NOM :Jourin - 縄林 (La corde sacrée entourant de petits arbres) PRÉNOM :Ei - 鋭 (aiguisé, Un bon soldat) GROUPE : Suna - Appartenant au groupe criminel Keshi GRADE : Chuunin RANG : B SEXE : ♂ ÂGE : 18 ans SITUATION : Célibataire FAMILLE : Ei n'a pas gardé une grande relation avec ses parents. Son père est mort relativement jeune d'une mauvaise maladie. Sa mère, elle est toujours parmi les vivants, elle tient une boutique d'ébéniste dans laquelle elle travaille de nombreux outils et objets dans des bois divers et variés. Autrefois la famille s'occupait d'anciennes idoles et révérait d'anciens dieux, mais tout cela est bien lointain.
Personnalité
QUALITÉS
Doux
Calme
Réfléchi
Egal
Observateur
Empathique
Perspicace
Espérant
Déterminé
DÉFAUTS
Perfectionniste
Arrogant
Cruel
Défaitiste
Obséquieux
Lâche
Traître
Fermé
Silencieux
AIME
La Paix
L'égalité
Le vent
La fraicheur
L'odeur de l'encens
L'Humain
N'AIME PAS
L'inégalité
Les grands discours vides
Le pouvoir
Les tyrans
L'hérédité du droit
Les morts par orgueil
AUTRES
Manipulateur
Rêveur
Poète
PHYSIQUE
TAILLE :
1m70
POIDS :
54kg
PEAU :
Blanche mais hâlée par le soleil
CHEVEUX :
Blonds
Mi-long
YEUX :
Bleus
En amande, le regard tombant
VISAGE :
Un Visage très fin, des traits plutôt féminins et doux, un air doux amer
CORPS :
Un corps élancé et athlétique mais sec
AUTRE :
Portant des longs vêtements amples afin de ne pas avoir trop chaud et garder ses mouvements libres. Son oeil droit est recouvert d'un cache oeil le rendant assez remarquable.
Histoire
► An -2
"Notre enfant... C'est notre enfant, Ei."
Né lors d'une tempête de sable. Ei est la progéniture de deux habitants du village désertique. Une jeune femme aux talents d'ébéniste reprenant les affaires familiales et d'un Shinobi protecteur du village. Voilà quelques mois déjà qu'il ne montait plus au terrain, une mauvaise mission ayant laissé des traces sur son physique. Il était faible mais tous deux heureux d'avoir pu faire venir une créature si frêle au monde. L'enfant fut présenté au quartier, aux grands parents encore en vie, aux tantes et oncles. C'était tout un petit monde qui s'émerveillait enfin.
En cette époque d'instabilité, enfin quelque chose semble faire sens pour le couple alors qu'ils regardaient ce nourrisson s'ébattre en gazouillant à la manière d'un des nombreux oiseaux migratoires de Suna.
► An 6
"Il ne pleut que rarement dans le désert."
Ei n'a que peu de temps pour connaître ce père. Pourtant, ce jour tombe où l'enfant se retrouve vêtu de couleurs sombres, le visage bas comme sa mère, inconsolable tout comme les invités à la cérémonie. Tenant la main de la veuve esseulée, ses oreilles sont noyées des bruits incessants du monde autour de lui, des condoléances, des phrases de circonstances, des gens qui passent sans cesse lui caresser la tête et lui dire que tout se passera bien.
Une maladie des suites d'une mission s'étant mal passée il y avait maintes années, bien avant sa naissance. Ei ne comprend le tumulte de sentiments se nouant en son sein. L'enfant est encore trop jeune pour mettre un mot sur tout alors qu'il regarde une dernière fois le visage figé, serein, d'un homme qui avait aimé sa famille jusqu'au bout.
Aucun Shinobi ne s'est présenté ce soir là.
Une pointe d'injustice fleurit.
► An 8
"Pourquoi suivre ce chemin de ruine ?!"
