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Deux écorcheurs se croisent [PV Jinpachi]

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Consultant militaire.
Une très jolie façon de nommer un stratège mercenaire ; les daimyo ont peu de samouraïs à leur disposition et surtout, la capacité à créer des samouraïs et à peu près égales à celle de fabriquer des ninjas, pour des raisons différentes mais passons. C'est ce qui rend les stratèges importants : un bon samouraï ou ninja met quinze ans à se faire, là où l'équipement pour ce genre de technicien du combat haute intensité se manufacture en un mois maximum. C'est aussi ce qui rend très important l'utilisation d'Ashigaru, de miliciens, paysans et mercenaires pour grossir les rangs ; les gens capables de manier le chakra sont des pièces très précieuses sur l'échiquier militaire. Alors, pour éviter le gaspillage il est de bon ton d'importer des gens capable de rentabiliser les troupes, même si parfois il faut les faire venir de loin.

-Ils vont crever en hiver. Isda, ma clone de cristal consulte le registre des entrepôts seigneuriaux avant de se rendre compte qu'il y a plus de soldats qu'il n'y a de capes de paille pour les protéger des intempéries.

J'observe le seigneur par la fenêtre ; il est en train de passer en revue ses troupes, pas vraiment un guerrier quand on le regarde inspecter ses soldats, il oublie des détails importants quant à la bonne tenue d'un samouraï. Il juge comme un gamin, non pas sur les petits détails mais sur la taille du sabre ou l'aspect sinistre des armures.
J'accroche du regard le conseiller militaire Yamanaka (qui n'a pas l'air d'un homosexuel en vadrouille pour une fois dans ce clan) et lui montre la revue des troupes d'un signe de tête.

-Il fait n'importe quoi, je commence à comprendre pourquoi son épouse a tant insisté pour qu'il n'ait pas un conseiller militaire mais deux. Je me permets de lui poser une question plus subtile. Les amateurs étudient la stratégie, les experts la logistique, n'êtes vous pas d'accord?
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    Une idée, je n'avais pas compris, mais un seigneur avait eu l'idée de convoquer deux personnes qu'il avait entendu comme de bons conseillers militaires afin de l'aider dans sa sale besogne parce qu'il souhaitait comprendre tout l'art de la stratégie militaire. Je me retrouvais avec une femme qui semblait différente des anciennes femmes que j'avais pu rencontrer. Elle semblait posséder un cerveau digne de la stratégie militaire surtout qu'elle avait une certaine renommée dans le milieu de la stratégie. Le Daimyo possédait une troupe de guerres dont les profils étaient assez éclectiques. On avait des véritables samouraïs, mais ils étaient peu nombreux finalement. Ils seraient les pièces les plus importantes de notre échiquier, mais également, il ne fallait pas oublier les pions à mon sens les pions sont les véritables pièces maîtresses d'une partie. Le sacrifice d'un pion bien utilisé peut être l'as même d'une stratégie.

    Une créature spéciale, elle n'avait l'air pas humaine, mais en même temps quelque chose paraissait étrange en elle. Je ne pourrais pas définir exactement le pourquoi du comment de cette sensation, mais il était certain qu'elle était spéciale. Elle avait raison que l'hiver allait avoir raison de ces hommes, mais je m'approchais de la glace. En effet, il y avait des paysans, des mercenaires, certains hommes n'avaient rien avoir avec le milieu de la guerre. Cependant, le froid, je ne savais pas si la morsure de ce tigre était vraiment un point faible pour des gens qui avaient l'habitude de vivre dehors. Je souriais à la demoiselle étrange et lui répondait d'un air un peu ironique :

    « - Tu sais, je pense que tu sous-estimes ces personnes. Certes, ils ne sont pas forcément des êtres aguerris aux armes, mais leur condition physique est bien supérieure à la nôtre. Ils sont capables de supporter des températures extrêmes, car pour eux, c'était la seule solution pour survivre. Le paysan doit se nourrir, il doit vivre, il ne peut échouer, alors qu'il vente, qu'il neige, qu'il fasse beau, ils étaient obligés de s'adapter. La cape ne servirait à rien à mon avis. Il faut à mon avis se concentrer sur le fer de leur lance. »


