donc, je me suis quelque peu raté. Je devrai forcément pleurer à Shika pour des bandages quand on sera rentré, je ne peux laisser la perfection de mes genoux dans un tel état! Du moins, pas à perpétuité...

Sans attendre, je me lance vers les lieux de l’accident comme si je passais par là, visiblement paniqué de ce que je viens de causer voir. « Par les kamis!!! Vous n’êtes pas blessés?! Est-ce que vous allez bien?!» Je m’approche de la scène de crime.

Je ne regrette rien.

Mission rang A – Chute d’un espoir // Ao, Sayuri, Shika



Santé
94%
Chakra
76%




Techniques utilisées:
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La chute d'un espoir


« C’est peine perdue que de vouloir être proche de lui. Il est toujours blindé de gardes, des Samouraïs, et je sais que la place est déjà prise de toute façon. Y a qu’à voir comment il traite en particulier un de ses hommes… Vous le remarquerez facilement si vous tombez dessus en ville. M’enfin, mon bon monsieur, est-ce que je peux faire quelque chose pour vous? »

A ces mots, tu arques un sourcil de curiosité et avant de prendre définitivement congé de l'armurier, profite de l'aubaine pour oser une dernière question.

-Et bien, puisque vous le demandez, j'avoue que votre discours éveille un peu plus ma curiosité sur cet homme peu recommandable pour tout commerçant qui se respecte...adresses-tu à l'autre d'un clin d’œil complice...il est donc possible de tomber sur lui en ville par hasard? Où alors aurait-il quelques rituels quotidiens, hebdomadaires ou autres qui permettent à n'importe quel badaud de le croiser dans les rues de Ginkogan à des moments précis? Avec tout ce que vous me dites, je suis désormais inquiet pour mes projets commerciaux et je dois bien dire que j'ai maintenant très envie de constater de visu...conclus-tu discrètement.

Après avoir attendu sa réponse, tu quittes cette fois l'homme pour de bon et prends donc la direction du quartier rose, pour finalement pénétrer l'enceinte du ''Sabre aux milles roses'', après t'être enquis des différentes indications dispensées par ton camarade Yamanaka. D'abord observateur de tout ce qui compose l'endroit, tant en décors qu'en personnes, puis contemplatifs des différents plaisirs qu'il semble promettre aux plus audacieux, c'est d'une attitude sereine que tu amorces une marche en direction du bar, pressé d'y rejoindre les deux jeunes femmes séduisantes que tu y as repéré. A ton grand regret, un type massif au torse nu et musculeux interfère dans ta marche e se présente à toi la bouche un cœur. Malgré une déception que tu dissimules parfaitement, tu accueilles ses propos avec un large sourire et ton bagout habituel, après lui avoir tâté les pectoraux.

-Wooh...sacré torse que vous avez là. Ça doit demander des heures d'entraînement acharné pour arriver à un résultat pareil...je n'aurais jamais la patience et la volonté suffisantes pour être gaulé comme ça...franchement, toutes mes félicitations mon ami, je suis impressionné...

*Ao...le type à côté de moi...chakra ou pas chakra? Une idée?*

-En ce qui concerne la profondeur...soyez-sûr que si mes envies du moment s'orientaient vers la gente masculine, c'est clairement sur vous que j'arrêterais mon choix...mais aujourd'hui, je suis à la recherche de quelques voluptés plus féminines...voilà tout l'avantage de se laisser guider par ses désirs quotidiens en s'émancipant de toute barrière institutionnelles...connaissez-vous ces deux jeunes femmes accoudées au comptoir là-bas? Questionnes-tu en pointant du doigt les beautés repérées un peu plus tôt...à moins que vous ayez d'autres recommandations plus judicieuses encore à me faire? Tu marques une pause et rapproches ta bouche de son oreille pour lui susurrer quelques mots...je suis également ouvert à toutes sortes de jeux non sexuels...savez-vous à qui je dois m'adresser pour cela? Un maître d’œuvre? Un patron?

Une voix se met à résonner dans ton crâne. Cette voix. De nouveau.

*J’aurai besoin de toi; je suis à deux ou trois rues vers l’est du sabre aux mille roses, j’ai trouvé des gens… j’ai besoin d’un médecin, mais cette fois ce n’est pas pour moi...*

Foutu rabat-joie. Alors que les choses peuvent tout juste commencer à devenir intéressantes ici. Il t'indique comment le retrouver. Soit. C'est la partie la plus aisée. La plus compliquée étant de s'extirper d'ici pour le rejoindre sans que cela paraisse bizarre. Tu as besoin d'une excuse en béton ou alors d'un subterfuge. La création d'un clone serait parfaite mais te ferait sortir de ta furtivité, ce qui n'est absolument pas indiqué actuellement.

*Désolé, je fais au mieux et au plus vite, mais tu vas devoir patienter un peu. Si je me plante, ma couverture est foutue. Tu peux m'en dire plus sur ta situation? Ao?*

Aucune réponse ne vient t'éclairer. La communication semble être coupée. Bordel! Que se passe t-il du côté du Yamanaka. Tu ne peux pas le laisser seul s'il s'est fourré dans une galère. Tu te redresses face au gars qui t'a accosté et dans un nouveau sourire.

-Et tant que vous y êtes, pourriez-vous m'indiquer les toilettes ou tout autre endroit où je pourrais me retrouver seul avec moi même quelques instants pour profiter de quelques paradis artificiels en toute quiétude? Si vous voyez ce que je veux dire...termines-tu finalement en lui dévoilant discrètement un pochon de salvia divinorum.

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Birth of a Hero


Pour obtenir des informations, il fallait, bien souvent, se mouiller un peu, prendre des risques. La Princesse Yamanaka le savait et, en tout état de cause, était quelque peu réticent à cette escapade dans ce lieu de luxure et de débauche qu’était le Sabre aux Milles Roses. Néanmoins, son partenaire Shika, lui, voulait absolument y aller. Bah, on lui en avait parlé deux fois. Il pourrait peut-être trouver de quoi se mettre sous la dent ? Ou, à défaut, se mettre dans le lit de quelqu’une… Ou de quelqu’un. C’était à sa discrétion, après tout.
Bref, Ao avait là tout d’un couard, d’un pleutre qui ne se risquerait certainement pas à se retrouver pogné dans un coin du bordel. Et à raison, d’ailleurs… Grâce à ses sens mystiques, il était parvenu à déceler trois unités de chakra dans la demeure du Diable. Mais étaient-ce des techniques ou bien des personnes ? Ça, il ne le savait pas. Pas encore. Il lui aurait fallu s’approcher un peu plus pour le découvrir… Chose qu’il ne ferait probablement jamais.
Il fit donc part de son aversion pour l’endroit et des risques que prendrait son compagnon à ce dernier, toujours par télépathie. Après lui avoir fait part de tout ça et l’avoir en quelque sorte obligé à lui promettre qu’il serait toujours sur ses gardes, le bleuet le laissa filer en direction de la maison close.

Restant ainsi seul, le Yamanaka (qui avait aussi découvert deux sources de chakras dignes de Shinobi aux alentours) s’aventura un peu plus vers les deux présences ressenties. Toujours très prudent, il utilisa simplement son mode senseur et joua parfaitement le touriste égaré. Déambulant de ruelle en ruelle, il finit par se trouver à l’exacte diagonale de celle où se trouvaient les présences susmentionnées. A cet effet, il continua de s’y rendre jusqu’à remarquer qu’il ne s’agit pas seulement de deux personnes pouvant éventuellement batifoler à l’abri des regards. Non… En fait, il n’y avait pas seulement des humains. Il y avait un cheval et une charrette aux rideaux opaques qui, de facto, masquait les apparences des deux âmes.
Et là, le précieux Yamanaka eut une idée qui aurait pu surprendre tout le monde. Se reculant de deux ou trois ruelles, le prince efféminé se rendit  dans un endroit qui lui permettait de les avoir en visuel (enfin, à peu près). Ou plutôt, d’apercevoir le cheval. Là, il fit un signe typique de son clan et clama discrètement sa transposition… animale. Son corps, assis au sol et vide de conscience, s’écroula un peu plus alors que son esprit fusa (laissant, au passage, quelques doux sillons lumineux sur son sillage) pour prendre possession de l’équidé. Épris d’une ivresse folle et vengeresse, presque vindicative, Ao décida que le cheval allait avoir un « léger accident ». Ainsi, d’un coup d’un seul, la bête se cambra, s’appuya sur ses pattes arrières et fit valser celles à l’avant d’un air menaçant, comme s’il combattait une entité fantomatique.

Puis l’animal se mit à hennir fortement. Violemment. Faussement… ? Oui. Un professionnel de l’équitation aurait facilement compris qu’il s’agissait là d’un bruit forcé par le contrôleur d’âme. Mais pour le coup, même les passagers (qui pourtant avaient l’habitude de ce fidèle destrier) furent sous le choc de sentir leur véhicule trembler sous les actions de la monture. De ce fait, ils ne prirent pas le temps de déceler les fausses notes en son cri bestial. Une fois galvanisé par la possession, l’ao-nimal se mit au pas, puis au trot, puis au galop (enfin, presque) jusqu’à foncer dans le mur d’en face. Le Yamanaka força l’animal à faire un dérapage contrôlé (mais pas tant que ça) de sorte à ce qu’il se brisât les os contre la paroi de briques, renversa alors le contenu (ou plutôt, les passagers) de la charrette.
Il termina la liaison juste à temps pour ne pas subir de blessures trop importantes. Malheureusement, ses genoux furent tout de même touchés, et Shika ne tarderait pas à en entendre parler de très (trop) longues heures. Mais pour l’heure, le précieux n’en avait que faire. Il voulait avoir des informations ! Ainsi, il se dirigea vers les deux « pauvres personnes victimes d’un accident qu’il venait d’apercevoir » et s’enquit (faussement) de leur état. Le duo à l’intérieur était véritablement abasourdi mais il n’y avait, apparemment, pas de blessés. Cela dit, un des deux semblait bien plus crispé que l’autre, mais il n’en fit rien. Il se contenta de se frotter la tête (il y aurait probablement une bosse à cet endroit, d’ailleurs) tandis que l’autre se relevait difficilement. Heureusement pour lui, il avait atterri sur une pile de linges blancs qui amortirent sa chute « inopinée ».

« Je… Non, je ne suis pas blessé… Répondit le plus crispé, jetant un œil méfiant au senseur des indépendants.
- Heureusement pour nous, la charrette était remplie de linges… Cela a dû être salvateur ! Blagua le moins blessé des deux. Coiffé d’une queue de cheval et les traits fins, il apposa sa main sur l’épaule de son compatriote et sourit au supposé touriste. Vous n’êtes pas d’ici, vous… Ça se voit, sourit-il, bienveillant. Comme quoi, seuls les étrangers peuvent bien faire montre d’une bienveillance à toute épreuve, ajouta-t-il. L’autre grinça légèrement des dents ; un raciste en Tetsu, quoi de plus étonnant ? ; mais ne dit rien. Il tendit alors sa main vers le bleuté en gage de sympathie. Je tiens à vous remercier d’être venu me voir. Je me prénomme Nobuaki ! Se présenta-t-il. Et mon ami que voilà s’appelle Keigo.
- Enchanté, maugréa-t-il, encore peu amène avec le fait d’avoir été approché par une « sale race ».
- Par ailleurs… Vous qui êtes passé par là, sauriez-vous me dire si notre cheval est blessé ? Ou, au moins, encore vivant ? C’est que je l’aime bien, cette brave bête… S’inquiéta Nobuaki, se doutant que, dans tous les cas, sa monture n’aurait que quelques blessures, mais rien qui ne saurait engager son pronostic vital. »


De son côté, Shika était décidé d’en apprendre encore un peu plus sur leur cible, quitte à questionner un de ces éventuels détracteurs. Bah, ce n’était pas parce qu’il lui cassait beaucoup de sucre sur le dos qu’il était vraiment prêt à se venger. Comme le disait l’autre, c’était ceux qui parlaient le plus qui en faisaient le moins… Du coup, le Nara hyperactif lui avait demandé s’il était possible de tomber sur Jundo Tatsui. Ou, au moins, s’il était possible, avec un peu de chance, de le trouver dans quelque recoin précis, à des heures tout aussi précises. Pour seule réponse, le marchand haussa les épaules : il n’en savait rien. Mais sil n’appréciait guère ce changement de régime, il n’aimait pas trop les questions inquisitrices de son interlocuteur qui, pourtant, semblait partager les mêmes valeurs et vision du commerce. A trop vouloir en faire, cela devait forcément cacher quelque chose. Et si c’était une taupe, comme il pouvait le penser, il serait dans de beaux draps s’il en disait trop. Alors il continua de nier en bloc jusqu’à ce qu’il daignât partir pour sa prochaine excursion.
Et quelle excursion ! Direction le Sabre aux Milles Roses. Une fois devant et après que Ao lui eût fait part de ses méfiances et de ce qu’il était parvenu à ressentir (sans trop de précision) à l’intérieur, Shika s’était décidé à y entrer. Au début, il avait simplement décidé de balayer l’entrée du regard jusqu’à ce qu’icelui se posât se deux magnifiques demoiselles (aguicheuses) apposées au bar, cocktails à la main. Moult idées traversèrent son esprit quand il fut malheureusement interrompu par un jeune homme torse-nu et musculeux. La bouche en coeur, il lui avait fait part de quelques propositions et suggestions à mots couverts. Pour réponse, le chef de clan lui fit quelque doux compliment et lui tâta les pectoraux, tout sourire. Grave erreur !