Pour la première fois l'enfant voit sa mère excédée. Idolâtrant ce père disparu, Ei n'a jamais rien fait d'autre que de vouloir l'imiter, jouant avec son ancien équipement qui avait été caché avec soin, scandant les hauts faits et les fables d'anciens shinobis de légende en dansant, éventail à la main. Ei veut devenir un des grands héros du village. Alors, elle craque, elle fini par lui raconter la raison de la mort de son père, l'abandon de son équipe ainsi que son rang faible, de la blessure mal soignée par des conflits incessants et une importance toute particulière donnée à ceux avec de grands noms et ultimement, des dirigeants du villages n'ayant pas eu le moindre regard pour lui.
Pourtant, malgré tout, prise de remord devant un enfant qui n'a jamais vraiment pu connaître l'homme ayant participé à sa naissance. Elle emmène Ei le lendemain aux sélections genin, lui laissant l'éventail de son père. Chaque parcelle de son être hurlait de l'empêcher de suivre la même route. Mais elle ne put se résoudre à le couper de sa seule connexion à lui.
► An 15
"On ne pourra pas sauver cet œil madame, j'en suis désolé."
Ei gravit doucement les échelons. Ses années genin sont un succès, il est doué, l'examen de chuunin quand à lui se montre plus ardu mais il est loin d'être impossible. Ses talents se développent dans les affrontements tactiques et à distance, il semble destiné à un grand avenir. Pourtant, quelque chose ne lui convenait pas. Plus il participait à des missions plus il pouvait voir la sauvagerie de ceux qu'il considérait comme des héros, plus les morts s'entassaient dans l'indifférence la plus totale et les pleurs de leurs proches, plus il remarqua l'influence écrasante des clans importants du village.
Tout ressembla de plus en plus à un jeu de pouvoir plutôt que la sauvegarde d'un pays.
Lors d'une mission, lui et son équipe se firent prendre en tenaille par un groupe inconnu d'assaillants. Trop puissants pour eux, Ei et son groupe n'étaient censé que localiser ce qui perturbait la région, pourtant leurs adversaires semblaient savoir à quoi s'attendre et attaquèrent avec force et violence. L'un des shinobis de l'équipe mourut presque immédiatement, Ei, quant à lui ne réussi à s'enfuir que par ses capacités de discrétion, le corps meurtri, traumatisé des horreurs que ses adversaires lui avait fait subir et d'avoir du abandonner les siens pour rapporter de précieuses informations.
Soudainement il réalisa l'ironie de la situation. Il venait de subir à peu de choses près la même chose que son père avant lui.
Il fut remercié froidement pour son sacrifice, on lui indiqua que son œil droit ne pourrait être sauvé et qu'une fois rétabli il serait peut être inclus dans une nouvelle équipe.
Lorsque le jeune homme rentra chez lui, sous le regard terrifié de sa mère et des explications de son supérieur lui expliquant ce qu'il s'était passé, il restait silencieux, le regard fiché dans le sol, se passant les évènements encore et encore alors que son œil manquant lui faisait souffrir le martyr. Comment ? Qu'avaient-ils loupé ? Pourquoi les assaillants savaient où les trouver alors que cela n'aurait dû être possible ? La recherche de la question en devint obsédant. Une bonne partie de son temps de convalescence fut allouée à la recherche de ces types.
Prise de peine pour son enfant, sa mère le força à l'aider à la confection d'objets en bois afin d'essayer de lui faire penser à quelque chose d'autre. Sans s'en rendre compte il apprit petit à petit à ses côtés comment créer de nombreux objets.
Quelques temps plus tard, un homme se présenta au domicile familial. Ei le reconnu, il était là autrefois à l'enterrement de son père. Sa mère, elle, fut surprise mais l'invita à l'intérieur, il voulait parler avec son enfant, de nombre de choses disait-il. La femme, quant à elle, ne dit rien, se contentant de leur laisser de la place, le visage contrit, prétextant devoir aller faire une course.
