Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

 :: Zone Rp - Le Sekai :: Pays du Tourbillon - Uzu no Kuni :: Uzushiogakure :: Le port Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

A l'abordage ! [Mission B / Ft Hatsumomo/Shun/Katio]

Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
Invité
Invité
Des pirates oh oui des pirates !
La mort est une glorieuse défaite.

Hatsumomo & Kaito & Katsumi & Shun



Le choc avait été quand même assez rude, mais je m'étais laissé aller et enfermer dans une cave. J'avais les yeux bandés, un bâillon autour de la bouche et mes mains qui étaient liées. Le temps passait lentement, je luttais durement pour ne pas m'endormir et que mon illusion fonctionne assez longtemps pour que mes amis abordent le navire de pirate. Mes mains enfin plutôt mes poignets commençaient à me tirer tellement les liens avaient été serrer. Je me demandais comment il faisait pour maintenir un otage dans d'aussi odieuses circonstances.


Soudain, le bruit se faisait comme le tintamarre d'une petite clochette. Le signal venait d'être lancée. J'effectuais le mudra qui permettait d'utiliser la technique permettant de desserrer les liens, la diversion permettrait de pouvoir me libérer sans accroc. Surtout que pour le moment je n'avais aucun objet, ni même mon parchemin et mon encre. J'enlevais le bandeau de mes yeux et vis que le garde devant moi regardait vers la porte. J'enlevais mon bâillon également et je regardais autour de moi. Deux options se présentaient à moi soit fuir, soit essayer d'assommer le méchant avec un truc qui traîne dans la cale. Celle qui semblait la plus accessible était de s'enfuir, mais je regardais si autour de moi je pouvais trouver un objet contondant. Une lampe d'huile pourrait faire l'affaire, mais le problème c'était pour la flamme, il ne fallait pas que je foute le feu au bateau.

Malheureusement la seule chose qui me venait à l'esprit c'était de fuir. J'étais rapide, je me levais doucement et me mit à courir à toute vitesse. Mon corps était un peu endolori à cause du fait que je sois resté aussi longtemps dans la cale. Ma course fut effrénée j'esquivais agilement le monsieur et me retrouvait en haut des escaliers devant moi se trouvait trois hommes avec un bouclier. Ils étaient devant Kaito, bon mon but était de les distraire pour faciliter la chose à Kaito :

« - Hey Bandes de morues des mers vous auriez pu serrer un peu plus fort les liens ! »




Résumé du tour:

b l a c k f i s h
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
À vos postes moussaillons !




En arrivant devant l'entrée de la cale, je trouve trois gardes armés jusqu'aux dents ! Ils étaient équipés de Katana, de bouclier et d'armure. Oh ! Des pirates avec des boucliers ? Ils ne plaisantaient pas ces gars-là ! Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire ? À peine sur le bateau, je me retrouve face à des difficultés. Si je pouvais utiliser mon katon ou des parchemins explosifs, je pourrais facilement en finir avec ces trois-là, mais hélas, je devais essayer de résister à cette tentation. Par contre, je pouvais compter sur mon katana que je n'hésite pas à tirer de son fourreau ! Je reste quelques secondes en posture de combat regardant mes trois adversaires dans les yeux en attendant le bon moment pour passer en action. Je vois alors apparaître une silhouette derrière les gardes et j'entends une voix que je reconnais tout de suite. C'était l'orphelin et il arrive pile au bon moment pour distraire les gardes. Je profite de ce moment en frappant le pirate qui se trouvait au milieu avec mon épée, libérant une onde de chakra pour but de le pousser assez loin pour pouvoir céder le passage à Shun. Ensuite, j'attaque de nouveau un autre pirate avec mon katana en ciblant cette fois son genou. Je pense que ça sera suffisant pour permettre à mon coéquipier de sortir de la cale !


<< - Hey Shun ! Les pirates t'ont fait des bobos ? >> Dis-je à l'orphelin en lui lançant mon sac à équipement et en lui cachant le fait que j'étais content de le voir sain et sauf.


<< - Tu en auras besoin le temps que tu retrouves tes effets.... D'ailleurs tu dois te précipiter de les retrouver, on a besoin de toi sur le pont... Fais attention, les autres arrivent ! >>


Je fais ensuite volte face, laissant Shun seul face aux pirates restants. Maintenant qu'il est libre, je suis sûr qu'il saura comment s'en sortir, les autres avaient plus besoin de moi.. Au plein milieu du pont, la petite Hatsumomo était entouré d'une dizaine de pirates, je ne pouvais malheureusement pas m'approcher d'elle pour le moment au risque de me prendre des flèches, j'espère qu'elle pourra encore nous faire gagner un peu plus de temps. De l'autre coté, j'ai pu voir Lavi qui n'a pas encore réussi à détruire la baliste, je ne pouvais pas l'aider non plus, étant loin de moi..

Sur le bateau, je pouvais sentir une vingtaine de chakras, mais je ne pouvais pas tous les voir. Nous manquons d'informations sur la position de nos ennemis et ça je pouvais le procurer à mes coéquipiers pour essayer de leur éviter les mauvaises surprises.

Ayant le chakra bien concentré dans les plantes des pieds, je grimpe en courant sur la mat pour m'arrêter à un niveau idéal me permettant de voir tout ce qui se passait sur le pont.

Résumé:

.

Codage by LaxyDunbar
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Une mission rang B ?
Kaito, Omura Hatsumomo, Shun et Uesagi Lavi

Mais quelle mauvaise idée que de se jeter dans la gueule du loup ainsi ! La petite blonde sentit son estomac se retourner, sa gorge se serrer. Mais qu’avait-elle proposé ? Ne tenait-elle donc pas à la vie ? Quelle stupidité ! avait-elle réellement penser qu’une fillette de 14 ans, une genin qui plus est pouvait accomplir quoi que ce soit ? Il était trop tard pour changer quoi que se soit.

Tuer ou être tuer, voilà l’ordre du capitaine du navire. Tuer ou être tuer. Mais le petite Omura n’avait jamais tué. Jusque-là, la réussite de ses missions n’avait encore jamais requis qu’elle tue un être vivant et elle savait qu’un jour ou l’autre elle ne pourrait échapper à cette réalité. Il semblait que ce soir allait marquer ce point tournant de sa très courte carrière de shinobi.

Le souffle tremblant, un vide dans l’estomac, les omoplates raides, Hatsumomo savait ce que cette sensation voulait dire. La peur. Elle mourrait de peur. Persuadée qu’elle allait mourir. Pourquoi avoir voulu jouer les braves jusque là ? Qu’avait-elle à prouver ? Ironiquement, elle avait tout à prouver, tout à changer.

Le sifflement de flèches glaça son sang dans ses veines plu efficacement que l’eau froide prise dans ses vêtements, figeant la jeune fille l’espace d’un millième de seconde. Un peu trop car l’un des projectiles vient effleurer son épaule alors qu’elle se remettait en mouvement. Ses petites mains s’attaquaient déjà à l’exécution d’un mudra. De sa peau suinta un étrange liquide visqueux noir qui vient la recouvrir en entier. Dégoûtant. Le reste des flèches se ficha dans la dégoûtante technique d’Hatsumomo.

Dans sa cage thoracique, son cœur battait à tout rompre, luis faisant presque mal. Tuer ou être tuer. Elle n’était pas encore prête, mais elle n’avait pas le choix. Appelez ça l’instinct de survie ou la peur, mais le monstre Omura composa un autre mudra avant de plaquer un home contre la rambarde. Elle avait placé son épaule spécifiquement pour coincer l’homme entre elle et la rambarde, pour bien l’écraser.

Elle balaya l’air près d’elle avec son bras élastique, cherchant à pousser l’un des marins les plus près par-dessus bord grâce à la simple force de ses bras.

Mais son cœur ne se calmait pas. L’horrible peur prise au fond de ses tripes refusait de la laisser être.




Récap:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
A l'abordage ! [Mission B]


« C'était trop beau pour être vrai… Même trop simple à mon goût. Disons que si ils restent à distance, je peux me contenter de m'y remettre maintenant. Nous verrons plus tard quant au fait de s'occuper de leur cas. »

Cesse donc de marmonner seul dans ton coin. Cependant, tu n'as pas tort, pas besoin de prendre des risques pour un rien. Autant se contenter de reproduire la même combinaison et une fois la baliste hors d'état de nuire, nous pourrons penser à passer sérieusement à l'action. D'ailleurs, ils s'en sortent nos lurons de leur coté ? Pour être parfaitement honnête, tu ne sembles pas t'y intéresser pour le moment. Si j'étais à ta place, je ferai sûrement passer leur intérêt avant celui de notre mission, mais ce n'est pas ton cas ni ton point de vue apparemment. Puis-je le respecter ? C'est une très bonne question. Il faut dire qu'un ninja se doit avant tout de faire passer l'intérêt de la mission avant celui de ses coéquipiers. Donc, tu ne fais que suivre les règles que l'on nous a inculqué à l'académie et rien d'autre, de ce fait je ne peux pas t'en vouloir Monsieur l'Héritier de service.

A bonne distance, mais pas dans l'extrême non plus, on peut désormais apercevoir trois gardes à coté de ladite baliste. Malgré que la nuit soit tombée, de ton œil aguerri tu peux les scruter et les analyser. Il semble que nous ayons de la chance, car le bilan de notre instant d'observation porte ses fruits : ils sont simplement armés et la distance qu'ils semblent vouloir préserver nous annonce le fait qu'ils ne sont pas des ninjas. Pourquoi ? Car aucune technique n'est employée, le ninja lambda ne ce serait pas privé d'employer un jutsu pour ouvrir les hostilité ou pour contrer notre précédent assaut. Cependant, évite d'être trop confiant, va savoir, au corps à corps rien ne les empêchera de tenter de nous trancher la jugulaire avec les lames qu'ils ont entre les mains.


« Aller, le choix est fait. Finissons-en avec cette baliste et montrons à ces pirates de pacotille de quel rétine se chauffe un éborgné ! »

Je prie, on que oui je prie intérieurement. Nous n'avons pas de temps à perdre. Maintenant que nous y pensons, il nous faudra être vigilant lorsque nous passerons à l'assaut, nous n'avons pas le droit à la moindre erreur. Prendre des coups est une chose, mais être blessé en est une autre. Le paternel ne devra en aucun cas entrevoir les stigmates de ne serait-ce qu'une égratignure. Enfin, nos mains se joignent et voila qu'une série de mudra voit le jour avant que nos poumons ne se gonflent une bonne fois avant de laisser s'évader de notre gorge une nouvelle rafale de vent en direction de nos ennemis et de la baliste.

