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[MISSION Rang A] Le Dragon Blanc

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Mission rang A:

[MISSION A]    Le dragon blanc  

   
Le village de Motosu se trouve au Sud du Pays du Vent, près de la frontière de la côte d'Omui, et prospère dans un cadre étonnant. Sous la juridiction de la famille Saionji depuis plusieurs générations, cette localité qui, aux premiers abords ne paie pas de mine, vit des échanges avec sa région voisine et sert également de ville-étape pour ceux désirant évoluer vers le vaste territoire du pays du vent. Cette position géographique est autant un atout économique pour la population qu'elle peut être un fléau concernant la vie quotidienne. En effet, les tempêtes de sables ne sont pas rares dans la zone et peut devenir un véritable poison pour les habitants qui s'en accommodent courageusement. Il n'est d'ailleurs pas exceptionnel de découvrir que certains citoyens ne reviennent jamais, aussi expérimentés furent-ils, d'une sortie hors du village lorsque le désert se déchaîne de manière impromptue. Seule la famille de Saionji bénéficie d'une agréable situation, car leur domaine, qui se trouve éloigné et à une demi-heure à pied du village, a été construit dans un écrin rocailleux qui les protège du vent et des tempêtes.

D'ailleurs, c'est cette famille qui vous amène ici, jeunes shinobis.

En effet, le noble Saionji Utakata, chef de la famille du même nom, voit son domaine frappé par de nombreux troubles qui le touchent de manière très personnelle. Il y a plusieurs mois, son épouse, la douce Himeko, a clamé avoir aperçu un "dragon blanc", planant au-dessus de leur immense propriété. Bien évidemment, elle aurait été la seule à l'apercevoir. Pieuse, la jeune femme vit en cette apparition un avertissement et un présage de mort et quelques jours plus tard, a malheureusement perdu l'enfant qu'elle attendait, qui aurait été le premier du couple. Cette perte a grandement affecté son épouse, mais semble aussi l'avoir conforté dans sa position concernant le "dragon blanc".

L'affaire aurait pu cependant s'arrêter là, mais la santé de Himeko a commencé à lentement se détériorer sans que le médecin de famille ne puisse réellement déterminer les causes. Si Utakata craint naturellement pour la santé de son épouse - et l'idée de ne pas avoir un héritier - il s'inquiète tout aussi bien pour la réputation de la famille Saionji car les rumeurs vont bon train au cœur du domaine, et pourrait mettre à mal son autorité. En effet, les domestiques du domaine parlent beaucoup et certains sont superstitieux, refusant de servir Dame Himeko qui semble toujours sous l'influence de nombreuses hallucinations. Les mauvaises langues prétendent que son épouse a le mauvais œil et Utakata jouit de cette mauvaise réputation. Cependant, en tant que chef de famille et du village de Motosu, il ne peut enquêter de lui-même et souhaite une aide extérieure pour faire le point sur cette affaire. Il a ainsi réclamé l'aide de Suna afin de savoir ce qu'il se passe réellement sous son toit.

Lorsque vous arriverez à Motosu (de jour ou de nuit, à votre convenance), vous tomberez en premier lieu sur le village lui-même. Ce dernier est constitué de maisons typiques du pays du vent, assez basses, mais nombreuses, aux ruelles étroites mais multiples. On peut y trouver deux ou trois auberges au confort dépendant de la taille de votre bourse, une taverne et quelques commerces, le reste étant principalement des petites baraques d'habitations modestes. Le village est principalement animé le matin et au coucher du soleil, car la chaleur est implacable dans les après-midi. Les villageois ne sont pas de grands bavards, plutôt méfiants avec les étrangers, mais d'un naturel à tout marchander. Régulièrement, des soldats de la famille Saionji font des rondes autour du village pour assurer la sécurité, et accessoirement peuvent accorder des petits services supplémentaires monnayant quelques ryos.

Pour atteindre le domaine de la famille Saionji, il vous faut traverser le village et emprunter une route unique qui vous conduit directement chez ces derniers. Inratable, vous le devenez également lorsque vous atteignez les grandes portes et vous serez accueilli par la garde du seigneur local. Étonnamment bien gardé, la sécurité semble être tenue d'une main de maître et rend le domaine difficilement pénétrable sans invitation.

Résumé:
         




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Akayuki Shirokuma
Akayuki Shirokuma
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Akayuki Shirokuma


 
Le Dragon Blanc
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Suite à de nombreux essais, plus ou moins fructueux, Shirokuma avait enfin réussi à former une équipe, certes peu orthodoxe, mais dont il pouvait être fier. Ils avaient encore beaucoup de chemin à parcourir, lui compris, mais pour une fois, il était convaincu d’avoir fait le bon choix. Bien sûr, il n’excluait pas que cela vienne de sa peur de devoir, à nouveau, relancer tout son projet de zéro, même s’il ne préférait pas trop s’attarder dessus. C’était sans doute pour cela, qu’il avait choisi une mission de rang si élevée, auprès de ses nouveaux disciples. Il s’agissait d’un moyen de se tester, autant pour lui que pour eux, mais aussi de voir la cohésion de leur petit groupe, en situation réelle. A l’origine, il avait cherché une mission de rang inférieur, afin d’y aller plus progressivement, mais ce fameux contrat du “dragon blanc” avait réussi à attirer son attention. Après une rapide inspection de la demande, il estima la récompense, ainsi que le potentiel danger qu’ils pouvaient risquer, relativement bas.

La demande provenait d’une famille riche, face à quelques problèmes de conception et sans doute une maladie quelconque, qui avait choisi d’interpréter les événements avec superstition. Les Saionji s’étaient alors tournés vers les shinobis les plus proches pour régler leur problème, car, du point de vue de la plèbe, le Ninjutsu était tout aussi mystique et incompréhensible que les vieux contes de grand-mère. La seule différence était qu’il y avait des preuves tangibles de l’existence, ainsi que de l’efficacité, des ninjas. De son point de vue, il y avait donc de grandes chances qu’il s’agisse d’un travail banal, surpayé par des clients craintifs. Avec un peu de chance, il pourrait régler toutes leurs inquiétudes avec un peu d’Iroujutsu et profiter de l’aura d’une mission de rang A pour voir l’approche de ses nouveaux élèves. Un rêve parfait, pour le professeur ambitieux qu’il était.


Bien évidemment, il était loin d’être naïf et était suffisamment bien placé pour savoir qu’il fallait toujours s’attendre à tout, même à l’inattendu. C’était vrai pour la plupart des gens,, mais encore plus dans leur branche, où l’ingéniosité et le progrès permettaient toujours de nouvelles possibilités, parfois difficiles à déchiffrer. Il se cachait peut-être une réelle menace, derrière les hallucinations de la dame et les choses étranges, qui se passaient sur son domaine. Sans même parler de Genjutsu, il y avait bien des façons de terroriser des nantis, surtout isolés comme ils l’étaient et, tout satisfait qu’il pouvait être de sa trouvaille, le jonin ne comptait pas baisser sa garde pour autant. Dans tous les cas, son esprit d’enquêteur brûlait de découvrir le fin mot de cette histoire. Qu’il s’agisse d’une farce, d’un gros rhume, de bandits ou même d’un véritable animal mythique, découvrir les rouages de cette intrigue lui faisait sérieusement de l’oeil et cela faisait bien longtemps, qu’il n’avait pas pris un contrat par pure curiosité.

Kuma avait briefé son équipe juste après avoir réservé la mission, trois jours avant leur départ, pour leur laisser le temps de se préparer en convenance. Ils allaient peut-être y rester un moment, mais il fallait tout de même voyager relativement léger, ce qui lui permettrait de voir ce que représentait le “strict minimum”, pour Ningyo et Kazuki. Au jour J, le martialiste attendit ses comparses, équipé d’un sac en bandoulière fermement sanglé contre son dos, contenant l’essentiel de son matériel et une deuxième tenue, tissée par Raion et prenant relativement peu de place, au cas où il lui fallait faire bonne figure devant leurs employeurs.

Une fois l’équipe rassemblée et après les banalités d’usage, il ne perdit pas de temps pour s’élancer vers le sud, maintenant une bonne allure, sans pour autant chercher à distancer ses camarades, afin de voir comment ils tenaient la cadence. En ce qui concernait Ningyo, il avait déjà été témoin de sa force légendaire (et terrifiante) et il se demandait s’il l’égalait (ou le surpassait) également dans le domaine de la vitesse. Pour Kazuki, qui était encore un simple aspirant, c’était une façon de faire une analyse de ses capacités et de ses limites, pour essayer de l’aiguiller au mieux.

Le trio arriva à Motosu quelques heures avant le coucher du soleil, après un voyage long, mais relativement plat. Kuma, poussa un soupir de soulagement, en voyant les portes du village, s’arrêtant pour se rafraîchir et vérifier une nouvelle fois l’état de tout le monde.

« On est presque arrivés, les enfants. Une fois qu’on aura traversé le village, on pourra commencer à essayer d’y voir plus clair. » Résuma-t-il, sans réellement se préoccuper de leur logis pour le moment, songeant personnellement aux bienfaits du camping à la belle étoile et à la propension qu’avait le mystique, à préférer la pénombre. « Restez groupés, sur vos gardes et surtout : soyez attentifs. On ne sait pas ce qui nous attend. Si jamais on se sépare et que je sonne ma corne… » Précisa le Sunajin en tapotant l’objet qu’il portait à la ceinture. « Ce sera le signal pour se regrouper immédiatement. Vous avez des questions ? »

Après avoir pris le temps de les écouter et de répondre à leurs interrogations, Kuma se dirigea en tête de file, prêt à traverser le village sans chercher à se cacher ou paraître spécialement discret. Il se contentait simplement de marcher nonchalamment, pour paraître le plus naturel possible, ce qui restait encore le meilleur moyen pour éviter de trop attirer l’attention. Au passage, il essayait de repérer ce qu’il pouvait, de la sécurité des lieux, manifestement renforcée autour du domaine qu’ils venaient trouver.

Ainsi, ils se présentèrent tous les trois à la garde, Kuma présentant les accréditations officielles de la mission en cours, portant le sceau des Saionji, dans l’espoir de s’y mettre au plus vite.

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Shirogane Ningyo
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Shirogane Ningyo
La mission semblait si simple si tout le monde avait été une marionnette. Je fermais les yeux un instant avant de finir de rassembler mes affaires, quelques vêtements propres à ma taille, mais surtout de quoi réparer ma marionnette et mes prothèses. Toujours être prévoyant ! Surtout pour mes bébés ! Entre mon sensei, ma sœur et moi ça allait. Et puis il y avait une autre personne. Je passais une main dans mes cheveux pour les coiffer avant de sortir de chez nous après avoir embrasser Grand-mère, ma sœur m’escorta jusqu’à mon équipe, je lui embrassais la joue avant de suivre les autres dans le désert, Mereus roulé en boule dans mon dos, mon petit sac à dos pendant sur mon flanc. J’étais heureux quand même de partir de Suna pour explorer le monde. Enfin le monde… Façon de dire !

La noble Saionji Utaka avait un domaine où c’était le bazar et où son épouse voyait des dragons blancs… Et elle avait perdu son bébé… la pauvre… Et elle n’était pas en bonne santé… Il y en avait qui n’avait pas de chance. Mais c’était à nous de voir si c’était vraiment ça ou pas des empoisonnements. Motosu semblait être une jolie ville de loin. Je me tournais vers Sensei quand il parla. On traverse, on observe… et on est attentif ! J’eus un sourire en hochant la tête. On se regroupe quand il sonne la corne.

« Bien sensei ! »

Je n’avais toujours pas retenu le nom de notre nouveau compagnon. Il fallait dire que je ne faisais pas très attention. J’espérais juste… ne pas me manger un linteau de porte ! Je regardais avec attention autour de nous, essayant d’analyser les détails, les regards, les vêtements… Les enfants, j’aimais bien les enfants, sans mauvaises pensées, ils étaient simples et si agréables de passer du temps avec eux… En tout cas… comme d’habitude je ne serais pas discret… Mais j’avais tellement l’habitude que c’était normal et que je ne changeais pas mes habitudes. J’eus un sourire en entrant dans le palais, mais mon regard continua de fouiller autour de nous, je voulais trouver le moindre détail un peu étrange ! J’étais beaucoup trop curieux !
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[MISSION A]    Le dragon blanc  

   
La chaleur impitoyable du désert n'avait pas eu raison de vous au cours de votre voyage et votre endurance vous avait permis d'atteindre Motosu sans trop de difficulté quelques heures avant le coucher du soleil. Cette arrivée, d'apparence tranquille, n'avait pourtant pas échappé à quelques regards aussi curieux que pourraient être les vôtres. Il fallait dire que les débuts de soirée marquaient le retour des activités du village en raison d'une température plus supportable et les badauds remettaient le nez dehors. Votre présence ne pouvait qu'être remarqué, surtout en compagnie d'un marionnettiste de si grande taille et aux membres de bois. Nombreux furent les regards suspicieux et les murmures échangés. Oh, il y avait bien entendu quelques enfants fascinés.... et quelques volets qui se refermèrent en laissant légèrement entrevoir le regard de quelques mégères inquiètes.

Toutefois, la méfiance semblait être la qualité première des villageois. Aucun d'entre eux ne s'aventura à venir à votre encontre pour poser des questions. Tous restaient en retrait, parfois observateur, parfois indifférent. Est-ce qu'il y avait des visages intéressants ? Tout dépendrait de vos goûts et de votre défiance. Ainsi, vous pouvez noter la présente d'un tavernier au teint buriné par le soleil, les cheveux plein de poussière qui sortaient quelques tables dehors ; une jeune femme aux yeux couleurs de miel avec un sac rempli de provision qui semblait presser son pas à votre vue ; un petit groupe de trois enfants aux airs chapardeurs qui vous scrutaient en riant et aussi un homme à l'allure guindé, bien bâti mais à la mine fatiguée qui semblait rentrer chez lui. Rien de bien anormal aux premiers abords. Après tout, vous étiez des étrangers. Le plus surprenant, peut-être, serait d'avoir croisé deux apparents soldats qui effectuaient leur tournée mais qui n'avait pas jugé bon de venir vérifier votre identité. Ils étaient visiblement bien plus intéressés par leur propre discussion que la vision de nouveaux visages.

Il faudra attendre que vous vous présentiez aux ports du domaine du seigneur Saionji Utakata et que la première rangée de gardes inspecta vos accréditations. Encore une fois, ce fut un mur soupçonneux qui se tenait devant vous.

" Mmmm.... des shinobis, hein ? Notre seigneur vous attend. Veuillez me suivre. "

Une fois la grande entrée de l'enceinte du domaine dépassée, vous découvrez une vaste cours aux sols poussiéreux qui pourrait vous semblez étonnamment vide. Mais en tendant l'oreille, vous pouviez entendre le hennissement de quelques chevaux. Une écurie ne devait pas être loin. Vous pouviez également constater que des groupes de soldats semblaient échanger quelques mots : c'était l'heure du changement de quart. Un peu plus loin, deux guerriers semblaient sortir du lot : il y avait un homme d'âge mûr - voir avancé - qui discutait avec un autre plus jeune. Le premier était borgne, le visage sec et l'expression dure. On sentait l'homme d'expérience et l'armure qu'il affichait prouvait qu'il était le plus gradé. Le second était un homme qui n'avait visiblement pas encore atteint la trentaine, athlétique, une belle figure qui respirait l'assurance. On sentait aisément qu'il avait un certain niveau social et qu'il possédait visiblement le respect du plus ancien.

[MISSION Rang A] Le Dragon Blanc C768   [MISSION Rang A] Le Dragon Blanc 4qpe
Le visage de l'ancien et du jeune

Et après quelques brefs échanges que vous ne pouviez entendre, le plus jeune se retira. Par contre, l'ancien tiqua dès qu'il vous aperçut. Son unique œil était vif et incisif.

" HALTE-LA SOLDAT ! "

Votre guide se raidit brusquement dès que la voix rauque de son supérieur sonna. Il fut facile de comprendre que cet homme était craint, surtout de ces hommes. D'un pas assuré, le borgne s'approcha dans votre direction et vous toisa rapidement.

" Je vois à vos bandeaux que vous êtes les hommes que Suna a envoyés à notre seigneur ? "

Il se tourna vers le premier soldat.

" Retournez à votre poste. Je m'occupe de nos invités. "
" Oui Capitaine. "

Une fois que le garde fut parti, le vieil homme se tourna une nouvelle fois vers vous, les mains derrière le dos, l'oeil assuré et un peu méprisant. Il ne fallait pas se mentir, cet homme était antipathique au possible.... mais il respirait pourtant une étrange noblesse.

" Je suis le Capitaine Wada Hitoshi. Je suis l'homme qui assure la sécurité du domaine et du seigneur Saionji Utakata, et de feu son père avant lui. Je commande à chaque soldat qui se trouve ici et je suis l'unique homme qui puisse vous fournir la moindre petite autorisation de circulation. "

La voix de Hitoshi était aussi cinglante que tranchante, typique d'un homme du pays du sable et sans doute d'un goût de déjà-vu pour des gens issus d'un village très militarisé. Ils vous en faudraient plus pour être impressionné et d'un autre côté, vous savez d'avance que si vous vous mettiez cet homme à dos, les difficultés pourraient être nombreuses.        

" Si vous voulez une entrevue avec notre seigneur, vous devez passer par moi. Si vous souhaitez interroger le personnel, vous devez passer par moi. Si vous quittez le domaine, vous devez passer par moi. Si vous voulez aller pisser, il vous faut également avoir mon autorisation. Notre seigneur a peut-être demandé l'aide de Suna, mais votre présence ne changera rien au rôle qui est le mien. "

Les règles avaient été données.... ou plutôt jetées à la figure. Et sur ce discours, Wada émit un petit grognement.

