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Yashiro Shindo [Terminé]

Yashiro Shindo
Yashiro Shindo
Konoha no Chunin
Messages : 57
Date d'inscription : 25/06/2021

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Chuunin - Rang A
Ryos: 475
Expérience:
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Yashiro Shindo [Terminé] Ven 25 Juin - 16:28
Yashiro Shindo



Matricule ninja
NOM : Shindo
PRÉNOM : Yashiro
GROUPE : Konoha
GRADE : Chuunin
RANG : A
SEXE :
ÂGE : 23 ans
SITUATION :
FAMILLE : Yashiro est le fils d'un samouraï et d'une paysanne. Son père l'a abandonné et sa mère est restée dans son village lorsqu'il est parti pour Konoha

Personnalité
QUALITÉS
Imaginatif
Réfléchi
Artiste
Curieux
Pragmatique
Dévoué
Souriant
Patient
Confiant
DÉFAUTS
Procrastinateur
Sauvage
Menteur
Dragueur
Intéressé
Filou
Gourmand
Jaloux
Manipulateur
AIME
La calligraphie
Apprendre
Les femmes
Voyager
La nature
L'argent
N'AIME PAS
Dormir
Travailler
La drogue
Les contraintes
Les intellectuels
Les vases
AUTRES
Mal à l'aise dans des espaces étroits
Ne prend jamais de nouvelles de ses proches
Systématiquement en avance pour ses rendez-vous
PHYSIQUE
TAILLE :
1m78
POIDS :
80kg
PEAU :
Peau légèrement bronzée
CHEVEUX :
Bruns
Mi-longs
YEUX :
Brun
Perçants
VISAGE :
Visage marqué par des cicatrices perceptibles de près, regard avenant, lèvres qui dessinent souvent un sourire
CORPS :
Corps élancé et athlétique ; des jambes musclées et des épaules relativement larges pour un shinobi. Néanmoins globalement mince.
AUTRE :
Yoshiro porte la majeure partie du temps des vêtements amples, semblable à des kimonos. Le fourreau de son sabre est accroché le long de sa cuisse gauche
Histoire

► Yashiro naît dans le pays du feu d’un père samouraï et d’une mère paysanne. Son père les abandonne alors qu’il n’a que huit ans ; dès lors, le jeune Yashiro trouve refuge dans la nature. Il fuit dès qu’il le peut sa mère et les autres être humains pour affiner seul, au milieu des arbres, les bases de l’art du sabre que son père lui a enseigné.

► Les années passent rapidement et Yashiro devient un petit « sauvage », comme les habitants de son village aiment l’appeler – au grand dam de sa mère qui aurait aimé le voir reprendre l’exploitation agricole familiale. Mais le destin l’appelle ailleurs : alors qu’il n’est qu’un adolescent de quinze ans, il se retrouve à sauver la vie d’un shinobi de Konoha, blessé et perdu en pleine forêt. Connaissant la faune et la flore des environs comme sa poche, Yashiro parvient à escorter le shinobi jusqu’à son village. Séduit par les compétences et le potentiel de l’adolescent, le ninja réussit tant bien que mal à convaincre Yashiro, puis sa mère, de rejoindre le village des feuilles.

► Il arrive ainsi à l’académie ninja de Konoha – et dénote un peu de ses camarades puisqu’il est d’un âge plus avancé. Il réussit néanmoins à se faire sa place dans le monde ninja et devient un élément dévoué de son village. Bien que parfois peu disposé à enchainer les missions, il ne cesse de progresser dans l’art du sabre. Il saisit chaque opportunité de quitter le village : il en profite pour faire trainer au maximum son travail, afin de visiter les régions qu’il découvre. Devenu jeune adulte, Yashiro s’intéresse également aux plaisirs de la vie et se lie de manière intime, mais détachée, avec sa voisine Akari.

