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Concours de B...Bouddha (Mission B)

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Sarutobi Hinoke
Sarutobi Hinoke
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Sarutobi Hinoke




Brûler, mais pas que de l'encens
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Un élan de compréhension éclaire le regard d’Hinoke, rendu invisible par le masque qu’elle porte. Elle aussi, connaissait la douleur de vivre privée de famille et, aussi insensible qu’elle l’était la plupart du temps, la jeune femme mesurait néanmoins la différence qui la séparait de la petite orpheline aux cheveux rosés. La chance. Sans s’impliquer davantage dans une conversation qui ne la concernait plus maintenant que sa curiosité était satisfaite, la kunoichi assiste sans un mot à la complainte de l’enfant et, alors que son gardien l’installe sur son dos, elle se rapproche. Elle signe, dans un battement de cils, les mudras de sa technique et, lorsqu’enfin la main de la masquée s’avance, dévoilant la cicatrice nette qui ceint son poignet, une légère lueur verte en émane jusqu’à entièrement baigner la cheville douloureuse.

« J’y penserais. Bonne nuit. »

Elle avait vu la catastrophe se produire sous ses yeux, rendant le diagnostic et le traitement bien plus rapide et plus simple à exécuter. Une cheville foulée, par manque de prudence à la marche. L’appui externe trop prononcé, suivi de cette demi milliseconde de réalisation avant le réflexe musculaire, suffisait à arracher les os en tendant de protéger l’articulation instable. Elle doutait que l’enfant en soit arrivée jusqu’à ce scénario extrême mais la docteure chevronnée qu’elle était estimait que le soudain changement de tension des ligaments était à l’origine de tous les mots. Une approximation, qu’elle se permettait sans mal en sachant que la manœuvre serait, dans le pire des cas, juste destinée à faire disparaitre la gêne et la douleur.

Levant sa main libre devant son masque, elle intime à la fillette de garder le secret et, après quelques pas dans l’ombre d’Anpo, la Sarutobi finit par laisser partir sa patiente. Satisfaite, la jeune femme regarde le duo disparaitre à l’intérieur de sa tente et, lentement, commence le demi-tour qui la ramènera sur son chemin de ronde... Jusqu’à sentir un souffle contre son cou. Surprise par ce contact inattendu, la kunoichi se fige, passant en revue ses possibilités. La lave était exclue, le feu aussi, de peur qu’il ne se propage comme une trainée de poudre. Doucement, la main d’Hinoke s’aventure avec précaution vers son équipement, jusqu’à s’emparer de la garde d’un de ses kunaïs. Retenant sa respiration, la jeune femme s’apprête à se retourner pour réagir à ce mystérieux assaillant lorsque la voix de Tama l’intercepte en plein réflexe de défense.

« Rien à signaler… » répète la descendante de Yonbi, dans un expiration à la fois confuse et soulagée, avant de lever son masque vers ce qu’elle estimait être la position de son allié. Quatre yeux, inquisiteurs, se posent sur le visage de l’homme chat tandis que la garde de sa camarade se relâche. « Rien de plus ici. Les soldats sont laxistes, peut-être serait-il bon de les secouer de temps en temps. Ils ne seront pas très utiles contre d’autres shinobis, mais ils pourraient être utile pour les tracer en cas de besoin. »

Elle appréciait l’effort de son compagnon de s’éloigner, malgré qu’il se tienne toujours en retrait dans les ombres, encore peu encline à partager ce genre d’intimité avec un inconnu. Inconnu qui, de surcroit, l’avait surprise sans qu’elle réussisse à percevoir sa présence. Bien que sensée travailler avec lui, Hinoke restait profondément solitaire et le contact humain lui était difficilement naturel. Lentement, le kunaï qu’elle avait failli dégainer chute parmi ses semblables et sa main retombe le long de son flan et la jeune femme marque un pas en arrière supplémentaire pour son confort personnel. Sa voix déformée trouble à nouveau la nuit, alors qu’elle scrute le ninja installé dans les ombres, les bras croisés sous sa poitrine.

« Pour la répartition je dirais toi de nuit, moi de jour, de l’aube jusqu’en début de soirée, puis de la soirée jusqu’à l’aube, avec quelques échanges de temps à autre. J’ignore si nous sommes payés pour une vraie menace mais nous pourrions bien la rater en tombant dans la routine tranquille du temple. » Habituée à ne pas pouvoir entièrement se reposer même en territoire connu, la Sarutobi mettait un point d’honneur à ne pas laisser quoi que ce soit la surprendre, de peur que cela ne marque la fin d’une vie bien triste avant même d’avoir réussi à l’enrichir de quelques acquisitions futiles gagnées à la sueur de son front. Et elle avait des questions à poser au mystérieux démons semeur de lave si haï par ses semblables. « Finissons un dernier tour et allons-nous reposer pour le moment. »

Vraisemblablement, rien n’aurait lieu, une fois de plus, et elle pourrait grappiller les quelques heures qui lui restait pour dormir avant de reprendre son déguisement de prêtre fort peu discret. Peut-être penserait-elle à effacer sa poitrine dans le Henge, si ça avait encore une véritable importance.

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Akuma Tama
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Concours de B... Bouddha





Mon arrivée avait déclenché quelques sueurs froides à ma camarade, qui dégaina un kunaï avant de le ramener parmi ses fournitures à ma vision : La furtivité était un attribut comme un autre, apprécié par les alliés quand ils n'étaient pas surpris par celle-ci. Le visage neutre, pour ne pas afficher un quelconque plaisir devant cette réaction, j'écoutais sa version de la nuit.

