C'est la ruine [Rang B]

La première mission solitaire de Sasori allait avoir lieu dans très peu de temps. La jeune femme comme à son habitude se montrait extrêmement professionnelle et déjà aux aurores du matin était réveillée pour préparer ses affaires. Elle pris bien entendu uniquement le strict nécessaire pour cette expédition en s'assurant que sa gourde soit pleine malgré le fait que la mission allait se dérouler dans le désert. Inévitablement au sein même du clan le bruit de la première quête solitaire de Sasori fit le tour des oreilles des anciens doyens. Si ils avaient tous entendus parler des prouesses de la kunoichi lors du récent examen chuunin puis de sa bataille contre son frère juste avant ; ils surveillaient aujourd’hui sa progression avec un œil attentif. Elle avait enfin obtenu l’attention qu’elle souhaitait tant avoir dans cette sanglante compétition mais à quel prix ? La vie de son frère était désormais incertaine. Seinin, son frère, était plongé dans le coma depuis plusieurs mois déjà. Il ne passait pas un jour sans que la nouvelle chuunin se dirige à l’hôpital afin de lui rendre visite et surtout prendre des nouvelles de son état auprès des médecins.


Elle répéta par ailleurs ce rituel juste avant de rejoindre les portes du village, Sasori rejoignit ainsi l’hôpital puis la chambre de son frère. De nature positive, elle chassa les idées noires qui venaient  obscurcir son esprit et retrouva enfin un sourire sur son visage balafré. La jeune femme au chevet du lit de son jumeau resta là pendant plusieurs minutes à l’observer s’assurant de son état. Seinin ne manquait de rien puisqu'elle s’assurait de cela. Si son père avait lui fait une croix sur les chances de réveil de Seinin pour la Serika il n’en était rien. Elle apportait les rares fleurs préférés de son jumeau et décorait sa chambre comme s’il pouvait se rendre compte du vide morbide qui la composerait. Peut-être craignait t-elle que l'ambiance morbide et sinistre de l'hôpital envahisse les lieux et que cela joue sur l'état de son jumeau.


Après avoir changé les fleurs de Seinin, la Kunoichi se dirigea enfin vers les portes du village prêt à rencontrer le moine qui allait l’accompagner dans sa quête, plutôt le moine qu’elle devait escorter. Comme elle le pensa, le vieil homme semblait déjà là en train de l’attendre malgré le fait que le départ soit dans plusieurs longues minutes encore. « Bonjour je suis Serika Sasori, je suis chargée de cette mission et je dois vous escorter jusqu’au temple. » La voilà présentée, la Serika leva la tête pour ordonner avec respect au moine de prendre la route.

Voilà ce duo lancé au travers du désert majestueux et dangereux de Kaze no Kuni qui sait quels secrets pourront-ils percer au cours de leur mission ?

« Je rêve... » Pensa la jeune femme, visiblement le client de cette mission était un vieux grincheux qui ne savait pas tenir sa langue dans sa bouche. N’avait-il donc pas entendu parler Sasori lorsqu’elle s’est présentée en tant que kunoichi du clan Serika ? Elle retint un rictus colérique sur son visage avant de reprendre le vieux Moine après ses frasques d’un ton autoritaire.

« Vous vous adressez à une kunoichi du clan Serika, alors faites preuve de respect, je ne me répéterai pas deux fois.»

En plus de ce timbre de voix autoritaire Sasori fit démonstration de ses capacités et de son agacement. Le sable autour d’elle serpentait anormalement jusqu’aux pieds du moine, on aurait dit qu’un serpent y était embusqué et attendait la moindre occasion pour en sortir et l’attaquer. La Serika planta son regard de tueuse dans le sien, avant de tourner les talons et prendre la route sans rien rajouter. L’ambiance du trajet s’annonçait très électrique, si il y avait une chose que la rose du désert détestait c’était qu’on la prenne pour une frêle et stupide enfant. Elle avait connaissance que l’énorme cicatrice qui gâchait son visage pouvait apporter deux messages bien différents ; le premier la dépeignait comme une terrible guerrière et cela malgré son jeune âge et l’autre comme avait pu le décrypter le vieillard indiquait un échec.


Sur le trajet malgré l’ambiance glaciale instaurée, le moine questionnait toujours Sasori avec une certaine méfiance sur ses compétences, visiblement il doutait réellement d’elle. Agacée, la jeune fille se décida quand même à lui répondre.

«  Ce n’est pas la première fois que j’explore ce genre de temple, j’ai déjà été envoyée avec Samra-Sama pour analyser et explorer ces derniers… Quant à mes qualifications... » Encore ce regard de tueuse, le moine peut entendre le sable autour de lui bouger anormalement. « Elles sont plus que suffisantes pour réussir cette mission. J’ai avec moi plusieurs parchemins qui relatent les dernières expéditions concernant les temples des environs, qu’est-ce que vous savez sur celui que nous allons visiter ? D’ailleurs, c’est irrespectueux, je me suis présentée à vous et vous ne l’avez pas fait en retour.» Le groupe continuait de progresser au sein du désert, l’ambiance était toujours aussi tendue et Sasori malgré son agacement gardait une certaine attitude professionnelle, hors de question de rentrer à Suna avec un échec.

