NOM :Kaguya PRÉNOM :Kuzai. Diminutif de Shokuzai (贖罪), qui signifie expiation, rédemption. GROUPE : Indépendant GRADE : RANG : C SEXE : ♂ ÂGE : 17 ans SITUATION : Célibataire FAMILLE : Kuzai n'est le fils ni le frère de personne, il n'appartient qu'au clan.
Personnalité
QUALITÉS
Gentil
Discret
Passionné
Insouciant
Calme
Curieux
Artiste
Observateur
Stoïque
DÉFAUTS
Insouciant
Paresseux
Solitaire
Orgueilleux
Mauvais perdant
Rancunier
Inquiet
Lent
Caustique
AIME
Danser
Les paysages
Se battre
Bouger
Les mystères
Echanger
N'AIME PAS
Les traditions
La religion
Se faire remarquer
La hiérarchie
Crier
Les circonlocutions
AUTRES
Danseur
Nomade
Se laisse porter
PHYSIQUE
TAILLE :
1m77
POIDS :
64kg
PEAU :
Claire
CHEVEUX :
Noirs avec des mèches blondes
Mi-longs
YEUX :
Jaunes
Rieurs
VISAGE :
Kuzai a un visage ovale à la mâchoire fine. Son nez, plutôt pointu, saigne régulièrement. Bien que cela ne traduise aucun problème de santé particulier, il met un soin particulier à le protéger des coups.
CORPS :
Un corps fin à la musculature sèche, développée par la pratique de la danse : jambes très musclées, abdominaux bien entraînés, Kuzai se déplace avec une certaine grâce qui le distingue de ses compatriotes Kaguya.
AUTRE :
Hormis à cause de quelques mèches naturellement blondes qui se dégagent de sa tignasse brune, ainsi qu'un tatouage représentant une tête de tigre dans son cou, le physique de Kuzai n'est pas de ceux qui marquent la mémoire.
Histoire
An 0 : L'an 0 existe-t-il ? Ou bien notre fier Sekai, incapable d'admettre le zéro, a-t-il bondi de l'an -1 à l'an 1, insensible aux règles des mathématiques ? La question reste en suspens, aussi laissons le narrateur trancher. Celui-ci ne saurait imaginer plus belle date que l'an 0 pour donner naissance à Kaguya Shokuzai (贖罪), un garçon parmi tant d'autres dont le destin a été figé avant sa naissance. Ce n'est jamais par hasard que l'on nomme un bébé "expiation, rédemption". On aurait pu l'appeler Rédempteur, celui qui sauve, et lui offrir un tout autre avenir ; mais non, on l'avait appelé Expiation et il était devenu une offrande aux dieux, un panier de fruits mûrs déposés sur un autel pour invoquer la clémence divine. Mais allons, rembobinons.
An -12 : En l'an -12, la guerre entre les clans battait encore son plein. Si les signes d'une paix prochaine bourgeonnaient dans chacun des pays tyrannisés par le conflit, ils étaient encore trop timides pour être identifiés comme de réelles marques d'apaisement, encore plus dans la région du Delta d'Ofusecho, au sud des Plaines fertiles, où sévissait le clan Kaguya. Maîtres de la guerre, clan sanguinaire comme il en existe peu, barbares civilisés, ses membres ont marqué le Sekai par leur brutalité et la jouissance qu'ils trouvent dans le combat, la guerre, l'anéantissement.
C'est pourtant cette année-là que se rencontrèrent deux Kaguya de la dernière génération, Isu et Kabuto, qui plus de dix ans plus tard mettraient Shokuzai au monde. Ceux-là étaient différents du reste du troupeau en ce qu'ils puisaient leur fierté combattante dans la certitude que bientôt le conflit s'achèverait et que, s'il fallait en profiter pour s'accaparer la plus grande part possible du trésor de décombres que la guerre laisserait derrière elle, il fallait tout de même accepter que celle-ci s'achève plutôt que de chercher à l'entretenir. C'étaient là des pensées que l'on évitait de confier à tout le monde, tant la culture et l'histoire des Kaguya s'étaient toujours développées à travers le sang et la soif de davantage de sang. La gloire ne s'obtenait qu'au combat, l'opprobre ne s'abattait que sur les déserteurs ou, pire encore, les faibles. Et Isu et Kabuto, sans doute, étaient à la fois trop déserteurs et trop faibles.