" Avant même que vous essayez de me le demander, sachez qu'il est trop tard que pour notre seigneur vous donne audiance. Il est auprès de son épouse fatiguée. Mais mon seigneur est.... un homme.... généreux. "

Etrangement, cela semblait beaucoup coûter au capitaine de présenter les choses ainsi. De l'agacement ? De l'irritation ? Mais à quel propos ? La générosité du seigneur ? La présence des shinobis ou bien autre chose encore ?

" Des chambres vous ont été préparées dans l'éventualité de votre arrivée tardive. Vous avez donc la possibilité de dormir ici-même dans les quartiers que nous avez sécurisé, et entendez par-là que vous y serez confinés. Des gardes viendront vous chercher demain matin pour vous présenter à notre seigneur. Ou sinon vous repartez au village pour vous trouver une chambre à l'auberge des Milles peupliers et vous vous présentez demain matin à neuf heures devant les portes. "


Vous voila confrontez à deux choix très simples : restez au sein même du domaine mais en ayant dans l'immédiat les mains totalement liées ou bien préférez encore votre liberté pour tenter votre chance au village. Les deux choix offrent leur avantage : rester au domaine pourrait "peut-être" vous permettre de tomber sur une soirée où des apparitions pourraient surgir... ou pas, et dans ce cas-là, vous n'aurez qu'une bonne nuit de sommeil à gagner ; dans le cas d'un retour au village, vous auriez la possibilité d'interroger quelques âmes mais vous vous retrouveriez bien loin du théâtre qui vous amenait ici.

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Akayuki Shirokuma
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Akayuki Shirokuma


 
Le Dragon Blanc
Feat Norowareta

 
Sur le chemin qui le mena à ses commanditaires, Kuma n’hésita pas à répondre à certaines personnes intriguées d’un signe de tête, lors de leur passage dans les rues de la ville. Une gestuelle simple, polie, qu’il ponctuait de son sourire radieux et charmeur, comme toujours. Malgré le fait que Ningyo pouvait faire froid dans le dos, il n’était pas impossible qu’ils aient à interroger quelques-uns de ces indigènes et jusque-là, il préférait éviter d’antagoniser qui que ce soit, pour ne pas compliquer encore davantage son affaire. Les shinobis avaient une réputation particulière et dure à porter, mais l’expérience lui avait appris qu’avec un peu de bon vouloir et de sympathie, il était parfois possible de renverser la balance, pour rassurer la population et la rendre plus coopérative. Le chef d’équipe pensait plutôt recourir aux services de Kazuki, qu’il pourrait ainsi former sur le terrain, si jamais ils devaient se rendre en ville et laisser le marionnettiste pour monter la garde, afin de limiter les risques de dérapages avec la population. Il nota tout de même le laxisme des gardes, qui n’avait pas jugé bon de les interpeller, malgré leur ronde. Preuve qu’ils avaient réussi à se fondre dans la masse ou que les soldats n’étaient pas les plus compétents ? Au vu des réactions des civils, il y avait fort à parier qu’il s’agisse de la deuxième option. Le shinobi marqua tout de même leurs visages dans un coin de son esprit, au cas où il venait à leur retomber dessus plus tard, juste au cas où.

Une fois arrivé devant la demeure du seigneur local, le jonin finit par suivre le responsable à l’entrée, après que celui-ci ait vérifié les justificatifs nécessaires, ne faisant que hocher la tête face à sa rhétorique, estimant qu’il n’était pas la peine de prouver la nature de son métier. Restant attentif en emboitant le pas de son guide, l’Ours Blanc observa attentivement les lieux, essayant de s’en dresser un plan mental, pour commencer à réfléchir à ce qui avait bien pu se passer. Il était difficile de parler de demeure imprenable, surtout pour leur époque, mais en enquêtant davantage, il devrait avoir le moyen de déduire les points faibles de la bâtisse, pour estimer les possibilités qu’un malfaiteur infiltré soit impliqué dans toute cette affaire.

Le petit duo, devant lequel la Norowareta fut arrêtée, intrigua le Triumvir, qui se demandait bien de qui il pouvait s’agir. Le plus jeune, qui s’était éclipsé sans demander son reste, semblait presque trop propre sur lui pour faire partie de la soldatesque des lieux, si bien qu’il se demanda s’il ne s’agissait pas d’un noble n’ayant pas encore terminé ses classes militaires. Plutôt beau garçon, Kuma lui estimait un âge assez proche du sien, tout en regrettant de ne pas pouvoir lui demander quelle était sa place dans la domaine. Malheureusement, le trio se fit sèchement interpeller par l’autre luron, plus âgé, plus expérimenté, mieux équipé… Le martialiste l’identifia immédiatement comme chef de la garde, devant qui il s’inclina poliment, avant de jeter un coup d’oeil à leur bandeau, en hochant la tête.

« Tout à fait, nous sommes là pour élucider tout ce mystère. » Confirma-t-il, en cachant bien son aversion pour le système de bandeau frontal (qu’il ne portait jamais sur la partie désignée), qui lui semblait contradictoire avec la nature même de leur fonction.


Devant la présentation d’Hitoshi, qui confirma ses assomptions, le chef de clan lui retourna la politesse, sans se démonter face à l’air méprisant du vieil homme. Dans leur milieu, il n’était pas inhabituel de faire face à beaucoup d’hostilité et de préjugés, surtout lorsqu’ils se retrouvaient confrontés à d’autres corps armés. Sans se départir de son sourire, il joignit les mains devant lui, en s’inclinant à nouveau vers l’avant.

« Je suis Akayuki Shirokuma, je représenterais mon village et mes hommes, le temps de mener notre contrat à bien. » Commença tranquillement le ninja, avant de continuer. « Il n’y a pas de contrôle, en dehors du domaine Saionji ? Les gardes du village ne m’ont pas paru vraiment étonnés de nous voir… Vous avez beaucoup de touristes, dans le coin ?

Sa demande n’était pas anodine et il commençait déjà à récolter des informations, tout en écoutant le laïus de son interlocuteur. Prenant assidûment note des consignes qu’on lui énonçait, il opina sagement du chef, en levant un sourcil interloqué, lorsque le Capitaine mentionna la générosité de son maître. Il y avait quelque chose à découvrir là-dessous, mais ce n’était pas encore le moment de s’en préoccuper, même s’il comptait bien y revenir par la suite.

« C’est trop aimable de la part de votre seigneur, je pensais que nous allions dormir avec la garde, par mesure de sécurité. Bien évidemment, nous saurons nous tenir à vos exigences, nous sommes ici chez vous, après tout. » Acquiesça le commerçant, en jetant un coup d'œil par-dessus son épaule à ses élèves, avant de revenir sur son vis-à-vis. « J’espérais justement profiter d’une nuit sur place, pour m’imprégner des lieux, avant d’importuner inutilement sieur Saionji. Je ne doute pas que la période doit être difficile pour lui, notre travail est de régler votre problème, discrètement, sans chambouler vos habitudes. »

Acceptant ainsi l’offre de logis qu’on venait de lui proposer, il invita le vieil homme à le guider vers les quartiers qu’ils allaient occuper, en joignant les mains derrière son dos.

« Je comptais justement m’entretenir avec le Capitaine du château dès notre arrivée, en premier lieu. » Affirma-t-il, prêt à suivre son nouveau guide. « Si vous pouvez me donner quelques minutes de votre temps, je doute qu’il y ait plus qualifié que vous, pour me donner les renseignements nécessaires, pour que nous puissions vous aider. »


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Shirogane Ningyo
Shirogane Ningyo
Suna no Chunin
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Shirogane Ningyo
Je posais mon regard sur l’homme qui nous regardait avec attention. Je rentrais la tête dans mes épaules, me tassant un peu sur moi-même pour paraître légèrement plus petit. Je grimaçais quand le vieux borgne nous cria dessus. Mais… c’était pas vrai cette agressivité si brusque ! Pourquoi cette violence contre nous, nous n’avions rien fait de mal… Envoyé par Suna, je restais silencieux, laissant mon sensei gérer. Moi et les autres êtres humains… non, je n’étais pas très doué pour ça. Wada Hitoshi. Je posais mes yeux sur lui sans rien dire, il assurait la garde depuis le précédent seigneur. Bah peut-être qu’il devrait laisser sa place au vu de ce qu’il se passait. Pour une fois je tiens ma langue. Il allait nous causer des problèmes… Cela se sentait à des kilomètres. Une entrevue avec le seigneur on passait par lui… Il faut tout lui demander… Je croisais les bras sur ma poitrine. Lui ne me plaisait pas du tout. Pas du tout, du tout ! Homme généreux. Et toi tu semblais aussi aimable que si je t’avais broyé les couilles. Confiné ? D’accord. Neuf heures. Je rajustai le bandeau que je portais au biceps. Je ne dis rien, je n’avais pas envie de parler avec le capitaine des gardes. Je préférais les gens plus tout… Comme Honoka. J’eus un petit sourire en pensant à la jeune femme. J’aurais aimé faire une mission avec elle. Je plissais le nez, le sensei ne voulait pas le contre-dire. On obéissait au sensei…

Nos quartiers. Je me détendis un peu, me redressant légèrement entre deux passages de porte. Un étrange tableau attira mon attention dans une pièce et je me redressais trop vite. Ma tête tapa avec violence un linteau de porte qui craqua et il eut quelques morceaux de bois tombèrent. Je fermai les yeux en me prenant la tête à deux mains.

« Aieuh ! »

J’avais l’habitude de me prendre des poutres et des linteaux de portes. Mais ça faisait quand même super mal ! Je me redressais en me frottant le front comme je le pouvais. Ça faisait mal quand même et j’avais bien amoché le linteau de porte. Je sentis les regards et je me sentis un peu mal à l’aise des regards…

« Je… suis désolé ? J’ai pas fait exprès… »

Je me mordis les joues en cherchant Sensei du regard alors que j’examinai également tout autour de moi voir si je n’avais pas loupé quelque chose. Est-ce que j’avais une bosse sur le front ? Aucune idée. Mais est-ce que pendant cette bévue quelqu’un avait fait quelque chose d’étrange ? Ou j’avais loupé quelque chose ?
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Capitaine Wada Hitoshi
   
Le Capitaine Wada était un homme définitivement peu avenant. De son ton à son regard, il était assez aisé de comprendre qu'il obéissait sous la contrainte. En tant qu'ancien, c'était une sorte de désaveux de faire appel des shinobis et de ne pas laisser ses soldats enquêter eux-mêmes - ou leur laisser plus de temps - ne lui donnait pas envie de faire preuve d'empathie à l'égard des étrangers. Et que dire du sourire de l'Akayuki ? Rien de mieux pour irriter le vieux soldat ronchon qui hésitait à prendre cela comme une provocation due à la jeunesse ou bien de son statut de ninja. Quant aux deux autres, il se méfiait déjà du jeune géant qui avaient un regard étrange et avait une mauvaise image de celui qui avait un serpent de compagnie. Qu'est-ce qu'il savait de cette bestiole ? Elle pourrait se faufiler dans la maison et être venimeuse après tout.

Croisant les bras, le borgne jeta un œil mauvais à chacun d'entre eux, mais se résolut à répondre aux questions. N'était-ce pas un ordre du seigneur Saionji Utakata ? Il fallait bien traiter les hôtes.

" Des contrôles ? Bien sûr que si, qu'insinuez-vous ? Mais depuis les évènements qui se produisent ici, nous avons dû faire des choix, dont celui d'éviter que des rumeurs circulent en ville et de renforcer la sécurité du domaine. Il en va de la réputation de notre seigneur. "

Wada eut un petit tic nerveux sur le visage lorsqu'il mentionna la notoriété de Utakata.

" Nos villageois... teuh.... la plupart d'entre eux sont des commerçants et notre ville a pour habitude de voir des têtes diverses. Les personnes qui souhaitent traverser le désert ou bien s'en éloigner viennent ici pour se ravitailler. "

Alors que le vieux capitaine expliquait le fonctionnement de la maisonnée, il y eut une certaine forme d'agitation près de l'entrée du domaine. L'œil inquisiteur du borgne lorgna un de ses soldats qui se dépêchait, sans pour autant quitter la compagnie des shinobis.

" Votre nuit ici est du fait de notre seigneur. Si ce n'était que moi, je vous aurais renvoyé au village.... mais puisqu'il en a été décidé autrement, vous serez sous surveillance dans les quartiers que nous vous avons assignés. "

Toujours les bras croisés et l'humeur bougonne, Hitoshi n'écouta que d'une oreille l'Akayuki qui tentait toujours de se montrer plaisant. Mais alors qu'il expliquait comment il espérait profiter de sa présence sur place, le soldat l'interrompit à houspillant un soldat.

" HÉ HO TOI LA !! POURQUOI CA S'AGITE ! "

Le soldat se raidit à la voix de son capitaine et osa à peine se retourner.

" Je... je vais voir Capitaine. "

Ce dernier fila et quelques secondes plus tard, deux nouveaux shinobis de Suna firent leur entrée. Si l'un d'eux avait une mine aussi austère que banale, un chuunin assez commun à vrai dire, l'autre avait une allure bien différente. Il s'agissait de Shirogane Kaisen. Il ne plaisait déjà pas à Hitoshi. Aucun des deux. En attendant, les shinobis étaient escortés par deux soldats qui avaient vérifiés leurs identités.

" Pourquoi ses hommes sont-ils ici ? "

" Il... il y a visiblement un petit soucis... enfin d'effectif. Ce monsieur est venu ramener cet homme. Il a un ordre de l'intendant de Suna. Celui-là est venu le remplacer. Il parait qu'il y a aussi une femme avec eux, mais elle serait restée au village. "

D'un doigt peu assuré, le garde désigna Kazuki. Le chunin était là pour l'accompagner pendant le voyage retour. Quant au Shirogane, il prenait tout simplement sa place dans la mission. Pour une raison obscure, l'intendant avait jugé bon de placer un shinobi un peu plus expérimenté que le jeune Nozomo. Quant à la femme qui aurait dû être présente, il s'agissait de Sahara Denya, une femme bien connue de Suna mais qui semblerait, avait préféré mener sa propre enquête auprès de la population. Espérons que ce choix ne lui fit pas défaut. Le Capitaine, lui, se mit à grogner face à ces changements de dernière minute.

" Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Qu'est-ce que c'est que cette organisation ? Vous croyez que mes hommes ont que ça à faire ? "

Hitoshi prit violemment le parchemin des mains du garde afin de vérifier les consignes et les excuses du village des sables de ce changement de dernière minute. Là, il posa son œil autoritaire sur le Shirogane, avant de se tourner vers le jeune Nozomo. Est-ce qu'il gagnait au change ? Il n'était pas certain, mais au moins, il se débarrassait du serpent.

" Raaaah.... Raccompagnez ces hommes. Quant à vous, suivez-moi. "

Alors que Kazuki quitta le petit groupe, la nouvelle équipe se retrouva à suivre l'acariâtre capitaine qui les fit quitter la place grouillant de soldat pour entrer dans le domaine habitable du seigneur Saionji Utakata. Ils découvrirent un lieu qui pourrait presque faire oublier le désert, bien plus riche que ne l'était le village poussiéreux qu'ils avaient traversés. De nombreuses bâtissent se dressaient, faites de bois précieux et de toiles, typique de l'architecture traditionnelle des maisons bourgeoises. Il y avait de nombreux chemins qui sillonnaient pour relier chaque construction, parfois traversant des carrés de verdure- une vision rare pour le territoire du vent. Bien évidemment, plus on se rapprochait des quartiers privés du seigneur, plus on pouvait noter que la garde y était plus soutenue. On pouvait aussi noter le ballet de domestiques : une élégante dame à belle allure (visiblement une dame de compagnie) et à la mine afflignée, une jeune fille sans doute à peine sortie de l'adolescence qui portait un plateau à la vaisselle vidée, un servant au visage inquiet et aux regard fuyant quittant sa place, des gardes sur le qui vive... Visiblement, les phénomènes étranges qui se produisaient dans ce domaine semblait toucher tout le monde... ou bien y avait-il autre chose ?

" Bien. Posez-moi vos questions et allez droit au but, j'ai du.... "

Le Capitaine ne finit pas sa phrase qu'un grand bruit retentit. C'était Ningyo qui venait se cogner son front comme un linteau, brisant le bois au passage. Hitoshi regarda ce dernier avec un oeil si noir qu'il aurait pu lui lancer des milliers de lames.

" REGARDEZ DONC OU VOUS ALLEZ ! VOUS VOUS CROYEZ OU ? "

Watashi, bien que plus petit que le jeune Shirogane, s'approcha de ce dernier.

" Vous êtes ici pour travailler et non détuire le domaine ! Sachez que qu'une autre incartade de ce genre et cela sera retenu sur votre salaire ! "

Finissant par se détourner de lui, il traça son chemin en continuant à râler. Il commençait à douter du professionnalisme de ces "shinobis" et continuaient à penser que leur présence était une erreur. Il ne le cachait pas après tout. Laissant ainsi ces derniers lui posaient les questions désirés, il finit par s'arrêter devant un baraquement qui donnait l'impression d'être neuf. Peut-être que ce dernier avait été construit pour leur venue ? Dans tous les cas, il ne fallait pas compter sur une belle vue car il se situait au pied de la grande barrière rocheuse qui protégeait la zone des tempêtes. Il y avait deux soldats déjà postés à l'entrée qui attendaient.

" C'est ici que vous allez pouvoir dormir. Dans une heure, le repas vous sera apporté. Demain matin, je viendrais personnellement vous chercher pour une entrevue avec notre seigneur. D'autres questions ? "

Une fois qu'il répondit à toutes les interrogations, le capitaine quitta ses convives non sans un regard méprisant. Un peu plus loin, au détour d'une baraque, on pouvait voir ce dernier parler à un individu non visible de votre position, saluant martialement son invisible interlocuteur, puis disparut.