Concentré plus que jamais, ton œil exécute une percée entre les corps adverses afin de fixer la cible alors qu'une seconde série de mudra se voit exécutée afin que de nouvelles hirondelles s'envolent en direction de celle-ci. C'est désormais dans notre esprit qu'un plan commence à naître. Il nous faut prévoir la suite des hostilités. Car oui, une fois que l'arme sera détruite, les gardes vont très certainement débuter une course vers notre jeune carcasse afin d'abattre celui qui leur aura porté préjudice.

Feat


Revenir en haut Aller en bas
PNJ
PNJ
Messages : 2353
Date d'inscription : 16/03/2017
L’enfer régnait sur le pont. Le pirate qui gardait Shun était pour l’instant dans les pommes. Merci les ninjas et les troupes étaient désorganisées. Qu’à cela ne tienne, le chef des pirates n’avait peur de rien et ce n’était pas ces freluquets qui allaient l’inquiéter. Sa baliste résisterait sans mal à ces quelques pathétiques… attaques. Il inspira profondément et expira et tendit la main à nouveau avant de…

«  FUTON KAKEAMI ! »

Il relâcha son chakra sur Hatsumomo qu’un filet de vent vient emprisonner. Les gars de la baliste comprirent aussitôt et, malgré les quelques dégâts qu’avait subit la baliste, la tournèrent sans aucune difficulté pour pointer vers la… ce qui avait dû être une petite fille blonde et lâchèrent un joli carreau sur elle sans attendre. Les autres se jetèrent sur Lavi, trois avec leur katana et lancèrent leur technique sans hésitation malgré la fatigue qu’ils pouvaient vite ressentir. C’était hors de question de se laisser faire.

Les archers saisirent l’ordre et bandèrent leur arc en direction de Shun et de Kaito qui avait osé blesser deux des leurs. Une pluie de flèches tomba vers eux. Un certain chef aurait presque dû dire qu’ils se battaient à l’ombre des flèches. Le dernier pirate avec une armure épaisse se jeta sur Kaito, son armure le protégeant des flèches. Celui au sol attendit que son ami commence à attaquer, il savait qu’une fois l’odeur de sa cible dans le nez il pouvait la traquer. Il ouvrit la main, et la bombe explosa alors que les flèches pleuvaient et que d’autres pirates attaquaient sans pour autant user de techniques.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

Des pirates oh oui des pirates !
La mort est une glorieuse défaite.

Hatsumomo & Kaito & Katsumi & Shun



Il était temps de voir comment la mission allait se dérouler, car cela devenait de plus en plus difficile. Il y avait réellement beaucoup de pirates et ils ressemblaient plus à des samouraïs qu'à des pirates. Le concept du pirate s'en trouvait fortement biaisé et il était question plus de mercenaires que celui du pirate. Kaito me donnait ses équipements, ninjas. Okey, je ne me retrouvais plus sans armes. Cependant, les ennemies n'étaient pas forcément très sympathiques. La baliste avait survécu à deux des techniques que Lavi avait faite elle était particulièrement résistante cette machine pour cette piètre qualité. Pourtant, je vis la baliste se tourner vers Hatsumomo ça devenait carrément dangereux pour elle, car elle se prenait au même moment une sorte de technique de vent très très puissante. 

Il fallait que j'aille l'aider, surtout qu'elle se prenait déjà une technique elle était en danger alors que nos ennemis sortirent des flèches et une volée arrivait sur moi avec une sorte de technique. Je regardais au loin et je vis un baril. J'utilisais la technique de substitution pour éviter la technique des flèches et laisser le baril à ma place. La baliste allait bientôt être tirée et je n'étais pas forcément très loin de Hatsumomo. La balise allait être tirée, je ne pouvais pas la laisser se prendre le coup. Je ne pouvais pas... Que faire ? Que Faire ? Je n'avais pas réellement le choix, je me devais de prendre le carreau à la place. Je me plaçais entre le carreau et Hatsumomo. Hors de question qu'elle se prenne cette attaque, j'étais le chef, c'était mon ami. Je regardais la jeune fille et j'entendis le cliquetis métallique de la baliste qui se décochait. L’énorme carreau se logeait dans mon torse. Je plaçais mes mains dans le corps en bois pour éviter que la puissance continue et surtout que le carreau continuait son chemin vers Hatsumomo. Une toux de sang sortait de mon orifice buccal, puis une énorme flaque de sang commençait à se créer à mes pieds. Je regardais Hatsumomo avant de me laisser tomber sur le sol, c'était assez compliqué de me balader avec une énorme flèche dans le bidon. Je cassais un bout de la baliste, puis je regardais le chef avant de créer un genjutsu par contact visuel. Une bonne illusion de mort sur le chef. Je souriais vers Hatsumomo avant de me mettre un genou au sol, la douleur était plutôt forte...




Résumé du tour:

b l a c k f i s h
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Une mission rang B ?
Kaito, Omura Hatsumomo, Shun et Uesagi Lavi

Chaos. Partout. Rien n’allait. Ta gorge serrée, les mains qui tremblaient, tu avais fait de ton mieux pour aider. Malgré que tu ne fusses que douée à une seule chose : soigner. Tu n’avais pas voulu inquiéter tes partenaires de mission. Tu leur avais dit de ne même pas te regarder, car tu ne voulais pas qu’ils voient tout ce que tu savais faire, Mifuyu avait avisé contre, de toute façon et elle devait bien avoir une raison. Mais là, maintenant, alors que le chef des pirates utilisa une technique futon sur toi, tu n’arrivais plus à raisonner comme il le fallait.

Tu fus propulsée contre la rambarde du bateau, incapable de bouger ne serait-ce qu’un membre. Quatorze ans … C’est bien trop tôt pour mourir, non ? Incapable de bouger, de penser ou même d’être, tu observas se tourner vers toi.

Une baliste, normalement, on s’en servait pour couler un bateau non ? Est-ce que cela voulait dire que tu étais un bateau ? Tu ne voyais pas la ressemblance, alors là, pas du tout. Mais la baliste te visait. Tu allais mourir. Parce que tu n’étais pas un bateau et que son carreau allait te découper en petit morceau. Mourir, comme ça, en pleine mer, loin de la maison. Pourquoi est-ce que tu avais toujours l’impression que tu allais mourir ?

Pourquoi te traitait-on comme un bateau ?

Paniquée, il n’y avait dans ton esprit que la promesse d’une mort rapide … Rapide, tu espérais du moins. Tes yeux ne quittaient pas l’appareil, agrandit par la peur. De ta gorge serrée ne s’échappait même pas un couinement. C’était la fin. Et Shun qu’allait-il dire ? Est-ce que te mère allait-elle être triste ? se fâcherait-elle ? Probablement. Et ton père, allait-il te pleurer ? Que Dirait Mifuyu ? Et Otohime et Sanada ?

Tu manquais d’air. La flèche décolla. C’était un problème de régler, non ? Si tu étais morte, tu n’aurais pas à respirer. Triste, mais vrai. De tout façon, tu n’avais jamais été faite pour le champ de bataille.

Mais pourquoi ? Qu’est-ce qu’il faisait là lui ? Il allait ! Devant toi se trouvait Shun, une un carreau de baliste dans le corps. Le sang … Son sang vint t’éclabousser. Un souffle tremblant t’échappas. Non … non. NON.


    - SHUUUUUUUUUN !!


C’était sortit tout seul. Désespoir dans ta voix, douleur, peur. Shun allait mourir, là, devant toi. Respirer. Il fallait respirer, d’abord. Mais la concentration n’y était pas. Tu avais l’impression d’étouffer encore plus. Le manteau visqueux te recouvrant glissa, ne laissant à la bu que l’apparence monstrueuse laissée par ta technique précédente.


    - Shun? Shun ?! Réponds-moi ! SHUN !


Ta voix cassait sous le poids de ton inquiétude. Le monde ne tournait plus rond. Ton ami allait mourir pour te sauver la vie. Non, c’était impossible. Il ne pouvait pas. Il n’avait pas le droit !





Récap:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
A l'abordage ! [Mission B]


Nous voila de nouveau en position de victime. Assaut fulgurant, rapide, mais toujours est-il que l'effet de surprise n'est pas du coté de l'ennemi. Trois assaillant pour un seul homme, ils nous surestiment grandement pour s'y mettre à plusieurs ou alors peut-être suis-je encore à manquer de confiance alors que tu prends les devants pour parfaire notre prochaine défense. Ton silence est d'argent tandis que tes actes seront plaqués d'or et de diamant. Un objectif en ligne de mire : le baril qui se situe derrière eux. Trois assauts simultanés pour une substitution. La surprise reste la notre lorsque tu prépares ta technique avant impact et que le baril de bois finit par prendre notre précédente place. Il est vrai qu'un jutsu existe en cas de coup dur, mais celle-ci était la plus efficace pour répondre à nos besoins.

Une course s'effectue alors que des mudras se composent rapidement, pas le choix, brisons de nouveau la glace et tant pis si cela semble répétitif à la longue, mais notre objectif premier reste la baliste. Alors que tu profites du temps de réaction de tes adversaires une nouvelle envolée d'hirondelles arrive pour tenter d'abattre une bonne fois pour toute la baliste. Néanmoins, méfiant et peu confiant que nous sommes, nous préférons nous réfugier vers les bords du navire afin de pouvoir s'échapper si besoin.

Malheureusement, quelques secondes plus tard alors que nous sommes au mieux de notre forme et que notre concentration se fait élevée un cri vient nous sortir de l'ambiance macabre nous englobant. Le cri d'une enfant prononçant le nom de notre peintre. Soucis de distraction ou non, une peur nous envahit alors que nos membres tremblent comme jamais. Le problème qui se pose est le suivant : la situation nous permet-elle d'agir de sorte à faire abstraction de la baliste afin de faire état de la situation qui est celle de nos coéquipiers ? Non… Et je m'en mords déjà les doigts de te laisser les commandes dans l'objection de ne pas avoir à me préoccuper de leur sort avant celui de notre mission.