Rien.

Cela devenait une habitude et je levais un sourcil contrarié devant le commentaire sur le laxisme des gardes, pourtant payé pour la tâche. Notre travail était peut-être, au-delà de dénicher une menace fantôme, de plutôt assurer une garde ordinaire... "À moi l'armure, l'épée et la bière de fin de service." Une banalité qui plaisait à certains, mais pas au voyageur qui vivait depuis sa naissance sur les routes et les envies de la Mère. Cependant, devant la proposition de rappeler aux soldats leur devoir, la lueur des iris de Taiyo apparu dans le dos de la demoiselle... Pour lui, c'était leur mettre quelques coups pour qu'ils se réveillent, mais aussi pour assouvir un besoin malsain de violence et de supériorité. "Tu en as besoin, avoue le." Laissant un silence sur cette pensée, je me concentrais sur la proposition de Hinoke concernant les tours de surveillance.

Tranquillement reposé sur un mur, le dos protégé par la pierre et l'obstacle humain, j'observais le masque muet proposer l'idée suivante : Je restais la nuit à chaparder dans les environs et elle traquait le soleil, sans doute dans un déguisement de prêtre ou un autre subterfuge. Chacun utilisait ses talents : Elle le ninjutsu, moi l'obscurité. "Chacun à son élément, en fait." Le vrai ennemi, en tout cas celui que l'on avait bien en vue, c'était l'ennui et l'oisiveté. Cela alourdissait n'importe qui et on pouvait vite se retrouver une lame sous la gorge à somnoler en mission.

- Je suis d'accord, c'est un bon plan. Laissant mes yeux vagabonder sur les deux côtés de l'allée où notre discussion prenait place, je cherchais encore et toujours une trace, une menace, même la queue d'un renard ou d'un chat qui pouvait troubler la douce béatitude et la tranquillité. Hinoke coupa le tout en affirmant vouloir un dernier tour avant d'aller se reposer, hochant la tête pour exprimer mon accord, je pénétrais dans la lumière lunaire pour composer ma réponse. Très bien, faisons un bout de chemin ensemble. Flegmatiquement, je mis mes mains dans mes poches, après avoir composé de nouveau un signe simple du Tigre pour affubler mes pupilles de quelques énergies pour percevoir mieux les replis de la nuit.  

La shinobi allait-elle voir le curieux changement dans mon regard ? Sans doute, si elle observait bien... La proximité permettait ce genre de chose, mais pour un voyeur lointain, ce n'était qu'une faible lueur. La forme caractéristique du dojutsu des Akuma n'était pas saisissable comme ça...

- Une nuit tranquille, espérons que les prochaines soient du même acabit. "Je n'espère pas !" Que faisait Yaban, pendant ce temps, chez les Onryou ? Si je l'avais emmené, sans doute qu'elle aurait joué une bonne partie de la journée sur les hauteurs, à faire la funambule, pendant que je travaillais... L'envie de faire de même, dès le lendemain, m'apparaissait comme une solution heureuse à la tâche basique de gardien de troupeau, même si l'enclos était bien plus beau structurellement parlant. Pourquoi avez-vous été tenté par votre corps de métier ? Une question basique, un peu personnel, mais qui pouvait occuper au mieux les quelques moments qu'ils allaient passer ensemble à marcher dans le manteau souple de l'ombre.

Cela m'intéressait, mais cela amenait surtout une ambiance plus calme, qui pouvait laisser penser que nous nous relâchions... Sans regarder ma camarade, à côté de moi, je scrutai devant moi en humant l'air pour saisir la moindre trace de quelqu'un, autre que la forestière brûlée qui suivait mes pas.

"Mon travail est de surveiller et de traquer, que ce soit pour les Akuma ou pour un noble qui fait une course au plus gros bouddha..."

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Une nuit cale et paisible, il put sentir les effluves de gardes et de certains ouvriers venant de loin qui dormaient sur place en plus des prêtres… C’était calme… une belle nuit avec même quelques étoiles. Au creux d’une tente, deux spectres vengeurs, quand bien même ce n’était pas de la vengeance, discutaient à voix basse…

« Pense à casser deux poulies demain… Tu sais lesquelles ?
- Oui, pas de problème, cela ne fera pas de mal aux ouvriers ?
- Non, et au pire je m’en chargerais de les soigner. »

Il eut un petit hochement de tête que nulle ne put voir dans l’obscurité et leurs murmures se perdaient dans ceux de la nuit. Il eut un instant de silence suivi d’un cliquetis métallique comme-ci quelqu’un avait donné quelque chose en métal à un autre.

« Tu sauras où frapper ?
- Oui !
- Fais attention à toi, d’accord ? Avec ces deux fouineurs…»

S’il eut une réponse, personne d’autre que la personne en face n’aurait pu l’entendre.

