Aujourd'hui j'étais de repos. Aucune obligations. Yuriko-sensei n'était pas disponnible, je songeais qu'il était mal venue d'aller enquiquiner Haruka-sama pour lui demander de m'apprendre une nouvelle technique de fuinjutsu bien trop complexe pour mon niveau... Et je n'avais pas coeur à aller m'enfermer une journée de plus à la bibliothèque pour mener des recherches dans des textes que je n'avais que trop lu déjà. Je songeais sérieusement à orienter mes recherches vers le temple d'ailleur si je ne trouvais rien de nouveau.
En bref, je n'avais aucun objéctif pour aujourd'hui. L'idée m'étais alors venue de me rendre dans ce salon de thé que Yuriko-sensei m'avait conseillé. Mais prendre le thé seule allait se révéler d'un ennuie. J'avais quand même emmené un traité concernant des préceptes très avancés de fuinjutsu. Beaucoup dirais que c'est une lecture ennuyeuse, mais pas moi. Bien décidée à me rendre là bas, je me vêtue comme à mon habitude et pris le chemin du salon.
Au cours du chemin j'eus l'impression d'être observée. Je levais les yeux en diréction des toits de Konoha pour n'y voir que le ciel légèrement couvert. L'automne avait déjà posé ses lourds nuages gris. Il y a encore quelques mois, l'été était là et maintenant, les feuilles se paraient de ce orange caractéristique de la saison des morts. il y avait quelque chose de poétique là dedans.
J'aurais pu continuer à marcher tête en l'air encore longtemps quand je reçus un choc violent. Je venais de percuter quelqu'un ! ou bien était-ce l'inverse ? Au sol, j'ouvrais les yeux. Mon parchemin roulait par terre. Face à moi, une fille à peine plus âgée que moi. Je mis un moment à la reconnaitre, bredouillant quelques excuses?. Ce furent ses yeux qui me confirmèrent son identité.
Ha ! Yume-sama. Je suis désolée ! Laisse moi t'aider !
Je me levais en vitesse pour venir en aide à la demoiselle du clan Hyuga. A la fois soulagée de ne pas lui avoir fait mal et terrifiée au souvenir des histoire que j'avais entendue sur les Hyuga et leur attitude particulièrement strict. Après l'avoir aidé à se lever et avoir ramassé et ses affaires et les miennes, je lui tendis ce qu'elle avait perdue.
Je... Je suis vraiment désolée ! Accepterais tu que je t'offre le thé pour me faire pardonner ? J'insiste !
Faisant fi de sa réponse que je n'attendis même pas, je m’inclinais avec respect devant la Genin aux yeux lavande en signe d'excuse et également pour signifier ma demande.
Hyûga Yume
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Je tirais un livre de la bibliothèque pour lire le résumé sans rien dire avant de le replacer entre ses frères. Je soupirais un peu avant de poursuivre ma quête parmi les ouvrages pour essayer de trouver mon bonheur. J’avais déjà trouvé un ou deux parchemins de techniques. Forcément, dans cette librairie je n’y étais pas pour le plaisir, bien que j’adorais lire, j’y étais pour trouver de nouvelles techniques. J’observais avec attention tout ce que j’avais sous la main avant de tirer un livre sur le tir à l’arc, je le feuilletais tranquillement avant de soupirer. Non rien d’intéressant non plus. Je le reposais avant de fouiller à nouveau et puis d’aller vers le vendeur pour aller acheter tout ce que j’avais trouvé.
Je sortis avec un soupir de la boutique et roulais mes épaules pour les détendre un peu. Il faisait beau, c’était agréable. Peut-être pourrais-je étudier dehors ? Au lieu d’être enfermé dans une salle… Peut-être que je pourrais aller au domaine Senju pour profiter ? Non, cela serait pousser le bouchon trop loin… J’irais dans les jardins du clan. Oui ça pouvait être une idée. Au moins jusqu’à ce que Nyuuwa rentre de l’académie. Après il faudrait s’occuper de son goûter et de vérifier ses devoirs. Au moins avec elle je révisais mes leçons basiques…
Perdue dans mes pensées je me fis rentrer violemment dedans et je tombais sur les fesses, lâchant mes livres qui tombèrent sur le sol. Et je levais les yeux pour regarder…Toka-san. Elle avait été là pour apprendre la technique de magical girl. Je lui souris en me dépêchant de récupérer mes affaires et le rouleau de Toka.
« Toka-sama, c’est bon tout va bien. »
Je récupérais vite mes affaires sans rien dire avant de me redresser en brossant mes fesses. Tout était bon. Il n’y avait pas de mal. Je souris à Toka en la remerciant. En reprenant le reste de mes affaires. Je restais surprise de sa proposition… et à sa manière de dire, elle ne me laissait pas réellement le choix… Puis bon… un thé, je voulais bien… Je n’avais pas de rendez-vous aujourd’hui. Je redressais doucement Toka
« Pas besoin de s’incliner de la sorte Toka-san. Va pour un thé. Si tu sais où aller. Je ne connais pas trop les salons de thé. »
Je ne sortais pas souvent… alors… niveau petit commerçant. C’était difficile de donner une bonne adresse… Mais si elle avait une idée, je la suivais les yeux fermés.