Feat


Revenir en haut Aller en bas
PNJ
PNJ
Messages : 2353
Date d'inscription : 16/03/2017
Les pirates restaient attentifs, prêt à se battre. Et visiblement le sacrifice, ou presque, du brun déconcentra tous ses amis et les pirates en profitèrent pour les neutraliser non sans quelques coupures et effusion de sang. La baliste avait été salement touchée et ne pouvait plus servir pour l’instant. Mais les archers avaient repéré le petit rouquin et son angle mort et le prirent pour cible sans aucune pitié, quitte à vider entièrement leur réserve de chakra. Le maître du navire, possédant une volonté sans faille, résista à la violente illusion et s’approcha de Shun alors que la petite blonde venait de se faire violemment frapper au visage et dans le dos par trois autres de ses hommes. Les trois autres membres de l’équipe, à part Shun, avaient été plaqué au sol, leur bras tordu dans le dos et attaché par de solides chaînes avant que leurs yeux ne soient bandés et bailloné, histoire qu’il soit tranquille. Le chef des pirates frappa avec violence à l’endroit ou le carreau de la baliste que Shun avait dans le ventre. Il eut un mauvais souvenir et attrapa son visage entre ses mains avant de commencer à lui enfoncer ses pouces dans les yeux.

« Joue pas à ça avec moi gamin. Je buttais des puceaux dans ton genre, j’étais encore plus jeune que toi. »

Il s’arrêta juste avant que cela ne cause véritablement des dégâts, autre que la douleur, à Shun et le projeta avec violence au sol. Le jeune brun eut le même traitement que ses compagnons. Ils furent vivement enfermés dans la cale et les pirates jetèrent leurs morts par-dessus bord avant de reprendre leur route pour leur cachette. Les prisonniers étant gardé et surveillé. Les pirates comptaient bien se faire un peu d’argent en les revendant en tant qu’esclave. Quatre ninjas… ils trouveraient bien preneur pour s’occuper d’eux.

.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Des pirates oh oui des pirates !
La mort est une glorieuse défaite.

Hatsumomo & Kaito & Katsumi & Shun


Je me souvenais que cette mission devait être une chose qui allait changer ma personne, mais en cet instant, je ne me serais jamais douté de la tournure des événements. Entre Katsumi qui nous avait lâché comme la faible femme qu'elle était et Kaito qui avait été jeté par-dessus bord suite à un choc. Nous n'étions plus que trois, vraiment trois pour le nombre de ninjas. C'était quasiment impossible de s'en sortir. Le Carreau m'avait étonnamment mis hors d'état de nuire, puis Hatsumomo m'avait plus ou moins soigné la blessure. Au loin Lavi avait attaqué d'une nouvelle salve la Baliste celle-ci devait être détruite maintenant vu le nombre de dégâts qu'on lui avait causé. Je m'étais retrouvé un instant déstabilisé en regardant cette baliste que le chef m'avait choper. Je me retrouvais devant son énorme carcasse. Il avait appuyé sur la blessure de la baliste pour qu'elle se rouvre. La douleur était forte, je me mordais la lèvre de manière à ne pas hurler et lui donner ce plaisir. Il m'insultait de puceau, alors qu'il me tenait en serrant de sa poigne sur ma tête. Les doigts qui appuyaient sur mes globes oculaires me faisaient une douleur folle, je pleurais de manière à garder mes yeux secs. Mon sourire se faisait démoniaque :

« - De nous deux, seul celui qui se vante cache son effarant secret. 40 ans toujours puceau alors ? »


Je souriais alors que mon corps sombrait dans une profonde torpeur à cause de la douleur. Mes paupières battaient difficilement alors que je me rendais compte que j'étais revenue à la case départ. Je me retournais vers les deux autres avant de leur dire :

« - On est dans de beaux draps, il faut tout d'abord qu'on s'échappe et par la suite qu'on réussisse à tuer le capitaine. Une fois le boss tué, le bateau sera à nous. Par contre, il faut absolument que je récupère mon attirail de combattant ninja avant ! »

Résumé du tour:

b l a c k f i s h
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Une mission rang B ?
Kaito, Omura Hatsumomo, Shun et Uesagi Lavi

Tu n’avais rien compris. La situation dégénéra à un point tel. Shun en sang par terre, un carreau dans le torse, tu perdis le nord. Hurlas, tempêtas, à un point tel ou tu n’offris même pas de résistance lorsque l’on t’immobilisa. Ton regard azur était posé sur la silhouette de ton ami et qu’une seule chose dans ton esprit : vous alliez mourir, c’était la fin, vous aviez échoué. Et ses mots, ses idées tournèrent dans ta tête alors que la laissa mollement pendre vers l’arrière, toute lumière hors de ton regard.

Tu eus beau supplier qu’on te laisse veiller ton ami qu’on te laisse le soigner, mais rien à y faire. Rien du tout. On ne te permit pas de le toucher ou de l’aider et chaque fois que tu suppliais, ta voix s’éteignais un peu plus, comme la vie dans ton regard. Non, non tu n’étais pas prête pour une mission de ce genre. Il était trop tard, vraiment trop tard.

Les heures s’écoulèrent, mais tu n’en étais pas réellement consciente, tu t’étais recroquevillée sur toi-même et laissais le temps, la douleur, la peur et la tristesse couler sur toi, autour de toi. Ils avaient pris vos armes, mais tu n’en avais rien à faire, vous alliez mourir.

Lorsque le bateau s’immobilisas quelques heures plus tard, on banda les yeux avant de vous guider vers … Quelque part. Mais le bruit de porte de métal te fit rapidement comprendre que vous étiez maintenant prisonniers, pour une longue durée, sinon on ne vous aurait pas enfermée dans une prison.

Mais tu t’en foutais. Vous aviez échoué et tu ne savais pas où Shun se trouvait, ou ce qui se passerait avec lui. Il allait probablement mourir. Tu n’avais pas su le garder en vie.

Tes pas jusqu’à ta cellule étaient lourds, lents, automatiques. Tu t’étais transformée en poupée de chiffon, en marionnette. Tu n’étais qu’une coquille vide. Jamais, non jamais tu n’avais été faite pour être kunoichi. Pas toi. Tu n’étais pas … Tu n’avais rien d’un ninja. Tu n’avais pas su faire ton devoir.

Une fois enfermée, on libéra tes mains et tes yeux. Dans la cellule avec toi, il y avait Shun. Il respirait encore. Immédiatement tu te mis à l’ausculter faisant briller tes paumes d’une lueur verte, celle de la technique de la paume mystique, celle qui permettait d’accélérer la guérison des pires blessures. Tu espérais de tout ton cœur que tu lui serais utile.

Quelques minutes passèrent et tu vis les résultats apparaître, alors que ses blessures s’effacèrent peu à peu. Et dans ta tête, tu revoyais les images de ce dernier affrontement avec le capitaine pirate, mais ce n’était pas des larmes ou de la peur qui s’infiltrait dans ton âme, c’était une détermination froide. Jamais tu n’avais haï comme ça. Tu allais lui faire gouter ses tripes, t’en servir pour l’étrangler … qu’importe. Tu allais lui faire mal, très, très mal.

Et Shun fini par ouvrir les yeux. Aucun soupir d’aise ne provenant de tes lèvres, aucun sourire, car ton esprit, encore, t’envoyait des images plutôt graphiques de ce que tu ferais à cet homme si tu en avais la chance.

Ton ami pourtant, à peine remis, déjà, se mettait à élaborer un plan pour sortir de là. Mais oui. Sortir. Tu pouvais très bien sortir … Tu étais Omura, il n’y avait pas meilleur contorsionniste que toi. Sans un mot tu te levas et te dirigea vers les barreaux. Tu fis un mudra et ton corps se glissa, comme un morceau de caoutchouc à l’extérieur de ta geôle. Sur la pointe des pieds tu t’avanças derrière l’homme et faisant de nouveau le même mudra, tu t’entortillas autour de lui, te servant de tes bras élastiques pour lancer les clés du garde à Shun dans votre cellule alors que tu t’occupais à jouer le boa constrictor sur le pauvre pirate.

Et ton visage était étrangement froid, calme. Toi-même tu ne savais pas ce qui t’arrivais. Et dans ton esprit le sourire démoniaque de Shun occupait maintenant toute l’espace de ta mémoire. Toute la douleur, toute la peur, toute la tristesse, toute la haine, tu les tournais en force, en puissance de destruction.

Son sourire t’avait glacé le sang. Son sourire t’avait arraché la dernière parcelle d’innocence qu’il pouvait te rester. Shun était gentil. Shun n’était pas un monstre. Mais ce sourire. Ce sourire ne disait pas la même chose et il restait dans ta tête et te hantait.





Récap:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
A l'abordage ! [Mission B]


Déséquilibre parfait ou bien faute d'inattention. A qui jeter la pierre au final ? Nul besoin de vous dire que l'action n'est ni perceptible, ni analysable. Un crâne vient se cogner contre un bois fort résistant avant qu'un champ de vision ne se fasse trouble et nous empêche de voir ce qui va arriver désormais. La douleur qui vient est telle qu'un cri de douleur se fait entendre alors qu'une peau si blanche et si parfaite se fait déchirer par la pointe de plusieurs flèches. Sans doute que l'une d'elle a terminée sa course dans l'épaule de cet éborgné. Nous ne reconnaissons pas ce rouquin hurlant à la mort à la frontière du malaise et d'une remontée gastrique fulgurante lui faisant cracher sang et précédent encas du quotidien. Une main tremblante vient saisir le bois de cette flèche plantée dans son épaule afin de l'arracher, une nouvelle fois il hurle de douleur avant de pleurer à chaudes de larmes.

- Diantre…

Le seul mot qui se fait entendre avant que la douleur ne lui fasse perdre connaissance. Dure réalité que celle d'un shinobi. L’insouciance et l'inconscience ont mené ce jeune adulte à perdre ses moyens et finir entre les mains de malfrats. Ni l'un ni l'autre ne savent comment réagir et ont cessé de penser depuis bien des minutes, voir peut-être même des heures. Le destin les a mené dans une cale au fond d'un navire bien lugubre. Un bourdonnement vient teinter les tympans qui sont les leurs. Un œil s'ouvre difficilement alors qu'une voix reconnaissable se fait entendre.





Nous voila dans de beaux draps. Joué le ninja compétent et finir je-ne-sais-où à entendre un fou déblatéré des conneries alors qu'une âme en peine chiale au fond de son caleçon. Quelle bonne idée tu as eu là que de nous foutre dans ce pétrin. Nous n'avions pas assez d'un œil crevé, non, il nous fallait bien quelques stigmates supplémentaires pour affirmer avoir participé à des batailles acharnées. Toi qui passe ton temps à me juger par rapport à mon manque de sérieux et mon sens du discernement… Tu nous as valu une plaie à l'épaule et des membres déchirés par l'assaut de multiples flèches assaillantes.