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Akayuki Shirokuma
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Akayuki Shirokuma


 
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Feat Norowareta

 
Contrairement à ce que l’on pouvait penser et en dépit de sa carrière, Kuma n’avait jamais été un grand fan des forces armées. Toujours à complexifier la moindre discussion, à chercher inutilement des embrouilles, à se méfier de tout et surtout l’inconnu. S’il trouvait déjà les règles des shinobis trop strictes, belliqueuses et leur mentalité parfois ringarde, il y trouvait tout de même plus de gens aptes à la réflexion et à comprendre ce qui les entourait que les clampins qu’il avait pu voir chez le samouraï ou soldat lambda. Ces derniers, surtout lorsqu’ils se retrouvaient confrontés à des ninjas, ne pouvaient s’empêcher de bomber le torse et de jouer les petits chefs, comme s’ils cherchaient à compenser quelque chose, face à leurs collègues de l’ombre. Le vieux Capitaine de la garde ne faisait pas exception à la règle et l’Ours Blanc devait faire usage de toute ses forces ainsi que sa bonhomie habituelle, pour réprimer de nombreux soupirs d’agacement ou autres mimiques qui auraient sans le moindre doute été utilisées pour le crucifier. Toutefois, il parvenait encore à conserver un sourire franc, qu’il avait longuement pratiqué en tant que marchand Sunajin. Leur travail n’était certes pas très reluisant, mais il aurait bien aimé qu’on ne s’attende pas systématiquement au pire, surtout lorsqu’il était simplement commandité pour venir servir d’enquêteur ou de protecteur.

A une époque, cette suspicion de la part des gens qu’il venait aider lui avait valu quelques erreurs de jugements, mais à force d’expérience, il avait fini que la plupart n’étaient pas bien méchants. Juste vieux et cons. Ainsi, plutôt que de le prendre pour lui, il essayait de s’en servir en sa faveur, dès qu’il le pouvait, même si ce n’était pas toujours une partie de plaisir. A condition de rester aimable et de remplir les contrats de son mieux, il n’était pas rare de réussir à dérider même les plus désagréables. Wada semblait bien ancré sur ses positions, mais s’ils restaient irréprochables, il y avait la possibilité de lui apporter une image d’un Suna plus humain et professionnel. Que pouvait-il bien arriver de pire, après tout ?

Suite à la posture défensive qu’avait immédiatement abordé son interlocuteur, le commerçant hocha doucement la tête, tout en croisant les bras. Ce qu’il disait ne collait pas vraiment au comportement qu’il avait pu observer dans le village, même s’il n’y était passé que brièvement et que Ningyo et lui n’avaient peut-être pas la meilleure carrure pour inspirer confiance à la population. Toutefois, on avait commencé par lui dire que Utakata l’attendait, avant que le vétéran ne l’attrape au vol pour lui donner une autre version des faits. Il sentait que quelque chose ne tournait pas rond, mais vu les événements qui s’étaient déroulés sur le domaine, il préférait éviter d’émettre un jugement trop hâtif  sur la situation.

« Vous conviendrez que si nous voulons mettre la main sur le responsable du tourment de vos Seigneurs, il nous faut explorer toutes les pistes ! » Résuma-t-il, en croisant le regard du gradé. « Peut-être que les villageois auraient pu remarquer quelque chose d’inhabituel. Ils n’avaient pas l’air très enjoués, à notre passage. »

Le jonin remarqua l’agitation, qui avait au moins l’avantage de lui permettre d’ignorer une énième remarque passive-agressive du borgne et il se contenta de rester stoïque pour observer ce qu’il se passait, espérant qu’il s’agisse de quelque chose qui leur permettrait d’en apprendre davantage sur leur affaire. Lorsqu’il réalisa enfin de quoi il s’agissait, il tenta de camoufler sa surprise du mieux possible, devant l’arrivée à l’improviste des renforts que venaient offrir Kaisen et Denya, deux têtes connus, accompagnés d’un troisième luron qui n’était venu que pour récupérer Kazuki, qui était jusque là resté bien silencieux. L’affaire devait être bien plus sérieuse que ce qu’il pensait, à moins que l’ancienne intendante ne soit simplement venue pour l’espionner, ou rendre compte de ses actions, sous les ordres de Senshi.

« Mes excuses, ils devaient nous rejoindre dès la fin de leur précédente mission, mais ils n’étaient pas censés arriver si tôt. » Remarqua le chef d’équipe, en haussant les épaules avec une expression satisfaite.

Il salua distraitement les nouveaux arrivants, qu’il espérait voir jouer le jeu et essaya même de glisser quelques clins d'œil au colosse d’adolescent qui se trouvait à ses côtés. La crise ainsi évitée, ou du moins, il l’espérait, Kuma ne tarda pas à emboîter le pas au Capitaine, tout en faisant un signe discret au reste de sa troupe pour qu’ils restent attentifs à leur environnement. Le cadre était bien différent de ce qu’ils avaient pu voir auparavant, mais était le bienvenue, en lui rappelant une délicieuse entrevue qui ne cessait de lui revenir en tête, depuis le jour de la délégation inter-village à laquelle il avait participé. Chez le Seigneur comme au village, l’ambiance était relativement austère, les regards fuyants. Plutôt que de se retrouver confiné pour rien, il aurait préféré pouvoir interroger librement le personnel, qui détenait généralement des informations croustillantes et bien plus au courant des secrets de leur lieu de vie et de travail que leurs employeurs. Il y avait également des chances qu’on refuse totalement de lui parler ou même qu’on lui récite des témoignages préparés à l’avance, mais même ça, en soi, pouvait lui permettre de mieux cerner l’endroit où il avait mis les pieds.

Alors que les choses semblaient prêtes à prendre une tournure plus intéressante, avant que le Shirogane pachydermique ne vienne jeter de l’huile sur un feu qui était prêt à s’éteindre. Le sourire du chef d’équipe retomba instantanément, tandis qu’il toisait sévèrement son élève, en secouant la tête de gauche à droite, entre la déception et l’agacement. Fragile comme il était malgré sa stature, Ningyo risquait bien de fondre en larmes et de saborder encore davantage leur image, ce que le chef souhaitait éviter le plus possible, histoire de ne pas se compliquer davantage la tâche. Il posa une main qu’il voulait rassurante sur l’épaule de l’adolescent, en se retournant vers lui, pour que celui-ci se concentre davantage sur son senseï que sur Wada, qui avait évidemment démarré au quart de tour.

« Il est jeune, distrait et épuisé. » Rationnalisa le Sunajin, tout de même visiblement excédé. « Il sera plus attentif, surtout après un repas chaud et une bonne nuit de sommeil. J’y veillerais. »

Relâchant le jeunot, il se remit à marcher près du râleur de service, en s’empressant de changer de sujet, avant qu’ils n’arrivent à leur chambre. S’il voulait avoir quelque à cogiter et éviter de perdre son temps, il valait sans doute mieux récolter le plus d’informations d’entrée car il se doutait qu’il n’aurait pas tant de collaboration que ça, de la part du vieil homme.

« Il me faudrait une liste complète du personnel. J’aurais besoin de savoir qui ont été les derniers à avoir été recrutés sur le domaine ou à s’en faire éjecter. J’aimerais m’entretenir avec eux et tous ceux susceptibles d’avoir vu Dame Saionji, lors de ses malaises. Ou qui auraient vu quoi que ce soit d’inexpliqué. » Enuméra-t-il, pensif. « Est-ce que vous avez eu des invités sur le domaine, ces derniers mois ? Toute information pourrait nous faire gagner un temps précieux, même si elle paraît insignifiante.»  

Marquant un petit temps de pause, pour obtenir des réponses et laisser ses co-équipiers s’exprimer, si jamais quelque chose leur venait en tête, il salua respectueusement leur guide ronchon, sans juger nécessaire de lui préciser qu’il était médecin ou de demander à ausculter la pauvre femme, pour voir s’il était capable de déterminer le mal qui l’accablait. Nul doute qu’il aurait essuyé un cinglant refus, en risquant au passage de provoquer une nouvelle série de piques acerbes et de jérémiades de la part du gradé, dont il avait bien assez soupé pour la nuit à venir.

« Merci pour votre aide et reposez-vous bien. » Il esquissa un sourire, avant de se diriger vers l’entrée de leur chambrée. « Une longue journée nous attend, demain. »

Il le laissa prendre congé, en observant ses déplacements avec curiosité de là où il était, avant d’ouvrir la porte de leur baraquement personnel, qu’il referma une fois tout le monde rentré à sa suite. Il foudroya Ningyo du regard sans rien dire pendant quelque longues secondes, avant d’aller déposer ses affaires dans un coin de la pièce, qu’il examina avec attention. Une fois son petit tour du propriétaire effectué, il alla s’adosser à un mur, les bras croisés, pour dévisager les deux arrivants de dernière minute.

« Bon. J’imagine que vous avez été briefés comme nous, ou bien vous nous apportez quelque chose de nouveau ? » Demanda l’Ours Blanc, avec nonchalance. « Je pensais qu’il s’agissait d’une bourgeoise déprimée, entourée de médecins incompétents, mais quelque chose ne tourne pas rond, dans le coin… »

Il ne servait à rien de leur demander la raison de leur venue, surtout en groupe entier, alors il voulait avoir leur impression à chaud, plutôt que de perdre du temps à tourner autour du pot. Le jonin espérait tout de même avoir le temps de s’entretenir avec Kaisen, avec qui il avait déjà eu maintes occasions d’échanger et qui serait un atout de choix, afin de démêler le vrai du faux.

« Tout le monde est stressé, ils ont peur de quelque chose. Difficile d’en dire plus avant d’avoir pu s’entretenir avec Utakata, même si j’espérais pouvoir commencer avec le petit personnel, entre deux tâches. En tout cas, restez vigilants, on s’échangera des tours de garde. »

Jetant un coup d’oeil vers la porte d’entrée, il se faisait craquer les doigts en essayant de cartographier le chemin qu’ils avaient parcouru jusque-là, en caressant l’idée de s’aventurer à l’extérieur, sous couvert de la nuit, pour se faufiler et essayer d’en apprendre davantage. D’un côté, cela pouvait lui faire gagner un temps précieux et mettre la main sur des preuves capitales, mais de l’autre, il risquait de s’attirer les foudres de quelqu’un qui n’avait manifestement pas besoin de motivation supplémentaire, pour lui mettre des bâtons dans les roues.

« Sans compter sur Ningyo... » Insista-t-il en marquant une pause significative, avant de reprendre. « Si quelqu’un se sent de faire de la reconnaissance une fois que la nuit sera un peu plus avancée, ça pourrait être utile. Tu n’aurais pas un petit sérum de vérité qui traine ou une marionnette farfelue pour nous aider, des fois, Kaisen ? »

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Shirogane Ningyo
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Suna no Chunin
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Shirogane Ningyo
Wada Hitoshi était vraiment un homme que je n’aimais pas. Pas du tout ! Je l’écoutai malgré tout avec attention, laissant mes yeux vadrouiller partout pour voir si je ne remarquais pas quelque chose que les autres voyaient pas. C’était souvent le cas. D’une main tranquille, je tapotais la tête de Mereus toujours soigneusement roulé en boule sur mon dos. On venait remplacer et changer notre équipe ? Je plissais les yeux en tournant la tête vers mon sensei, un peu perturbé, je me redressais trop vite et fracassais un haut de porte en grimaçant un peu. Le vieux me sauta aussitôt dessus, prêt à me mordre. Où je me croyais ?

« Dans le domaine du seigneur Saionji Utakata et de ses ancêtres ? »

C’était pas ça qu’il fallait dire ? Je tournai les yeux vers mon sensei avant de baisser les yeux sur le capitaine qui m’arrivait à peine au niveau du haut de la poitrine. Retenu sur mon salaire… J’avais l’habitude… Je me mordis les joues en regardant mon sensei qui posait une main sur mon épaule… Je ne faisais pas exprès… Je me tassais sur moi-même au maximum avant de suivre sagement mon professeur dans les couloirs de l’endroit, je préférais continuer d’observer autour de moi avant de me glisser dans nos appartements. Je regardais les deux nouveaux avec attention sans trop savoir. Du bout du doigt j’attrapais mon Mereus pour l’installer sur mes genoux. Je restais silencieux face aux autres. Je relevais les yeux sur mon sensei quand il affirma qu’on ne pouvait pas compter sur moi… Je sentis les larmes me monter aux yeux et couler sur mes joues, serrant ma petite marionnette contre moi. Kaisen… Reconnaissance de nuit… Je finis par dire d’une toute petite voix :

« Je… peux voir par les yeux de Mereus… Au besoin… il est petit… »

Je levai timidement les yeux vers mon sensei en continuant de serrer ma petite marionnette contre moi. Je savais que j’étais pas très discret avec ma taille et tout cela… Mais j’avais une marionnette ! Un peu… Je regardais les deux autres, je savais que je les avais vu, et un peu côtoyé ! Mais là… je n’avais plus aucune idée de quoi dire ou de quoi faire avec les autres pour l’instant.
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Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
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Sahara Denya
Akayuki Shirokuma


Shirogane Ningyo


Shirogane Kaisen


Sahara Denya
De nouveaux gants sur des bras cirés

An 17, sud-est du Pays du vent.

Une enquête de Sahara Denya, Akayuki Shirokuma, Shirogane Ningyo et Shirogane Kaisen






Au sein de Suna se trouvait un domaine qui m'était plus familier que l'on eût pu imaginer, car même si comme la marionnette vivante du village je n'étais pas la plus grande amie des Shirogane, mon frère et ma soeur avaient fait le choix de rejoindre la guilde à la suite d'une mort dans le désert, un décès de trop attribué aux Uchiha et aux Senju, un meurtre perpétué de sang froid alors que les guerres de clan devaient être terminées. Aussi m'était-il arrivé plus d'une fois de leur rendre une petite visite, que ce fût en chambre, dans des salles de réunion ou dans la cour, devant cette immense porte si peu discrète, accès principal du domaine. J'étais venue pour taper la causette, pour m'entrainer à la cuisine entre frère et soeurs, pour manger, pour flâner ou même me faire retoucher. J'étais pour ainsi dire une privilégiée, car par mes bras de bois, j'avais une part de pantin en moi que je reconnaissais non sans un soupçon d'amertume, mais ces membres avaient parfois besoin d'un entretien et la maintenance, cela connaissait très bien ma frangine qui, comme de nombreux autres Shirogane, avait peaufiné son ouvrage principal et se concentrait sur celui-ci et sur aucun autre pantin. Sur son chef d'oeuvre et sur le travail d'autres : mes avant-bras. Son travail d'aujourd'hui consistait en un embellissement ; missions et combats, nombreuses étaient les occasions pour moi d'être blessée et de voir des armes pénétrer mon bois et en lieu et place de médecins, qui de mieux placé qu'une bricoleuse pour me rafistoler ? J'avais reçu des blâmes car mes avant bras étaient fabriqués de manière à pouvoir être soignés par l'iroujutsu ou la médecine traditionnelle, mais j'aimais me rappeler  cette particularité physique qui était la mienne et cette fois, Tubu, tu t'étais surpassée. Levant les mains pour admirer le travail dans toute sa longueur, je vis un bois mat couvert d'une couche de cire lui donnant un aspect légèrement brillant que j'appréciais particulièrement. Doigts écartés, je souriais devant le travail réussi de ma soeur ainée, de la belle ouvrage qui sut me ravir. J'étais plus belle qu'en entrant, plus fraiche, plus mignonne et embrassa ma bienfaitrice dans un affectueux câlin d'au moins cinq minutes. Sous des doigts neufs et si finement retouchés, je crus sentir comme jamais la délicatesse de sa chevelure blonde, la finesse du tissu qui la revêtait et sa peau me sembla un instant si pleine de relief que je crus ne pas reconnaitre une vraie peau, mais cette sensation disparut bien vite et en quelques minutes, tout sembla comme revenu à la normale, comme si l'éveil de mon toucher était terminé. Je regardai mes ongles, puis ma frangine, puis mes ongles. Puis ma frangine. Puis nous éclatâmes de rire sans aucune raison rationnelle et elle alla préparer de quoi nous sustenter un peu. Après le repas, elle s'éclipsa, me laissant seule pour revoir cette remise à neuf et revint avec une paire de gants qu'elle me tendit. Je les pris en souriant.


Merci !





En les recevant, je haussai les sourcils, puis les fronçai, trahissant surement une certaine perplexité. Je sentis toutefois qu'ils étaient plus lourds que des gants ordinaires et, les touchant, remarquai la présence de métal, dont des morceaux coupants, comme des lames. Me revint en tête un groupe d'assassins que j'avais rejoint le temps d'une mission afin d'infiltrer un campement renforcé lors du siège de Baransu. Ces renards avaient alors utilisé des poignards qui semblaient incrustés dans le vêtement, permettant d'éviter le geste de dégainer, pour des assassinats rapides et efficaces.


Je les ai fabriqués pour toi. Essaie-les, tu verras, j'ai les mêmes et c'est u-ne tue-rie. Ils sont munis de lames que tu peux facilement sortir et elles sont rétractables.



Ah, c'était donc bien des lames cachées dans les gants avec un astucieux mécanisme ! Un joli cadeau dont l'aspect pratique m'apparut évident.


Je les essayerai. Ils sont grands, ils vont pouvoir recouvrir mes avant-bras, c'est… malin. Même si j'imagine que c'est un standard, vu qu'il y a des lames dedans…



Ma frangine acquiesça avant de me laisser à nouveau seule malgré le « Hé ! » que lui lançai, puis elle revint avec une paire de manches de tissu blanches brodées sans motifs agréables au toucher.