► Une poignée d’années plus tard, Yashiro, envoyé dans l’empire de Tetsu pour une mission de reconnaissance, se retrouve dans une situation embarrassante : il est défié par un samouraï véhément dont l’aura guerrière est largement supérieure à celle du jeune homme. Tentant de faire jeu égal avec son adversaire, Yashiro combat de manière craintive ; l’ancien « sauvage » découvre ainsi la peur. Ce duel lui fait alors comprendre une chose importante : la vie ne tient qu’à un fil. Pour l’emporter, il faut être capable de tout mettre en jeu et d’être en paix avec soit même. Ravalant sa fierté et découvrant qu’il souhaite vivre plus que tout, il s’enfuit la boule au ventre et quitte l’empire de Tetsu ; il se jure de n’y revenir qu’une fois satisfait de son art.

► Pour ses vingt-et-une années, Yoshiro part en voyage quelques jours dans le pays du feu ; ses pérégrinations l’amènent dans un ancien temple à la doctrine martiale. Le jeune homme décide de défier le plus compétent des moines-guerriers du temple et décroche une victoire facile. Le combat s’avère néanmoins plus riche d’enseignement que prévu, puisque les deux hommes se lient d’une amitié profonde. Yoshiro décide de rester un mois aux côtés des ascètes du temple pour en apprendre plus sur leur doctrine. Les moines prêchent la futilité de la vie : pour eux, il est important de contempler le temps présent tant qu’on le peut, puisqu’il ne restera rien de nous. Yoshiro s’inspire de cette doctrine et la reprend à son compte : puisque la vie est fugace, il souhaite laisser une empreinte, aussi futile soit-elle, de sa présence sur le monde. C’est en rentrant au village qu’il va savoir comment laisser sa marque : il découvre que sa voisine voit un autre homme que lui. Couchant ses désillusions sur papier, et découvrant ainsi l’amer sentiment qu’est la jalousie, Yoshiro comprend que c’est par sa plume qu’il pourra laisser un héritage.

►Depuis, Yoshiro mène dès qu’il le peut une vie de guerrier errant. Il arpente le vaste monde à la recherche de sagesse. Il cherche à se frotter aux plus féroces adversaires, afin d’en apprendre toujours plus sur la voie du sabre ; il dresse les enseignements de son mode de vie à travers ses mémoires.

Test RP

« La mission est un franc succès ; l’ambassadeur de Konoha est bien arrivé à Uzushio en bonne santé. Néanmoins, quelques complications ont été rencontrées tout au long du périple. En effet, nous avons été harcelés par une large bande de bandits sur notre chemin. Afin d’assurer la sécurité de notre émissaire, j’ai dû enquêter sur l’emplacement de cette bande et m’en débarrasser définitivement. Cela a malheureusement eu un impact sur la durée de la mission, mais le bien être de notre diplomate passe avant tout. Par ailleurs, il n’avait pas d’urgence à arriver au village, j’ai donc préféré être méticuleux plutôt que lui faire courir un quelconque risque. Ainsi, j’ai bien une semaine de retard sur le calendrier prévu, mais une vie ne s’échange pas contre quelques jours ! »

Yashiro replia le rouleau de son rapport de mission. Encore un succès retentissant pour le jeune shinobi ; c’était néanmoins la troisième mission de suite où il faisait intervenir un groupe de bandits. Il croisa les doigts et espéra que ce ne soit pas la même personne en charge de vérifier ses rapports de missions. Au moins, grâce à cet honteux subterfuge, il disposait de cinq jours supplémentaires pour se balader ; il avait d’ailleurs entendu parler d’une superbe région au nord de Konoha : les pics glacés de l’Isthme du Gel. Les rumeurs disaient que l’on pouvait y observer le plus beau panorama du monde ninja.

Pour s’y rendre, il fallait traverser la « forêt sans fin », ce qui n’augurait rien de bon. Yashiro se retrouva rapidement à l’entrée du bois et adressa une brève prière à tous les dieux existants pour ne pas y perdre trop de temps. Néanmoins, lorsque la nuit tomba, le sabreur était toujours perdu en plein milieu des arbres. Ce ne fut qu’au matin, après une nuit de sommeil d’un confort discutable, qu’il comprit comment sortir de ce lieu. Des vols d’oiseaux l’ayant tiré de son sommeil, il eut une illumination : c’était dans le ciel qu’il trouverait la sortie. Son ami Hikaru, moine guerrier du pays du feu, lui avait parlé d’une étoile plus brillante que les autres ; elle indiquait le nord.