« Na ! Na ! Na ! S’insurgea le propre sur lui, bien que rougissant légèrement face à une telle audace, levant l’index face à son interlocuteur avant de le placer sur ses lèvres maquillées de gloss. Si tu veux toucher, il faut payer ! Ajouta-t-il avant de s’approcher de son oreille. Et si tu payes, tu sauras de quoi je suis capable avec tout mon… entraînement… lui susurra-t-il. Là, Shika demanda mentalement à Ao s’il y avait du chakra. La réponse fut non. Elles, si je les connais ? Bien sûr que oui ! Bah, par qui n’ai-je pas été visité en ce lieu saint de la débauche… se vanta-t-il, riant follement. Je peux te les présenter si tu veux… Mais il va falloir accepter de me suivre ! Promis, je ne te toucherai pas tant que je n’aurai pas tes billets dans le pantalon… voire même plus, gloussa-t-il à nouveau. Sinon, pour les jeux d’argent – j’espère que tu sauras profiter de tous nos services après avoir empoché le pactole – tu n’as qu’à aller dans la pièce du fond, indiqua-t-il en lui montra une porte à moitié fermée, à l’opposé des jeunes femmes. Là, Shika lui dit avoir besoin d’aller aux toilettes pour quelques… plaisir personnels. Un clin d’oeil et un doigt sur les lèvres brunes plus tard, le prostitué lui montra une autre porte, forçant cette fois l'indépendant à passer dans le dos de ses proies. Pense bien à nous, mon mignon… termina le musculeux en mimant un envoi de baiser avant d’aller racoler d’autres éventuels clients. Puis, se retournant, il réalisa qu’en fait il voulait simplement se droguer. Il lui adressa un nouveau clin d’oeil aguicheur. La partie n’en serait que plus folle ! »

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Les deux hommes sortent du carcan et il semble y avoir eu plus de peur que de mal. Un sursaut en les voyant s’échapper de là, puis un soupire de soulagement à savoir que leur blessures sont superficielles ou pratiquement inexistantes. Vraisemblablement, la victime de mon coup tordu n’est autre que la bête et même là, je ne regrette pas ce que j’ai fait; j’espère juste que le cheval saura s’en tirer et que ces hommes sauront quoi faire pour l’aider.

Ou, alternativement, que Shika soit en chemin pour venir réparer les pots cassés avec quelques coups de paume mystique.

Et, accessoirement, venir "confirmer" mon alibi.

« Oui, heureusement! C’est une chance que votre cargaison vous ait sauvé ainsi… J’ai entendu le cheval et j’ai eu juste assez de temps pour bouger de là, je me suis fait mal aux genoux… Il n’est pas bien loin je crois mais je n’ai pas regardé s’il était blessé, si vous voulez on peut aller voir et prendre un drap pour lui faire un gros pansement, au cas où.» Cohérent; à voir un carrosse se flanquer au sol , on ne prend pas de temps de regarder le cheval, d’un coup que quelqu’un d’autre soit blessé. Je profite d’une seconde de répit pour reprendre mon souffle, mais aussi pour prendre note de l’énergie que dégagent les deux hommes; si je les perds de vue ou que je dois un jour tomber dessus, je pourrai les reconnaître facilement. D’abord, Nobuaki. Il est très beau.

« Effectivement non, je ne suis pas d’ici… Je suis de passage avec mon fiancé, il est médecin.» Une poignée de main frêle, un peu timide, encore un peu crispée par ce qui vient de se passer. Je hoche la tête à l’entente des noms, je me présente aussi; «Je m’appelle Aoko.» Puis au tour de Keigo; des traits un peu plus durs, mais c’est comme ça que je les aime. Il n’échappera quand même pas au scanner à chakra.

«Tant qu’on y est, j’aurais une question; j’ai l’impression de ne pas être la bienvenue ici, à Ginkokan. Est-ce qu’il y a un problème avec les gens de l’extérieur, est-ce qu’on est mal vus, est-ce qu’il y a des choses qui font que la population est tendue devant de nouvelles têtes?»

Puis, après mes petites questions, je m’approche de l’objet retourné par l’accident pour en sortir un grand drap; c’est mieux que rien. «Bon, venez on va aller voir si votre cheval va bien. Au besoin j’irai chercher mon amoureux, je crois qu’il est encore en train de se promener dans le quartier rouge, ce petit vicieux.» Je leur fais donc signe de me suivre en tenant dans mes mains le tissu, prêt à les aider à panser les éventuelles blessures.

Étant ninja d’un clan aux connaissances médicales poussées, je sais faire des pansements rudimentaires; si j’ai l’air suspicieux, je dirai que mon copain médecin m’a déjà montrer quoi faire pour panser des plaies… mais jamais sur un plus gros animal que lui.

Au passage, j’essaie de ressentir le chakra aux alentours, au cas où quelqu’un reste caché dans l’ombre et observe la scène alors que j’ai le dos tourné.

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Après une parade digne des plus grandes drag-queen du sekaï, pendant laquelle l'autre passe en revue différents points d'intérêt du Sabre aux milles roses, il finit par t'indiquer l'endroit calme que tu recherches. En l'occurrence, les toilettes. Avant que tu ne prennes congé, tu le laisse te présenter rapidement les deux jeunes femmes qui patientent au bar, sans doute en quête de quelques clients à dépouiller de leur vertus, en même temps que de leur monnaie. Un bref échange plus tard, d'un sourire engageant, tu les salues en leur promettant de repasser les voir à un moment ou à un autre. Pour l'instant, tu as plus urgent à faire. Tu bifurques donc en direction de la salle d'eau après avoir encore une fois remercié l'efféminé pour son chaleureux accueil.

Enfin seul! Ou du moins l'espères-tu. D'un œil avisé, tu fais le tour de la pièce pour t'assurer que c'est le cas, puis attrape un tabouret posé dans un angle pour y poser les fesses. Tu extirpes de l'une de tes poches une blague à tabac contenant tout le nécessaire à rouler, ainsi que le pochon de salvia divinorum malicieusement exhibé à ton guide quelques instants auparavant. Avec habileté, tu saisis une feuille, que tu tritures pour lui donner la forme voulue, y adjoint un peu de tabac, puis le saupoudre de plusieurs pincées de ton herbe salvatrice. Une fois le mélange réalisé, tu roules le tout entre tes doigts, pour finalement ajuster un coup de langue bien sentie qui scelle définitivement la clope. Le regard vagabond, tu sors de sa boîte une allumette que tu grattes et enflammes, avant de la porter à l'extrémité de la cigarette, pour enfin allumer cette dernière. Tu tires une lattes, inspires un grand coup, recraches la fumée, puis soupires assez largement. Tes neurones s'agitent. Il est temps de faire un petit récapitulatif de la situation.

Dehors, Ao. Dans une situation qui t'es inconnue. Aux dernières nouvelles, il t'a demandé de le rejoindre. Un souci? Peut-être! Besoin d'aide? Peut-être aussi. Rien n'est à négliger, même si le Yamanaka est un grand garçon, largement capable de se débrouiller tout seul, son manque de confiance en lui et sa pseudo couardise peuvent l'amener à se dévaloriser au détriment de ses propres réussites. Ici, en faisant fi du côté débauche de l'endroit, peut-être la possibilité de récupérer quelques informations nouvelles, et peut-être même des alliés. Si tu a totalement confiance dans les capacités de tes deux coéquipiers, aucune aide extérieure n'est négligeable. D'autant plus si celle-ci vous permet d'accentuer la discrétion de votre propre progression. Et puis comme on dit, plus on est de fous, plus on rit.

Tu continues à remplir tes poumons de la divine fumée. Elle te relaxe. Te canalise. Bien sûr, tu pourrais utiliser la technique du caméléon, disparaître aux yeux de tous et rejoindre ton camarade. Mais si tu fais ça, difficile de justifier que tu reviennes ici plus tard alors que tu as déjà été abordé par l'un des employés. Agir ainsi, ne pourrait qu'attirer de la méfiance à ton égard. C'est du moins ainsi que tu ressens les choses. D'un autre côté, si Ao est repéré, il compromet sa propre couverture et par extension peut-être la votre à Sayuri et à toi. Plus encore, tu ne te pardonnerais pas qu'il puisse lui arriver quelque chose. Tandis que tu aspires quelques bouffées supplémentaires, tu suis du regard la fumée s'éparpiller en plusieurs volutes qui semblent dessiner des visages difformes et surmontés de plusieurs points d'interrogation. Tu termines la cigarette, l'écrase sous ta semelle avant de la jeter dans la poubelle la plus proche, puis place les extrémités des doigts de chaque main les unes contre les autres. Après quelques secondes de réflexion supplémentaire, ta décision est prise. Désolé pour Ao, il va devoir se débrouiller seul pour l'instant. Mais plus qu'un abandon, c'est avant tout une marque de confiance envers ton coéquipier. Cette confiance sans laquelle aucun travail d'équipe stable n'est envisageable. Tu espères qu'il le comprendra. En t'assurant de ne pas être vu, tu manipules quelques mudras pour relancer une nouvelle fois le manteau des ombres et t'assurer une marge de manœuvre plus confortable.

De retour dans le hall principal, tu prends la direction de la salle de jeu indiquée par l'autre quelques instants auparavant. En y pénétrant, tu reluques tout le monde et prends le temps d'analyser les comportements des uns et des autres, avant de te diriger vers ceux qui semblent mener le bal. Tu leur souris aimablement et les interpelles d'un ton assuré.

-Messieurs dames bonjour ! Vous jouez à quoi ici ? Puis-je m'installer parmi vous?

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Son vice (enfin, l'un d'eux) assouvie, le chef du clan Nara décida donc de ne pas rejoindre le Yamanaka efféminée et d'investiguer plus avant ce magnifique établissement de plaisir.
En sortant des toilettes, Shika remercia d'un hochement de tête le bellâtre au torse huilé qui lui avait fait si bon accueil.
Au bar, quelques donzelles plutôt mignonnes quoique un peu trop fardées lui lancèrent quelques œillades aguicheuses, véritable invite à les rejoindre.
Nul doute qu'il s'agissait de professionnelles, qui le pousseraient à dépenser son argent en alcool avant de peut-être affiché leur tarif pour une nuit de plaisir.

Ao étant après tout un shinobi, il n'avait sans doute nullement besoin du Nara.
Aussi le Maître des Ombres décida de s'intéresser plutôt à l'arrière-salle, où l'on pratiquait aussi quelques jeux d'argents.
En s'avançant et calmé par la salvia divinorum, Shika remarqua que les demoiselles du bar et le prostitué n'était pas les seuls à suivre des yeux ses fesses musclées de ninja.
Adossé contre un mur, juste à coté de la sortie, un gorille le toisait. Enfin, pas un véritable animal. Juste une brute épaisse, la figure prognathe, les yeux enfoncés. L'homme étaient laid, colossal, des poings comme des battoirs et paraissait affreusement déplacé dans ces lieux de stupre et de volupté, malgré son kimono sombre fort classieux.
Nul doute qu'il s'agissait d'un employé et quand Shika croisa ses yeux chafouins de furet aux aguets, il le salua d'un coup de menton explicite.
Même sans la télépathie Yamanaka, le Nara compris parfaitement le message : "Je t'ai à l’œil, le drogué."