J'ai pensé à ça pour cacher le reste de tes avant-bras. Avoue que j'ai un peu meilleur goût que toi sur le plan vestimentaire. Sinon, pour les gants, j'ai retirer un système de protection en métal, je me suis dit que tu en aurais pas besoin, mais si tu le veux, tu peux toujours me demander et je te fixe ça en un temps, un mouvement.


Tubu avait une haute opinion de ses compétences mais sans se surestimer, elle se savait bonne marionnettiste et bonne bricoleuse aux bons gouts en ce qui concernait la mode, aussi me contentai-je de lui tirer la langue, geste qu'elle me rendit pour que puisse la-lui pincer au passage. Une fois encore, nous nous esclaffâmes toutes deux. Elle et moi passâmes encore une demie-heure à taper la causette lorsque se pointa, semblant crever le ciel et venu de nulle part, un messager noir.

Dites-moi qui est ce messager noir 🎶
Dites-moi qui est ce messager noir



Sahara Denya, vous êtes appelée immédiatement à la tour du kage.





C'était un messager venant de la tour, peut-être envoyé me chercher par Serika Senshi-même. Je regardai ma soeur, haussant les épaules.


Pas l'choix, faut y aller.






J'ai pas l'teeeeeemps, mon espriiiiiit, glisse ailleeeeeurs.





Je bondis de toit en toit et me présentai devant lui, devant le kazekage, la plus haute autorité militaire du village, la seconde figure de la nation, l'un des hommes dont le nom faisait trembler le monde. Debout, s'appuyant d'une main sur l'arrière de son bureau et tenant un dossier de l'autre, il affichait une mine dont je ne sus si elle était sévère, dépitée, furieuse, désespérée ou perplexe. Il soupira, cet homme à qui j'avais exigé le vouvoiement sous risque de le tutoyer en retour.


Denya… Est-ce que le nom de Namida te dit quelque chose ?





La forteresse ! Cette forteresse dont le nom n'évoquait rien de bon.



Tu veux parler de l'échec de la mission de Kayaba Akihiko ? La prise de la forteresse par-





Senshi s'était tourné vers moi, froid, me faisant sursauter. Mais je savais bien ce qui ne lui plaisait pas.


J'ai déjà prévenu. Tutoie-moi et je te tutoie. Oui, j'ai entendu parler de la forteresse prise par les cultistes d'Ichibi. La mission a été un désastre : Mion a péri, Zakuro a déserté et le seigneur Tetsunori est mort. La citadelle du daimyo a carrément du réagir et envoyer le ministre de l'armée pour reprendre la forteresse. Je connais et ça a été fâcheux, car pour passer par les montagnes en direction de la Côte d'Omui, Namida aurait été le relai idéal, mais ça ne s'est pas fait.


J'étais rodée sur le dossier concernant l'ancien domaine Tetsunori, qui avait fait couler encre et salive. Le kazekage et le daimyo avaient du avoir plus que deux ou trois mots à ce sujet. Mais pourquoi me parler de cet incident ?


Je viens d'apprendre que l'équipe d'Akayuki Shirokuma est partie pour Motosu, un village sous l'autorité des Saionji. Il se situe au sud-est. Namida n'est pas si éloigné de cet endroit et les Saionji savent que Tetsunori, un voisin pour ainsi dire, est mort. Même si cela date d'il y a deux ans, un échec nous vaudrait une honte assurée dans tout le sud-est longeant les montagnes du pays. Si toute une partie du Pays du vent vient à avoir les ninjas en aversion, cela se ressentira financièrement et politiquement. L'équipe de Shirokuma est dès lors reformée. Kazuki reviendra au village. Kaisen et toi… et vous êtes affiliés à l'Akayuki. Vous partez pour Motosu au plus vite.



Je prépare mes affaires et je file avec Kaisen et un autre chuunin. Kaisen est-il au…





Il acquiesça. Et je partis préparer un grand rouleau de stockage dans lequel je mis des outils pratiques avant de partir pour une longue marche sous l'astre solaire.

Vêtue d'une longue toge avec capuche - car même si j'étais habituée à la chaleur, je préférai préserver mon corps de la violence des rayons solaires qui nous accompagnèrent, Kaisen, Mereo et moi. Le Shirogane, comme moi, avait été affecté à l'équipe de l'Akayuki. Sous le vol de vautours, eux-mêmes pas si friands de la lumière du cagnard, nous parvînmes à Motosu. Auparavant, j'avais utilisé le Henge simple afin que mon parchemin fût caché : je me déguisai en moi sans rouleau. Là, je sentis mon corps se diriger dans une direction que je ne voulais pas prendre et ancrai mes pieds au sol pour éviter d'avancer là où je ne voulais pas. Je sentis comme le destin tenter de me pousser là-bas sans que je ne susse où j'allais. Sans doute le domaine de notre commanditaire, mais il était hors de question que mes jambes me dirigeassent là-bas. Luttant contre mon corps, je me dirigeai vers une auberge en espérant tomber sur un endroit bien peuplé de gens assez bavards. J'ouvris la porte et tout s'assombrit. Les regards se tournèrent dans ma direction, me fixant alors que j'avançai lentement dans cette soirée bien entamée. Sous son chapeau, un barbu me lançait un regard noir tandis que plusieurs parieurs posèrent leurs cartes, face contre table. Lui, à cette table, souffla dans son cigare qui devint rouge et tira un coup, soufflant par les narines une épaisse fumée. Les gars du comptoir s'écartèrent en me jetant ce regard méfiant que l'on jetait parfois aux étrangers. Un rouquin lanceur de couteaux qui s'amusait sur une cible s'arrêta de jouer et l'on entendit plus ses lames se ficher dans les cibles. J'avançai, pas à pas, retirant ma capuche, dévoilant un visage avec lequel je pus observer ceux qui me regardaient, Au bar, je posai les coudes sur le comptoir.


Patron, je voudrais… pas de l'eau. J'aimerais me désaltérer mais pas d'eau. Si vous avez un alcool pas trop fort qui donne pas trop soif. Ou du jus, même de cactus. Je suis ouverte à tout, tant que ça rince le gosier. Et arrêtez de me fixer, vous tous, ça me file les chocottes !


Je regardai la personne qui servait pour lui demander :

-
Ils ont quoi, à tous me regarder comme ça ?





J'espérai qu'on me répondît que j'étais étrangère, cela allait surement me permettre de rebondir et poser des questions à partir de cela. Je préférai cette méthodes à l'interrogatoire direct, qui allait me faire me heurter à un mur de méfiance plus costaud encore.



Récapitulatif:

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[MISSION A] Le dragon blanc


[MISSION Rang A] Le Dragon Blanc C768
Capitaine Wada Hitoshi

L'œil d'acier du Capitaine Wada scruta sévèrement l'Akayuki, émettant un tic nerveux du coin de la bouche lorsque ce dernier fit remarquer que son équipe devait explorer toutes les pistes inimaginables. Il fallait dire qu'au fond de lui, le vieux soldat bouillonnait. Son égo était toujours blessé que l'on ne lui permit pas à lui et ses hommes d'effectuer cette tâche ou plutôt, que l'on lui donna plus de temps.

" Ne soyez pas trop égocentré. Il y a bien des raisons pour nos villageois de ne pas être enjoués et cela n'a rien avoir avec votre passage. Nous sommes régulièrement éprouvés par les tempêtes de sables, et bons nombreux ne reviennent jamais de leur voyage. Il n'est pas rare de croiser des endeuillés qui ont autre chose à penser que de vous accorder un sourire. "

Décidément, le charme et la bonhomie de Shirokuma ne pourrait défriser le borgne bougon.... et on ne pouvait pas dire qu'il était aidé par son géant compagnon. Mais bon, qu'importait la manière dont avait été apportée l'information, il était bon à noter que visiblement, les disparitions n'étaient pas une chose rare, cause de la morosité de sa population. Un simple détail... ou pas. En omettant par la suite l'incident causé par le Shirogane et la mauvaise humeur redoublé de Wada Hitoshi, ce dernier s'attacha tout de même d'apporter les réponses désirées, non sans demeurer froid et sec dans le ton de sa voix.

" Je vous ferais transmettre la liste du personnel via le service du dîner, mais sachez que nous avions déjà étudié cette piste et vérifier les antécédents de chacun de nos employés. Je placerais une croix devant les noms des gens sur place au moment des... apparitions. "

Le vieux borgne se mit à renifler comme si quelque chose l'agaçait, ou bien omettait-il volontairement une information ? Difficile à dire tant l'irascibilité lui offrait de tics.

" Le plus gros changement de notre personnel est intervenu il y a à peu près trois ans, lorsque notre Seigneur a épousé Madame. Lorsqu'elle est venue au domaine, elle avait emmené avec elle quelques gens, mais ils n'étaient pas nombreux. Le Seigneur a décidé à ce moment-là de changer un certain nombre de domestiques de chez nous pour du sang neuf mais aussi que Madame eut un droit de regard sur les gens à leur service. Certains étaient mécontents, d'autres pas. "

Le regard sévère du Capitaine de la garde se tourna vers les trois shinobis.

" On a déjà interrogé chaque membre du personnel, et aucun prétend avoir vu quelques choses, mais si vous voulez perdre votre temps, vous le pourrez sans doute dès demain. "

La réponse offusquée du Capitaine prouvait qu'il disait la vérité, ou plutôt sa vérité. Cela n'était malheureusement pas garant de l'honnêteté des interrogés. Après tout, le mysticisme qui entourait l'apparition avait de quoi effrayer les plus superstitieux. Voir un Dragon blanc était un signe de mort d'après le folklore, et il était aussi aisé d'imaginer que certains d'entre eux ne désiraient pas être pris pour des fous ou même moqués. Le silence était donc nettement préférable.

" Quant à nos derniers invités, notre seigneur a fait venir un prêtre il y a huit mois, après les graves problèmes de santé de Madame. Shibata Hikaru de son nom. Et depuis un an, la famille de Madame, les Yamada, a fait mandater un médecin de leur propre clan qui travaille maintenant pour notre seigneur, Onishi Yoshito. Mais ce dernier refuse de vivre au domaine. "

Ce furent les dernières indications du capitaine avant qu'il ne laissa les Sunajin dans leur nouveau quartier. D'ailleurs, il était bon à noter qu'il n'y avait rien d'extraordinaire une fois à l'intérieur, il s'agissait principale d'une grande pièce avec une modeste table pour le repas. On pouvait ensuite trouver les futons et autres couvertures propres dans les armoires que les invités n'avaient qu'à déplier pour se coucher. Il y avait également une petite salle d'eau avec une vasque et un miroir. Bref, tout le confort d'un court séjour.

Il fallut attendre à peu près trois quarts d'heures pour que le repas fut amené par trois jeunes femmes qui portaient chacune le plateau de repas des uns et des autres. Elles s'annoncèrent sans trop de cérémonie et entrèrent uniquement lorsque les sunjins leur donnèrent le feu vert. Là, elles posèrent à la file chacun des plateaux et partirent aussi vite qu'elles étaient entrées. Elles n'adressèrent aucun regard aux invités, ni de paroles superflues. Toutefois, comme promis, il y avait un parchemin sur l'un des plateaux et la liste des employés.


¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤


Pendant ce temps, au village....

Il existait trois auberges à Motosu, une pour chaque type de bourse et se faisant, trois de types de gens qui s'y donnaient rendez-vous. Puisque la jeune femme avait laissé le destin choisir pour elle, il la guida dans celle qui n'était ni la pire, ni la meilleure " l'Auberge des milles peupliers ", dont il restait encore quelques chambres de libres. Le propriétaire était un homme au teint travaillé par le soleil, buriné et les traits durs, d'une cinquantaine d'année et tenait généralement le bar lui-même. On pouvait y trouver deux serveuses dont l'une était sa propre fille. Quant aux clients, on pouvait y trouver un pèle-mêle de gens du village, allant de commerçants à des soldats en congés. Il y avait étonamment très peu de femmes, et si elles étaient présentes, il s'agissait des épouses de ces messieurs.

Comme put le constater la kunoichi lors de son arrivée, la soirée avait tranquillement commencée. Il y avait quelques joueurs par-ci par-là, mais tous s'arrêtèrent lorsqu'ils virent l'étrangère. La plupart d'entre eux l'observèrent avec une méfiance naturelle mais ils s'abstenirent de tous commentaires. Bien vite, lorsque Denya tenta de passer commande, ils reprirent tous leurs activités. Seul le propriétaire s'approcha pour servir la jeune femme.

" Ils ont qu'ils ne vous connaissent pas et qu'ils vous trouvent étrangement vêtues pour une femme. Voilà tout. "

Il fallait dire que Motosu voyait très peu de femmes shinobis. L'aubergiste servit alors une simple bière à celle qui ne savait pas quoi choisir.

" On ne sert des jus de fruits qu'aux gosses. Ceci devrait faire cependant l'affaire. "

L'homme buriné regarda avec un air semi-curieux semi-agacé la sunajin alors qu'il commença à laver quelques verres.

" Pourquoi vous êtes là, l'étrangère ? Vous êtes de passage ? Si vous voulez passez la nuit, il nous reste quelques chambres mais il faudra mettre la main à la poche. Si vous n'avez pas les moyens, vous pouvez vous rendre à l'auberge du "Chien fiévreux", c'est... plus modeste dirons-nous. Et ils sont moins regardants sur la clientèle. "

Ce dernier haussa les épaules face à cette affirmation, mais attendait de voir si elle allait rester ou non. Si c'était le cas, il devrait envoyé sa fille lui préparer la chambre.



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Liste du personnel:

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Akayuki Shirokuma
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Akayuki Shirokuma


 
Le Dragon Blanc

Feat Norowareta

 
Chacune de ses phrases de l’Ours Blanc lui était renvoyée au visage sans vergogne, comme s’il s’agissait de munitions supplémentaires pour son interlocuteur, anéantissant ses tentatives sans pour autant le décourager ou modifier son humeur. Ce n’était pas le fait d’être incapable de percer la défense du vieux chef de la garde qui allait l’empêcher dormir et à condition de rester irréprochable, il pourrait toujours espérer l’avoir à l’usure. Il avait bien peur que l’homme borné ne devienne un réel bâton fiché entre les roues de son enquête, mais il allait devoir faire contre mauvaise fortune bon cœur et tirer de lui ce qu’il pouvait, sans se laisser trop marcher sur les pieds. Il fallait espérer que son Seigneur soit plus compréhensif et souhaite réellement sauver sa femme, pour avoir un minimum de liberté d’action.

Kuma n’appréciait ni ses méthodes ni son état d’esprit mais avant d’avoir pris ses marques, il préférait éviter de froisser quiconque était susceptible de lui apporter de l’aide, aussi minime soit-elle. Acquiesçant les propos sur les villageois, même s’il les trouvait contradictoires. Dans le fond de son crâne, il notait les informations qu’il pouvait récolter en essayant de créer un lien avec ce qu’il savait déjà. Peut-être que ces disparitions n’étaient pas si anodines, voire peut-être même liées aux visions de la maîtresse des lieux ? Ajoutant les villageois sur sa propre liste des personnes à interroger, il .

Le jonin remercia tout de même le borgne qui accepta de lui remettre les noms de tout son personnel, même à contrecœur. Son professionnalisme lui permettrait peut-être de rester utile malgré ses inclinations personnelles, en fin de compte, à condition qu’il ne se décide pas à omettre des détails importants ou d’essayer de saboter leur travail. Dans tous les cas, il comptait bien prendre des pincettes avec tout ce qu’il verrait sur place, ne sachant pas encore à qui se fier au milieu de tout ça.

Le Triumvir n’était d’ailleurs pas surpris d’apprendre que personne n’avait avoué quoi que ce soit, vu la délicatesse inexistante du Capitaine. Le moindre témoin pouvait tout aussi bien passer pour un fou que devenir le premier suspect. Personne ne devait vouloir risquer de s’attirer les foudres ou de rentrer dans le collimateur de Wada. Peut-être qu’avec une approche différente, Kuma pourrait avoir davantage de chance… S’il était incapable d’amadouer le vieil homme, il pouvait encore espérer y arriver avec le reste du personnel.

« Vous avez raison, nous n’avons pas de temps à perdre. » Résuma-t-il, en opinant du chef. « Etant donné l’importance de l’incident, vous avez dû déployer énormément d’efforts, pour résoudre cette affaire. Je suis impatient de pouvoir m’entretenir avec vous et avoir votre version des choses, concernant la raison de notre venue. »

Cela lui permettrait peut-être de voir vers quelle piste paraissait sur ou sous exploitée et choisir son angle d’approche. Intrigué par le prêtre dont l’arrivée pouvait expliquer bien des choses, tout comme celui du médecin personnel, mandaté par la famille de la patiente. Comparer l’expertise du praticien à la sienne, en espérant qu’il ait la possibilité de réaliser un véritable examen, pouvait lui permettre d’en apprendre plus sur les événements du château. De plus, il était intrigué sur ce qui pouvait le pousser à refuser de dormir sur le domaine, mais il allait devoir remettre son questionnement au lendemain.

« Parfait, je vous remercie pour tout ce que vous avez commencé à partager avec moi. Ça nous sera très utile. » Assura l’Ours Blanc, avant que son guide acariatre ne prenne congé. « Après avoir parlé au Seigneur Saionji, je mettrais la priorité sur messieurs Shibata et Onishi, à moins d’obtenir quelque indice, d’ici là. »

Puis, la team Norowareta se retrouva seule dans son logis de fonction, qui n’avait rien de bien prestigieux, mais qui leur suffirait amplement pour leur séjour. Dans leur métier, les conditions étaient souvent bien pires que ça, surtout pour les déplacements de longue durée. Rien qu’avoir un toit au-dessus de leur tête était déjà plus qu’on ne pouvait généralement l’espérer. Kaisen lui apprit rapidement que Denya était restée au village, ce qui permettrait de couvrir davantage de terrain pour éventuellement leur permettre de recouper leurs recherches plus rapidement. Ils n’avaient pas intérêt à chomer.