La lumière du soleil faisait briller la sueur sur le front des ouvriers, comme toujours les prêtes passaient partout, Mumei aussi, petite tornade rose qui touchait à tout, partout, aidant même un peu parfois… La petite mascotte semblait toujours plaire autant…

Il eut brusquement des cris et un bruit de chute. Deux poulies venaient de curieusement de céder emportant avec elle des pierres faîtes pour le Bouddha… Des pierres qui se brisaient au sol et il eut des hurlements de peur, un peu de douleur… Les deux poulies sabotées avaient été sélectionnées parmi les plus vieilles et les plus anciennes…
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Brûler, mais pas que de l'encens
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« Je ne suis pas sûre de l’apprécier à sa juste valeur. »

Bien à l’abri sous son masque, la jeune femme esquisse une moue contrariée. Hinoke déteste le calme. Trop habituée à ce qu’il soit porteur de mauvaise nouvelle, elle pose un regard dubitatif et méfiant sur une paix qui aurait sans doute dû la réjouir. Chez les Sarutobi, une nuit paisible n’était qu’une invitation aux dégradations ou aux agressions du lendemain, ne faisant qu’éveiller chez la kunoichi un besoin vital de bruit et de chaos. Si elle le voyait, il ne pouvait pas se cacher et elle ne pouvait être surprise de sa présence, même lointaine. Si elle le voyait, elle pouvait décider s’il la concernait ou non et si elle devait le faire taire ou non. Et pourtant, ici, rien. Etait-elle tombée dans la seule ville au monde où ses réflexes de survie n’avaient aucune utilité ?

« Devenir ninja est un choix ? » Un instant, le visage masqué de l’adolescente se tourne vers son interlocuteur pour le dévisager. Venait-il d’un lieu privilégié où l’on pouvait se permettre de choisir ce qu’on voulait faire de sa vie ? La surprise et l’incompréhension se lisent dans son langage corporel, alors que l’attention de la jeune femme tombe sur un détail qu’elle n’avait pas remarqué jusque-là. « Vos yeux. Ils ont changé. »

Lentement mais surement, la Sarutobi se raidit, alors que la dernière question qu’elle aurait dû poser flotte entre les deux travailleurs de nuit. Pourquoi ? L’esprit de la ninja, loin d’être le plus affuté, ne pouvait voir dans les détails qu’une série de signaux en nuance noir et blanche. Etait-ce un signe avant-coureur de menace, après avoir pris un malin plaisir à la surprendre tout à l’heure ? Et cette curiosité toute personnelle, une façon de briser la glace mais pour quoi ? Tama n’avait pas exactement le profil de l’individu qui préférait tchatcher que rester en silence, désarçonnée. Incapable de savoir si elle devait interpréter là une attaque ou simplement un élan amical motivé par l’ennui qu’ils partageaient, Hinoke reste là, face à lui, totalement immobile.

Le masque cachant ses regards, la jeune femme s’empare du temps précieux de leur confrontation pour jauger son peut-être adversaire. Plus grand, plus discret, ses deux prunelles fendues comme celle d’un chat furetant dans les ombres, l’inconnu qu’il était revêtait l’apparence plutôt inquiétante d’un félin à l’affut. A l’affut, oui, mais certainement pas de ses gestes à elle. Une réalité qui ramène la balafrée sur terre et qui lui tire, soudainement, un soupir. C’était ridicule. Non, pire : elle était ridicule, dans sa méfiance et ses mauvaises habitudes. Tournant à nouveau le dos à l’homme chat, la petite Sarutobi reprend sa marche, goutant à la fatigue qui commençait à lui embrouiller l’esprit.

« Et vous ? » Hinoke relance la discussion, la silhouette de leur tente partagée se profilant à l’horizon et, avec elle, la promesse d’un sommeil réparateur après une journée rébarbative. La question sonne étrange, après le gigantesque silence dans lequel elle avait elle-même plongé la conversation, armée de ses doutes. Aussi, voyant que Tama cherchait sans doute à quoi elle faisait référence, la jeune femme ne peut s’empêcher de surenchérir. « Pourquoi shinobi ? »


La manieuse de Yoton se sent ridicule, une fois de plus. Elle n’avait que peu de contact avec le monde, hors clientèle, et la notion d’amicalité lui était au mieux difficile, au pire parfaitement étrangère. Elle ne connaissait pas Tama. Elle ne le reverrait sans doute jamais, alors à quoi bon, finalement, entretenir un dialogue ? Devait-elle réellement en avoir quelque chose à carrer, ne serait-ce que par politesse ? Une fois de plus incapable de trancher sur la question, la jeune femme finit d’écouter son compagnon en silence et, alors qu’ils passent devant leur lieu de résidence pour la mission, elle se fend d’un hochement de tête.

« On se revoit dans quelques heures. »

Sans plus attendre, Hinoke s’engouffre dans la tente, ayant rempli le minimum syndical de son contrat social, l’esprit d’ores et déjà installé dans le lit de camp qu’on avait daigné mettre à leur disposition. Il était trop tard pour qu’elle se pose des questions auquel, même en pleine journée et pleine possession de ses moyens, elle n’avait de toute façon pas les réponses. Elle s’endormit alors, recroquevillée sous son manteau, serrant contre son cœur le masque inquiétant derrière lequel elle mettait tant de soin à se cacher.

*

La journée suivante fut identique à la première. Cachée sous le couvert d’un Henge qu’elle avait légèrement altéré pour se rapprocher d’une silhouette bien plus masculine, Hinoke déambule d’un but à l’autre du camp, chargée de son poids règlementaire en eau. Le chantier, fidèle à lui-même, bat son plat des allées et venues des ouvriers en plein travail que la shinobi sert, de temps à autre, lorsqu’elle ne les observe pas de loin. Et c’est peut-être ces moments de flottement, peu nombreux, qui donnèrent l’occasion à la jeune femme de s’illustrer pour la première fois dans la vie mondaine du temple en construction.