Sasori grogna à sa réponse, elle restait une gamine encore. C’était ce genre de réponse qui avait conduit au drame impliquant son frère, elle n’était plus une gamine mais une kunoichi. Tous allaient le reconnaître très bientôt et pour cela elle comptait réussir cette mission avec facilité. Au moins le moine cessait de se moquer de la Serika, bien qu’il gardait toujours cette attitude hautaine vis à vis d’elle, Sasori tolérait cela pour le moment et ils purent continuer le trajet de cette manière en continuant d’échanger, il allait se fier aux preuves de la jeune femme sur le terrain.

C’était un homme âgé, il en avait certainement vu des guerriers, des shinobis et ainsi de suite, bien plus impressionnant sans oublier qu’il était sans doute accroché aux valeurs du passé. Cela fit encore plus grimacer Sasori intérieurement qui malgré tout se concentra sur la mission, elle écoutait les paroles du prêtre avec attention et haussa un sourcil.

« Je vois, s’il était bon je doute qu’il se soit fait tuer par les pièges du temple. On peut alors supposer qu’il a croisé la route de plusieurs bandits voire même d’un groupe de pillard. Il n’est pas rare que des bandits siègent dans des vestiges pour éviter les tempêtes de sable ou pour se dissimuler. »


Sasori arriva enfin à extirper quelque chose de la bouche du moine, il était le Prêtre Connaisseur de son culte. Elle haussa une nouvelle fois les sourcils, les individus de son genre étaient censés être des personnages sages et ne pas se fier aux apparences, elle avait encore au travers de la gorge les brimades du début de la mission aux portes de Suna, difficile pour elle d’en passer outre puisqu’elle en subissait à longueur de journée tout le temps.

Après plusieurs jours de marche à se repérer difficilement dans le désert, échanger et surtout se reposer dedans des endroits sécurisés le duo arrive enfin à destination. Le voilà, le fameux temple presque en ruine. Une bonne partie était enterré sous le sable, sans doute après le passage de multiples tempêtes cruelles qui l’avait avidement dévoré. La jeune femme leva la tête pour observer ce qu’il restait de cette majestueuse vestige impressionné, puis tourna avec lenteur la tête en direction du Prêtre connaisseur.

« Nous voilà devant la porte du temple, qu’en pensez-vous ? » Elle fléchit légèrement les genoux, inspectant déjà les preuves qu’il pouvait rester aux alentours. Le sable effaçait les traces de pas en quelques heures très rapidement, elle espérait voir quelque chose qui pourrait différencier un simple groupe de bandit peu attentif à des pillards expérimentés, analysant les environs.

L’endroit semblait d’après le moine totalement gigantesque, la rose du désert n’était pas aussi sereine que ce dernier, qui lui par son expérience avait totalement confiance en ses capacités et surtout en ce temple dont il devait sûrement connaître la plupart des mécanismes de défense. Sasori n’était pas totalement habitué, ayant déjà été aux cotés de Samra-Sama pour ce genre de mission quelques fois sans pour autant en faire sa spécialité, elle savait que les secrets et artefacts de ses ancêtres étaient gardés farouchement par des pièges dangereux et mortels afin de punir les avares.

Lorsque le moine s’avança pour graver des choses, Sasori de nature curieuse leva un sourcil prête à s’avancer pour inspecter ce qu’il faisait, elle restait une enfant malgré le fait qu’elle clamait haut et fort le contraire. Elle remarqua ensuite qu’il était en train de joindre ses mains l’une contre l’autre afin d’adresser une prière à son camarade mort, elle se ravisa alors lui respectant son rythme tout en restante bien silencieuse, puis il s’avança. La Serika pensa qu’il était temps d’entrer dans le temple, elle marqua une courte pause l’idée que l’entrée soit piégée traversa son esprit et visiblement le moine plus habile sembla y penser avant et se mit à inspecter les lieux.

Toujours silencieuse et l’observa faire avec attention, analysant également ses gestes et les détails qu’ils pouvaient renfermer. Il était minutieux, c’était un travail habile qu’il exerçait et cela témoignait de toute l’expérience qu’il avait sûrement accumulé en inspectant des très nombreux temples, cela forçait le respect et la petite effrontée qu’était Sasori devait le reconnaître, hochant doucement la tête dans son coin. Elle fit un geste de la main et le sable s’affaissa tout doucement afin d’éviter l’activation d’autres mécanismes, facilitant les manipulations au vieux moine et l’aidant à en découvrir d’autres si jamais.