* Si tu n'es pas satisfait de ma prestation essaie donc de faire mieux… éborgné de malheur ! *

Oh que non. Je préfère te laisser assumer tes erreurs, mais de préférence avec un corps différent du notre. Cette épaule nous fait bien trop souffrir pour narguer encore une fois la bleusaille de ce bâtiment. Quelle galère encore que cette mission. Nous qui étions si heureux de revoir notre peintre… nous voila le adossé au mur d'une cale à tenter de percevoir les silhouettes présentes dans la pénombre de ces lieux.

* Que proposes-tu alors ? *

Pourquoi pas un clone ? N'allons pas aggraver notre cas. Nous sommes issu d'un clan de couard à la base, alors la couardise c'est censé nous connaître, non ? Personne n'ira nous juger pour cela, enfin, je ne pense pas. Dans le pire des cas nous pouvons justifier cela par la peur qui est maintenant la notre. Nous sommes deux à habiter ce corps et nous sommes deux à qui la peur ne fait par défaut pour le moment. Regarde donc nos membres trembler. Un ninja a t-il le doit d'avoir peur d'ailleurs ? Très bonne question.

- Nous ne sommes plus sur le navire je crois…

« Tu en es certain ? »

- Maintenant que j'arrive à percevoir les formes et les couleurs, je m'en rends compte… Nous ne sommes plus sur la navire…

« Quelle vaine nous avons là cher éborgné… »

Quelle drôle de dialogue que le notre. Se parler seul est un art chez certains, naturel pour nous. Le temps de prendre acte de la situation que nous entendons un bruit peut enclin à nous mettre en confiance. Voilà que faiblement notre corps se dresse afin de s'approcher des barreaux de notre prison. Les Omura et leurs techniques peu charismatiques. Ils ont vraiment le don de passer pour des monstres de foire redoutables et dangereux. Enfin, posons notre clone et restons à l'abri pour le moment.

« Kage Bunshin. »

Enfin libéré, enfin qu'à moitié. Cette épaule nous démange toujours autant, mais force est de constater que notre réserve de chakra semble rétablie. Combien d'heures avons-nous passé ici ? Bonne question. Le jumeau s'approche de la jeune Hatsumomo, doit-on lui avouer qu'elle nous donne envie de vomir une nouvelle fois ? On ne se rend pas compte du mal que l'on fait lors d'un combat, mais c'est bien la première fois que l'on constate la mort d'un être humain. De son jeune âge elle n'a pas hésité à le tuer de sang froid.

« Il y a un couard à libérer dans l'autre cellule. Il ne faut pas compter sur lui pour le moment, la douleur le terrorise trop pour un second assaut frontal. Après tout c'est sa première vraie mission en territoire inconnu. »

C'est qu'il n'y va pas de main-morte le clone pour nous juger de haut ou alors est-ce toi qui lui donne ce ton scabreux et désobligeant qui est le sien maintenant. Enfin, pas de première ligne pour nous, je refuse que notre corps subisse de nouveau l'affront d'être atrocement malmené. Un clone peut suffire pour l'instant, nul besoin de se mettre en danger. Il se dirige d'ailleurs vers la porte donnant vers le repaire des pirates. Monter la garde est une bonne idée et nous ne ferons rien d'autre pour le moment.

- Je suis navré d'avoir à te confesser cela Hatsumomo, mais je refuse de partir en première ligne pour le moment. Vous allez devoir pour contenter de mon clone et de rien d'autre. La couardise peut s'avérer être une qualité en terme de survie et j'ai assez donné pour le moment.

Nous devons faire pâle figure devant l'enfant alors que nous affichons un sourire qu'à moitié sincère. Sommes-nous assez convaincant alors que notre œil crevé est affiché à la lumière d'une lanterne ? Le cache-oeil est sans doute tombé en même temps que notre dignité lors de l'assaut final de nos ennemis. Que c'est laid… Au moins nous allons de paire avec cette jeune demoiselle.
Feat


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
200 ryôs.. 300 ryôs.. 500 ryôs..


Des prix affichés devant le magasin de pêche se situant au port d'Uzushio, un Port pour le moins vivant avec l'afflux constant des Pirates audacieux et non droits dans leurs bottes tandis que l'avarice et le risque les poussaient parfois à causer du tumulte dans les établissements les plus prisés tels que la taverne.. ou la taverne du coin. Au milieu de tout ce vacarme assourdissant en pleine journée se trouvait Zenjuro qui semblait faire du shopping avec un porte-monnaie aussi vide que son estomac, n'ayant rien mangé depuis l'aube.

D'un pas calme et détendu, le borgne marchait à travers l'ambiance festive provoquée par les ivrognes, généralement des Pirates avec les quelques Civils dans le même état, se finissant bien souvent par des bagarres générales derrière les tables d'un bar où les jeux d'argent poussaient le vice d'une personne ivre et de base malhonnête jusqu'à son paroxysme. De son œil valide, il fixa précisément le lieu où à l'instant venait de s'écraser lamentablement un Pirate qui avait osé défier son Capitaine, signe de mutinerie.. croyez bien que la vie de ce moussaillon était toute tracée.. direction le fond des Océans, sans embarcation cela allait de soi.

Plus à l'est, les pêcheurs du Dimanche avaient tout le loisir de pouvoir se procurer une petite barque pour sillonner les environs, soit pour se reposer un peu en profitant du beau temps et de la parfaite berceuse qu'était la mélodie des flots faisant tendrement voguer l'embarcation en bois, où pour faire de la pêche occasionnelle, qui mine de rien si les prises étaient bonnes, pouvaient rapporter des sous.. ou bien de la bonne denrée pour le gosier. La seconde option intéressait fortement l'ancien Pirate qui revenait des bois proches avec une canne montée de manière sommaire, mais c'était une canne qui avait fait ses preuves, foi du survivant des marécages de Nume et qui n'avait que faire des centaines de ryôs à dépenser pour une canne à pêche.. !

Tout semblait paré pour prendre le large, et l'horizon bleuté à perte de vue ramena Zenjuro bien des années en arrière, là où sa jeunesse le mena à prendre le large pour sillonner le Monde et finir ici à Uzushio en tant que Commerçant, puis en Shinobi de ces contrées. Le chemin fut long en ayant pour départ la mort comme seule compagne dans un marécage le plus hostile qu'il soit.. y retourner ? Sûrement pas, et il ne le recommanderait pas même à son pire ennemi. Laissant de côté tout ces souvenirs lointain, une fois à bord, le tout bien installé, il décrocha le cordage retenant la barque au quai et prit la mer, ramant à son rythme et s'éloignant aidé par le vent qui soufflait dans le bon sens.

Les quelques Mouettes qui accompagnaient son départ prirent elles aussi le large et par-delà le ciel montrait la voie au ancien Marin expérimenté qui lui se contentait de suivre la voie que lui indiquait le vent. La canne prête, l'emplacement prometteur, Zenjuro guettait avec plus où moins d'attention les mouvements de la ligne qu'il avait improvisé avec du fil de fer récupéré en ville en quantité suffisante.. lui avait prit le Luxe de s'allonger dans son embarcation, grignotant une Pomme parmi celles qu'il avait mises de côté dans un sac bien à l'abri du soleil, calé entre son tonneau d'eau et le rebord de l'embarcation situé à l'avant du bateau en bois.. Les paupières lourdes, le sommeil gagna l'Uzujin qui succomba à la fatigue, en ayant cependant une sécurité de taille de son côté, son talent de senseur qui ne l'avait jamais quitté depuis son enfance, et s'était développé en de bonnes proportions depuis son apprentissage des arts Shinobis

***

Un bruit de craquèlement fit lever l'œil de Zenjuro qui dès le premier regard aperçut la gueule du requin qui attentait au Navire et par la même, visait son potentiel sandwich de midi.. un rêve éphémère pour la bestiole qui ne manqua pas de subir un seul coup, décisif porté par l'Epéiste qui scinda en deux le joli minois de poiscaille, dont la moitié tomba dans l'embarcation, assez robuste pour en supporter le poids, tandis que l'autre tombant dans l'abysse des flots irait certainement servir d'apéritif à ses congénères bien habitué à s'entre dévorer.. comme quoi la pêche en fut un franc succès, il avait assez de viande pour nourrir jusqu'à dix personnes bien gourmandes !
Soucieux du sort de sa viande, le borgne ne parvenait plus à ressentir le flux de chakra des habitants de la côte, et son œil ne lui permit plus d'apercevoir ne serait-ce que l'ombre d'une habitation à la ronde.. il était perdu en plein milieu des eaux Uzujins.. Allait-il quitter son embarcation et continuer son chemin à pieds pour rejoindre la côte ? Il se sentait assez de force pour le faire, mais il n'en avait juste pas envie, la situation actuelle ne lui inspirait aucune crainte tandis que son nouveau moyen de locomotion tournoyait autour de lui et rugissait en un cri typique du Dauphin joueur qui venait trouver son bonheur chez l'inconnu du coin.

Habilement attaché à l'embarcation et appâté par les délicieux en-cas que jetait Zenjuro pour le faire avancer dans le bon sens, il ne fallut pas dix minutes au Senseur pour détecter des signaux de Chakra provenant d'une embarcation particulière, idéale pour gagner en vitesse avec le vent, deux ailes sur le côté pour dynamiser sa course.. le bateau dut s'arrêter en voyant le perdu des Mers grimper avec agilité au sein de l'embarcation plus imposante que son rafiot troué par le requin du midi.. c'est par la même occasion qu'il relâcha le brave Dauphin qui lui retourna dans les fonds marins, assez malin pour avoir compris s'être fait berner.
Face à celui qui semblait être le Capitaine de ce Navire, le borgne fit simple, court, mais efficace en se tenant bien droit de toute sa hauteur face aux matelots.

- Je suis Zenjuro, et j'ai besoin de votr..

Aussitôt, la réaction du Capitaine interrompit l'Epéiste qui le laissa couper son injonction et le dévisagea avec le regard, puis de par son Chakra, lui ainsi que chaque membre de son équipage, prêt à tout instant à dégainer, tandis que le Commandant de l'Awa lui ne perdit de temps, en voyant le bandeau Uzujin pendouiller à la ceinture du Kimono du Jonin des tourbillons.

