Je sens avec satisfaction mes griffes déchirer sa gorge. D’un mouvement brusque j’agrandis la plaie et le sang jaillit et me tache le visage. Je rentre mes griffes et pousse au sol le cadavre avant de le décapiter pour plus de sûreté. Au moins, il ne reviendrait pat. J’essuie d’un geste brusque le sang qui couvre mon visage avant de me diriger vers le village au milieu des cadavres. Quelques dégâts. Mais rien de bien méchant. Sauf… le fils de l’aubergiste… Ne pas le tuer… ne pas le tuer. Mon regard tombe sur sa petite sœur qui est en larme avec une lèvre fendue. Je lui donne une tape sur l’épaule et il se retourne. Mon poing s’abat sur son nez et je le jette au sol avant de poser mon pied sur sa gorge et de ressortir mes griffes avant de me pencher vers lui, la lumière des flammes ondule sur mon visage couvert de sang. Je me penche jusqu’à ce que mon souffle caresse son visage. Je lui souffle en grondant doucement pour lui faire comprendre que je ne plaisante pas :
« Pense encore une fois à menacer ce village, ou ta famille, et je te retrouverais pour te dépecer… vivant… »
Je renifle un peu l’air avant de me redresser.
« Tu pues la pisse et la trouille. »
Je range mes griffes sans plus de cérémonie, notant véritablement la flaque d’urine sous ses fesses avant de donner des ordres pour éteindre les petits incendies qu’il y a sans faire attention à mes propres blessures et soigner les villageois blessés. À l’aube je me laisse enfin tomber dans la rivière pour me laver sommairement et boire longuement. Je soupire de soulagement avant de regarder le ciel. Grâce soit rendu à Matatabi. J’ai réussi, enfin. Je bois longuement avant de me rhabiller, j’attrape mes affaires et les hisse sur mon dos avant de m’approcher du chef du village pour ma paye. Une fois celle-ci obtenue je salue les villageois avant de me diriger vers la sortie du village.