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Aburame Kougen - The Love Swarm [Test rp fini]

Aburame Kougen
Aburame Kougen
Konoha no Chunin
Messages : 31
Date d'inscription : 06/08/2021

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Chuunin - Rang B
Ryos: 30
Expérience:
Aburame Kougen - The Love Swarm [Test rp fini] Left_bar_bleue119/1200Aburame Kougen - The Love Swarm [Test rp fini] Empty_bar_bleue  (119/1200)
Aburame Kougen

Matricule ninja
NOM : Aburame
PRÉNOM : Kougen
GROUPE : Konoha
GRADE : Chuunin
RANG : B
SEXE :
GE : 17 ans
SITUATION : Célibataire
FAMILLE : Ses parents sont morts alors qu'il était encore jeune et il n'est pas très proche du reste de son clan.

Personnalité
QUALITÉS
Courageux
Déterminé
Ingénieux
Altruiste
Désintéressé
Philanthrope
Candide
Tendre
Souriant
DÉFAUTS
Effrayant
Naïf
Téméraire
Sensible
Gênant
Idéaliste
Socialement maladroit
Présomptueux
Souriant
AIME
Les gens
L'héroïsme
Les insectes
Le contact
La nature
L'art
N'AIME PAS
L'urticaire
Le feu
La mer
La solitude
Les cailloux
L'injustice
La souffrance
AUTRES
Mal vu par son village
Fantasme l'homme qui l'a sauvé, sans le connaitre
Veut devenir un héros
PHYSIQUE
TAILLE :
1m75
POIDS :
70kg
PEAU :
Diaphane, sèche et constamment irritée
CHEVEUX :
Blancs de stress
Longs et en bataille
YEUX :
Pourpres
Effilés et cernés
VISAGE :
Emacié, ses traits sont creusés, usés, fatigués. Il possède un sourire terrifiant, plus proche du rictus malsain qu'autre chose, mais il ne se rend pas compte lui-même et le fait sans malice, pour rassurer son prochain, comme ça a été le cas pour lui, à quelques reprises. Chaque plissement de bouche étire davantage sa peau sèche et lui ouvre parfois les lèvres, pleines de marques.
CORPS :
D'apparence assez fin et menu, il est toutefois finement musclé. Recouvert de cicatrices en tout genre, il a subi de nombreuses maltraitances, blessures et autres, l'ayant rendu bien plus résistant qu'il n'y parait, au premier abord.
AUTRE :
Des vêtements amples et noirs, mais jamais rien pour cacher son visage. Il porte son insigne du village au cou ou à la ceinture. Il est lardé de nombreuses cicatrices et passe son temps à se gratter, à cause de l'irritation causée par ses insectes.
Histoire

An 0 : Naissance d'Aburame Kougen, fils de Fouhen et Arisu Aburame.

An 4 : Les parents de Kougen sont portés disparus au cours d'une mission et considérés comme mort. La garde du petit revient à l'un de ses oncles, Giriko, un shinobi aigri, bourru et sombre, qui se fiche pas mal de cette nouvelle bouche à nourrir mais décide tout de même de l'entraîner, pour en faire un outil utile à l'avenir. L'enfant éprouve un besoin dévorant d'affection, qui ne sera jamais satisfait. Il s'intéresse au reste du village et des enfants de Konoha, mais son tuteur le passe à tabac, dès que celui-ci se fait remarquer ou tente de se faire de nouvelles connaissances. Pour son oncle, un bon Aburame est inconnu, invisible, sournois. Pour Kougen, qui n'en comprend pas bien l'intérêt, il commence à se sentir en marge de son clan, n'adhérant pas à leurs doctrines. Le gamin est intelligent et curieux, questionne beaucoup son entourage et remet en question les concepts pré-établis, avec son prisme naïf d'enfant idéaliste, ce qui ne plait guère aux plus âgés.

