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La magie d'Elunoël [ft.Ena-chan]

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Un signe!

Un tapis blanc venait recouvrir les dunes du Pays du Vent, et il n’en fut pas plus à la petite Koko pour s’exclamer que la déesse venait de leur offrir ce magnifique moment de grâce… moment qui ne semblait jamais se terminer.

Assise devant sa fenêtre avec une multitude de couvertures et de laines pour ses petits pieds, l’Élue regardait les gens se promener avec bonheur dans sa rue. Frilleuse (car inhabituée à ces temps si exotiques), elle choisit de rester à l’intérieur pour regarder la neige tomber, jusqu’à ce que le soir montre le bout de son nez…

… Et vienne lui révéler l’envers de la si belle bordée.

Comme elle, il semblait que la population non-shinobi du village n’était pas habituée à ce genre de température, et elle s’imagina rapidement les mendiants crever de froid sur la grande place, sans abris et sans couettes pour passer à travers cette épreuve.

Koko se sentait un peu mal d’avoir droit à un foyer douillet alors que son peuple avait besoin de réconfort, alors elle vit là l’occasion de montrer sa gratitude aux gens en leur offrant une nuit un peu plus confortable.

***

«ENA-CHAAAAAAAN ♡»

Elle criait en tapant joyeusement à la porte de son amie d’une main emmittainée; elle savait exactement qui aller voir pour mettre sur pied son plan d’action et venir réchauffer le coeur (et le corps, mais platiniquement) de ceux qui sont coincés à l’extérieur.

«J’ai besoin d’aide Ena-chan! ♡»

Koko attendait gaiement qu’on vienne lui répondre (bien entendu, c’est Ena qui vint à sa rencontre, car elle devait s’être empressée de rejoindre la porte sitôt que la petite fille de la lune avait entonné une première syllabe.

«J’ai besoin de ton aide! Je veux faire une soupe et un feu de joie pour les mendiants qui ont froid, mais… je ne sais pas comment… Si on va acheter des ingrédients ensemble, tu penses que tu pourrais m’aider à faire beaucoup de bonne soupe? On pourrait aller cuisiner chez moi; c’est tout propre! Je pense qu’Elune est passée pour m’aider à nettoyer, quand je suis rentrée hier tout était bien rangé, pas comme j’avais laissé… Je pourrai te montrer ma maison!»

Maison n’était pas le bon terme, mais Koko n’étant pas des plus habiles à nuancer le vocabulaire, cela devrait suffire pour donner à Ena des détails suffisants. Koko avait l’intention de l’inviter pour cuisiner, puis l’emmener sur la grande place pour nourir les gens dans le besoin.

«Mais...»

Le rouge aux joues, l’Élue laisse aller une autre demande à son amie :

«… Est-ce que tu crois que je peux rentrer en t’attendant? Il fait un peu froid...»
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De la neige dans le désert. À proprement parler, ce n’était pas la première fois que ça arrivait. Lorsque le soleil se couchait, la chaleur étouffante faisait place à un froid des plus impressionnant. Alors, en soi, de la neige dans la nuit de noël, ce n’était pas impossible, quoi qu’improbable. Mais pour Ena, cette neige n’était rien du tout. À la place, elle avait passé la journée à cuisiner profitant de l’absence de ses parents pour une mission de dernière minute.

Elle avait préparé un véritable festin, le tout pour sa douce, mais finalement, rien n’était assez bien. La jeune Tomei n’était pas l’esprit des fêtes incarnée, son tempérament n’était pas aux partages et aux cadeaux. La seule personne digne de ses attentions était sans nul doute sa tendre moitié. Alors, bien qu’elle eût passé la journée derrière les fourneaux, que la nourriture était des plus précieuse, si ce n’était pas parfait, les poubelles l’attendaient. C’était un réel gaspillage, surtout en pensant à ce que Koko-chan allait proposer à la jeune blondinette qui ne connaissait clairement pas la valeur de ce qu’elle possédait.