Lorsqu’il pu réussir à défaire le premier piège et les autres si jamais, la Serika leva la tête en sa direction répondant. « C’était sûr, vous pouvez déjà considérer ces pillards comme morts car ils ne sortiront pas vivants d'ici. » En se rapprochant également de l’entrée derrière le moine, déposant l’une de ses mains contre son la paupière de son œil qu’elle ferma.

Le sable du désert s’éleva légèrement et quelques grains s’accumulèrent proche de la Serika formant un troisième œil qui flottait et qu’elle semblait contrôler, ce dernier navigua discrètement vers l’entrée du temple avec la plus grande attention, cherchant à détecter les pièges et autres. Sasori savait discerner les pièges les plus basiques par le biais de ses expéditions avec Samra-Sama et les entraînements qu’il avait pu faire subir à la jeune génération.

Aucun piège visible pour le moment, l’œil de Sasori progressait avec lenteur au sein du temple analysant chacune des parois avec la plus grande attention possible. L’obscurité commençait peu à peu à poser problème au fur et à mesure que la progression se faisait.

« Pour le moment l’entrée est sûre jusqu'au couloir plus loin, votre collègue a sans doute désactiver la plupart des pièges en venant. » Annonça Sasori en se fiant à sa technique. C’était quelque chose qu’il fallait envisager, le précédent moine ayant exploré la ruine avait emprunté la même entrée la plupart des pièges propres au temple avaient sûrement été désactivés, mais ceux que les pillards avaient pu installer étaient toujours là.

Le troisième œil continua sa progression dans un long couloir qui se divisait en plusieurs grandes parties, prête à continuer l’exploration Sasori leva un sourcil légèrement surprise. «  Qu’est-ce que c’était que ça.. ? » Pensa la chunin en plissant les yeux, elle n’avait pas hallucinée elle en était certaine.

Son troisième œil se décida à prendre en chasse discrètement l’une des ombres afin de l’identifier, pendant ce temps Sasori leva la tête en direction du prête pour l’informer de ce qu’elle avait cru voir. « J’ai vu du mouvement, cependant avec l’obscurité impossible de parfaitement discerner ces silhouettes. On va devoir se montrer très prudent. » Annonça la rose du désert en récupérant dans l’une de ses mains une torche après s’être équipée du masque confectionnée par le prêtre.

« Vous pouvez m’en dire plus sur ce temple ? » Demanda la jeune fille, attendant des nouvelles de son troisième œil tandis que le groupe semblait enfin rentrer dans cette sinistre ruine. La kunoichi était avantagée, le sable envahissait depuis des années le temple elle aurait de quoi combattre et parfaitement se défendre en cas de problème, d’autant qu’elle pouvait compter sur sa gourde bien remplie.

L’œil de Sasori continuait toujours d’avancer dans une obscurité qui se voulait de plus en plus écrasante au fur à mesure de sa progression. Malgré tout, elle arrivait à garder une certaine visibilité, traquant ces sournoises ombres qui étaient en train de fuir. Il était primordial pour la Serika d’identifier correctement ces menaces afin de savoir comment réagir, il était très clair pour elle qu’il ne s’agissait pas de vulgaires reflets sur des murs, ni même d’ombres pouvant appartenir à des animaux. La kunoichi en était certaine, des personnes étaient là et ils allaient sûrement se rencontrer tôt ou tard.

Plus l’œil de sable s’éloignait, plus la connexion avec ce dernier devenait difficile. Sasori avait pu avoir ce qu’elle voulait de toute manière, la jeune femme fut capable d’identifier plusieurs chemins sûrs à emprunter pour plus tard, elle nota donc ces derniers dans un coin de sa tête avant de diriger son œil vers d’autres directions, inspectant les alentours afin de s’assurer de la sûreté du passage. Une fois cela fait, l’œil vola faiblement comme un insecte en fin de vie avant de s’écraser au sol. Puis il se dissipa en un petit nuage de sable qui rejoignit la poussière du sol.

«  Mhh.. Ces silhouettes ont disparues dans l’obscurité, je suis certaine de ce que j’ai vu. Il y a certainement d’autres personnes sur les lieux. »

Le moine s’accorda à dire que c’était sûrement quelques animaux, des nuisibles et autres. La rose du désert n’était pas de cet avis. Cependant, elle garda pour le moment ses doutes dans sa tête après les avoir communiqués une fois. Armée d’un masque et d’une torche, Sasori progressa derrière le moine, se fiant à son expertise et autres. Elle avait confiance en ses capacités et savait très bien qu’il connaissait toutes les petites astuces pour éviter de se faire tuer dans d’atroces souffrances par les pièges du temple.

Le deuxième aspect de la mission de la kunoichi consistait à ramener des objets de valeur à Suna. Une chose était sûre, si ce temple avait une protection aussi haute c’est qu’il renfermait sans doute des secrets et autres objets de valeur, ainsi elle savait la deuxième partie de la mission assurée. Cependant le moine serait-il prêt à laisser Sasori embarquer ces derniers ? Certainement pas et il était trop tôt pour lui demander de toute manière, il serait même mieux de taire cette partie de la mission au risque de le contrarier et le mettre en mauvaise relation avec le village.

