Je suivais le récit de Kalida comme je suivais sa consommation d'alcool, elle avait une bonne descente et je ne voulais décidément pas la suivre sur ce genre de duel. L'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération. Je connaissais mon verre de trop et il approchait, mais j'avais quand même les sens un peu émoussé et je ne pus voir correctement les réactions physiologiques de Kalida à certaines mentions de son récit. De toute façon, je me doutais que chacun avait des blessures secrètes et que certains sujets rafraichissaient les souvenirs.
- Et toi ? Raconte-moi un peu ton histoire ? Y a pas que moi qui dois se révéler non plus. T'as l'air du même genre que moi à vouloir en découdre pour s'améliorer. Raconte un peu. Je me replaçais sur ma chaise, que j'avais rapidement prise pour un fauteuil au cours de la discutions. - Oh, tu sais, pareil à toi sauf que les bandits, c'était les Nozomo et que j'ai été vendu avec mon frère contre la vie sauve du reste de ma famille, malheureusement cela n'a rien changé au destin de ce clan migrateur. Depuis on nous entraine, Hayato et moi, pour devenir de parfait petit Nozomo tout en nous méprisant, car, tu vois, on n’est pas des descendants du roi pourpre. Ce sont nos origines, mais pour mon envie d'en découdre... J'aime juste pas trop perdre des gens en mission, donc je vise toujours plus haut pour pouvoir m'occuper des problèmes quand ils arrivent... Je faisais de petits gestes de la main gauche pendant que je parlais, mon autre main autour du verre.
J'avais savamment évité le sujet Ishi, de toute façon le mélodrame c'était pas pour les soirées restaurant. Je passais évidemment aussi sur les chuunins que j'avais fait, et vu, trépasser. - ... Et puis, je dois rattraper mon frère. On forme un duo, donc si l'un est plus fort que l'autre, ce n'est plus un duo. C'est du babysitting. Je m'avançai sur mon siège pour prendre une gorgée. J'aime pas des masses être un fardeau, pour un ninja c'est une très mauvaise situation.
Il était peut-être un peu tôt pour embrayer sur la théorie de l'outil, avec l'expérience des années je savais que parler ainsi de notre profession et de nos actes rendait mal à l'aise les shinobis autour de moi. Le chakra et le ninjutsu étaient le vernis du métier qui cachait le rouge du sang et le brun sombre de la haine. On passait une bonne soirée, de plus les plats arrivaient et je pus manger à ma faim après cette journée de combat et de brûlure. Éprouvant. Finissant ma boisson, je me resservis. En levant les yeux, je vis Kalida qui lorgnait sur mon verre : elle surveillait ma consommation ? Elle veut me rendre saoule ? Avant de verser le liquide, j'inspectai le contenant. Rien, bon, étrange.
- Du coup, le truc dans ton clan c'est le taïjutsu nimbé de ninjutsu ? Vous faites que du feu ou d'autres sont plutôt Suiton ou Raïton ?
Dans mon esprit, une autre question : C'est une bonne situation ça, Akayuki ?
Kidnappé puis élevé par ses ravisseurs ? Voilà une situation peu commune, et il est là, en train de discuter autour du bout de gras. Kalida ne peut qu'admirer la loyauté de l'homme envers le village, beaucoup auraient tenté la grande évasion pour disparaître dans la nature. Qui voudrait être avec des personnes qui non seulement ont tué sa famille d'origine, mais en plus les discriminent du fait qu'ils ne sont pas de leurs sangs ? Il y a un gros paradoxe et ça fait doucement fumer le cerveau de la demoiselle qui a du mal à comprendre le pourquoi du comment.
Visiblement, ce qui le pousse à se donner autant n'est ni plus ni moins qu'un lien fraternel, cependant, la remarque du fardeau fait doucement tilter Kalida qui va répondre aussitôt :
- Connerie... dit-elle froidement avant de le regarder droit dans les yeux sérieusement. Ce n'est pas parce que tu es plus faible que ton frère que tu es forcément un fardeau. Chacun à sa manière de progresser et d'agir, si vous formez un duo, c'est que vous êtes complémentaire et qu'il est incapable de faire des choses que toi tu pourrais faire. Se dénigrer ne fait rien avancer. Tu ferais mieux de voir le positif et constater les domaines où tu excelles comparer à ton frère. J'ai eu l'occasion de me battre contre toi, t'es pas un boulet.
Soupirant, la rousse perd son sérieux en buvant son saké une nouvelle fois avant de voir ses multiples plats de viande débarquer devant son nez. Les odeurs se mélangeant donnent littéralement l'eau à la bouche de la kunoichi qui s'empresse de se goinfrer après avoir souhaité un bon appétit de bon cœur.