Il fallait cependant attendre de nouveau une journée entière, ce qui raccourcirait la durée de ses « vacances » dans l’Isthme du gel. Se déplacer pendant la journée ne servait à rien, car il prenait potentiellement le risque de se diriger dans une mauvaise direction et donc, de perdre encore plus de temps et d’énergie. Il passa la matinée à récupérer de quoi manger, poursuivant un lapin et cherchant des fruits comestibles. L’après-midi, il aménagea un bivouac de fortune et se reposa pour être en forme une fois la pénombre bien tombée. Il allait probablement devoir marcher toute la nuit.

Lorsque les étoiles se découvrirent timidement, Yashiro entama ses provisions et se mit à scruter le ciel. Deux étoiles se dégageaient particulièrement par leur aspect brillant, et il n’était pas certain de laquelle était la bonne. Écoutant son instinct, ou plutôt se décidant au hasard, il choisit celle qui se trouvait le plus à gauche. Il s’étira une ultime fois et se mit en route d’un pas décidé, éclairé par une torche qu’il s’était fabriqué à l’aide d’une branche et d’un bout de tissu arraché de son kimono.

Se balader dans une forêt de nuit était loin d’être de tout repos. La visibilité était mauvaise, demandant à Yashiro de plisser les yeux et de se concentrer à chaque pas. Mais surtout, la forêt semblait bien plus vivante qu’en journée. Le moindre bruit causé par un animal ou par le vent était amplifié et prenait une tournure alarmiste ; le jeune homme passait son temps à se retourner ou à vérifier qu’aucun monstre n’était prêt à bondir sur lui.

Néanmoins, toutes ces précautions en valaient la peine. Si le temps passait très lentement, et même si chacun de ses pas le fatiguait plus que de raison, il progressait. Les heures passèrent, mais petit à petit, il sentait que la forêt était moins oppressante, moins épaisse. Ce n’est que lorsque le soleil se leva qu’il découvrit, au loin, la lisière du bois. Il se mit alors à courir, impatient de sortir de ce feuillage sans fin.

À l’orée du bois, Yashiro faillit perdre l’équilibre et tomber dans un profond ravin, mais réussit à se stabiliser par miracle. Cependant, le véritable miracle n’était pas dans sa survie, mais dans le paysage qui s’offrait à lui. Au loin, à quelques centaines de mètres de lui, le soleil se levait derrière une chaîne de montagne glacée.

Peut-être était-ce dû à sa nuit blanche, mais rarement Yashiro avait été submergé par autant d’émotions. Il ressentait la beauté du paysage, comme s’il était un de ses éléments. Voir cette neige illuminée par le soleil l’aveugler, s’attarder sur le sommet de ces pics sans fin et s’attendrir devant la beauté de la flore à peine visible lui procurait de vives sensations indescriptibles.

La montagne semblait l’appeler. Il était pris par un sentiment indéchiffrable : il voulait juste courir et atteindre le sommet de la première montagne le plus rapidement, comme s’il voulait prendre la place de l’un de ses pics pour devenir l’un des gardes de cette vue imprenable sur la région. Défiant son extrême fatigue, il s’élança dans le ravin et arriva rapidement au pied de la montagne.

Il prit son temps pour escalader la montagne, en veillant à ne prendre aucun risque. Il s’arrêtait lorsque le relief le permettait pour faire une petite somme ; lorsqu’il arrivait vers un terrain fleuri, il admirait longuement les plantes et cueillait une ou deux fleurs. Il était habitué des activités physiques et n’en était pas à son premier voyage en montagne ; la montée, si elle s’avéra longue, ne fut pas extrêmement complexe. Il passa la nuit dans une crevasse de la montagne, luttant contre le froid et se substituant grâce aux maigres provisions qu’il avait rassemblée la veille. Ce ne fut que le lendemain en plein milieu de l’après-midi qu’il atteignit finalement le sommet du plus petit des monts de la chaîne. Et la vue ne ressemblait en rien à ce à quoi il s’attendait.

Quelle ne fut pas sa surprise, ou plutôt sa déception, de ne pas découvrir monts et merveilles, couleurs et formes indescriptibles, mais des hameaux çà et là, tous plus pauvres et plus ternes les uns que les autres. Les quelques villages étaient tous recouvert d’un gris sombre et triste et une impression de profonde misère s’en dégageait.