Elle se freina en l’écoutant parler, les pièges bien trop nombreux confirmaient sa théorie. La pauvre manqua de se faire déchirer une autre partie du visage à cause de l'un d'eux. Des trous étaient visibles sur le mur sûrement destinés à cracher une salve de flèche sur les imprudents. Sasori continua la progression, marchant exactement dans les pas du moine avec prudence.

Si jusqu’ici il y avait une espèce de boule au ventre présente à cause des risques d’une possible embuscade, la découverte de sang sur ce chemin changea l’atmosphère en quelque chose de bien plus oppressant. Sasori nota dans sa tête chacune des marques que le moine laissait et mémorisa ces dernières, hors de question pour la jeune rose du désert de se perdre. Continuant de progresser à ses cotés avec une certaine lenteur, toujours attentive à chacun de ses faits et gestes pour éviter de causer un incident involontairement, la Serika remarqua sur le visage du moine quelque chose, de la surprise.

Il tenait quelque chose visiblement. Son air surpris fit sourciller l’enfant, se redressant juste derrière lui après avoir balayé de plusieurs coups de tête son environnement visible, éclairé par la torche qui crépitait dans l’une de ses mains, son masque toujours solidement fixé à son visage.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? » Il avoua indirectement que les doutes de la sunajin n’étaient pas totalement infondées, il y avait du passage. À l’entente de cette information Sasori fut encore plus en alerte et attentive, prête à réagir au moindre mouvement suspect. Elle s’avança aux cotés du moine afin d’être sûre de pouvoir le protéger immédiatement en cas de problème.

Ils s’avançaient, éclairant de leurs torches le chemin qu’ils empruntaient et de nouveau le moine leva la tête un peu surpris. Sasori fit de même, ils avaient ensembles pu entendre un écho. Hors de question de se faire surprendre pour la Serika, elle déposa doucement son index et son majeur contre l’une de ses paupières, y malaxant son chakra. Le sable infiltré dans la totalité du temple s’avança jusqu’à eux en toute discrétion, y formant un œil. La même technique que tout à l’heure.

Avec discrétion elle guida l’oeil dans le dédale de couloir, avançant avec le très peu de luminosité dont elle disposait. Son but était assez simple, Sasori cherchait à trouver une source lumineuse, il y avait bel et bien des gens et forcément eux aussi devaient éclairer leur passage au risque de tomber dans des pièges dissimulés.

« D’accord. » Murmura la jeune femme, toujours en train de faire naviguer son œil dans les trop nombreux couloirs.

Le troisième œil de Sasori navigua dans le noir en quête d’une source de lumière, il ne cessa de faire des détours et autres la kunoichi pouvait le sentir cependant elle ne s’attendait pas du tout à se prendre les pieds ainsi et guider son propre œil jusqu’à son propre dos. Elle haussa un sourcil l’ayant pourtant fait partir dans une direction tout à fait différente, elle aurait donc tournée en rond ?  Sasori devint bien plus méfiante tandis que l’oeil planté par le moine retourna à l’état de vulgaires grains de sable.  « C’est le mien, j’ignore pourquoi il se trouve ici je l’ai pourtant fait partir à l’opposé. Cela veut sans doute dire que c’est vraiment un labyrinthe et que les risques de se perdent son énorme ou... » Elle murmura à elle même la fin de sa propre phrase ; "ou nous sommes peut-être victime d'une ruse de nos adversaires". La Serika chercha dans un premier temps les marques qu’avaient déjà pu faire le prête lors du premier passage, était-il dans un genjutsu ayant pour but de les perdre dans l’immensité de la ruine ? Sasori plissa les yeux.


Elle garda dans un premier temps ses doutes pour elle, continuant d’avancer aux cotés du moine mais avec beaucoup plus d’intention, marquant en premier temps l’une des parois qu’elle éclaira avec un kunai dans son autre main. Elle fit cela plusieurs fois, sur plusieurs parois et fit le chemin avec le moine. Ce dernier avait également quelques doutes, un mauvais pressentiment.

Le duo progressait au sein du temple avec beaucoup plus d’attention qu’auparavant, Sasori sentait également que quelque chose allait arriver dans très peu de temps et fit en sorte de se tenir prête à prendre le contrôle du sable dans la zone pour combattre.

« Qu’est-ce qui est étrange ? » Questionna la jeune femme, le prête avait sûrement les mêmes doutes qu’elle, il fallait en parler pour peut-être tirer cette intrigue au clair. Pour la Serika c’est le fait que son œil se retrouve derrière elle qui l’avait principalement troublée.