- Vous êtes d'Uzushio je me trompe ? Je ne nomme Ren Istamé.. j'ai été chargé de guider des Shinobis de votre Village vers un dangereux groupe de Pirates.. mais ils ont tous, sans exception été faits prisonniers par ces crapules. Nous n'avions aucune chance de leur reprendre ces braves gens et les voilà désormais en route vers une vie d'esclave sans doute ..


Reprenant doucement son souffle, Ren se permit de poursuivre sa tirade tandis que Zenjuro lui semblait concentré sur son récit et ne l'interrompit pas, fixant d'un œil ce qu'il avait à dire et surtout, chacune des réactions visibles de chaque personne présente à bord.

- Si nous ne faisons rien, tout sera perdu pour eux.. mais.. vous êtes seul ? N'êtes-vous pas là pour ça ?

La ponctuation dans l'interrogation, qui n'en était pas une transperça littéralement le questionnement du Capitaine tandis que le regard de Zenjuro se recentra sur le paniqué à bord.

- J'ai l'air d'un Touriste ?


Oui.. il l'était, et jouer le preux Chevalier n'était pas dans les habitudes de quelqu'un qui de une n'avait pas été engagé pour cette mission en particulier, et qui plus est était risquée, allant en contre pied des instincts de survie primaire du borgne qui restait silencieux un instant perdu dans ses pensées après cette réplique.. Cependant, et son œil se releva à ce moment d'une méditation interne empli d'une lumière sombre.., le repaire des Pirates devait forcément regorger de ressources précieuses.. et de nourriture.. et de Rhum ! Il ne perdit pas une seconde de plus et donna des instructions de navigation tellement précises issues de deux décennies d'expérience en tant que Pirate redouté que les matelots s'exécutèrent sans exception tandis que le Capitaine fut littéralement pris en otage par le Jonin qui avait autant de sens de la morale humaine que sa vie passée, chaleureuse et abondante de bonheur entourée d'insectes bestioles géantes qui voulaient sa tête pour lui faire un brushing sûrement..

En réalité, le repaire se situait relativement à proximité des côtes Uzujin's, permettant sûrement aux Pirates une meilleure réactivité et plus d'activité sur les mers de cette zone maritime.. Cela permit à Zenjuro de la voir en visuel, tandis qu'un sourire se dessinait sur son visage d'habitude impassible, il se retourna vers le Capitaine qui était soumis a l'Uzujin fou qui essuya des gouttes de sueur en croisant son regard de nouveau.

- Capitaine, je te rends ton rafiot.. tu vas foncer droit sur l'entrée principale et à toute pompe.. à première vue le rempart permettant de fermer l'accès à cette forteresse naturelle ne sera pas assez renforcée pour empêcher le Navire de la forcer, pas d'inquiétude.. Si je te vois détourner d'un cil ce chemin.. c'est moi qui te tue, alors n'oublies pas.. c'est notre seule chance de les sauver.. Ah, dernière recommandation, sautez à l'eau au moment où votre bateau s'encastre dans l'entrée si vous tenez à la vie.


Assez loin pour ne laisser aucun regard pister la trace de Zenjuro, celui-ci sauta à l'eau et se réceptionnant parfaitement sur le liquide bleuté entourant le bateau et les horizons, se rua à une vitesse relativement décente à l'Est de la Forteresse tout en malaxant du chakra pour augmenter sa vitesse de pointe puis, arrivé au mur, en fit tout autant pour grimper la paroi avec agilité sans passer par l'entrée classique et se faufila habilement à l'intérieur de la résidence de ces Pirates.

Activant ses capacités de senseur, il fit un premier repérage des lieux, du moins, de la cinquantaine de mètres autour de lui, ne couvrant qu'une petite partie du repaire Pirate. Il désactivait sa technique pour pouvoir adhérer au parois avec son chakra et descendre lentement jusqu'à trouver une sorte de fenêtre où se glisser. L'attention des Pirates allant forcément se concentrer sur l'"assaut" du Navire rapide dirigé par les directives de l'ancien Pirate, celui-ci se hâta de traverser les longs couloirs de terre et de pierre qui formaient une véritable architecture naturelle.. avait-elle été construire en usant du Doton ? La question ne se posait même pas pour l'Epéiste qui n'y prêta qu'une vague attention, se focalisant surtout ponctuellement sur le mouvements des points de chakra qu'il tenta de mémoriser et d'analyser.. les trouvant une à une tandis que son infiltration se déroulait avec succès..

- Halte là ! T'es qui toi ?!


Un Pirate qui sortait de la Cuisine vraisemblablement et qui se prélassait avec un verre de Rhum et de la charcuterie à son gosier fit se retourner Zenjuro qui découpa purement et simplement, d'un coup à l'Epée sans bavure l'imprudent qui dégustait sans doute son dernier repas.. Sifflotant comme si de rien n'était, le bruit de fracas énorme suivi de l'explosion provoquée par le parchemin explosif qu'avait collé l'ancien Pirate à l'avant du bateau en ayant infusé assez de chakra pour le faire exploser à ce moment précis et qui suffirait sûrement à couvrir les cris de l'autre idiot, le borgne se rendit en cuisine et en repartit avec un tonneau de Rhum pur et des réserves de saucisson, fixement attaché sur son dos avec du cordage tandis que le Jonin, aussi discret que possible continuait son chemin le long des longs et longs couloirs.. longs et fastidieux couloirs de pierre qui finirent par le rendre fou..

Ses sifflements ne passèrent cependant pas inaperçus.. après cinq minutes à descendre les étages pour retrouver son chemin, son sens de l'observation légendaire avait réussi à le perdre, le faisant se retrouver dans le dos du plus gros du groupe de Pirates, à l'endroit précis où les Shinobis étaient détenus, dans un étage du repaire qui n'était éclairé que par des lanternes.. La crédibilité du porteur de Rhum et de saucisson sur son dos se retrouva nez à nez avec les Uzujins captifs, dont Omura et Lavi, qu'il ne connaissait absolument pas, seul leur bandeau frontal retenait l'Epéiste de les achever, relâchant la pression sur son fourreau.

- Vous êtes les Shinobis prisonniers ? Je suis Zenjuro, Jonin d'Uzushio.. Vous êtes en état de bouger ? J'ai mit l'bazar lad'dans mais faut faire vite..


Il n'y avait pas de temps à perdre, les Pirates n'allaient sûrement pas en rester là, et étant donné que les "assaillants" avaient sûrement sauté à l'eau pour rejoindre le rivage de l'extérieur de la Forteresse, il ne faudrait pas longtemps à ces Messieurs pour comprendre que quelque chose n'allait pas.

Description:
Revenir en haut Aller en bas
PNJ
PNJ
Messages : 2353
Date d'inscription : 16/03/2017
Les pirates débarquèrent sans aucune douceur les prisonniers pour les enfermer aux fin fonds des geôles dans leurs îles et fermèrent la porte de leur îlot. Les tunnels pouvaient ressembler à un véritable labyrinthe pour quiconque était étranger à l’équipage. Les dix-sept survivants de l’équipage rejoignirent les quinze autres qui les aidèrent à nettoyer le bateau et réparer les dégâts. La baliste était à nouveau parfaitement fonctionnelle, prête à tuer et à détruire des navires. Le capitaine rejoignit son second, laissant ses hommes profiter d’un repos bien mérité et il examina des cartes en discutant avec lui sur les prochaines opérations à faire. L’explosion les fit sursauter, mais ils avaient déjà été alertés par la disparition du chakra du pirate veillant sur les prisonniers. La cloche d’alerte se mit à sonner. Le second observa son maître qui soupira longuement et le prit par l’épaule.

« Ginjiro, avec moi, tu sais quoi faire.
- Oui mon capitaine. »

Il disparu par un tunnel et Fumiaki se massa les tempes en écoutant les cloches d’alarme sonner. Ses hommes aller se disperser en groupes de trois dans tous les tunnels pour retrouver les prisonniers et les neutraliser. Peut-être même les tuer. Est-ce qu’il s’en fichait ? Oui. L’un d’eux était trop mal en point pour bouger des cellules. Le faire sortir et le vendre ne poserait aucun problème sans même que les autres ne s’en aperçoivent. Ginjiro, coodorné les attaques et les défenses sans hésitation, il avait aussi repéré Zenjuro et l’attaques du bateau allié des Uzujins repartaient déjà… Il fallait dire qu’éviter deux tirs de balistes défensive de très près… ce n’était pas rassurant. Les pirates semblaient avoir disparu entièrement de l’îles et des couloirs. Zenjuro pouvait sentir une petite trentaine de chakra faible ainsi que deux puissants, mais l’île avait un chemin de grottes et de couloirs trop complexes pour saisir parfaitement son architecture. Et… s’il avait réussi à trouver les geôles ressortir vivants de l’endroit s’avérerait beaucoup plus compliqué : Le tunnel qui l’avait mené jusqu’à ses compagnons semblait ne plus du tout mener dehors, mais bien plus loin à l’intérieur de la structure. Une balle roula à leurs pieds, suivis d’autres qui explosèrent, libérant une épaisse fumée qui envahit l’endroit : des fumigènes.


L’Île:

Technique et opposition:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Une mission rang B ?
Kaito, Omura Hatsumomo, Shun et Uesagi Lavi

Le pirate que tu étouffais ne fis pas long feu avant de s’écraser lamentablement au sol. Le souffle coupé jusqu’à la mort. Tu restas au-dessus du corps, le regard vide, ta haine soudainement calmé, atténué ou simplement endormi par cette nouvelle situation pour laquelle tu n’étais pas prête. La fureur qui avait animé tes actions et ton regard s’était envolée à la réalisation de ton premier meurtre. Ton corp et ton esprit, alourdi par ton geste irrationnel (mais tu te ne l’admettais pas, mais oh combien satisfaisant).

Ce fut la main de ton ami qui te ramena sur terre lorsqu’elle trouva ta frêle épaule. Et ton regard vaguement vide se posa sur le shinobi qui t’avait tant appris, qui t’avait accepté, qui avait tant participer à la découverte de la kunoichi que tu devenais. Vos deux regards bleus se croisèrent, le temps se remis en marche. Tu avais tué, mais tu étais maintenant devenue et ce indéniablement, une kunoichi, une vraie. Et alors que ton esprit acceptait la mort de ce pirate, ton sens pratique reprit le dessus.


    - Est-ce que je peux prendre ses organes ? Si nous en avons besoin pour des transplantations …


Ta voix était un peu plus détachée qu'à l'habitude et ton regard n'était toujours pas revenu à la normale, mais, au moins, tu parlais. Savoir que ton ami qui avait frôler la mort était encore en vie, qu'il était encore là pour toi ... ça changeait tout.