J'étais rassurée, elle n'avait rien. Ouf ! Le pire avait été évité. Il n'y aurait pas d'incident parce que j'avais eus le malheur d'abimer une Hyûga. Elle me reconnût également, m'appelant par mon prénom. Yume était vraiment une personne douce et gentille. Rien à voir avec ce bougon d'Akira ou cette tornade de Hako. J'étais surprise de ne pas la voir dans les parage d'ailleurs. En rendant ses affaires à Yume, je remarquais qu'elle transportais de nombreux livres concernant des techniques. Et je réalisais soudain que je ne savais rien des autres formes de Jutsu. Ne parvenant pas à maitriser autre chose que le Shoton, j'avais abandonné l'idée d'apprendre des Ninjutsu en dehors de ceux ne requérant pas d'affinité particulière. Puis je m'étais tournée vers le Fuinjutsu occultant toute autres formes.
La Hyûga acceptât ma proposition de lui offrir le thé. Je n'y connaissais absolument rien en thé. Ma mère en préparait le matin et Yuriko-sensei m'avait conseillé l'établissement, mais mes connaissances s’arrêtaient là. Enfin, au moins je ne serait pas toute seule dans ce salon de thé c'était déjà ça.
Merci Yume nee-chan. Je connais une adresse. Elle m'a été conseillée par Yuriko-sensei, ce n'est pas très loin d'ici à peine quelques mètres. Je n'y ai jamais vraiment mis les pieds, mais Yuriko-sensei est une amatrice de thé et je lui fait entièrement confiance.
Le "Nee-chan" était sortie tout seul. Sans que je n'y réfléchisse vraiment. Yume était un peu plus âgée que moi. Mais nous étions si différentes. Elle avait ce je ne sais quoi qui fait qu'on se sent tout de suite bien avec elle. Je commençais à marcher en direction du salon de thé, guidant Yume par la même occasion. A peine quelques pas et nous arrivions devant la porte du lieu recherché. un double panneau coulissant décoré d'un papier de parchemin estampillé d'un feuille reprenant le logo de Konoha. Avec douceur, je fis coulisser le panneau et entrais. Il y avait les souliers de nombreuses personnes dans l'entrée, aussi retirais-je les miens avant de m'adresser à la tenancière, une petite vieille dame aux cheveux relevés en chignon.
Bonjour madame, Ma professeure, Tadake Yuriko, m'a donné votre adresse en me vantant les mérites de votre thé, Umu. J'aimerais, si vous avez des places, prendre le thé en compagnie de mon amie.
Je me décalais légèrement pour que la tenancière puisse voir Yume. La petite vieille fit un signe de tête et nous emmenât vers l'un des salon privatifs. L'espace était modeste mais décoré avec soin et prévu pour le confort. Il y avait une petite table et des coussins pour s'installer. De part et d'autre de l'espace, des cloisons permettais de créer ces espaces privés. Je pris place avant de commander un thé vert, puis la vieille attendit la commande de Yume.
Hyûga Yume
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Je restais surprise à son Nee-chan, mais ne dis rien. Pourquoi… quoi pas ? Il valait mieux cela qu’un « sama » qui n’était pas réellement de circonstance. Mais c’était étrange qu’elle m’appelle « Nee-chan »… Je n’étais pas grande-sœur. Quoi que… Je ne connaissais pas réellement son âge… Peut-être qu’elle était plus jeune que moi. J’avais quinze ans… Elle en avait peut-être… treize ou quatorze ? Je ne savais pas vraiment. Je ne connaissais pas beaucoup mes autres camarades. Il faudrait peut-être que je rémédis à ça… Quoi que, c’était ce que j’étais en train de faire… À peu de chose près… Bon, au moins c’était fait. Je hochais la tête quand elle me dit connaître un salon de thé par ouïe dire. Pourquoi pas.
« Je te suis dans ce cas. »
Je la laissais me diriger dans les rues de Konoha jusqu’au petit salon de thé. Visiblement tout ce qu’il y avait de plus traditionnelle. Je saluais la vieille femme qui s’occupait du salon et qui nous installa dans un petit salon privé toutes les deux. Je lus la liste des thés, ils avaient des mocchi ! Dont des mocchis à la poire. Je détournais les yeux, poire… Je finis par prendre un thé blanc très doux que je connaissais relativement bien. Je restais silencieuse un instant avant d’observer Toka-san. Autant en profiter pour faire connaissance.
« Tu t’es coupée les cheveux Toka-san ? Ça te va bien. »
Oui, je venais de remarquer. Bon, ce n’était pas très grave. Sa nouvelle coupe mettait en valeur son visage, c’était très agréable. La vieille dame revient avec nos commandes et posa nos thés devant nous. J’observais l’endroit à nouveau, c’était simple et sobre.