Son nom résonna à l’entrée accompagné d’un cognement étouffé. Évidemment, la bouillonnante kunoichi s’illumina lorsqu’elle entendit la voix. Elle la reconnaîtrait entre toutes : c’était sa fleur des oasis qui l’appelait à la rescousse. En quelques secondes, la chunin ouvrit la porte et lança son tablier vers le fond de la pièce. Offrant à son amie un de ses plus grands sourires.

« Koko-chan ! Tout ce que tu veux ! j’adore cuisiner ! »

À ce point-ci, Ena espérait sincèrement que la belle konomi ne remarque pas l’odeur omniprésent de nourriture fraîchement cuisiner, mais disons que c’était difficile à cacher. Konomi avait toujours été si gentille et si généreuse, si elle apprenait pour se gaspillage éhonté, Ena avait peur de perdre la confiance de sa si parfaite amie.

« Ils vont être chanceux … de la soupe de Koko-chan … »

Il y avait une petite pointe de jalousie dans la voix, une envie apparente. Déchirée entre l’idée de tuer tous ceux qui viendraient oser réclamer quelque chose fait des mains de la plus majestueuse des Kusaribe (car clairement ils en étaient pas dignes) et de la voir à l’œuvre, aidant les autres et brillant comme elle savait si bien le faire de sa gentillesse si apaisante dans l’environnement hostile qu’était Suna, Ena avait clairement du mal à trancher entre sa jalousie et son envie de voir un sourire sur le visage de sa belle.

« hum … tu sais quoi, pas besoin de rentrer pour se réchauffer, je peux le faire pour toi »

Et surtout, pas question de la laisser savoir pour le festin offert aux poubelles. Encore moins après que la sa délicate fleur des oasis ait demander de venir en aide aux démunis … Peut-être qu’au final la honte était quelque chose que même Ena pouvait ressentir …
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Enjouée et satisfaite (même si toujours tremblottante de froid), la jeunette attrape le bras de son dragon pour l’attirer, lui répondant simplement «Okay! ♡» en essayant de l’emmener avec elle à l’extérieur. «Je suis pas très bonne pour faire du manger, mais on va essayer ensemble! Viens, on va acheter et je vais te montrer ma maison! Puis j’ai un ca…» Non!

Koko fit mine d’éternuer pour ne pas finir sa phrase, ne voulant pas foutre en l’air la surprise qu’elle avait préparé pour son amie; elle n’a jamais été bonne avec les secrets…

C’est là que quelqu’un parle derrière elle, l’interpellant : «À tes souhaits, ma petite.» Une grosse voix de baryton, et un habit plutôt exotique considérant la région… c’est un gros et grand inconnu barbu, mais qui semble très gentil. «Pourriez-vous me rendre un service?»

L’homme partage sa requête avec la petite Koko, obnubilée par son imposant tour de taille; il cherche quelqu’un pour apporter un peu de joie au bas peuple, et la grande prêtresse miniature eut la chance de lui répondre que «ça me fait plaisir! J’allais faire une soupe!»

«C’est très gentil, jeune fille; cela devrait réchauffer le coeur des plus indigents et leur apporter un peu de réconfort…» Il marqua une pause en caressant la tête de Koko, ajoutant tout bas que «je ne devrais peut-être pas le dire, mais j’ai vu que quelqu’un a laissé du bois de chauffage à la place centrale… vous pourriez peut-être trouver un moyen d’allumer le tout pour rassembler les gens?»

Koko n’avait pas compris tout de suite ce que le monsieur voulait dire en insistant sur quelqu’un… jusqu’à ce que ça lui vienne : «… aaaaaaah! C’est vous qui avez laissé ça là, pas vrai?»

… Bien sûr que oui. En tout cas, elle remercia dans sa tête le monsieur pour son intervention qui lui permit de ne pas révéler son plan secret à Ena-chan avant l'heure...

***

Arpentant les rues du marché à la recherche d’ingrédients essentiels, accompagnée d’une experte, la princesse des dunes parlait encore de sa rencontre avec le gentil monsieur, disant à Ena-chan qu’«il était bizarre, mais il était gentil.»