    - Pas maintenant, nous n’avons pas le temps.


La réponse de ton ami était sans équivoque, mais il avait raison, ce n’était pas le temps. Le clone de votre autre partenaire vous rejoint. Il s’approcha et insulta son orignal. Est-ce que tous les clones avaient ce mauvais caractère ? Tu n’espérais pas, car tu aurais bien souhaité apprendre à faire des clones … Et lorsque vous tentâtes de sortir l’original de la cellule, il refusa. Chose qui te laissa entièrement pantoise. Il te fallu quelques secondes pour te ressaisir et lui répondre :


    - Donc si je comprends, tu veux qu’on t’abandonne et qu’on s’enfuie de l’île sans toi ? Parce que c’est ce qui risque d’arriver si on part d’ici. À deux, on ne peut pas vaincre une forteresse pirate en entier. Il en restera beaucoup, c’est certain et, eux, ils ne te laisseront pas sortir si tu décides de ne pas bouger.



Un homme arriva ensuite, se demandant si vous étiez les shinobis prisonniers, ce quoi Shun répondit par l’affirmative en hochant la tête, l'air plus que surpris de voir apparaître une nouveau visage. Toi, tu le fixais, encore vaguement engourdie par les derniers événements, par l’effusion de violence dont tu venais de faire preuve, par ton manque flagrant de contrôle, par ta haine, par tout ce qui arrivait. Et alors que la réalité s'imprimait petit à petit dans ta tête, alors que tu tu commençais enfin à comprendre qu'on venait à votre rescousse, tu sentis les larmes monter à tes yeux. Peut-être, seulement peut-être parviendrai vous à vous en sortir. S'il était entré, c'est qu'il y avait une façon de sortir, n'est-ce pas ? Il n’était plus temps de traîner. Le plus rapidement que vous sortiriez, le plus rapidement que vous vous retrouveriez en sécurité. Et tu n'en pouvais plus. Toutes ses peurs, toutes ses inquiétudes, toutes ses visions d'horreur. Il fallait que cela cesse.

    - Dites, vous croyez vraiment qu'on pourra sortir ? Est-ce qu'on a vraiment une chance de partir en vie d'ici ?


Tu fis une courte pause pour recevoir la réponse de l'homme avant de te retourner vers on compagnon qui refusait de sortir de sa cellule et, c'est avec un regain d'espoir que tu lui répondit. Vous n'étiez plus seuls. Vous pourriez enfin sortir.

    - Écoute Lavi-san, c’est toi qui voit, mais moi je reviendrai pas te chercher ici si tu décides de rester cacher, parce que si même moi je suis prête à me battre pour m’enfuir, il faudrait peut-être que tu fasses un homme de toi, un peu. Je suis médecin. Shun fait des illusions. À trois on ne sort pas et toi tu resteras prisonnier ici, je ne crois pas que c’est plan.


Tu retournas ton attention vers les deux hommes et le clone. La décision appartenait à Lavi, tu avais dit ce que tu avais à dire, maintenant c’était le temps de sortir de là, plus de bavarder. Tu pointas un coffre à l’entrée du donjon.


    - Ils ont mis nos armes là.


Tu n’hésitas pas avant d’aller récupérer les équipements ninja de tout le monde, le redistribuant à leur juste propriétaire. Une fois cela fait, tu passas une main nerveuse sur l’un de tes scalpels. C’était rassurant de les avoir à nouveau.


    - Je vais faire la technique du suicide du renard et du tanuki, ça devrait nous faire gagner du temps.


La proposition que venait de faire Shun était plus que logique, car après tout, se serait tout de même une course contre la montre pour sortir de la forteresse. Tu hochas, la tête n’ayant pas autre chose à dire ou ajouter. Tu n’avais aucune idée de ce qu’il pouvait bien y avoir plus loin dans la forteresse, à l’exception de plus de pirates et de leur chef aux technique fuuton.

Récap:

Technique Shun:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Le regard perdu dans le trou paumé dans lequel il s'était retrouvé à force de gambader depuis de longues, très longues minutes en traînant les quelques morceaux de boyaux des Pirates qui avaient osé essayer de lui reprendre son tonneau rempli de Rhum, Zenjuro avait mine de rien fini par retrouver le groupe d'Uzujin qui avait été fait prisonnier par cette bande de criminels notoires sans foi ni loi si ce n'est l'amour .. du Rhum ! Un groupe pour le moins.. original, un jeune homme qui restait perché au fond de sa cellule alors que la grille était ouverte au maximum, une enfant qui semblait bouleversée par les événements qui semblaient la dépasser, un estropié incapable de bouger de lui-même vu son état physique.. la fuite allait être une partie de plaisir pour l’Épéiste qui se contenta de poser le tonneau à terre et de se servir une Choppe qu'il eut volé dans les cuisines, remplie de Rhum avec laquelle il se rinça le gosier sans sourciller.

Quelques scènes émouvantes se déroulaient devant le Jonin paumé qui lui s'enfilait l'une après l'autre des rasades de Rhum tout en observant les interactions entre les personnes qui allaient lui tenir compagnie pendant cette joyeuse randonnée en territoire ennemi. Quelques instants suffirent pour donner au survivant de "Nume" des vertiges et un maux de crâne sans nom tellement leur débat était stérile et vide de sens à son œil.. Claquant sa Choppe sur le tonneau, l'Homme au kimono bicolore se leva d'un bond et s'enfonça dans la cellule, agrippant par le col le jeune suicidaire aux airs louches avant de le porter comme un sac à patates et en ressortant de la Cellule, le jeta à terre en lui mettant un bon coup de pied au derrière et orienta son regard vers les deux autres Shinobis.

"Y sont en train d'bouger donc bougez vos fesses ! On a peu de temps faut se grouiller ! Je prends les blessés sur le dos s'il faut mais activez vous les gosses !"

L’Épéiste se mit en route en ouvrant la voie, titubant tandis que l'effet d'un quart de tonneau commençait à se faire ressentir, sa marche ivre était étonnamment vive et ses esprits étaient encore vivaces, l'instinct de survie de la bête était enclenché et le premier groupe composé de deux Pirates armés de sabre finirent littéralement à terre, décapités par l'Uzujin qui l'air de rien poursuivait sa route bien tranquillement sans pour autant perdre de vue les chakra qui se dispersaient de part et d'autre de cette forteresse naturelle des Pirates. Les chakra les plus faibles étaient largement à sa portée, d'autant plus que ces abrutis se séparaient pour couvrir le maximum de zone possible mais deux pics de chakra se démarquaient et laissait Zenjuro sur ses gardes tandis qu'il s'approchait alors d'un mur fissuré d'où la brise de dehors semblait passer et mener en dehors de ces murs, vers l'air libre. Se tournant vers le groupe d'Uzujins dans un premier temps pour bien s'assurer de leurs positions vis à vis des différents points de chakra qu'il ressentait aux environs, le borgne dégaina sa Lame et sans tarder l’imprégna de son chakra Futon avant de découper purement et simplement une parcelle de terre qui les séparaient de l'extérieur.

"On va pas se casser le cul à jouer à leur jeu de Taupes, tous dehors on grimpe la falaise et on s'en va j'ai une partie de pêche à finir !"

Ne perdant pas de temps, et ne rentrant pas dans le plan des Pirates qui avaient l'avantage du terrain, et surtout parce qu'il détestait rester enfermé trop longtemps dans un endroit sans air frais, c'est exactement de la manière dont il était venu qu'il allait repartir, de l'extérieur en grimpant aux murs, avec ou sans les prisonniers ..

Technique:
Revenir en haut Aller en bas
PNJ
PNJ
Messages : 2353
Date d'inscription : 16/03/2017
L’illusion fonctionna, mais cela n’empêchait nullement les pirates d’être prêts au combat. Et déterminé à se faire de l’argent en vendant des ninjas. Après tout, ils connaissaient les valeurs exactes de leurs marchandises. Fumiaki ne semblait pas affecter par l’illusion et il transmit l’information à ses hommes après avoir dissipé l’illusion sur son second.

Le mur que découpa Zenjuro donnait dans un des jardins intérieurs de l’endroit, donnant à ciel ouvert… Et sur deux magnifiques balistes qui braquèrent leur énormes flèches sur les fuyards et qui tirèrent sans attendre. On aurait put croire à un filin ou quoi… Mais le filet d’acier fut jeté par en haut par d’autres pirates sur les ninjas.

Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Des pirates oh oui des pirates !
La mort est une glorieuse défaite.

Hatsumomo & Kaito & Katsumi & Shun


Les événements s'étaient succédé à une vitesse ahurissante. J'avais fait de nouveau une illusion, on avait récupéré notre équipement, enfin mon attirail de peinture n'était toujours pas là, car le capitaine l'avait mis dans un autre endroit et cela commençait à m'agacer de combattre sans la moitié de mes techniques. Alors que nous arrivâmes dans ce qui semblait être une espèce de jardin ou patio, les termes m'échappaient dans ces diverses circonstances, mais alors que nous courûmes dans ce halo de vert qui m'avait tant manqué. Le bruit sourd et métallique qui m'avait causé tant de peine me ramenait à la réalité. Les balistes nous visaient, mais alors que la baliste s'était dédoublé un filet arrivait sur nous, c'était le meilleur moment pour se substituer. Le nombre d'ennemis était important, mais si nous pouvions ne serait-ce que les séparer et les combattre un à un, cela serait beaucoup plus simple. Compliqué cette affaire, je m'étais substitué plus loin de manière à tenter de s'évader comme l'avait conseillé le nouvel arrivant. En même temps, vu la situation, c'était la meilleure solution, en espérant que Lavi s'en sorte et ne finisse pas sur le marché d'esclave. Je commençais à grimper la falaise, je m'attendais à recevoir d'un instant à l'autre une seconde salve de baliste, il nous restait le shunshin, mais si nous devrions fuir pendant pas mal de temps valait mieux conserver cette technique en dernier recours. Si j'avais mon encre, on aurait pu s'envoler à dos de mes aigles d'encre et la fuite aurait été beaucoup plus simple et rapide. 