An 6 : Kougen se démarque encore plus des siens, car il estime que si personne ne les aime ou leur fait confiance, cela vient surtout de leur attitude. Malheureusement, il se fait également rejeter par le reste des habitants et surtout les enfants, cruels et intolérants, qui, apeurés par son apparence étrange, commencent à le martyriser. Il est la cible de nombreuses brutes, qui répondent à la peur de l'inconnu par la force. Entre les quolibets, les bagarres à sens uniques et les cailloux que certains lui jettent, l'enfance est compliquée pour le petit bonhomme, mais il ne se décourage pas. Un jour, il aura plein d'amis, il en est persuadé et il refuse de baisser les bras. Il fait contre mauvaise fortune bon cœur, s'arme de sourires, d'humour (maladroit) et d'auto-dérision. Malheureusement, cela ne fait qu'empirer son cas.

An 9 : Kougen devient solitaire, par la force des choses, même s'il guette toujours la moindre occasion de se faire de nouvelles connaissances. Ses Kikaichuu sont les seuls qui ne le jugent pas et l'acceptent, tel qu'il est, lui qui les a toujours considérés comme des personnes à part entière. Le garçon commence alors à créer des clones à partir de ses petites bêtes adorées, qui devient son meilleur ami. Il l'appelle Neguko et s'amuse à discuter de plein de choses avec lui, malgré son intelligence simpliste. Le bonhomme solitaire a l'impression d'avoir un petit frère, avec qui découvrir le monde.  

Il fugue de plus en plus du domaine de son clan, parfois pour aller au village, mais le plus souvent pour s'aventurer dans les multiples forêts qui entourent les Aburame, aux côtés de son sosie grouillant de bestioles. Ainsi, il découvre de nouveaux animaux, fleurs, plantes et variétés d'insectes qu'il ne connaissait pas encore. Après avoir suffisamment quémandé auprès de son oncle, il finit même par s’aventurer en dehors des limites du village, celui-ci on l’autorisant à le suivre afin d’avoir la paix, à condition de n’être dérangé sous aucun prétexte, durant ses diverses recherches et expériences. Un jour qu'il récolte, bien à l'extérieur de son territoire sécurisé, des bouquets butinés par des abeilles, pour les lui offrir, le garçon se fait kidnapper par un groupe de bandits de grand chemin, bien trop éloigné de la supervision de son tuteur, qui ne prête que peu d’attention à son neveu. Ils espèrent initialement en obtenir une rançon, mais, lorsqu'ils se rendent compte qu'il s'agit d'un Aburame, leur plan change du tout au tout. Leurs praticiens d'Iroujutsu, épaulés par des contractuels qu'ils ont engagé pour l'occasion, tentent de lui extraire ses insectes et de percer le mystère derrière son Kekkei Genkai. Son corps vit mal les traitement et les expériences à répétition, il finit par développer des crises d'urticaire provoquées par les bestioles qui grouillent en lui. Son teint devient encore plus blafard qu'à l'origine, étant donné qu'il ne voit plus la lumière du jour. Les expériences à répétition affectent les pigments de sa peau mais aussi ceux de ses yeux, qui deviennent rouges vifs.

An 10 : Le calvaire de Kougen touche à sa fin. Epuisé, autant mentalement que physiquement par ses mésaventures, ses cheveux ont blanchi sous le stress et la douleur constante qu'il a vécu, pendant un an. Il ne perd cependant pas espoir et tient bon. Sa ténacité finit par payer, car, un beau jour, un homme flamboyant d'élégance et de prestance vient à sa rescousse, détruit le repaire des bandits, qu'il élimine sans essuyer une seule attaque. Au bout de ses forces, le jeune Aburame vit ce sauvetage à demi-conscient, comme un rêve, dont il garde un souvenir totalement fantasmé et déformé par son regard d'enfant. Il se réveille, quelques jours plus tard, dans un hôpital de Konoha. Il ignore l'identité de son sauveur, mais au milieu de ses songes, il l'a imaginé comme quelqu'un de souriant, tendre et doux, qui l'aurait rassuré et pris soin de lui, alors qu'il n'en est rien. Kougen se monte une image de son héros, intrépide et décide de tout faire pour devenir comme lui. Un être éclatant, venant à la rescousse de son prochain, sans la moindre hésitation, pour leur apporter de l'espoir.