Passant devant un marchand, Koko revint en reculant – trainant de surcroit son amie vers l’échoppe – pour observer la marchandise un peu frigide au vu du temps. «Tu sais ce que j’aurais besoin? Ça?» Koko prit quelque chose un peu au hasard pour essayer de trouver une idée de départ, n’ayant jamais vraiment fait de soupe de sa vie.

… Une patate. «Ça remplit bien, des patates… on mettrait quoi avec des patates pour que ça goûte bon?» Peut-être de la carotte…?

Une carotte en main, la petite était toute excitée devant les possibilités qu’elle voyait avec l’assortiment de légumes frais (et froids) devant elle. «Ça! On peut mettre des carottes, avec… non?»

«Et il nous faut de la viande aussi!»

Si elle ne savait pas comment faire une soupe, Koko savait au moins ce qu’elle voulait avoir comme repas, et elle avait l’intention de faire quelque chose de consistant pour tous les nouveaux amis qu’elle allait immanquablement se faire.
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Crise évitée. Ena attrapa son un manteau rapidement qu’elle balança sur ses épaules dans un geste qu’elle espérait être classe et admirable, mais en vrai, pour n’importe qui, elle aurait eu l’air d’une imbécile qui ne savait pas mettre un manteau. Elle ne le referma pas, à la place, elle prit sa douce Koko dans ses bras et referma l’ouverture avec ses mains pour réchauffer sa belle.

Évidemment, c’était déjà une position un peu étrange, mais le cerveau d’Ena ne fonctionnait pas (quand l’avait-il vraiment fait à vrai dire ? jamais, bonne réponse. Elle décida donc tout de même de marcher. Mais lorsque sa fragile fleur des oasis éternua, la bouillante blondinette la fit tourner pour qu’elle puisse voir son visage. D’une elle essuya son nez en grognant au monsieur qui était venue. Alors qu’un bras protecteur encercla sa douce et délicate amie.

Mais sa messagère divine décida d’obtempérer avec le désir du vieux et Ena, encore une fois, elle ne put qu’être ébahie par la capacité d’infinie gentillesse et générosité de sa parfaite équipière, amie et âme sœur.

« ooooh ! On va pouvoir mettre le feu à quelque chose ! »

L’émerveillement d’un enfant le matin de noël se pointa sur son visage à l’idée de mettre le feu à quelque chose sans que personne n’ait quelque chose à redire (si on osait, elle dirait que c’était de la faute du vieux).

« Koko-chan allons chercher les ingrédients, on cuisinera là-bas direct. »

En voyant le choix d’ingrédients sa douce, Ena décida de prendre les choses en main. Un grand sourire au visage elle posa la patate et le carotte.

« Tu m’fais confiance ? on va faire autre chose que des patates. C’est trop fade pis c’pas original. »

Regardant autour d’elle elle décida qu’une soupe à l’orge serait le mieux. La réalisation vint peindre son visage alors qu’elle se mit à courir entre les allées, lançant dans les bras de Koko-chan tous les ingrédients qu’elle trouvait intéressants : orge, champignons, oignon, épices, du vinaigre, des épinards et des œufs ainsi qu’un peu d’ail.

« On va faire ça. Ça va d’abord couter moins cher et t’auras tout ce que t’as besoin. Ça va être chaud, réchauffant et aussi nourrissants. »

Réalisant qu’elle venait d’encombrer la douce amie comme jamais avant, la jeune dragonne de guerre rougit jusqu’aux oreilles avant de tout reprendre des bras de sa tendre et magnifique Kusaribe, marmonnant quelque chose comme quoi elle devait mourir pour expier sa faute.
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Elle se sentait très bien, toute couverte et emmitouflée contre celle qui sentait feintement la cuisine de bonne maman; Koko se dit que quelqu’un avait eu beaucoup de cuisine à faire pour la période des fêtes. Ce n’est pas son genre de chercher plus loin pour ce genre de chose, surtout sachant qu’il lui faudrait sous peu mettre main à la pâte.

Un soudain sentiment d’urgence happa l’élue avec violence quand les mot vinrent à ses oreilles; elle ne pouvait pas! «N-N-...Non! On doit passer à ma maison, j’ai oublié une chose!»