    Alors que j'observais toujours par la fenêtre cet homme inspecter ses troupes, je me demandais ce qu'un simple et jeune daimyo voulait à tout prix créer une armée. La jeune Kisho me parlait, elle semblait étrangement intelligente. Elle avait raison avant même de créer une ébauche de stratégie, il fallait comprendre les points forts et les points faibles de chacun, comprendre comment optimiser leurs performances. Je souriais, car j'avais enfin trouvé une femme avec qui je pouvais parler de ce genre de choses :

    « - En effet, la logistique est l'essence de ce genre de situation. En effet, sans avoir répertorié chaque point fort de notre armée, il est impossible de créer une première ébauche d'une stratégie, car c'est la stratégie qui doit s'adapter aux mercenaires et non l'inverse. Que pensez-vous de cette armée ? »

    Ma main grattait le haut de ma joue droite. Je plongeais mon regard dans celui d'un corbeau qui s'amusait à voler au-dessus de l'armée, ces animaux avaient un don dans ce genre de situation. Un corbeau était capable de sélectionner la première victime d'un coin de l’œil. Oiseau de mauvais augure dont le présage pouvait être synonyme de mort.
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-La vie de paysan est bien plus tranquille que ce que nombre de ninjas peuvent penser ; ils travaillent aux champs l'été, quand la saison blanche arrive ils ont des tâches plus simples, ils ont le climat qui leur donne congés par rapport à nous. Ils sont peut-être habitués à travailler dans les champs mais il n'en reste pas moins des civils, ils vont voir ce que ça fait le froid quand ils devront dormir dans des tentes en plein hiver. Je suis une montagnarde, je sais à quel point les climats froids peuvent êtres dévastateurs.

Quand il me parle de la logistique, je ne peux songer qu'au fait que ce soit une réponse pertinente mais pas vraiment celle que les grandes pontes de la stratégie voulaient ; une armée marche sur son estomac, a besoin d'équipement sur une base constante, de lignes d'approvisionnement pour se refaire. Quelque chose qui manque cruellement aux armées d'aujourd'hui si je puis me permettre d'être un brin négative.

-Cette armée est en carton pâte ; ils ont un équipement potable mais ils n'ont pas de tradition militaire ou de vrais chefs, ils manquent de discipline. C'est là toute l'importance de répartir des soldats expérimentés au sein des troupes fraîches ; ça permet d'inculquer un savoir faire et surtout de compenser le manque d'expérience. C'est en grande partie pour ça qu'il y a des systèmes d'équipes chez les ninjas ; sans cela ça serait l'apocalypse. Je regarde le corbeau. Si je devais élaborer une stratégie pour ceux là, je dirais de mettre les samouraïs à l'arrière avec des lances en formation serrées pour empêcher toute fuite des éléments les moins disciplinés. Ensuite à l'avant et sur un flanc les paysans, sur l'autre flanc des mercenaires pour perturber la défense ou l'attaque adverse en contournant. Quelque chose comme ça.
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    Nous ne partagions pas forcément la même vision de ce qu'était un paysan. Le cuir de leur peau à mon sens était plus rugueux et puissant que la plupart des gens, mais elle semblait penser le contraire. Il était vrai que possiblement le froid était extrêmement puissant dans cette partie de pays, mais il était vrai que je n'étais pas forcément un fin connaisseur des grands froids, ma région était plus humide et sèche que les montagnes. Je souriais et disais d'un ton un peu humoristique : 

    « - Espérons au vu de ce ramassis de personne que j'ai raison et que tu trompes, sinon ils n'iront pas bien loin dans ces circonstances. »

    Pour le reste de la stratégie évoqué par la femme, j'étais très stupéfait par la façon dont elle imaginait les choses. Je voyais la même chose. Après, j'aurais créé un escadron spécial quelque chose de polyvalent et de très mobile, car il fallait également réussir à enhardir tous les côtés. Une des clés de la victoire dans une guerre, c'était le moral. Si, les troupes ont peur, sont fatigués ou bien même, ils ne sont pas motivés, ils vont reculer et forcément se faire battre. Cette armée était vraiment très peu enclin pour le combat et ce chef l'était encore moins, mais nous devions réussir à établir une possible stratégie qui permettrait à cet homme de l'emporter. Je m'approchais de la table et attrapais des figurines de bois, je me mettais à retranscrire ce que cette grande femme avait dit sur la carte de combat. Je posais un instant mon doigt sur le haut de crâne afin de me gratter et je rajoutais : 