Les doutes étaient partagés, Sasori n’allait donc pas perdre plus de temps que cela. La jeune femme joignit assez rapidement ses deux mains proche de son buste en fermant les yeux, puis se focalisa sur son flux de chakra afin de le contrôler et en déployer une impulsion dans la totalité de son système. « Kai. »

L’onde de chakra se forme autour de Sasori qui sort enfin de l’illusion. La jeune femme regarde doucement de droite à gauche en alerte s’attendant très certainement à ce qu’on vienne cueillir le groupe une fois la petite supercherie levée. La rose du désert fit déplacer le sable infiltré dans les ruines autour du moine et de sa propre personne, ainsi prête à en prendre le contrôle immédiatement au moindre mouvement suspect.

« Restez bien derrière moi, j’imagine qu’ils connaissent déjà notre position. » Les yeux de la sunajin ne cessaient de se balader un peu partout sur les parois du temple, dans les angles et autres, elle cherchait quelque chose. D’ailleurs, elle espérait que le moine puisse kai. C’était sûrement quelque chose d’assez basique pour quelqu’un de sa trempe et ayant autant d’expérience comme il s’en vantait depuis le début. Quoi qu’il en soit, la jeune femme toujours en alerte progressait avec le moine, déplaçant avec discrétion le sable infiltré dans le temple autour d’elle et de l’homme.

Alors qu’elle allait progresser aux cotés du prête c’est un terrible hurlement qui troubla les oreilles de la pauvre petite Sasori, l’enfant leva doucement la tête par dessus son épaule pour observer avec terreur une terrible silhouette, un géant golem de sable qui venait de prendre vie. « Un gardien de tombeau.. Je pensais que ce n’était qu’une légende.. ! » Pensa paniquée la jeune femme, exerçant un bond en avant pour éviter le coup du golem de sable.

Dans son bond elle se rapprochait du moine avant de se faire encercler par les nombreux clones avec lui. « Mince.. C’est quoi ce cirque..? » Son regard ne pouvait quitter l’étrange créature qui avait fait son apparition, terrible et horrifiante, une masse informe de sable qui ne cessait de se mouvoir et elle avait beau se concentrer dessus impossible pour elle d’en prendre le contrôle.

Elle lança plusieurs mouvements avec ses bras, le sable infiltré dans le temple s’anima en plusieurs petites formes, des tentacules de sables qui essayaient de balayer les clones jusqu’au monstre au loin mais rien à faire ce dernier semblait immatérielle et ce fut la même chose pour les silhouettes qui encerclaient Sasori et le moine. La jeune femme se décida à ne pas se faire prendre en sandwich entre le monstre et la petite troupe, gorgeant ses pieds de chakra pour escalader les parois fragiles de la ruine sans trop se risquer à provoquer une effondrement, ni même déclencher des pièges. La tête en bas, elle attaqua encore et encore mais ce fut le même processus, ils semblaient fantomatiques.

« Qu’est-ce que.. » La jeune femme fut troublée en voyant cela, essayant de tout faire pour rester aux cotés du moine après tout elle devait veiller sur lui, esquivant et répliquant ses offensives de sable contre les clones et la bête au loin. Elle passa beaucoup de temps à lutter contre l’immatérielle avant de comprendre, lorsque le prête essaya de s’enfuir totalement paniqué. Le sable dans la zone s’anima, formant des tentacules qui saisirent son buste pour le porter jusqu’à Sasori.

« Ce sont aussi des illusions calmez vous.. L’un de nos adversaires semble être un maître en genjutsu on dirait. Je me suis souviens avoir entendu le tintement d’une clochette et croisé un regard dans l’obscurité.» Sasori soupira, gardant son calme. Maintenant qu’elle avait compris le golem de sable ne semblait pas si effrayant et les clones eux ne semblaient pas vraiment les attaquer. Elle formula un signe puis ferma les yeux avant de perturber de nouveau son flux de chakra. « Kai. » Elle était désormais sur ses gardes, sachant très bien qu’elle avait affaire à un utilisateur de genjutsu les autres illusions seraient certainement plus faciles à déceler du moins, si elle arrive à comprendre qu’il s’agit d’une illusion.

Sasori tête en bas en portant le prête riva un peu partout cherchant la provenance de cette voix qui résonnait dans toute la salle, cela allait s’annoncer très difficile, plusieurs adversaires étaient là et ce n’était désormais plus des simples bandits mais des adeptes des arts shinobis. Le tentacule fit glisser le prête en hauteur hors de la trajectoire des kunais, tandis qu’une masse sableuse s’éleva des failles du plafond afin de servir de protection temporaire face aux armes de jet.


« Vous n’êtes pas des simples bandits, que voulez-vous réellement ? » Demanda toujours l’enfant la tête perchée toisant les nombreux clones avec le moine à ses cotés. Avant même de recevoir une réponse, Sasori pu entendre les notes d’une mélodie jouée à la flûte et quand elle réalisa qu’il s’agissait très certainement d’une tentative de genjutsu, il fut malheureusement trop tard.

