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Taper l'embrouille [PV Hafu]

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Taper l'embrouille [PV Hafu] Mar 25 Sep - 17:37
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Une histoire de chair.

C'est ce qui m'amène dans le village de burakumins, petit patelin puant la mort dans tout les sens du terme, quelque part dans les montagnes de l'Enclave, sur le chemin qui mène à la forteresse de clan. Les paysans viennent y jouer de l'argent parce que ici, personne ne surveille personne, l'influence du clan s'en fait ressentir alors que les moins que rien qui vivent sont venus nous quêter.
Nous, le clan Kisho.
Un tanneur empuanti par les miasmes de ses saloperies, à moitié crevé par son travail aussi dangereux que nécessaire aux ninjas qui souhaitent du matériel durable : un mort ne craint pas la mort, parce qu'une existence de plusieurs dizaines n'a cure de quelques mois qui lui restent. Certains tanneurs à l'Enclave essaient de se protéger, mais lorsqu'on vit une existence de Burakumin il n'y a pas grand chose  faire, le simple fait qu'ils vivent près de la forteresse en dit assez long.

-C'est hideux. Je lâche une piécette à une gamine qui me fait pitié tout en écoutant le tanneur qui m'accompagne au village.

Une collectivité moitié village, moitié camp de guerre : des putes, des forgerons, pas mal de mineurs et quelques bûcherons, une tannerie, une boucherie et que sais-je encore. La plupart des villages sont composés de paysan, ici ils ne forment qu'une petite minorité et cultivent en terrasses tout ce qu'il faut pour nous nourrir. L'économie du coin s'est adaptée à la forteresse : les ninjas sont très bien payés, ils ont les moyens de s'acheter de la viande, de consommer des femmes et de s'acheter des babioles. Le village accepte tout le monde et aujourd'hui, il subit un rappel de sa condition, ou du moins, de pourquoi ils se sont installés juste à côté de nous.
Je débarque dans l'auberge ou a eu lieu la bagarre, d'un côté Minene qui garde une bouteille froide collée contre sa joue, de l'autre un étranger. Yuki Hafu si je me souviens bien de lui : un traîne savate qui a eu le don de se cumuler l'ire de Konoha et celle de l'Empire selon les rumeurs. J'écarte ces pensées stupides d'un geste de main : comme si de toute façon, ça avait une importance aujourd'hui. J'ai des problèmes à régler, il fait partie de ses problèmes.
Qu'importe qu'on me délivre une marque de respect ou pas, mon introduction est la même.

-Vous êtes pitoyables de vous battre en présences d'intouchable, à vous réduire à des loqueteux qui se battent pour divertir une basse-cour. Le clan Kisho a une image à tenir, les étrangers un devoir de respect envers le clan. Une bagarre est inacceptable pour l'un comme pour l'autre. Va a la forteresse Minene, sort en quand tu seras calmée. Je suis lasse de ce spectacle de chiffonniers. Ma cousine quitte l'établissement. Je lâche un ryos à l'aubergiste. Pour les dégâts à votre établissement et le dérangement. Je me tourne vers l'étranger. De ma bouche sort la plus glacée des salutations. Mon peu de respect. Tout mes respects est une formule trop tendre. J'espère que vous avez une explication convaincante, moi Kisho Benkei, intendante du clan Kisho, je n'ai pas pour intention d'arbitrer des conflits aussi misérables en tout temps. Donc soyez juste et précis dans votre verbiage, sinon je veillerai à ce que vous soyez un exemple qui s'apposera aux esprits futurs pour quelques générations.
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J'étais dans un petit village à proximité de la forteresse du clan Kisho, un village pour le moins morbide, rien à y faire, à part peut-être manger, dormir et y mourir. Cependant, la dernière option ne me tente guère. La vérité, c'est ce que je passais juste par ici pour me rendre plus au nord, vers la ville d'Hirochiji, dans laquelle je pourrais peut-être trouver du boulot et débarrasser cette terre de quelques vermines. En effet, j'avais entendu par le biais de rumeurs, qu'un groupe de bandits régnait là-bas.

