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Un marché? Un quartier d'eau oui. [Solo]

Invité
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Hop:

C'est un membre de la pègre qui m'accueille, vêtu d'un kimono dont il se complaît à ne porter qu'une seule manche, laissant l'autre ballante et dévoilant un torse recouvert d'encre. Il s'incline devant moi, montrant un respect non feint mais aussi une touche d'appréhension à l'idée de devoir fréquenter d'un peu trop près une kunoichi. Je me contente de lui rendre la politesse et on m'emmène à travers une maison de luxe, un lupanar ou les gens fument, boivent et se détendent comme ils le souhaitent avec les hôtesses qui sont très bien payées compte tenu de leur travail. Impeccablement vêtue, c'est l'une d'entre elle qui m'annonce que le maître de maison est là et qu'il va me recevoir, on me propose un thé, puis devant mon refus du saké, puis suite à un autre refus, celle chargée de mon bien être me propose des prestations plus... Directes pour faire passer le temps, je refuse tout d'un signe de tête, chassant en moi de me détendre en sa compagnie et après un bref instant d'attente, c'est le chef en personne qui se déplace à moi.
Nous prenons au final un thé dans une grande salle de travail à l'écart de tout dans le lupanar, à l'étage là où seules quelques chambres pour les clients les plus fortunés peuvent venir, là où se trouvent les appartements de mon interlocuteur. Tout dans les tons beiges et les motifs floraux, je jurerai être dans la demeure d'un artiste plutôt que d'un maquereau, celui-ci éponge son front et observe un bref instant la cité plongée dans la nuit à l'extérieur.

-Mes respects.
-Mes respects.
Malgré son âge et son physique taillé par les travaux physiques, je sens en lui une certaine crainte.
-C'est la première fois que je fais appel à des shinobis de façon permanente. Votre offre arrive à point nommé j'imagine. Il me sert une tasse de thé, je lui en sers une en retour. Je n'ai jamais eu de problème pour faire régner l'ordre dans mon établissement. La rose blanche? J'imagine, c'est l'un des lupanar les plus huppé de la ville. Mais avec l'essor des bandes en ville, certaines commencent à traîner devant les lieux. Je suis soulagé de savoir que vous serez là pour assurer le calme.
-C'est l'important. Les mondes flottants doivent être des havres de paix.


Aussi bien pour les clients que pour les filles ; certaines sont ici pour le plaisir, beaucoup par contre viennent de la campagne et pensent pouvoir amasser assez d'argent pour subvenir aux besoins d'un proche, ou au contraire s'attirer les faveurs d'un noble. Les geishas sont un cas à part, et les clients, eux, viennent simplement pour oublier leur existence dans les bras d'une amante qui a le sourire. Quand bien même il est aussi hypocrite que celui des autres femmes.
C'est peut-être pour ça que j'ai arrêté de sourire, pour ne plus avoir à mentir.
Il sort d'un repli de son kimono une petite enveloppe.

-Voilà pour le mois. Il me la tend à deux mains et s'incline.

Je fais de même en récupérant le paiement.

-Je vous remercie, mes hommes n'ont pas posé de soucis? J'en avais laissé trois.

Pas des lumières, mais des gens très polis. Je les ai sélectionné pour leur capacité à ne pas faire de vagues plus que sur une quelconque compétence ; des chuunins qui sont surtout là pour effrayer les petits voleurs. Ils sont censés avoir le droit à quelques agréments, en plus du paiement, mais je m'assure aussi qu'ils n'abusent pas.
C'est le clan qui est censé profiter de ces quelques rentes, pas juste un trio de veinards.

-Non, il n'y a aucun problème. Souhaitez-vous rester? Je vous invite. Une femme? Passer la nuit dans une maison close?

Je refuse l'offre, j'ai quelques autres lieux à visiter avant de pouvoir déclarer tout cela un système bien huilé.
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Invité
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-Les finances vont bien?
-Un petit mieux qu'avant. Disons que la prochaine fois que nous aurons à rançonner quelqu'un, nous n'aurons pas à réunir toutes les finances du clan.
Lâche mon second.

Je me pose à mon bureau, alors qu'il est de l'autre côté de la table avec un livre de compte, un pinceau et un encrier. Il navigue dans son boulier avec autant d'aisance que je couche sur papier mes histoires, ce n'est pas peu dire ; je serai incapable de faire ce qu'il fait, même avec quelques semaines d'entraînement dans les pattes. Plutôt que de me mettre à bosser directement, je le sonde du regard quelques instants, l'admirant faire de l’arithmétique d'expert pour soulager mon début de migraine. Au bout d'un moment, il me rend mon regard et nous nous dévisageons quelques temps, avant qu'il ne cède finalement et ne me fasse un petit résumé de notre économie, alors que je ferme les yeux et laisse ma tête reposer dans ma main.
J'ai envie de dormir, berce moi de ta voix Hisao.

-Les finances vont un petit mieux, depuis que tu as envoyé au travail les membres qui résidaient à la forteresse. Ou plutôt, qu'il y a une réelle distribution des tâches et pas simplement un volontaire qui se désigne quand il faut résoudre un problème. L'ancien système était plus simple, je n'avais pas à mettre mon nez dedans. Nous avons des ninjas qui patrouillent les routes et les pistes, d'autres qui gardent un œil sur les bordels des environs, une poignée de gens qui vadrouillent dans les forêts. Les premiers résultats sont concluants. Mais qu'est-ce qui te dit que ça va arranger nos finances?
-Les bases de l'économie ; les commerçants s'installent là où il y a de la clientèle et de la sécurité. En diminuant activement le banditisme dans le secteur les marchands auront moins de craintes à passer par ici. Quant aux commerces déjà établis, ils ont une protection dûment mérité vu les activités de certains ; les mafias locales y trouvent leur compte parce que même si leurs revenus diminuent, ils n'ont pas de problèmes de fréquentations. Les bandes de Kitano et Oggi se détestent toujours autant, mais elles sont beaucoup plus réticentes à descendre chez l'autre depuis qu'il y a des ninjas qui surveillent leurs établissements.
-Une rente qui sera certes utile, mais quand bien même cela se fait, où trouverons nous l'argent qu'il reste à accumuler?
-Le fait de renforcer l'économie locale en permettant une véritable circulation des biens, tout comme la prospérité des commerces est déjà un sacré plus. L'argent que nous investissons dans la réparations de certaines infrastructures nous reviendra très vite en poche. Les gens seront beaucoup plus enclins à faire appel à nos services s'ils peuvent vendre leurs marchandises à foison.
-On pourrait aussi taxer les gens.
Oui.

Mais ça éveillerait très vite la grogne populaire ; les impôts sont souvent pris en nature, directement sur les récoltes ou les recettes, voire même sur certaines productions. Voire la moitié de son troupeau de chèvres revenir au clan enragerait très vite nombre de bergers, tout comme les paysans grinceraient des dents si on se sucrait sur ce qu'ils exploitaient à la sueur de leur front.
Mieux vaut attendre qu'ils sollicitent nos services ; ils viennent à nous, ne râlent pas et donnent d'eux même leur argent.
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