D'un haussement d'épaule, le Nara poursuivit ses investigations en se dirigeant vers la salle de jeux.
Dans le couloir, il nota un somptueux escalier montant aux étages, sans doute menant aux chambres. Et il était pile dans l'axe de vision du cerbère qui guettait derrière la porte.
Juste avant d'accéder au saint des saints (soit la salle de jeux, soit l'étage aux milles délices tarifiés), on devait passer devant une dame d'âge moyen aux cheveux couleur de neige coupé en carré court, au regard dur et en train de fumer.
Un mince sourire, peut-être amusé, se dessina sur ses lèvres parfaites.
"Bienvenue aux Sabre aux Milles Roses." salua-t-elle d'une voix douce en s'inclinant. "N'hésitez pas à héler toute fille ou garçon portant un obi orné de roses pourpre : mes filles pourront vous renseigner et satisfaire le moindre de vos désirs en toute discrétion."
Visiblement, il devait s'agir de la propriétaire, qui veillait aussi sur la salle de jeu d'un œil de lynx.
Et elle savait se défendre : l'oeil exercé du chef du clan Nara éclaircit par sa fumette lui fit repérer une dizaine de kunaï soigneusement rangé à porté de main...

Juste un peu plus loin s'ouvrait une grand salle divisé en petit box privée.
On y festoyait et jouait, essentiellement aux cartes et au thé, tandis que circulait entre les tables des filles (et quelques hommes) portant boisson et petits plats sans doute hors de prix. Quelques artistes jouaient de la musique, mais plutôt en sourdine, ou dansait sur une scène.
Malgré l'heure, la salle était loin d'être pleine et la clientèle plutôt chiche.
Outre quelques marchands avinés en train de se faire dépouiller par les donzelles soi-disant servile de l'établissement, le Nara remarqua particulièrement trois tablées qu'il pouvait rejoindre sans soucis, au moins pour discuter.

Dans un box privatif, trois jeunes godelureaux s’esclaffait bruyamment en jouant aux dès, chacun avec une fille collée à lui.
Leurs habits luxueux et leurs airs possessifs et pincés trahissait une origine noble.
Plus loin, une table de cinq messieurs  d'âge moyen à l'embonpoint appuyé étaient lancés dans une longue partie de carte, avec visiblement beaucoup de mise.
L'ambiance était ici plus joviale et détendu : il s'agissait de marchands prospères venus s'encanailler.
Enfin, dans un coin reculé de la salle, deux femmes seules et ne portant nulle trace d'obi décoré de roses s'affrontaient au go, sous le regard d'un damoiseau leur servant du vin et qui avait l'air de s'ennuyer copieusement.


A l'extérieur, Ao se faisait brillamment passé pour une femme après avoir traumatisé et blessé un pauvre canasson.
Le Yamanaka offrit de soigner la pauvre bête qu'il avait martyrisé, ce qui soulagea le plus jeune des deux hommes qui accepta bien volontiers.
"Merci de votre aide, mademoiselle Aoko..." déclara le plus jeune, le dénommé Nobuaki, tout en ramassant une pile de papier couvert de chiffres reversé par "l'accident" qu'il fourra dans son kimono de bon goût. "J'espère que vous vous plairez dans notre cité malgré certaines remarques."
Il soupira, visiblement las.
"C'est comme partout : les gens n'aiment guère le changement. L'Empire a toujours été protectionniste à l’extrême, ce qui conduit les communautés à se renfermer sur elle-même et à jauger les nouveaux arrivants ou les coutumes différentes. Et c'est de ce protectionnisme et cette méfiance qui conduit à tout un tas de passe-droit et autres compromission justifié par un on a toujours fait comme ça. En tout cas, je me réjouis de voir arriver en ville un nouveau médecin. Je pense que la cité va prospérer de nouveau sous la nouvelle administration."

"Si cette dernière survie aux réfractaires." grogna le dénommé Keigo d'un ton acide. "A mon avis, ces derniers ne vont pas tarder en arriver aux dernières extrémités."
L'homme était visiblement méfiant, au point visiblement d'inquiéter ou d'agacer son jeune compagnon qui lui lança un regard intrigué.
"Mais allons voir la bête, j'aimerais oublié cet incident au finir notre livraison au plus vite..."

Aider de la science médicale d'Ao, qui banda les plaids du pauvre cheval, Keigo remit sur pied et calma le canasson effrayé. Pendant ce temps, Nobuaki se contentait d'observer, visiblement curieux de la manœuvre.
L’œil rusé du ninja nota au passage que le tetsujin grognon n'était en fait pas lent et meurtris en raison de l'accident.
Sous ses habits amples et sans grâce, le ninja nota le port probable d'une amure et probablement d'une paire de katana.
Un samouraï ou un garde du corps de marchand ? En tout cas, sa façon de parler désignait le plus jeune des deux comme étant le chef.

"Plus de peur que de mal. Vous connaissez votre affaire, madame..." grogna à contrecœur le rude Keigo, toujours aussi peu amène mais reconnaissant les talents de l'inconnue, sans plus de curiosité quand à leur origine. Il avait par contrer surveillé le moindre geste d'Ao avec une attention confinant à la paranoïa.
"Mes excuses, je vous ai mal jugé." termina-t-il en lançant un long regard à son jeune compagnon. "Nous devrions remercier grandement mademoiselle Aoko et peut être son mari... Pourquoi pas une réception à la boutique centrale ?"
"Vraiment ? Vous êtes soudain d'humeur fort généreuse. Une grande réception ?" s'étonna son probable patron.
"Comme vous le dîtes souvent, seuls les benêts ne change pas d'avis. Et notre pauvre monture aurait pu avoir de graves séquelles sans sa diligente intervention. J'insiste : notre honneur l'exige. Et peut-être une récompense d'au moins deux ryô !"

Nobuaki plissa les yeux, visiblement pensif en examinant Ao. Il n'était peut-être pas ravis de devoir inviter chez lui une dame croisé nuitamment non loin du quartier rouge.
Mais il fini par donner son accord.
"Deux ryô ? Comme vous y aller ! Je tiens à ce cheval, mais tout de même..."
"J'insiste : je me suis en plus conduit en goujat. N'oubliez pas que je suis les préceptes du Temple de l'Hibiscus Doré. Vous savez que récompenser les bonnes actions nous tiens à cœur."
"Soit. Après tout, il nous faut montrer l'hospitalité de Ginkokan aux nouveaux arrivants... Je vais organiser ça : le déjeuner de demain, peut-être ?"
Sortant une plume, il griffonna une adresse sur un bout de parchemin qu'il tendit à Ao, le conviant à déjeuner dès le lendemain en compagnie de son mari s'il était disponible.
"Ne vous étonnez pas de l'aspect rustique des lieux. Nul manoir luxueux, hélas, mais un entrepôt discret qui nous sert à la fois de boutique et d'endroit où stocker nos marchandises. N'hésitez pas à entrer directement, nous sommes souvent fort occupé."



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Je ne regrette toujours pas.

Si c’était plus difficile que prévu d’appliquer des bandages à un cheval, c’était bien parce que je voulais montrer que mes capacités n’étaient pas légendaires, si ce n’est que pour éviter d’être pris pour quelque chose que je suis.

J’ai eu la chance de tomber sur quelqu’un qui savait répondre aux questions, même si je connaissais déjà les réponses; c’est bien pour ça que j’ai demandé. Ce n’est qu’en me rendant compte de l’attirail peu commun du second que je me félicite en silence.

Ils sont bien plus importants qu’ils ne le laissent paraître, surtout que Nobuaki parle de cette ville comme s’il savait ce qu’il en adviendrait, comme s’il sait ce qu’il veut en faire. L’autre finit par dénouer ses préjugés en même temps que sa langue, seulement pour me remercier d’un geste de bonté qu’on me prête pour rien. J’aurai quand même eu ce que je voulais.

Effectivement, je connais mon affaire.

«C’est plutôt mon amoureux qui s’y connaît; il m’a montré quelques trucs et ça aura fini par servir! … Je ne vous en tiens pas rigueur, vous savez; faire preuve de jugement, c’est un moyen comme un autre d’assurer sa sûreté; je comprends vos réticences, je suis une étrangère malgré tout.»

Puis, on en vient à m’inviter à manger, moi et mon «fiancé, le mariage n’est pas encore daté!». Très vite, je montre un certain intérêt… Jusqu’à l’entente de certains mots et de certains tons.

Réception; je n’aime pas entendre ça, et on ne se permet généralement pas d’inviter un inconnu ainsi. Nobuaki souligne indirectement ce que je pense, me montrant en plus que son ami n’est, d’ordinaire, pas si gentil et ne se permet pas ce genre d’invitation.

Je regarde les deux hommes dialoguer, souriant en entendant le second pousser pour m’avoir à sa table : c’est rare qu’un homme en vienne à argumenter pour avoir l’honneur de m’inviter à dîner. Je détourne mon visage souriant vers celui qui des deux devait être le chef, le remerciant d’un faible hochement de tête pour son hospitalité (enfin, celle qu’il avait finalement promis). «Je serais ravie d’y être, mais il faudrait que je vois avec mon amoureux s’il est lui-même disponible. Quoiqu’il en soit, je le suis.»

Laissant aller la petite discussion dans un autre sens, j’entends que le second affectionne les enseignements d’un temple particulier, dont je ne connais pratiquement rien. «J’aime bien vos coutumes, monsieur Keigo! J’apprécie, ça me fait penser à chez moi; je n’en ai peut-être pas l’air, mais je suis une ancienne prêtresse du temple L’oiseau bleu du paradis, je viens de loin… Vous connaissez?» Mensonge éhonté, mais si je peux me donner un peu plus de "crédibilité", j’essaierai.

On me remet finalement un papier en m’expliquant simplement l’endroit. Ça sent carrément le piège et je n’hésite pas à mettre en avant que cette attitude, cette façon d’inviter quelqu’un, semble particulièrement vicieuse. «Quoique… Un entrepôt, c’est un peu glauque. Si je vous y retrouve demain à dix heures, on pourrait peut-être aller dans un des restaurants de la rue marchande? Je n’ai pas encore fait tout le tour.»

Par après, je finirai par leur faire une dernière salutation et repartir de là où j’étais venu; les alentours du sabre aux milles roses. S’ils en viennent à me poser des questions sur mon fameux temple ou la raison de mon départ, je proposerai de leur en parler demain autour d’un bon déjeuner. Ainsi, je partirai si on ne me retient pas plus longtemps, et j’emploierai mes dons sensoriels pour m’assurer de ne pas être suivi par ces deux hommes; advenant que ça soit le cas, je ferai mine de tourner et de faire un détour, pour voir s’ils me suivent vraiment ou si nous allons tout bêtement dans la même direction.

Finalement, je compte mettre la main sur Shika et m'arranger pour rentrer, convaincu d'avoir une piste assez solide.

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Après quelques minutes de réflexions agrémentées d'une petite pause détente, tu ressors des toilettes. Ao saura probablement te rappeler en temps et en heure ton abandon de sa personne, mais le lien télépathique  ayant été rompu, tu disposes là d'une excuse toute trouvée. Les tunnels sont décidément terribles pour assurer une communication efficace dans le sekaï.

D'un pas nonchalant, après avoir une dernière fois remercié le prostitué qui t'as servi d'hôte jusqu'ici, tu prends donc la direction du lieu de ta convoitise, non sans lancer un sourire convenu au gorille qui ne te lâche pas des yeux. Nulle doute que celui-là saura te rappeler à l'ordre en cas d'erreur. Et certainement pas en te susurrant des mots doux à l'oreille. Faisant mine de ne pas t'en préoccuper, tu poursuis ton chemin, en profitant des quelques beautés architecturales que propose l'endroit. Cet escalier, duquel monte et descendent régulièrement quelques clients, invite clairement à la luxure, tout comme à la ruine.

Enfin, la salle de jeu est en vue. Mais comme si l'horrible guetteur ne suffisait pas, il te faut encore passer au scanner d'une femme qui s'adresse à toi lorsque tu la croises. Son sourire plein de morgue, son attitude générale, tout semble indiquer une assurance qui laisse supposer qu'elle doit être plutôt bien placée dans la hiérarchie du sabre au milles roses. Exactement ce que tu recherches. Interpellé, tu marques une pause à son niveau en gardant un œil sur les lames dont elle dispose puis, d'un large sourire, tu prends la parole en t'inclinant pour la saluer à ton tour.

-Voilà bien un arsenal à même de freiner les ardeurs les plus transgressives...auriez-vous quelques soucis avec vos clients? Je vous remercie de votre accueil et je prend bonne note de vos indications. Nulle doute que je saurais trouver personne à mon goût dans un tel endroit, tout du moins si l'envie me vient plus tard de m'adonner à quelques plaisirs plus libertins. Pour le moment, je vous avoue être très attiré par cette salle de jeu. Que voulez-vous...le jeu reste sans doute l'un des vices majeurs de tout bon marchand qui se respecte...la jacasserie en étant le premier...poursuis-tu en souriant, une main faussement gênée sur l'arrière du crâne...je me présente, Shomi Takaze enchanté...quand je dis marchand, c'est plutôt mon père qui l'est. Sachant que nous envisageons de nous installer ici avec ma fiancée, il a sollicité mon aide pour obtenir des renseignements sur le commerce de la ville, dans l'espoir d'y implanter quelques succursales...