Alors qu’elle posait ses deux seaux vides à côté d’un des plans d’eau en marge du chantier, un claquement retentit. Un claquement qui aurait pu être anodin, parmi les centaines qui se produisaient depuis le début de la matinée, s’il n’avait pas été suivi de ce bruit métallique désagréable et anormal. Immédiatement sur le qui-vive, la kunoichi s’élance en direction de l’origine de ce changement soudain lorsque son regard tombe sur la pierre en chute libre. Et sur l’homme médusé qui attendait son destin sous son ombre. D’élan, le pas d’Hinoke devient une course dératée et, alors qu’elle gagne un peu plus de vitesse, elle signe une série de mudra simple. Elle ne pouvait pas dissoudre l’obstacle sans risque le chantier, aussi opte-t-elle pour quelque chose d’un peu moins sécuritaire mais de tout aussi efficace. Alors que la technique se termine, la silhouette du faux prêtre se volatilise dans d’une gerbe de sable, ne la laissant réapparaitre que devant la future victime d’écrasement, sur laquelle la Sarutobi se jette de toute sa vélocité. L’homme, soudainement renversé, roule avec elle à l’écart, et la pierre destinée au temple s’écrase dans un bruit sourd, ne laissant à la jeune femme que le temps de constater sa réussite ou son échec.

Le travailleur, lui, légèrement contusionné par la violence avec laquelle la jeune femme l’avait tiré de son issue tragique, fut tiré en arrière vers l’un des prêtres chargé de vérifier son état. Il balbutie bien quelques prières en remerciant la tête grisonnante d’Hinoke, tremblant encore du choc, avant d’être soustrait au regard de sa sauveuse. Au milieu des cris et de l’attroupement formée, la jeune femme grappille une donnée identique à celle de la veille au gré des discussions. C’était de vieilles poulies. Tôt ou tard, ça aurait fini par se produire. Encore une fois, il n’y avait guère de responsable à traquer si ce n’était la faute à pas de chance, rendant la présence et l’intervention de la balafrée au mieux inutile, au pire légèrement suicidaire. Et, alors qu’elle se redresse grâce à la main secourable d’un ouvrier, une idée germe dans l’esprit de la shinobi. Une idée qui ne fait que grandir, silencieusement, tandis qu’elle s’inspecte avec minutie à la recherche de blessure.

Les accidents étaient courants, avec du vieux matériel. Mais ils n’étaient pas obligés de se dérouler sur leur chantier.

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Concours de B... Bouddha





Devenir ninja, avais-je eu le choix ? Étais-je un ninja, en fait ? Réellement, cette question m'occupa les quelques secondes qui me restèrent avant une autre phrase... Un truc tout bête pour moi, un détail, mais qui pouvait troubler tout un chacun. Mes yeux. Quelques pas et je ne perçois plus la présence de Hinoke à côté de moi, je me retournais ainsi pour la découvrir, me dévisageant. Vif, je cherchais autour d'elle la moindre trace d'une attaque... Mais la véritable raison de ce raidissement soudain, c'était sans doute le secret que j'affichais presque fièrement dans mes iris. "La trace du démon."

Le sang de Nibi, ou sa malédiction, me permettait d'avoir des griffes et des yeux fauves... De bonnes choses dans la nuit noire, que je me pressais toujours pour utiliser. Une soirée d'horreur avec des samouraïs m'avait suffi pour toujours me méfier des recoins sombres que les humains ne peuvent pas éclaircir. Moi, je le pouvais... Pourquoi me gêner ? "Une malédiction qui t'arrange bien." Défenseur, comme représentant, de ma part démoniaque, Taiyo était toujours bougon quand je pensais à mon ascendance comme d'une mauvaise chose. En tout cas, pour ma camarade, cela avait été une surprise :

- Je possède quelques talents que je n'ai pas jugés bon de décrire, il faut toujours garder un peu de mystère. Laissant l'idée en suspens, je ne m'étendais pas plus sur le sujet... Tu n'as rien à craindre de moi.

Les Akuma étaient plus connus pour leurs griffes, ainsi j'étais tranquille sur les petites devinettes. Je devais être, pour l'instant, juste un sujet de questionnement... La sauvagerie, réputation de mon clan, ne devait pas interférer dans la mission. Qui sait ce que pensait la fille sous le masque de ma bande de degéné... "Ne pense pas ça." Même pour rire, ce type de pensée donnait à mon démon un aspect plus méchant, envers moi... Comme si je reniais mon existence même.

"Tu as raison." La Voie m'avait conduit ici, comme elle avait amené mon clan à la ruine... je n'avais pas la finalité, la Mère, elle, l'avait. "J'aimerais quand même savoir pourquoi je souffre." Devant le retour du pas cadencé de la jeune fille, je reprenais ma route. Le moment était à la discussion, mais mes yeux étaient toujours posés sur la rue devant moi, cherchant la moindre trace... Le moindre truc. "En vain, sans doute."

- Je ne me considère pas comme un ninja, juste comme quelqu'un qui a appris à servir et à survivre... Si je ne sais pas me battre, ou me cacher, alors je ne sers à rien. Mes compétences pour tout ce qui est... Ninpo, disons, sont très réduites. Il n'y a pas si longtemps, je ne savais pas marcher sur l'eau ou m'extirper d'une illusion. Enfin, jusqu'ici, je n'avais jamais eu besoin. L'eau, on passait à côté ou par des ponts... Mes principaux ennemis étaient des gens armés de lames ou de bâton. Soupirant, je reprenais très vite. Les miens auraient peut-être mieux réagis en connaissant quelques techniques de shinobi. Je suis un mercenaire qui sait faire des trucs. Le peu que je sais faire, je le fais bien. C'est ce qui m'a permis de survivre jusqu'à maintenant. Alors, oui, tu as raison. Ce n'est pas un choix et c'est bien dommage... Juste voyager était un fantasme, il fallait se défendre et rendre les coups. Je me disais seulement qu'ailleurs, par chez toi, c'était différent.

