Nous devons en savoir plus sur cette imposante armée. Les bannières annoncent des samouraïs de Tetsu en fort nombre. Mais qui, et combien ? Infiltrez-vous dans l'armée adversaire et obtenez un maximum d'informations sur leur nombre, leur organisation et leur équipement. Déterminez qui sont les chefs.
Objectif bonus : vérifiez s'il existe une liaison entre cet étrange orage d'été et l'armée qui nous assiège.
Commanditaire :Chûritsu Sei, Seigneur de Baransu
Récompense :200 ryô
Nobushi Kisho,
Uzumaki Haruka,
Uchiha Kaori ,
Miyamoto Akrillo,
Kayaba Akihiko &
Sahara Denya
L'opération aux six ninjas
Un gradé sortit d'une salle suivi de plusieurs soldats. Chacun dégaina un sabre et il poussa un cri d'encouragement avant même d'être au coeur de la bataille, cri auquel réagirent ceux qui étaient après lui en donnant eux aussi de la voix. Plusieurs hommes appartenant visiblement à des troupes d'élite causaient avec empressement, deux d'entre eux gesticulant et esquissant des gestes dans diverses directions, les autres écoutant avec attention. Chaque salle était pleine et on avait disposé des tables dans les couloirs afin d'établir des stratégies. Ça courrait à droite, à gauche, des soldats revenaient avec des informations du front et leurs supérieurs réagissaient. Malheureusement, beaucoup de mauvaises nouvelles arrivaient et les officiers semblaient débordés. Il semblait que des ninjas étaient une véritable aubaine pour le général, qui nous avait confié une mission d'infiltration des plus périlleuses.
Je dépliai le parchemin afin de le consulter une nouvelle fois.:
Mais qui sont ces gens ?
Nous devons en savoir plus sur cette imposante armée. Les bannières annoncent des samouraïs de Tetsu en fort nombre. Mais qui, et combien ? Infiltrez-vous dans l'armée adversaire et obtenez un maximum d'informations sur leur nombre, leur organisation et leur équipement. Déterminez qui sont les chefs.
Objectif bonus : vérifiez s'il existe une liaison entre cet étrange orage d'été et l'armée qui nous assiège.
Commanditaire :Chûritsu Sei, Seigneur de Baransu
Récompense :200 ryô
Dans l'urgence, nous avions un parchemin de mission, certaines choses m'échappaient parfois mais ce genre de considération n'avait que peu d'importance. Je vis un officier nous apporter une table légère qu'il posa avec fracas devant nous. À sa ceinture, une carte, qui représentait surement la ville. Six. Nous n'allions pas être trop de six pour accomplir une infiltration rondement menée. L'officier tenta de déplier la carte, mais ses coins étaient collés. En temps normal, j'eusse légèrement pouffé de rire, mais le contexte rendait la blague tragique et personne ne semblait amusé. J'allai l'aider, mais la carte ne voulait décidément pas nous montrer la disposition des infrastructures de la cité. Fort heureusement, un autre plan fit un vol plané d'une autre table que des gradés venaient de quitter en trombe. L'officier, qui était une femme aux longs cheveux blancs, nous suggéra alors de nous scinder en deux équipes.
S'il y a plusieurs chefs, en effet, ça peut être une bonne idée. Pour la constitution d'équipe, je suppose que chaque groupe doit être équilibré. Je n'ai aucune capacité de détection de mon côté, je me bats uniquement au corps-à-corps.
J'avais la désagréable sensation d'avoir trop parlé. J'aurais du faire une phrase succincte, bien sûr. Tout le monde devait se ficher de mes états d'âme vis-à-vis de mes compétences, il s'agissait d'élaborer une stratégie et j'avais, en parlant trop, fait perdre un temps précieux pour notre opération. Je me tus donc, aux autres de donner leurs compétences.