« Finalement, même la plus belle des richesses n’est parfois qu’un cache misère… »

Exprimant son désarroi de vive voix, il descendit tranquillement de la montagne pour se rendre au plus proche des hameaux ; après tout, les apparences étaient parfois trompeuses et peut-être que le déplacement en valait malgré tout la peine. Là encore, Yashiro ne fut frappé que de déceptions. La pauvreté était d’autant plus saisissante au contact des habitations.

À peine était-il arrivé que Yashiro devint l’attraction du pâté de maisons. Les habitants se regroupèrent rapidement et lui tournèrent autour, le regardant d’abord timidement, puis le scrutant de manière de plus en plus insistante. Ils le jugèrent, essayèrent de deviner sa richesse à son apparence, la qualité de son kimono en tirant dessus. Plusieurs personnes l’interpellaient.

« Monseigneur, une petite pièce s’il vous plait ? »

« Mon brave, donnez-moi une pièce et je vous offre à manger ! »

« Vous m’avez l’air fatigué monsieur ! Une pièce et je vous offre un toit ! »

« Je n’ai rien mangé depuis des jours… Donnez-moi un petit quelque chose que je puisse m’en sortir ! »

La tête déjà bien lourde de Yashiro était sur le point d’exploser. Les habitants se regroupaient de plus en plus autour de lui et commençaient à devenir menaçant. Il devait sortir d’ici et trouver un coin calme où reprendre ses esprits ; mais pour cela, il fallait faire diversion. Il attrapa une poignée de pièces dans la bourse attachée autour de son cou et les jeta en l’air, créant une véritable zizanie dans l’attroupement. Les hommes commencèrent à se bousculer et à se frapper pour récupérer le plus d’argent. Le shinobi repoussa une ou deux personnes sur son chemin et se retrouva à la sortie du village. Trois hommes l’attendaient, les bras croisés, mais visiblement prêt à en découdre.

« Si les pécores peuvent se contenter de deux-trois pièces, nous, on aurait bien envie d’en avoir un petit peu plus… Dis, tu nous prêterais ta bourse ? »

Yashiro savait bien qu’il ne s’en tirerait pas avec un tour d’esbrouffe ou à la parlante. Il était de toute façon trop fatigué mentalement ; le plus simple était encore de les assommer avec le fourreau de son sabre. Il porta sa main à sa hanche et agrippa son arme. Ses adversaires sortirent de larges machettes. Mais le ninja n’eut pas le temps d’en faire plus : quelqu’un s’amusait à lancer des pierres sur les trois voyous. Yashiro se tourna sur sa droite, en direction des projectiles, et vit un gamin, le sourire espiègle, rire aux éclats.

« Kenji, espèce de fils de … », les trois hommes ne prirent même pas la peine de finir leur phrase et s’élancèrent à la poursuite du gamin, qui déjà détalait. Ils ignorèrent totalement, Yashiro.

Le jeune homme en profita pour s’éclipser un peu plus loin et trouva une grotte où il put se reposer quelques heures durant. Ce n’est qu’en fin d’après-midi qu’il émergea. Revenant sur toutes ses désillusions, il prit finalement la décision de repartir à Konoha. Il n’était quasiment pas resté dans la région, mais à quoi bon ? Rien ne le retenait. Il se mit en quête de récolter quelques vivres, au moins pour tenir le temps de redescendre la montagne.

C’est alors qu’il tomba sur Kenji.



« Et alors, comment ça s’est fini ton histoire ? »

Hikaru, l’ami moine-guerrier de Yashiro, avait les yeux qui brillaient, intrigué par l’histoire du shinobi.

« …Le gamin m’a expliqué son geste : il avait attiré les voyous pour les protéger et que je ne leur colle pas une rouste ; ça m’a vraiment impressionné. Puis, il m’a fait visiter le reste de sa région et m’a amené à des endroits avec des vues imprenables. Si seulement je pouvais te les décrire… Mais aucun mot ne saurait retranscrire ce que j’ai vu », Yashiro marqua une pause.  « Enfin, … J’ai promis à ce gamin qu’un jour, je viendrai le sortir de la misère et que je l’amènerai à Konoha » ; de nouveau, il se plongea quelques instants dans ses pensées. « Finalement, de cette belle aventure, j’ai appris que si le monde est scindé en deux, entre ce qui est beau et ce qui est laid, le beau peut cacher du laid et le laid peut cacher du beau ! »

Hikaru éclata de rire.