An -6 : Ce sont paradoxalement les quelques centaines de jours qui ont précédé la fin de la guerre qui ont été les plus violents chez les Kaguya : ultime résistance face à une paix inexorable, le clan qui s'était construit dans la guerre a eu peur de tout perdre dans la paix. Quelques membres du clan, parmi lesquels Isu et Kabuto, tentent de limiter les dégâts, ne se montrent plus si volontaires à partir au combat. Cela, bien sûr, attire la méfiance. Un climat paranoïaque règne chez les Kaguya, qui s'accrochent comme ils le peuvent à leurs traditions guerrières.
Isu et Kabuto, ce jeune couple qui ne s'illustrent plus pour ses faits d'arme depuis des années, est relégué à un rang médiocre. On les contraint à combattre en première ligne, comme de la chair à canon. Un soir, alors que la troupe Kaguya à laquelle ils appartiennent déplace son campement, Isu et Kabuto découvrent les restes d'un massacre. Une dizaine de shinobis lacérés, tués sans peine ni pitié. Isu manque de vomir, elle est persuadée que ce sont les membres de son clan qui ont fait ça. Quelques mètres plus loin, une vieille dame est elle aussi abattue, sanguinolente et désarticulée. La vision est affreuse, plus encore maintenant que l'on sait que la guerre s'achève. Ces gens-là meurent-ils seulement pour quelque chose ?
Pas si vite. Un souffle rauque se dégage de la poitrine de la vieille kunoichi. C'est à peine perceptible, c'est entravé par les glaires et le sang, mais c'est présent. Elle est encore vivante. Il y a déjà eu trop de morts aujourd'hui, il faut la sauver. Alors ils la soignent, l'emmènent sous leur tente en secret. La couvrent d'onguents et de pommade. Mais la vieille femme est un démon : elle se réveille pendant la nuit et c'est le bain de sang, elle n'épargne personne d'autre que ses guérisseurs, qui s'enfuient lâchement à travers les bois. Lâchement, c'est-à-dire à l'antipode de l'esprit Kaguya. Et il n'existe pas pire déshonneur.
An 0 : Isu et Kabuto ont vécu six ans dans la forêt, cachés de tous. Terrorisés à l'idée que l'on découvre leur responsabilité dans les événements précédents, ils ne sont jamais revenus parmi les leurs. On les a cherchés un temps, puis on a conclu qu'ils étaient morts. On connaît les méthodes de la vieille kunoichi, on a reconnu sa patte, on doute qu'il puisse y avoir le moindre survivant. Et puis, un jour, on les retrouve, on les questionne, on les bouscule, la vérité éclate. Immédiatement on les bannit, on les renie, on les condamne à mort. On commence par Kabuto, qu'on tue dans un duel traditionnel. Mais Isu est enceinte : on ne l'exécutera qu'après son accouchement. Puisqu'elle porte en elle un futur guerrier Kaguya, celui-ci sera offert au clan en expiation de ses péchés. Puis elle mourra.
Shokuzai (贖罪) est l'expiation. Il est aussi le symbole du déshonneur Kaguya. Ce petit n'est le fils de personne, il appartient au clan tout entier. Il n'est personne, il obéit au clan tout entier. Il sera élevé dans la plus stricte tradition Kaguya. Il deviendra un guerrier, un sanguinaire, un courageux. Le nom de ses parents ne sera jamais prononcé devant lui. Voici à peu près la sentence qui fut prononcé ce soir-là.
An 8 : Les aptitudes génétiques du garçon se manifestent enfin, l'entraînement Kaguya peut commencer. Kuzai n'aime pas beaucoup la discipline, la méthode d'entraînement brutale et les traditions classiques. Il apprécie pourtant déplacer son corps avec grâce, le manipuler, danser avec ses pieds et ses os. Ses performances sont assez moyennes, mais il comprend, malgré son jeune âge, qu'il faut combattre pour survivre dans cette famille.
An 13 : L'éducation de Kuzai s'achève, il devient enfin un jeune guerrier Kaguya. Sa relation au clan est ambivalente : comme ses parents qu'il ne connaît pas, il regrette l'obsession guerrière de sa famille - et pourtant, ayant été élevé dans le seul but de se battre, il ne peut rejeter complètement cette pratique. On pourrait même dire qu'il l'apprécie tant qu'elle n'est pas gratuite. A son âge, et au vu de son histoire, on ne lui laisse que peu d'espace pour se rebeller et se défaire de la discipline du clan : le seul échappatoire qu'il ait trouvé est la danse. Parti de la danse guerrière Kaguya, Kuzai découvre que la force de son corps est aussi un moyen d'expression, de transe, de défoulement. Depuis, il perfectionne ces deux arts en parallèle.