Se rendre à la grande place directement ruinerait la surprise qu’elle avait préparée pour Ena-chan, il fallait donc impérativement trouver un moyen de rentrer… sans pour autant lui donner l’opportunité de suspecter quoi que ce soit.

Faisant un inventaire mental de ce qu’elle avait chez elle, Koko se souvint de quelque chose qui pourrait bien servir : «j’ai un gros chaudron qu’on peut utiliser!» Ironiquement, l’objet n’a jamais servi pour faire de la vraie cuisine; étant très gros et Koko n’était qu’une chétive petite fille, jamais elle ne l’aurait utilisé pour se faire de la nourriture. Souvent, elle infusait moult herbes médicinales et trouvait un endroit où remettre ses différents remèdes maison – le chaudron a donc bien servi, juste… pas pour manger.

Ses propositions mises de côté, Koko ne put qu’acquiescer en affirmant que «oui, je fais confiance!» en voyant Ena sourire; nul doute qu’elle savait ce qu’elle faisait! Prête à suivre, elle servit de panier d’épicerie au prix de contorsions incroyables et d’ahurissants épisodes de jonglerie paniqués.

Le visage caché par tous les articles qu’elle trainait, Koko ne put que souffler quelques mots étouffés :«okay, c’est ça que je voulais!»

Plus que satisfaite – même si elle ne connaissait pas tous les ingrédients, ayant découvert le monde des sucreries en arrivant au village il y a quelques années – Koko lui dit qu’il ne fallait pas s’en faire, que «je suis forte, c’était pas très lourd» et surtout que «je suis contente que tu m’aides...»

***

Particulièrement plue par ses achats, Koko emmena son amie jusqu’à chez elle pour l’inviter à entrer dans son humble demeure. Ne sachant pas qu’Ena a déjà fait son propre tour des lieux quand elle-même n’était pas présente, Koko allait se faire un plaisir de lui montrer toutes les petites pièces de l’endroit.

«Viens, dépose tout ça, j’ai quelque chose à te montrer!»

En montant les quelques marches qui séparaient l’entrée du reste de l’endroit, Koko semblait sautiller; elle avait hâte qu’Ena-chan voit son cadeau!

Elle passait à côté d’une petite salle de bain mignonne aux jolies décorations rosées; la porte était fermée, mais Ena savait bien ce qu’il y avait derrière. Puis, on traverse un petit salon qui sert surtout de salle de lecture (les livres et parchemins étaient dailleurs particulièrement bien rangés, mais Koko ne se souvenait pas avoir fait le ménage) et de méditation – cela expliquait bien l’odeur d’encens pratiquement imprégnée dans les murs, comme si Koko n’avait pas ouvert sa fenêtre depuis longtemps… probablement vu le froid. Ensuite, une petite cuisinette sobre et peu aménagée, signe que la prêtresse reconnaissait son point faible en matière de connaissances culinaires. On y accède à partir du salon.

Comme la chambre de Koko; un petit escalier dans l’autre coin de la pièce mène au saint graal. Même la chambre était petite, mais ça devait être à cause du grand futon épais qui monopolisait le sol. L’important en ce moment cela dit, c’était la grande armoire (vers laquelle Koko se jeta sans retenue); Ena savait à peu près ce qu’il y avait dans certains de ses tiroirs, mais elle ne savait pas que son amie avait caché quelque chose à l’intérieur.

Koko sorti une boîte emballée, un petit cadeau. C’était une sacrée boîte en réalité. Il faut savoir que Koko est une petite femme qui vit dans un petit monde et que c’est rare pour elle de faire de grandes choses, mais cette fois elle savait qu’il le fallait. Emmenant Ena à s’asseoir sur son lit, elle poussa la boîte sur son amie.

Mis dans les mains d’Ena, la petite sautillait d’impatience en se disant que son cadeau allait être parfait; elle avait l’intuition divine que son cadeau était parfait. Il est parfait. «Vitevitevitevite ouvre-le je l’ai fait moi-même!»

Trépinant d’impatience elle tapait frénétiquement en voyant Ena ouvrir son cadeau.