Il parlèrent longuement l'un avec l'autre sous le ciel nocturne tandis qu'Ei limait un morceau de bois en forme d'éventail. L'homme lui évoqua de nombreuses choses, l'injustice, l'inconsidération des dirigeants des pays, du Sekai et la bourrasque qu'il reconnaissait au sein du jeune homme. Aussi, il proposa une alternative, la chance de pouvoir travailler à un avenir meilleur, un avenir juste, de se battre non pas pour un chef intouchable aux mains trempées de sang mais pour tous. Pour lui, pour sa mère, pour les autres.
Dans un silence lourd de sens, Ei prit entre ses doigts le masque posé sur la table basse.
► An 17
"C'est un bel objet, peut être as-tu véritablement du talent ?"
Armé d'une nouvelle détermination, Ei avait rejoint le groupe dont cet homme parlait. Le Keshi, un groupuscule considéré comme criminel d'hommes et de femmes insatisfait par le fonctionnement de ce monde, désirant la liberté, la justice. Il prit tout d’abord le rôle d’intermédiaire, allant chercher des choses ou tout simplement en espionnant certaines personnes pour le compte de l’organisation. Bien évidemment, ces derniers ne pouvaient donner un grand rôle à une si jeune personne venant tout juste de les rejoindre et il s’en accommodait sans soucis.
Il prit part une et seule fois à la desertion d’un shinobi. Et, voir le visage radieux de ce dernier lorsqu’il fut enfin libéré au milieu de nulle part, accompagné d’hommes et de femmes masqués serra son cœur. Personne ne devrait avoir à ressentir cela, sa détermination s’en renforça, ce monde était effectivement pourri jusqu’à la moelle et il fallait le changer.
Ei, pour sa part, ne voulu pas s'en aller de Suna, il y avait trop de choses, trop de regrets et une mère dont il devait s'occuper. De plus, si il respectait le choix de certains de vouloir partir, ce n'était pas son cas. En lui naquit l'idée que, en arrivant à gravir les échelons petit à petit, alors il pourrait changer Suna pour de bon, en faire un lieu de liberté pour tous hors du joug d'un daimyo tyrannique et de kages ne se battant que pour leurs egos.
Et, enfin comme d'un point d'orgue vers un renouveau certain, Ei mit ses talents d'ébéniste à l'épreuve, commençant lui même à créer des masques pour ses camarades. Chaque rouage au sein du Keshi était important. Aussi petit que le sien était, il en était fier.
Il n'avait pas encore accès à toutes les spécificités mais au moins.
Cela lui permit d'être utile, enfin.
Test RP
Il marchait seul depuis maintenant un bon moment, n’ayant pour seule compagne que la lueur froide de la lune caressant ses épaules d’une lumière rassurante. Il y trouvait maintenant un réconfort, un silence bienvenu lui permettant de se concentrer, de respirer. Entendre le bruit des graviers sous ses pieds alors que Suna était maintenant endormie l’apaisait. Un sentiment de paix trop rare auquel il se rattachait. Il avait appris à ne pas détester, à accepter qui il était entre autres grâce à ce calme.
Ce soir, il avait du travail. Cependant, il se permettait de s’octroyer ce petit plaisir fusse-t-il mal vu. Il passait déjà assez souvent pour un tire-au-flanc fatigué alors un peu plus ou un peu moins…
« … Ei ? » Il inspira doucement, tournant la tête pour apercevoir cette voix maintenant familière. Une vieille dame, la grand-mère d’un de ses anciens partenaires.
« Qu’est-ce que tu fais dehors aussi tard mon garçon ? » Dit-elle d’un ton doux et inquiet tirant un léger sourire sur les lèvres du jeune homme en réponse.
« Une balade nocturne madame Hiko. Rassurez-vous, tout va bien. » Répondit-il sans la moindre hésitation, d’un timbre rassurant.