« Cet endroit est très agréable en tout cas. Il faut que je me souvienne de l’adresse. »
Pour revenir ici… avec je ne sais qui… Mais je pourrais revenir sans aucun problème. Je bus une gorgée de mon thé qui était délicieux en observant toujours Toka sans savoir quoi dire de plus. Je n’avais pas prévu de discuter moi…
Yume-chan commandât un thé blanc. Pour ma part, je ne m'y connaissais pas du tout en thés. Les parfums avaient tous l'air très intéressants. Je finis par céder pour un nom qui m'évoquait vaguement quelque chose et commandais un Thé Sencha ainsi qu'un assortiment de mochis. Alors que la tenancière s'éclipsât, Yume fît une remarque sur ma nouvelle coupe de cheveux. Prise de court je rougie légèrement avant de glisser ma mèche rose derrière mon oreille. Ce geste était devenu une sorte de réflexe, mais comme la mèche ne tenait pas derrière mon oreille, il se révélait parfaitement inutile.
M... Merci Yume nee-chan. A vrai dire, j'aime beaucoup aussi. Mais ce n'est pas le cas de ma mère... Elle trouve que ça fait pas sérieuse. Le soucis c'est que je sais pas comment cette mèche rose est apparue. Il ne s'agit pas d'une couleur... Du jour au lendemain, cette mèche à ciré au rose. Et comme ça n'allait pas avec mon ancienne coupe j'ai décidé de la raccourcir. ça ne fait pas vulgaire au moins ?
On finit par nous servir notre commande, puis la tenancière refermât les pans de bois pour finir de masquer l'endroit. Je me laissais aller à prendre une position plus confortable... peut être moins convenable en présence d'une Hyûga... A vrai dire je ne savais pas trop comment me comporter avec Yume. Elle avait cette prestance noble qu'on les Hyûga. Mais je réalisais soudain que je ne la connaissais que très peu. Ouvrir la conversation serait un bon moyen d'en apprendre plus. Mais par quoi commencer ? Son clan ? N'étant moi-même pas issue d'un clan, la conversation tournerait court... Bon restait l'autre sujet de secours pour les demoiselles en manque de conversation...
A vrai dire, tu es plutôt jolie aussi... Tu ressemble beaucoup à Yuriko-sensei avec tes beaux cheveux noirs. J'imagine qu'une belle demoiselle comme toi issue d'un clan aussi prestigieux que les Hyûga doit avoir beaucoup de prétendants... Non ? Tu dois plaire beaucoup aux garçons. En tout cas Akira semblait très géné de te voir l'autre jour... Tout le contraire de Hako qui elle semblait aux anges.
Hyûga Yume
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Peut-être était-ce le chakra de la demoiselle qui avait teint sa mèche de cheveux ? Aucune idée. En tout cas elle avait l’air gêné. Je glissais une mèche en arrière sans rien dire. Les miens… Étaient Hyûga. Noirs, lisses, épais. Presque tout mon clan avait ces cheveux. Tous des copis conformes… Je plissais très légèrement les yeux en buvant une gorgée de thé sans rien rajouté. Tous des copies interchangeables… Peut-être qu’à part le visage et le caractère… Mmh… Bientôt j’irais chez les Senju… Peut-être que je respirerais un peu mieux ? Je n’en savais rien. J’avais encore un peu de temps avant le mariage. Je regardais les Mocchis sans y toucher une seule fois. Je préférais éviter de me gaver de sucreries. Même si j’aimais ça. Je rougis jusqu’aux oreilles quand elle évoqua ma beauté. Je relevais les yeux vers elle. Des prétendants… Si elle savait. Et je notais d’étrangler Hako pour son manque flagrant de discrétion. Je souris légèrement.
« Merci… Plus vraiment maintenant puis même avant je ne crois pas qu'il y en avait. Je crois que Akira-kun était gêné parce qu’il ne s’y attendait pas, mais je ne pense pas lui plaire. Et Hako devait être heureuse avoir trouvé un moyen de me taquiner un peu. Je n’ai plus de prétendant. Mon clan m’a fiancé à Senju Naoshige, le dirigeant des Senju. Je dois l’épouser après l’examen chunin. »
Ça, c’était dit. Il fallait bien que j’assume. Je n’avais pas le choix de l’assumer. Naoshige-san adorait visiblement me faire rougir en m’embrassant la joue ou je ne sais quoi. Je bus une gorgée de thé sans rien dire de plus. Je reportais mon attention sur Toka-san.
« Et toi Toka il y a un garçon ? Ou une fille, qui t’intéresse ? »
Elle avait l’air de beaucoup aimer sa sensei. Un amour interdit ? Ça je maîtrisais très bien. Beaucoup trop bien. C’était autre chose bien sûr. Je n’avais pas intérêt à en parler dans mon clan… Sinon j’allais finir avec le cerveau coulant des oreilles… Déjà qu’il fallait que je protège Nori-kun pour qu’il ne dise pas de bêtise…
J'écoutais Yume avec attention alors tout en soufflant sur mon thé encore un peu chaud. Déjà fiancée ? Les claniques ne perdaient vraiment pas de temps et au chef du clan Senju en plus. Je ne connaissais pas vraiment Naoshige, au mieux j'avais due l'apercevoir quelques fois. Dans mon souvenirs, il devait avoir environ 25 ans. Pourtant, Yume semblait l’accepter. Leur union devait avoir lieux après l'examen des chuunin donc oui, il valait mieux qu'elle l'accepte... Puis vint cette question fatidique : « Et toi Toka il y a un garçon ? Ou une fille, qui t’intéresse ? » Je n'étais pas vraiement prête à cette question. Garçon ou fille ? A vrai dire je me posais beaucoup la question ces dernier temps...