« Hé bien ! Avec de tels poncifs, tu n’es pas près de devenir le célèbre philosophe que tu rêverais d’être ! Il va falloir travailler ta maturité et le sens de la formule. Et pour ton ordre de mission d’ailleurs, on t’a dit quoi ? »

« Ho ça… J’ai eu le droit au plus beau savon de ma vie de shinobi. Je suis arrivé au village avec une semaine de retard sur ce que j’avais prévu, c’était difficilement justifiable ! Et le mec à qui j’ai fait mon rapport à épluché mes précédentes missions… Il m’a dit que si la prochaine fois il voyait encore une bande de bandits dans un de mes rapports, j’aurai à m’expliquer directement avec le Kage… Je crois que je vais faire le dos rond pendant quelques temps… »

Les deux amis trinquèrent à ça et contemplèrent le ciel. Un jour Yashiro reviendrait à l’isthme du gel. Et cette fois-ci, il repartirait avec le jeune Kenji.

Derrière l'écran
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Re: Yashiro Shindo [Terminé] Mer 30 Juin - 23:59
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Bienvenu sur Dawn of Ninja !

Voilà un personnage atypique que tu nous offres. Bien que l'idée d'un outsider soit particulière et puisse poser soucis, j'ai cependant bien apprécié ton approche par rapport au village. Sans plus de fioritures, voici ton test-rp.

Vadrouillant dans le Sekai sur le départ ou le retour d'une mission, tu atteins les paysages glacés de l'Isthme du Gel. En 1500-2000 mots, fait moi vivre la vision de ton personnage en découvrant cette région particulière. Tu disposes de deux semaines, bon courage !
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Yashiro Shindo
Test RP posté ! Merci d'avance pour la correction Wink
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Yashiro Shindo [Terminé] Pq2c


Respect test-rp et originalité

S'il y a un fait indéniable, c'est que je ne m'attendais pas vraiment à ça. Tu relates avec une belle énergie l'arrivée de ton personnage jusqu'aux montagnes de l'Isthme, expliquant la traversée de la forêt sans fin et l'escalade périlleuse des montagnes. Et au moment où tu pourrais approfondir tes visions et nous faire part de tous tes ressentis... Ca flop, essayant de twister avec la fameuse formule du "Tellement beau qu'aucuns mots ne pouvaient le décrire". Malheureusement, c'était bien cet aspect là qui était recherché à travers ce test. Ton personnage appréciant découvrir de nouvelles choses/régions et apprécier l'instant présent (c'est mon ressenti peut-être que je me trompe), je m'attendais à un peu plus de sérénité et de développement. Et même si en soit, la suite avec la dualité du beau et du "laid" de la misère est intéressant, je l'ai trouvé un peu trop "facile" dans la forme exprimé pour un rang A.



Orthographe et grammaire

Pas grand chose à remarquer, si ce n'est que tu as une plume vraiment agréable et qui se lit vraiment bien ! Une aisance en terme scénaristique qui permet une belle dynamique que j'ai franchement apprécié !



Avis général et verdict

Ton récit est franchement bon. J'ai apprécié ta plume ainsi que ton style, cependant, au vu du test-rp et des particularités de ton personnage par rapport à son désir de découverte, je m'attendais à plus. Si quelques bonnes idées ressortent, elles ne sont pas exploités comme on l'attendrait d'un rang A. Sans parler du sujet de base "la découverte des paysages de l'Isthme" qui n'est traité que sommairement. Je te rassure, le rang A est des plus complexes à obtenir, néanmoins, je pense que tu en es capables ! Aussi je te laisse le choix. Soit tu acceptes d'être Chuunin de rang B à Konoha, soit tu disposes de deux semaines pour me faire part En 1500-2000 mots, d'un passage des mémoires de ton personnage et d'un de ses enseignements.