« Je vois… Fais attention à toi en tout cas, je sais que tu travailles dur, repose toi, vous disparaissez vite les jeunes. » Son ton était aimable, visiblement elle devait avoir du mal à dormir et sortait pour prendre l’air. Ei se contenta de garder son sourire au visage et de hocher la tête doucement. Il tenait à ces gens. Ils avaient tous perdu quelqu’un. Elle avait un petit-fils autrefois. Il n’était pas sans savoir que là se trouvait la raison de ses problèmes de sommeil.
Raison de plus pour aider les gens autour de lui. Même à leur insu.
S’inclinant, il offrit ses excuses et un au revoir à la dame âgée puis continua sa promenade dans les rues de Suna en toute insouciance. Ce rituel était devenu à la fois une habitude importante pour sa clarté d’esprit tout comme pour rester discret. Plus personne ne s’inquiétait de le voir se balader prendre l’air. Et, en retour, cela lui permettait d’arriver à son point de rendez-vous sans la moindre question gênante.
Il continua donc à errer, accompagné seulement du bruit du gravier sous ses pas, profitant d’une clémente brise nocturne dans l’air toujours trop chaud de Suna avant d’arriver devant une porte parfaitement classique une fois sûr de ne pas être suivi ni épié. D’un mouvement sûr du poignet il y toqua doucement alors que sa main libre vint apposer sur son visage un masque caché dans sa tunique dont un œil rappelait un papillon de nuit.
Après quelques secondes qui semblèrent des heures, observant les lanternes mouvant gracilement au gré du vent nocturne, la porte s’ouvrit et il s’y faufila sans le moindre mot.
L’homme qui venait de lui ouvrir la porte ne fit rien de plus qu’hocher la tête dans sa direction l’ayant reconnu à l’aide de son masque. Maintes fois déjà il avait fait ce chemin et seul le bruit de ses pas l’accompagnait jusqu’aux voix qu’il pouvait entendre discuter au loin alors qu’il retirait sa tunique, révélant un kimono blanc en dessous. Un débat ? Difficile à dire mais la conversation avait l’air d’être des plus vivantes vu les échanges.
La nuit allait être très longue.
Enfin, il arriva dans une pièce sombre, éclairée par de simples bougies, dénuée de meubles. Deux autres Keshi s’y trouvaient, un fennec et une souris s’invectivaient mutuellement tandis qu’assis sur des chaises de fortune, deux shinobis étaient assis, l’air nerveux.
« Tetsu ? Et puis quoi encore ? Aller se suicider directement ? On n’est pas bénévoles je te ferais remarquer, t’as pensé à toute la logistique que ça va entraîner sans parler du fait qu’il s’agisse littéralement de l’ENNEMI ? » Affirma Souris en tapant du plat de la main contre une table faite de tréteaux. Elle était petite, mais clairement énergique.
« Parce que tu crois que je ne m’en rends pas compte ? » Répondit sèchement Fennec, un homme grand et massif. « L’ordre de mission est validé quoi qu’il arrive, la question c’est comment les emmener. Après le fiasco de Baransu la région est encore plus un enfer qu’avant, la traverser va être un vrai… Ah, salut ! »
Ei se contenta d’un signe de la main dans leur direction.
« J’suppose que t’as entendu ? » Demanda Souris. Le jeune shinobi ne dit mot, se contentant de se retourner vers leurs invités assis dans un mutisme certain et une gêne claire pour tous. Ils avaient l’air en mauvais état. Non pas physiquement, mais l’esprit ne trompait pas, leur regard se montrait fuyant, ils transpiraient visiblement mal à l’aise de la situation qu’ils imposaient à cette équipe.
Il s’agenouilla à leur niveau, les faisant reculer très légèrement tandis qu’il observait ces jeunes gens, deux hommes qu’il avait lui-même déjà aperçu au par avant.
« Pourquoi l’empire ? » Demanda-t-il simplement, avec douceur.