Certes, il y avait beaucoup de beaux garçons à Konoha. Mais aucun n'attirait vraiment mon regard. A vrai dire depuis que j'avais intégré l'équipe 4 il n'y avait plus beaucoup de personnes qui attiraient mon regard garçon comme fille... Mais, les personnes vers qui je tournais mon coeur l'ignoraient et ne devaient jamais savoir. C'était un amour enfantin... Et de toute façon, ce serait vraiment trop étrange. je bues une longue gorgée de thé avant de formuler une réponce car visiblement cela interessait Yume.
C'est assez... Compliqué. Comme toute les histoires de coeur j'imagine... Hum... A vrai dire, je suis plus interessée par les femmes que par les hommes et par femmes j'entends les personnes plus ... âgées. Tu dois trouver ça vraiment bizare. Mais je n'ai trouvé personne de mon âge qui ne fasse l'affaire... Et je ne dois interesser personne de toute manière. Donc oui, on pourrait dire que j'ai ce genre de sentiments pour deux femmes en particuliers... C'est pourquoi mon coeur balance. Yuriko-sensei est mon modèle, elle est belle, puissante, affectueuse... Je l'aime beaucoup... Peut être trop ? J'ignore si elle s'en est rendue compte. Je ne lui ai rien dit. Quand à l'autre personne elle est tout aussi inaccessible de pars sa position d'intendante du Konoha et de clanique. Quel clan s'interesserait à une Genin qui n'a aucun poids politique de toute façon ?
Je détournais les yeux génée d'avoir ainsi révélé mes sentiments. Ce n'était pas quelque chose dont j'avais l'habitude. Je ne parlais même pas de cela avec ma mère... j'avais honte de ne pas trouver quelqu'un de mon âge... De ne m'interesser qu'à ces femmes tellement plus belles et plus mures que moi dans le bon sens du terme. A leurs côtés j'étais insignifiante, banale ?
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Et une nouvelle choquée par mon mariage… Une. Au point où j’en étais je pourrais créer une liste pour m’amuser. Enfin, je n’en avais pas envie. C’était assez pénible pour moi… Même si Naoshige était aimable et gentil, il n’en restait pas moins qu’il avait presque dix ans de plus que moi. C’était toujours un peu angoissant… Même s’il semblait aimer discuter avec moi… Est-ce qu’il disait cela pour me faire plaisir ? Ou qu’il le pensait vraiment ? Je n’en savais absolument rien… Et c’était angoissant pour moi malgré tout. Enfin, ce n’était plus le moment d’y penser. Je parlais à Toka. Je l’écoutais parler de celle qu’elle semblait aimer. Je ne la lâchais pas du regard, la détaillant sans rien dire. Elle aimait sa sensei… Pourquoi pas. J’eus un sourire triste.
« J’aurais préféré ne pas avoir le moindre poids politique, tu sais ? C’est… grâce à mon clan si je peux dire ça, que j’ai un poids politique. Et je suis fiancée à quinze ans. Je ne peux pas te dire pour l’amour. C’est… Ça te tombe dessus… Et tu fais avec. Ou pas. »
J’eus un ricanement et bus une gorgée de thé en regardant le vide pendant une seconde. Moi, avec Hako… J’avais fait avec ou pas ? Est-ce que j’avais assumé ou pas ? Aucune idée. Non, je n’avais clairement pas assumé. C’était même tout l’inverse… J’avais… J’avais tout gâché par peur de mon clan… Et maintenant nous ne pouvions plus du tout être ensemble. Si j’avais assumé, est-ce que tout cela se serait passé ? Ou est-ce que j’aurais finis comme Nori-kun ? Est-ce que cela n’aurait rien changé ? Je ne pouvais pas dire… Je bus une gorgée de thé avant de changer de sujet.
« On ne s’est entraînée qu’une fois ensemble, tu te bats comment ? Avec le Ninjutsu ? Comment ? »
Si on devait combattre un jour… autant en profiter pour se connaître autour d’un thé, on ne savait pas de quoi demain serait fait.
En un sens parler avec Yume était très instructif. Jusqu'alors j'enviais les claniques pour l'importance qu'ils pouvaient avoir. Mais cette importance s'accompagne de lourds sacrifices. Yume n'avait guère eût le choix que de se retrouver mariée à un homme qu'elle n'avait pas choisie et devait faire fi de ses sentiments envers d'autres... Hako-chan peut être ? Enfin ça ne devait pas être drôle tout les jours. Je ne connaissais les Hyûga que par leur réputation. Et même leur réputation laisse entendre qu'ils sont très strict et traditionalistes. Au final je n'avais certes pas de poids politique, mais j'avais encore la liberté de choix... Bien que mon choix reste une solution impossible. Entre deux gorgée de thé, je me saisis d'un mochi histoire de commencer à grignoter. S'en suivit un cours silence que Yume brisât par une question destinée à relancer la conversation : « On ne s’est entraînée qu’une fois ensemble, tu te bats comment ? Avec le Ninjutsu ? Comment ? »
Je ne pu m’empêcher de sourire. C'était aussi ça ne pas être clanique, il était plus difficile d'envisager nos compétences. Et en combat ça pouvait se révéler fort utile pour surprendre un adversaire. Je finissais mon mochi, car parler la bouche pleine est impolie, avant de poser ma tasse de thé sur la table.