Je me baladais donc dans la cité, en quête d'un endroit potable où dormir. Non pas qu'il y ait que très peu d'auberges ici, mais la plupart étaient des lieux de dépravation, remplies de prostituées, ou d'ivrognes, que des burakumins. Je ne dis pas que les plaisirs de la chair me laissent indifférents, mais ils doivent pour moi venir d'un sentiment, et pas d'une bourse de ryos.

Enfin ! Je remarquais enfin une auberge qui me paraissait de bonne allure. Ni d'une, ni de deux, je pénétrai dans l'établissement, qui est aussi à l'intérieur, assez accueillant. Je sentis alors une gêne au niveau de ma ceinture. J'avais décidé de porter Aisu à l'air libre, sans fourreau, pensant que cela découragerait quelqu'un de m'attaquer. Mais non, une petite garce tentait de me voler ma lame. Je la poussai alors plus loin.

- Que crois-tu faire ? On ne t'a jamais appris que voler c'est mal ?

- Et toi, on ne t'a jamais appris qu'une épée en glace, c'est pas une épée, mais un jouet ? Et tu me dois le respect étranger, tu es sur notre territoire ici, me dit-elle tout en se relevant.

- Oh je vois, tu es donc une Kisho. Et bien figures-toi que je passe par ici pour faire affaire avec vous, mais j'imagine qu'une idiote et sous-fifre comme toi ne peut guère le comprendre.

- JE SUIS LA COUSINE DE L'INTENDANTE DU CLAN KISHO, KISHO MINENE ! ALORS L'AVORTON, JE TE CONSEILLE DE REVOIR CE QUE TU AS DIS !

Ce fut sur ses mots qu'elle dégaina un kunai, en me fonçant dessus, voulant me poignarder. Je pivotai sur le côté, la saisis au poignée et la forçai à lâcher son arme. Ne voulant pas aller plus loin dans le combat, je repartis m'asseoir, espérant qu'elle fasse de même. C'est alors qu'un nouveau client entra dans la taverne, ou plutôt une nouvelle cliente.

-Vous êtes pitoyables de vous battre en présences d'intouchable, à vous réduire à des loqueteux qui se battent pour divertir une basse-cour.

Je haussai un sourcil à l'écoute de ce qu'elle vient de dire, étant donné que je n'avais jamais désirer me battre. Et puis qui est-elle pour nous dire cela ?

- Va a la forteresse Minene, sort en quand tu seras calmée. Je suis lasse de ce spectacle de chiffonniers.

Je vois, ce devait être la fameuse intendante du clan Kisho, J'observai alors sa cousine partir, tout en espérant que malgré les mauvaises bases, on pourrait partir sur une meilleure relation.

- Mon peu de respect. J'espère que vous avez une explication convaincante, moi Kisho Benkei, intendante du clan Kisho, je n'ai pas pour intention d'arbitrer des conflits aussi misérables en tout temps. Donc soyez juste et précis dans votre verbiage, sinon je veillerai à ce que vous soyez un exemple qui s'apposera aux esprits futurs pour quelques générations.

Je fus légèrement décontenancé par le manque de respect de Benkei, mais passons, je n'allais pas m'offusquer pour cela. Même si ça paraissait quand même étrange dans la bouche de l'intendante du clan le plus puissant aux alentours.

- Bonjour, et je permets de vous dire, tout mes respects. Voyez-vous, je n'ai pas pour objectif de vous nuire.

Je réfléchis alors à ce que j'allais dire, pesant soigneusement mes mots.