Quelques secondes s’écoulèrent avant que l’un d’entre eux ne trouve le courage de s’exprimer.
« Je… On a entendu dire que l’empereur permettait aux shinobis de devenir des fermiers s’ils le voulaient, de commencer une nouvelle vie, on est… On est fatigués. On fait ce qu’on nous demande depuis nos jours à l’académie et pour quoi ? »
Au fur et à mesure de son discours, le jeune homme qui s’exprimait sonnait de plus en plus aigri, de plus en plus en colère, un sentiment qu’Ei ne connaissait que trop bien.
« Combien de gens on a perdu hein ? Pourquoi ? Pour le village ? Pour nos parents ? Ou pour un putain de Daimyo qui ne nous honore même pas de sa présence ? On se tue littéralement à la tâche ! On nous paye nous et nos familles au lance pierre en nous parlant d’honneur et de défense du village tout ça pour aller tuer des Kaigans qui eux même font des gamins qui à leur tour vont venir nous buter ! C’est un cercle infini ! Et si on déserte dans un autre village ce sera exactement la même chose avec un nouveau drapeau… »
Sa mâchoire était fermée, ses yeux brillaient à la lueur de la chandelle, il avait les poings serrés.
« A Tetsu, au moins, on pourra essayer de vraiment repartir de zéro. On ne sera personne. C’est tout ce qu’on veut. On sera p’têt des esclaves, mais au moins on aura plus à tuer pour le plaisir de ces malades. Et au pire, on crèvera en ayant essayé. »
Ses yeux étaient fichés dans ceux d’Ei à travers son masque, il radiant de rage et de détermination. Le silence retomba sur l’assemblée. L’éclat de colère de cet homme trop jeune pour tenir un tel discours avait calmé toute l’assistance. Au final, ils étaient tous là pour la même raison, certains avaient simplement décidés de se battre en interne.
« Bon. Je crois que c’est décidé. » Dit simplement le jeune shinobi d’un ton égal. « Fennec, Souris, venez, décidons ensemble. » Les intéressés rejoignirent la table à leur tour et chacun commença à donner son avis sur la situation, sur les décisions à prendre afin d’aider ces deux âmes à rejoindre le but le plus vite possible et sans se faire épingler.
« L’empire à besoin de mains n’est-ce pas ? Alors c’est exactement ce pour quoi vous allez venir. Beaucoup de personnes ont perdu des leurs à Baransu, aussi, ce lieu est devenu une véritable passoire. De nombreuses familles ont étés déchirées, beaucoup ont dû aller chercher du travail ici et là. » S’exprima simplement Ei.
« Par conséquence. » Reprit Fennec. « Vous serez originaires de cette région. Nous allons vous donnez de nouvelles identités, vous viendrez d’un hameau avoisinant ayant grandement été impacté par des vagues de pillages aux suites du conflit, vous viendrez en Tetsu pour un nouveau départ, loin du danger et proche d’une nation qui pourra « elle » vous protéger. »
« Quant à nous. » Continua Souris. « On vous accompagnera jusqu’aux bordures du territoire, le reste vous reviendra ensuite. Nous vous fournirons de nouvelles identités pour le voyage ET pour l’entrée en Tetsu. Nous ne passerons pas par le moindre grand village et nous contenteront d’hameaux jusqu’à destination. »
Elle pointa le tracé d’une carte sur un parchemin. « Bien évidemment nous ne vous parlerons pas de la route que nous comptons emprunter pour des raisons de… Sécurité. En revanche, et retenez bien cela, jusqu’à la bordure, nous nous ferrons passer et vous aussi pour des pèlerins suivant la route de plusieurs temples, cela nous donnera une couverture assez solide en plus d’éviter les questions trop gênantes. Nous préparerons pour cela des tenues adaptées et vous feront répéter les noms de certains esprits qui sont encore révérés un peu partout. Par contre, une fois arrivés aux frontières de Tetsu, vous serez livrés à vous-même, c’est bien compris ? »
Les deux jeunes hommes hochèrent la tête rapidement, ils semblaient regagner espoir pour la première fois depuis longtemps ce qui fit sourire Ei derrière son masque. La tâche allait être ardue, mais, au moins, ils semblaient voir la lumière au fond d’un long tunnel.