D'où venait-elle ? Je n'en savais rien.

L'important fut qu'elle rentra très vite dans la tente, me laissant dans la nuit noire pour continuer un peu ma ronde... Le chakra animant mes pupilles, je me pris au jeu de déambuler entre les tentes, les trous et les outils. En vain. La journée allait me servir à dormir, le chantier était mon domaine dans les heures obscures.

Aux premières lumières, j'échangeais ma place avec Hinoke... Dormir était important, même dans une mission sans action. On ne savait jamais quand tout allait prendre une cadence plus soutenue. Mon sommeil, certes réparateur, fut coupé d'un coup sec par un son de collision, du fer qui klaxonnait dans un tintamarre dégoulinant de malice, suivit bien vite par le silence et quelques cris, des insultes, envers la Fortune qui encore faisait des siennes... "La Fortune, ou la Mère, tout le monde a des remontrances à faire." Ouvrant un œil, je reprenais surface alors que tout rejouait dans une scène bien trop répétée : Un accident, ce n'était pas grave, il fallait continuer... Pour un ouvrier, ce n'était pas une excuse pour lambiner, pour moi, c'était le début du travail.

"Encore du travail." Même si Hinoke était dans la place, je ne pouvais pas me tourner les pouces... Quatre yeux en valaient mieux que deux. Enfilant un haut en vitesse, dans un kimono sombre associé à un bas large et nécessaire pour mes pirouettes, j'émergeais du tissu qui recouvrait l'entrée pour découvrir devant moi le soleil, le monde et le bruit non filtré par un obstacle, même mince. La vie continuait sans moi et mes enjeux nocturnes ne s'appliquaient pas dans ce royaume du prolétariat, nombreux. On se poussait, on se disputait l'espace. Les lieux que j'avais apprivoisés dans le noir étaient ardemment secoués sous la lumière solaire.

Je regrettais presque ma ballade d'il y a quelques heures... Seulement, il fallait se lancer vers le lieu de l'accident. Là-bas, je trouvais Hinoke avec un ouvrier qui bien vite était retiré de l'équation pour se faire soigner. Au sol gisaient deux poulies, manifestement ancienne, qui avaient, presque comme un prétexte, cédé dans leur office. Si mon expérience de la veille m'avait appris à ne pas renifler la sueur et la poussière de ces infrastructures, j'utilisais un autre sens pour regarder en hauteur, cherchant le moindre signe de sabotage sur les cordages ou la présence, furtive et fuyante, d'une ombre responsable. "Ils sont bien trop malins." Revenant sur Hinoke, je lui désignais du doigt une des hauteurs et sans attendre je me lançais au galop pour grimper à la force de mes bras sur celle-ci... Mon tour de garde n'était pas là, mais je pouvais quand même me reposer en servant de vigie, encadrant et surplombant la foule au travail.

Les pieds dans le vide, j'appréciais le soleil en laissant mon regard embrasser la multitude, s'arrêtant parfois sur un homme qui travaillait, ou la petite qui déambulait pour servir et animer... Taiyo, dans mon dos, murmurait quelques mots, mais je ne l'écoutais pas.

"Tout cloche."















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En examinant avec attention, Tama put sentir une odeur sucrée, légère… Mais… de là dire qu’il arrivait à remettre un nom dessus… Les traces d’usures étaient accentuées… mais semblaient naturelle après tout. Il y avait du monde de partout, tout le monde s’approchait de la zone d’accident pour nettoyer le problème, les prêtres venaient s’assurer d’apporter les soins aux quelques blessés. Heureusement rien de grave ! Hinoke avait sauvé le plus gros. La petite Mumei bougeait toujours dans tous les sens, virevoltant comme un papillon autour des artisans, revenant vers Anpo de temps à autre qui lui offrait une caresse sur le crâne ou un sourire.

Tout le monde bougeait dans tous les sens, s’agitaient… du monde, partout du monde… Que faire ? Qui interroger ? Posaient les questions Ninjas ! Les artisans n’ont rien remarqué d’étrange, est-ce qu’ils ont vu Gero ? Peut-être, certains non… impossible ! Trop de monde ! Une fourmilière serait plus organisée que cela. Les gardes patrouillaient toujours avec attention… mais les artisans commençaient à être un peu sur les nerfs et parfois des disputes éclataient, les prêtres essayaient de calmer les tensions avec douceur. Mais la chaleur, les accidents… tout cela… La tension montait.

« T’AS PAS COMPRIS ARRÊTE DE ME BOUSCULER ?! »

Un tailleur de pierre attrapa au col un charpentier pour le frapper en pleins visage devant Hinoke. Le sang se mit à couler.
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Brûler, mais pas que de l'encens
Feat Tama

Alors que les regards des deux coéquipiers se croisent, Hinoke hoche la tête en accord avec les mouvements de Tama. Un deuxième observateur en vaudrait mieux qu’un seul, coincé au milieu de la cohue qui montait doucement. Un prénom, inconnu, s’envole parmi les inquiétudes qui ne cessent de fuser et, prise dans la tourmente des ouvriers qui court aux quatre coins du monde, il était impossible pour la jeune femme de démêler le bordel sans nom qui s’installait. Au loin, les gardes observaient, totalement passif, la cohue monter et l’impuissance des prêtres à en venir à bout. Petit à petit, la tension, la peur, la chaleur, la peine et la récurrence des accidents finit par mettre le feu aux poudres.