Petit à petit, on lui confie tout de même des missions. Elles ont jusqu'ici toujours été assez basiques, car la confiance se gagne chez les Kaguya. Tant qu'il ne l'aura pas conquise, il faudra être un parfait petit soldat.
An 16 : Le siège de Baransu ouvre les yeux de Kuzai : il n'y était pas, mais il découvre l'existence des villages, des autres clans, de ceux qui se battent par ambition et de ceux qui, comme lui, se battent parce qu'ils n'en ont pas le choix. Il décide de se libérer de l'emprise de son clan et de découvrir le monde. Il veut prouver qu'il est plus qu'une simple offrande, une propriété commune, qu'il est un individu propre. Mais pour cela il faudra faire ses preuves, gagner la confiance des anciens qui n'ont pas oublié que le sang qui coule dans ses veines est celui des lâches. Et laver le déshonneur...
Test RP
Merde. Je sens plus mes jambes. Elles sont où, mes jambes ? Tout ça va beaucoup trop vite pour moi, j'ai envie de dégueuler. Je sais pourtant qu’il ne faut pas m’arrêter de tourner, ne pas perdre l’élan même si mes jambes disparaissent, même si mes tripes se répandent sur le sol, car quand on danse casser l’élan c’est tomber, tomber c’est perdre, et perdre c’est crever.
1, 2, 3, 4, tac tac tac tac. Encore ! 1, 2, 3, 4, tac tac tac tac. Plus fort ! 1, 2, 3, 4, tac tac tac tac. Plus vite ! 1234 TACTACTACTAC S T O P
Respire. Ça y est, l’enchaînement est terminé, je retrouve mes jambes, j’ai les pieds en sang, c’est ça de tourner sans s’arrêter. Mes mains aussi sont couvertes du liquide chaud et visqueux, elles puent la mort, la charogne pas encore vieille, mais c’est pas grave, ce sang-là au moins c’est pas le mien. J’ai les deux bras enfoncés dans la cage thoracique d’un mec, j’ai pas trop compris qui c’est, j’ai suivi les ordres du clan. C’est un ennemi, ça j’en suis certain. D’habitude j’essaie de m’informer, je veux pas tuer n’importe qui, je n’aime pas ça, tuer, mais le combat oui, avoir la sensation de m’améliorer, de développer mon corps, de me déployer dans les airs, ça me plaît. Je ne le dis pas aux autres, que je ne me bats ni pour eux ni pour le clan, mais parce que danser est la seule chose qui me fasse me sentir vivant, qui me vide la tête pour n’y laisser que la joie d’exister. En vérité je crois qu’ils l’ont compris et c’est comme ça qu’ils m’ont à chaque fois.
“Hey, Kuzai, viens avec nous, on a une nouvelle mission !” Comme j’appartiens au clan, j’ai jamais vraiment eu le droit de refuser une mission. Alors je m’arrange pour les choisir, sélectionner celles qui ne sont pas trop méchantes, celles où on tue pour une noble cause, ou mieux encore celles où on ne tue pas. Mais celles-ci sont rares, chez les Kaguya… Quand je ne veux pas tuer le seul argument qui peut me convaincre c’est celui-là : “Allez, viens, comme ça on t’apprendra de nouveaux pas !” Et puis il y a des fois où je ne veux pas tuer mais je le fais quand même parce que quand je danse je ne me rends pas compte de ce qui se passe autour de moi. C’est instinctif, la danse, c’est une transe. C’est rythmé, ce sont des temps, ce sont des pas, mais des pas libres, des pas que l’on répète ou dont on choisit de s’écarter pour en créer de nouveaux. C’est le corps qui s’anime et devient plus fort à mesure de l’effort. C’est ça que je préfère. Et forcément parfois ça provoque des accidents. Pas ma faute.