Avant toute chose essaie de ne pas te moquer... Je... Je n'ai jamais su utiliser de Ninjutsu. Je ne suis pas assez forte pour bien manier une arme ou combattre au corps à corps. Mais j'ai néanmoins quelques dons plutôt rare. Si tes Byakugan te permettent de voir le chakra, je suis, pour ma part capable de le ressentir. Les autre ninja me qualifient de "Kanchi Taipu" ou type sensoriel. C'est assez complexe à expliquer... Je ne le vois pas, mais j'en ressent la présence comme ... une sorte d'instinct ? Cependant, ça n'a que très peu d'utilité offensive, au mieux je peux anticiper les choses. Ma principale faculté offensive est un don très rare que les textes nomment "Shoton". Il s'agit d'une forme rare de kekkei genkai. Il provoque une mutation de ma nature élémentaire et me permet de manipuler non par la terre, mais uniquement le cristal. Je peux m'en servir pour cristalliser l'eau l'air, le vent... Cette table... plus ou moins tout ce qui existe hormis le feu et l’électricité. Aussi incroyable qu'il puisse paraitre, ce don possède quelques faiblesses.... Enfin, mon vrai atout est le Fuinjutsu. Ça me passionne et c'est l'art que je maitrise le mieux. Déjà à l'académie je m'exerçais. J'ambitionnais d'en devenir une experte. Mais avec mon passage à l’hôpital, je n'en suis plus si sure, d'autres idées me sont venues récemment... Voilà tu sais tout. Je ne suis clairement pas une brute épaisse capable de me battre au front comme certains. Mais mes atouts ne sont pas négligeables non plus. Et toi ? En tant que Hyûga tu dois avoir aussi quelques compétences de combat plutôt rares non ?
Hyûga Yume
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Du bout des doigts je dessinais des arabesques sur la table. Le dessin était invisible bien sûr, mais j’avais besoin de m’activer un peu… D’une certaine manière à force de tout faire à la maison en permanence j’avais de plus en plus de mal de me poser au calme… Peut-être qu’il faudrait que je le réapprenne d’une manière ou d’une autre… Peut-être déjà apprendre à savourer ce genre de moment. Quoi que, c’était ce que je faisais d’une manière ou d’une autre. Profiter du moment avec une connaissance. Je ne pouvais pas encore affirmer que nous étions amies avec Tosa-san. C’était notre seconde rencontre… Je ne savais pas trop à partir de quand je pouvais dire que nous étions amies. J’imaginais que ça se sentait. J’écoutais avec attention ce qu’elle disait. Le shoton, l’art du cristal. Je n’en avais jamais vraiment attendu parler, cela avait l’air… intéressant… Surtout beau à regarder. Je n’avais nullement envie de me frotter contre elle. Le fuin et peut-être, de ce que je comprenais, ninja médecin ?
« Pourquoi tu ne deviendrais pas ninja médecin ? Ça te permettrait d’exploiter tous tes talents. Quant à moi… je tire à l’arc, je suis aussi dans ce qu’on surnomme, du moins c’est ainsi que le surnomme Nori-kun, la Voie des Ombres. Sinon je maîtrise le Juken, le poing souple des Hyûga. On vise si tu veux les méridiens de chakra et les organes internes. Avec notre Byakugan on peut les voir. Dans mon cas je vois jusqu’aux tenkestus. »
Je haussais les épaules sans rien dire de plus sur nos techniques. Je ne devais pas trop en dire. Je rajustais ma position en silence en fermant les yeux à moitié sans rien rajouter pour l’instant.
« Mais du coup, tu as des frères ? Des sœurs ? »
J’avais qu’une petite sœur, mais elle me prenait de l’énergie pour quinze ! Heureusement que certains dans le clan étaient plus calme. Je n’aurais pas supporté sinon. Quand on avait des entraînements pour tous c’était elle que je devais cadrer en priorité… Ce n’était pas toujours possible et je la confiais à d’autres. Il fallait aussi que je me repose un peu.
Eisei-nin ? Je n'y avais pas pensé. C'est vrai que ce serait une voie très intéressante. Yuriko-sensei pourrait m'expliquer et m'apprendre. Et je trouverais une utilité a tout ce savoir. Et puis, ça ne m’empêchera pas de développer mes connaissances en fuinjutsu. Je n'y avais jamais vraiment songé. Pour moi, un Esei-nin se contente de rester en arrière pour soutenir ses allier. Mais un tel rôle peut se montrer cruciale dans une équipe. Oui, ça pouvait être la solution que je recherchais. La conversation se poursuivait alors que Yume décrivait ses compétences, une archère capable de se servir des Byakugan. Elle devait être redoutable. Je finis ma tasse en silence et Yume enchainât par une autre question. « Mais du coup, tu as des frères ? Des sœurs ? »
Etonnement, cette question me frappât comme un poing dans la figure. Avais-je de la famille ? Je ne pus retenir une larme qui coulât le long de ma joue alors que mon attitude se faisait moins enjouée. Je posais la tasse avant de me resaisir et d'essuyer cette larme. Le mystère de mes origines était toujours entier. Je ne pouvais dire qui j'étais... De quel famille je venais simplement car je l'ignorais. Et c'est là la plus grande différence entre eux et moi. Yume, comme tant d'autres shinobis savent qui ils sont, d'où ils viennent et ça leur permet de savoir vers quoi ils se dirigent. Mon avenir était il incertain car j'ignorais tout de ma véritable famille ? J'avais été élevée par mes parents adoptifs, je les aimais. Mais je savais qu'ils n'étaient pas mes parents. Me reprenant, je plantais mon regard dans celui de Yume.