Dans la boîte, des pétales de cerisier séchées – pour que ça sente bon – cachaient une longue, longue, loooooongue écharpe rouge tricotée à la main. Elle était loin d’être la plus belle écharpe jamais faite, mais tout le temps passé à la faire la rendait très spéciale; l’objet pouvait faire facilement six fois le tour du cou d’Ena, huit si elle le voulait plus serré. «Tu l’aimes? ♡»
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Heureusement pour Konomi, Ena était probablement la personne la moins suspicieuse du monde et elle lui faisait aveuglément confiance, alors jamais la blondinette ne se douta de quoi que ce soit, se laissant guider, plus qu’heureuse, par sa tendre amie à l’innocence si parfaite. Lorsque l’excuse du chaudron fut apportée sur la table, la seule chose que le dragon de guerre de Koko-chan comprit fut bien qu’elle allait être officiellement invitée à entrer chez sa divine princesse le jour de noël, mais avant, il fallait terminer de faire les courses.

Jamais un être humain n’avait paru si heureux que le moment où la magnifique et bien trop douce Kusaribe révéla faire confiance à sa dragonne de guerre qui, pour une fois, démontrait un intérêt autre que de la stalker ou de brûler quelqu’un vif. Sur tout son visage encore bien jeune, on voyait la félicité, l’harmonie avec le divin même.

Alors, il allait sans dire que la jeune fille s’était emportée, maintenant investie d’une mission divine au nom de sa tendre moitié : récupérer les ingrédients pour la soupe de noël. Elle avait couverte la pauvre prêtresse de leurs achats avant de tout reprendre, plus que jamais embarrassée par son élan d’entrain avant de se faire transpercer par encore plus d’amour qu’elle ne l’avait imaginé alors que sa si charmante et compréhensive Konomi lui exprima être contente d’être aidée. Se fut donc e cœur vraiment gros, gorgé de bons sentiments, qu’Ena se laissa guider par sa douce jusqu’à sa demeure. Demeure qui était plus que familière pour la dragonne de guerre, malgré que sa détentrice ne le sût pas nécessairement et la bouillante kunoichi ne put que prétendre découvrir l’endroit de jour pour la première fois, alors que Koko-chan lui offrait une visite guidée.

Ce ne fut pas bien long avant que sa chétive demoiselle ne lui demanda de tout déposer parce qu’elle avait quelque chose à lui montrer. Alors là, Ena restait perplexe, avait-elle omis quelque chose lorsqu’elle s’était faufiler à l’intérieur la dernière fois ? Mais avant même que la blondinette n’ait sa réponse, Konomi l’invita dans sa chambre, chose que profita la Tomei pour bien tout regarder, surtout que maintenant elle avait ‘’officiellement le droit.’’

Chez Koko-chan tout était aussi mignon doux et sucré qu’elle. Ena s’y sentait si bien. Peut-être était-ce une des raisons pourquoi elle venait si souvent à l’insu de sa belle équipière ?

Puis, le coup de grâce (oui, elle en avait beaucoup de coups de grâce à donner en cette journée-là, la petite Kusaribe qui n’avait aucune idée de ce qui se passait dans la tête de son dragon) fut lorsque Konomi invita Ena à se poser sur le lit. On put alors entendre le bruyant déglutissement d’anticipation de la jeune fille qui tentait de repousser ses plus viles pensées bien loin de son esprit … mais ce n’était pas facile, pas lorsqu’on l’invitait à s’asseoir à même le lit de l’être hantant impunément ses plus sombres fantasmes. Non ! Non ! Non ! Il fallait chasser ses pensées impures ! Après un moment d’hésitation, les paumes moites, la bouillante jeune fille se posa enfin, le souffle un peu tremblant. C’était … ardu. Très.

Elle regarda donc avec attention sa belle amie aller récupérer un énorme paquet. Piquée dans sa curiosité, Ena parvint presque à oublier qu’elle était sur le lit de Konomi. Presque, donc ce n’était pas le cas. Mais la délicate élue d’Élune trépignait d’impatience et son ordre était sans équivoque. Mais qu’est-ce que c’était donc ce cadeau pour qu’elle l’ait fait avec ses propres mains. Le cœur battant plus fort que jamais, Ena ouvrit le paquet. L’odeur des fleurs attaqua ses narines, mais c’était une odeur très Koko, alors malgré que ce n’était pas dans sa palette habituelle, la blondinette sourit à pleine dents. En fouillant dans les pétales, elle y trouva une écharpe rouge.