Le chef d’équipe posa des yeux en plein questionnement, suite à la timide intervention du colosse marionnettiste. Pour une raison pas si inconnue que ça, il avait quelques doutes sur la capacité de l’adolescent à faire preuve de discrétion, surtout en terrain surveillé et inconnu.

« D’accord, mais tu es vraiment sûr de ne pas te faire repérer et de ne rien casser ? » Demanda-t-il au jeune homme, en croisant les bras. « Tu as déjà tenté de  l’infiltration ou de l’espionnage, au travers de Mereus ? Sinon, je ne vais pas te le reprocher, mais nous n’aurons probablement pas de seconde chance si on se rate, alors il faut bien la préparer. »

En s’entretenant avec Ningyo, il décida également de comment ils allaient passer leurs tours de garde pour la nuit. Que Ningyo se décide ou non d’utiliser Mereus  une fois le repas apporté et le couvre-feu bien établi, il comptait simplement échanger avec Kaisen, en prenant le premier quart de la nuit. Pour le moment, il préférait laisser son équipier le plus jeune en dehors de la rotation, surtout ce dernier tentait le coup de l’escapade interdite à l’aide de sa marionnette.

Le groupe de ninjas reçut et engloutit le repas de leur hôte sans trop de cérémonie, Kuma en profitant pour lire la liste du personnel, entre deux bouchées. Ça en faisait, du monde. Peut-être allait-il devoir se démultiplier pour pouvoir tous les voir, même s’il espérait encore pouvoir peaufiner sa recherche avant sa premère ronde de questionnement. La nuit risquait d’être longue et il invita Kaisen à rapidement trouver le sommeil pour se préparer à son tour de garde, prêt à surveiller Ningyo si celui-ci utilisait son savoir-faire de Shirogane. Le pugiliste s'installa dans un coin de la pièce un peu dissimulé mais où il pourrait voir tout ce qui se passait sans se faire prendre par surprise, confortablement assis sur un futon mis à sa disposition, en prétendant être assoupi. Il invita Ningyo à faire de même et éteignit enfin toutes les lumières, pour qu'on ne suspecte rien de l'extérieur et laisser le temps à ses yeux de s'habituer à l'obscurité.


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Shirogane Ningyo
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Shirogane Ningyo
Je pinçais légèrement les lèvres à sa remarque en inclinant la tête, caressant toujours les cheveux noirs de Mereus. Je ne savais pas trop comment expliquer ce que je pouvais faire avec ma marionnette. C’était compliqué d’expliquer un peu ce que je voulais faire. Ne pas me faire repérer… et ne rien casser… Je serrais un peu les lèvres.

« Je peux poser mon Mereus quelque part et regarder par ses yeux à une certaine distance. Je ne peux pas non plus le diriger de trop loin. Mais ça peut être utile si on le pose discrètement quelque part. »

Pourquoi j’avais l’impression que personne ne me faisait confiance ? Je me mordis plus fort les joues en continuant de câliner ma petite marionnette qui restait inerte contre moi. J’inclinais à nouveau la tête en la regardant un peu cette petite chose qui était visiblement la seule chose qui m’aimait bien dans le périmètre. Je mangeais avec un certain appétit malgré tout. Plus de deux mètres ça consommait beaucoup d’énergie. Alors je mangeais et visiblement je devais dormir.

J’enlevais une partie de ma tenue, je dormais torse nu et cela ne me dérangeait pas de montrer les raccords de es prothèses et tout cela. J’avais essayé de retenir toutes les informations que mon sensei m’avait donné… Mais j’avais du mal avec les noms malgré mes efforts. Je me massais un peu les épaules avant de déboîter un de mes bras pour l’ouvrir et le nettoyer parfaitement et faire pareil de l’autre côté sans faire attention si cela dérangeait quelqu’un dans la pièce. Mes jambes, c’était bon. Je finis de me préparer, tressant ma longue chevelure rouge pour être en paix pendant la nuit avant de me coucher à ma place. Je me massais à nouveau la nuque avant d’installer Mereus proche de moi avant de fermer les yeux pour…

Ne pas dormir. J’écoutais les bruits autour de moi, inspirant profondément, je ne bougeais pas forcément, mais je voulais absolument entendre le monde autour. J’aimais bien. Je fermais les yeux un moment, sans bouger, avant de m’endormir, un sommeil léger, j’ouvrais régulièrement les yeux, bougeant un peu avant de me retourner pour me rendormir.

Sauf quand la faim se fit un peu trop forte. Je finis par me redresser en silence, attraper ma tenue propre pour la passer silencieusement et passer une main dans mes cheveux. Je caressais doucement la tête de Mereus qui restait couché. Pieds nus et silencieusement je sortis. Le repas avait été très bon, mais pas assez pour moi, j’avais très faim.

Aussi silencieux qu’une ombre, je me déplaçais dans les couloirs, esquivant volontairement les gardes et au détour d’un angle, je me figeais en les écoutant : un des leur avait disparu… Est-ce qu’il avait déserté ? Le plus étrange dans ce grand palais, c’était le silence presque assourdissant, parfois troublé par les duos de gardes. Mauvais plan. Il faudrait au moins des rondes aléatoires de trois gardes par trois gardes. Mais ce n’était pas mon métier… Et les domestiques étaient… plus que terrifiés, s’enfuyant presque… sans même me voir… Qu’est-ce que c’était que ça ? Ils avaient peur…

Et moi faim. Je me perdis un petit moment dans le palais avant d’arriver enfin aux cuisines. Je frappais délicatement à la porte, bois contre bois, avant de l’ouvrir calmement, essayant de ne pas faire peur aux gens à l’intérieur. J’entrai, en me baissant bien bas pour ne pas me faire mal, tout en observant autour de moi avec attention et je reniflai, ça sentait drôlement bon. Et il restait une cuisinière. Je lui offris un sourire maladroit.

« Je… bonsoir, je suis navré de vous déranger aussi tard. On nous avait déjà apporté un repas… Mais je crois que j’ai… un petit creux. »

Mon ventre gronda bruyamment et je me massais la nuque en rougissant.

« Je suis vraiment désolé… »

Grand-mère n’aimait pas que je vienne fouiller dans la cuisine la nuit… Mais j’avais parfois vraiment très faim… Tu ne t’étais pas présenté Ningyo !

« Ah euh… Je suis Ningyo ! Je suis avec les ninjas qui sont venus. »

Ningyo elle a peut-être envie de dormir ! J'entendais la voix de ma sœur pour m'aider avec les gens.

« Je… si vous voulez aller dormir, n’hésitez pas ! Je ne veux pas vous retenir… Dîtes moi juste ce que je peux prendre sans que cela vous cause de problème ! »

J’en savais rien moi des usages du palais. Je restais devant la porte que j’avais refermée, dans ma tenue blanche et large. Je n’avais mis que les premières couches, parce qu’il faisait frais, mais j’étais toujours pieds nus.
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Sahara Denya
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L'auberge des mille peupliers Sam 18 Déc - 23:20
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Akayuki Shirokuma


Shirogane Ningyo


Shirogane Kaisen


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L'auberge des milles peupliers

An 17, sud-est du Pays du vent.

Une enquête de Sahara Denya, Akayuki Shirokuma et Shirogane Ningyo





Motosu, c'était ainsi que l'on appelait ce bourg. Ce village. Cette bourgade. Cette agglomération. Oui, "agglomération" convenait tout à fait à mon sens, car même sans l'apparente richesse d'une cité au sein de laquelle fût installée la famille d'un seigneur, il s'agissait d'un fief capital pour notre daimyo dans le commerce mondial. Si la forteresse du seigneur Tetsunori était une place forte importante pour se prévaloir contre des troupes venues de l'est, Motosu n'avait pas à rougir tant ses échanges étaient pour notre état un atout précieux. Oh, je reconnaissais m'être attendue à autre chose en arrivant ici, mais s'il y avait de la misère, elle ne me sautait pas aux yeux, là où de véritables "villages" cachaient difficilement leur misère.

Mes pas m'avaient dirigé vers ce bâtiment tout aussi sobre que les autres en traversant les rues étroites qui donnaient l'impression qu'il s'agissait d'un dédale et bien vite, l'idée de jouer la mauvaise fliquette et de laisser le rôle du bon enquêteur à mes acolytes ne me sembla pas une si mauvaise idée. Elle m'avait effleuré l'esprit lors du trajet jusqu'à Motosu et c'était justement par envie de l'appliquer que j'avais sciemment choisi de ne pas rejoindre mon nouveau chef d'équipe, celui-là-même avec qui j'avais enquêté quelques années auparavant lors de cet incident qui ressemblait à un attentat ou à une attaque contre le village. Il savait utiliser son cerveau et comme les marionnettistes étaient des guerriers doués dans le travail manuel, l'Akayuki disposait d'un atout de choix pour ce qui était lié aux matériaux et à la construction. J'espérais que le Shirogane allait… enfin, si je souhaitais me comporter en mauvaise enquêtrice, peut-être exagérais-je en allant jusqu'à penser de la sorte, car si la piste criminelle n'était pas à écarter, elle n'était pas nécessairement la vérité. Mais en tout cas, ce qui était sûr, c'était que l'architecture de l'agglomération n'allait guère nous arranger si quelqu'un venait à s'enfuir : des bâtiments proches, des maisons basses, tout ce qu'il fallait pour s'enfuir. Et le plus ennuyeux était que même en analysant cela, je n'étais pas plus avancée à moins de poser des pièges au hasard en espérant le voir déclencher par un coupable en fuite et non un innocent. Mais ces pensées n'étaient rien, mais alors vraiment rien, à côté du sens que je donnais au mauvais flic. Je n'allais surement pas participer à la réussite de cette mission, j'allais même surement être une épine dans le pied de mon équipe et dans le pire des cas, j'allais me faire torturer ou mourir tout en faisant échouer mes partenaires. Ce que je souhaitais faire était surement l'action la plus inutile de toute qui allait faire passer Kayaba Akihiko pour un simple maladroit.

Et me voilà au bar. Les activités avaient repris comme si de rien n'était en apparence, mais je devinais bien que les gens étaient curieux de me voir débarquer. Il y avait ces cartes et des sous sur certaines tables. Du poker ! Cette sale merde de poker que je méprisais et dont je ne connaissais pas du tout les règles. Je savais qu'il existait des parties que l'on appelait "sans plafond", des parties sans limites de mise, ainsi que d'autres "sans murs", autrement dit sans limite de temps, mais hormis cela, je ne pouvais que faire un liste de joueurs de pokers que j'avais tués, emprisonnés ou, et cela me contrariait de m'en souvenir, ceux qui m'avaient filé entre les bois. Enfin, entre les doigts. Et puis, il y avait un autre type de personnes : les indics. Mais ces gens étaient des relations personnelles et même si je ne doutais pas que des collègues eussent des sources de renseignements dans le coin, j'étais seule sur le coup. Quel dommage que n'existasse pas un truc qui… qui… qui ! Il allait falloir creuser une fois que les investissements du village allaient être terminés. Développer un machin qui… ouais, il allait falloir étudier la question avec une section de développement du fuinjutsu. Mais là, j'étais seule sans moyen de communiquer directement avec les autres. Et ces joueurs de poker à ces tables, merde ! Pourquoi le poker ? Pourquoi pas le go, le shogi ? Deux serveuses et un patron pour personnel, personne à la sécurité visiblement. On avait déjà vu des établissements disposant d'un dispositif de sécurité, mais ce n'était pas le cas partout et visiblement pas aux Mille peupliers. Je regardais du coin de l'oeil cette salle qui me contrariait, avec le léger poids de l'exclusion dans la poitrine et sans le moindre sourire lorsque glissa jusque devant moi un flacon de liqueur. Ah non, de la bière. Puis vint une coupelle. Alors débouchons et versons, à la réussite de la mission que j'allais gâcher. Une belle bière, en tout cas. Elle devait venir de la Côte d'Omui, la richesse productive de cette région permettait des choses étonnantes pour le désert. Son écoulement était agréable à voir et entendre, comme une petite cascade pétillante. Et voilà, une belle coupe que j'amenai à mes lèvres, versant dans ma bouche le liquide, cachant la moitié inférieure de mon champ de vision. Une toge avec capuche, un vêtent étrange ? Rien de tel pour voyager en plein désert, pourtant. À repenser à cela, j'avais oublié de remercier le patron et son visage ne devint alors pas plus amical. Je détournais le regard et posai la coupe sur le compteur d'un coup sec afin de la remplir à nouveau, moment dont profita le patron pour me poser des questions. Ah, je le dérangeais aussi, j'avais comme l'impression qu'il ne me voulait pas ici et cherchait à se débarrasser de moi ou alors à obtenir de moi plus qu'une simple consommation. Ah, et zut, je voulais garder cette carte pour plus tard, mais… non, pas aussi tôt, une tournée générale aussitôt après être arrivée n'allait pas manquer d'être remarquée. Toutefois, je disposais du Henge et du Dai Henge, je pouvais rester discrète. Je balayai du regard l'assemblée de l'auberge afin de garder les visages en mémoire et me retournai vers le tenancier, sortant discrètement de quoi payer ce brave homme.


Vous avez raison de demander et merci pour la bière. J'aimerais une chambre, oui. Sinon, je me demandais déjà pourquoi ils me trouvent bizarre, vous devez souvent voir des étrangers. Les derniers que vous avez vus, si c'était récent, vous devez vous souvenir de leur tenue. Et j'aimerais aussi savoir si je pouvais trouver un apothicaire, dans le coin, ou un herboriste. Je sais que le désert est sec, mais s'il y a ça par ici, j'aimerais bien connaitre ses prix.


Posant mon poing fermé devant l'aubergiste, je lui montrai une somme que j'estimais suffisante pour la location d'une bonne chambre et de ma consommation, puis ajoutai ensuite un supplément en voyant quelques regards qui me dévisageait encore en tentant d'être discrets.


Par contre, je m'attendais à voir un village plus riche ; y a du commerce et le seigneur a réputation d'être à l'aise.





Je gardai sous la main le supplément pécuniaire en attendant la réponse du patron. Je regardai à nouveau ces joueurs de cartes. Comment pouvaient-ils à ce point apprécier ce… truc ? Je comprenais le lanceur de couteaux, mais pas eux. Puis je levai la voix :


Eh, les gars, quelqu'un veut m'apprendre à jouer aux cartes ? C'EST MA TOURNÉE !





J'espérais juste que les gens ne bussent pas au point d'être ivres et de déclencher une bagarre générale.


Récapitulatif:

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[MISSION A]    Le dragon blanc  
Alors que l'équipe de sunajin accordait leur violon sur les choses à faire et à tenir au cours de la nuit, tout parut bien calme après le bon repas apporté. De quoi requinquer n'importe qui... mais peut-être pas un grand jeune homme vigoureux. Si Shirokuma, le chef d'équipe, avait montré quelques réserves envers son cadet sur ses capacités furtives, cela n'empêcha en rien ce dernier à ne pas... écouté son supérieur lorsqu'il lui demanda à ne pas quitter les lieux, à moins de tenter quelque chose avec sa marionnette. Il semblait que l'appel de l'estomac était bien plus terrible que les futures remontrances qui attendaient Ningyo.

Pensant sans nul doute que l'Akayuki sommeillait dans l'ombre, le jeune marionnettiste ne se fit pas prier pour tenter de trouver son chemin vers les cuisines du domaine. Par chance, aucun garde ne s'aperçut de sa présence, quand bien même ils se montraient prudent. Visiblement, ils ne craignaient pas l'apparition d'un homme, puisque leurs yeux scrutaient assez souvent les cieux. Mais qu'importait, le papillon fut attiré par la lumière et peut-être aussi la bonne odeur de quelques plats préparés à l'avance. Lorsque le shinobi entra timidement dans les cuisines, il fit face à un visage poupon et surpris de Takahashi Hama, une femme d'une trentaine d'année aux joues rougies par la chaleur des fourneaux. Elle était seule à cette heure du soir et fit un petit bon quand Ningyo débarqua de toute sa hauteur.

" Grand dieu ! Vous êtes un géant ! On m'avait rapporté qu'il y avait un grand invité, mais je ne m'attendais pas à ce que cela soit aussi vrai ! Hahahaha ! "

Joviale, la jeune femme se mit à rire. Contrairement aux autres domestiques croisés, elle paraissait bien moins inquiète.

" Entrez vite, mon garçon. Vous risquez de vous faire châtier par un des soldats s'il vous voit dehors. Je comprends que vous ayez encore faim. Notre plateau devait vous paraître bien maigre. Je vais vous trouver quelque chose de consistant qui vous fera tenir jusqu'au petit déjeuner. "

Aussitôt dit, aussitôt fait. Hama se mit à farfouiller un peu partout, montrant qu'elle était une habituée des lieux qui devaient travailler ici depuis un bon moment. Elle fit même un signe de la main pour balayer les paroles de Ningyo quand il prétendit qu'il ne voulait la gêner ou la retenir.

" Oh! Ne vous inquiétez pas. Je travaille de nuit aujourd'hui. Comme nous ne pouvons prévoir quand le maître se réveille, ou même Madame, nous nous tenons toujours prêt. Après tout, eux aussi peuvent avoir quelques petites fringales. Haha! Tenez. Asseyez-vous, ne restez pas debout voyons. "

Hama montra du doigt un tabouret et apporta un grand bol de soupe améliorée, épaisse pour tenir le corps, nourrissante, parsemés de croûtons à l'ail et d'herbes aromatiques. Si ce n'était pas bon pour l'haleine, cela avait au moins le bénéfice de remplir l'estomac.