Correction par RainbowDash
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Re: Yashiro Shindo [Terminé] Dim 18 Juil - 12:49
Yashiro Shindo



Test RP

« ..B…Beuarg ! »

Une épaisse flaque de vomi s’écroula sur le sol, aspergeant les chaussures de son propriétaire. La mare jaunâtre vint se mélanger au rouge vif du sang étalé sur le plancher de l’appartement. Yashiro haletait et crachait encore et encore un dernier bout de bile. C’était la première fois qu’il tuait quelqu’un. Il n’avait que seize ans ; jamais il n’oublierait cette journée.



« La mort est une étape nécessaire dans la vie. On peut, au choix, l’appréhender ou l’accepter. Si on l’appréhende, on navigue dans le flou et on se laisse aller ; finalement, on suppose les choses sans jamais les confirmer. Si on l’accepte, on vit dans la mesure, dans la confirmation et seulement alors, on sait. Cette leçon, je l’ai apprise malgré moi. Je m’appelle Yashiro Shindo. Et avant de vous raconter toute mon histoire, laissez-moi vous raconter comment je suis devenu un meurtrier. »

Le jeune homme souffla un grand coup. Cela faisait quelques mois qu’il hésitait ; tous les soirs, il s’asseyait à sa table, la plume à la main et attendait, le regard vide. À chaque fois, il se préparait à écrire, puis se ravisait, ne sachant pas par où commencer, ni quoi raconter. Mais ce soir-là tout changea ; quelques heures auparavant, il avait partagé un dîner avec son ancien maître et des souvenirs qu’il avait profondément enfoui jusque-là avait rejailli. Il décida alors de tout coucher sur papier. Il n'avait que trop attendu pour écrire ses mémoires ; il était l’heure de commencer.

« Ce n’était pas une matinée comme les autres et tout aurait dû m’alerter que quelque chose de grave allait se produire : des pluies diluviennes s’abattaient sur Konoha alors que pourtant, un soleil éclatant avait brillé tout le reste de la semaine ; en me servant mon thé matinal, j’avais brisé ma tasse fétiche. Ma nuit avait été terrible et j’avais souffert de crampes aux mollets, alors que je n’en ai habituellement jamais. Pourtant, je n’avais pas hésité une seule seconde à accepter la lourde tâche qui m’était confié : mettre hors d’état de nuire un notable corrompu du pays du feu qui se servait allègrement sur les impôts des villages de toute la province.

Mon maître de l’époque, Hako, qui m’accompagnait et m’encadrait sur ce travail, m’expliqua les enjeux. Il s’agissait d’une mission délicate dont le but était d’évaluer mon potentiel. Il était donc certes là pour m’aider, mais aussi et surtout pour savoir si je pouvais devenir un bon soldat pour le village. Mais là encore, je ne l’ai compris que trop tard. »

Yashiro hésita une seconde. Son sensei l’avait-il réellement trompé ? Il ne lui avait certes pas expliqué quelle était la finalité de son travail, mais il n’avait pas non plus été malhonnête. Peut-être cherchait-il à savoir si son élève était capable de lire entre les lignes pour comprendre ce qui était réellement attendu de lui. Mais après tout, une histoire à toujours plusieurs facettes ; peut-être que celle de Yashiro était incomplète, mais elle traduisait une certaine vérité : le ressenti du jeune homme.

« Nous nous dirigeâmes vers une petite bourgade à l’ouest de Konoha. C’était là que notre cible, Kenshin, menait ses opérations. Mon maître ne me disait rien : il n’était qu’un appui et me laissait prendre les choses en main. Je n’étais alors encore qu’un gamin, mais c’était bien à moi d’élaborer le plan qui nous permettrait de nous débarrasser de cet homme corrompu.

Je n’avais pas à réinventer la roue, juste à être efficace. Nous savions que Kenshin ne bougerait pas avant trois jours : il était dans l’attente d’une livraison importante. J’optais donc pour une journée entière d’observation, pour déterminer son comportement et pour connaître son entourage. Mon maître s’occupait ainsi du repérage des environs pour déterminer des itinéraires de fuites et de poursuite, pendant que je m’occupais de passer au peigne fin tout l’emploi du temps de notre cible. Il était entouré en permanence de deux gardes. C’est étrange : aujourd’hui encore, je visualise leur visage, mais il m’est impossible de me rappeler du moindre détail concernant Kenshin. »

Yashiro s’arrêta de nouveau, pris d’un violent malaise. Sa tête était lourde et tournait. Il essayait de remémorer ne serait-ce qu’un trait du visage de sa victime, mais seul un sentiment de mal-être s’emparait de lui. Il déposa délicatement sa plume sur son bureau et alla se coucher.