    « - Cette tactique semble bonne, mais je rajouterais un escadron d'éclaireur avec les plus rapides de nos membres, un escadron d'artilleurs avec les moins forts, mais qui restent assez agile pour garder la logistique de l'ensemble du bataillon équilibrée. En effet, la nourriture, le matériel est une clé pour gagner une guerre. Une dernière chose, je créerai un bataillon spéciale assez mobile avec certains des meilleurs membres de cette guerre, une équipe de mercenaires et de samouraïs qui permettraient de servir de booste de morale pour les paysans qui verront en eux des modèles, dans notre cas, il faut miser sur la variable du morale pour enhardir nos troupes qui avec un peu d'aide pourrait se transcender et faire des merveilles. Sinon, la disposition du reste me paraît tout à fait équitable et justifiée. Cependant, il faut vraiment que l'on fasse quelque chose pour leurs équipements. » 


    Je me grattais le nez un instant, décidément cela devenait quasiment un tic de me mettre à toucher une partie de mon corps à chaque fois que je commençais à essayer de réfléchir. Il fallait résoudre le problème de l'équipement et tout ce qui était le support, l'ensemble de l'équation du physique des volontaires étaient trop faible. Mes techniques ne pourraient pas servir à ça, mais je regardais le plateau devant moi. Demandez de l'aide à des marchands, le daimyo devait bien posséder des richesses quelque part. Forger serait beaucoup trop long, mais il fallait au moins quelques protections, sinon le bataillon des paysans se verrait détruit à une allure folle : 

    « - Avez-vous une idée ? Je me disais que le Daimyo devait bien posséder un certain appui financier, car la forge serait trop longue. Ou sinon, il reste l'effet de surprise pour compenser notre faiblesse d'équipement. Une attaque en tenaille pourrait être intéressante, dans ce cas, il faudrait sûrement se servir du terrain.» 

    Je regardais l'ensemble du terrain et vis une colline avec deux flancs : 

    « - Que dites-vous de cet endroit ? Les paysans pourraient se servir de la hauteur des collines pour tirer à l'arc en les positionnant sur les côtés et les mercenaires pourraient se servir du combat à l'épée dont ils sont plus à l'aise. » 




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-C'est une idée qui se vaut, mais nous ne savons même pas s'il y aura des batailles ; souvenons-nous que l'armée est le derniers recours du seigneur diplomate, s'il faut aller en guerre c'est que tout les autres moyens ont échoué. A partir de la, il vaut mieux éviter les bains de sangs inutiles et en faire appel à des ninjas ou des rônins, le déploiement en masse de troupes est l'ultime recours. Les Ashigarus sont des paysans une moitié de l'année, ils ont des récoltes à faire et des champs à entretenir. Quant à son idée de bataillons spéciales.

C'est autant de la merde que c'est une bonne idée, un peu comme un fugu ; bien fait c'est magique mais mal préparé ça peut tuer. Disons que c'est une question de doctrine et de circonstances ; à une époque ou la guerre se fait dans l'ombre, avoir un groupe d'élite permet de maximiser l'efficacité et les chances de réussite puisque seuls les meilleurs font le travail délicat. Maintenant, à supposer que nous soyons en situation de conflit total, répartir les meilleurs éléments dans toute l'armée permet de relever un peu le niveau et surtout de maintenir le moral à flot avec des vétérans qui savent ce qu'ils font et peuvent guider les autres. Quand on a une figure de référence, on est moins tenté de bâcler le travail ou de tout laisser tomber pour retourner chez soi, considérant que le seigneur risque de lancer ses troupes dans un conflit ouvert...

-Autant répartir les meilleurs éléments dans le reste des troupes ; il vaut mieux avoir des vétérans un peu partout pour aider les chefs à assurer la cohésion plutôt qu'un groupe spécial qui assurerait le moral du reste de loin. Autant laisser les samouraïs assurer la cohésion des paysans en les empêchant de s'enfuir avec une phalange de lances.

Quant au manque d'équipement, ce n'est pas pour rien que les paysans sont très légèrement équipés ; ils ont des lances pour compenser, même s'ils sont très vulnérables aux archers. Mais bon, rien que des panneaux de bambous ne peut arrêter, les Yumi ne sont pas connus pour leur force de pénétration contrairement aux arcs de guerres des gurains qui eux, sont à craindre même pour les samouraïs.