Une fois sur pied, il intègre l'Académie de Konoha et redouble d'efforts, pour devenir un atout irremplaçable.

An 11 à 14 : Depuis son retour, Kougen se sent de plus en plus à l'écart des siens et du reste du village, mais n'en a cure. Il a maintenant un projet et un idéal personnel en tête, qu'il cherche à atteindre. S'il devient un héros, une figure emblématique pour le village, il pense pouvoir inverser la tendance qui fait de son clan des ninjas isolés, craints, voire détestés par certains. Il n'a aucune prédisposition pour le ninjutsu ou le taijutsu et en conséquence, la formation pour devenir aspirant lui prend plus de temps que pour ses camarades de classe. Fort heureusement, il finit par se trouver un véritable goût pour le genjutsu et la conception de poison en tout genre. Il se rend compte que cela correspond mieux à sa façon d'appréhender l'affrontement. Il devient ainsi aspirant, avec une année de retard et rejoint une équipe qui lui est attitrée d'office. Pour lui, c'est le début de sa légende.  

An 15 : Kougen effectue plusieurs missions, avec l'équipe qui lui a été attribuée. Senju Itagaki, son senseï, est quelqu'un de très compréhensif, charismatique et doté d'un sourire capable de faire chavirer n'importe qui. Il fait office de parfait mentor, malgré les rumeurs sur les Aburame ou encore les côtés inhabituels du jeune garçon. Le jonin aide à adoucir les relations entre l'aspirant ninja et sa famille (surtout son oncle, à qui ça ne plait pas, mais qui ne peut guère le remettre en question). Il se rapproche même de ses petits camarades, à force de s'entraîner et de partager des aventures ensembles, ils se rendent compte qu'il ne faut pas juger un livre à sa couverture. Ils sont même chaudement recommandés par leur chef et l'adolescent redouble encore plus d'efforts, véritablement aux anges de la tournure que prend sa vie.  

An 16 : Envoyés sur une mission qui aurait dû se dérouler sans embûche, Kougen participe avec son équipe au siège de Baransu. En raison d'un imprévu, son équipe se retrouve confrontée à de nombreux ennemis et chacun de ses membres défend chèrement sa vie. Grâce à leurs efforts combinés, la mission est une réussite mais le jeune Aburame est le seul à rentrer au village, dans un état proche de la mort. Malgré ses réticences, Kougen obtient la promotion de chuunin pour sa réussite dont il récolte les lauriers, alors qu'il estime n'avoir été qu'un poids mort pour ses camarades. L'adolescent se remet peu à peu de ses blessures, autant physiques qu'émotionnelles et tente d'oublier ses traumatismes. Il recommence à discuter avec Neguko et même s'il est suffisamment grand pour savoir que celui-ci n'est pas une "vraie personne", son point de vue simpliste l'apaise et lui permet d'avoir quelqu'un à qui parler, tout simplement.

An 16 à 17 :Une fois sorti de convalescence. Il ne pense toujours pas mériter son grade, mais décide de travailler d'arrache-pied, jusqu'à ce que ce soit le cas, pour rendre hommage au sacrifice de ses compagnons. Il en profite pour travailler seul, n'étant absolument pas prêt pour diriger une équipe et personne ne voulant de lui comme partenaire. Loin de le rapprocher des Konohajin, sa promotion est vue d'un mauvais oeil par nombre de ses concitoyens, qui remettent en question la crédibilité de son témoignage, par rapport à Baransu. La relation avec son oncle devient de plus en plus houleuse, mais Kougen, dans un excès de rage, décide de... s'émanciper. Malgré leur rapport malsain, il continue de porter de l'amour à son oncle mais il a l'impression d'en faire ressortir les pires côtés. C'est surtout parce qu'il a un souvenir de son enfance bien plus heureux qu'elle ne l'a vraiment été, avant son enlèvement.