Baransu, cité commerciale, avec son festival et surtout cité frontalière ; c'est principalement ce que je retiens d'elle alors que mes concitoyens sont en train d'essayer de tuer mes collègues, et probablement moi par la même occasion. A peine le temps d'enfiler un simili-uniforme qui est en fait une tenue de camouflage civile avec un brassard indiquant ma condition de ninja que j'étais déjà en train de me faire trimballer de salles de briefing en salle de briefing, en quête d'une équipe et d'un objectif. C'est plus ou moins avec adresse que j'ai réussi à me faufiler dans une entourloupe qui ne devrait guère trop faire obstacle à ma condition de citoyenne impériale, sans non plus salir ma réputation de ninja. Infiltrer un camp de l'empire, rien que ça, et revenir avec des informations sur l'origine de tout ce chaos, principalement les effectifs en face, le matériel employé, la nature des hommes. En somme, être des combattants du renseignement, ce que je déteste : nous sommes les touts premiers à aller au contact, et en cas de pépin les chances d'être secourus sont quasi-nulles. C'est donc une tâche à laquelle je prenais un malin plaisir à me soustraire quand j'en avais l'occasion. La carte qu'on nous apporte détaille la géographie de la région, et en très peu de temps elle finit recouverte d'annotations énonçant les points d'intérêts, des lignes trahissant des triangulations de position d'avant-postes et tout ce qu'il y avait à savoir pour un stratège. Hélas ce n'est pas moi qui joue ce rôle aujourd'hui, je vais plutôt finir en tant que technicienne du combat à pied, tâche qui m'est familière mais non pas moins désagréable. Une femme prend la parole, une kunoichi de Suna qui fait étalage de ses capacités.
-Spécialiste en démolition contrôlée et en combat à distance. J'hésite un bref instant. J'ai déjà rencontré des samuraï par le passé. L'un d'eux m'a faits un enfant. Je serai utile pour la reconnaissance avancée, mais je ne suis pas senseurs. Appelez moi Nobushi.
Uchiha Kaori
Konoha no Chunin
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J e n'avais pas eut le temps de réagir et je n'avais rien vu. Alors que j'étais au bazar avec d'autres membres de mon clan, Baransu se fit attaquer. On me poussa à l'abri et dans la cohue générale, je me retrouvai séparer des autres Konohajins. Je m'étais donc retrouver un peu perdue dans la citadelle. C'est alors qu'un garde m'emmena vers une table où le Seigneur et ses conseillers était réunis. Je vis des membres d'Uzushio et une ninja du village de Suna arriva peut après.
J'écoutai avec attention ce que isait les adultes. C'était assez difficile pour moi, mais je sentais que la situation était urgente. On devait infiltrer l'armée de Tetsu et vérifier s'il existait un lien entre l'étrange orage qui venait d'éclater et l'invasion des samouraï. En tout cas, j'étais la plus jeune de l'équipe et je ne voulais pas être un boulet. J'allais donc faire de mon mieux pour faire honneur à mon clan et à mon village. La sunajin prit la parole et expliqua ce qu'elle savait faire. Puis une autre jeune femme fit de même. Visiblement, on devait expliquer ce que l'on savait faire afin de faire deux équipes équilibrées. De ma petite voix cristalline, je pris la parole:
«Je m'appelle Kaori Uchiha et je suis une genin de Konoha. Je suis plus spécialisée dans le combat à distance avec l'utilisation de techniques de shuriken et kunai et du katon. Je possède aussi le doojutsu de mon clan : le sharingan. »
Je regardai intensément les adultes présents autour de moi. J'espérai qu'ils n'allaient pas penser que j'allais être un poids pour eux à cause de mon jeune âge. Je n'étais franchement pas à l'aise au milieu de tous ses grands et il n'y avait aucun autre Konohajin auprès duquel je pouvais rester. Il me semblait avoir vu le second sunajin au mariage de Kagami sama, mais je n'avais pas fais très attention ce jour-là. Je ne savais pas si je pouvais le considérer comme un allié dans cette mission.
J'avais décidé de marquer une pause dans mes entraînements et je comme l'on ne m'avait pas attribué de mission, j'avais demandé l'autorisation de me rendre au festival de Baransu. Je n'y étais jamais allée, je n'étais jamais sortie de notre pays, c'était ma première fois en dehors du Pays des Tourbillons. J'étais toute excitée, d'autant plus que j'allais pouvoir rencontrer des shinobi d'autres pays et ainsi me faire une idée de leur puissance. Tout allait très bien, les oiseaux chantaient, de nombreuses personnes étaient au bazar. Tout était parfait jusqu'à ce qu'une tempête ne se manifeste et qu'un assaut ne soit lancé sur le bazar.
Il s'en était fallu de peu pour que je ne me retrouve transpercée par des flèches, par chance, j'étais une ninja sensorielle et j'avais pu me mettre à couvert à temps avant de me replier. Ce n'était pas très glorieux, mais j'étais en vie et comme le disait si bien ce proverbe : tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. Si je voulais aider tout le monde à reprendre le contrôle de la situation et si je souhaitais vraiment être reconnue et écoutée par mon clan, il fallait que je reste en vie et pour cela, la fuite n'était pas une option.