Je... Je n'ai pas de frère et sœur. Ou plutôt je l'ignore... Mes parents m'ont adoptés peu après ma naissance... Et... Je ne connais rien de mes véritables origines. C'est... un sujet assez délicat pour moi.
Hyûga Yume
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Oups… J’avais touché un point trop sensible pour Toka-san. C’était une larme qui coulait ? Oh non ! Mais quelle idiote que j’étais ! Je ne voulais absolument pas lui faire de la peine ! J’avalais ma salive en l’écoutant avec attention avant de baisser la tête sur mon thé. Je tendis la main pour la poser sur le bras de Toka et le serrer tout doucement pour la réconforter. C’était difficile pour elle aussi… Qu’est-ce qui était le plus difficile ? Devoir faire face à son clan ? Subir toutes ses traditions ? Ou bien ne pas avoir de famille ? Je ne savais pas. Je serrais tout doucement sa main.
« Pardon Toka-san, je n’aurais pas dû poser la question. Mais tu sais il y a la famille qu’on a part de sang, mais aussi par le cœur. Tu peux choisir une famille part le cœur aussi. »
Comme-ci cela pouvait véritablement la consoler un peu. Mais je n’étais pas douée pour consoler les gens. Je ne savais pas quoi faire d’autre, ou quoi dire d’autres. Je n’avais pas prévu de faire pleurer Toka-san. Quelle idiote, mais quelle idiote ! Une vraie nulle. Qu’est-ce que j’aurais pu faire d’autre pour changer le sujet. Je me raclais un peu la gorge sans rien dire d’autre en buvant une gorgée de thé pour faire passer la boule dans ma gorge sans rien dire d’autre. Peut-être qu’elle retrouverait un jour sa vraie famille. Mais aucune idée si cela serait une bonne idée… Je fermais un instant les yeux. Lui dire qu’au moins elle n’aurait pas à supporter un clan… N’était pas une bonne idée. J’aurais dû me taire, vraiment. Je bus une nouvelle gorgée de thé sans rien dire avant de prendre un mocchi avec des baguettes pour le manger. C’était étrange comme situation. Puis je souris doucement.
« Puis Konoha est comme une grande famille, non ? »
« Pardon Toka-san, je n’aurais pas dû poser la question. Mais tu sais il y a la famille qu’on a part de sang, mais aussi par le cœur. Tu peux choisir une famille part le cœur aussi. » Je pouvais sentir que Yume-chan essayait de me consoler. Ce qui était louable de sa part. Elle était vraiment gentille... peut être était-ce la raison pour laquelle je l'appelais "Nee-chan" un surnom affectif ? Est-ce que j'essayais de m'imaginer une famille ? « Puis Konoha est comme une grande famille, non ? » poursuivit-elle. je n'avais jamais pensé de cette façon. Les shinobis de Konoha étaient ils si proches ?
Tu... tu crois ? Je veux dire... Comme je ne suis pas une clanique, je me sentais... Exclue ? différente des autres... Déjà enfant à l'académie ça avait été le cas. J'ai finis par m'isoler un peu du reste. J'essaie de changer ça depuis que je suis Genin. Mais... Ce n'est pas facile. J'ai toujours cette impression...
Je ne savais pas vers où diriger cette conversation. je pris un second mochi, à la pèche cette fois-ci. Je devais trouver un sujet pour poursuivre la conversation. Les équipes ? Yume-chan et Hako-chan semblaient très proches quand je les ai rencontrés. Ce pouvait être un sujet interessant. Il s'agissait cependant d'une grossière tentative d'esquiver cette situation génante.
Tu semble être très proche de Hako-chan. Vous êtes dans la même équipe ? Vous vous êtes rencontrés comment ?
Hyûga Yume
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Je souris à Toka-san qui me posa la question et hochais la tête doucement face à sa question. S’il fallait la rassurer j’allais le faire. Je serrais tout doucement à nouveau son bras avec un sourire.
