- Mission:
L’apprenti-sorcier
Un de nos nouveau marionnettiste a voulu essayer une nouvelle technique issus d’un parchemin de fuinjutsu récemment découvert, pour se fabriquer une armée autonome. Toutes ses marionnettes sont désormais activées de manière totalement indépendante de sa volonté et sont devenues incontrôlable. Heureusement, elles ne font rien à par mettre le bazar partout et plus aucun de leur mécanisme ne fonctionnent. Réduisez-les toutes en copeaux de bois !
Commanditaire : Guilde des Marionnettistes
Récompense :50 ryôs
Je m'étais fait sermonner, d'une certaine façon. J'étais bien trop faible au goût du Kazekage, mais dans un sens, je m'en doutais. Il était très puissant de sorte qu'il inspirait crainte et respect, mon clan, quant à lui, essayait de se montrer digne de compter un tel hommes dans ses rangs. Evidemment, la faiblesse d'un Serika risquait d’entacher la réputation de tous les autres dont le dirigeant du village. J'étais ce maillon faible, c'était l'explication derrière son comportement avec moi, c'était légitime alors je ne le prenais pas mal... Je le prenais même plutôt bien, les critiques valaient mieux que l'indifférence.
J'avais quitté le bureau de Senshi assez rapidement, puisque ma présence semblait le gêner et qu'il avait l'air de vouloir me voir travailler sérieusement. Et surtout, obtenir des résultats encourageants pour la suite. Je ne comptais pas le décevoir, le fait qu'il s'agisse de ma première mission n'était pas une excuse pour échouer. Ainsi, je m'installai à l'ombre d'un bâtiment pour livre mon ordre de mission et prendre connaissance de la tâche que j'avais à accomplir. Des marionnettes avaient été animées par une nouvelle technique et elles étaient désormais incontrôlables, mais n'étaient pas vraiment dangereuses puisque leurs mécanismes ne fonctionnaient plus. Mon rôle était donc de les mettre hors d'état de nuire. Le problème n'était certainement pas la force des pantins, mais leur nombre qui pouvait être problématique si je les affrontais en même temps. Trois pantins, c'était gérable s'ils étaient séparés. De la même façon, fallait que je leur mette la main dessus pour cela...
Je décidais de commencer mes rechercher autour des éléments perturbateurs de Suna, dans le centre-ville, suivant mon instinct. Celui-ci ne m'avait effectivement pas trompé. Ni vu, ni connu, je formai les mudras adéquats pour user de ma technique
Suna Boru, me servant du sable alentour pour créer une bille dont je pouvais contrôler la trajectoire. Mon objectif était simple : viser les articulations pour tenter d'enrayer le mécanisme, le temps que je m'approche pour en finir. Mon opposant chercha, bien entendu, à esquiver, mais je continuais à le viser avec mon projectile. À ce point-là, c'était du harcèlement. Enfin, cette chose ne pouvait pas se plaindre alors autant en profiter. Je finis par envoyer deux senbon vers l'objet que je devais détruire pour restreindre ses possibilité, je l'atteignis enfin avec mon sable, enrayant un des mécanismes qui permettaient son déplacement. Puis, je soulevais du sable que je lui envoyai dessus avant de m'approcher pour mettre en pièce le pantin, puis je pris ses restes afin de les ramener à l'atelier du propriétaire.
Bon, plus que deux. Oh. Un cri. Au moins, c'était pas trop compliqué de mettre la main sur la marionnette en fuite. Suna était un coin tranquille alors il fallait une bonne raison pour qu'une personne se fasse remarquer comme cela. Je me précipitai en direction du hurlement. Rien. Juste une femme pleurant et quelques pots détruits.
Daisan no Me. Je me mis à courir dans la direction opposée à celle d'où j'étais venu, persuadé que l'automate avait ressenti mon chakra. J'utilisais cependant mon troisième oeil pour chercher avec plus d'efficacité l'objet de ma mission. La course poursuite dura bien vingt minutes avant que je n'arrive à coincer la chose dans une impasse. Un kunai accompagné d'un parchemin explosif et c'était fini. Je me permis ensuite une petite pause de trente minutes avant de reprendre mes recherches.
C'était franchement crevant. Heureusement que le marionnettiste était bien loin d'avoir obtenu son armée tant désirée. Après avoir fait trois fois le tour du centre-ville, sans résultat, je me rendis dans l'atelier du responsable de la situation, espérant qu'il puisse m'indiquer où chercher. Lorsque je l'aperçus, je m'immobilisai. Hein ? Le... Le marionnettiste... Il... Il était attaché... Attaché de façon très bizarre... Je... Je ne pus m'empêcher d'exploser de rire face à ce spectacle tout à fait ridicule. Mais, le visage apeuré de l'homme bâillonné, ligoté et suspendu me fit regagner mon calme habituel. Il était quand même pas arrivé là tout seul et... J'étais prêt à parier qu'il n'avait pas non plus choisi sa position... Cela devait faire plutôt mal... J'aurais clairement pas aimé être à sa place.
J'observais les alentours avec toute mon attention, pendant que l'autre gigotait comme un porc sur le point d'être rôti. Rien. Pas un mouvement, quand soudain un truc m'arriva dessus... De la peinture... J'étais recouvert d'une peinture bleu... Une peinture bleu abominable... Mais, je souriais. Fallait voir le bon côté des choses, cela m'avait remis les idée en place. Je comptais transformer en sushi celui qui avait osé faire ça. Instinctivement, mon regard se leva pour observer le plafond... Le plafond et un pantin à la sale tronche qui semblait être en train de me mater. Nickel. C'était bien connu qu'entre les marionnettes et moi, c'était une grande histoire d'amour.
La chose me retomba dessus, de tout son poids, m'écrasant par terre. Puis, elle se releva. Je me m'installais sur le dos pour me repose,r quelques instants, quand un marteau vint se planter à quelque centimètres de ma tête. Un rire nerveux s'échappa de mes lèvres. D'accord... Une marionnette tentait de m'assassiner... Tout était parfaitement normal. Je comprenais mieux la situation embarrassante du créateur. Je tentai de me relever. Non... Cette monstruosité n'avait pas osé ? Si, si... Elle avait osé... J'étais maintenant recouvert d'un mélange de colle et de peinture, si on faisait abstraction de toutes les choses qui s'accrochaient maintenant à moi. Et maintenant, une nouvelle salve d'outils me menaçait... Je les balayais d'un
Fûton Ressenpû, envoyant, par la même occasion, l'engin du Diable au plafond. Pourquoi les Genjutsu ne marchaient pas contre les marionnettes ? Je balançais le premier drap ou bout de tissu assez long qui me tomba sous la main sur la chose avant de lui verser de la colle dessus et de lui envoyer, à mon tour, des outils.
Finalement, après mettre assuré que le pantin ne pourrait pas s'enfuir, je saisis une scie et commençai à le tailler en pièce, puis je libérai le marionnettiste, avant de retourner voir le Kazekage pour faire mon compte-rendu, toujours plein de peinture, de colle et d'objets qui s'étaient attachés à moi.