- Je suis désolé de ce désagrément, un malentendu s'est produit entre moi et votre cousine, mais je veillerai à être plus discret la prochaine fois. Comme je vous l'ai dis, je ne suis pas ici pour vous causer des soucis, au contraire, j'aimerais discuter avec vous de certains sujets qui pourraient vous intéresser tout autant que moi.
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Il s'excuse, il parle.
Je vois la lame à sa ceinture.
Je soupire. Parce que le tableau n'est pas beau, ni laid, il sonne faux, je gratterais la peinture de la pointe de mon kunaï qu'il en émanerait une autre oeuvre, comme si on avait passé un coup de peinture blanche pour faire table rase de ce qu'il y avait avant. Comme si rien ne coulissait et ne s'emboîtait normalement.
Le Yuki s'excuse du désagrément, pas de son comportement, ce qui n'arrange pas vraiment son cas. Non pas quelles soient malvenues, tout simplement que c'est une faute de politesse lorsqu'on est un gentilhomme, il aurait mieux convenu de s'excuser platement sans donner de justification. De sorte à me laisser le doute et à pouvoir simplement répondre des banalités, comme par exemple que ma cousine a un tempérament aussi chaud qu'une forge ou que l'aubergiste est de toute façon un idiot qui ne méritait pas le ryo à son attention. Mais soit. Ce qui ne coule pas bien dans ma gorge, c'est le petit rajout après, le fait qu'il veillera à être discret ; j'ignore s'il sous entend que la prochaine bagarre n'arrivera pas à mes oreilles ou s'il compte ne plus se battre, et je pince les lèvres.

-Soit. J'écarte d'un revers de main l'idée de le chasser. Venez avec moi dehors. Je tourne les talons et m'éloigne du village en sa compagnie, vers la forteresse à quelques kilomètres d'ici. Je suis navrée qu'il y ait eu une altercation entre vous et ma cousine. Avant que vous ne me fassiez cette proposition... Je m'assois sur un gros rocher à côté du chemin et lui fait signe de se poser sur un autre, en face. Avant de me faire une offre, je souhaiterai que vous décliniez votre identité et que vous formuliez ensuite votre proposition, mon clan ne pactise pas avec les inconnus. Encore moins suite à une altercation. Il s'appelle Yuki Hafu, sa famille adoptive a été décimée par l'empire et il vit en traîne savate depuis ce temps.

Je le sais parce qu'il faut qu'il soit un Yuki pour pouvoir brandir une arme de glace ainsi composée, que les dates se recoupent entre elles et que les rumeurs vont vite à l'Enclave, surtout à propos de l'Empire qui n'a aucun scrupule à décimer partout sur son passage. Quant à son existence de traîne savate, il n'a ni famille ni planque connue, il doit passer son existence sur les routes. Mais bon, rien de bien nouveau à l'horizon.
Si je lui demande son identité, ce n'est même pas pour savoir s'il va mentir ou pas, c'est définitivement arrondir les angles et faire semblant de rien. C'est comme lorsqu'on embrasse un homme et qu'on lui dit que c'était un moment extraordinaire, là où le précédent (avant que mon second en chef ne choppe la lèpre et ne s'exile) faisait bien mieux avec un simple câlin, bien plus tendre, bien plus romantique, bien plus plaisant.
Je sors mon cure-dent et me le glisse entre les lèvres avant de rajouter quelque chose,

-Si l'offre est suffisamment alécheante, nous continuerons cette discussion à la forteresse.
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-Soit. Venez avec moi dehors.

L'intendante du clan Kisho sortit, et commença à s'éloigner du village. Sans plus attendre, je la suivis, d'un pas rapide et décidé. J'espérais pouvoir trouver un terrain d'entente et proposer mon plan. Il est temps que certains payent et le clan Kisho serait d'accord avec moi, enfin je l'espère. La jeune femme s'assit alors sur un gros rocher, et m'invita d'en faire de même sur un autre, directement en face, ce que je fis.

- Je suis navrée qu'il y ait eu une altercation entre vous et ma cousine. Avant que vous ne me fassiez cette proposition... Avant de me faire une offre, je souhaiterai que vous décliniez votre identité et que vous formuliez ensuite votre proposition, mon clan ne pactise pas avec les inconnus. Encore moins suite à une altercation.