Cette première mission de Rang B était un véritable fiasco, en même temps entre Katsumi qui nous avait lâché comme une malpropre, Lavi qui s'était retrouvé aussi trouillard qu'un embryon. Ma tactique qui aurait dû fonctionner, mais qui s'est retourné contre moi, l'inexpérience de la jeune femme et la mienne en même temps en tant que chef d'équipe. Heureusement que le nouveau borgne nous avait bel et bien rejoint, il nous permet de pouvoir réussir à s'enfuir et peut-être retenter plus tard un nouvel assaut. Enfin, ce n'était clairement pas certain. En même temps, que je montais la falaise, ma voix se faisait incertaine : 

« - Et maintenant, on fait quoi ? Ils sont plus nombreux et connaissent les lieux, alors que nous sommes des néophytes concernant la topographie de cette île. » 


Résumé du tour:

b l a c k f i s h
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Une mission rang B ?
Kaito, Omura Hatsumomo, Shun et Uesagi Lavi

Les choses dégénéraient sans cesse dans cette mission qui n’en finissait plus dans ses rebondissements désagréables. Le pire était que pour survivre, il faudrait trouver une solution à tous les problèmes. Tu en avais marre. Simplement marre de ses situations tout simplement impossibles. Comment en étiez-vous arrivés là ? Dans ton ventre, il y avait ce poids qui refusait de partir et ton esprit était toujours un peu embrumé d’un pessimisme froid.

Tu t’étais juré de les faire payer. N’était-ce pas là l’occasion parfaite ? Ceux qui avaient blessé ton ami, qui l’avait mis dans cet état, ils étaient là devant toi et grâce au genjutsu de Shun, tu savais avoir un léger avantage sur eux. Si tu ne sortais pas vivante, tu comptais faire du ravage. Ils n’allaient pas oublier ce que c’était de se frotter à Omura Hatsumomo. Armée de ce courage nouvellement trouvé, tu n’hésitas pas. Tu allais les mettre en pièces, qu’importe ce que les autres diraient. De toute façon, tu ne voyais pas comme tu pourrais t’enfuir de cette situation sans cela.

Il faudrait leur faire peur, les dégoûter. Ayant déjà l’apparence d’un monstre, cela ne serait pas si difficile. Attirer leur attention sur toi. Voilà ce que tu allais faire. Ton manteau t’offrirait une protection adéquate contre les pirates. Donc tu n’hésitas pas lorsque tes yeux se posèrent sur les balistes. Pas question. Pas une deuxième fois. Tes doigts formèrent les mudras nécessaire et ta peau sécréta la substance noire dégoûtante et pourtant si rassurante pour toi. Au diable le secret. Au diable la réputation. La vie de Shun et la tienne étaient en danger.

Un filet tomba du ciel, mais tes bras élastiques s’étirèrent pour le retenir au-dessus de vos têtes et tu le balanças derrière vous. Petite, tu l’étais, mais il y avait dans la force dans es petits bras et il fallait avouer que d’avoir la capacité de les étirer d’environ 5 mètres c’était pratique dans ce genre de situation.

Et tu t’en remis à ton instinct, oubliant la réflexion rationnelle. Tu bondis vers les homme maniant une des baliste, te servant de tes bras élastiques pour faire pirouettes plus impressionnantes les unes que les autres et surtout pour te dégager le chemin. Le chakra dans tes pieds tu bondis par-dessus l’immense arme (MAIS À QUOI SERVAIENT DES BALISTES DANS UN JARDIN INTÉRIEUR D’UNE FORTERESSE ? ça n’avait aucun avantage stratégique ! À croire que peu importe qui les avaient-là s’était dit que les prisonniers s’échapperaient à coup sûr en coupant un morceau de mur ! Oui, cette situation était aussi improbable qu’absurde. À croire que les Kami avaient décidé qu’ils vous tueraient à coup sûr.)

Le chakra dans tes pieds, tu l’abattis sur l’un des deux hommes qui maniaient l’instrument de destruction et tu enroulas un bra autour de la gorge de l’autre. Tu avais déjà tué. Il était trop tard pour reculer maintenant. Peut-être que Katsumi avait raison lors de cette première mission …


Récap:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Tout se déroulait à une vitesse qui fit bailler Zenjuro, tandis que les actions se succédèrent sous ses yeux entre l’embuscade des Pirates et leurs balistes qui étaient si nombreuses et si bien préparées pour intercepter les intrus qu’elles étaient placées en intérieur et face à un mur qui ne donnait sur aucune entrée ni aucune sortie… à croire que chacun de ces Pirates avaient reçu un appel de Dieu à 11h20 pour une fête party deux minutes plus tard. Et cela ne manquait pas, il pleuvait un filet d’acier qui leur était jeté par les mêmes Pirates qui de part un mystérieux procédé avait échappé à la détection de l’Epéiste qui malgré sa témérité n’avait pas choisi la pire stratégie possible, cependant les méchants semblaient avoir un tour d’avance dans tout les cas, chose qui passait au-dessus du Jonin pour lequel les stratégies farfelues n’était pas le fort, il savait… taper, et taper.

Tandis que l’un se ruait vers le haut en prenant habilement la fuite de la même manière que le pêcheur s’était introduit dans la forteresse en courant sur les murs tel un pêcheur alpiniste sans les mains, la jeune fille qui accompagnait ce joyeux groupe de dépressifs se mit à violemment contrer le filet en allongeant ses bras d’une manière que le borgne n’en avait jamais été témoin malgré tout ce qu’il avait vécu avant de se ruer vers les Pirates avec une adresse qui traduisait une certaine rage, de la peur... elle était si jeune, et pourtant elle se battait, surement avec l’énergie du désespoir. Combien de personnes ces lâches pouvaient-ils sacrifier ? Les images resurgissaient dans l’inconscient tandis qu’il assistait à une embuscade tendue par des Pirates en repli qui se ruèrent sur une proie trop facilement aveuglée par sa haine et qui semblait avoir jeté sa logique. L’air impassible, lui se souvenait parfaitement d’un moment bien particulier et le temps semblait s’arrêter tandis qu’il revoyait l’image de celle qui lui avait redonné goût à l’humanité, au point de concevoir un enfant. Lui, un enfant …

Chéri, et si on avait une fille, comment tu voudrais l’appeler ?

L’espace d’un instant, aussi vif que l’éclair, la conscience et l’inconscience Du borgne s’entremêlait et la voix de sa défunte femme lui était revenu l’espace d’une seconde. La vie qu’elle avait cherché à défendre de toutes ses forces avant de succomber au sol avec leur enfant, le fruit de leur amour... Pouvait-il encore voir la vie être prise sous ses yeux tandis que les Pirates se ruaient sur cette jeune enfant prête à tout pour se battre ? Non ... cette fois… ils ne gagneraient pas aussi facilement, cette fois il était là... Cette fois, il avait la force d’être là à temps pour protéger la vie de ces jeunes gens. Le second coup de Baliste que Zenjuro avait en vue depuis tout à l’heure et qui visait clairement la Omura se fit découper en deux parties distinctes tandis que le Jonin se retrouvait en plein milieu de la mêlée l’arme à la main tandis que les deux morceaux de projectiles poussés à pleine vitesse mais déviés empalèrent les Pirates malchanceux. D’un pas vif, sa main se posa sur celle de la Genin, son œil la fixa d’un air sévère mais sans méchanceté.

Files, profites de la vie avec ceux qui t’attendent, laisses moi ces gens et rejoins l’autre perché là-haut et prends l’autre constipé qui bouge pas avec toi, mettez-vous à l’abri et..

Contrant immédiatement quelques coups de sabre d’un excité de l’arme blanche, il le trancha aussitôt de haut en bas en le laissant immédiatement pour mort tandis qu’instinctivement, un simple geste ample débarrassa le Lame de la plupart du sang et des tripes de l’ancien criminel.

Rejoignez le Village immédiatement sans vous retourner !

Tandis que les chakra se faisaient plus visible, la stratégie de l’Epéiste était simple, décapiter toute cette vermine jusqu’à la dernière cellule. La question de sa femme résonnait encore dans son esprit tandis que sans même le vouloir il avait sauvé la vie que Mysa avait cherché à défendre de toute son âme. Un nom .. Qu’est-ce qu’il avait pu lui répondre déjà... ? Un pas, deux pas… trois pas, lentement il s’approchait sans même chercher à se défendre et ne cachant même pas ses intentions meurtrières, il n’avait plus rien d’un Shinobi et n’en avait sûrement jamais même eu l’apparence. Il n’avait de vue que la vermine qui lui avait tout prit dans le maigre espoir qu’il avait de mener une vie ordinaire et de décapiter, réduire à néant chacun de ceux ici présents qui ne considéraient la vie que comme un gagne-pain sans aucune forme d’émotions. L’œil gorgé de sang, rempli de haine vénéneuse, il se rua droit sur la dizaine de Pirates armés qui lui faisaient face et bloquait l’accès menant au chakra le plus important de cette Forteresse, l’Homme que Zenjuro avait officiellement pris pour cible. Les Pirates couraient vers lui, lui se ruait, mais tout en lenteur, il marchait pas à pas en éliminant un, puis deux adversaires avant que les huit autres ne se jettent sur lui en même temps. La Lame encore imprégnée de chakra, les sous-fifres perdirent leur adversaire de vue l’espace d’un clignement d’œil tandis qu’à peine Zenjuro s’était mis à accélérer subitement en leur direction, sa ruée leur donna l’impression qu’il s’était volatisé alors qu’il se remettait à marcher d’un pas soutenu mais lent vers sa destination, laissant derrière lui les huit cadavres s’écrouler les uns après les autres, le ventre ouvert distinctement et chutant dans une mare de leur propre sang.

S’engouffrant dans le réseau de chemins de la Forteresse, il laissait derrière lui des jeunes qui n’avaient pas besoin de connaître l’immondice de ce Monde là, le borgne leur laissait voie libre leur donnant un chemin de rêves … Un sourire naissait sur le visage de Zenjuro dont le regard s’attendrissait un instant.

Yume, pas vrai… Mysa ?

Technique & Santé:
Revenir en haut Aller en bas
PNJ
PNJ
Messages : 2353
Date d'inscription : 16/03/2017
Les pirates tombaient comme des mouches devant les ninjas. Mais malgré leur faiblesse ils faisaient tout pour entraver leur progression : parchemins explosifs, bombes fumigènes, attaques frontales, tirs de baliste… Tout était bon pour attaquer et ôter la vie aux ninjas. Aucun d’entre eux ne voulait retourner à leur vie d’avant. Exploité par le damyo de l’endroit et le chef du village, souffrant plus souvent de la faim qu’autrui… Ils étaient devenus pirates pour venger leur famille. Famille qui avait fini bien souvent la gorge tranchée et leur corps jetée dans la mer ou vendue comme esclave en guise de remboursement de dette. Les pirates ne voulaient plus jamais vivre ça. C’était ainsi. Alors ils se battaient comme des lions contre les ninjas. Quitte à mourir, autant mourir dans l’honneur de la liberté.