La fumée de sa cigarette marque entre vous un voile que tu dissipes d'un geste de la main.

-...et je dois dire que tout me semble particulièrement compliqué dans cette ville! Cet homme...ce Tatsui...il m'a l'air plus que dérangeant. D'ailleurs, un lieu comme celui-ci ne souffre t-il pas trop des mesures disciplinaires que quelques marchands m'ont déjà expliqué?

Tu mets ouvertement et volontairement les pieds dans le plat en prenant position. Comme on dit dans ces cas là, ça passe ou sa casse. Et vu son attirail et la mine patibulaire de l'autre molosse qui te mate toujours, si ça casse, ça peut faire mal. Attentif à sa réponse, tu prends finalement congé pour rejoindre la salle de jeu, en te et lui promettant de revenir vers elle en fonction de si la réponse va dans ton sens ou non.

Tu arrives finalement dans une grande salle divisée en plusieurs box, trois d'entre eux plus vivants que les autres. Autant pour le jeu que pour les personnes qui y jouent, ton envie première t'amène à prendre la direction des deux femmes au sommet de leur concentration et bien plus attirantes à tes yeux que celles embauchées pour l'être. Cependant, tu te ravises. Comme tout Nara qui se respecte, tu connais l'importance de la tranquillité dans les jeux de réflexion. Si bien que tu rejoins finalement  la table du petits groupe de marchands, tous aussi ventrus les uns que les autres. Bien plus crédible également par rapport au rôle que tu joues. De l'une de tes poches, tu retires une bourse remplie de menue monnaie que tu déposes sur la table.

-Ah la la...pas facile de commercer dans cette région...insistes-tu en déliant le cordon de la bourse pour faire apparaître une respectable somme d'argent....bonsoir messieurs, j'espère que ce sera néanmoins suffisant pour que vous m'acceptiez à votre table?

Tu t'installes en attendant leur réponse.

-Et étant nouveau par ici, si vous avez quelques tuyaux à me donner pour pérenniser un commerce dans un climat aussi tendu, je suis preneur...conclus-tu d'un grand sourire amusé.

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Feignant toujours d'être aussi enjoué(e), Ao accepta plus ou moins l'invitation des deux marchands à déjeuner le lendemain tout en étoffant sa couverture.
"Je n'ai hélas jamais entendu parlé du temple de l'Oiseau Bleu du Paradis..." avoua le rude Keigo, lançant un regard interrogateur vers son compère. "Mais il est vrai que je n'ai que peu voyagé et que je ne suis guère au fait de tous les cultes du Sekai... D'ailleurs, généreuse étrangère, d'où venez-vous exactement ?"
Nobuaki haussa les épaules, d'un air vaguement amusé.
"J'avoue ne pas connaître non plus, mais je ne suis qu'un humble drapier et je dois confesser ne pas être un dévot aussi ardent que mon ami. Qui sont montre fort entreprenant et curieux envers une charmante demoiselle à peine rencontrée nuitamment. Non loin du quartier rouge en plus ! Qu'en penserait ta femme, vieux grigou ?"

Immédiatement Keigo se mit quasiment au garde à vous, s'écartant un peu trop ostensiblement du Yamanaka travesti.
"Loin de moi la moindre pensée impures !"
"C'est ça, c'est ça... Mais va plutôt charger le chariot et voir si notre monture est en état..."
D'un pas raide, le rude gaillard s'éloigna sans un mot, replaçant dans le charrette les draps renversés et vérifiant l'attelage.
Nobuaki s'inclina vers Ao et répondit aux suggestions du Yamanaka.
"Il est vrai qu'on invite d'habitude les demoiselles au restaurant. Réflexe de marchand près de ses sous, ah ah ! Soit ! Passez demain à la boutique, mais plutôt vers 11h : nous avons pas mal de travail et ce moment. Par contre, nous ne sommes guère riches, aussi pardonnez-nous si nous ne pouvons pas vous offrir un déjeuner dans les établissements les plus luxueux... Je vous propose le Ruban Noir, un restaurant d'anguilles ayant un bon rapport qualité-prix ou chez Akaini, dont les viandes délicieuses proviennent du frère du propriétaire, qui est boucher. Évitons par contre le Cercle d'Or et d’Épices, dont les curry trop assaisonnés provoquent parfois... et bien... des conséquences gênantes... Oh ! Mais vous avez dit avoir la Foi. Votre culte interdit-il le poisson ou la viande ? Dans ce cas, je suis sûr que Keigo pourra intercéder auprès des moines du Temple de l'Hibiscus Doré pour que nous partagions leur déjeuner. C'est simple et sobre, mais il n'y a rien de mieux pour un repas végétarien..."

Il s'inclina une dernière fois poliment, avant d'aller rejoindre son compère et l'aider à remettre en place le chariot.
Visiblement, les deux hommes ne comptaient pas rester dans le coin.
Ao salua les marchands, avant de s'éloigner dans la vague direction du Sabre aux Milles Roses où devait encore se trouver se débauché de Nara.
Alors qu'il allait tourner au coin de la rue, les sens mystiques du Yamanaka s’enflammèrent. Depuis son dos quelqu'un venait d'user d'une technique !
Se retournant promptement, la shinobi au genre indéfinissable ne vit rien à part le chariot qui s'éloignait du pas lent de sa monture claudicante. Nulle boule de feu, pas d'illusion sournoise, de nuage de poison méphitique ou de pluie de kunaï.
L'un des deux hommes, qui tout les deux disposaient d'un chakra digne d'un shinobi avait pourtant bien employé un art ninja... Mais lequel ? Impossible de le savoir pour l'instant. Mais il était quasiment persuadé d'en avoir était la cible...
Ao pris donc moult précautions pour rejoindre le cabaret où se dévergonder son compère Nara. Cela le ralentirait un peu, mais au moins il serait sûr de ne pas être suivit...


Au Sabre des Milles Roses, Shika avait engagé la conversation avec celle qui devait être la tenancière ou la patronne de cet établissement de plaisir.
Elle lui dédia un regard énigmatique mais un peu froid quand il désigna sa réserve de kunaï dissimulés.
"L'alcool, une série de partie malchanceuses ou des ardeurs un peu trop impudentes nécessitent parfois un douloureux rappel à l'ordre." répondit-elle de sa douce voix, d'où il perçait une certaine méfiance. "Vous avez l’œil, honoré client.... Mais rassurez-vous, le Sabre des Milles Roses sait gérer ce genre de cas, extrêmement rares, de façon prompt et discrète."

La tenancière écouta poliment et avec un intérêt visible le Nara se présenter.
"Enchanté. Je suis Dame Fujimi, l'honorable propriétaire des lieux. Tous nos plaisirs sont à votre disposition, Shomi Takaze, pour peux que vous les payez rubis sur l'ongle. La maison ne fait pas crédit."
Son regard se fit un instant plus dur et son ton un poil plus froid.
"Laissez-moi par contre vous donner un conseil, honorable marchand à la langue bien pendue. Notre délicieux établissement a une certaine réputation et des règles strictes. Nous préservons le plus possible la sécurité et surtout la discrétion pour nos clients. Ce qui se passe au Sabre des Milles Roses reste au Sabre des Milles Roses. Vous n'aimeriez pas par exemple que certains de vos futurs clients vous tournent le dos en apprenant votre passion pour le jeu ou les gîtons ? Je vous demanderez donc de respecter la vie privée de nos clients. Et de notre personnel."
Il y avait un "sinon..." qui planait, mais la propriétaire n'en ajouta pas plus et désigna la salle de jeu au chef des Nara avec un sourire étudié qui semblait totalement faux. Visiblement les propos du Nara l'avaient agacée ou rendue suspicieuse.
Et bien évidemment, Dame Fujimi ne répondit pas aux questions de Shika sur Tatsui ou sur d'éventuel soucis rencontré par l'établissement de plaisir suite au changement de régime.
Néanmoins, elle ne lui interdit pas le passage, ni ne le fit jeter dehors par son colosse.

Le drogué du clan Nara put donc aller dilapider (ou gagner) un peu d'argent dans la salle de jeu.
Choisissant ses cibles, Shika se rendit à la table des marchands ventripotents qui jouaient aux cartes.
Bien que la partie est commencé et les mises posées, le Nara (ou son argent) fut plutôt bien accueillit.
"Bienvenue mon garçon !" lança l'un d'eux, aux splendides favoris argenté et porter à la ceinture le symbole d'une guilde de céréaliers. "C'est assez pour te faire dépouiller par ces coquins !"
"T'espère qu'il écope de ta malchance, Bankichi ?" ricana un marchand, frottant ses moustaches finement cirées qui se présenta sous le nom de Chiguru et qui était dans le commerce de vêtements. "Avec un joueur de plus, t'as p't'être un chance de pas finir cul-nu !"
"Tu parles, il attends que ça pour monter à l'étage !" plaisanta un autre négociant, aux mains pleines de bagues cliquetantes et trop voyantes pour que les pierre soient fausse. Le plus richement vêtus du groupe et qui se prénommait Eisaburô, bijoutier et détaillant en pierre précieuse.
Les cartes furent distribuer, ainsi que des coupelles d'alcool fort. On fumait, râlait contre les impôts et on lançait des regards concupiscents aux serveuses tout en rigolant.

"Pérenniser un commerce ?" renifla d'un air morgue un maître maçon du nom de Gen, le plus âgé du groupe et patron d'une entreprise de construction. "De la manière habituelle, mon gars : en faisant des efforts et en bossant !"
"C'est vrai que le Seigneur Jundo a rendu tout ça un brin tatillon..." grommela un homme massif qui avait été présenté au Nara comme Hiromichi, des entreprises de transport du même nom.
"Bah, au final ça va s'arranger. C'est même mieux qu'avant. Moins d'gens à arroser."
"Bof, moi j'continue à verser une p'tit écot et à payer des coups à Masa, au cas où..."
"Et ce jeune godelureau de Fugaku doit être vert !" s’esclaffa Chiguru en désignant la tablée des jeunes nobles d'un coup de menton. "Visiblement, son manque à gagner l'empêche d'organiser sans cesse ses fameuses soirées et il vint s’encanailler au Sabre des Milles Roses comme un plébéien !"
"Chut ! Il va t'entendre ! Tu dis ça parce qu'il t'as forcé à lui faire des rabais pendant des années. Mais il a encore le bras long..."
"Pas autant qu'le vieux seigneur Mamoru... ça c'était du soldat ! Pas étonnant qu'il soit avec le seigneur Jundo pour faire filer droit c't'ville !"
"Mouais... Toi t'as pas ton père qu'à fait la campagne des Lys Blancs... S'cuzez mon langage, mais dropé dans son honorabilité samouraï, c't'un sacré fils de pute. Et fourbe avec ça ! J'suis sûr qu'il manigance un truc... Genre brutal."
"Bordel, j'espère que non ! Cette ville a besoin d'un peu de stabilité !"
"Quoi ? T'accepterais toi que la milice vienne fouiller tes entrepôts et fouiner dans ta compta' ?"
Silence général, suivit d'une nouvelle tournée et de nouvelle mise.
"Z'avez dit que vous étiez dans quoi déjà ?" s'enquit Gen en questionnant le Nara.


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  • Yamanaka Sayuri
  • Nara Shika
La chute d’un espoir


Je suis donc en route après une fin toute en douceur à la discussion tant avec le marchand que le manieur d’armes. Simplement, j’ai répondu que «alors ça tombe sous le sens que vous ne connaissiez pas si vous sortez peu des terres de l’ouest; je viens des montagnes sacrées de Funaka, passé la vallée des nuages.» Pour ce qu’il s’agit de la petite mention cocasse, j’ajoute qu’il n’y a aucune offense prise. «C’est plutôt mon amoureux qui y verrait du mal, mais j’accepte ce compliment pour ce qu’il est.» Quoi?

J’aime être belle.

De l’autre côté, Nobuaki fait moult efforts pour m’accommoder au mieux de ses capacitées, et je lui dit que ces attentions sont particulièrement appréciées. «C’est gentil de votre part d’y avoir songé, mais nous pouvons consommer un peu de viande, tant que nous n’en abusions pas. Le Ruban Noir m’intéresse, j’adore le poisson et j’ai toujours voulu essayer de l’anguille! Puis je ne veux pas que vous alliez hors de votre chemin pour demander au temple de votre ami ou que vous sortiez de vos moyens. Je note donc, vers onze heures demain! Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée, une bonne nuit et une bonne matinée de travail!» Je lui rends sa salutation, puis je pars de mon côté.