Les circonstances ne m'aidaient pas mais il faut avoir espoir si on va réussir...

- Si l'offre est suffisamment aléchante, nous continuerons cette discussion à la forteresse.

- C'est vrai, excusez-moi de mon impolitesse ! Yuki Hafu, mais j'imagine que vous me connaissez déjà. Il faut dire qu'une épée comme la mienne ne m'aide pas à passer inaperçu. D'abord, sachez que je ne veux que le bien de l'Enclave et de ses habitants, y compris les Kisho. En suite, j'aimerais me proposer à vous, en tant que mercenaire, gratuitement. J'aimerais seulement savoir votre avis sur l'empire de la Chrysanthème.

Je ne savais pas si ce que je disais est politiquement correct mais je tentai quand même ma chance. Pourquoi pas ne pas révéler le fond de ma pensée.

- Je vais être honnête, je veux mettre à mal l'empire de Tetsu et je demande votre aide, rajoutai-je.
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Mercenaire gratuit? Il veut se mettre à mon service pour tuer des samouraïs?
Quant à mon avis sur l'Empire... A-t-il vraiment une importance? Bien sûr, je déteste les samouraïs du chrysanthème et je souhaite la fin du Shogunat pour la toute simple raison qu'ils ont retenu ma cousine en otage, qu'ils ont donné la chasse aux shinobis car nous sommes selon eux des hérésies et car ils veulent soumettre tout le monde à l'autorité impériale. Mais... L'or change toutes les affiliations, les expériences personnelles biaisent les jugements et la mort est mon métier, qui me dit qu'un jour ne travaillerai pas pour un riche noble de l'Empire, en quête d'un paiement et d'une nation pour laquelle tenir? Nobushi s'est entichée d'un bretteur qui combattait pour l'ennemi ultime, l'Empire n'est dans ma liste d'amis potentiels que le pénultième, parce que la famine est la dernière, celle avec qui je ne pourrais jamais m'allier.
L'Empire lui, dans son hypocrisie suintante sera toujours tenter de m'appeler, parce qu'un clan de mercenaires c'est toujours bon à prendre quand il faut grossir les rangs, éclaircir ceux de l'ennemi, en savoir plus sur une région.
Mais malgré ça, malgré ces considérations philosophiques je ne peux m'empêcher de cracher avec acidité mes pensées.

-L'empire a rançonné ma cousine, a fait pendre la famille de mon amant et l'a condamné à l'exil, terrorise ma région de naissance et compte exterminer mon clan. Je veillerai personnellement à ce que les instigateurs des rafles et des pogroms soient jugés et exécutés séance tenante. Quitte à faire pendre tout le pays du chrysanthème.

Mettre à mal l'empire est une idée tentante.
Mais un mercenaire gratuit? Il veut rejoindre le clan à ce stade.

-J'ai de vieilles rancœurs avec l'empire mais... J'hausse les épaules, tout cela semble si précipité. Mon clan n'envoie pas des gens au casse pipe sans rien donner en retour, l'idée d'avoir des dettes morales me semble bien cavalière pour un clan de mercenaires. Que souhaitez-vous en retour de... Votre aide? Et surtout d'où vient cette haine immodérée envers l'Empire? Je veux qu'il le dise.

Qu'il mette des mots sur ses souffrances et sa haine, que je puisse savoir si nous avons un être en quête de vengeance ou un motif plus... Fin.
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- L'empire a rançonné ma cousine, a fait pendre la famille de mon amant et l'a condamné à l'exil, terrorise ma région de naissance et compte exterminer mon clan. Je veillerai personnellement à ce que les instigateurs des rafles et des pogroms soient jugés et exécutés séance tenante. Quitte à faire pendre tout le pays du chrysanthème.

C'est bien ce que je me disais. Ashikaga fait du mal partout où il pose ces yeux. Il suffit qu'il s'intéresse à un territoire pour qu'immédiatement, des victimes se font. Alors quitte à faire des victimes, je préfère en faire dans ses rangs, vu que de toute façon, la guerre ne meurt jamais.