Ce n’est que deux soirs plus tard qu’il trouva la force de s’installer de nouveau face à son livre.
« Le lendemain, nous passâmes rapidement à l’action. La stratégie était simple : nous assommions furtivement les deux gardes du corps, puis nous confrontions Kenshin pour le forcer à reconnaître ses méfaits et à payer sa dette envers le village. Mon maître m’écoutait en silence : j’aurai dû me rendre compte qu’à aucun moment, il n’avait confirmé mon plan. Il s’était contenté de m’observer et de m’obéir… jusqu’à l’instant fatidique.

Tout commençait bien : les deux gros bras furent mis hors d’état de nuire en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire et personne n’avait assisté à la scène. Je pu entrer dans la chambre de Kenshin, prêt à le faire passer aux aveux. C’est alors que tout bascula. Mon maître, qui n’avait rien dit depuis deux jours, mis sa main sur mon épaule et s’adressa à moi : « tue-le » ».

Nouvelle pause pour le jeune homme. Sa tête le lançait de nouveau, mais il ne voulait pas abandonner cette fois-ci. Il prit l’air quelques instants sur son balcon, savoura longuement un thé bien chaud, essaya de faire le tri du mieux qu’il le pu dans ses pensées, puis s’attela de nouveau à son bureau.

« Il m’est difficile de décrire et d’expliquer ce qu’il s’est passé ensuite. Je peux au mieux narrer mon ressenti. J’ai l’impression qu’à ce moment-là, le temps s’était comme suspendu. J’étais paralysé ; je ne pouvais rien faire et Kenshin ne pouvait que m’observer. Mon maître, lui, semblait encore libre de tout mouvement et continuait de me parler. Je ne sais plus vraiment ce qu’il m’a dit, je ne sais plus quel mot il a employé. Je me rappelle seulement de sa voix. Il hurlait d’un ton sec et sévère que je n’avais jamais entendu, ni même soupçonné d’exister. Sa main me broyait l’épaule, comme s’il souhaitait accompagner ses paroles d’un geste pour mieux qu’elles me pénètrent. Lui, qui jusque-là avait presqu’été comme un père de substitution, dévoilait une autre nature de sa personne. Si les mots ont disparu, la voix résonne encore dans ma tête et jamais je n’ai entendu de nouveau un timbre aussi assuré et effrayant.

L’instant d’après, tout était terminé. Là encore, mes souvenirs sont vagues et ma mémoire du déroulé est incertaine. Mon cerveau a éliminé quelques instants. Je ne revois que le corps inerte de Kenshin, baignant dans son sang qui s’écoulait d’une plaie béante à l’estomac. Je ne sais pas comment l’expliquer, mais je fus immédiatement pris de vertiges ; je me sentais nauséeux et jamais mon estomac n’avait été aussi noué. Ce n’était pas la scène qui me donnait des hauts le cœur, mais bel et bien mon corps qui rejetait le geste qu’il venait d’accomplir. J’avais enfoncé mon sabre dans cet homme : mon corps avait voulu évacuer ce souvenir au plus vite. Je suis resté là quelques instants silencieux, tremblant devant le corps de ma victime. Puis je me mis à vomir à mes pieds, recrachant jusqu’à la dernière sensation de ce meurtre. Je n’ai plus aucun souvenir de la suite de la mission, je ne sais pas ce qui a pu se passer. Je me revois juste à Konoha, enfermé seul chez moi, volets fermés et rideaux tournés, essayant de comprendre ce qu’il m’était arrivé. »

Yashiro souffla un grand coup ; un très léger sourire était dessiné sur son visage. Il ne pouvait dire que l’écriture de ce souvenir l’enjouait, mais au moins cela le soulageait. Un énorme poids invisible était parti. En couchant sur papier cette mémoire, c’était peut-être une page de sa vie qui se tournait. Quelques soirs auparavant, c’était la première fois depuis plus de cinq ans qu’il revoyait Hako. Si le repas qu’il avait partagé avec lui n’était pas sous les auspices d’heureuses retrouvailles, cela avait finalement permis à Yashiro de pardonner à son ancien maître. Après tout, peut-être ne faisait-il que ce qu’il pensait qu’il serait le mieux pour son élève ? Yashiro n’avait pas osé l’interroger à ce sujet. Aucun des deux n’avaient d’ailleurs abordé ce sombre événement. Le jeune ninja repris sa plume une dernière fois pour conclure son récit.