Entendant la nouvelle question, Kalida se tourne vers Yukio et va pour commencer à parler, mais le fait d'avoir la bouche pleine l'empêche de prononcer correctement ses mots. Elle essaye donc d'avaler tout d'un coup, manquant au passage de s’étouffer, la rousse se donne quelques coups de poing sur le torse pour faire passer le plat avant de répondre :
- C'est un peu prêt ça, on renforce notre corps-à-corps avec nos affinités, ça ne se résume donc pas au Katon. Chacun adapte l'utilisation du chakra élémentaire par différentes techniques se rapprochant aux maximas arts martiaux. Tu vas rire mais... Je suis incapable de faire n'importe quel jutsu « classique » dans le domaine du Katon. Je pâlis le manque de mudras par les katas. Ça demande du temps de pratique et de la recherche mais ça fonctionne. Certains ordres de moine possèdent des techniques du même genre, il suffit juste de savoir où chercher ou à qui demander.
Elle fait un temps de pose tandis qu'elle se ressert encore une coupe qui cette fois-ci reste en place :
- Par contre, je m'attendais à ce que tu utilises beaucoup plus ton katana, j'avoue que je suis surprise. Le clan Nozomo est après tout connu pour son côté « Samouraï » sans le Bushido. Mais si j'avais pu te laisser souffler un instant, je pense que la combinaison Katon et Futon aurait pu me mettre dans le mal plus d'une fois.
Nozomo Yukio
Suna no Jonin
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Date d'inscription : 09/12/2020
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Fiche du Ninja Grade & Rang: JOUNIN - RANG B Ryos: 160 Expérience: (2847/1200)
Le changement d'attitude de Kalida m'avait fait tiquer et sa remarque sur la complémentarité du duo Yukayato était pertinente mais... - Ouais je vois ce que tu veux dire. Normalement Hayato est derrière alors que je me bats au front, il me couvre et je le protège de toute menace frontale, mais le bougre se débrouille très bien au taïjutsu. Je sentais encore mes côtes faire un bruit bizarre à la suite de l'un de ses coups de pieds, ce n'est pas parce qu'on est frère que l'on doit se retenir. C'est juste que c'est lourd d'être le petit frère et ma défaite contre toi me montre que j'ai encore bien des choses à apprendre. Soutenant alors son regard. Par contre, ne me prend pas une victime, je sais où je pèche et quoi faire pour m'améliorer, je passe pas mon temps à chialer autour d'un saké.
À la suite de ma question sur les traditions de combat des Akayuki, Kalida m'avait expliqué un peu comment marchaient ses techniques et commenta mon style de combat, ce qui m'étonna : - Les Nozomo utilisent très peu de techniques à part le flux de chakra, sans doute qu'un exemple de kata, comme pour le taïjutsu, concentrant le chakra doit exister dans le monde ! En vérité, cela m'intéresse beaucoup et depuis quelques années je cherche à développer mon chakra et ce style de combat en diversifiant un peu mes techniques : mon clan est encore très effrayé par le ninjutsu, mais le futur est tourné vers ces techniques et je ne veux pas me retrouver en mission sans pouvoir l'utiliser ne serait-ce qu'un minimum. L'adversaire ne sera pas toujours un samouraï, les autres villages se dotent de puissantes techniques alors nous aussi, il le faut. Je repensais à l'invasion de l'année dernière, toutes ses lames tachées de sang, mais le manque d'utilisateur de ninjutsu m'avait surpris. Le nombre suffisait pour les samouraïs, qui étaient de solides guerriers, mais aller au corps-à-corps quand l'ennemi envoyé les éléments à ton contact n'était pas chose facile. - Normalement j'utilise beaucoup ma lame, mais tu es difficile à approcher et quand j'arrive enfin à te toucher tu encaisses comme un rocher... Ou tu t'enflammes et je dois fuir. J'ai développé l'utilisation du fuuton en plus de mon katon affinitaire, pour allier les éléments et faire gonfler mon feu, mais je voulais un beau combat alors j'ai privilégié le contact... Avec ou sans la lame. La prochaine fois je te laisserai venir, pour voir ! Je ponctuai ma sentence avec un clin d'œil. Le prochain combat sera bien meilleur, je ne finirais pas épargné comme un petit genin. C'était une promesse.
- Comme je t'avais dit, j'ai encore beaucoup à apprendre, mais j'ai pu voir où j'ai raté mon coup dans notre combat. J'apprends vite, même si je dois me prendre des baffes pour ça ! Un sourire pour que cela ne sonne pas comme une provocation, on n’était pas là pour rejouer le match.