À peine la marche enclenchée, on sonne à mon oreille qu’un coup quelconque a été lancé. Je me retourne pour regarder la calèche s’éloigner à son rythme. Je prends une bonne inspiration et je ferme les yeux quelques instants, m’imprégnant des énergies aux alentours pour savoir si, au moins, je ne suis pas victime d’une mauvaise farce; ça arrive, les shinobi sont souvent sur leurs gardes et il est plus commun qu’on le pense que nos sens soient parfois trop rapides sur la gâchette, qu’ils soient réels ou mystiques.

Quelques doutes sur la nature de cette énergie me viennent rapidement, en me souvenant de l’ordre de mission : «Tatsui a déjà réchappé à plusieurs tentatives de meurtre, il est donc sur ses gardes. Il est protégé par une équipe de sentinelles solides et bien formées, dont un samouraï fidèle et exceptionnel, disposant de technique presque mystique» …

Je doute à cet instant de beaucoup de choses alors que je reprends ma marche. Un marchand avec deux épées et une armure, ça ne colle pas. Des marchands avec la force vitale de shinobis non plus. Détester quelqu’un et soudainement l’inviter à manger, c’est encore pire, et dans un entrepot en plus? Juste avant, on me dit que l’homme que je cherche aime fricoter avec du maquillage autour du Sabre aux Mille Roses, qui est à quelques rues d’ici, et que j’aurais de belles surprises (en plus de la voir danser) si j’y allais. La jolie dame avait aussi dit que Jundo avait des traits particulièrement fins, comme Nobuaki.

M’aurait-on donné des faux noms? Est-ce que Nobuaki ne serait pas Jundo Tatsui? Ça serait possible, même moi j’ai donné un faux nom. Au moment de faire mon petit détour, je choisis de changer de direction. Je n’ai pas senti l’énergie de Shika depuis tout à l’heure, signe qu’il est probablement encore au Sabre. Avec ce qu’il vient de m’arriver, ce subtil coup de chakra, je préfère avoir Sayuri avec moi avant d’entrer là-bas. Je me souviens de ce que j’avais ressenti en laissant Shika faire sa petite affaire dans ce club, et il y avait beaucoup plus de chakra que la normale pour un lieu du genre.

Ce genre de lieu n’est pas vraiment pour moi, il est dans les cordes de Sayuri. Au tournant d’une rue, je finis par me diriger vers son auberge un peu à la hâte; je compte lui partager ce que je pense de la situation que je viens de vivre, lui parler de ma rencontre programmée de demain qui, à défaut de faire tenir son plan debout, vient peut-être de lui donner des opportunités alléchantes. Je fais attention sur le chemin de ne pas faire trop de rencontres qui pourraient, ou pas, être mauvaises.

Mission rang A – Chute d’un espoir // Ao, Sayuri, Shika



Santé
94%
Chakra
69%




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La chute d'un espoir


En effet bien placée dans la hiérarchie de l'établissement puisqu'elle en est la tenancière, la femme élude une bonne partie de tes questions, ne répondant que parcimonieusement et avec le ton de celle qui n'aime pas beaucoup être importunée de la sorte. Manifestement, ton interrogatoire n'est pas la manière la plus adaptée de te la mettre dans la poche. Si bien que tu n'insistes pas.

-Pardonnez ma curiosité...c'est maladif chez moi...en tout cas me voilà rassuré. Au moins je ne risque pas de me faire agresser dans votre établissement...

Tu prends finalement congé de ton interlocutrice et la salues poliment, d'un sourire aussi convenu que le sien, après t'être excusé de l'avoir dérangé.

C'est avec un certain entrain que tu es accueilli à la table des marchands ventripotents. Ou du moins que tes espèces sonnantes et trébuchantes étalées devant eux le sont. On peut lire sur leurs visages ainsi que par leurs attitudes, qu'ils ont longuement profité de l'opulence générée par des commerces prospères. L'alcool coule à flot et les nababs ne se gênent pas pour fumer, tout en reluquant l'arrière train de serveuses qui passent régulièrement à votre table, pour remplir des verres qui se vident à une allure étourdissante. Les regards appuyés sur les fessiers des dames de compagnie sont de temps à autres accompagnés de quelques mains baladeuses qui dénotent de la morgue inhérente aux plus riches. Persuadés que tout leur appartient. Qu'un être vivant n'est qu'un bien de plus. Cela manque singulièrement de classe, d'esthétisme. Quitte à profiter des plaisirs de la vie, autant s'amuser avec l'incertitude des préliminaires qui en font le sel! Malgré cette attitude grossière que tu juges un peu déplacée, tu es comme un coq en pâte ici et n'hésites pas une seconde à te rouler une nouvelle cigarette à laquelle tu mélanges un peu de ton herbe divinatoire.

En même temps que le donneur distribue les cartes que chacun souhaite échanger pour étoffer au mieux son jeu, les langues se délient rapidement, sans doute aidées par l'abondance de spiritueux. Aussi bavards que peu discrets, les oligarques semblent avoir des avis partagés sur les conséquences de la prise de pouvoir du seigneur Tatsui. Toi, pour une fois, tu te tais. Du moins pour le moment. Tu préfères tendre l'oreille et saisir chaque information intéressante. Deux d'entre-elles retiennent plus particulièrement ton attention. Deux noms précisément. Fugaku d'abord, un jeune noble, apparemment friand de mondanités en tout genre et bien ennuyé de ne plus pouvoir s'adonner à ses festivités comme bon lui semble. Cerise sur le gâteau, il se trouve à la table à côté.

Le deuxième nom t'intrigue encore plus. Mamoru. Un vieux seigneur réputé pour ses capacités guerrières et actuellement à la botte de Jundo. Cependant, au gré des échanges, tu n'arrives pas à déterminer s'il en est un fidèle ou si ce rapprochement n'est pour lui qu'une façon de mieux pouvoir planter un couteau dans le dos du dirigeant, au moment le plus opportun. Toujours est-il que ce Mamoru semble être un homme influent. Il pourrait-être intéressant de le rencontrer pour en savoir un peu plus. Comble de l'ironie, le marchand qui t'a vanté les mérites du travail et de l'abnégation un peu plus tôt, est désormais ouvertement en train de s'inquiéter que l'on puisse impunément venir mettre le nez dans ses affaires.

Alors qu'enfin ils paraissent s'inquiéter de qui tu es réellement, ta réponse est interrompue par une annonce victorieuse.

-Aller, par ici la monnaie...full aux rois par les neuf...qui dit mieux? S'exclame Chiguru en étalant son jeu, un sourire de satisfaction s'étirant sur son visage.

D'un air totalement détaché, tu jettes nonchalamment tes cartes sur la table.

-Pas-moi..Réponds-tu en dévoilant ta paire de valets...on dirait bien que je prends votre relais Bankichi-san, ah ah ah...D'un trait tu engloutis ton verre de saké, avant de poursuivre, tout en t'essuyant le coin des lèvres d'un revers de manche...c'est mon père...je veux dire mon père est dans le commerce...moi je ne suis qu'un humble médecin ambulant profitant sans vergogne de l'argent de mon géniteur contre quelques renseignements sur l'activité commerciale des endroits que je traverse. Il a commencé par le textile, mais a trouvé une voie plus lucrative en se lançant dans le rachat d'entreprises qui périclitent. Il les redresse ensuite pour les revendre au meilleur prix. Et vu que ma fiancée et moi comptons nous installer ici pour nous y marier, il m'a demandé de jeter un œil aux commerces qui pourraient nécessiter son aide...tu marques une courte pause, le temps de tirer une  latte sur ta clope, avant de reprendre, tout en tapotant la cendre dans le récipient prévu à cet effet...et savez vous où l'on peut rencontrer ce seigneur Mamoru? Et cette campagne des lys blancs, de quoi s'agit-il exactement et que s'est-il passé là-bas pour que vous dénigriez ainsi cet homme? Comme je vous l'ai dit, je viens tout juste d'arriver en ville et je dois bien avouer que cette bataille m'est inconnue...

Mises après mises, tu vois ta monnaie fondre comme neige au soleil, les coups de bluffs manqués succédant aux beaux jeux contrés par des associations de cartes encore plus éclatantes. Tu en profites pour jeter régulièrement quelques coups d’œil furtifs en direction de la table des nobles et plus particulièrement vers ce Fugaku. Si tu aimerais fortement le rejoindre, tu juges peu prudent de changer ainsi de table, surtout si c'est pour reposer les mêmes questions. Les nobles sont rarement des idiots, du moins pas au sens premier du terme. Et tes partenaires de jeu définitivement pas les plus discrets. Finalement, après avoir écoulé les trois quarts de ta menue monnaie, tu griffonnes quelques phrases sur un morceau de papier, puis te redresses et quitte le petit groupe.

-Merci de m'avoir accepté à votre table, mais je crois qu'il est temps que je prenne congé...je suis quasiment à poil et je compte bien garder l'argent qu'il me reste pour profiter d'autres types de plaisir...je serais bientôt lié à ma chère et tendre, alors je prends mon petit séjour au sabre des mille roses comme une sorte d'enterrement de vie de garçon...

Un sourire plus tard, tu les laisses se plumer entre eux, en prenant soin de passer près de la table des nobles. A leur niveau, tu t'inclines respectueusement en tendant une main vers le seigneur Fugaku.

-Seigneur, permettez-moi de vous cédez ceci je vous prie...lui dis-tu en lui tendant le morceau de papier soigneusement replié sur lui même pour que personne d'autre que le destinataire ne puisse lire ce qui y est écrit.

La lettre:

Il faut pouvoir isoler ce type si cela est possible et alors seulement, vous pourrez en tirer les informations nécessaires, quitte à effectivement préparer cette grande soirée et y inviter tout le gratin, dont Jundo Tatsui.

Comme indiqué dans la lettre, tu files vers le bar dans l'espoir d'y retrouver les deux jeunes femmes qui t'avaient fait de l’œil toute à l'heure. En progressant vers l'endroit, tu es surpris de voir que l'accumulation d'alcool à la table de jeu commence à se faire sentir, quelques uns de tes pas résultant d'un instinct de sauvegarde plus ou moins aléatoire que d'une assurance certaine. Il est temps de faire l'impasse sur les prochains verres, du moins le temps que le léger enivrement ne s'estompe.

Récapitulatif:


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La chute d'un espoir

Ao abandonna le mystérieux duo et sa calèche de linge, après leur avoir fixé un rendez-vous pour le lendemain.
Ensembles, ils iraient déjeuner au restaurant d'anguille le Ruban Noir.
Le Yamanaka se faisant passer pour une femme prit ensuite congé, hésitant à rejoindre son comparses Nara au Sabres des Milles Roses quand à peine retourner, ses sens mystiques lui indiquèrent qu'une technique avait été déployée.

Prudent, la shinobi aux cheveux bleus s'empressa d'user de son art sensoriel pour vérifier s'il n'était pas la cible d'une malédiction quelconque ou de quelque vil Fuinjutsu d'espionnage ou de traque.
Mais rien : nul trace de quelque malévolence à son encontre et la seul chose que lui montra son œil invisible fut son propre équipement.

Tout en marchant et faisant milles et un détour pour s'assurer de ne pas être suivit, Ao réfléchissait.
Les deux personnages qu'il avait rencontré cette nuit étaient étranges et suspect. Que faisaient deux drapiers et leur charrette ainsi posé non loin du quartier rouge ?
Drapier dont l'un semblait fort armuré pour un banal commerçant. Un garde de caravane ? Mais en ville ? Cela ne cadrait pas. D'autant plus qu'ils avaient tout deux un chakra entraîné, digne de shinobi.

Peut-être des assassins en maraude ou en repérage ? Après tout, l'équipe de ninja n'étaient peut-être pas là seule à s'être fait embaucher pour s'occuper de l'encombrant seigneur local...
Ou alors... Peut-être était-ce même carrément le Seigneur Jundo que le Yamanaka venait de croiser ! Après tout, on racontait qu'il était accompagné d'un samouraï doté d'incroyable capacité de détection... Un peu comme lui.
Ao frissonna : il savait fort bien que ses incroyables pouvoirs pouvaient s'avérer fort repérable pour des individus de ce genre...

Cela expliquerait peut-être leur prudence et leur soudaine générosité. Et cette invitation cacherait peut-être un terrible guet-apens.
Mais cela ne restait qu'une amusante hypothèse : le.a Prince.sse des Yamanaka ne voyait pas vraiment ce qu'aurait fait ici nuitamment le Seigneur de la ville, fort (trop) connu pour sa probité et sa rectitude morale.

Perplexe, le shinobi au cheveux d'azur décida d'abandonner son compagnon Nara pour rentrer directement (enfin, toujours avec milles détours) à l'auberge pour en informer sa comparse au cheveux roses. Elle devrait être revenue de sa mission d'exploration.
Il fallait espérer que Shika s'en sorte tout seul et ne provoque pas quelque malencontreuse esclandre au bordel...