« Que retenir de cet épisode ? Qu’il ne faut faire confiance à personne ? Non. Que nos proches finissent toujours pas nous trahir ? Non plus. Je pense qu’il faut prendre plus de recul sur cette situation. Si elle a été une expérience douloureuse et difficile pour moi, elle n’en pas moins été importante et nécessaire. C’est vrai, qui imaginerait un guerrier incapable de tuer ? D’après mon maître, le moment était venu pour moi de passer ce cap ; il fallait juste que je l’accepte. Ainsi, l’important est de ne pas présumer : j’ai trop pensé qu’il s’agissait d’un travail de routine et que ma relation avec mon maître ne changerait pas. Je me suis laissé bercé par cette idée, mais surtout, je n’ai pas observé. La nature m’a parlé et tous les signes me laissaient entendre que cette journée me changerait du tout au tout. Si j’avais été attentif à ces signes et si je les avais écoutés, je n’aurai pas été pris par surprise.

Si j’avais pu mettre en doute les événements et si j’avais cherché à confirmer ces doutes, alors je n’aurais pas été surpris par le moindre des événements ; au contraire, je les aurais simplement acceptés. Certes, cela n’aurait pas changé la finalité de ma mission. Mais mon récit n’aurait pas été le même et peut-être qu’aujourd’hui, j’aurais pu mettre un visage sur le corps de Kenshin. »

Le sabreur referma son livre, satisfait. C’était la première entrée de son livre, la première pierre de ce vaste projet. Certes, il était probablement maladroit ; mais finalement, qui ne l’est pas lorsqu’il s’agit de se confier ?
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Respect test-rp et originalité

Un test-rp plus en adéquation avec ton personnage, mais qui détenait un piège assez fourbe, duquel tu sembles t'être déjoué malgré tout... L'écriture dans l'écriture serait elle de la scribception? Si la question se pose, ton récit a montré que tu maîtrisais la chose. Car faire ressentir ce que vit un personnage est une chose. Mais faire vivre une émotion, au travers des mémoires de ton personnage, s'en est une autre. Ici, ca le fait, complètement, à travers un cap que tout shinobi se doit de passer. Et loin des stéréotypes, tu nous offres une continuité et une ouverture sur quelques notions philosophiques intéressantes...  



Orthographe et grammaire

Quelques phrases un peu lourde, mais même là, j'aurais tendance à pinailler...



Avis général et verdict

Ce n'est ni une bonne, ni une mauvaise surprise. Simplement un très bon moment passé à découvrir un peu plus de ton personnage fort intéressant qui, à mon sens, mérite une place toute particulière à Konoha. J'ai beaucoup aimé ce que j'ai lu, et j'espère pouvoir continuer à vanter tes mérites durant les futures corrections que j'aurais à faire de toi. Mais sache une chose, le rang A bien qu'appréciable sur bien des aspects, implique des corrections plus strictes et souvent, plus durs et sévères. Plus qu'un pouvoir, il implique de grandes responsabilités !... Mais tu sauras faire avec n'est-ce pas? Shindo Yashiro, Chuunin de rang A à Konoha ? Félicitation.

Pour la suite, je te demanderai de mettre en place ta signature selon le code que tu trouveras ci-dessous (tu pourras remplir les liens en temps et en heure), mais également aller recensé ton avatar dans la partie dédié. Aussi, tu peux dès maintenant RP avec qui tu veux MAIS, pour tout ce qui est mission, entraînement et combat, il te faudra d'abord proposer ta Fiche Technique à la validation du staff dans le sujet dédié ! Une fois fait, tout le forum s'ouvrira à toi ! Bon courage et au plaisir de te relire !

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