Koko-chan lui avait fait une écharpe.

Il fallut à Ena de très longues minutes pour que son cerveau comprenne et accepte que les miracles de noël existaient bel et bien.

« Euh … ah … »

Elle était si touchée qu’elle se mit à pleurer. Elle pleurait comme jamais auparavant, marmonnant des trucs du genre « C’est tellement parfait, je ne le mérite pas » ou « C’est si beau » et même « merci! Merci!mercimercimerci … »

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Boop:



Je pensais faire plaisir, que ça irait bien et que ça tiendrait chaud. Est-ce que j'ai mal fait? Est-ce que j'ai rendu triste? Je viens me placer avec Ena dans le lit et lui flatter le dos pour qu'elle se sente mieux. J'allais m'excuser d'avoir fait pleurer, mais j'ai compris que je n'avais pas besoin.

Non...

Elle est contente, c'est juste qu'elle n'est pas habituée à être contente... Je ne sais pas expliquer, mais je pense que je comprends... «Je suis contente qu'il fasse plaisir ♡» Je fais un câlin de côté à Ena avant de bercer. «Il est long comme ça parce que je pensais trop à te le donner que j'ai pas pensé à m'arrêter quand je l'ai fait.»

J'ai travaillé fort dessus, j'ai passé beaucoup de temps et j'avais tellement hâte de le donner que j'ai oublié d'arrêter... J'ai pensé à ce qu'Ena aurait l'air en le portant et j'ai continuer sans penser au reste, c'est pour ça qu'il est trop long.

«Essaie-le, je veux voir s'il te va bien. Attends, je vais t'aider à le mettre...»

Je m'applique à l'enrouler autour de son cou sans trop tirer dessus. Je l'ajuste comme il faut et je lui montre avec le doigt où regarder; j'ai un miroir sur ma petite commode, je veux savoir si elle l'aime. Je trouve que ça lui va bien.

***

Je l'emmene avec moi en bas pour aller préparer la soupe avant qu'il commence à faire trop noir, et je lui dis que «je vais aller chercher ma marmite et mettre de l'eau dedans pour chauffer.»

Elune connait beaucoup de choses, mais pas comment faire de la soupe; elle n'a pas pu me montrer comment mais je sais qu'il va falloir de l'eau. Je vais en chercher… En aidant Ena-chan à essuyer ses yeux avec un mouchoir que je garde dans ma cuisine. Finalement, je ne sais pas ce que j’ai fait pour la faire pleurer mais je m’occupe d’elle en essayant de la rassurer, lui disant que «Il est pour toi, ça m’a fait plaisir de te le donner…»
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« KoOoOokOoOoOoO !! »

Ena renifla bruyamment. Konomi lui dit qu’elle était heureuse qu’il lui fasse plaisir, son cadeau et la blondinette s’accrocha un peu plus à son amie en pleurant encore plus fortement. Ses poings se crispaient sur les vêtements de la tendre Kusaribe, alors qu’il était encore impossible pour Ena de se reprendre en main. C’était ça la magie de noël, c’était ça que voulait dire être heureuse. Elle comprenait enfin.

Elle était dans les bras de sa douce, mais ce n’était même pas à son esprit, bien trop touchée par la gentillesse de la petite prêtresse. Elle pouvait sentir sa compagne les bercer toutes les deux et avec ce mouvement, les sanglots de bonheur de la blondinette s’estompèrent petit à petit alors qu’elle commençait à renifler avec force pour cesser ses larmes une bonne fois pour toute. Sa belle amie lui mit ensuite son présent autour de coup alors qu’Ena était étrangement immobile, les yeux encore rougis de sa crise de larmes incontrôlée. Crise qui recommença lorsqu’elle vit son reflet dans le miroir.

« Kok … Merci Koko-chaaaaAAaaAAAaaannnnn ! »

Cette fois-ci, ce fut la bouillante kunoichi qui prit sa fleur des oasis dans ses bras, la serrant de toutes ses forces contre elle.