Avant son départ, Giriko lui lègue la petite bicoque de ses parents, laissée à l'abandon dans un coin du domaine. Il s'agit bien plus d'un geste guidé par l'obligation que l'affection, mais Kougen décide d'y voir un signe d'amour et se jure de retrouver le même rapport avec son oncle que dans sa jeunesse, sans se rendre compte que sa mémoire est totalement biaisée. Il se met également en quête de retrouver l'homme qui l'a sauvé de ses ravisseurs, voyant en cet inconnu le mentor parfait pour l'aider à exploiter son potentiel. L'Aburame ignore totalement qu'il s'agit en réalité de Kamiko Eiga et que celui-ci ne ressemble en rien au portrait qu'il a constitué au fil du temps dans son esprit.


Test RP

Aburame Kougen - The Love Swarm [Test rp fini] Sdjr

Plic. Ploc.

Les lèvres asséchées et craquelées du jeune garçon remuaient péniblement, pour répéter ces sons en sourdine, sans réussir à estimer d’où venait vraiment le bruit. Ce détail le tiraillait péniblement. Un bruit d’eau, constant et régulier, était une arme à double-tranchant. Il lui permettait d’estimer la durée de ses passages sur le billard (entre 80 à 100 plic et, assez étrangement, toujours 91 ploc) et de focaliser son esprit sur autre chose que la douleur et la terreur qui lui consumait le corps, quand ses ravisseurs s’amusaient à étudier ce qui grouillait sous sa peau, mais le clapotis lui forait le crâne et s’y logeait, profondément. Cet allié de poids, lors des opérations, devenait alors un rappel ininterrompu et glacial de ces moments de torture, qui le mettaient à l’agonie.

Plic. Ploc.

Etait-il le seul à l’entendre, ce barouf aquatique ? Ou le seul que cela dérangeait ? Ou alors c’était un supplice supplémentaire, installé par ses kidnappeurs, pour en rajouter une couche ? Et surtout, surtout : Où était ce fichu robinet ?!

L’air aseptisé de la salle était frais, mais son enveloppe dépourvue de force et pompée de sang atteignait des températures polaires… En quelque sorte, ça permettait de trouver un certain équilibre, pour au moins éviter de grelotter. Vu son état, cela aurait sans doute été suffisant pour le renvoyer dans les limbes de l’inconscience, peut-être suffisamment longtemps pour qu’il ait la chance de se réveiller dans sa chambre personnelle. Tout, pour quitter cette pièce au plus vite. Après plusieurs heures de dur labeur, Kougen entendit finalement le doux murmure des sangles, qui se desserraient de ses poignets meurtris et chétifs, signalant la fin de ses tourments, au moins pour le moment.

Une paire de main se glissa sous ses jambes et derrière son dos, avant de le soulever sans le moindre effort et encore moins de délicatesse. Les paupières entrouvertes, le petit se laissait ramener sans broncher, oscillant entre la souffrance de la conscience et la douce tendresse qu’offrait les bras de Morphée. La délivrance arriva trop tard, car au moment où il commençait tout juste à flancher, on le jeta sans le moindre égard directement sur le sol gelé de sa prison, le choc le ramenant brutalement à lui, dans un gémissement de douleur. Fort heureusement, ce dernier fut rapidement étouffé par le fracas de la porte, qui se refermait derrière lui, ainsi que du cliquetis de multiples serrures. Incapable de se trainer jusqu’à sa couche, l’Aburame utilisa les quelques ressources à sa disposition pour se retourner sur le dos et observer le plafond.