La pauvre s’écroula depuis sa hauteur au sol en sentant son corps littéralement fondre, elle le voyait de ses yeux. Paralysée incapable de Kai elle assistait à cet horrible spectacle perturbant. Le prête lui se détacha avec facilité du tentacule et s’extirpa, abandonnant Sasori à son sort. C’était compréhensible, il ne cessait de remettre ses compétences en doute depuis le début et ces évènements n’aidaient très certainement pas.

La jeune femme semblait à la merci du groupe de bandit et pour eux, elle n’avait absolument aucune importance ni utilité. Malgré la douleur, la kunoichi se mit à réfléchir vite. Il fallait sortir de l’illusion et vite ! Impossible de bouger, mais heureusement ses dons ne se reposaient pas sur des mudras et autres.

Une masse de sable s’infiltra discrètement sous les vêtements de Sasori, serpentant jusqu’à l’un de ses bras pour brutalement l’entailler. Elle couina de douleur comme elle le faisait depuis le début pour le genjutsu, luttant pour rester immobile et continuer de donner l’illusion d’être paralysée.

La douleur était forte, la faisant revenir sur la réalité. La Serika était en colère et personne n’allait se moquer d’elle ainsi, cependant le moine venait de disparaitre dans l'un des couloirs et la voilà dans un second genjutsu, encerclée par plusieurs clones dans lequel le véritable ennemi se cachait.

Le bras de la jeune rose du désert était atrocement douloureux, du sang s’écoulait entièrement le long de son membre et faisait retentir d’agaçants bruits d’égouttements portés par les échos des longs couloirs du vieux temple.

« Bon sang... » La gamine s’accorda presque de jurer sur le moment, la voilà au sol tandis que depuis les failles des murs ainsi que la pierre à ses pieds des clones étaient en train de jaillir. La Serika serrait la mâchoire de frustration, elle sentait la situation totalement lui échapper et pire encore le prête venait de s’enfuir on ne sait où.


Comme un démon tourmenteur, la voix de son père lui vint aux oreilles . Sasori pouvait l’entendre, cette vile voix sévère qui la réprimandait, l’insultait de faible, de gâchis. Dominée par cette frustration qui se muait en une terrible colère froide, la jeune femme leva la tête en direction des nombreuses offensives qui approchaient à vive allure. Son regard était similaire à celui d’une meurtrière, froid, sinistre et surtout mauvais.

Le coupable allait se confronter à cette partie sombre de Sasori, l’instabilité qui la dominait par moment venait de totalement exploser en une colère froide.




« Regardez… Ce que vous avez fait.. »Son timbre de voix était cassé par les émotions brusques en elle, le scorpion leva la tête vers la nuée de clone qui approchait puis dans un  silence lourd Sasori recula sa tête comme si elle cherchait à prendre de l'élan. La Kunoichi souffla une épaisse vague de sable. Le sable infiltré un peu partout dans les ruines s’anima, s’assemblant d’un seul coup devant la jeune femme en formant une épaisse vague qui progressait dans les couloirs étroits, emportant et écrasant les clones tour à tour sans les laisser se reformer, continuant sa route entièrement devant Sasori, rebondissant contre les murs, parfois le toit pour totalement déblayer devant elle en engloutissant probablement le responsable de la technique.  

La Kunoichi se redressa légèrement, cherchant du regard le responsable, sûrement en prise avec le sable soufflé. Elle comptait le faire parler, bougeant l’une de ses mains pour envoyer un tentacule de sable le saisir en engloutissant totalement sa tête, ne laissant que sa bouche de visible pour qu’il puisse l’utiliser. « Tu as intérêt à parler maintenant.. Qui êtes vous et que cherchez vous ici ? » Le lien se serre brutalement en tenant l’inconnu à bonne distance. La Serika voulait ses réponses.

Le regard irascible de la jeune Serika témoignait déjà de toutes les horreurs qu’elle comptait faire subir à son prisonnier, ses dieux semblaient l’avoir préservé de cette vision horrifique cependant son châtiment n’allait pas être ignoré pour autant. Après le passage de cette effroyable bourrasque de sable dans ces couloirs désormais vidés de toutes présences. On pouvait y entendre des échos épouvantables constitués des hurlements de douleurs du malheureux, mais aussi des bruits de son crane se compressant peu à peu sous la force brutale qu’exerçait le tentacule dessus.

Ce regard maléfique et instable ne démordait pas, on aurait dit qu’un esprit malveillant avait investigué le corps de la pauvre chuunin contrôlant chacun de ses mouvements. Sa main se serrait de plus en plus pendant que l’homme parlait, elle voulait absolument tout savoir et même si dans l’espoir de survie ce dernier se confessait. Malheureusement pour lui, Sasori ne semblait pas d'humeur vertueuse suite à cette mésaventure. « L’oeil écarlate ? » Demanda t-elle d’un timbre de voix totalement neutre, cherchant plus confirmation de la part de sa proie. « C’est Samra-sama qui va être content. » Ajouta la Serika. En effet elle connaissait déjà quelques tribus et autres nomades qui vivaient dans le désert, accompagnant souvent comme d’autres jeunes Serika son oncle ; Serika Samra dans ses études pour le compte du Kazekage. Ce dernier formait les plus jeunes de son clan et partageait son savoir. Malgré tout elle connaissait uniquement ce groupuscule de nom et n’avait pas réellement cherché à en apprendre plus sur eux.