« T’es la meilleure ! Je t’aime ! Je t’aime tellement ! »

L’aveux avait quitté ses lèvres avant même qu’elle ne puisse le retenir. Noël avait ce drôle d’effet sur les gens les rendant tellement plus vulnérables et près de leurs émotions ! Le problème étant qu’Ena n’était pas encore prête à laisser la délicate Konomi connaître ses réels sentiments à son égard. Elle avait peur de la faire fuir si elle savait. Alors ce fut dans un élan de panique, toujours en larmes, que le dragon de guerre tenta de rattraper son erreur.

« non pas » Elle hoqueta entre deux sanglots. « pas comme ça. » Mais oui, comme ça et Ena le savait et elle ne pouvait pas mentir, pas trop. « Oui, mais non, mais … »

La bévue était un peu difficile à rattraper maintenant, alors il fallait faire autrement, autre chose, n’importe quoi. La seule idée qui parvint à passer son esprit paniqué et ses émotions à vifs fut :

« Oublie ça s’il te plaît … »

Un autre hoquet, les larmes commençait à se taire à nouveau. La panique ayant étouffer le bonheur parfait du présent qu’elle avait reçu.

Elle avait suivi Konomi dans la cuisine lorsque celle-ci avait parlé de faire bouillir de l’eau. L’élue d’Élune l’aidait à essuyer encore ses dernières larmes, mais bien vite les mains de la jeune fille furent prises par les préparations de l’eau pour la soupe. La blondinette ravala la boule dans sa gorge et se mit également au travail. Il ne fallait pas oublier qu’elles avaient reçues une mission de la plus haute importance.

Évidemment, en bonne stalkeuse qu’elle était, Ena savait où était rangé tous les outils de cuisine de sa tendre amie, bien que ce fût ‘’la première fois qu’elle venait’’ et les sortit mollement. Elle essayait tant bien que mal d’étouffer la petite voix dans sa tête qui lui disait de fuir et elle n’avait pas pensé une seule seconde que ça pouvait être suspicieux de connaître aussi bien une cuisine qu’elle n’avait jamais visité.


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Boop:



D’un vif et prompt «okay», Koko mis de côté cette situation qui semblait plus qu’embarrassante pour son amie Ena; ça ne changeait rien au fait que la petite était contente et rassurée de savoir que cette grosse démonstration d’émotion ne prenait pas racine dans la peine.

À dire vrai, Koko connaissait peu de choses sur Ena-chan – et elle se disait que c’était voulu, car son amie n’était pas encore prête à s’ouvrir sur sa vie plus qu’il ne le fallait. Probablement parce que sa famille la gênait, mais l’élue ne pouvait être certaine. Même, Koko ne connaissait pas tant que ça la grande famille, le clan dont Ena faisait partie.

Malgré ça, la petite n’était que contentement : elle voyait sa camarade comme un membre de sa propre famille, à l’image de la parenté certaine de la Déesse et du Dragon – qui, même en étant deux, ne faisaient qu’un. La rencontre avec Ena n’avait rien du hasard, et la Fille de la Lune l’avait bien senti; il émanait d’Ena une sorte d’aura, quelque chose de si spécial que Koko comprenait entièrement, et qui poussait Ena à la comprendre tout autant en retour.

Elle fit venir la grande cracheuse de feu dans sa petite cuisine et commença à récupérer ce qu’il lui fallait pour commencer un bouillon; en fouillant pour récupérer son chaudron, Konomi se rendit compte de quelque chose – quelque chose qui confirmait ses doutes les plus enfouis.

En voyant son amie sortir ce qu’il lui fallait pour cuisiner sans trop penser et sans avoir besoin de chercher, Koko ne put s’empêcher de dire à voix basse que «je le savais… je savais qu’Elune t’a choisie pour moi; tu comprends tout ce que je fais, tu sais comment je pense...» parce que tu es la moitié de moi qui m’a toujours manqué.