-Les paysans ont des lances, ils s'en serviront pour garder l'ennemi à distance. Quant à la colline, il ne sert à rien de déjà envisager des batailles sans même savoir quelles seront les enjeux du conflit ou les forces en présence. Si vraiment on nous paie assez, je suggère de partir en éclaireur pour nous faire une idée de ce que nos troupes affronteront. J'observe le contingent de samouraï faire quelques manœuvres un peu gauchement. Je dois admettre de façon assez prosaïque que je ne m'attendais pas à ce que les Yamanaka aient un conseiller militaire de votre trempe, vu les habitudes du clan en matière de personnel.
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    Cette femme faisait preuve d'un certain sophisme, en effet nous ne voulions pas forcément une guerre, car notre troupe n'était pas réellement taillé pour cela, mais en même temps si la femme de cet homme avait pris le pari de nous emboucher sous la forme d'un binôme, c'est qu'il devait se tramer quelque chose d'assez grave dont nous n'avons pas forcément les aboutissants. Je posais mon regard assez sérieux dans celui de la femme :

    « - Mon point de vu reste le même que vous sur une possible guerre. La bataille est un dernier recours, mais j'ai l'impression que si cette femme a pris le partie de nous engager, c'est qu'il nous manque une variable importante et que j'ai peur que les aboutissants soient bien plus dangereux qu'on le pense. Enfin, je me fais peut-être des idées. »


    Le stratège m'expliquait que le groupe de forces spéciales, il serait mieux de disposer des vétérans dans tous les bataillons. Elle n'avait pas tort sur ce point même si dans ma tête le bataillon spécial était un petit bataillon qui servait de leitmotiv, mais cela pouvait se trouver être un quitte ou double la stratégie de cette femme était plus sûre et pérenne dans le temps et c'était une bonne chose. J'arquais un sourcil et je répondais à sa tactique :

    « - Je suis d'accord sur votre première partie, par contre j'aime moins le fait de menacer les fuyards par une phalange de lance. C'est contre mes principes, mais ça reste une bonne pratique, je suppose. »

    Pour le reste la femme qui faisait quasiment la même taille que moi ce qui signifiait qu'elle était carrément géante pour une personne de ce sexe avait un propos plus qu'intéressant. L'utilisation de lance pourrait permettre de rester à une certaine distance, mais la fragilité du bambou était une difficulté non des moindres. Puis, elle parlait de mon clan. Je ne pus m'empêcher de rire, l'image de mes camarades étaient forcément entaché par les fanfreluches et tout ce qui allait avec; je répondais à ses propos avec un sourire amusé :

    « - Je me doute que tu doives connaître notre magnifique intendant dont le sexe est encore à définir. Personnellement, je suis plutôt contre à toute la manière pensée de mon clan. Je suis plus ouvert à la dure loi du combat alors qu'eux sont plutôt doués pour l'art de la manipulation mentale. Vive la terreur qu'on impose... Pour le reste, je suis d'accord avec toi, avec un si petit équipement, il faut absolument trouver une parade, par contre, je ne sais pas toi, mais si on prend l'initiative de se bouger, on sera en mesure d'exiger une augmentation. Puis, il faut forcément connaître la topographie d'un lieu pour imaginer quelque chose. »


    Mon sourire se fermait avant de répondre une nouvelle fois :

    « - Je ne pensais pas non plus qu'une femme pouvait avoir un intellect militaire aussi poussée, c'est un véritable délice de pouvoir parler avec une personne de votre envergure cher Kisho. »


    Soudain, un bruit, un corbeau qui venait de taper sa tête contre la fenêtre. Je me retournais et explosais de rire :

    « - Normalement, c'est un synonyme de mauvais augure, devons-nous être superstitieux en cet instant ? »
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-Nous avons été payé pour former une armée et la mener à la victoire, mais nous ne pouvons pas obtenir de miracles s'il nous cache des choses oui. J'hausse les épaules. Du moment que je suis payée. Peut-être que nous nous faisons des idées, peut-être que nous confondons notre clairvoyance avec de la paranoïa, seul le temps nous le dira.