J'avais attention que cela se calme pour rejoindre d'autres shinobi et chercher une mission où mes aptitudes seraient essentielles. J'étais sûre que certaines missions nécessitaient la présence de ninja sensoriel... Des missions du type infiltration, reconnaissance, traque... Il y avait forcément des missions du genre et d'ailleurs, je ne mis pas bien longtemps avant de trouver un groupe qui se réunissait autour d'une mission intéressante. Je décidai de me joindre à eux, m'avançant silencieusement avant de les écouter parler... Ils évoquaient leurs capacités, surement dans le but de faire des équipes équilibrées et, apparemment, il n'y avait pas de senseur... Cependant, il y avait une Uchiha... Ce clan avait tendance à effrayer les aînés du clan Uzumaki, cette fille attirait donc mon attention... Si l'on arrivait à régler cette situation, j'allais peut être avoir l'occasion de passer un peu de temps avec elle, histoire de voir ce qui était si effrayant chez ce clan. Après quelques secondes de réflexion, je pris enfin la parole.
- Je suis une membre du clan Uzumaki et je m'appelle Haruka, j'ai donc quelques techniques de soutien, de plus, je suis une ninja sensorielle et je maîtrise le Fuinjutsu. Je suis une Jounin d'Uzushio.
Nous avions pu nous reposer, Akihiko et moi, seulement une poignée de minute avant qu’on ait besoin de nous. Heureusement, des vêtements de rechange nous avaient été amenés. On sera déjà plus à l’aise. Sciemment ou non, les hôtes m’avaient emmené une tunique aux couleurs des Miyamoto, des teintes de rouge et violet sombre unis par un gris tirant sur le noir. Je remis mon katana à ma ceinture et autres objets Shinobis utiles en combat. Finalement, je me mis à suivre le Sunajin et ce qui semblait être un gradé Chûritsu.
Après avoir traversé quelques pièces, nous nous sommes retrouvés dans une plus large, contenant plusieurs tables et soldats paniqués, en état d’alerte. Rien de plus normal au vu de la situation actuelle. Une attaque surprise, un massacre puis finalement un siège qui promettait de céder avant la prochaine journée. ** si je m’en sors, j’écrirais un livre tient… Baransu, le festival assiégé !** Après un léger sourire, je repris mes esprits et mon air calme. Autour de la table où nous avez mené l’officier se trouvait plusieurs gardes, mais aussi Shinobis. Surement ceux qui avaient profiter du festival, comme nous deux, avant de se trouver bloquer dans une attaque de Testu dont les motivations restaient obscures… Ou radicales. Alors que chacun parlait et se décrivait pour dire ses points fort, dans le but de créer des équipes, je les regardais. Je fus quelque peu étonné, mais soulagé d’en reconnaître. Sans compte Akihiko, il y avait une Uzumaki. J’avais dû la croiser une ou deux fois à Uzu. Une jounin, autant dire que ça ne rigolait pas. Malheureusement, aucune trace de Daisuke… J’espérais qu’il avait pu se mettre à l’abri, mon petit Genin… Je pus observer aussi … hum… Dame Nobushi, si mes souvenirs étaient exacts. Nous nous étions déjà croisés par le passé. Les autres m’étaient inconnues. J’étais content, enfin amusé, de voir qu’une si jeune Uchiha voulait aussi se battre. Kagami, que j’avais longuement rencontré lors de ma visite diplomatique à Konoha serait heureux de voir ça. La dernière était une Sunajin. Je me retournai vers Akihiko.
▬Eh bien, on ne sera pas tous seul !
Puis vers les autres.
▬Heureux de voir d’autres survivants. Oui, former deux équipes est une bonne idée. Il faudra sûrement mettre les deux senseurs dans chaque équipe non ? Fis-je avec un clin d’œil à Akihiko. Après ce qui venait de se passer près de la porte, j’avais compris qu’il avait cette capacité. Oh, quant à moi, je suis un bretteur du Clan Miyamoto, spécialisé au corps-à-corps..
J’avais essayé de ne pas m’étaler. Je n’avais délivré ni le rang dans mon village, ni ma place d’héritier au sein de mon clan. Informations inutiles. J’attendis finalement la réponse du Second du Vent.