" Vous m'en direz des nouvelles. "

Souriante et toujours étonnamment agréable, la jeune femme fit un petit clin d'œil presque complice au grand adolescent. Sans véritablement s'en rendre compte, Hama offrit par son geste une formidable occasion pour le marionnettiste de faire la causette. Peut-être parviendrait-il à obtenir des informations qui pourraient être utile à son chef ? Une bonne façon de prouver qu'il avait sa place dans cette mission.


Et en parlant du loup, Shirokuma se retrouvait... embêté ? La disparition de son camarade ne passa bien évidemment pas inaperçue. Toutefois, ne se retrouvait-il pas coincé ? Et si Ningyo se faisait prendre ? S'il quittait son poste et qu'on ne le retrouvait pas dans ses quartiers ? Sans l'ombre d'un doute qu'il s'attirerait encore plus la défaveur du Capitaine Wada. Quand bien même cela ne volait déjà pas très haut, il pourrait véritablement s'en faire un ennemi qui ne le lâcherait pas d'une seule dans son enquête. Un poids dont il se passerait bien. Peut-être pouvait-il compter sur Kaisen ? Aussi surprenait que cela fut, ce dernier dormait comme une pierre tombale. Il ne pouvait donc compter... que sur lui-même.

Il fut légitime de penser que de sa position, il ne découvrirait que peu de chose, à moins que quelqu'un n'attentât à la vie des shinobis. Mais.... aucune visite de ce genre ne survint. Aucune ? Peut-être pas tout à fait. Alors qu'un croissant de lune illuminait le ciel, un étrange murmure chanté se fit entendre. Bien que le son n'était pas très distinct - prouvant que cela n'était ni trop loin des quartiers des shinobis, mais ni à côté non plus - on pouvait reconnaître une musicalité féminine tel un chant de sirène...



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Pendant ce temps, au village....

Le tavernier regardait toujours étrangement la jeune kunoichi, et guetta simplement la réponse de cette dernière concernant les chambres. Lorsqu'elle confirma son désir de passer la nuit à l'auberge, il fit un signe de tête à sa fille à l'instant où elle finit de servir un des convives.

" Prépare une chambre pour mademoiselle, Kimiko. Est-ce que vous prendrez le petite déjeuner dans votre chambre aussi ? "

Il ne fallait pas s'attendre à un déjeuner de grand luxe, mais assez pour demeurer agréable. Bien évidemment, l'option était payante. Toujours en frottant sa vaiselle, il écouta alors la kunoichi lui poser des questions. Il affichait une petite moue. Il n'était pas né de la dernière pluie. Il se doutait que les questions d'apparences anodines de sa cliente ne l'étaient pas tant. Pour autant, il préféra jouer le jeu, après tout, le consommateur était roi, non ?

" Des étrangers, oui. On en voit assez régulièrement et uniquement de passage. Motosu est surtout connu pour être un point de ravitaillement, soit pour se préparer à traverser le désert, soit en quitter sa frontière. Mais des comme vous, ça court moins les rues. Vous. Vous avez la tête d'une fille qui est là où elle voulait venir. Pas de quelqu'un qui fait que passer. Mais ça me regarde pas. "

Rangeant ses verres propres, il continua néanmoins de répondre à la kunoichi.

" Euuuh.... on a pas d'apoticaire à proprement parler, mais si vous avez besoin d'un remède, on a un médecin qui vit au village. Le docteur Onishi. C'est pas un joyeux luron et il est pas toujours disponible. Surtout en ce moment. La femme de notre Seigneur est malade, et du coup il se rend souvent au domaine. Par contre, il rentre toujours au village à moins que le seigneur Saionji lui demande de rester. "

Lorsque le tavernier se retrouna, un petit sourire plein d'avarice apparut sur son visage à la vue des pièces sur son comptoir. Il n'en fallait pas plus pour que sa main les saisisse telle la serre d'un rapace pour rapidement aller les déposer dans sa caisse. Ne prêtant aucunement attention aux autres badots et aux yeux curieux qui tentaient d'écouter leur conversation, le quinquagénaire continua de discuter, peut-être même plus aisément à la vue de la menue monnaie que semblait posséder sa cliente.

" Riche, riche... On peut être riche sans le montrer. La plupart des gens savent très bien planquer leur oseille mademoiselle et puis, que voulez-vous qu'on en fasse ici, hein ? Notre Seigneur a son domaine dans le meilleur coin de Motosu. Il se bouffe pas le vent et les tempêtes. Même si on voulait améliorer le coin, on pourrait pas. Pas sans aide en tout cas. Si le destin en avait décidé autrement... "

Le tavernier laissa échapper un petit râle sur cette phrase énigmatique, ne cherchant nullement à la finir. D'ailleurs, il n'eut aucun scrupule à l'abandonner au bar pour vaquer à d'autres occupations à l'arrière-cuisine, tandis que Denya chercha à se montrer généreuse et espérer délier plus de langue. Elle fit mouche, bien évidemment, surtout en évoquant l'idée d'une tournée générale. Rien de mieux pour faire parler les joueurs de tripots.



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Akayuki Shirokuma
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Akayuki Shirokuma


 
Le Dragon Blanc

Feat Norowareta

 
Kuma n’était plus vraiment sûr de parler la même langue que ses camarades. Il avait donné la marche à suivre et manifestement les ninjas sous ses ordres semblaient l’avoir écouté et n’avaient demandé aucun éclaircissement, ce qui aurait dû vouloir dire que ses instructions étaient tout de même assez claires. Kaisen était immédiatement tombé dans les bras de Morphée, comme une pierre et Ningyo, plutôt que de se mettre au travail, avait décidé de… Se nettoyer les prothèses ? Après avoir manqué de pleurer parce qu’il s’était fait reprendre une fois de plus, le golgoth pleurnicheur n’avait pas fait le moindre effort pour essayer de disposer sa marionnette de façon à obtenir un avantage stratégique ou de pouvoir leur amener la moindre information.

Au lieu de ça, il garda Mereus tout près de lui, si bien qu’il aurait pu simplement se contenter de laisser ses propres yeux ouverts et le chef d’équipe resta tout simplement sans voix, incapable de savoir par où il pouvait bien commencer son sermon. A ce stade, il commençait presque à se demander si le géant ne se payait pas tout bonnement sa tête ou s’il ne s’agissait pas d’un agent double, ayant décidé de le suivre simplement pour lui mettre des bâtons dans les roues. La confrontation directe n’était pas vraiment efficace sur l’adolescent fragile, aussi il essaya de réfléchir à un moyen d’aborder diplomatiquement la question, tout en restant attentif à son environnement. Il tourna et retourna la question sous tous les angles, avant de finalement lever l’index en hochant vigoureusement la tête.

« Ecoute, Ning… » Commença-t-il dans un murmure qu’il avait tout de même voulu audible pour son élève, avant de le regarder se lever et partir, restant bouche-bée devant cet étalage d’incompréhension.

Interrompu dans son mouvement par le côté burlesque de la situation, il l’observa se glisser à l’extérieur et refermer la porte derrière lui. Abasourdi, il resta un moment figé dans sa position, la main en suspension dans les airs et ayant du mal à en croire ses yeux. A quel point pouvait-il être à côté de la plaque ?

« Il est juste parti, comme ça. En laissant sa marionnette. Comme ça. » Enonça-t-il comme pour se persuader qu’il n’était pas en plein rêve, même si l’envie de multiplier les Kai le démangeait. « Tu es vraiment sûr de ne pas te faire repérer, que je lui ai demandé. Fais de l’infiltration avec ta poupée. Deux directives, deux ! C’est quand même pas bien sorcier… »

Au bout de sa vie, il tourna le regard vers son autre comparse qui était plongé dans un profond sommeil et n’eut pas besoin de l’examiner davantage pour comprendre qu’il s’agissait là d’une cause perdue. Kaisen dormait à poings fermés et n’allait pas pouvoir se réveiller de si tôt. Leur mission commençait à peine et représentait déjà un foutoir complet, qu’il ne savait pas encore vraiment comment rattraper. Il avait préféré ne pas se jeter à la poursuite du chuunin, car dans le cas où celui se faisait prendre seul, il était encore possible de tout miser sur sa bêtise moyennement assumée et espérer ainsi adoucir la peine qui risquait de lui tomber dessus, si jamais ils étaient attrapés par le vieux maître de la garde.

Voyant le temps passer et Ningyo qui ne revenait toujours pas, l’Akayuki réfléchissait au discours qu’il pourrait tenir pour justifier cet écart de conduite, lorsqu’il entendit une voix cristalline se mettre à pousser une douce mélopée, suffisamment proche de lui pour être entendu. Etant donné que personne n’avait encore essayé de les attaquer et que rien de réellement notable n’était arrivé, il voyait là la possibilité d’une première piste pour résoudre l'intrigante affaire dont il avait la charge et se retrouva face à un dilemme : Suivre les indications du chef de la garde ou bien se mettre en chasse de cet étrange murmure.

Coupant la poire en deux, il réalisa quelques mudras pour générer un unique clone à qui il donna l’instruction de prendre sa place au cas où il devait y avoir une inspection surprise de leur dortoir et fit de son mieux pour réveiller Kaisen et lui expliquer la situation, afin d’avoir une paire d’yeux “réels” sur leur quartier. Le risque de se faire prendre lui-même n’était pas exclu, mais il pourrait au moins utiliser son Golgoth personnel comme une diversion suffisante pour lui donner l’occasion de rester discret lors d’une escapade. En gardant ses précautions, il s’exfiltra discrètement de son dortoir, avant de se diriger en catimini vers l’endroit d’où provenait la mélodie, tout en restant sur ses gardes et en examinant avec attention son environnement pour pouvoir se dissimuler à la moindre patrouille ou au passage de quelque curieux qu’il risquait de trouver dans l’enceinte du chateau.

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L’odeur de l’endroit était très agréable ! Ça sentait si bon ! Et la femme aussi était si douce en apparence. J’inspirais profondément les senteurs de l’endroit… C’était si agréable ! Ça faisait du bien, c’était comme un petit cocon, les cuisine c’était le plus bel endroit du monde. Une belle cuisine était toujours rassurant et souvent les gens aimaient aussi discuter cuisine. Moi… je voulais bien faire cela tout seul si cela dérangeait la dame qui semblait toute surprise de me voir. Moi aussi… Mais j’aimais discuter quand même, surtout avec les gens simples. J’eus un rire un peu amusé, un géant… oui ! C’était vrai.

« Haha ! Oui ! Je suis très grand, je me suis fait disputer par le chef des gardes parce que j’ai tapé dans le linteau d’une porte. »

J’inclinai la tête avec douceur avant de m’avancer à son ordre pour ne pas me faire attraper. J’eus un sourire amusé à sa remarque alors que mon ventre grondait à nouveau.

« J’ai adoré ce que j’ai eu ! Mais ce n’était pas assez malheureusement… Grand taille est assorti d’un grand estomac. »

J’allais me faire gronder dans tous les cas par mon sensei ! Mais pas grave, j’aurais l’estomac plein. De toute manière personne ne comprenait vraiment ce que j’avais en tête… Sauf Nee-chan… Mais ce n’était pas très grave… Je m’assis simplement sur une table en l’observant avec attention alors qu’elle me préparait un repas. Mes oreilles étaient grandes ouvertes pour recueillir tout ce qu’elle disait. C’était aussi un bon moyen d’avoir plein d’information.

« Ça vous arrive souvent d’être de nuit ? Il y a toujours quelqu’un ici ? Et ça arrive souvent qu’on vous réclame à manger ? »

Je pris le bol qu’on me tendait et inspirai la délicieuse odeur. Ça sentait si bon ! C’était si agréable. Je trempai mes lèvres dans le bol avant de le reposer en regardant avec de grands yeux la cuisinière.

« Mais… C’est digne d’un dieu ce repas ! Qui êtes-vous donc ? Vraiment une humaine ? Vous cuisinez si bien ! »

J’eus un large sourire en la regardant comme un enfant. Je passais une main dans mes cheveux tout rouge.

« Je ne mérite pas un tel délice. Je m’appelle Ningyo ! Il y a des gens bien chanceux de pouvoir goûter ainsi vos petits plats tous les jours ! Je me sens si chanceux de pouvoir en avoir pour moi tout seul ! »

Je repris une gorgée de cette soupe délicieuse et je pris un croûton.

« C’est bon ! C’est comme boire le paradis ! »

Je lui offris à nouveau un grand sourire en savourant ce repas volé.
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Sahara Denya
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Santé ! Ven 21 Jan - 0:54
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Shirogane Ningyo


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Santé !

An 17, sud-est du Pays du vent.

Une enquête de Sahara Denya, Akayuki Shirokuma et Shirogane Ningyo





Motosu, village salvateur de ma traversée, terre d'accueil d'une kunoichi en recherche d'un rafraîchissement et d'un logement. J'eusse pu espérer en ces lieux meilleur accueil, mais moi qui aimais la musique, j'allais devoir composer avec la faune locale. Une faune locale qui ne comptait pas de flore locale, car pas d'herboriste, mais un médecin du coin, une information qui sonna à mes oreilles comme une douce mélodie, car mon flair avait vu juste sans que je ne me fusse rendu compte de quoi que ce fût. Je souris intérieurement, regardant un aubergiste de plutôt bon humeur maintenant qu'il valait été payé, affichant une mine moins renfermée. Le père de celle qui s'appelait Kimiko était un plu fin limier que je ne le pensais et m'avançant vers les clients, je tentais de ne pas paraitre aussi contrariée que je l'étais, car il avait vu juste en s'imaginant que je n'étais pas ici par hasard et il devait avoir un genre de flair d'aubergiste que je lui enviai mais qui ne me rassurait pas : s'il avait su reconnaitre en moi une femme ayant des objectifs clairs et définis, d'autres devaient avoir pu en faire autant et plus je m'approchais de la table que j'avais dans le viseur, plus je dus jouer la comédie pour dissimuler le malaise. Il s'agissait évidemment de supprimer tous les tics, tous les tremblements, de m'appliquer à parler de manière fluide et… la sueur. Elle devait être naturelle et non causée par l'émotion, donc il me fallait me calmer. Un travail ordinaire et pas si intense que cela, mais pourtant essentiel pour qui voulait passer inaperçu, car à cela allaient s'ajouter mes propos.

Aux joueurs, je dis :


Je vois que ça joue sec, par ici. Du saké ou de la bière, c'est ça qu'il faut. Serveuse, de quoi rafraichir ces gens et moi avec !




Il n'y avait à cette table aucune chaise, aussi tendis-je le bras droite pour attraper celle d'une autre table pour m'en servir comme appui dans mon dos, restant d'abord debout, les deux mains posées sur le dossier.


Gentlemen, me ferez-vous une place ?





Si la partie était déjà en cours, et bon sang, je détestais le poker, j'avais en tête le médecin qui venait m'offrir une nouvelle piste intéressante et une alternative en terme de porte d'entrée, une solution qui pouvait me permettre de jouer la gentille policière et d'agir avec discrétion. Enfin, les chances étaient toutefois minces, je ne voyais pas comment l'aborder. Avec le bandeau ? Mais la voix rauque d'un des gaillards m'appela, car le plus vieux de la tablée avait à l'instant remporté la mise. Je m'assis donc et laissai se dérouler le début de la partie, observant avec un certain dégout, mais aussi une certaine curiosité contradictoire le rituel de début, ce processus auquel j'avais assisté peu souvent, souvent dans le cadre d'enquêtes. Jamais je n'avais procédé à la distribution de cartes et de mes yeux, je tentai de suivre les gestes rapides de l'expert qui procédait au mélange, faisant danser les cartes dans ses mains, dissimulant les unes pour montrer les autres, cachant celles-ci pour révéler celles-ci, qui se cachaient ensuite dans un bal de couleurs et de symboles. Tout semblait si simple vu ainsi. Un spectacle d'habileté devant lequel je fis mine d'être indifférente.

Je commençai donc en me remémorant les règles à force que je voyais les signes et couleurs devant moi et laissai le sérieux débuter, attendant d'entendre les voix de chacun et je ne fus pas déçue, car à force de « Oho », « Joli coup », « Dix de mieux », je pus rapidement poser sur chaque visage un trait de personnalité sommaire et un timbre vocal. Alors enfin, je pus glisser :


Vous rendez-vous compte que j'ai payé la tournée sans lever mon verre ? Nous aurions du boire pour le Seigneur et ses bienfaits pour la ville, non ?





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[MISSION A]    Le dragon blanc  
La nuit était étonnamment claire à ce moment-là. Pas un nuage et des étoiles bien visibles. La lune brillait assez fortement pour rendre les éclairages des lampions peu utiles, pratique pour la garde, peut-être un peu moins pour un shinobi. Toutefois, le grand nombre des baraquements offraient mainte possibilité de disparaître, tel un labyrinthe. Pour ceux qui connaissaient les lieux ou bien les tours de gardes, se faufiler était un jeu d'enfant. Avec une raisonnable prudence, Shirokuma n'aurait que peu de mal à suivre son instinct et le chant énigmatique de sirène qui s'échappait. Seulement, à l'instant où il s'approchait de la source, le silence retomba d'un coup. Avait-il été repéré ou bien n'était-ce que le hasard ?

Mais ce fut à ce moment-là, qu'il put apercevoir une ombre, grande, immense même, qui se faufilait avec une rapidité surprenante, serpentesque créature, d'un blanc aux couleurs de perle et au souffle rauque : un dragon blanc. Est-ce que le shinobi rêvait ? Eut-il à peine le temps d'effectuer un battement de paupière que la chose disparut. Où était-elle passée ? Shirokuma avait la possibilité de tenter de poursuivre ce qu'il pensait avoir vu, mais il remarquerait aussitôt qu'il y avait un autre problème : un corps.