Il se trouvait dans un repaire souterrain, creusé à même la roche, un véritable dédale oppressant et austère, où l’isolement et le manque de repère temporel lui rongeait le mental, peu à peu. Le manque d’exercice, de nutrition correcte et les multiples expériences invasives avaient rendu l’enfant rachitique, ses membres desséchés peinant même à le soutenir. Comme à chaque fois qu’il sortait de la table d’opération, ses muscles, ses os et surtout méridiens, au coeur des joyeusetés, criaient au martyr et l’empêchaient de maintenir ses pensées en place.

Plic. Ploc.

Peu importe où on le déplaçait, comme un sac amorphe, ce vacarme ne s’arrêtait jamais. Il pouvait presque sentir les gouttes s’écouler sur son front, pour se frayer un chemin jusqu’à son cerveau. Doucement, mais sûrement. Soudain, comme pour le rassurer, il sent quelque chose se déplacer sous sa peau, remontant le long de son torse en provoquant des irritations que le gamin n’avait même pas la foi de gratter, mais dont la démangeaison avait au moins l’avantage d’endiguer, à minima, ses autres sensations.

« … e… uko..?  » Appela péniblement le jeunot, d’une voix éraillée par sa gorge rapeuse.

Quelques insectes s’échappèrent de ses plaies, avant de remonter en grouillant jusqu’au visage de leur maître. Ils déposèrent leurs antennes inquiètes sur sa face émaciée, marqué par ses nombreuses sévices. Leurs antennes s’agitaient sur les fossettes creuses de Kougen, qui peinaient à discerner leurs minuscules silhouettes, situées dans son angle mort. Il aurait bien voulu lever une main, pour la porter à leur niveau et essayer de les rassurer, mais il en était totalement incapable. Le petit Aburame n’avait besoin de voir ses amis, pour savoir qu’il n’en restait plus qu’une poignée, tout aussi affaiblie que lui, par les prélèvements à répétition et l’état déplorable de leur hôte. Il lui était bien impossible de faire sortir Neguko, pour le rassurer, dans les premiers temps de son incarcération. S’il avait fini par s’enterrer dans le mutisme le plus complet, n’ayant jamais eu comme réponse que le silence le plus complet, de la part des monstres qui le retenaient, le captif avait commencé moins docile, essayant à plusieurs reprises de s’échapper ou de se défendre contre ses oppresseurs. En vain. Pour l’assagir, les “scientifiques” ou “médecins” (il n’était pas sûr de leur titre) qui s’occupaient de lui, avaient décidé de de lui ponctionner suffisamment de son essaim pour l’empêcher d’en faire quoi que ce soit. Ils maintenaient ensuite leur patient suffisamment en “bonne santé” pour que les survivants puissent se reproduire, avant de le remettre sur la selle pour le charcuter.

« … é… olé… » Essaya-t-il de rajouter, avant d’être pris de contractions compulsives.

Tout au long de sa courte vie, Kougen n’avait eu qu’un seul, unique et paradoxalement multiple ami. Non seulement il avait été incapable de le protéger, mais en plus, il avait empiré sa situation, jusqu’à ce qu’il devienne incapable de prendre forme. Par pur égoïsme. Par lâcheté, il n’avait fait qu’accentuer la misère de ses êtres les plus chers. Cette simple pensée suffisait à le traumatiser bien plus que n’importe quelle torture. Dans son esprit d’enfant terrifié, il vivait sa captivité depuis un moment avec la peur que ses insectes ne finissent par l’abandonner, à leur tour, pour le laisser seul dans l’enfer où il s’était lui-même plongé. Le petit bonhomme tremblottait, à même la terre froide, trop épuisé et souffrant pour remarquer les sillons que le chagrin continuait de creuser, sur ses joues.

Plic. Ploc.

* Je vais vous sortir de là… Pitié, tenez bon. * Se répétait-il comme un mantra, faute de pouvoir le dire à voix haute, étouffé par de douloureux sanglots.

Puis… Plus rien.