La pluie tombait dru sans discontinuer par-delà les hautes murailles de la citadelle Churitsu. Le duo d’Uzu et de Suna maintenant bien au sec et habillé de vêtements on ne peut plus nobles, le voilà fin prêt à enfin rencontrer le Shogun mais surtout le général du corps armé de ce dernier. Comme l’avait dit Kana un peu auparavant, il était certain que les deux seraient sujet aux implorations du grand ponte qui semblait très impatient de les voir tous les deux. En ce qui concernait le grand blond, celui-ci n’était nullement surpris qu’on manifestât un tel intérêt pour sa personne. Il s’agissait de son quotidien, sans exception. Il fut néanmoins surpris de voir autant de monde dans la salle qu’ils rejoignirent finalement. En effet, une fois qu’ils eurent pénétré ces immenses enceintes, il avait décidé de couper sa sensorialité qui, de toute façon, était brouillée par les aspérités de cette pluie enchevêtrée de chakra. Ce qui le piqua d’autant plus à vif fut les quelques visages d’ores et déjà connus. Le soulagement dut probablement se lire sur son visage. Une chose était sûre : au moins un de ses meilleurs éléments était parvenu à s’échapper de cette citée assiégée et de tous les membres de l’Empire qui s’acharnaient à la mettre à feu et à sang.
Une femme aux longs cheveux blancs avait alors pris la parole et, alors que tous les autres semblaient déjà au courant de la situation et ce qui les attendait, s’autorisa à un bref résumé pour les deux nouveaux venus. Une mission leur fut donc confiée. Mission dont le parchemin se trouvait entre les mains de la fidèle Denya. Une infiltration était de mise au vu de cette situation chaotique et tout un chacun se devait d’être au maximum pour ne pas la fourvoyer. L’angélique femme ajouta que faire deux groupes – à savoir, deux trios – serait le plus bénéfique afin de potentiellement pouvoir repérer les deux chef du campement qui se situait, à en croire les informations pour l’instant récoltées, pas très loin, au-delà des remparts qui bordaient l’attraction principale de cet événement.
La Sunajin prit enfin la parole. Pour commence, elle approuva sans guère d’esbroufe les dires de celle que l’on appellerait Tyrande, pour ensuite se décrire brièvement. Une combattante au corps-à-corps hors pair. D’un hochement de tête, l’intendant du Sable lui donna raison, bien qu’il doutât qu’on n’eût repéré le moindre mouvement de sa part. Une voix féminine, limite rêveuse, succéda à l’amie d’Aika. Nobushi Kishô. Celle-là aussi, le Kayaba la connaissait. Leur rencontre datait, certes, d’un peu plus de trois ans, mais il se souvenait du moindre détail comme s’il s’agissait de la veille. Celle-ci dégagea néanmoins une précieuse information qu’il ne connaissait pas encore : son attrait pour les destructions. Utilisatrice du Bakuton à n’en pas douter. Vint le tour d’une Konohajin qu’il avait déjà rencontrée par le passé… lors du mariage du notoirement connu Uchiha Kagami. Cette dernière, bien que Genin, montrait, à en croire les rumeurs, un énorme potentiel qu’il serait dangereux de ne pas brider, en son humble avis de Sunajin. Combattante à distance et probablement excellant dans les illusions, l’avoir de son côté pourrait être crucial pour la suite des événements. Une autre kunoichi sensorielle prit ensuite la parole. Il était clair que cette dernière ne ferait pas partie de son escouade, cela aurait été contre productif. En revanche, Akihiko savait qu’elle saurait aider le deuxième trio qu’il comptait bien diriger. Une Uzumaki pouvait être un atout redoutable. Au tour du bretteur d’Uzu de prendre la parole. Tout aussi succinctement que toute l’assemblée ainsi réunie, le Miyamoto décrivit rapidement ses compétences, sans trop donner de détails. A croire que c’était encore à Akihiko de faire tout le travail. De toute façon, personne ne semblait vraiment avoir les épaules pour porter le fardeau que représentait mener cette mission. Il se racla alors discrètement la gorge.
A lui de s’avancer pour prendre la parole.