- J'ai de vieilles rancœurs avec l'empire mais... Mon clan n'envoie pas des gens au casse pipe sans rien donner en retour, l'idée d'avoir des dettes morales me semble bien cavalière pour un clan de mercenaires. Que souhaitez-vous en retour de... Votre aide? Et surtout d'où vient cette haine immodérée envers l'Empire ?

- Je ne souhaite rien en retour, si ce n'est un logement et savoir si vous êtes déterminés à arracher la Chrysanthème du sol du Sekai. Pourquoi je déteste Tetsu ? Je ne déteste pas Tetsu. Je suis Tetsujin, et je l'accepte. J'en veux à cette ordure d'Ashikaga et cette administration pourrie. J'ai perdu deux familles à cause d'eux, que ce soit à cause de leur politique expansionniste, ou de leur ségrégation anti-ninjas. Je ne souhaite pas faire disparaître l'Empire, je veux le purifier de la peste qu'est le Shogun et ses généraux.

Autant jouer franc-jeu, après tout, je n'ai plus rien d'important dans ma vie, donc mieux vaut tout jouer sur ce coup-là.
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Je ne souhaite rien en retour, je dormirai par terre si vous voulez. Je veux juste me venger.

Je repense à tout ces gosses qui ont un jour pu me demander ça alors que je passais avec mes hommes en ville. Entre ceux qui voulaient se mettre à mon service pour fuir une existence insoutenable, ceux qui voulaient une vengeance amplement méritée, les pauvres filles qui pensaient que j'avais assez de moyens pour les protéger du monde et les fils qui espéraient une revanche sur le monde.
C'est à peu près ce que je vois en lui lorsqu'il me dit à demi mots qu'il a une revanche à prendre sur le shogun, il haït le gouvernement sans haïr l'état, il exècre les institutions sans exécrer les coutumes, j'ai un peu peur de ce que je pourrais trouver chez lui en creusant un peu. Le vieil adage dit que la coutume fait droit et je suis sûr qu'il y autant d'Hafu ici qu'il y en a au sein de l'Empire : combien de samouraï qui ont vu leurs parents se faire assassiner par des shinobis?
Combien d'existences brisées par les guerres ninjas? Nombre de renégats arpentent les terres en quête de villageois à terroriser et de greniers à piller, combien de gens qui grandissent dans la haine farouche des shinobis?
Pas nécessairement parce qu'ils sont mauvais, juste parce que ce sont des constantes du chaos ; je traîne la guerre dans mon sillage, il serait bien maladroit d'invectiver un survivant de l'Empire de vouloir se venger. Mais pour cette même raison, il serait assez macabre de le prendre sous mon aile sans poser de questions. La haine est la meilleure des montures mais encore faut-il savoir la guider dans la bonne direction.
C'est un gosse qui manie une lame comme un homme...

-Ton épée, cet héritage.Une relique, mais j'ai bien une autre appellation pour elle. Le rasoir de givre... C'est une possession assez symbolique ; la puissance et le pouvoir de tuer, là où j'ai des parchemins. Je ravale l'acidité que laisse le passé dans ma bouche, j'ai un devoir à accomplir. Je suis l'intendante du clan Kisho, j'ai beau avoir des griefs avec l'Empire. J'ai beau avoir enfreint les règles pour Nobushi. Je refuse de t'engager sous prétexte que nous avons des désagréments communs avec le Shogun ; si tu te mets à mon service, ce sera au nom de l'Enclave, en tant que soldat et pas en tant que revanchard. J'ai un devoir de protection envers ma région et si tu peux espérer te frotter à l'Empire via mon intermédiaire, ce ne sera pas ta tâche principale : les intérêts de tous avant ceux individuels. Si tu penses pouvoir faire la part des choses entre ce qui est le mieux pour le bien de tous et tes ambitions personnelles, tu es le bienvenue. Sens toi libre de mourir lors d'une bataille face à l'Empire où dans l'exercice de tes fonctions, mais ne pense pas que mon clan t'aidera si tu souhaites te venger.
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- Ton épée, cet héritage. Le rasoir de givre...