« Oui j’en suis sûre Toka-san. Konoha est un village d’accueil, si bien que tu es ici chez toi. Il y a d’autres gens sans clans, et même avec les gens des clans tu peux être proche ce n’est pas qu’un nom qui désigne ce que tu es. »
Je restais surprise par sa question au sujet de Hako et je baissais les yeux sur ma tasse. Hako-chan… Je nous revoyais au lac pendant qu’elle faisait la pitre, son rire et ses remarques acerbes… Sa manière d’être avec moi, son petit sourire en coin, son énergie… Sa tendresse unique, nos étreintes chastes et moins chastes cachées aux yeux de tous. Des baisers et des regards échangeaient, des instants volés aux yeux du monde. Ses lèvres embrassant les miennes alors que ses doigts serraient mes poignets pour les éloigner de mon visage. Nos fous rire et ma manière bien à moi de lui faire rentrer des choses dans le crâne, nos entraînements… Tout ça… Tout ça c’était finit… Le contrat du mariage avait déchiré notre relation. Il n’y avait plus que des souvenirs auquel il fallait dire au revoir. Le nœud de mon estomac se serra à nouveau. Je relevais les yeux vers Toka-san comme-ci tout allait bien. Un battement de sourcil, de cœur que j’avais offert à ma relation amoureuse à Hako. Il faudrait que je lui dépose une gerbe de fleur. Je pris doucement la parole.
« Oui, Hako-chan est dans mon équipe. On s’est rencontré il y a plus d’un an après un remaniement des équipes… Elle n’est pas toujours facile à gérer, mais après… on s’y habitue doucement. Elle a son caractère, on aime ou on aime pas. C’est ma meilleure amie. »
Ma meilleure amie, mon amante… Mon ancienne amante. Une relation qui aurait put me coûter la vie… Et pourtant j’avais tenu à lui dire, j’aurais pu taire mes sentiments parce que je savais que j’étais qu’une pièce d’échiquier sur le plateau. Et pourtant, je n’avais pu que voler ces fragments de plaisirs et d’amour aux yeux du monde. J’observais Toka avant de reprendre à voix basse.
« Ne pas être d’un clan te permet aussi de ne pas avoir les pressions de réputations, des lignées… C’est bine aussi de ne pas être d’un clan. Tu es unique. Dans un clan, tu te retournes, tu trouves dix personnes pour te remplacer. Alors… ne pas être d’un clan, tu es encore plus unique. Et ça c’est extraordinaire »
Avais-je créé un malaise en parlant d'Hako-chan ? Bien qu'elle le dissimulât, Yume semblait en peine. Leur relation devait être plus profonde qu'une simple amitié. Elle faisait partie de la même équipe. Bien que j'eus certains doutes, il n'était pas correcte de fouiller un peu plus. La situation de Yume ne devait pas être facile à gérer... Son mariage avec Senju Naoshige, gérer Hako... Ses paroles laissaient comprendre qu'elle aurait peut être préféré ne pas être née Hyûga... Nos deux positions si contraires ne semblaient convenir à aucune de nous deux. Le fait qu'elle représente un atout politique ne lui plaisait pas et aussi sa ressemblance avec ceux de son clan. Moi je trouvais particulier le fait d'être unique et sans influence au sein d'un village où les différents clans dominent sur les non claniques. Une dualité assez particulière.
Je restait un instant silencieuse. Finissant ma tasse de thé. La prochaine fois je demanderais à Yuriko-sensei de m'enseigner les différents genre de thé... ça m'évitera ce gout amer. Cette discussion avec Yume était très constructive, bien qu'elle ne paraisse qu'une banale discussion entre adolescentes. Nous apprenions beaucoup l'une de l'autre et ça me permettais d'envisager de nombreuses choses auxquels je n'avais pas songé. Cette voie d'Eisei-nin par exemple... Les avantages de ne pas appartenir à un clan également... Ma mèche était retombée sur ma joue. Il ne restait qu'un seul mochi. Je souris à Yume avant de poser ma tasse sur la table.
Merci Yume nee-chan. Cette discussion avec toi m'a permis de m'ouvrir un peu. Et... De voir les choses d'un autre angle. J'espère que nous aurons d'autres occasion de parler ainsi. Mais il ne faut, pour l'instant, pas relâcher nos efforts. L'examen des Chuunin est pour bientôt. Personnellement, je ne saurais dire si je suis prête. J'espère l'être. Qu'en pense tu ? Je ne veux pas m'inquiéter, me stresser. Mais je dois reconnaitre que c'est assez nouveau... Il parait qu'on va devoir aller à Uzushio pour l'examen... J'espère que c'est un endroit accueillant...
Hyûga Yume
Konoha no Chunin
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Je haussais les épaules sans rien dire de plus. Je n’avais rien fait ou dit qu’elle n’aurait pu trouver chez une autre personne. Hako aurait put lui dire… Pas de la même manière, mais elle aurait pu lui dire. C’était Hako, malgré son côté Aburame, elle était plus Inuzuka qu’autre chose. Même si parfois elle avait un côté très analytique qui me faisait sourire. Et qui m’impressionnait vraiment. Chacun son petit jardin secret, quand Hako s’en donnait la peine, j’étais sûre qu’elle pourrait être une tacticienne incroyable. Mais elle ne s’en donnait pas la peine, elle était trop énergique… Trop… explosive. J’eus un sourire amusé quand on savait son amour pour les parchemins explosifs.
Ah… Uzu… Je me mordis les joues sans rien dire. Je passais mes journées à m’entraîner avec Nori-kun, Hako-chan et les autres. Je travaillais sans relâche, j’avais peur de ne pas réussir. Même si les autres avaient confiance en moi, Naoshige-san par exemple. Mais moi… Je n’étais pas sûre d’y arriver. J’avais déjà fréquenté des Uzujins à Baransu, j’avais combattu à leur côté… et l’un d’eux m’avait vu nue… C’était pour faire une diversion ! Mais c’était quand même… étrange ! Je soupirais un peu en finissant mon thé d’une longue gorgée avant de reposer la tasse.