« Qu’est-ce que vous cherchez exactement ? Parle vite.. » Si la constriction autour de son crane cessait d’augmenter afin de ne pas le tuer trop vite, ce fut ses deux mains qui furent brutalement écrasées par deux masses sableuses s’élevant du sol comme des prédateurs, broyant sans aucune pitié ses membres. Elle pouvait le voir se tordre de douleur et pourtant la pauvre fille resta impassible, les yeux grands ouverts se plantant sur cette silhouette en train de se débattre.


Voilà des pans de sa personnalité que peu des personnes pouvaient connaître, ce sadisme était le fruit de cette lutte qui régnait entre les Serika instrumentalisés comme des armes par les aînés afin de regagner les plus hautes instances de Suna.


Le kunoichi resserrait très lentement son poing, les membres déjà brisés du pauvre homme étaient en train de se faire broyer de plus en plus fort, Sasori prêta l’oreille à chacune de ses confessions bien entendu, recueillant le plus d’informations possibles. Le gros était cependant là, elle comptait l’éliminer après tout c’était de sa faute si elle avait perdue la trace du vieux Bonze. Alors que les tentacules et autres emprises sableuses s’élevaient jusqu’à couvrir le corps de la pauvre cible entièrement, le grincement d’un des murs fit retourner la Serika.

Elle pencha légèrement sa tête par dessus son épaule, observant avec toujours autant de froideur le bonze qui fit son apparition, au bon moment sans doute pensant certainement le prisonnier en entendant la voix de l’homme que la pauvre fille cherchait. Il vint confirmer les propos de ce qui n’était désormais plus un bandit, mais une vraie nuisance pour Suna. « Vous revoilà. » Transformée, portant ce regard prédateur et maléfique sur le moine. Voyait-il toujours une enfant en Sasori désormais ? Elle l’écouta parler avec la plus grande attention. « Un démon à queue ? Qu'est-ce donc ?» C'est la première fois que Sasori entendu ce terme, elle ignorait absolument tout de ce monde et surtout concernant les fameuses bêtes à queue, concernant le dieu des Kaigan, ce dernier n'était qu'un mythe pour elle. Entendre cette appellation de la bouche du vieux Bonze éveilla sa curiosité. S'il se décida à expliquer ce genre de chose, elle l'écouta puis porta son regard sur le prisonnier.

Volontairement, elle libéra seulement sa vision pour qu’il puisse voir son visage. Un sourire vint transformer doucement ses lèvres puis d’un geste ferme elle serra le poing. La masse de sable dévora totalement son corps le faisant presque disparaître, avant de le compresser avec brutalité à l’intérieur. C’était certes moins violent que sa technique meurtrière, ne provoquant ainsi pas une sinistre pluie écarlate, mais les bruits des os craquées se répandirent comme un avertissement pour le groupe déjà plus loin et sans doute pour le bonze.

La Serika fit tomber le corps contorsionné inhumainement au sol, puis porta son regard lourd en direction de l’homme qui l’accompagnait. Ce dernier n’accorda sans doute aucune parole et incita la jeune fille à continuer, ce qu’elle fit sans un bruit. L’atmosphère le long du trajet venait de changer, elle pris tout de même le temps de bander son bras entaillé avec du tissu pour empêcher plus de saignement.


« Je comprends pourquoi ils voulaient vous mettre le grappin dessus. » Ajouta la sunajin en portant son regard sur le corps transpercé un peu plus loin, l’inspectant longuement pour voir si elle pouvait récupérer certaine choses intéressantes sur ce dernier qui pourrait sans doute l’aider dans la suite de cette aventure. « Ils ont défoncés la porte.. » Inspectant les lieux, se demandant comment ils avaient pu réaliser une telle prouesse, sans doute avec des techniques vu que certains semblaient manipuler leur chakra ou peut-être des explosifs, avec le brouhaha qu’elle avait provoqué un peu plus tôt Sasori et le Bonze n’aurait certainement rien entendu.


Le duo continuait de progresser, s’enfonçant de plus en plus dans des ruines poussiéreuses et ensablées, donnant l’impression que le tout pourrait s’écrouler à n’importe quel moment. Le vieux Bonze n’était pas le seul fasciné par les lieux, Sasori l’était également. D’un coté, elle se disait qu’il s’agissait probablement d’un pan de l’histoire de ses ancêtres. « Que disent ces vieux Glyphes ? » L’attrait pour l’histoire de Sasori était véritable, elle s’approcha timidement à son tour sachant pertinemment qu’elle ne comprendrait absolument rien, mais voulait voir cela de ses propres yeux. « Le temple originel.. Je comprends pourquoi vous vous êtes lancé dans l’exploration de ces édifices, j’ai l’impression de sentir quelque chose en ces lieux qui emballe mon cœur.. » La Sasori froide et meurtrière avait disparue, le vieil homme pouvait désormais lire dans son regard une lueur enfantine, après tout c’est ce qu’elle est en réalité.