« Nous, Kayaba Akihiko, en la qualité de Haut-Conseiller de Suna, prendrai la pleine responsabilité de la mission octroyée par sieur Churitsu-Dono. Sans vergogne, il s’alluma une cigarette et jeta un bref coup d’oeil aux plans qui jonchaient la table de commandement. Maître du Suiton et excellant à ma manière dans l’art du Kenjutsu, je suis également un ninja sensoriel, à l’instar de Haruka ici présente. A cet effet, nous formerons deux équipes différentes, comme susmentionné. Comme pour leur laisser le temps d’assimiler ce en quoi il pouvait être utile. Sourire aux lèvres, il s’était consciemment mis au centre de tous et balaya tout un chacun du regard et s’attarda sur sa compatriote. Denya, tu partiras avec Akrillo, annonça-t-il en pointant le Miyamoto du bout de son menton, et Haruka. De mon côté, je serai avec Ki… Nobushi – comme on se retrouve – et la jeune Uchiha… Et Amaterasu savait à quel point l’idée de devoir chaperonner une Konohajin le débectait au plus haut point. Les circonstances étaient bien trop particulières pour s’attarder sur un tel détail. Aussi, il reprit plus particulièrement à l’intention de Denya et de l’Uzushiojin. Tu me vois navré de ne pouvoir te seconder, Denya, mais au vu de nos compétences respectives, je ne peux me permettre de me battre, si cela devait arriver, aux côtés de deux maîtres de la mêlée. Il finit par s’adosser contre le mur le plus proche et joua quelques instants avec la fumée qu’il recrachait ci et là. Des questions ? Demanda-t-il à tous, balayant une nouvelle fois la salle du regard. »
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Sahara Denya
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Eh bien, haut-conseiller, à vous mettre tant en avant, vous nous faites plus d'ombre qu'un membre du clan Nara. Et puis... Des questions ? Akihiko demandait si nous avions des questions ? Partir à la guerre ainsi en ayant défini seulement la composition des équipes ? Il prétendait diriger une opération et osait supposer l'absence de question de la part de la kunoichi Uzumaki ? Elle allait tout de même prendre le commandement d'un équipe. Enfin, peut-être... Non, ça ne devait être là qu'une formule, une invitation à poser des questions. Évidemment ! Mais la présentation qu'il avait faite de lui-même manquait tant de modestie et se prêtait si peu à la situation que j'avais pris tous ses propos mal. Et puis, il pouvait s'autoriser ce plaisir. Après tout, il allait partir en mission avec une konohajin. Une Uchiha, qui plus était, l'un des clans les plus notable de ce village caché au symbole de la feuille. Je le plaignais.
Et... quoi ? Comment... Ah, oui, je n'avais pas attendu la fin de sa phrase et m'étais déjà offusquée. J'allais survivre. Loin des sunajins, mais j'allais survivre. Avec des ninjas d'Uzu, mais nous avions déjà connu la honte de se faire surprendre alors que Baransu réunissait des shinobis à la pelle. Des samouraïs avaient attaqué la ville et nous avaient surpris, nous étions en situation d'infériorité alors que des représentants des trois grandes nation ninja étaient présentes. La honte était totale, il allait de toute manière falloir se refaire, alors pensez bien, si ma fierté de kunoichi était entamée, s'en prendre à ma fierté d'habitante de Suna équilibrait la balance. Autant être ridicule partout, non ?
J'ai deux questions. La première : si les Nara rejoignaient Konoha, un Nara pourrait-il devenir kage ?
Mais hors de question de laisser quiconque réagir à ma blague avant que je n'eusse posé ma seconde question.
Deux équipes, pas de souci. Par contre, où est-ce que tu proposes de tenter une sortie et où est-ce que tu proposes d'opérer ? Il y a de nombreuses troupes ennemies et leurs chefs ne doivent pas courir les rues.
Je scrutai la carte et vis que l'est de la ville était pris d'assaut. Un gros assaut, semblait-il. Le grand bazar, quant à lui, était chaque minute occupé par plus de samouraïs. Je ne pouvais voir l'évolution de la situation sur la carte, mais j'avais pu constater la chose.
Et surtout, comment procéder ? Le moyen le plus exact de connaitre les chiffres est de pénétrer les tentes du quartier général adverse, c'est une possibilité. Si nous envisageons cette possibilité, en profitons-nous pour tenter de tuer les chefs de l'État-major présents ?
Je n'étais pas stratège mais une mission d'infiltration dans un endroit aussi reculé me semblait offrir peu de garantie de succès.