« Et bien… J’ai combattu aux côtés d’Uzujins à Baransu. Même s’il y en a certains qui sont un peu flippant… Et bien ils restent aimables et courageux. Et moins lâches que les Sunajins qui préfèrent laisser le groupe pour leur gloire personnelle. Je pense qu’à Uzu tout se passera bien si on respecte leur règle. Puis c’est l’occasion d’apprendre plein de chose avec eux et leur culture. Je pense que ça va être enrichissant. Puis l’examen… Je pense qu’avec le camp d’entraînement de Cho-sama était fait pour nous permettre de réussir. Si tu t’es entraîné avec régularité, tu réussiras je pense, j’ignore juste comment cela va se passer. »
Je tentais de la rassurer mais aussi de me rassurer. J’essayais aussi de me rassurer… Pas sûre que j’y arrivais réellement.
Je souriais une dernière fois avant de regarder par la fenêtre. Le soleil était toujours haut dans le ciel, impossible de dire l'heure qu'il était. Bientôt nous serions à Uzushio... Yume avait eût la possibilité de rencontrer des Uzujin. Je me demandais si ils étaient si différents de nous. Je suppose que je verrais ça en visitant le village des tourbillons. Même au sein du village il existait tant de personnes différentes. Les habitants d'Uzushio allaient forcément être très différents des habitants de Konoha. J'espérais avoir la chance de discuter avec certains d'entre eux. Leur prouesses martiales ne m'interessais pas. Mais j'étais curieuse de voir leur mode de vie et leurs coutumes.
Tout ceci avait été fort instructif. J'espérais avoir la chance de rediscuter avec Yume nee-chan à l'avenir. Mais je ne pouvais me permettre de rester plus longtemps en sa compagnie. J'avais encore tant de calligraphies à réaliser et Haruka-sama m'attenderait en fin d'aprés-midi pour la réalisation sur prisonniers du Gogyo fuin. Par instinct, je baissais mes yeux sur ma main gauche, le bout de mes doigts restait froids pour une raison que je ne m'expliquais pas encore. Pouvais-je en parler à Yume ? J'avais l'impression que révéler mon apprentissage d'une technique si avancée n'était pas une bonne idée. Mais Yume était au courant du fait que j'étais aller à l'hôpital... Non, il valait mieux garder ça pour moi... Au moins jusqu'au moment où je devrais l'utiliser. Doucement en essayant maladroitement d'imiter les gestes gracieux de ma sensei, je me levais avant de m'inclinner devant Yume nee-chan.
Je vais devoir prendre congés. On m'attends pour... Diverses choses. Ne t'en fait pas pour le thé et les mochi, je t'invite. Merci d'avoir partagé cet instant avec moi. J'espère que nous aurons d'autres ocasions de bavarder.
Sur ces mots, je pris congés. Je réglais l'addition du thé et des mochis avant de quitter les lieux pour retourner chez moi. Il me restait tant à faire avant la fin de la journée. Mais ce genre de pauses dans mon entrainement me faisais du bien. Je commençais à comprendre pourquoi Yurikô-sensei m'avait conseiller de prendre des pauses dans mon entrainement de temps à autres.
Hyûga Yume
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Je finis d’une longue gorgée mon thé avant de reposer la tasse en terre cuite sur la table. J’observais avec attention Toka, puis le ciel. Il faudrait que je rentre bientôt pour pouvoir étudier quelque temps avant que ma petite sœur n’arrive et ne réclame toute mon attention… Forcément… entre moi et mon père il valait mieux mon attention à moi, cela était plus agréable… Surtout que, malgré son handicap et son amélioration, tout était relatif de l’extérieur, de caractère, il restait un homme sévère à la punition très, trop, facile. On s’y habituait… Déjà il arrêtait de me descendre en flamme… C’était pas trop mal. Je plissais légèrement les yeux avant de soutenir le regard de Toka-san. Tiens, elle partait avant moi ? Bien. Je lui souris et inclinais la tête vers elle.
« Je t’en pris Toka-san. Prends soin de toi et à bientôt. »
Je l’observais partir avant de reprendre mes affaires et de me lever pour partir. Je payais mon thé avant de sortir du salon de thé. La pause m’avait fait du bien, mais mon esprit retournait déjà aux techniques et à l’entraînement… Je retournais rapidement au domaine de mon clan sans m’arrêter. Je saluais les gardes en faction en discutant un instant avec eux. Après tout c’était mes cousins et garder le domaine était d’un ennuyant… Enfin bon, je me dirigeais à pas vif vers les jardins pour m’y installer, après un petit détour par chez moi pour prendre de quoi noter et me faire un cahier de réflexion. Peut-être qu’un jour je pourrais trouver une technique de Juken que personne d’autres n’avaient ? Des techniques bien à moi ? Je me surpris à sourire et je replongeais dans mes recherches, assise dans l’herbe au soleil. Jusqu’à ce qu’une adorable boule d’énergie ne se jette sur moi et ne réclame de l’attention. Nyuuwa était de retour.
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