J'écarquillai un sourcil mais ne dit rien. Mon épée n'est pas qu'un simple rasoir.

- Je suis l'intendante du clan Kisho, j'ai beau avoir des griefs avec l'Empire. Je refuse de t'engager sous prétexte que nous avons des désagréments communs avec le Shogun ; si tu te mets à mon service, ce sera au nom de l'Enclave, en tant que soldat et pas en tant que revanchard. J'ai un devoir de protection envers ma région et si tu peux espérer te frotter à l'Empire via mon intermédiaire, ce ne sera pas ta tâche principale : les intérêts de tous avant ceux individuels. Si tu penses pouvoir faire la part des choses entre ce qui est le mieux pour le bien de tous et tes ambitions personnelles, tu es le bienvenue. Sens toi libre de mourir lors d'une bataille face à l'Empire où dans l'exercice de tes fonctions, mais ne pense pas que mon clan t'aidera si tu souhaites te venger.

Pour le bien de tous. Ça a toujours été mon objectif. Que ce soit le bien des habitants innocents de l'Enclave comme ceux de Tetsu.

Je pose un genou à terre, prend mon fourreau par le centre et le tend face à moi, et dit :

- Je jure de tout faire pour le bien de tous. C'est l'Enclave qui m'a hébergé, qui m'a nourri. C'est l'Enclave qui a parfait mon éducation et qui m'a permis de survivre. Pour cela, je jure de servir l'intérêt commun avant ceux personnels. Je jure qu'entre l'opportunité de protéger ses terres et d'accomplir ma vengeance, je choisirais la première et bannirais la deuxième si c'est nécessaire. Je donne ma lame et mon corps à l'Enclave.

Nécessité fait loi. Je prête serment à l'Enclave, une espèce de pied-de-nez à Ashikaga pour commencer, en espérant que ce soit le début de quelque chose de plus grand.
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Il s'agenouille devant moi et me tend son arme. Ou du moins, c'est ainsi que j’interprète cette marque bien trop cérémonielle à mon goût, comme pour confirmer l'accord qui va nous unir. Je prends entre mes mains l'arme et dégaine le sabre hors de son fourreau, un bien beau rasoir de givre qui aurait une belle existence dans mes romans, mais ce serait bête de l'en dépouiller.
Je dégaine la lame dans toute sa longueur, gardant le fourreau en main alors que je m'apprête à commettre l'irréparable, ou du moins, le plus bête.

-Nul ninja sous ma tutelle ne saurait être un traîne savate, ni même encore un solitaire dont l'unique fief est une lame. Le traditionnel coup sur les épaules pour signifier son intronisation dans quelque chose de plus... Grand j'imagine. J'ai toujours apprécié les traditions, même si je dois avouer que certaines m'échappent. Relève toi, brigadier. Tu es à mon service désormais, tu auras le droit à tes quartiers à la forteresse et à un traitement de bonne grâce. Mais n'abuse jamais de tes privilèges car je t'offre la chance de défendre l'Enclave aux côtés de tout ceux qui veulent protéger leur pays de naissance.

Un honneur qui est aussi un devoir, car avec les droits viennent les responsabilités et il va falloir qu'il se montre à la hauteur de la tâche. Les épreuves du destin sont le creuset des hommes forts, j'attends de lui qu'il soit de la même trempe que ceux que je dirige.
Car nul ne saurait attendre de son frère d'arme qu'il le protège au péril de sa vie, si lui-même n'est pas prêt à en faire de même. Nous venons de loin et nous irons de loin, tous ensembles quitte à ce que nous portions sur nos épaules ceux qui se seront effondrés sur le chemin.

-Ton devoir n'est plus de venger les morts, mais bien de protéger les vivants.
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