Certaines choses ne se disent pas, trop occupées à être crues. N’importe qui d’autre aurait compris ce qui se passait – tous les signes sont là, après tout – mais pas Koko; cette grande qualité à toujours s’émerveiller, même devant les vérités les plus troublantes, avait sauvé Ena plus d’une fois.

Enfin.

Koko ramena les ingrédients et sorti un de ses petits couteaux pour peler les ingrédients qu’il faudrait; elle n’avait pas trop pris le temps de comprendre la soupe qu’elles feraient ensemble, voyant les effets étalés sur sa table elle finit par se questionner.

«Je sais pas quoi peler...» Avec son petit couteau à la main, Koko avait l’air plus que perdue. Incertaine, elle se mit à travailler sur une valeur sûre; «Je vais couper les champignons en petits morceaux et les garder à côté.» Heureusement, elle n’avait pas rempli son gros chaudron d’eau, ne sachant pas qu’il fallait faire brunir les oignons, l’ail et les champignons avant tout. Trop prise par ses réflexions, elle avait oublié, et c’est tant mieux.
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Une fois dans la cuisine, Ena avait sorti les instruments de cuisine nécessaire à la préparation de la soupe, sans trop réfléchir, chose qui avait poussé sa douce fleur des oasis, non pas à soupçonner son dragon, mais à croire encore plus qu’elle était envoyée par la déesse. Bon, Ena allait le prendre, hein ?

Évidemment, elle n’était pas exactement dans son assiette, alors elle ne fit pas de scène comme à son habitude, à la place, elle répondit à sa divine compagne par un sourire, un peu faible, mais sincère.

L’émotion était encore bien forte dans la bouillante kunoichi des sables, mais elle réussissait plutôt bien à la retenir, cette fois-ci. Sa tendre moitié décida de se pencher sur les champignons, alors Ena la laissa faire, passant aux oignons. Heureusement. Si jamais les larmes lui venaient de nouveau, elle aurait la parfaite excuse pour camoufler le tout.

Rapidement, Ena se saisit d’un gros couteau et commença la besogne. Des mains agiles qui savaient ce qu’elles faisaient, il était évident qu’Ena n’était pas étrangère à la cuisine. Ce fut pas si long avant qu’elle ne termine son travail et qu’elle enchaîne avec l’ail. Évidemment, l’enzyme tueur d’oeil de l’oignon avait fait son travail, et quelques grosses larmes salées étaient venue couler sur les joues d’Ena, mais la blondinette les ignora en reniflant bruyamment.

Au final, elle avait été un peu plus rapide dans sa tâche que sa précieuse amie, mais Ena ne s’en vanta guère - il n’y avait rien à gagner si elle se vantait de ça devant Konomi, après tout - et à la place, elle enchaînait les préparatifs, observant les quantités et la grosseur de son chaudron. Quelques instants plus tard, Ena avait divisé en trois l’ail et les oignons.

« L’chaudron est pas assez gros pour tout faire d’un coup, faudra l’refaire qu’que fois. »

Alors elle se pencha sur la première portion faisant brunir une partie des oignons, de l’ail et des champignons que Koko-chan avait préparés avec amour. Lorsque le tout sembla prêt, elle ajouta un bouillon et les épice ainsi que la sauce qui allait être la touche final pour la saveur.

« Koko-chan, est-ce que j’peux t’confier ça ici ? Quand l’orge va être tendre, y va falloir enlever ça du feu et après mettre des épinards. Après, tu peux commencer à le servir. Moi, j’vais préparer le reste à côté ! »

Déjà, la blondinette prenait une casserole qu’elle remplit d’eau à faire bouillir dans laquelle elle ajouta une belle quantité de sel. Lorsque l’eau fut à ébullition, elle ajouta du vinaigre. Dans une petite assiette, le dragon de guerre de cuisine cassa les oeufs avant de les glisser un à un dans l’eau bouillante. Trois minutes de cuisson plus tard, elle les sortait déjà pour les égoutter dans une autre assiette.

Mais déjà, un nouveau problème se présentait : le manque d’espace et de chaudrons pour porusuivre.

« euh… Koko-chan ? »

Ô comme Ena espérait que la parfait Élue d’Élune ait une solution à ça.



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