Enfin, les deux futurs fugitifs furent raccompagnés à l’entrée du bâtiment avec des instructions quant à la suite des évènements, on viendrait les chercher dans quelques jours, le temps de rassembler le matériel. Ils devraient être à l’affut du moindre signe.
Souris ferma la porte de la cache en soupirant.
« Tu penses qu’on aurait dû leur dire ? » Dit-elle dans la direction d’Ei d’un regard qu’il ne pouvait que penser comme étant perçant.
« Bien sûr que non. » Répondit l’intéressé froidement. « Qu’est-ce qui nous prouve qu’ils ne sont pas eux même des traqueurs à la solde du village ? C’est bien pour ça qu’on s’est réunis dans une planque jetable et que nous n’avons pas donné bon chemin que nous emprunteront vers notre destination, n’est-ce pas ? »
Elle grogna, plus par frustration que désaccord. Elle était visiblement du même avis quand bien même elle n’aimait pas la méthode. Fennec lui tapota l’épaule en riant à son tour.
« Il a raison tu sais, de la même manière que nous ne leur ne parlerons pas des nôtres aussi présents sur les terres de Tetsu. Je sais que tu n’aimes pas l’idée de les envoyer à l’ennemi de tout shinobi mais c’est leur choix, ça on ne peut pas le discuter. »
Souris poussa l’homme qui devait faire facilement trois têtes de plus qu’elle avec une facilité déconcertante alors qu’Ei riait à son tour de cette démonstration que ses deux coéquipiers lui offraient. Leur cœur se trouvait au bon endroit. Eux aussi voulaient un futur radieux pour Suna, un avenir dans lequel ils n’auraient plus à déplacer de si jeunes gens ne pouvant plus supporter leur vie, un lieu dans lequel les anciens n’auraient plus à attendre de recevoir les cadavres de leurs enfants.
« Ah, d’ailleurs Papillon, j’ai un éclat sur mon masque, tu ne voudrais pas t’en occuper s’il te plaît ? » S’exclama Souris entre deux coups en direction de l’homme beaucoup trop grand pour elle.
Un soupir le traversa pour la première fois ce soir. C’était maintenant à son tour aussi de s’occuper des enfants il semblait.
Derrière l'écran
PSEUDO :Ei ÂGE :28 ans CONNU PAR :Via Mamoshi AUTRE CHOSE ? Le vent c'est cool
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Jourin Ei
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Désolé de ne pas avoir répondu plus vite, mais le forum vieillit, voyez-vous, mon bon monsieur. On n'a plus les mêmes réflexes qu'en 2018. Ah, c'était l'bon temps.
Je ne vais pas offrir d'appréciation sur ton histoire, mais pour le futur test RP, attention à avoir des phrases au sujet ou à l'objet clair. Concernant l'histoire, il y a toutefois un point noir, c'est ton travail chez Keshi. Tu parviens à faire s'échapper des ninjas d'un village militaire. La désertion devant être jouée en RP, tu fais ici déserter d'autres, ce n'est pas la même chose, mais je voudrais que le nombre de désertions soit limitée à sept shinobis, pas un de plus. C'est un joli nombre, déjà, qui a du mettre le village en alerte. Et il faut aussi limiter ton implication. Si tu joues un rôle de premier plan dans toutes les désertions, ça ne convient pas, donc si tu as participé sans tout gérer seul, ça passe mieux. Tu peux avoir été le maitre des opérations sur une désertion, mais pas toutes.
Lorsque tu auras revu ces points, je te laisse donnerai un test RP. Préviens-moi quand ce sera fait.