J’ai appris assez tardivement qu’il était possible de danser sans tuer. Que la beauté d’un mouvement, au-delà de sa courbure, réside dans l’instant où on l’interrompt, où on le suspend. Dans l’immobilité, en somme. J’imagine que c’est paradoxal, d’entendre ça d’un danseur. Et pourtant c’est la seule vérité que je connaisse. Avant je pensais qu’il était impossible de danser seul : si l’on n’avait pas de partenaire, il fallait au moins une proie, un corps contre lequel entrer en collision et exploiter la puissance de ses muscles. Puis j’ai en quelque sorte ouvert les yeux et j’ai découvert que le geste est encore plus beau lorsque le bras s’immobilise seul, dans le rien, lorsque la jambe fend l’air au lieu d’une cible de quatre-vingt kilos. J’ai essayé de leur dire, un jour. “Ce n’est pas l’impact qui est esthétique, dans la danse Kaguya”, j’ai dit. Je m’en souviens comme si c’était hier. J’avais utilisé le mot esthétique, c’est pas tous les jours. Tout le monde n’était pas d’accord, je m’y attendais. Mais certains pensaient comme moi, et ça je dois avouer que ça m’a surpris. D’un coup, j’étais galvanisé, ça fait toujours ça quand je me sens écouté. Et là, je sais pas ce qui m’a pris, je me suis mis à danser. On était une vingtaine autour du feu de camp, pas des gens très importants mais quelques fiers guerriers tout de même, et moi j’ai rien trouvé de mieux à faire qu’à danser. J’étais pieds nus et je dansais si près des flammes que je marchais parfois sur des braises. Au début j’ai répété des pas, on aurait dit une danse martiale, que j’étais sur le point de me battre. Quelques types m’ont dit après coup qu’ils avaient cru que j’étais énervé et que je voulais en découdre. Ils avaient failli me rentrer dedans pour m’arrêter. Mais non, je voulais juste danser. Rapidement j’ai abandonné la danse guerrière, même si j’ai quand même utilisé mon corps, mes os, comme le font les Kaguya. J’ai abandonné la danse guerrière et je me suis senti plus libre que jamais, j’ai envoyé mes bras et mes jambes dans tous les sens, je me suis courbé, j’ai sauté, il y avait de la musique, et bientôt d’autres gars ont dansé avec moi. Pas aussi bien, ça non, mais eux aussi voulaient se débarrasser de quelque chose par la danse, on avait tous quelque chose à expier. On était animal, bestial, mais je crois qu’on était surtout grâcieux. Je sais que ce mot n’a pas la côte chez la plupart des peuples guerriers, mais chez nous c’est très important, la grâce. La grâce c’est encore une des choses qui composent un combat. Je saurais pas vous dire combien de temps on est restés comme ça. Pas plus de quelques minutes, sans doute, car danser est un effort éreintant, ça abîme le corps en même temps que ça le sublime. Et pourtant c’était si beau et ça m’a paru si long et si plein que je me suis dit que c’était ça que je voulais faire de ma vie. Pas me battre, pas tuer, mais danser. Rencontrer d’autres danseurs, s’échanger nos pas, faire des démonstrations aux quatre coins du monde. Mais c’est pas simple de penser comme ça quand on appartient à la famille Kaguya : instinctivement (encore mon putain d’instinct), y a tout une partie de moi qui veut les conquérir, ces quatre coins du monde. C’est plus fort que moi, c’est inscrit dans l’ADN. Je veux conquérir des territoires et pas seulement pour y danser. Je les veux parce qu’on les a mérités, parce qu’on s’est battu pour et que trop de sang a coulé. Apprendre aux autres que la terre revient aux plus forts. C’est vraiment pas facile de se défaire de son éducation.
Il y a beaucoup de gens qui nous détestent, dans le Sekai. Je ne les blâme pas, et d’ailleurs je déteste tout le monde en retour. Peut-être aussi que je les déteste parce qu’au fond je sais qu’ils ont raison et que je me déteste un peu moi-même. Pour autant il me semble qu’ils nous haïraient moins si on se comprenait un peu mieux, s’ils me voyaient danser par exemple. J’ai jamais eu de rêve mais si on me forçait à en choisir un, là, maintenant, si on me mettait un katana sous la gorge et qu’on me disait choisis un rêve ou tu meurs, alors ce serait celui de changer les Kaguya, et surtout de changer l’image que les gens ont de nous. J’aimerais qu’on arrête de se battre pour de l’argent ou même pour le plaisir, j’aimerais qu’on découvre la richesse qui réside dans notre propre histoire, dans notre propre culture. Je voudrais que danser nous suffise.
Il est un peu bête, mon rêve, non ? Je sais ce qu’on me répondrait si je le partageais : il est lâche, ton rêve. Pas honorable. C’est de la merde, ton rêve. Bats-toi, sois un guerrier. C’est quoi, un rêveur ? Hein ? Je le sais bien tout ça, mais de toute façon les rêves se réalisent jamais alors je vois pas quel mal je fais. J’appartiens au clan et je risque pas de l’oublier. Je sais que pour qu’on me foute la paix et que je continue à danser, le mieux qu’il me reste à faire c’est encore de me battre. Même si ça veut dire tuer parfois. Danser me suffit.