Mais quelque chose que je trouve d'ironique dans ses propos, quand il critique la tendance des Yamanaka à être des serpents dont la première arme est la manipulation mentale, il remplit très bien son rôle de langue fourchue en me suggérant de faire plus que ce que le contrat stipule, pour l'argent, pour une meilleure paie. J'ai un petit sourire ; Yamanaka un jour, Yamanaka toujours j'imagine, même sans apprécier leurs méthodes il les emploie malgré lui, à diluer son venin pour manipuler l'esprit des autres à sa guise.
Quant à mon intellect militaire, je n'ai pas vraiment grand chose à répondre. Enfin, si, j'ai quelque chose à lui dire évidemment, mais pas quelque chose de très poétique.

-J'ai choisi de ne pas me servir de ce que j'ai entre les jambes pour exister, encore moins de m'en servir à mon avantage. A partir de là tout le temps que les autres consacrent au maquillage et aux ragots, je peux m'en servir pour cultiver mon esprit. Meh... Pas étonnant que je sois la femme la plus militaire que vous ayez pu croiser ; les autres sont en train de se demander si se tartiner la gueule avec du fard ne risque pas de les enlaidir. Réponse : si, le seul masque de visage qui vaille le coup d'être fait, c'est avec le sang de ses ennemis qu'on se le fait. De préférence en pleine bataille. Regardez moi, j'ai un... Un corbeau vient couper court à la conversation.

C'est la première fois que je vois un corbeau s'écraser à une fenêtre ; ce sont des oiseaux intelligents en temps normaux. J'imagine que c'est interprétable comme un mauvais augure, un Kami qui aurait décidé de nous pourrir la vie?

-C'est un mauvais augure si cela se reproduit encore, mais personnellement je classerais ça comme de la connerie. Mais retournons au plus important. Mon intellect est à la hauteur de votre courage je dois dire ; j'ai rarement croisé quelqu'un d'aussi investi dans sa mission.
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    La paranoïa était une valeur courante dans le monde militaire, car elle était parfois mère de vertu lorsqu'elle permettait de contrer des éventuelles attaques surprises ou bien pire des tentatives d'assassinat. Cependant, cette femme avait raison de parler du temps comme d'une conseillère avisée, elle était la Dame qui permettait de vérifier toute chose. Elle était omnipotente, mais elle permettait à la fois de prévoir et de comprendre, par ses enfants passées, futur et présent. Je ne comprenais pas toujours la ligne temporelle et ses flux et divergences, mais il serait un pouvoir plus qu'utile de pouvoir entrapercevoir un bref instant le futur afin de pouvoir lutter contre certains imprévus. J’acquiesçais simplement d'un simple hochement de tête à la tirade de la géante femme.

    Pour la suite, elle avait plus que raison, mais en même temps les artifices des femmes n'étaient-ils pas aussi leurs armes les plus farouches, mais en même temps elle avait raison sur une chose. C'est que le savoir dépassait n'importe quel artifice ou autre arme. Le pouvoir du savoir était si puissant et si différent de celui qu'une femme « usuelle » pourrait aspirer. Par usuelle, j'entendais de la norme même qu'on pouvait se faire du sexe faible. Une figure simplette et écervelé qui pouvait simplement utiliser ses charmes pour effectuer une quelconque tâche difficile. Ma main se posait sur ma joue avant de faire un geste presque mécanique qui se servait d'un mouvement de balancier afin de me gifler la joue droite. J'avais l'impression de rêver de rencontrer une femme pareille, elle me paraissait étrangement comme un espoir dans une société comme la nôtre. Un modèle que plus d'une femme devrait aspirer et j'espérais une future amie et alliée, car elle serait nécessaire pour nourrir mes plans.

    Elle classait la maladresse de l'oiseau noir de jais comme de la connerie, il était vrai qu'il était possiblement un simple oiseau dénué d'une intelligence propre à son espèce, mais il pouvait être quelque chose d'autre. Il n'était pas question de s'attarder sur ce genre de détail. Mon regard se levait vers mon interlocutrice :

    « - Partante pour cette petite virée ? Croyez-vous qu'il serait utile de prendre un ou deux combattants aguerris pour qu'ils nous parlent de leurs différents potentiels et de leurs habitudes de combat afin de se servir de leurs différentes aptitudes dans une potentielle bataille. »


    Il était compliqué de voir où cette histoire nous allait nous mener, car il était difficile de prévoir les différentes réactions d'un potentiel ennemi ou bien même une réaction interne contre notre prestataire.
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