Jourin Ei
Suna no Chunin
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Je pense avoir fait les changements demandés, bien évidemment il n’était pas question de donner à Ei un rôle si important, mes excuses si ce n’a pas bien été retranscrit ! Il aura du coup si cela est ok, participé à une seule fuite de ninja et garde surtout un rôle d’informateur et d’artisan pour le Keshi.
En espérant que cela soit suffisant !
Correcteur
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Une nouvelle tâche pour Keshi est confiée à une équipe dont tu fais partie : vous devez créer une nouvelle identité pour deux ninjas de Suna souhaitant rejoindre Tetsu. Hormis le fait que l'Empire haïsse les ninjas au point d'avoir voulu les anéantir lors du siège de Baransu (un vrai événement du forum), tu sais aussi que leur territoire est difficile d'accès et que la tâche est presque irréalisable. En 1500-2000 mots, raconte comment tu considères l'idée d'aider deux shinobis à rejoindre vos pires ennemis. Et surtout, quel est le plan d'action pour cette mission très ardue ?
Tu as deux semaines. Courage !
Jourin Ei
Suna no Chunin
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La consigne est respectée au niveau de la longueur. Pour ce qui est du respect des questions abordées, nous sommes là dans un cas où l'on peut se demander où se situe la limite entre s'approprier une consigne et ne pas la respecter. Elle est parfois mince, parfois subtile, parfois discutable et j'avoue ne pas être en mesure de donner une réponse qui sera applicable pour chaque cas, une règle générale, un énoncé explicite. Si je dis cela, c'est car j'aurais des raisons de penser que tu as chercher à esquiver la réflexion vis-à-vis de la destination des commanditaires. À la première lecture, ça passe pourtant, car ton récit est fluide, il est bien mis en scène et crédible et que j'ai bien compris le motif d'Ei et sa raison de mettre de côté ses opinions. Toutefois, la raison a été évoquée par Fennec, qui a aussi dit que la commande était déjà actée. Le récit est bon, même très bon. Toutefois, même si le rythme, les idées, tout m'a plu, il y a aussi la consigne et à mon sens, tu n'as pas abordé la considération d'aider des gens à rejoindre votre ennemi. Je n'ai pas vu Ei y réfléchir ou en parler, ce sont Souris et Fennec qui l'ont fait. J'aurais aimé te voir réagir, te voir penser, pas que ce soit fait par d'autres personnages. C'est le seul point d'ombre de ton test, mais pour cette raison, j'estime que la consigne n'est pas respectée. Et cela me contrarie, car ton test a été très agréable à mes yeux.
Orthographe et grammaire
Il y a peu de fautes en dehors d'un manque de virgules à certains endroits. J'ai pu noter l'oubli d'un trait d'union à "repose-toi". Par contre, tu as écrit "auparavant" en plusieurs mots, c'est surprenant. Il y a d'autre coquilles, mais c'est dans l'ensemble très bien écrit.
Avis général et verdict
Ton test RP est rédigé d'une belle plume, agréable à la lecture, bien mis en scène. Cependant, et je sais que cela pourrait être contesté par plusieurs, il y a ce souci de consigne. Et je l'ai déjà dit, cela me contrarie, car le test RP est très bon.
Et puis zut, tu sais quoi ? Je ne vais pas faire le compliqué. Après tout, cette consigne est une consigne de rang A. Donc même si elle n'a pas été respectée à la lettre, je vois dans ce test RP que tu as le niveau d'un joueur de rang B. Te voici donc validé chunin de rang B à Suna.
Tu es donc invité à recenser ton avatar et tu peux te lancer dans ta fiche technique.
Voici un codage à ajouter à ta signature. Je te remercie d'avance de remplir les liens demandés. Il s'agit de liens vers ta présentation, ta fiche technique, ton profil, des choses qui rendent service aux correcteurs, aux animateurs et administrateurs pour faciliter leur tâche.
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