Le repas servit, je pus manger à ma faim et boire tout mon saoul, encore. Au milieu, j'appelai le serveur pour commander un maté : Histoire de faire descendre le taux d'alcool et les mets consommés, de plus les feuilles permettaient de mieux se remettre de gros efforts, alors un combat avec une Golgoth ! Le serveur me regarda, décontenancé, je compris vite que je pouvais bel et bien oublier ma boisson fétiche. Je partis alors sur une liqueur de yuzu, l'acidité de l'agrume pourrait faire du bien.
Devant l'entrée, je voyais des ombres s'arrêter, ouvrir la porte et constater les deux nudistes, tous deux bandés, et refermer calmement la porte avant de s'enfuir... On n'était sans doute pas la meilleure nouvelle pour le restaurateur.
La rousse hausse les épaules avant de répondre immédiatement sur le sujet du frangin :
- Il s'est amélioré au Taijutsu ? Que grand bien lui fasse, si toi tu t'améliores dans tes jutsus affinitaires, vous pouvez très bien vous relayer à chaque fois sans prendre un poste fixe et vous surveillez mutuellement. Les techniques de combat ne cessent d'évoluer dont les styles font de même. Je te prends pas pour une victime, je pense que tu réfléchis juste pas de la bonne manière. Du moins du peu que j'entends.
Elle reste un peu pensive sur les craintes du clan Nozomo à être effrayé par le ninjutsu. Connerie... s'ils en ont si peur il fallait rester chez les Samouraï au lieu de vouloir se la jouer « sans honneur ». Mais bon, elle n'est pas là pour cracher sur un autre clan mais il est clair qu'il fallait que les membres de ce clan se sortent un peu de leur carcan pour évoluer et progresser en même temps que les autres. Sinon Senshi pourrait très bien les juger comme poids et les envoyer dans des missions en guise de chair à canon.
Kalida sourit sur la mention d'un futur combat où ça elle engagera le combat cette fois. Rigolant un peu en tenant sa coupe, elle a tout de même un ton quelque peu orgueilleux :
- Crois pas que ça changera grand-chose Yukio ! N'oublie pas que tout le monde s'entraine dans ce village, et surtout moi. J'en aurais d'autres des techniques, d'ailleurs le combat m'a donné quelques idées. J'ai rencontré peu de sabreurs, il faut bien que je trouve quelques stratagèmes pour vous emmerder aussi, les épéistes.
La seule véritable faiblesse que Kalida peut réellement confirmer c'est le Genjutsu, il faudrait d'ailleurs qu'elle se décide à trouver un jour quelqu'un qui daigne lui apprendre le Kai ou le faire dans son coin. Pour tout ce qui touche au corps-à-corps, elle a passé les derniers mois à renforcer sa défense et à améliorer sa panoplie de coup notamment pour le combat à distance moyenne qui lui était jadis problématique avec son style de combat. Sa mobilité est devenue bien plus dynamique qu'avant et ça donne toujours un plus sur l'adversaire.
- Après, je te déconseille de vouloir combattre sans ton sabre, j'ignore si tu connais vraiment le Taijutsu, mais ça semblait vraiment peu travaillé comme approche sur le moment. Tu devrais faire attention, beau combat ne veut pas forcément dire « virile », si tu te bats avec un sabre d'ordinaire, reste avec et ne tente pas d'aller sur le terrain de l'adversaire.
Nozomo Yukio
Suna no Jonin
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J'écoutai Kalida jusqu'au bout, un point de vue extérieur et surtout venant d'une combattante comme elle était bon à prendre. Chaque point était intéressant, parfois orgueilleux, mais je sentais bien qu'elle voulait me faire passer un message. En tout cas m'aider, on sentait bien la camaraderie virile pendant son discours.
M'étirant sur mon siège, le regard au plafond, je pris enfin la parole : - Tu as surement raison pour Hayato et moi, je dois me faire une raison sur certaines choses. Me détacher d'un point de vue association et plus me tourner vers l'apport individuel ? Je dois pouvoir me débrouiller sans lui, comme lui sans moi donc ses progrès dans un domaine n'est pas une mauvaise chose, comme moi je devrai me tourner vers d'autres cieux, voir ce que ça donne. Plus droit, sur ma chaise, baissant le regard sur mon interlocutrice, je poursuivis : - Je me doute bien que chacun s'entraine, que tu t'exerces toi-même pour affronter et dominer l'adversaire. Après notre combat, tu dois déjà penser aux coups que j'ai pu te porter, ils sont rares mais existant, et dans les prochaines semaines voir comment tu aurais pu faire pour réagir à cela. Tu as de l'avance et des points terriblement forts, donc ça sera pas gagné, mais faut me laisser rêver. De toute façon, je compte bien me battre contre toi jusqu'à dégager enfin un avantage, quitte à perdre des dizaines de fois. Aujourd'hui, tu m'as épargné en ne portant pas ton coup, mais une prochaine fois les choses seront peut-être plus serré, et la fois d'après bien plus... Jusqu'à ce que j'arrive à avoir un match ou qui sait ? Une victoire, même à la Pyrrhus. Un grand sourire éclairé mon visage, à cause de mes pensées ou du verre de Yuzu que le serveur m'apporta enfin ? On ne le saura jamais. En tout cas, c'est pas en acceptant d'être toujours à la traine que l'on s'améliore. Si c'est pas toi que j'affronte en boucle, je trouverai quelqu'un d'autre à emmerder. L'important, c'est de trouver un mur et arriver a le passer.