Là, allongée à même le sol, une femme était à terre, jonchée de tout son long. En s'approchant de plus près, il était possible de noter que cette dernière était bien habillée, une élégante ou une intrigante, mais certainement pas une domestique qui nettoyait des latrines. Si notre sunajin se baissait pour mieux apercevoir le visage de la demoiselle, il comprendrait bien vite qu'il lui était inutile de saisir son pouls. Elle était morte. Ses yeux étaient révulsés comme si la peur l'avait emportée, mais il y avait aussi comme de l'écume sur les recoins de sa bouche.

Alors que faire à présent ? Si Shirokuma restait-là, les gardes finiraient par le surprendre penché au-dessus de la jeune femme. Le quiproquo de la situation pourrait très facilement jouer en sa défaveur. Il n'avait que quelques minutes pour l'inspecter ou bien partir, et attendre que la garde trouva la victime. Avec de la chance, il pourrait sans doute demander à analyser le corps le lendemain matin... ou bien les forces de sécurité garderaient-elles le silence sur cet "incident" ? Et le dragon ? Devait-il tenter de le poursuivre ? Le choix en revenait à l'enquêteur en chef.


¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤


Takahashi Hama, tout sourire, semblait plutôt heureuse de voir un grand gaillard plein d'appétit et s'amusa même de découvrir l'apparente maladresse du jeune homme. Il fallait dire que la vie dans le manoir n'était clairement pas fait de rire et de joie, surtout depuis la convalescence de la maîtresse de maison.

" Souvent ? Travailler de nuit ? Disons que cela est plus courant qu'il n'y parait mon chou. On ne sait jamais quand notre seigneur pourrait avoir une petite faim, il faut au moins que l'un des cuisiniers assure le travail, même aux pires heures de la nuit. "

Alors qu'elle laissa Ningyo manger, la jeune femme continuait à vaquer à ses occupations tout en répondant à ses questions. Visiblement, cela lui faisait plaisir d'avoir quelqu'un avec qui parler, les nuits paraissaient être bien longues seule dans une cuisine, et encore plus lorsque le marionnettiste la gratifia de ses compliments pour le repas.

" Oh oh! Je suis heureuse de voir que cela vous plaît. Il y a bien longtemps que je n'ai pas reçu de compliments. C'est important pour moi de savoir que je fais du bon travail. Autrefois, nous recevions des notes de notre seigneur à ce sujet, mais aussi de madame. C'était le bon temps. "

Hama se mit à soupirer longuement avant de retourner à ses fourneaux, haussant les épaules avec un certain défaitisme.

" Madame ne mange plus beaucoup, et notre seigneur se néglige parce qu'il s'inquiète. Il n'y a que les gardes et le seigneur Yuu qui conserve leurs appétits. Les sodlats ont toujours faims. "

Le dos tourné, le nez dans ses soupes, la cuisinière donnait l'impression de presque se parler à elle-même, avant de se retourner vers le marionnettiste.

" Si vous en voulez un peu plus mon garçon, il m'en reste encore. "

Autant en profiter, non?

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤


Pendant ce temps, au village....

Denya détonnait dans le décor de l'auberge, une femme étrange aux moeurs étranges. Cependant, l'idée qu'elle put payer une tournée rendit le sourire à quelques badauds bien alcoolisées. Des verres gratuits, cela ne se refusait pas. Alors, lorsqu'elle s'invita à la table des joueurs de poker, elle fut observée avec un peu de froideur, jusqu'à ce qu'elle demanda de nouvelles boissons. Peu de temps après cela, la jeune Kimiko apporta un grand pichet de bière, assez pour que chacun des individus présents purent se remplir leur pinte.

" En v'là une demoiselle généreuse. ça s'rait grossier d'notre part de pas vous inviter pour une partie. "

Telle fut la réponse d'un grand roux à la mine abîmée par l'âge qui se servit un verre en premier. Bien entendu, il fallut à la kunoichi attendre la fin de la partie engagée, avant de se mêler aux jeux. Difficile de dire combien de partie s'était passée avant que les effets de la bière délièrent un peu les langues.

" L'honneur de notre seigneur ? L'autre poète là ? Nenni. J'encouragerais jamais cette lopette. C'est pas un seigneur ça. "

Alors que le rouqin se mit à dénigrer ouvertement Saionji Utaka, le barman frappa violemment sur le comptoir du bar.

" Hey ! Commence pas à déblatérer n'importe quoi. Je veux pas de problème ici. Si un soldat t'attendait, on pourrait m'obliger à mettre la clef sous la porte. "

L'aubergiste fronça des sourcils avec sévérité, mais visiblement son client n'en avait que faire.

" Qu'est-ce que tu dis ! Ils te feront rien ! Même les soldats le disent. Yuu aurait dû diriger cette ville. Pas de bol d'être le second né. Ce petit là, lui, il a de la gueule et de la prestance. "

Il regarda ses accolytes de jeu qui parurent acquiécer. Qui était Yuu ? Et bien, il s'agissait extament de Yuu Saionji, le frère cadet de Utakata Saionji, le seigneur actuel de Motosu. C'était pour les problèmes concernant son épouse que les shinobis avaient été conviés.

" Alors moi je dis, levons nos verres pour Yuu Saionji ! KANPAI ! "

   
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Akayuki Shirokuma
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Akayuki Shirokuma


 
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Suivant le chant féerique qui lui était parvenu jusqu’aux dortoirs, Shirokuma s’avançait prudemment en faisant attention de mémoriser son entourage. Traçant mentalement une carte des lieux pour se rappeler le chemin par lequel il était venu et s’en faire une porte de sortie dont il essayait de mémoriser les embranchements. Il avait beau craindre l’utilisation d’un Genjutsu sonore, il n’avait aucun moyen de s’en assurer et essayait constamment de regarder derrière ainsi que tout autour de lui pour vérifier que tout l’environnement reste bien à sa place. Le marchand avait presque l’impression de se déplacer trop facilement dans ce dédale, qui lui permettait de se dissimuler hors de vue des quelques patrouilles qu’il rencontrait.

L’oreille tendue, le chef d’équipe se laissait mener en solitaire par la mélodie sans réussir à comprendre d’où elle pouvait bien venir. Pire encore, au moment même où il commença à se rapprocher du but, le son s’arrêta d’un coup net en ne laissant place qu’au silence, ponctués des quelques bruitages nocturnes. Suspicieux de l’arrêt de son indice sonore, l’Akayuki se mit immédiatement en garde et laissa son regard darder de tous côtés pour essayer de couvrir ses points morts. Avait-il été repéré ? La chanteuse présumée l’avait-elle emmené exactement là où elle le voulait ?  Auquel cas, une attaque pouvait encore arriver à tout moment et il s’était peut-être jeté de lui-même dans la gueule du loup.

Une confrontation directe restait encore un des meilleurs moyens d’obtenir des informations tangibles sur les responsables de toute cette affaire, mais cela n’en restait pas moins dangereux, confronté à l’inconnu. Il dressa sa garde, mais pour se protéger de quoi ? Des armes blanches ? Des assassins ? Du poison ? Des illusions ? Il ne pouvait bien sûr pas savoir ce à quoi il risquait d’avoir affaire, mais son entraînement ainsi que son expérience lui avaient appris à s’attendre absolument à n’importe quel scénario pour minimiser le risque d’être pris par surprise. Prenant une lente inspiration pour se recentrer sur lui même, l’Ours Blanc attendit de repérer le moindre geste suspect, fin prêt à rencontrer tout ou n’importe quoi.

Enfin… Presque tout.

Une ombre l’engloutit tout entier, l’obligeant à lever les yeux vers le ciel pour y remarquer un animal majestueux et intriguant, qui ne pouvait venir que d’un conte de fée. Abasourdi, le petit ourson sentit ses bras tomber le long de son corps, observant bouche-bée la créature mythique, incapable de savoir s’il devait s’émerveiller ou s’effrayer de ce qui se dévoilait sous ses yeux. Puis, à la première seconde d’inattention, la bête disparut aussi mystérieusement qu’elle semblait être arrivée, laissant le pugiliste dans un doute qui lui laissa une sensation désagréable sur le palais. Réalité ou mirage ? Après l’ouïe, est-ce qu’on essayait maintenant de s’en prendre à sa vue ? Ou alors, la musique entraînait peut-être l’apparition du reptile. S’il se dépêchait, il pensait encore pouvoir rattraper l’animal, à condition que celui-ci ne se soit pas tout bonnement évaporé.

Cependant, il n’était pas encore au bout de ses peines et lorsqu’il baissa de nouveau la tête pour revenir à un niveau terrien, il remarqua un corps inanimé sur le sol, tout près de lui. Il pouvait s’agir d’une victime ou d’un piège, mais il pourrait certainement en retirer quelques indices. Avec quelques rapides coups d'œil, il commença par s’assurer que personne ne se dirigeait vers sa direction et qu’il n’y avait pas de témoin camouflé dans les environs, tout en essayant de faire attention aux bruits des rondes. Obligé de se décider rapidement, il savait que si la bête existait réellement, il lui serait impossible de la rattraper s’il s’autorisait le moindre détour, au vu de la vitesse avec laquelle elle semblait se déplacer et il ne savait pas quand la chance de vérifier ce qu’il avait vu se représenterait.

Toutefois, il venait potentiellement de trouver quelqu’un blessée ou désorientée, l’âme du guérisseur qu’il portait en lui ne l’autorisant pas à se détourner d’une personne en détresse plutôt que de s’appuyer sur ce dont une partie de lui préférait encore voir comme une chimère fantasque et imaginaire, il préféra se concentrer sur la réalité de la personne qu’il venait de découvrir. S’approchant de l’inconnu, il examina rapidement son visage et ses vêtements, avant de s’agenouiller à ses côtés. Même s’il n’y avait aucun doute sur le décès de la demoiselle, le médecin vérifia tout de même son pouls, évidemment en vain, Au vu de l’expression et de la face défigurée par la terreur de la pauvre dame, il valait peut-être mieux, car elle semblait être littéralement morte de peur et ça n’avait pas l’air d’être une fin paisible, loin de là. Il osait à peine imaginer ce qui pouvait laisser un macchabée dans cet état. Il n’avait vu personne le suivre pour débusquer l’origine du chant, ce qui pouvait soit dire qu’il s’agissait réellement d’un sort dont il était la cible, soit que la mystérieuse mélodie ne soit pas une surprise pour le reste du domaine. Il pensait donc disposer d’un petit temps de répit pour réaliser une rapide autop-shinobi avant que quiconque ne lui mette la main dessus.

Promptement, il commença par fouiller la victime pour essayer de voir si elle possédait un quelconque moyen de l’identifier ou d’estimer son rôle sur la propriété, avant d’entreprendre une analyse plus poussée. Suite à quelques mudras, le ninja disparut dans la pénombre en se fondant dans l’environnement, comme un caméléon. Invisible aux yeux de tous grâce à sa maîtrise du Ninpo, Kuma manifesta son chakra sous la forme d'une petite orbe blanche sous ses mains, qu’il utilisa pour essayer de dresser un diagnostic et de déterminer la cause de la mort. Il chercha des traces de lutte ou des blessures apparentes, puis vérifia l’intégrité des organes un à un, avant de passer au cerveau pour voir s’il y trouverait des traumatismes crâniens.

Le Jonin continua à réaliser son inspection jusqu’aux deux tiers de sa Technique du caméléon en restant attentifs aux allers et venues de la garde ou d’autres indésirables, afin de se laisser une marge de manœuvre raisonnable. Une fois satisfait, il rebroussa chemin en favorisant son invisibilité pour se faufiler à l’abri des regards indiscrets pour lui faire gagner du temps sur une bonne portion du chemin, avant de revenir à ses manœuvres d’infiltration plus basiques.

Avec un peu de chance, il pourrait encore rentrer discrètement dans ses quartiers et y dissiper son clone pour profiter d’un sommeil réparateur (à condition d’avoir encore quelqu’un pour monter la garde) et de voir si son groupe tenait encore la route. Il osait espérer que Ningyo ne s’était pas fait attraper et qu’on n’essaye pas de lui mettre ce meurtre sur les bras.

Shirokuma avait beau n’être sur sa mission que depuis moins d’une journée, les questions ne faisaient que s’accumuler sans qu’il n’arrive encore à les relier entre elles. Il lui manquait quelque chose, un ou plusieurs points pour voir l’image dans son ensemble. Le timing entre les différents événements indiquait à lui seul qu’il ne pouvait s’agir de simple coïncidence mais il fallait encore en trouver la corrélation. L’affaire ne faisait que commencer et il escomptait bien démêler le vrai du faux. Pour ça, il valait mieux éviter d’éveiller trop de soupçons dès la première nuit.


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Takahashi Hama semblait toute heureuse de mes compliments alors que je savourais ce divin repas. Il y avait donc toujours des gens dans les cuisines. C’était bon à savoir après tout, si on voulait s’infiltrer, se réfugier à la cuisine était une très mauvaise idée. Je hochais la tête en continuant de l’écouter.

« N’est-ce pas trop dur ? De travailler si souvent de nuit ? »

S’atirrer la sympathie… Je faisais ce que je pouvais pour être aimable et lui donner envie de continuer de me parler. Je n’étais pas très doué en relation sociale malgré mes nombreux efforts, parfois je ne les comprenais pas, les gens. Alors j’essayais d’être sincère dans ma manipulation ! Ce qui était sans doute un peu paradoxal après tout ! Mais dans chaque mensonge résidait un fragment de vérité. Je hochais la tête.

« Cela fait combien de temps qu’il ne vous complimente plus ? »

Je hochais la tête, les soldats et les ninjas après tout ! Je finis mon bol avant d’examiner mon niveau d’appétit.

« Et les soldats ne seraient pas différenciés un bon poulet d’une mauvaise côte de porc ? C’est depuis les évènements que Madame votre maîtresse ne mange plus ? »

Je me levai pour venir avec le bol.

« J’en reveux bien un peu ! C’est tellement bon que je pourrais avaler tout votre marmite sans aucune difficulté ! Ahahah ! »

Je m’appuyai contre le mur près de la cuisinière en la regardant.

« Je suis triste pour vous qu’on ne reconnaisse plus votre travail à votre juste valeur. Le seigneur et sa dame ont changé brusquement ? Ou il y a eu des choses étranges avant ? »

Est-ce que quelqu’un aurait pu empoisonner la nourriture ? Je me frottais la nuque en continuant de la regarder. Un autre que moi aurait pu tenter la séduction, mais ce n’était pas mon cas du tout. J’étais pas assez à l’aise pour cela après tout.

« Est-ce que lorsque ce n’est pas vous parfois les plats reviennent avec des critiques ? »

Parce que j’avais devant moi une reine culinaire ! Et il fallait la flatter dans le bon sens pour la convaincre de me faire confiance sans trop forcer ou poser des questions étranges. Après, j’étais un ninja venu pour ça, elle devait sans doute savoir que de me parler de ça pouvait m’amener à lui poser des questions. Je la détaillai avec un intérêt certain, comme pour essayer de la mettre en confiance.
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Sahara Denya
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L'ivresse de la soirée Lun 28 Fév - 1:05
Sahara Denya
Akayuki Shirokuma


Shirogane Ningyo


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L'ivresse de la soirée

An 17, sud-est du Pays du vent.

Une enquête de Sahara Denya, Akayuki Shirokuma et Shirogane Ningyo





Mes paupières clignèrent cinq fois de suite très vite et je fronçais des sourcils, passant sur mes yeux mon index et mon majeur gauche en reposant sur la table un alcool auquel je n'étais plus du tout habituée et qui vint vite faire son petit effet. Afin de mieux me mêler à l'assemblée, j'avais choisi de légèrement jouer l'enivrement, comptant sur la robustesse de mon corps de kunoichi pour ne pas tomber dans quelque travers qu'il fût, mais je n'étais pas amatrice de liqueurs, loin de là, je préférais l'eau, le lait et les jus et sirops, mais la bibine, d'ordinaire, très peu pour moi. Alors j'ignorais si je m'étais simplement bien convaincue moi-même ou si l'alcool se faisait vraiment ressentir, mais je n'allais pas pouvoir aller aussi loin dans le jeu que j'imaginais, mais cela semblait suffire. La frénésie des parties et la sympathie de ces gens suffisaient à me fondre dans la masse. Lever mon verre à Yuu sans le connaitre, quelle brillante idée, j'allais risquer de réellement être saoule, même si rien autour de moi ne tournait et que je n'avais pas mal à la tête du tout. L'ivresse du rôle, j'espérais. Toutefois, cela fut payant car le rouquin avait un avis bien tranché sur la question et si je voulais réellement être une mauvaise policière et chercher un coupable avant de me demander s'il y avait un crime, le frère du seigneur faisait à priori une cible parfaite. Enfin, de toute manière, si les gens pensaient comme notre ami roux, des proches de la famille noble pouvaient aussi avoir tenté d'éprouver U… Mais c'était con, cette idée. Pourquoi empoisonner son épouse ? Si le seigneur disposait de grands moyens, il allait mettre un place un important dispositif pour retrouver le criminel, aussi n'était-ce pas moins dangereux. Donc j'étais toujours au point de départ, même si ce brave aubergiste me faisait vraiment me demander si l'avis était partagé par la soldatesque du coin. Je voulais absolument en avoir le coeur net. Bien mal m'en prit, car non contente de n'attirer personne, je vis sur mon des flèches de foudre être tirées par les regards. Le rouquin me fit bien comprendre par ses mots que j'avais merdé et tous ces sourires à mon encontre disparurent, me laissant comme seule dans un brouhaha indigné. Regardant autour de moi, je vis des yeux défiants et d'autres fuyants, mais pas une lueur cherchant le contact. L'assemblée semblait unanime et ce brave aubergiste lui-même, lui paraissant raisonnable, semblait ne pas m'avoir en estime. J'avais plombé l'ambiance, mais voulus tenter de renouer le dialogue tout de même :


Des espions ! Et qu'est-ce qu'ils espionneraient ? Le jeu de cartes ?