A son réveil, il eut le droit, au jugé, à quelques jours de repos. Rythmés uniquement par les plats peu ragoûtants et la rassurante sensation de la vie, qui reprenait peu à peu sa place, au cœur de ses entrailles, il décida de les mettre à profit. Non pas pour sa propre sécurité ou son confort, mais pour réparer les torts avec lesquels il s’affligeait. D’expérience, le gamin savait pertinnement qu’il ne pourrait s’échapper, à moins d’un événement majeur. Il commençait à connaître les routines de ses ravisseurs et il profita de ces moments en solitaire, pour créer un petit nid provisoire à ses bestioles, afin de simuler une ponte plus lente qu’elle ne l’était en réalité et espacer les opérations. Dès qu’on le jetait dans sa cellule, il se ruait pour récupérer ses insectes, qui ne pouvait pas survivre très longtemps à l’extérieur de sans lui.

Kougen répéta ce manège, repassant quelques fois sur le billard, jusqu’à reformer un semblant de colonie, suffisante pour ramener Neguko à ses côtés. Le clapotis se faisait bien plus rare et le garçon trouva une autre méthode, à la fois plus douce et plus horrible, pour essayer de supporter ses supplices. Il se focalisait sur chacune des présences qui parcouraient son être et les dénombrait, une à une. Au milieu de la douleur, il poussait son esprit sur ses adorables petites bêtes, pour savoir exactement combien on lui en amputait, à chaque opération. Le ninja en devenir était bien trop occupé à survivre avec son ami, pour avoir le temps de nourrir de véritables sentiments de haine envers ceux qui le persécutaient. Il faisait de son mieux pour résister et faire front, en ne gardant que le bien être de son essaim en tête, devenu, plus que jamais, son seul réconfort dans un monde hostile.

Des fois, les plics et les plocs revenaient, mais très vite, Neguko s’étalait sur lui en une masse informe et réconfortante, parvenant toujours à lui tirer un sourire déchirant, qui étirait les plaies de ses lèvres taries. Le temps continua de s’écouler, inlassablement, lentement, dans une boucle sans fin. Son corps continua de s’étioler à vue d’oeil, jusqu’à ce qu’on puisse voir ses os, qui dessinaient de macabres reliefs, sous sa peau. Il était lardé de cicatrices, de la tête aux pieds et ses yeux, petites pupilles cramoisies et vitreuses, gisaient au fond d’orbites noires et creusées par l’absence de repos. Ses cheveux, qui avaient poussé jusqu’à lui arriver au niveau des épaules, tombaient à pleines poignées, dès qu’il faisait l’erreur d’y passer les doigts. Peu à peu, ils avaient perdu de leur teinte d’ébène, pour adopter une lugubre couleur blanchâtre, qui allait de pair avec son épiderme blafarde.

Toutefois, Kougen tint bon, mû par sa volonté mais surtout, par la présence salvatrice de ses insectes. Pour leur permettre de multiplier leur nombre, il s’entraîna en pratiquant religieusement les rudiments de la gestion du chakra qu’il avait pu apprendre. Il entretenait son faible physique comme il le pouvait et même s’il ne se faisait guère d’espoir, au vu de sa condition, il espérait au moins réussir à devenir plus résistant, pour surmonter les nombreuses chirurgies qui l’attendaient encore. Il avait commencé à les compter, mais s’était vite découragé, lorsqu’il était arrivé à une petite deux-centaine de procédures, sans même y inclure toutes celles ayant précédé le début de son décompte. Il préférait faire contre mauvaise fortune bon coeur et se concentrer sur le positif. C’était le seul moyen qu’il avait, de garder un semblant de prise sur la réalité. L’essaim avait cessé de grandir, car l’Aburame était terrifié que son stratagème ne soit découvert et qu’il se retrouve à nouveau coupé de Neguko.