Le capitaine et son second avaient finit par redescendre sur le bateau, le capitaine fumait sa pipe tranquillement, son second semblait avoir disparu dans la cale. Si quelqu’un pouvait sentir le chakra il le saurait. De toute manière impossible d’accéder à la cale. Le capitaine était appuyait contre et semblait parfaitement calme. Il attendait, en silence, la fumée de sa pipe s’élevait dans les airs, la palissade était fermée, l’autre bateau n’était pas rentrée et avait préféré tourner les voiles et attendre. Il ne laisserait personne le ramener. Il savait qu’il n’aurait sûrement aucune chance de survivre. Mais il ne laisserait rien derrière lui.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Des pirates oh oui des pirates !
La mort est une glorieuse défaite.

Hatsumomo & Zenjuro & Shun


Le plan avait changé, je ne pouvais pas fuir, mais j'avais pu contempler le spectacle horrifiant qui se jetait à mes yeux. Le nouveau venu s'amuser à découper ses adversaires, les pirates tombaient petit à petit, c'était juste insoutenable pour mes pupilles qui se dilataient de rage et de peur. Je ne savais pas quoi faire, mon corps se mettait à stresser à toute allure, mon cœur commençait à me faire comprendre qu'il n'était pas d'accord.  Respire Shun, Merde respire, ne cède pas à la crise d'angoisse. Putain, ne cède pas à la crise (j'avais écrit crisse au début, mais ça marche pour Hatsu) d'angoisse maintenant. . J'attrapais le parchemin et le pinceau que j'avais réussi à récupérer après notre évasion de la prison. Le champ de bataille ne ressemblait plus à rien, seul restait des corps qui gisait sur le sol tâché de sang, une rivière pourpre, des cris, des gens s'enfuyant. 

Je descendais de la colline pour rejoindre les deux autres, je tenais mes mains au niveau de ma bouche afin de créer un masque de manière à faire le même effet qu'avec un sac en carton. Mon cœur se calmait en même temps que la respiration se calmait. Il restait maintenant qu'à récupérer le bateau, il fallait qu'on finisse cette histoire, cela faisait beaucoup trop longtemps qu'on était sur cette mission. Je regardais les deux personnes et ma voix se faisait un peu plus sûre d'elle : 

« - Les plans ne marchent plus, toute cette mission fut juste un ensemble de mésaventure. Lançons nous à l'assaut sans réfléchir contre ce Capitaine. » 

Je partais en courant vers le bateau. À notre arrivé, il y avait le capitaine qui était adossé contre une porte qu'est ce qu'il faisait ici ? Il semblait vouloir se battre. Mon regard se faisait démoniaque : 

« - Allons-y ! Prêt pour ta dernière danse ?! »

Je me postais derrière les deux attrapant mon parchemin le déroulant et préparant mes techniques pour supporter mes deux camarades. 



Résumé du tour:

b l a c k f i s h
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Une mission rang B ?
Kaito, Omura Hatsumomo, Shun et Uesagi Lavi

Rapidement, tout allait rapidement et ton esprit ne suivait pas le rythme, tes mains et tes pieds gluants agissant d’eux même. Tu voulais hurler, pleurer, crier et te cacher, mais tu ne fis pas alors que machinalement tes poings percutaient des visages de toute ta force et tes bras anormalement long balayaient l’espace autour de toi. Et jamais tu ne tournas le regard vers Zenjuro. Jamais tu ne regardas son propre carnage ou corps et sang s’empilaient se mélangeant, fondant en tas informe de tripes et d’organe, de chair et de mort.

Mais aussitôt que vous eûtes terminé avec les balistes, Shun pris les commandes disant de foncer sans réfléchir. Tu te retins de dire non, mais au point ou vous étiez, c’était l’énergie du désespoir qui vous muait. Pas après pas, le poids dans ton estomac était de plus en plus lourd, mais tu allais réussir. Tu allais le faire, il n’y avait pas le choix. Tu avais déjà tué de toute façon, tu ne pouvais plus revenir en arrière. Plus maintenant. Tu étais une kunoichi. Une vraie.

Devant vous, contre son bateau l’air désinvolte, le capitaine fumant sa pipe, comme si tout ce qui venait d’arriver n’était qu’illusoire, que mensonge et que vous alliez tous vous réveiller dans votre lit et que rien de tout ça n’aurait jamais exister …

Il fallait se ressaisir. Ton regard bleu clair se posa sur l’homme et sans que tu ne pusses le retenir, un grognement bestial t’échappait et des paroles que tu ne pensas jamais prononcer furent dite, avec ta voix, avec ta gorge et ta bouche, mais tu luttais plus contre cette colère sourde qui faisait bouillir ton sang :


    - C’est toi qui as blessé Shun. Je vais te faire mal aussi. J’vais te montrer ce que ça fait !

Un hurlement de rage et tu te jetais sur lui. Et tu fermas le la distance entre lui et toi. Un véritable barrage de poings et de pied, rapides, furieux. Le manteau recouvrant encore ton corps visqueux et dégoutant, tu n’avais pas peur des coups à venir, de la possible douleur. Tu n’avais qu’un seul but en tête. Le détruire. Lui faire mal. L’anéantir. Le faire payer ce quMil avait fait à ton ami le plus précieux.

Et cette rage était étourdissante.



Récap:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Le but était proche, si Zenjuro parvenait à battre le Capitaine de ce trou à rat, il repartait victorieux d’un glorieux combat et allait pouvoir piller à souhait tout le Rhum, l’Or et les cartes au trésors que ces têtes d’enclumes laissaient derrière eux en gueulant et en gesticulant. Il n’y avait plus de temps à perdre et grâce à ses dons, le borgne localisait avec précision l’emplacement du Capitaine qui semblait seul.. Avait-il déjà réussi à tuer tous les Pirates ? La réflexion n’étant pas son fort, lame dans le fourreau il se contenta de marcher lentement vers le Pirate avec une lenteur qui permettait à ce dernier de voir arriver son bourreau avec une tranquillité perturbante. Les pièges avaient fait effet sur le chemin et le Jonin qui s’était empressé de courir à travers les galeries de la Forteresse était couvert de poussières, et de blessures mais superficielles, il avait eu de la chance en ayant assez de Vitesse pour échapper au plus gros du souffle des explosions et s’était improvisé tank pour permettre aux deux enfants derrière lui de passer sans problème.

Reprenant son souffle un instant, il observa l’arrivée subite des deux Uzujins qui semblaient en avoir beaucoup à redire à cet Homme, seul, sans son équipage qui semblait pourtant faire face, et Zenjuro dut bien reconnaître que des Pirates qu’il avait pu côtoyer par le passé, ces Pirates étaient imprégné de fierté, ils n’avaient pas même cherché à fuir comme ils auraient pu le faire et au final ils ne cherchaient qu’à subsister. Cependant, toute cette réflexion passait au-dessus de l’esprit simple mais efficace de l’Epéiste qui observait la petite visqueuse réduire rapidement le terrain en balançant toute sa rage et son énergie dans un assaut impressionnant tandis que l’autre garçon semblait prêt à lancer ses techniques à son tour. Zenjuro lui cherchait la petite faille que présenterait le Capitaine et durant l’enchaînement et le déluge de coups que lui infligeait la petite, son regard s’affuta d’un seul coup.

Sans un mot, sans un bruit, il se déplaça à une vitesse telle qu’il se retrouva instantanément derrière le Capitaine qui faisait face à Omura et d’un coup dont on ne vit ni le début ni la fin, décocha deux coups tranchants rectilignes, un coup simple pour trancher le dos, l'autre, net mais chirurgical, visant directement la gorge de son adversaire.

Techniques & Santé:
Revenir en haut Aller en bas
PNJ
PNJ
Messages : 2353
Date d'inscription : 16/03/2017
« Ginjiro… Mon ami… C’est une belle journée qu’en penses-tu ? »

Le capitaine se leva lentement et secoua sa pipe sans rien dire en voyant les ninjas revenir. Il les observa, dégoulinant de sang, sans rien dire. La mort, il toucha son torse, là où sous sa veste pendait le médaillon avec le dernier portrait de sa fille qu’il avait faire avant de retrouver son corps mutilé dans la mer. Ginjiro ne répondit pas, son capitaine n’avait pas la même ouïe fine que la sienne. Le capitaine observa le ciel bleu et passa une main dans ses cheveux et ferma à moitié les yeux avant de les rouvrir.

« Ao-chan ? Regarde ton père, il ne se laissera pas faire. On ne lui prendra pas sa liberté. »

Il observa les ninjas et avança un peu, s’éloignant sans pour autant dégager l’entrée de la cale. Ginjiro attendait, le cœur battant, près des barillets de poudre. Assez pour faire sauter tout le bateau. Fumiaki réagit aussitôt aux attaques des uzujins et s’enveloppa dans un manteau de vent, repoussant leur attaque même si certaines passèrent outre le bouclier juste avant qu’il, le bouclier, ne soit totalement opérationnel. Le vent à peine finit qu’il lança ses lanternes flamboyantes et plissa les yeux. Il observa la petite blonde et prit la parole d’une voix forte.

« Tu sauras ce qu’est la souffrance quand tu auras trouvé le corps de ton enfant torturé, violé et massacré ramené sur la plage par la mer. Tu le sauras quand tu auras perdu le moindre membre de ta famille tué ou vendu parce que tu n’avais pas assez d’argent pour payer tes dettes. Là… tu parleras de souffrance gamine. Surtout quand tu es du côté de celui qui m’a causé cette souffrance. Qui a causé cette souffrance à tous ceux que vous avez massacré. »

Il n’avait plus rien à perdre et malgré le sang qui coulait, il demeurait droit et prêt à faire face. Il ne se ferrait jamais prendre vivant. Jamais. Tout comme Ginjiro. Aucun des deux ne se ferait prendre vivant. Ou ne tenterait pas de mourir en prenant les ninjas avec eux.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 2 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dawn of Ninja :: Zone Rp - Le Sekai :: Pays du Tourbillon - Uzu no Kuni :: Uzushiogakure :: Le port-
Sauter vers:

Cliquez sur une technique de la Bibliothèque pour obtenir son code !
Il ne vous restera plus qu'à le copier-coller ailleurs.

Acte II -  Infestation