Mais lorsque je réfléchis, deux secondes plus tard, je me rendis compte qu'une nouvelle bourde était sortie de ma bouche. Le seigneur Hitotsubashi lui-même devait tenir sa population au respect par un genre de peur et les insultes à un seigneur devaient pouvoir mener au cachot, voire à pire. Pinçant de ma bouche ma lèvre inférieure. Je me levai et quittai l'assemblée pour retrouver ma chambre.


Messieurs, je vous laisse. Ce fut un plaisir, je vais maintenant me reposer. Bonne soirée et bonne nuit !





Sans demander mon reste, je filai dans ma chambre en repensant au médecin. Il était maintenant ma seule piste valable, aussi profitai-je de l'obscurité pour bondir par la fenêtre et me retrouver à atterrir à l'instant-même ou deux gardes tournent au coin de la rue. J'étais repérée sans discrétion aucune et me mis à courir, poursuivie par la garde que je n'allais pouvoir semer dans des rues que je ne connaissais pas s'ils appelaient des collègues. Aussi, lorsque je pus, je tournai dans une rue perpendiculaire et appliquai à un mur vertical du chakra, liant à une maison mes pieds afin de me hisser en vitesse en hauteur. J'espérais ainsi pouvoir, sans la discrétion des plus grands espions, sauter de toit en toit là où la garde allait devoir contourner les bâtiments, ce que je fis immédiatement.

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Les questions devenaient toujours plus multiples au fil des heures et comment en aurait-il pu être autrement à la vue du triste spectacle qui se déroulait là ? La jeune femme, qui n'avait visiblement pas atteint sa trentième année, semblait être morte dans des circonstances bien mystérieuses. Était-ce à imputer à la mythique créature aperçue par Shirokuma ou bien s'agissait-il d'un mal plus terrestre ? En tout cas, c'était ce que chercha à comprendre notre shinobi dans le court temps qui lui était imparti.

De prime à bord, l'élégance de la dame était aisément notable, un kimono de bonne qualité, un maquillage soigné, des cheveux retenus dans un élégant chignon qui laissait comprendre qu'il s'agissait d'une femme mariée. Elle ne portait aucun bijou et les mains expertes du sunajin ne trouvèrent aucun indice sur elle, si ce n'était un mouchoir banal délicatement plié dans le revers de sa veste. Mais d'où venait-elle ? Où allait-elle ? Une simple promenade nocturne ? Impossible à déterminer à la vue du quartier puisque les chambres ne se situaient pas là. Toutefois, un tout petit détail, presque imperceptible pour quiconque ne cherchait pas un "mal", aurait pu aisément passer inaperçu : un tout petit point de sang sur le bout de son index. Une piqûre ? Vraisemblablement. Mais peut-être n'était-ce rien et seulement la marque d'une main malhabile si elle s'adonnait à repriser un vêtement. Cependant, la trace d'écume sur le coin de la bouche et les yeux révulsés pouvaient laisser penser à une réponse bien différente. Cette possibilité était d'ailleurs d'autant plus renforcée que la technique d'iroujutsu du shinobi ne révéla aucun autre problème de santé. Aucune autre blessure n'était à déplorer.

Mais voilà, Shirokuma n'avait guère le temps de rester sur place que la prochaine garde arrivait déjà. Si grâce à sa technique d'invisibilité, il n'eut aucun mal à se faufiler et disparaître, il dut néanmoins faire preuve de prudence, car l'alarme fut donnée au moment de la découverte du corps, quelques minutes seulement après son intervention.

" ALERTE ! QU'ON PRÉVIENNE LE CHEF VITE ! ON A UN CADAVRE ! QUE TOUTE LA GARDE SE METTE EN ALERTE ! VITE ! VITE  !"

Il s'ensuivit ensuite le son grave d'une corne, prévenant ainsi tous les soldats sur place de se mettre en garde. Avec un tel tintamarre, impossible pour la communauté vivant en ces lieux d'ignorer l'appel et bien vite les lumières des bougies s'allumèrent dans toutes les pièces où il y avait de la vie. La tâche se compliquait un peu pour le shinobi car plus d'obstacles se dresseraient sur son chemin, mais s'il avait le goût du risque, alors il pourrait entendre ces quelques paroles...

" Par tous les dieux... c'est Dame Goto... "

Le reste de la discussion devint intelligible, et quelques minutes plus tard, on entendait les râles et la colère d'une voix bien connue, celle du capitaine Wada Hitoshi....


¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤


Le sourire de Takahashi Hama ne semblait se défaire face au grand jeune homme, visiblement séduite par le shinobi et sa gentillesse. Il fallait dire qu'elle n'avait qu'elle ne croisait que de rustres soldats et les seuls élégants étaient les seigneurs du domaine. Lorsque Ningyo parut s'inquiéter du travail de nuit, la cuisinière ne peut s'empêcher de glousser.

" Comme tu es mignon mon chou. Ce n'est pas tellement dur, mais le temps est long quand on est seul aux fourneaux. "

Continuant à vaquer à ses occupations pendant que son invité mangeait sa soupe, Hama ne paraissait pas s'inquiéter des questions aimables du ninja, n'y voyant aucunement le mal, car après tout... il s'inquiétait pour elle, non ?

" Depuis quand ? Oh... Mmmm maintenant que tu le dis... plusieurs mois, je dirais. Je pense que ça remonte aux problèmes de santé de Madame. Je ne peux pas leur en vouloir, c'est triste tout de même. "

La jeune femme faisait bien évidemment référence à l'objet de la mission ou plutôt l'un de ses éléments : la fausse couche de la maîtresse de maison. Lorsque Hama l'évoqua, elle secoua alors négativement la tête, sincèrement attristée et désireuse de ne pas s'étendre sur le sujet. Toutefois, elle retrouva rapidement le sourire lorsque le shinobi réclama à nouveau de sa soupe. Louche à la main, elle se fit un plaisir de lui remplir un nouveau bol.

" HA! Les soldats ne sont pas de fins gourmets, ils veulent juste que ça leur replisse la panse et que ça ne soit pas trop mauvais. "

La cuisinière se mit à rire sur le moment, cependant, elle se raidit brusquement quand Ningyo la questionna sur les possibles changements de sa maîtresse. Si elle acceptait que l'on parla d'elle, c'était une chose, mais parler des choses trop personnelles de son employeuse, c'était autre chose. Un certain malaise commença à s'installer.

" Des choses étranges... non... tout va bien ici... il y a juste madame qui a des soucis de santé, c'est tout. "

Ce fut à cet instant que le regard de Hama parut inquiet, et elle commença à regarder de droit à gauche, comme si elle eut peur d'être épiée. Elle fit un petit pas sur le côté pour se rapprocher du shinobi et se mit à murmurer à voix très basse.

" Mon chou, il y a des choses dont on ne peut pas parler dans ce domaine... les murs ont des oreilles, vous savez... "

Hama se raidit à nouveau, regardant par-dessus son épaule.

" Personne ne vous répondra ici... mais je vous aime bien, alors je peux juste vous dire... trouver Suzuki Ryoga, c'est un de mes collègues de cuisine. Normalement, il est au village et il ne travaille ....  "

" ALERTE ! QU'ON PRÉVIENNE LE CHEF VITE ! ON A UN CADAVRE ! QUE TOUTE LA GARDE SE METTE EN ALERTE ! VITE ! VITE  !"

Un son de corne se fit entendre dans le domaine, l'alerte était donné que quelque chose se passait. Si Ningyo se fait prendre dans les cuisines, nul doute que cela allait chauffer pour lui. Il serait peut-être temps de retourner dans sa chambre le plus discrètement possible mais... est-ce vraiment possible ?

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Pendant ce temps, au village....


La discussion allait bon train au sein des joueurs de cartes. Les verres se remplissaient et les langues se déliaient de plus en plus, quand bien même l'aubergiste semblait déprécier que l'on dicta du mal du seigneur du domaine. Il fallait dire qu'une tête pouvait être détaché des épaules pour moins que ça. Par contre, cette éventualité ne semblait pas perturber le rouquin bavard.

" Mais il sert à riiiiiiiiieeeeeeeeeeeeeen, l'autre là. Il doit son statut que parce que c'est l'aîné et son père, le seigneur Mao, avait un grand sens des traditions, mais luuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, cet Utaktatata... c'est pas un guerrier. "

" Hey ho! Tu vas arrêter oui ! "

" Tcheh! T'as la trouille de quoi, l'aubergiste ? Il fera rien ce seigneur-là. Son entre-jambes lui a servi que pour plaire aux femmes en jouant les beaux seigneurs, mais c'est tout ce qu'il s'est faire. "

L'homme se mit à cracher par terre comme pour souligner son mépris. Avait-il une dent en particulier contre lui ? Peut-être. Il ne serait pas étonnant que peut-être l'une de ses conquêtes soit tombée dans les bras du dit seigneur... ou bien n'aimait-il tout simplement pas les beaux parleurs ? En tout cas, les messes-basses allaient rapidement bon train. Si certains gens présents soutenaient les propos de l'ivrogne, d'autres pensaient qu'il exagérait un peu et ne se montrait pas aussi catégoriel.

" N'écoutait pas ce qu'il dit mademoiselle, il a trop bu. Notre seigneur est pas un mauvais bougre, c'est juste... qu'il ne ressemble pas à son père, et on aimait tous feu son père. Le seigneur Yuu lui ressemble beaucoup, mais c'est le dernier de la fratrie. Les lois sont les lois et c'est Utakata qui a pris la tête du domaine. Mais depuis qu'il est marié, notre seigneur semble plus sage.  "

L'aubergiste rajouta qu'il ne restait plus qu'eux en membre de la famille officielle. Yuu n'était pas marié, et Utakata n'avait pas encore d'hériter, chose qui inquiétait certains villageois... alors que d'autres espéraient que cela permit au seigneur Yuu de prendre la tête de Motosu. Il y avait véritablement deux camps distincts, pour deux personnalités de pouvoir différente. Mais pendant que tout ce beau monde parlait, le temps, lui, s'écoulait inexorablement, et petit à petit, l'auberge se vidait de ses gens qui comptaient rentrer chez eux, hormi la petite poignée d'habitués du soir. Ce fut une nouvelle fois le propriétaire de l'établissement qui répondit à la kunoichi, et lui indiqua que la maison du médecin, un certain Onishi Yoshito, était à trois pâtés de maison de là. Par contre, il n'était pas certain que ce dernier daigne ouvrir la porte à l'heure tardive, à moins d'une urgence médicale. Il avait la réputation d'être un homme plutôt affable et dédaigneux.

Alors que le calme des conversations semblait être retombé, la kunoichi réveilla tout le monde d'un bond quand elle se mit à attirer l'attention des gardes dehors. L'aubergiste fit de gros yeux et se demandait sérieusement ce qui passait par là tête de l'étrangère. Même le rouquin alcoolique en faillit cracher son verre.

" T'es complètement dingo l'étrangère ! On veut pas des espions du domaine ici ! "

Sur ces mots, le regard du soulard se fit plus grave et visiblement, la sympathie qu'il avait eu jusque là pour Denya s'envola d'un seul coup. Quant aux soldats ? Ils se regardèrent quelques instants, et secouèrent la tête. Encore une victime de l'alcool ? C'était ce qu'ils pensaient. Ils étaient de garde, hors de question pour eux de se faire prendre dans une taverne à picoler avec les villageois. Si le chef Wada apprenait ça, c'était fini de leur carrière militaire.

   
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Akayuki Shirokuma
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Feat Norowareta

 
Sur le chemin du retour, même s’il profitait des bienfaits de son invisibilité, Kuma redoubla d’attention pour mettre toutes les chances de son côté et s’assurer de n’être entendu ou soupçonné par personne. Il avait entendu le nom de la victime en partant et savait que celui-ci lui rappelait quelque chose sans qu’il n’arrive à mettre le doigt dessus. Une fois en sécurité, il comptait bien voir s’il s’y trouvait une Dame Goto et si elle avait assisté elle aussi aux visions de la maîtresse de maison. Dans tous les cas, il lui fallait arriver à bon port dans un premier temps, avant de passer à la suite des événements. Le responsable de l’équipe du désert espérait sincèrement que Ningyo ne se soit pas fait prendre par les soldats de la demeure, mais une partie naïve de son esprit lui faisait tout de même espérer que son élève n’était pas totalement inepte dans les arts shinobi et qu’avec un peu de volonté, il était capable de se rendre indétectable pour de simples civils ou guerriers du dimanche, engrossés par leur paye et un quotidien paresseux.

De son côté, si revenir à son dortoir était loin d’être chose aisée, il prit le temps de le faire patiemment en se servant des ombres et des angles morts pour se camoufler, sur la dernière portion où sa technique de dissimulation ne pouvait plus l’aider. Après avoir minutieusement évité toutes les patrouilles qui se hâtaient en direction de la victime, il pénétra dans ses quartiers comme il en était sorti, pour retrouver un Shirogane endormi comme une souche. La tête encore plus chargée de questions qu’à son départ, il essayait de déterminer la cause de la mort et ce qui aurait pu potentiellement servir d’arme du crime. Le plus probable était sans doute un poison, mais comment celui-ci était-il administré et quel était le lien avec l’animal mythique qu’il avait pu apercevoir dans le ciel ?

Un familier de l’assassin ? Une illusion amenée à détourner son attention ? Ou bien un expert en Ninjutsu, capable de se métamorphoser à volonté au-delà de tout ce qu’avait pu entendre ou voir le Sunajin jusqu’alors. Pour en savoir plus, il lui faudrait réellement pouvoir s’entretenir librement avec la femme de son commanditaire au sujet de ce qu’elle prétendait avoir vu ainsi que les témoignages des autres témoins. Sans surprise, il remarqua, en déroulant le parchemin que lui avait confié le vieux Hitoshi, que le corps qu’il avait retrouvé devait appartenir à une dame de compagnie : Goto Futaba. A côté de son nom se trouvait l’indication du capitaine, confirmant la présence de la pauvre femme lors des visions de sa maîtresse.

Kuma espérait réellement avoir l’occasion d’examiner la noble pour voir s’il trouvait des points communs entre ses symptômes et le décès de sa suivante. Pour ça, il fallait surtout qu’on lui laisse voir le corps et l’examiner avec plus de minutie, dans les plus brefs délais. L’alerte n’avait pas été très discrète et il décida donc de sortir à nouveau, cette fois-ci avec nonchalance par la porte d’entrée. Plutôt que de se cacher, il alla trouver volontairement le premier clampin de service à sa portée, en jouant la carte de l’innocence pour demander ce qui était en train de se passer.

« J’ai entendu une alerte. Où se trouve le capitaine Wada ? » Demanda l’Oursl au premier qu’il réussit à alpaguer, prêt à suivre le grouillot qui devait sans doute se dépêcher pour rejoindre le vieil homme. « Peu importe ce dont il s’agit, c’est peut-être lié à ce pour quoi j’ai été engagé par le Seigneur Saionji. Je vous suis. »


résumé:


Santé
100%
Chakra
64%



Lutèce Factory, Copyright
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Shirogane Ningyo
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Shirogane Ningyo
Takahashi Hama était vraiment très gentille et j’aimais bien discuter avec elle. Je hochais la tête, je me sentirais bien seule avec mes marionnettes si Mereus n’était pas là et avec qui je pouvais discuter. Mais ce n’était qu’un détail que je n’allais pas révéler comme cela. Mon Mereus était à l’abri dans la chambre, c’était bien ! Je souris un peu.

« Alors je suis heureux de pouvoir vous tenir compagnie ! »

Je continuais de discuter avec elle essayant de récupérer des informations et de petites choses que je pouvais grappiller sans que cela paraisse trop suspect après tout. C’était normal que je pose des questions. Non ? Enfin à mes yeux et tout le monde ne pensait pas comme moi après tout… Les problèmes de santé, sa fausse couche ! D’accord. Je ris doucement à sa remarque sur les soldats et la nourriture.

« Ah ! Mais pour ma part j’aime beaucoup bien mangé ! J’ai ma grand-mère qui m’a toujours appris que bien mangé, même en mission, était important ! »

Je fis un mauvais pas et je le sentis sans comprendre ce que j’avais vraiment dit… Je l’observais avec attention, restant proche d’elle avant de me pencher pour l’écouter… Les murs ont des oreilles… donc tout le monde n’était pas forcément ami ou ce genre de chose… D’accord. Suzuki Ryoga. D’accord. Je hochais la tête avec douceur.

« Merci Dame Cuisinière divine. J’ignore d’où elle est venue cette information, mais je l’ai eu. »

Je lui fis un clin d’œil avant de froncer les sourcils au cri.

« Restez ici ! Ne sortez pas ! »

Je sortis de la cuisine avant de remonter rapidement dans ma chambre, me faufilant comme une ombre entre les patrouilles jusqu’à me glisser dans ma chambre, attraper Mereus et ressortir brusquement, comme-ci je venais de me lever. Où était sensei ? Je sortis de ma chambre pour attraper un garde par le bras.

« Amène-moi au capitaine Wada Hitoshi ! Je suis un ninja en mission ! J’ai besoin de savoir ce qu’il se passe. »

Je ne faisais que mon travail après tout ! On allait pas me refuser cela alors que j’avais mon bébé Mereus enroulé dans son tissu sur le dos. Pas la peine de le dire. Je gardais ma main légère sur le bras de l’homme. Ce n’était pas la peine d’en faire trop, tout ce que je voulais c’était retrouver mon professeur et savoir ce qu’il se passait. La conversation avec la cuisinière me tournait dans la tête.
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