Je ne suis pas stratège, c'est pour ça que je te pose la question. Une sortie par l'est semble exclue vu ce qui se passe là-bas, mais on ne va pas tenter une infiltration sans avoir une idée de la direction à prendre ?
Je me tournai vers Tyrande.
Du haut des remparts, est-ce que certains de vos hommes ont réussi à vous donner certaines positions de l'ennemi ?
La Sunajin pose des questions, beaucoup de questions. Toutefois, puisque je doute que le haut conseiller apprécie de se faire marcher dessus ainsi, après tout les questions ont été posé un peu rudement, il serait adapté que je réponde. Après tout, quelle autre preuve de la hauteur d'un homme qu'un soldat qui lui témoigne de la confiance et du respect ; plus l'on vaut, plus les gens sont prêts à se dresser entre soi et le danger. C'est un geste qui ne me coûtera rien, si ce n'est un peu de salive, et qui sera sans doute apprécier, à défaut de l'être à sa juste valeur, c'est à dire rien puisque je n'aie aucun intérêt à le faire, mais n'est-ce donc pas ça que l'aide altruiste et désintéressée à laquelle on juge la valeur d'un homme? Je me racle la gorge une fois que la moissonneuse des sables a fini son petit réquisitoire, c'est ce qu'elle m'évoque puisqu'elle est douée au contact.
-Une sortie par le côté le plus mou du front ; c'est la base de toute stratégie militaire. Ce qui en soit ne veut rien dire ; pour aménager une percée et ce dégager d'un encerclement ou d'un siège, il faut encore un effort synchroniser de toutes les unités pour attaquer dans toutes les directions à la fois. Encercler une ville coûte beaucoup d'hommes, si nous devons sortir ce sera par le Sud ; c'est la route la plus courte est la plus simple pour aller à Konoha, Suna ou Uzushio. De ce fait même si nous nous heurtons à un barrage routier, une fois que nous l'aurons anéanti ils enverront des samuraï remonter les chemins qui divergent vers l'extérieur. Hors si nous contournons pour remonter vers le Nord par des sentiers isolés les chances de tomber sur des soldats sont très minces. Personne ne songera que des espions aient fait une sortie par le Sud pour ensuite remonter en amont par des sentiers isolés qui sont trop nombreux pour tous êtres gardés. L'Empire songera simplement à une percée par un escadron censé chercher de l'aide. C'est la seule façon de procéder qui me semble logique. Les autres directions nous jettent dans la gueule du loup elles aussi, mais la quantité d'hostiles sera beaucoup plus denses et ressemblera plus à une mission suicide qu'autre chose. Il me semble suicidaire de passer par l'Est à cause des chances d'être pris entre deux feux. Ensuite, procédons par chronologie de questions. Connaître les effectifs s'avérera peut-être plus simple qu'infiltrer directement un campement ; toutes les armées de l'Empire ne sont pas forcément sur le front, certaines doivent venir, et comme toute armée ils marchent en formation de voyage. Déduire la quantité de renforts s'avérera relativement simple avec une paire de jumelles. Pour connaître en détail les effectifs sur le champ de bataille et dans les postes de guetteurs par contre, il faudra infiltrer un campement, mais éliminer les chefs me semble... Assassiner l'état major, et par la même occasion un homme qui pourrait être mon mari sous le masque? Non merci. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée ; les hommes qui se trouveront à notre portée seront des exécutants, les grandes stratégies se font en arrière aux côtés du Shogun. Nous assassinerions uniquement des exécutants, ce qui nous pénaliserait pour des infiltrations ultérieures puisqu'ils reverraient la sécurité de leurs campements à la hausse. Les éliminer pourrait geler quelques temps la ligne de front, mais si ce n'est pas à notre avantage ça ne sera qu'un sursis qui ne nous permettra rien, si ce n'est de reprendre notre souffle. Tant que nous n'aurons pas dégagé un vrai cerveau derrière l'attaque, inutile de chercher à éliminer des ennemis qui pourraient êtres suffisamment incompétents pour nous servir.