Un cri s’élève, tout proche, alors que deux hommes s’empoignent sous les prunelles hétérochromes de la Sarutobi. Avant même qu’elle ait pu s’interposer, un coup part et, avec les gouttes de sang qui tombent silencieusement au sol, la patience de la kunoichi s’évapore. Elle ne s’était pas emmerdée à intervenir pour assister à ce spectacle contreproductif qui commençait à attaquer la foule, ici et là. Profitant de la distraction des travailleurs, elle signe, encore une fois, une série de mudra destinée à l’exécution d’une nouvelle technique, puisant dans son chakra pour régler la situation épineuse qui commence à se répandre sur le chantier. Canalisant son énergie, elle se rapproche du combat à sens unique et pose une main sur le bras tendu du tailleur qui tient un de ses comparses par le collet. L’attention de l’ouvrier entièrement acquise, la voix tranquille et déformée de la jeune femme s’élève.

« Calmez-vous. » Un ordre simple, alors qu’elle joint ses doigts à ses lèvres. Dans un sifflement strident, elle attire l’attention de la foule à elle, espérant que le silence suivrait. Elle renouvèle une seconde fois sans quitter son interlocuteur du regard, s’égosillant autant qu’elle le pouvait. « Calmez-vous. Tous. »

Le décalage entre le chaos et le calme menaçant que dégage le faux prêtre attire le regard, lui faisant gagner un temps précieux pour ramener un semblant de paix sur les lieux. Toujours sans se démonter face à un type qui faisait environ deux fois sa largeur, l’adolescente aux cheveux cendrés l’invite à déposer son adversaire à terre avec douceur. Elle ignorait s’il obéirait mais se tenait prête à réagir, si la situation l’exigeait. Bien que plus petite et plus fine, l’aura dans son dos devrait suffire à dissuader l’homme d’en venir aux mains et, dans le cas contraire, il apprendrait bien vite que lui chercher des noises n’étaient sans doute pas la meilleure idée de sa vie.

« Si vous commencez à en vous en prendre les uns aux autres, vous ne réussirez qu’à vous faire virer. Et si vous êtes virés, vous ne serez pas payé. »

Hinoke n’est pas une meneuse d’homme, mais elle a bien compris que les retards arrangent les artisans. Le chantier, ambitieux, devait générer un salaire confortable et durable pour les locaux, de quoi entretenir solidement leur famille et leur vie, tant que tout se déroulait correctement. Continuant de capitaliser sur l’attention qu’on lui donne, la kunoichi continue son maigre discours.

« Ce qui vient d’arriver n’est la faute de personne et n’a coûté la vie à personne. Est-ce que vous voulez vraiment que la chance s’arrête maintenant ? » Elle inspire, brièvement, relâchant sa prise sur le bras du tailleur. « Vous devriez mettre de côté le matériel un peu trop usé et vous concentrer sur ce que vous avez à faire. Si l’un d’entre vous est d’accord pour m’expliquer, je vérifierais moi-même le reste pour faire un rapport au Seigneur mais je vous en prie, ne vous battez pas. Et encore moins sur un lieu destiné à la prière. »

S’accroupissant près du charpentier encore sonné par le coup qu’il venait de recevoir, la jeune femme inspecte sa blessure, le regard neutre. Bien que saignant abondamment, il n’y avait rien de terriblement dommageable, au-delà d’une arcane sourcilière malmenée. Plus loin, la foule semblait se disperser et, à défaut de retourner travailler, les artisans n’en étaient plus au point de se taper dessus, du moins la Sarutobi l’espérait. Dos au rassemblement qui mourrait tout doucement, elle s’empare d’un des tissus mis à disposition des ouvriers pour se débarrasser de la sueur et emmène son patient près d’un des points d’eau pour y tremper l’étoffe.

« Ça va? » Passant le linge frais sur le visage de l’homme, elle avise une dernière fois de l’état de la blessure maintenant propre avant de l’inviter à maintenir en place son bandage de fortune le temps que le sang coagule. S’asseyant à côté de lui, Hinoke promène un œil attentif sur les travailleurs et les prètres, encore affairés à apaiser ce qui restait de trouble dans les rangs. « Vous savez qui et à quoi ressemble Gero ? Je ne suis arrivée qu’hier, sur recommandation d’Anpo-san et tout le monde semble le chercher sans le trouver. Avec le chaos qui règne, j’espère qu’il ne lui ait rien arrivé de grave … »

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Akuma Tama
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Une odeur.

Un souvenir.

Perché sur ma hauteur, je cherchais dans ma mémoire où est-ce que j'avais pu déjà sentir cette trace, ce reliquat... Du sucre, une douceur qui tranchait avec l'âpreté de la sueur et l'amertume de la poussière. En vain, c'était loin, très loin. Je m'en voulais, un peu, d'avoir une si mauvaise mémoire alors que tout serait si simple si je m'en rappelais : C'était ça, la clef pour trouver le ou la coupable... Je penchais vers le sexe féminin, puisque ce type de parfum était souvent relié au sexe faible, mais je n'oubliais pas que plusieurs cuistots occupaient les lieux, dorlotant parfois les ouvriers de bons petits plats et de pâtisserie au goût fameux !

