Miyamoto Hanako

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Attention, veuillez lister les événements marquants de votre personnage dans le bon ordre chronologique, ne listez pas ses événements dans le désordre !

Miyamoto Hanako est née en l'an deux de cette aire nouvelle. Choyée par ses parents Miyamoto Kei et Fûma Hanae, elle vécut une enfance paisible et heureuse au sein du clan paternel. Enfant unique, elle fut balancée entre l'amour invasif d'une maman poule et la rigueur d'un père aimant, mais sévère. Cette dureté, néanmoins, était toujours contrebalancée par un excès de protection, d'une mère couveuse bien peu aux faits des coutumes Miyamoto. Bien qu'ouverte au clan Fûma qu'elle visitait souvent avec sa mère, c'est fatalement vers les arts Miyamoto que la jeune fille devait très vite être orientés.

On ne l'y força pas. Très tôt, elle sentit une attraction formidable pour ce parfait objet de mort qui mystérieusement pouvait allier aussi bien grâce et violence dans le froid glacial d'un mince tranchant métallique né du feu le plus ardent. Dichotomie unificatrice qui s'offrait à elle en cet objet mystique qui semblait vouloir lui crier que tout est à la fois l'un et son contraire. Chaud et froid, douceur et violence, vie et mort, vide et plein. Ces idées lui vinrent très jeune, sans pour autant qu'elle puisse mettre de mots dessus. Elle ne les découvrit pas d'elle-même. L'enseignement ésotérique d'un grand-père aimant en était la source. Considéré comme un fou par bon nombre de Miyamoto. Le vieux Tanakaï était toutefois reconnu pour sa poésie. Très proche de sa petite fille, il lui parlait bien souvent de concepts abstraits et anciens, mais tout aussi bien d'histoire. Et notamment, il parlait d'histoires oubliées. Ou en tout cas fréquemment mise de côté, relégué au rang du tabou. Parmi elle, l'histoire de douze écoles en rupture, d'un lien ensanglanté, rompu par un tranchant impassible. Dans la famille de Tanakaï, il y avait une tradition à l'école du tigre. Une tradition qu'il avait été le seul à ne pas suivre, car ces talents l'avaient poussé vers celle du serpent. Du combat fratricide, il ne contait jamais son rôle. Mais toujours, il semblait triste lorsque ce sujet était abordé.

Peu importe, Hanako était fascinée. Si bien que toutes ces histoires la forgèrent. Elle devint aussi lunatique et changeante qu'une lame, acceptant toutes les facettes de sa personnalité. Mais surtout, elle se fascinait pour ces histoires anciennes et pour ces castes exilées. Et l'ambiguïté du récit de son grand-père selon lequel les torts étaient partagés lui laissait entendre qu'une autre voie était possible, faisant naître dans le cœur de la jeune fille un esprit de rébellion.

Celui-ci, pourtant, était domptée par la rigueur clanique. Et elle s'efforçait de s'y adapter, car elle respectait bien trop son père, son premier instructeur. Et puis elle eut 10 ans. Commencèrent les apprentissages divers, celui du clan, comme celui du village. Et si elle les aimait, tous les, deux profondément, et qu'elle suivait avec assiduité tous ses enseignements, elle ne pouvait totalement dompter en elle un mépris pour l'ordre et la hiérarchie, tout comme elle ne pouvait se résoudre à ne pas respecter les ordres de ses aînés et ses supérieurs. Elle l'aurait voulu pourtant, et elle se haïssait de cette faiblesse qui l'empêchait de vivre selon ses idéaux. Quand elle désirait s'évader, c'est vers la famille de sa mère qu'elle s'en allait chercher le repos. L'esprit libéral d'un clan de commerçant comme le clan Fûma, si elle n'était pas entièrement en accord, allait droit dans son cœur, épris de “différent”.

Heureusement, cela était rendu invisible aux yeux de tous par sa maîtrise certaine des arts shinobi. Son amour pour l'épée se transforma en talent. Après tout, elle avait depuis très jeune compris le sens profond de cette arme volatile. Si bien qu'elle avait épousé la philosophie de son grand-père et était allée jusqu'à l'incarner. Si bien que ceux qui étaient en accord avec cette vision, ne pouvaient s'accorder que sur un point. Hanako elle-même, est une épée.