Pendant ce temps aux Sabres aux Milles Roses, le chef du clan Nara prenait du bon temps en compagnie d'une riche troupe de marchands de la ville.
L'alcool coulait à flot, tout comme les grivoiseries et les jeux d'argents. Visiblement, la moralité de ses hommes étaient plutôt flous et, comme un peu partout dans le Sekai, ces nanti avaient une petite tendance à vouloir que les lois ne s'appliquent qu'aux autres.
Ainsi, tout en perdant aux cartes, Shika pu apprendre que le nouveau seigneur local et ses reformes étaient plus ou moins bien perçus chez ces gens.

Mais globalement, ils ne semblaient pas contre lui (sans être pour Jundo non plus).
Les commerçant avaient l'habitude des jeux de pouvoirs et d'argents entre nobles et ne s'en souciaient pas exactement.
La roue tourne.
Pour l'instant, ils semblaient plus dans l’expectative qu'autre chose.
Certain avaient visiblement était exploité par la pègre ou des guildes peu regardante. D'autre s'étaient copieusement enrichis.
Donc pour l'instant, ils attendaient de voir si le règne de Jundo Tatsui allait durer...

Par contre, les marchands se fermèrent quand Shika tenta de détailler ses soi-disant activité.
Le concept de racheter des entreprises en danger ne plaisaient guère en ces lieux.
Les commerces étaient généralement transmit de père en fils, ou alors à quelque apprenti ou compagnon doué. Les traditions restaient importantes, les savoir-faire étaient secret et des guildes étaient crée pour les conserver et regrouper les marchands et artisan d'une même corporation. Et bien souvent, les gens s'y serraient les coudes.

Voire débarquer un étranger, qui profiteraient d'un moment de faiblesse ou d'un revers de fortune pour s'emparer d'un marché familial avec en plus l'outrecuidance de prétendre faire mieux était à la limite de l'hérésie.
Bien vite Shika gagna le surnom peu flatteur de Fils du Vautour.
Cependant, les négociants ne chassèrent pas le Nara et continuèrent à jouer sans vergogne aux cartes avec lui (d'autant qu'il perdait).
Ils avaient beau faire les saintes-nitouches outrée à l'idée... Ils avaient tous eux aussi leur part d'ombre et de coup tordu à la limite (ou plus) de la malhonnêteté.
Néanmoins, aucun ne le renseigna sur un éventuel commerce à racheter. Solidarité de classe et peur de l'étranger.

"La campagne des Lys Blanc ?" souffla Eisaburô, le maître bijoutier, qui se piquait de s'intéressait aussi à l'histoire locale. "Cela remonte à bien trente ans, je pense... Une querelle de succession entre les Naoaki et les Mitsuomi. Les Mamoru étaient étaient les vassaux de ces derniers. Et lors de cette campagne, ce vieux renard de Mamoru Kazuo sacrifia, il n'y a pas d'autre mot, toutes les troupes que les Mitsuomi lui avait confié pour un assaut vain sur une forteresse du seigneur Naoaki... Pendant que lui et une poigné d'homme trier sur le volet se glissait en douce dans la place forte par un autre coté. Il prit alors en otage le fils du seigneur Naoaki et obtint la reddition de la forteresse. Furieux, le seigneur Naoaki fit charger toute son armée sur le château... Qu'il trouva vide : Mamoru s'était déjà carapaté avec son prisonnier ! Mais pire encore, il avait laissé un odieux présent : ils avaient répandu l'huile des fortifications un peu partout. Caché dans une forêt non loin, les archer monté Mamoru passèrent à l'assaut et expédièrent sur la forteresse huileuse une pluie de traits enflammés. Ce fut un massacre ! Les Naoaki perdirent non seulement la forteresse dans les flammes, mais aussi leur seigneur... dont l'héritier était captif de Kazuo ! Ils capitulèrent bien vite... Les Mistuomi n'étaient pas ravis d'avoir perdu tant de leurs troupes pour une simple diversion mais ne dirent rien : ils avaient quelqu'un à blâmer pour cette victoire peu honorable dans cette guerre qui s’annonçait mal pour eux..."
"Joues plutôt que raconter ces vieilles histoires!"

La partie se poursuivit, avec force libation. Nul n'en voulu à Shika de s'en griller une, avec pas que du tabac.
Goguenard, Chiguru prévint le Nara de se tenir à carreau s'il rencontrait une certaine Mariko. Apparemment, il s'agirait d'une jeune policière issus du peuple et qui avait été promu grâce au changement de régime. Et visiblement c'était une "casse-pied".
"Bah, suffit d'arroser Masa, il reste son supérieur." conseilla alors Hiromichi, baissant tout de même la voix.
"Mouais. Mais pour combien de temps." coupa Gen, sarcastique. "Ce serpent a réussit à se terrer en réduisant ses demandes et conserver son poste... Pour l'instant. S'il est trop gourmand, il finir par se faire choper, notre bon chef de la milice !"
"Cette sangsue risque de se faire foutre au trou par la p'tite ! Ah ah ! Il le mérite !"

Pendant ce temps, Shika lançait quelques discrets coups d’œil vers la table des jeunes nobles en goguettes.
Le spectacle était assez semblable à celui de sa tablée : du jeu (avec des sommes plus importantes), de l'alcool (de meilleure qualité) et des femmes (mais moins de gauloiseries).
Rien d'exceptionnel cependant.

Le Nara fini par abandonner ses compagnons de beuveries qui accompagnèrent son départ de commentaires et lazi grivois.
En donnant son message au jeune noble, il ne reçu qu'un regard froid et méprisant, celui de quelqu'un qui était dérangeait par quelque insecte indigne de son attention.
Toutefois, le vin aidant, il accepta le message par pure curiosité.

Le Maître des Ombres se dirigea ensuite vers le bar, sous le regard de la tenancière et du cerbère (même si ce dernier étaient occupé à la porte).
Hélas pour le Nara, les filles qu'il avait entraperçu n'étaient plus là. Étaient-elles des employées qui auraient gagnées les chambres ?
Mais le Sabre aux Milles Roses ne manquait pas d'animation ni de clientèle à cette heure perdue de la nuit.
Acoudé au bar se trouva un soi-disant artiste (apparemment un peintre d'estampe de quelque renom) et ses groupies, ainsi qu'un jeune homme dont s'était visiblement la première visite dans ce genre d'établissement et qui prenait dose sur dose de courage liquide pour espérer oser aborder une demoiselle à l'affection tarifié.

Après un peu d'attente (trop longue : ne consommant pas, Shika sentait sur lui le regard insistant du barman, du cerbère et de la tenancière), un employé du Sabre aux Milles Roses vint lui apporter une petite note.
L'écriture était exquise, le papier d'excellente qualité (et même un peu parfumé au jasmin).
"Monsieur,
Je n'ai point l'honneur de vous connaître, mais c'est un tord qui peut être réparé. Ma réputation n'est point usurpé et en effet je me fais fort d'organiser diverses agapes et autres festivités de bon goût pour gens bien née ou de bonne compagnie.
Soyez assuré que nul n'égale mon talent en matière de faste et votre mie en serait esbaudie.
Néanmoins, je n'ai pas pour habitude d'organiser ce genre de chose pour autrui, n'étant pas un amuseur public, un quelconque baladin ou une main qu'on engage. Si tel est ce que vous pensez de moi, brisons-là, à moins que vous préfériez un duel au champs d'honneur.
Cependant, dans mon infinie magnanimité, je vous accorde le bénéfice du doute, surtout si vous êtes bel et bien étranger et mal renseigné. En noble gentilhomme, je puis faire quelque effort en l'honneur de votre dame.
Je vous convie donc après-demain soir à mon manoir pour discuter plus avant de cet affaire lors d'un dîner formel.
Veuillez agréée, monsieur, mes salutations les plus distinguées.
Seigneur Fugaku Hotaru."



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La chute d’un espoir


Silencieux et pensif, j’arpente les petites rues jusqu’à l’hôtel de mon amie. Ma nouvelle rencontre se rejoue en boucle dans ma tête et me teint d’une certaine amertume, d’une forte incertitude; impossible d’en être certain, mais le doute que ces gens sont proches de ma cible, qu’ils pourraient pratiquement l’être, ne me quitte pas. L’idée que ce soit une autre équipe d’assassins me traverse l’esprit mais se fait bien vite tuer; de toute la journée, je n’ai pu repérer aucune énergie particulière, et ce de part et d’autre de la ville. Puis, les assassins sont rarement aussi peu soignés dans leurs méthodes; ils se cachent bien mieux que ça. Aussi, après ce qu’on a tenté de me faire, c’est beaucoup plus concordant avec les talents et les traits d’un protecteur, d’un gardien…

Enfin, je demanderai l’avis à Sayuri quand je la verrai, deux cerveaux valent mieux qu’un, surtout que je ne veux pas me risquer à aller dîner au restaurant avec Shika et des inconnus ainsi armés sans moi-même amener une lame bien affûtée. Arrivé devant l’endroit, je m’assure une dernière fois qu’il n’y a pas quelqu’un qui traîne autour, puis j’entre.

C’est toujours elle qui séjourne dans le meilleur endroit; mon hôtel est plus… modeste, et ça m’attriste; un jour, ce sera à moi de baigner dans le luxe!

Je retrouve sans problème le chemin de sa chambre et je frappe doucement avant d’entrer. On ne voit pas clair à cause du manque de lumière, mais je réussis à me guider jusqu’à elle. Enfin, jusqu’à une petite table au milieu de la pièce, entre elle et moi; je cogne sur la table pour faire un peu de bruit en l’appelant, mais pas trop fort pour ne pas déranger les voisins. «Sayuri? C’est le moment de se lever; on a trouvé des informations et il faudrait aller rejoindre Shika. J’ai été forcé de modifier les plans de demain, je pense soit avoir été invité soit par Jundo qui a essayé d’être incognito, soit par des membres de sa garde… Je t’explique en chemin?»

Si son sommeil est assez léger, je sais que ses mesures défensives au réveil peuvent être mortelles; c’est une ninja entraînée à la violence et qui carbure à l’adrénaline. C’est pour ça que je n’ai pas approché, que je suis resté à sa table basse à juste faire du bruit jusqu’à ce qu’elle ouvre les yeux.

J’attendrai un peu qu’elle soit en état de me répondre. «En fait tiens, voilà...» J’aligne une petite série de signes, puis je tends ma main en sa direction. «Comme ça, on évite de déranger les autres.»

À lire, comme ça on ne m’entendra pas. Je pourrai lui faire le résumé de ma journée, de ce que j’ai trouvé, de la fausse histoire que j’ai raconté, et ce que je veux faire en arrivant au club, puis aussi le lendemain matin. «J’aimerais qu’on entre séparés au Sabre, pour que tu n’aies pas de rapprochement direct avec Shika et moi. Demain, j’aimerais qu’on se croise, probablement d’avance au salon de thé, pour qu’on se synchronise et que je puisse faire appel à toi en cas de danger. Si c’est un piège -ce à quoi je m’attends-, j’adorerais ne pas risquer d’y rester...»

Mission rang A – Chute d’un espoir // Ao, Sayuri, Shika



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Yamanaka Sayuri



La chute d'un espoir

Nara Shika, Yamanaka Ao et Yamanaka Sayuri

Mission de rang A 








Tu n’avais pas dormi assez longtemps, mais c’était déjà mieux que rien. Tu avais sincèrement espérer dormir une nuit complète et profiter du confort du lit, pour une fois.Malheureusement, il semblerait que l'univers fut contre toi. Un premier son se fit entendre à ta porte.Tu l'ignoras d'abord. La porte s'ouvrit, mais tu étais encore à demie endormi. Ta main glissa vers l'arme que tu gardais toujours prête ...Tu ne savais pas ce que Shika avait fait, mais ...

L'intrus cogna sur la table. Sa voix était basse, mais tu la reconnus et lâchas l'arme. C'était Ao et il était doux. Enfin, lorsqu’il en venait de te réveiller. Peut-être savait-il que tu dormais avec un kunai sous ton oreiller ? Non, ce n’était pas un peut-être, mais un définitivement. Ton ami avait l’habitude de te voir aller. Il était arrivé en prenant toutes les précautions du monde. Le son qui t’avait réveillé, c’était son poing qui cognait sur la table Et tu te redressas d’un bond dans ton lit. Ton regard était un peu confus mais à ses paroles, tu reconnus ton équipier et ami.