Pour autant, l'heure n'était pas à l'eau à la bouche : La tension montait, résultat de plusieurs accidents, de la fatigue et de la chaleur. Hinoke était au centre du chaos, encadrée par les râleries et la colère contenue. Les yeux posés sur elle, je quittais cette cible pour m'appesantir sur le reste de la troupe : Qui n'était pas en colère ? Qui feintait l'acidité ? Dans le remue-ménage, c'était compliqué de bien tout percevoir et c'est ainsi que d'un geste expert, je produisis le mudra pour améliorer mes pupilles.

Le niveau d'au-dessus, me permettant, en plus de voir dans la nuit, inutile en plein jour, de concevoir les petits détails musculaires qui échappaient au commun des mortels. La seule différence physique notable entre les deux techniques était le petit demi-cercle qui s'ajoutait à mon iris vertical, mais en combat ce n'était pas ce qui sautait aux yeux. Ainsi, spectateur passif du manège qui se déroulait sous moi, je cherchais qui avait une attitude étrange... Avec l'intervention de ma camarade, attrapant le poignet d'un énervé pour administrer une onde de chakra dans la foule, je pus ajouter un autre critère à ma recherche : Qui n'était pas atteint ? Cette technique, je la connaissais. Si les civils étaient vulnérables, un ninja d'un bon niveau pouvait passer outre la paralysie... Enfin, cela dépendait sans doute de l'utilisateur. "Moi, j'ai souvent réussi à faire mouche..." La demoiselle était-elle mon égal ? À cette distance, je ne pouvais pas éprouver la puissance de son aura, mais vu la réaction des individus qui l'encadrait, c'était bien suffisant pour apaiser les choses.

Me levant, plus sérieux dans ma tâche, je laissais la manifestation mourir et Hinoke s'asseoir pour s'occuper d'un blessé, je poursuivais ma surveillance intense : Qui partait ? Qui avait l'air suspect ? Un prédateur surveillait des fourmis, je ne pouvais pas mentir en disant que je n'appréciais pas cette situation. J'avais le pouvoir, de ma supériorité aérienne, pour guetter la faute de quart, la faute de réaction. "On peut tromper l'homme à terre, mais pas le tigre en haut." Taiyo s'amusait de cette situation, mais pour des raisons bien plus malsaines, moi je voulais juste faire mon travail...

"Menteur."

Lentement, presque inconsciemment, je me pliais en deux pour porter ma main devant mon pied, quasiment à quatre pattes, prés à bondir. Tout était sous contrôle, j'étais posté comme un vautour, comme un aigle vengeur. La somnolence était finie, j'étais presque excité, en attente de trouver une proie. "Faites une erreur, je ne vous raterai pas !"

Si le loup était dans la bergerie, le tigre était dans le troupeau aussi...

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Les artisans inspirèrent profondément en se regardant, le stress, l’angoisse et tout cela montait vite à la tête après tout ! Ils se regardèrent entre eux sans rien dire, avant de froncer les sourcils à la question de la femme.

« Gero ? Connais pas.»

Ils froncèrent les sourcils en s’entre-regardant.

« C’est pas Amuro ? Un truc du genre ? »

Fit une voix dans la foule.

« J’ai d’jà entendu ce nom, mais jamais vu cette personne ! Après… on est nombreux ! »

Il haussa les épaules sans rien dire d’autre.

« Fin j’sais pas si c’est ici ou à l’autre chantier. J’discutais vec d’autres gars et pis voilà ! »

Des mouvements suspects ? Des choses étranges ? Voyons mon cher Akuma, il y a toujours des tas de mouvements bizarres, la petite Mumei est comme toujours partout, Anpo pas très loin… Rien ! Rien ! Rien ! Tout semblait calme… trop calme ! Les artisans obéissaient et s’assuraient que le matériel n’était pas en mauvais état, ils triaient, lustraient… tout cela… Anpo et Mumei mettaient aussi la main à la patte sans aucune hésitation. Ils semblaient vouloir aider tout le monde…
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Brûler, mais pas que de l'encens
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« Armuro, alors. Je ne connais pas encore tous vos noms et j’ai peut-être mal entendu la question au milieu de la cohue, pardonnez-moi. »

Hinoke aurait aimé sourire, pour faire jouer un peu de sympathie en sa faveur, mais était bien incapable de savoir comment le faire, aussi s’abstint-elle, préférant une courbette d’excuse polie. Après quelques temps, elle finit par faire signe à son patient de libérer sa plaie de sa compresse pour aviser de son état. Si le sang avait cessé de couler, un début d’œil au beurre noir commençait à apparaitre et, si les anticipations de la médecin étaient juste, il ne pourrait sans doute plus travailler correctement dans quelques heures. Trempant le linge dans l’eau pour l’humidifier, la Sarutobi rend son bandage de fortune à l’artisan avant de lui offrir son expertise.