La présence de questions ès esprits de ses compagnons de fortune était d’une totale évidence. Aussi ce n’était pas simplement par simple politesse que le meneur de cette opération leur demanda si tous en avaient. C’était une invitation – que dis-je… une incitation à ce que tous participent à l’élaboration du plan. Ainsi, il était à même de juger et jauger les limites de leurs esprits ainsi que leurs capacités à réfléchir vite. Et bien. Si le premier était chose aisée, le coupler au deuxième n’était tristement pas donné à tout le monde. Sans grande surprise, la Sunajin prit la parole la première. Pour faire une blague. En de telles circonstances. Sans cacher son air dépité mais surtout blasé par une telle intervention, le blond se claqua le front à l’instar de Tyrande. D’ailleurs, qui était-elle ? La jeune femme aux éclats lunaires n’avait rien d’une Samouraï et semblait bien plus précieuse que n’importe quel autre Shinobi présent lors de cet événement. Alors… Se pouvait-il qu’elle eût été une Daimyô ? Non… Le masculinisme lié à cette fonction était si axiomatique qu’elle ne put faire partie de cette caste. Fille de Daimyô, peut-être. A moins que… Fille de Shogun au rôle d’ambassadrice ? Voilà qui lui seyait, selon le Haut-Conseiller visiblement contrarié de ne pouvoir mettre le doigt sur la solution à cette énigme.
Denya avait repris la parole avant même que quiconque ne put émettre la moindre objection après cette blague de mauvais goût et accorda du crédit à l’idée des deux équipes infiltrées. Par où proposait-il de sortir, dans ce cas ? A priori, il y avait plusieurs façons de procéder – et donc de s’échapper de la ville assaillie. La principale menace venait de l’Est et la porte principale ne tarderait pas à être mise à feu et à sang. Sortir par là relevait ainsi du suicide, surtout si l’équipe de Baransu comptait la défendre. Tenter de s’échapper entre deux champs de mines était la solution la plus caduque. Il aurait été possible de s’échapper par le grand bazar, lieu que tout citoyen de cette cité fuyait. Il y avait néanmoins un risque incontestable à deux issues ; tomber sur des chiens de l’Empire et se trahir en y allant tels des Shinobis ou se camoufler en samouraïs de siège et risque de devoir faire face à leurs pairs ninjas. Ce n’était pas possible non plus. Il jeta finalement un regard à la carte et balaya les deux possibilités précédentes. Il réalisa que le Sud était ainsi la meilleure option pour contourner et se rendre vers le Nord, là où semblaient être les campements ennemis. A l’instant où il pensait à cela, voilà que Nobushi prit la parole. Comme lisant dans ses pensées, l’indépendante insista sur l’idée qu’avait le Kayaba. Il l’écouta raconter son point de vue, opinant de temps à autres. Il approuvait, pour ainsi dire, la quasi totalité des dires de la jeune femme.
« Certes, sortir des remparts de Baransu semble être le plus gros du morceau. Il souffla sa fumée alors que Tyrande s’approchait de lui et lui en quémanda une avec ses yeux doux. Néanmoins, nous devrons être prudents au sein même de la zone marchande. L’endroit pullule de samouraïs comme vous l’avez sans doute déjà remarqué, les accabla-t-il en donnant son dû à la neigeuse. Aussi nous avons deux possibilités : nous transformer à leur effigie – j’espère que vous maîtrisez tous le Henge no Jutsu – et esquiver nos pairs, ou rester tels que nous sommes et annihiler ceux que nous croiserons, au risque de tirer sur l’alarme. A l’ambassadrice de prendre la parole. Les égouts. Elle sourit face à son assemblée quelque peu surprise de son intervention. Bien que répugnants et plus en crus qu’à l’accoutumée suite à cette étrange pluie, ils restent néanmoins un endroit sûr. Aucun ennemi n’a pu se faufiler dans les entrailles de notre ville puisque leur cible semble être notre magnifique citadelle. Je vous conseille de passer sous-terre et de suivre l’embranchement numéro trois. Il vous mènera jusqu’à la bouche gravée 32. Cette embouchure vous permettra de remonter à la surface non loin de la sortie ciblée et vous pourrez ainsi préconiser la première option du Haut-Conseiller de Suna : utiliser le Henge afin de vous fondre dans la masse – dans LEUR masse. Ainsi, vous n’aurez à vous préoccuper de vos pairs qui seront autrement occupés pour vous croiser dans ce passage secret, conclut-elle d’une voix rêveuse. »
Il fallait néanmoins procéder point par point, et le dernier soulevé par la jeune policière tirailla quelque peu l’intendant de Suna. Assassiner les dirigeants desquels ils devaient tirer des renseignements après avoir obtenu ce qu’ils souhaitaient… Cela n’aurait guère dérangé Akihiko de le faire. En revanche, cela impliquait trops de conséquences pour la suite. Et pas des moindres. Toutes seraient lourdes et n’impacteraient pas uniquement leurs deux groupes… Cela pourrait aussi compromettre l’ensemble de la stratégie préalable établie par le Shogun Churitsu et risquait d’entraver leurs avancées futures. Mais de l’autre côté, geler les lignes ennemies pouvait également leur proférer quelque avantage. Avantage qui ne serait pas assez probant pour répondre aux conséquences relevées précédemment. C’est d’ailleurs ce que l’autre Kunoichi répondit. Le bellâtre opina à nouveau pour lui donner raison et n’ajouta mot.