Derrière l'écran
PSEUDO :Mifuyu ÂGE :24 ans CONNU PAR :Nouveau compte de Omura Mifuyu AUTRE CHOSE ? Ravi de revenir au RP, encore plus sur ce beau forum, même si à un rythme restreint !
:copyright: Dawn of Ninja
[/size]
Correcteur
Messages : 4620
Date d'inscription : 16/03/2017
Fiche du Ninja Grade & Rang: Over 9'000 Ryos: 0 Expérience: (100000000000/100000000000)
Si j'ai énormément apprécié le style épuré et pourtant choc durant ma première lecture, je n'ai pu m'empêcher de réaliser une seconde lecture, une fois ton pseudo découvert. Forcément, viens le moment du sourire, où (tu me diras si je me trompe) tu te permets de faire un magnifique clin d'oeil à la sorcière durant ton histoire. Une manière de lier le passé et le présent, tout en finesse. Bref, du très bon comme toujours.
Pour l'histoire de Kuzai, je n'ai rien à redire, j'ai eu peur durant la partie désertion des parents, mais tu as su t'en servir pour agrémenter d'avantages la puissance du nom de ton personnage et des objectifs de ce dernier. Demandant le rang C, j'aurais été tenté de te proposer un test à hauteur du rang demandé. Mais comme j'ai envie d'en prendre plein les yeux, je vais abuser de mon statut pour t'offrir un test à la hauteur de la légende. (Oui je met la pression et j'adore ça.)
La Dualité fait partie intégrante de Kuzai, aussi en 1000-2000 mots, raconte nous la découverte des deux facettes de la "danse", en tant qu'Art d'expression mais aussi d'Art martiale, et ce qu'elles créent chez ton personnage.
Tu disposes de deux semaines. Bon courage !
Kaguya Kuzai
Indépendant
Messages : 7
Date d'inscription : 05/11/2023
Fiche du Ninja Grade & Rang: Rang C Ryos: 0 Expérience: (0/500)
Bonsoir ! Et merci pour cet accueil, ça fait plaisir de revenir ! Le clin d'oeil est effectivement pour la Sorcière, dont l'ombre n'est jamais loin... J'ai terminé le test RP, j'espère à la hauteur de la lourde pression que tu as mise sur mes épaules Je voulais faire un personnage un peu plus lumineux que d'habitude, eh bien je crois bien que j'ai encore raté...
Correcteur
Messages : 4620
Date d'inscription : 16/03/2017
Fiche du Ninja Grade & Rang: Over 9'000 Ryos: 0 Expérience: (100000000000/100000000000)
Si je m'attendais à ce que le test-rp soit respecté, je ne m'attendais pas à un traitement comme celui-ci. En posant l'énoncé de cette manière, je pensais que tu irais vers une structure qui décrit et oppose les deux visions, d'un côté le noir, de l'autre le blanc. Mais non, tu as prit la pièce avec ses deux facettes, et comme ton personnage, tu l'as fais tourner sur elle-même. Et dans sa rotation, tu nous exposes le pile et le face, et sans que l'on s'en rende compte, l'oeil se trouble et les deux côtés se confondent et se mélangent. Une structure qui appuie d'autant plus la vision de ton personnage et qui nous plonge dans la psyché de celui-ci. Du très bon.
Orthographe et grammaire
La principale chose qu'on pourrait reprocher à ton test, c'est quelques répétitions qui traînent par-ci par-là, néanmoins, le style employé, très journal intime, fait qu'au final ces "répétitions" viennent juste appuyer la voix de ton personnage. Donc il s'agit d'un reproche, mais en vrai, pas vraiment...
Avis général et verdict
Honnêtement, j'en attendais beaucoup de ce test-rp, et tu as réussi à prendre mes attentes, et à les transformer en admiration. Le style est simple mais frappant, la structure est naturelle et pourtant superbement bien travaillé, la narration se lit sans lourdeur et avec une aisance qui m'a laissé sans voix. Bref, du très bon, qui me donne envie de te donner un rang supérieur à C. Mais bon, je respecterai ton choix. Tu l'as bien compris, je te souhaite la (re)bienvenue parmi nous en tant que Indépendant de Rang C !