« Laisse-moi m’habiller, je ne me balade pas comme ça en ville. Enfin, ce n’est pas un problème, mais ça va attirer l’attention. »

Tu t’assuras que la porte était bien fermée avant de te glisser dans un kimono et allumer quelques bougies. Tu te maquillas rapidement pour maintenir les apparences. Tu ne pouvais pas sortir sans cela, ça ne collerait pas au personnage. Une fois prête, glissas dans les plis de ton kimonos les différents poisons à ta portée. Tu en profitas pour préparer ton arsenal

« Je te suis. »

Il utilisa la technique de la télépathie pour me communiquer avec toi, comme il le faisait toujours. Il te résuma en quelques phrases sa soirée qui semblait avoir été bien mouvementé.

Attends. Je te montre quelque chose avant de partir.

Tu composas quelques mudras avant de poser ta main sur le front d’Ao. Tu lui partageais tes souvenirs. Ce que tu lui montras, c’était ton petit périple dans le manoir. Tu voulais qu’il voie lui aussi ce que tu avais vu. C’était plus simple qu’une carte et plus efficace aussi, en plus, personne ne pourrait la lire. En échange, il te montra sa rencontre avec les deux hommes. Rencontre qui avait mené à son passage dans ta chambre.

Pars devant. Je te rejoins là-bas.

Avant de sortir de ta chambre, tu pris le temps de camoufler ton chakra pour ne pas te faire repérer. Tu laissas donc quelques dizaines de mètres d’avance à Ao, pour ne pas laisser paraître que vous étiez ensemble. Lorsqu’il entra, tu attendis une ou deux minutes avant de faire ton chemin dans l’établissement à ton tour.

Je vais rester un peu en retrait pour l'heure. Je vais te laisser aller voir Shika. Tu me diras ce que je dois faire.





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récap:
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La chute d'un espoir


C'est d'une oreille aussi attentive que curieuse que tu accueilles les avis partagés des marchands à l'égard de Jundo Tatsui et de sa politique restrictive. Chacun y va de son petit commentaire, mais rien ne te permet d'affirmer que vous pourrez à coup sûr en faire des alliés de poids. Tous aussi habilement mesurés qu'ils sont de fins commerciaux, aucun ne semble prêt à se mouiller de manière formelle et être suffisamment téméraire pour risquer de compromettre son commerce en s'opposant ouvertement au nouveau dirigeant. Bien qu'une certaine amertume émane des propos de quelques-uns.

Deux noms ressortent de la suite du débat. Tout d'abord, Mamoru Kazuo que la narration de la campagne des lys blancs confirme comme un chef de guerre aussi redoutable que peu scrupuleux. Prêt à tout pour atteindre ses objectifs, il semble faire parti de ceux qui considèrent que la fin justifie les moyens. Et puis une certaine Mariko. Une jeune policière fougueuse profitant du changement de régime pour faire valoir son incorruptibilité et ainsi entrer dans les petits papiers du seigneur Tatsui, bien que son supérieur parvienne encore à freiner ses ardeurs. Tu graves avec soin ces deux noms dans un coin de ton esprit, ainsi que quelques autres qui t'apparaissent de moindre importance. C'est finalement d'un rire franc que tu marques ton départ, lorsque ton nouveau surnom de fils du vautour est lancé à la volée pour la énième fois de la soirée. Manifestement, ici comme dans beaucoup d'autres endroits du sekaï, personne ne semble prêt à accepter les conceptions commerciales avant-gardistes, chacun préférant défendre son bout de gras en s'attachant à maintenir au mieux les valeurs de la communauté, proche ou plus lointaine.

Une fois ton message transmis au seigneur Fugaku, tu rejoins donc le bar d'un pas plus ou moins maladroit et t'accoudes au comptoir. Si dans un premier temps tu tentes de te fondre à la masse des groupies attitrés d'un peintre de passage en faisant mine de t'intéresser à son art, le beau parleur semble te trouver bien moins sexy que les quelques hystériques qui minaudent autour de lui. Si bien que, d'un sourire amusé autant que compatissant, tu focalises rapidement ton attention sur le manège du pauvre garçon mal à l'aise, qui ironiquement donne l'impression de ne pas trop savoir par quel bout prendre les demoiselles de compagnie. Tu l'encourages à aller de l'avant d'une tape amicale dans le dos.

Après un certain temps, une fois apaisés les effets néfastes des spiritueux ingurgités jusqu'à présent et sentant sur toi les regards appuyés, voire presque oppressants  de la gérante, du chien de garde et du barman, tu te décides enfin à poursuivre tes festivités alcoolisées.

-Pfiouuu...ça va déjà mieux...il est temps de rhabiller le gamin...un cocktail maison jeune homme s'il vous plaît...

Tandis que tu t'apprêtes à engager une conversation plus soutenue avec lui, en même temps qu'il prépare ta commande, un type aux couleurs de l'endroit que tu n'avais pas encore croisé jusqu'à présent se pointe à tes côtés et te glisse la réponse attendue sous la forme d'un écrit reflétant toute la noblesse de l'expéditeur. Tu t'empresses de déplier le message et d'en lire son contenu. Si l'idée d'un duel à l'ancienne, avec jeté de gant et tout ce qui va avec, a curieusement quelque chose d'émoustillant une fois acquise la désinhibition due aux relents d'alcool, tu réfutes une idée qui n'apporterait rien à la mission si ce n'est se mettre à dos un seigneur puissant de l'endroit. Tu optes donc pour la deuxième solution et retiens quelques secondes le messager afin de lui glisser ta réponse dans le creux  de la main, en espérant qu'il accepte de faire le chemin inverse et de le donner à Fugaku Hotaru.

Seigneur,
Vous me voyez flatté et fort aise de cette invitation que nous ne manquerons pas d'honorer comme il se doit, soyez-en sûr. Nous vous rejoindrons donc à l'heure idoine pour un tel repas et nous faisons fort de ramener une bouteille de vin, parmi les meilleures cuvées du sekaï en guise de notre reconnaissance. Nous nous arrangerons par nous-même pour trouver l'adresse de votre manoir, dont je ne doute pas, malgré ma méconnaissance actuelle de l'endroit, que le nom résonne avec dignité dans les travées de Ginkokan.
Au plaisir de partager ce moment en votre compagnie.

Shomi Takaze.

Timing parfait, un énorme verre du cocktail demandé arrive pile au moment où tu transmets ton message. Tu dégages donc dans la foulée quelques piécettes de ta poche pour régler l'addition en remerciant le barman.

-Ah merci cher ami, ça m'a l'air somptueux...comme on dit si son ramage se rapporte à son plumage, je sens que ça va m'emmener au pays des merveilles ah ah ah ah...une fois que j'en aurais fini avec ce verre, je crois qu'il me sera impossible de boire une goutte d'alcool supplémentaire...tant pis pour les filles, je reviendrais demain...car il est hors de question de ne pas pouvoir les honorer comme elles le méritent à cause d'un enivrement trop prononcé ah ah ah...

Le regard plongé dans ce mélange de saké et d'ingrédients tous plus exotiques les uns que le autres, tu remues le tout à l'aide d'un petit bâtonnet en bois en essayant de deviner le nom de chaque morceau de fruit qui remonte à la surface de manière cyclique. Puis t'adressant au barman, tu enchaînes les questions les unes après les autres, en attendant pour chaque nouvelle interrogation que la précédente ait reçu sa réponse.

-Ce travail vous plaît-il jeune homme? Cela vous suffit-il à vivre correctement? Vous travaillez ici depuis longtemps? Si tel est le cas vous avez du voir passer plus d'un ivrogne par ici? Certains vous ont t-ils marqués plus que d'autres? Avez-vous vous eu l'honneur de recevoir de haut-dignitaires ou ceux-ci préfèrent-ils rester festoyer dans la chaleur de leurs demeures entre gens de bonne compagnie?

Finalement, tu avales d'un trait les quatre dernières gorgées de cette délicieuse boisson et t'apprête à prendre congé quand apparaît à l'entrée un visage connu. Ao, qui s'est finalement décidé à venir ici. Tu as bien fait de lui faire confiance en ne le rejoignant pas, mais t'étonnes tout de même qu'il ait finalement décider de se pointer maintenant, pile quand tu te décides à partir, toute marche arrière étant désormais impossible sans paraître encore plus louche. D'un coup d’œil furtif, tu croises son regard comme pour lui indiquer quelque chose, puis lui laisses le temps d'être accueilli correctement avant de te relever en remerciant et saluant respectueusement le barman. Accentuant volontairement ton ivresse du moment, tu titubes jusqu'à l'entrée et t'excuses auprès du Yamanaka en le bousculant légèrement sur ton passage, faisant ainsi en sorte d'entrer en contact physique avec lui. Comme par magie, la télépathie est réactivée et tu profites de cette bénédiction pour lui transmettre toutes les infos intéressantes que tu as pu recueillir avant de terminer avec curiosité.

*...surpris de te voir ici maintenant en tout cas...votre préciosité s'est donc finalement décidé à mettre les pieds dans ce monde parallèle? Ah ah ah...je vais traîner quelques secondes à l'extérieur au cas où tu ais un problème et si je m'aperçois que tout se passe bien, je filerais à l'auberge...une bonne nuit de sommeil ne me fera pas de mal...*

C'est en quittant les lieux, que la porte s'ouvre sur la seconde surprise de cette fin de soirée. Il ne manquait plus que la psychopathe aux cheveux roses pour que le tableau soit complet. Avec elle dans les parages, même pas sûr que tu aies besoin de traîner trop longtemps dehors, même si tu décides tout de même de patienter devant le sabre aux milles roses le temps d'une dernière cigarette de salvia divinorum. Un bon moyen de pouvoir tester si la maniaque du clan des manipulateurs d'esprit est capable de tenir plus longtemps qu'une clope pour tuer quelqu'un. Si rien ne se passe pendant que ta tige se consumera, il sera définitivement temps pour toi de rentrer dormir.

Récapitulatif:

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La chute d'un espoir

Usant de tour et de détour, Ao abandonna donc Shika dans l'antre du vice qu'était le Sabre aux Milles Roses pour regagner leur pension, veillant surtout à ne pas être suivit.
Il était désormais bien tard et les rues de la ville n'étaient guère animée, à part dans le quartier chaud, et encore.
Aucun incident notable ni individu suspect ne vinrent troubler le retour du bleuet Yamanaka.
Il se glissa furtivement jusqu'à la chambre de Sayuri, la tirant d'un repos qui aurait pu être réparateur après sa petite excursion.

Usant de leur tour mentaux, les deux Yamanaka échangèrent leurs informations.
Peut-être soucieux de leur camarade (ou de ses jolies fesses), Ao décréta vouloir retourner aux Sabre aux Milles Roses en compagnie de la kunoichi aux cheveux roses.
Il dû toutefois attendre que sa consœur soit décente, chose que comprenez évidemment le.a Princesse Yamanaka.
Pour plus de discrétion, ils décidèrent de se séparer un peu, la tueuse aux cheveux roses se glissant furtivement dans les ombres quelques dizaines de mètres après le fort voyant shinobi aux cheveux d'azur.
Sur le chemin, ils ne croisèrent que quelques ivrognes, bien incapables de détecter Sayuri, mais qui sifflèrent Ao au passage. Ils étaient trop éméchés pour draguer (ou être interrogés) de manière cohérente et aucun n'avaient de chakra digne d'un shinobi.

Pendant ce temps là, Shika continuait sa soirée accoudée au bar.
Un échange de politesse par carte et sbire interposés lui avait valut une invitation chez un noble débauché.
Bien vite, le chef du clan Nara engagea la conversation avec le barman qui venait de lui servir une boisson fortement alcoolisé et pleine de milles et une couleur. Et sans doute hors de prix.
"Croyez-moi, cela fait son effet." approuva le barman en tendant le cocktail. "Mais si à cause de ça vous avez du mal à... hissez haut vos couleurs, j'ai une petite spécialité à base de gingembre et piment qui peut vous ragaillardir !"

Mais Shika décida de ne pas trop s'exposer à la nouveauté et à des mélanges d'alcools douteux.
Il régla donc rubis sur l'ongle (c'était évidemment plus cher que prévu, mais heureusement les ninjas ont généralement les moyens) et continua à baguenauder.
Au bar et dans la salle, les clients défilaient.
Le Nara nota qu'ils étaient tous généralement plutôt bien habillé et avaient de bonnes manières. Les riches marchands dont il avait partagé la table de jeu étant de parfait représentant de la clientèle type.
Le Sabre aux Milles Roses n'était donc pas un bouge sordide, mais une maison de plaisir plutôt haut de gamme, bien qu'ouverte tant aux bourgeois qu'aux nobles.
Un nouveau groupe bruyant venait d'entrer, visiblement composé de samouraï en goguette traînant un petit nouveau aux joues écarlates dont il était visible que c'était la première sortie dans ce genre d'endroit.