A Denya de se tourner vers Tyrande, qui s’amusait comme une enfant ingénue avec la fumée de sa cigarette, sortant tantôt de sa bouche, tantôt de ses narines, provoquant à plusieurs reprises un faible mais envoûtant rire cristallin. Encore une fois, sa question fut on ne peut plus pertinente. Malheureusement, le visage assombrie de la femme aux traits elfiques fut lourd de sens pour le Kayaba qui se doutait du résultat.
« Non… La plupart de nos hommes postés aux remparts sont criblés de flèche à l’heure où nous parlons… Une larme perla sur sa joue, qu’elle s’empressa d’essuyer d’un revers ample de sa manche nacrée. Akihiko apposa alors sa main sur son épaule homonyme, en guise de réconfort. Nous avons tout de même pu récupérer des bribes d’informations mais elles sont bien trop tangentes, rien ne put être vérifié, si ce n’est la présence d’archers au-delà de nos hauts remparts, sanglota la démunie sur l’épaule de la seule personne à portée de son illustre présence. Ce dernier la réconforta de nouveau : Nous allons prendre le relais, Tyrande. Au nom de Suna, je vous garantie le succès de cette mission et que nous vous fournirons tout ce qui sera nécessaire à votre vengeance. Il fit la courbette pour mieux lui baiser la main puis se tourna vers les cinq autres. Allons-y, nous n’avons plus une minute à perdre. »
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Miyamoto Akrillo
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Localisation : Uzushio
Fiche du Ninja Grade & Rang: Chuunin Rang B Ryos: 1166 Expérience: (1537/1200)
Chacun avait parlé une fois. D’autre avais rajouté une couche en posant des questions. Pertinentes les questions. La conseillère présente, ou capitaine, ou noble, peu importe son statut, nous fit part de l’existence d’égouts. Une voix qui devrait poser peu de problèmes, à part peut-être de se noyer, vue les trombes d’eau qui ne cessent toujours pas de tomber. Akihiko rajouta une couche sur ce sujet, ça sera sûrement le plan choisi pour sortir de la ville.
▬-Et bien, j’imagine qu’on se posera la question de comment re rentrer dans la cité une fois la mission finis hein ?
Je remis une de mes mèches de cheveux humides derrière l’oreille, avant de tripoter la garde de mon sabre soucieux. Je n’avais jamais connu la véritable guerre. Enfant né dans la paix et élevé au pays le plus paisible du Sekkai, je n’avais pas forcément hâte de me retrouver en première ligne dans une guerre qui, soyons franc, n’était pas la mienne. J’étais un garde d’Uzushio de formation, un policier du village des remous. Mais à situation désespérée… Le massacre d’innocents avait fait monter en moi une certaine rage. Rage qui avait fait intervenir par intermittence mon esprit, essayant de me calmer comme il le pouvait. Ce n’était pas ma guerre, je n’avais reçu aucun ordre de mes supérieurs, mais tant que la situation ne sera pas stabilisée (ou complétement perdu) et que je n’ai pas regroupé les autres Uzushiojins, je ne partirais pas ! Alors que le blond venait de finir de parler, je repris un peu de consistance, avant de souffler longuement.
▬-Bon , et du coup ? On peut partir maintenant ? Il faut juste nous montrer l’entrée de ces égouts… Plus vite on y va, plus vite on pourra intervenir et dresser des plans pour sauver la cité. À part si on loupe une question essentielle à la mission et que quelqu’un veut la poser, je pense qu’on est bon.
J’attendais bien droit, rigoureux, tel un Miyamoto, main sur la garde de mon katana et jugeant mes deux alliés de la journée du regard, ainsi que le reste de l’équipe.
Techniques utilisées (les AC):
Rang : C
Portée : Grande
Description :