« Vous aurez sans doute le bleu pendant deux jours. Utilisez un linge d’eau fraiche pour soulager la douleur et réduire le gonflement. Je vous conseille de ne pas vous approcher des échafaudages et de rester au sol pour aujourd’hui. »

S’écartant du blessé, Hinoke se redresse, glissant une main sur sa nuque pour masser le début de tension qui apparaissait dans ses trapèzes. Gero ou Armuro. L’incapacité des artisans à se fixer sur le nom de leur compagnon venait de tirer la shinobi de son attente patiente aussi surement que le claquement sec de la corde d’un arc. Si l’incident qui venait d’avoir lieu n’avait aucune origine malveillante, cette identité brouillonne et confuse sonnait comme une drôle de coincidence aux implications désagréable. Plus loin, la silhouette de Tama en plein examen de la poulie brisée laissait la jeune femme penser qu’il n’était pas nécessaire pour elle d’y jeter un œil à son tour. S’il trouvait quoi que ce soit, nul doute qu’il lui en ferait part, aussi la fausse prêtre se décide à se séparer des travailleurs pour se concentrer sur les ordres qu’elle avait elle-même donné et que tout le monde semblait curieusement décidé à appliquer. Les contremaitres n’y avaient-ils jamais pensé auparavant, pour que personne ne daigne poser de question ? Dubitative, mais bien décidé à instrumentaliser cette opportunité à son avantage, Hinoke se tourne vers les artisans encore avec elle.

« Si vous n’avez plus besoin de moi, je vais me joindre à l’équipe de tri. Si vous retrouvez Gero, Armuro ou peu importe comment il se fait appeler, pourriez-vous me le dire ? Que j’évite d’affoler Anpo-san plus tard en lui disant qu’il manque quelqu’un. »

Dans un sourire poli, la jeune femme prend alors congé, se mêlant à la masse des gens chargés de séparer le matériel pour venir rajouter une paire de main supplémentaire et surveiller la mise en place de son plan. Bientôt, après quelques minutes d’explications minutieuses grassement offerte par un artisan plus bavard que les autres sur les outils de travail du chantier, elle s’empare du tas jugé défectueux pour le tirer loin, bien loin des ouvriers qui reprennent leur travail, avec le dessein manifeste de les inspecter en détail pendant le reste de la journée. Après tout, si les manœuvres employaient uniquement le tas sain, il n’y avait aucune raison qu’ils aient besoin de ses services.

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"Piètre traqueur."

Debout sur une hauteur, je cherchais n'importe quelle cible digne de ce nom... Mais comme ma mémoire ou mon nez, mes yeux étaient défectueux. Rien, je ne voyais rien de particulier à part le fourmillement des gens sous moi. Incertain sur leur condition, mais continuant à travailler dans une moindre passion... Le métier amenait de quoi manger, de quoi dégager un petit revenu pour avoir un plaisir par mois, pas plus. Soupirant, je calmais un peu le sang qui tapait à mes tempes : Excitation ? Colère ? En tout cas, un peu de tristesse de vieillir alors que Taiyo, esprit vengeur, devenait une simili-métaphore d'une dépression qui me gagnait peu à peu. "Je ne sers à rien." À côté de mon tibia, je le voyais se rabougrir alors que le soleil perdait de la brillance... Les bras le long du corps, serrés en quête de chaleur, je mettais de côté la traque pour respirer et calmer l'anxiété qui me gagnait.

Le clan. Yaban. J'allais tout échouer.

Tout perdre.

Le nekomata se taisait, ombre lancinante qui marquait mon virage par son silence pesant, là où son activité orale, au moins, faisait un bruit de fond. Claquant ma langue, je soufflais et j'inspirais dans une bonne cadence pour redonner de la pêche à mon cœur et noyer un peu ces pensées parasites. "À quoi bon ?" Fermant les yeux, je me coupais du monde autour de moi pour dynamiser le processus. C'était dur, très dur, de se sentir vieillir à trente ans... Les capacités qui baissaient, la faiblesse qui prenait les membres. Dans cet univers, c'étaient les chances de survies qui s'affaiblissaient. Je n'étais plus ce merveilleux traqueur de quand j'avais vingt ans, qui sentait et ressentais tout. Dans le noir oculaire, une petite flamme : La colère, contre moi, contre cette mission qui mettait aux défis mes compétences. D'un geste peu doux, je me laissais tomber en m'aidant de mes mains pour ralentir la chute et ne pas tomber sur de hasardeux ouvriers qui se promenaient sous mon perchoir.

Ma destination ? Nulle part : J'allais vagabonder au milieu des artisans pour saisir le moindre geste et renifler tout mon saoul pour repérer cette odeur suspecte, si elle était là bien sûr... Sur mon passage, je croisais parfois Anpo ou la jeune fille qui était devenue la mascotte du chantier.

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Tama en se promenant pouvait parfois sentir cette fragrance. Mais dans le tourbillon de personne, ce n’était qu’une petite piste… Parfois proche d’Anpo, parfois non. Dans la pile d’objet à jeter, Hinoke pu trouver un long cheveu roux. Il y avait des roux ! Peu, certes, sur le chantier, mais aucun à cheveux longs… Étrange ? Quelqu’un serait donc venue fouiller ? Peut-être. Mais qui ? Un autre du chantier adverse ? Anpo continuait son travail, il eut quelques incidents mineurs. Rien d’inquiétant après la poulie. Mais l’ambiance était électrique et propice aux disputes. Les prêtres avaient fort à faire pour éviter des débordements. Le chantier avança plus lentement aujourd’hui… Et les ouvriers furent ravis de quitter le chantier à la fin de la journée. C’était agréable le soir ! Il faisait frais ce soir. L’odeur que Tama avait senti se fit un peu plus fort… comme-ci la personne était présente le soir. Et le cheveu roux ? La petite mascotte passa devant Tama joyeusement et son odeur sauta au nez. La petite odeur sucrée… C’était elle ?! Elle se dirigeait vers la tente d’Anpo comme-ci elle allait se reposer tranquillement.
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