Je gardai pour moi certains jeux de mots sur l'idée de sauter le mur, j'avais failli mourir une fois aujourd'hui.
Pensif, en sirotant ma boisson, je décidai d'ajouter quelques paroles à mon monologue de shōnen : - Je peux te confier le fait que je planche sur certaines techniques, le fait d'allier le taïjutsu et le ninjutsu dans un style de combat propre à toi m'a inspiré. Je veux faire la même chose avec mon sabre. J'ai bien compris que venir te titiller avec mes poings étaient une mauvaise idée et que sur le terrain du corps-à-corps tu es sans doute bien plus avantagé que moi. Faut travailler ses points faibles, ses points forts, varier et ouvrir son jeu... Question de survie, question de force. En tout cas, sans notre combat et tes paroles j'aurai peut-être pas pensé à tout ça et je serai encore un sabreur un peu trop arrogant qui vient défier sans raison, comme celui que j'étais il y a quoi ? Deux heures ? J'étais jeune et innocent. Finissant rapidement mon jus de citron, je finis par une touche d'humour : - J'ai tellement changé avec cette expérience que j'ai même pas voulu te tester sur la consommation d'alcool.
Enfin bref, beaucoup de paroles pour finalement dire que le prochain combat sera une occasion de montrer si je me suis amélioré, si j'ai réussi à un peu rattraper mon retard sur Kalida. Si c'est pas le cas, alors je devrais mettre les bouchées doubles !
La coupe de saké aux lèvres, elle écoute à son tour sans couper son partenaire de boisson. « Un peu que j'ai raison » pense la rousse en buvant son alcool. L'annonce de futur combat donne au fur et à mesure du temps un sourire carnassier à la demoiselle. Sentant déjà d'avance l'adrénaline parcourir ses veines, elle regarde Yukio avec un grand intérêt, cet homme pourrait bien la divertir pendant une longue période.
- Je ne sais pas qui c'est ce Pyrrhus mais tu as un état d'esprit qui me plait, les rêves font grandir les hommes et les poussent vers l'avant. Accroche-toi et reviens vers moi autant de fois que tu le souhaites, je ne refuse jamais un combat, ni d'aider un partenaire voulant s'améliorer. Tu as raison aussi sur un point.
Kalida pose sa coupe sur la table avant de se tourner complètement vers lui en face à face et le regarde droit dans les yeux :
- Il n'y a aucune honte à être à la traine, ou faible, c'est le rester qui peut en devenir une alors qu'on a les moyens de progresser.
La rousse rigole à pleine gorge quand Yukio annonce qu'il a même pas souhaité aborder le concours de boisson. Prenant un morceau de nourriture qu'elle se colle dans la bouche rapidement, elle mache silencieusement en regardant l'homme de haut en bas. Changer en un combat, il y a plusieurs mois, elle ne penserait pas la chose possible. Mais aujourd'hui, la kunoichi sait plus que trop bien qu'un seul et unique combat peut changer une personne à vie.
Après un moment de silence, Kalida lève son bras à l'horizontale, le poing fermé pour venir le coller sur le front de son nouveau rival :
- Je le vois bien que tu as grandi intérieurement. Je suis passée par là aussi, alors dépêche-toi de me rejoindre pour qu'on fasse la route ensemble, idiot.
Le sourire aux lèvres, de bonne humeur et de bon cœur, la rousse retire son poing chaleureux du front de Yukio, avalant rapidement sa nourriture avant de se lever en embarquant la bouteille :
- Si t'as besoin de moi, t'as qu'à me demander sur le domaine Akayuki, ou au pire, je m'entraîne souvent sur les terrains du village. Allez, à la prochaine, Yukio Nozomo.
La kunoichi balance une certaine somme d'argent sur la table pour régler sa consommation et le saké avant de partir de l'établissement. La main sur la nuque, Kalida se fait craquer les os en marchant vers son chez elle. Pas que la compagnie de l'homme lui déplaît mais elle a tout de même besoin de se reposer. Elle tient à garder son image de femme forte et ne pas afficher sa fatigue devant son rival.
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