Il avait cessé d’essayer de comptabiliser les jours, mais continuait d’étudier la topographie dès qu’il en avait l’occasion. Le mouvement de ses geôliers. La gestuelle de ses chirurgiens. Leurs mimiques. Au fur et à mesure de son propre développement, avec suffisamment de patience et de travail, il pourrait manifester de plus en plus d’insectes, à terme. Il finirait par avoir une ouverture, à condition de vivre. Un jour. Une minute. Une poignée de secondes de relâchement, au bon moment, dans les bonnes conditions. Cinq ans ? Dix ans ? Trente ans ? Alors qu’il entrait à peine dans un âge à deux chiffres, il était sûr d’être prêt à les encaisser, tant qu’il pouvait conserver l’espoir de libérer ses camarades, dont tant étaient déjà tombés aux mains d’atroces sadiques.

Kougen n’avait jamais abordé le moindre concept de religion et pourtant, du plus profond de son être, il priait inconsciemment à quelque chose d’encore totalement abstrait, de lui accorder… N’importe quoi. Le moindre coup de pouce, la moindre fenêtre d’opportunité. La moindre inattention.

Avec ténacité, au fond de leur cellule, un petit garçon et ses arthropodes attendaient un miracle.

Aburame Kougen - The Love Swarm [Test rp fini] Uekq
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*retape son charabia pour la seconde fois car il a actualisé la page par m'égarde...*

Re-Bienvenu à toi! Un vrai plaisir de voir un nouvel Aburame parmi nous ! En terme d'histoire je n'ai pas grand chose à dire, même si la partie sur l'oncle qui se fou de son petit-fils peut poser soucis pour le Hidden, tu as cependant bien géré la chose avec Eiga, donc en sommes pas de soucis ! Et donc sans plus attendre ton test-rp :

En 1500-2000 mots, raconte moi la captivité de Kougen et son impact aussi bien physique, psychique, qu'émotionnelle.

Tu disposes de deux semaines ! Bon courage !
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Bonjour ! Avant toute chose, merci pour ce premier passage avec un sujet attrayant ! Cette période m'intéressait et je me suis bien amusé à faire le test rp (comme peut en témoigner l'heure du post).

J'ai donc terminé et j'attends le verdict, en espérant que le correcteur apprécie autant que moi !

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Aburame Kougen - The Love Swarm [Test rp fini] Pq2c


Respect test-rp et originalité

Well, well, well... Bizarrement, je ne suis pas vraiment surpris. Je m'attendais à du très bon te connaissant et malgré le test-rp qui avait son petit lot de piège, tu as su gérer la chose. Une fois de plus tu oscilles entre les limites du sujet, t'amusant à créer une véritable histoire dans laquelle tu imbriques des éléments de réponses au test. Rien n'est "obvious", tout est dans le ressenti et ça match. J'avais la crainte d'une simple énonciation basique de ce qu'il vivait mais non, t'as bien gérer ça aussi... J'suis presque déçu que ça été aussi simple pour toi !



Orthographe et grammaire

Quelques fautes, principalement des fautes d'inattention ou marquant un manque de relecture. Vu l'heure et la vitesse de rédaction ça ne m'étonne pas tellement. Pour un rang A ça t'aurais coûté cher, mais pour un B, ce sont des petites coquilles qui ne gêne pas la lecture, donc ça le fait... Un peu trop bien d'ailleurs...



Avis général et verdict

Je suis Déception. Moi qui pensait que tu viendrais à Uzu avec les plus forts tu t'es décidé à rejoindre le Clan de l'Admin... Et quel Clan ! Les Aburame malgré leurs puissances ne possède que très peu de représentant, et j'ai l'intime conviction que tu sauras en faire un digne. Bref, tu l'auras compris, j'ai adoré ton test-rp tout comme ton choix de Clan mais aussi et surtout la manière que tu as de traiter le lien que ton personnage a avec ses insectes... Du très (trop?) bon... Mais tu ne seras pas validé parce que tu fais un Konoha-jin .... Quoi?... Bon ça va!

Bienvenu Aburame Kougen Chuunin de rang B à Konoha !



PS : Pense à ta signature, ta FT et tout le tralala ! Bon jeu !

Correction par Rainbow Dash
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