Portée par la bonne ambiance de la soirée et la salvia divinorum, Shika déversa un tombereau de question sur le barman.
"Il n'y en a pas de meilleurs. Des conversations variés, bien au chaud et avec la vue de délicieuses demoiselles... De l'établissement ou non. Mon seul regret est de ne pas pouvoir goûter à mes petites merveilles. J'ai un xérès de l'Enclave tout a fait exceptionnel. Tenté ? Non ? Tant pis... Quant à la paye, je ne suis pas à plaindre..."

Shika continua à assouvir son insatiable curiosité auprès du sémillant jeune homme qui distribuait alcools et apéritifs aux clients avec une grâce certaine.
"Oh, vous savez, on voit passer pas mal de monde... ça va, ça vient... Avec Daijirô à la porte, on n'a guère de problème d'ivrognerie. Pour les bons client un peu pompette, nous avons soit des chambres, soit nous pouvons prévenir quelque discret cocher pour les ramener près de chez eux. Et il n'y a pas d'esclandre aux Sabre aux Milles Roses. Jamais."

Il y avait comme une sorte d'avertissement dans la voix du préparateur de cocktail, mais l'interrogatoire du Nara se poursuivit et bien vite le Maître des Ombres réalisa qu'il avait fait une erreur en pressant autant le serveur. La propriétaire avait pourtant lourdement insistée sur la discrétion de son établissement. Celui-ci leva les yeux en direction de la patronne et lui fit un signe discret (bien qu'évident pour un shinobi tel que Shika).
La voix du barman jusqu'ici tout miel se fit alors un peu plus vague et distante.
"La clientèle du Sabre aux Milles Roses est de tous les standing. Mais bien évidemment, ces beaux messieurs et gentes dames sont en droit d'avoir toute notre discrétion... Vous semblez avoir un peu trop bu, monsieur... Dois-je vous appeler quelqu'un pour vous raccompagner ?"

Et avec pour s'ajouter à cette délicieuse question, une ombre massive se matérialisa derrière Shika. Le videur.
"Vous avez besoin de prendre l'air, monsieur ?" laissa tomber doucement celui-ci à l'indiscret d'un ton qui ne semblait pas vouloir entendre un non. Une lourde paluche se posa, pour l'instant gentiment mais sans équivoque, sur l'épaule du Nara.

C'est alors qu'Ao pénétra dans l'établissement, offrant une parfaite opportunité pour Shika de s'éclipser sans répondre.
Titubant en simulant l'ivresse, il s'accrocha un instant au Yamanaka aux cheveux bleutés, lui permettant éventuellement de réformer un lien télépathique.

"Toutes mes excuses... monsieur... J'espère que vous n'avez pas trop été chahuté..." se cassa en deux d'une courbette l'immense brute devant Ao. "Hélas, certains de nos clients surestime leur résistance à l'alcool... Permettez-nous de vous offrir un verre en dédommagement de cette honteuse bousculade. Et bienvenue aux Sabres aux Milles Roses. Vous y trouverez tous les plaisirs."
Son vocabulaire n'allait pas plus que son kimono noir. Visiblement cet homme n'était pas qu'une simple brute épaisse faisant le planton devant la porte. Il était instruit.
D'ailleurs, Ao pouvait ressentir émané de lui un chakra digne d'un shinobi.

Une autre source de puissance se trouvait plus loin, non loin des escaliers. Une femme, de ce qu'il entre-apercevait.
Et dans l'établissement, le Yamanaka aux cheveux bleus détecta au moins deux autres sources de chakra, qui étaient ensemble et qu'il repéra bien vite : des samouraï qui étanchaient leur soif en petit groupe avant de "passer aux choses sérieuses".
Le plus jeune, à peine sortie de l'adolescence, qui contemplait en rougissant sa choppe servit par une demoiselle aux beaux atour bien mis en avant et le plus vieux, la cinquantaine passée, qui sirotait une coupelle de saké d'un air digne... Mais qui ne se privait pas pour laisser s'égarer ses yeux, l'air de rien.

De sa cachette, Sayuri pu voir le chef du clan Nara sortit un brin précipitamment du Sabre aux Milles Roses, presque poussé par un mastodonte au visage fermé mais au coûteux kimono sombre.
Puis, nonchalamment, elle pu observer Shika s'en griller tranquillement une non loin de l'établissement de plaisir.
Peut-être s'attendait-il à voir Ao se faire éjecter manu-militari sous peu...
En tout cas, rien ne bougeait dans les rues, à part de temps en temps un groupe de fêtard éméchés.
Haussant finalement les épaules, Shika commença à se retourner pour regagner l'auberge...


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Quelques mots tout bas pour signifier à la partenaire qu’il n’y a pas de problème. C’est une petite attente assez bien méritée, comme je suis passé à l’improviste et un peu à la dernière minute. La voir ici me rassure, son but d’entrer dans le manoir a sans doute été atteint sans gros accroc – mais ne le cachons pas, je suis rassuré mais loin d’être surpris. Elle me montre sa carte mentale et je lui partage mon verbatim, lui demandant au passage son avis sur la question. L’échange fait, nous partons.

Je prends un peu d’avance alors qu’elle reste en retrait, cachée dans la nuit; c’est l’usuel, et généralement je n’attire pas trop d’attention. Cette nuit, c’est plus ou moins la même chose, rien que je ne gère pas; les quelques hommes que je rencontre sur le chemin me font penser à mon père quand il boit trop, et je sais que la solution simple est d’ignorer ce qui se dit en continuant à marcher.

De toute façon, je suis largement au dessus de leurs moyens.

De toute autre façon, j’ai déjà une lame qui m’attend quelque part dans le Sabre.

C’est justement au moment d’entrer que toute l’action commence. À peine ai-je mis les pieds dans l’endroit, je vois l’homme que je cherche se faire quelque peu rembarrer; il me voit. Il vient vers l’entrée et j’arbore un air un tantinet déçu, comme si… je viens de tomber sur mon fiancé en train de boire et de s’empêtrer d’un million d’emmerdes. On me "bouscule" alors, mais j’ai été assez rapide pour préparer un petit quelque chose caché dans les manches de mon vêtement fleuri. Je rattrape Shika du mieux que je peux avec mes maigres bras, une main tombe sur son épaule. «Tu as bu plus que tu es sensé, je vois… Tu peux m’attendre une quinzaine de minutes à l’extérieur? Je te reconnais bien, toujours à venir essayer de jongler avec plus belle que moi. Va, je ne t’en veux pas!» Connexion établie. «Tu m’entends? Si tu veux m’attendre un peu, je vais essayer de faire entrer Sayuri, on est venus te rejoindre. Est-ce qu’il y a des gens importants ici que Sayuri devrait apprivoiser?»

On m’offre une consommation en dédommagement, je m’explique bien vite : «Tout va bien, ne vous en faites pas… Je suis venue m’assurer qu’il ne s’attirait pas d’ennuis, justement… Il devait rentrer plus tôt.» Dis-je en penchant moi-même la tête… que je tourne ensuite vers Shika. «Je vais aller goûter à ce qu’ils ont et peut-être jouer un peu. À voir ta mine, tu n’as pas dû avoir de chance. Prends un peu d’air, je te rejoindrai plus tard?»

«Si tu veux me faire un topo rapide pendant que tu es à l’extérieur, ça serait super; que je sache comment ça se passe ici. Je viendrai te rejoindre à l’auberge bientôt, je t’expliquerai ce sur quoi je suis tombé. Pour faire très très court, nous sommes invités demain en avant-midi à aller bruncher. Longue histoire.» Je ne suis pas prêt à lui dire, maintenant tout de suite, que j’ai emprunté le corps d’un cheval pour foncer dans un mur.

«Soyez doux avec lui, il a la langue déliée c’est vrai, mais il n’est pas là pour causer des embrouilles. Enfin, merci beaucoup pour la compensation, mais je ne bois pas beaucoup et je préfère ne pas trop profiter sur le dos de la maison.» Je salue une nouvelle fois la belle pièce de viande (quoi?) et je pars me prendre un peu de saké doux là où Shika se trouvait il y a quelques instants, sans trop faire la conversation - signe que je ne suis pas là pour boire beaucoup et que la nouveauté ne m’intéresse pas particulièrement.

Ça laissera en fait un peu de temps à Shika pour me partager ce qu’il faut sur l’endroit.

Après une ou deux coupes, je paie en remerciant le barman, laissant un pourboire respectable pour compenser des frasques de mon intéressé qui, pour l’instant, fume à l’extérieur. Je cherche des yeux la salle de jeu et j’y vais, passant près d’une dame aux atours énergétiques plus distrayants que ceux que la nature lui aurait légué, je n’ai pas trop osé regarder.

Je me cherche une table plus du genre tranquille sur laquelle je pourrais voir des mises assez humbles, à laquelle je pourrais éventuellement tenter de m’insinuer en prétextant ne pas être un grand connaisseur de jeux de cartes. Je ne me prive pas pour demander s’il y a une place de libre; s’il n’y en a pas, je vais voir ailleurs.

J’aurais bien voulu piquer la jasette aux deux hommes que j’ai remarqué à une table, mais trop incertain de ce qu’ils font et de leurs "choses sérieuses", j’ai préféré m’abstenir.

Finalement assis, je dirai à Sayuri que «je suis installé à une table dans la salle de jeu, tu peux entrer maintenant si tu veux. Il y a une table avec des samourai et il y a du chakra, c’est peut-être une idée d’aller leur parler? Ils semblent aimer la féminité...»

D'un autre côté, je discute avec les gens qui sont autour et qui, d'une manière ou d'une autre, décident d'apprendre à Aomi, mordue par le nouvel hobby des jeux et des paris, comment jouer. Peut-être sont-ils bienveillants, ou peut-être flairent-ils l'argent facile quand on leur dit que «je ne m'y connais pas trop, c'est l'une des premières fois que je fréquente un aussi grand salon...»

Espérons que mon air timide (mais néanmoins intrigué) saura en faire mordre au moins un.

Mission rang A – Chute d’un espoir // Ao, Sayuri, Shika



Santé
94%
Chakra
65%




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La chute d'un espoir

Nara Shika, Yamanaka Ao et Yamanaka Sayuri

Mission de rang A 








Ao t’avais fait un topo de la situation. Beaucoup d’informations et de nouvelles à analyser, mais rien qui t’empêcherai de faire ton travail ce soir, tu pencherais sur le tout un peu plus tard. Tu avais fait ta toilette sachant que tu allais mettre ton nez quelque part de raffiné. Alors que tu fis ton chemin jusqu’à l’établissement de plaisir, suivant Ao de loin, tu te préparais à ton entrée, faisant une liste mentale de ceux que tu devais essayer d’approcher.

Lorsque ton équipier à la chevelure bleue entra dans le Sabre aux milles roses, tu restas un peu en retrait observant l’entrée quelques instants. Shika sortis … Il fut en fait plus expulsé de l’endroit qu’autre chose. Tu arquas un sourcil, te demandant ce qui avait bien pu se passer, mais préféras garder cette question pour toi. Ce n’était après tout pas si important si tu voulais établir un premier contact.

Alors que tu attendais le signal d’Ao, tu écartas soigneusement le col du kimono pour découvrir légèrement le dessus de ta poitrine. Ne savait-on jamais si cela allait attirer le regard de certains et délier un peu plus facilement les langues. Tu ajustas ensuite tes attributs pour qu’ils paraissent plus ronds et plus volumineux, toujours dans le même optique. De ton expérience, il était plus facile de gagner la confiance d’un homme qui espérait plus qu’un échange vocal …

Lorsque quelques minutes furent écoulées depuis l’entrée de ton ami et qu’il te donna le signal, tu t’approchas enfin dans le but d’entrer dans l’établissement, lissant soigneusement les pans de ton kimono. Une fois à l’intérieur, il ne fut pas si difficile de repérer la tête de ton équipier. Tu saluas poliment le personnel que tu croisas.

Ao t’avais mentionné des samouraïs à approcher. Des hommes qui semblaient aimer la féminité.

Ils sont où ? Je vais tenter ma chance.

Une fois qu’Ao t’eu donné les précisions nécessaires tu t’approchas du groupe en question, de ces samouraïs.

« Bonsoir messieurs, est-ce qu’un peu de compagnie vous plairait ? »

Ton ton se voulait plus qu’intéressé, voir séducteur, alors que tes yeux azurs ne se gênaient pas de parcourir la tablée, comme si tu cherchais quelqu’un digne d’intérêt avec qui jouer. Il restait à voir s’ils voudraient mordre à l’hameçon ou non. De ta main gauche, tu balayas une large mèche de cheveux roses de tes épaules, dévoilant ton coup et une petite partie de ton épaule nue.




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