L’enfant s’émerveilla devant toutes ces découvertes, buvant les paroles intéressantes du Bonze avec respect, elle pouvait sentir la passion déborder à chaque fois qu’il prononçait un seul mot et cela lui éveilla un léger pincement dans son cœur. Elle avait pour ordre de ramener quelques objets afin de les vendre, cette idée lui déplaisait mais elle se devait d’obéir au ordre… Cependant avec la force de son nom de famille elle pourrait sans doute faire valoir sa voix et demander qu’on conserve ces objets avec espoir d’en apprendre plus.




Elle déposa son regard sur les dorures dans les gravures, grandement intriguée elle apporta sa main sur l’une des lignes dorées cherchant précisément à l’analyser. « Vous savez qui aurait bien pu dresser ce temple ? Je trouve cela grandement fascinant, quand j’étais un peu plus petite j’accompagnais l’un de mes oncles dans d’anciens temples et autres ruines, mais rien de comparable. » Des étoiles enfantines étaient toujours lisibles dans les yeux de Sasori, sa soif de savoir n’avait plus aucune limite désormais.

Le bonze continua de s’exprimer, il fallait remplir plusieurs épreuves pour accéder à la suite du temple. Tenter de forcer le passage serait bien plus risqué, il ne faut pas oublier que les ancêtres savaient protéger leurs secrets...

« Naturellement, j’imagine que c’est la meilleure des choses à faire pour progresser sereinement dans ce temple. » Vis à vis de ses paroles concernant les épreuves. « L’oeil écarlate ne vous fera aucun mal n’ayez crainte. » La Serika bien plus noble maintenant leva la tête en souriant légèrement, toujours avec cet aspect enfantin émerveillé, difficile de croire qu’il s’agissait de la même personne que cette terrible et effroyable tueuse vu auparavant.


Elle avança avec le prêtre, accomplissant le rituel qu’elle trouvait tout de même assez stupéfiant, observant le mécanisme s’activer pour délivrer le passage, traversant le long couloir la Serika arriva jusqu’à l’immense salle. L’ébahissement était total et parfaitement lisible sur son visage, sa curiosité allait sans doute agacer le vieux sage mais lui même devait certainement avoir l’esprit plein de question.

Elle suivait du regard ces deux immenses statues qui semblaient vouloir dire quelque chose. « Que peut bien représenter ces statues ? » Elle écouta le prête parler, c’est à ce moment là qu’elle regretta son action vis à vis du captif qui aurait certainement été bien utile pour déclencher quelques pièges, puis.. quelque chose était dans l’air, la Serika savait qu’un tel endroit aurait pu être parfait pour une embuscade.

Dans un premier temps elle inspecta depuis sa position celle de la porte scellée, elle observait tout autour mais la mauvaise visibilité ne l’aidait pas. « Il peut y avoir des pièges ou bien d’autres ennemis qui attendent tapis dans l’ombre.. » Pendant qu’elle parlait, Sasori ferma un œil puis déposa deux doigts sur sa paupière. « Je pourrais sans doute vous faire survoler la zone jusqu'aux statues, mais qui sait.. Je préfère m’assurer que l’endroit est bien vide…  puis nous allons respecter nos ancêtres et accomplir l’épreuve. »

Du sable s’accumulait au dessus d’elle, ce qui était pratique dans ce genre de temple c’est qu’avec le temps une masse presque infinie de sable s’était infiltré littéralement partout, elle avait donc des ressources quand elle le souhaitait. Le sable s’accumulant donna naissance à un œil, qui malgré la faible visibilité navigua un peu partout, prenant de la hauteur dans toute la salle afin d’inspecter cette dernière d’un point de vue aérien, cherchant ainsi les probables embuscades, une fois le point de vu aérien inspecté, l’oeil navigua discrètement un peu partout, sa petite taille aidant certainement à sa discrétion.

Une autre technique allait la soutenir cette fois, l’usage du sable ne demandait nécessaire pas de signe. Le duo se tenait encore dans le long couloir, certainement pas visible pour le moment et la rose du désert allait en profiter.

Un clone de sable à l’image du Bonze fit son apparition, en effet après tout les nomades l’avaient vu partir sans la Serika et ils voulaient mettre la main sur ce dernier, ils agiront certainement avec imprudence en le voyant. Ce dernier s’avança jusqu’aux statues, l’obscurité masquait certainement sa texture sableuse et les pièges ne l’handicaperont pas réellement.

« Voyons voir maintenant... »