Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

 :: Zone Rp - Le Sekai :: Pays du Vent - Kaze no Kuni :: Sunagakure :: Domaines des Clans :: Domaine des Nozomo Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Une force (PV Hayato)

Nozomo Yukio
Nozomo Yukio
Suna no Jonin
Messages : 631
Date d'inscription : 09/12/2020
Age : 26

Fiche du Ninja
Grade & Rang: JOUNIN - RANG B
Ryos: 160
Expérience:
Une force (PV Hayato) Left_bar_bleue2847/1200Une force (PV Hayato) Empty_bar_bleue  (2847/1200)
Une force (PV Hayato) Dim 30 Jan - 14:41
Nozomo Yukio


Une force


Feat: Hayato



Le temps était passé, simple et rapide. Qui aurait cru, il y a quelques mois, que les frères Nozomo allaient revenir au bercail ? En tout cas, pas moi. Alors oui, les appartements avaient pris leur temps pour être finalisé... Sans doute la mauvaise volonté latente des hautes instances qui n'aimaient pas trop nous revoir dans le coin, mais finalement certains délais étaient obligatoires à tenir, sinon cela commençait à être vu qu'on nous détestait.

Situé dans des hauteurs, mon local était de bonne taille, un trois pièces pour un type tout seul, c'était très bien ! Mieux que ce qu'on avait pour deux dans Suna. Les murs nus attendaient impatiemment les premiers accessoires de décorations, mais c'était surtout la vue qui habillait l'habitat. La cour principale du domaine était offerte à mes yeux, avec en fond les premières esquisses des contreforts du village. En gros, je voyais tout... Avec une bonne vue, je pouvais même observer Shirokuma dans son bureau, en haut de la tour du Kazekage. Le clan ne plaisantait pas, ils avaient pris le temps, mais comme pour s'excuser, ils avaient mis les formes pour nous loger. L'appartement de mon frère était proche, mais pas forcément du même style. En tant qu'intendant, il avait eu plus grand et plus luxueux, sans doute aussi avec une vue bien plus délicate... Mais on ne pouvait pas comparer, j'étais un fonctionnaire alors qu'il était un grand patron. De plus, il restait mon ainé : Une règle tacite expliquait que je ne pouvais pas posséder plus beaux biens que lui. "Connerie."

La première pierre était mise : nous étions enfin chez nous, bien installé... Le plan pour prendre le contrôle du clan pouvait débuter. Par où ? Hayato avait déjà quelques idées, mais avec l'agitation et notre intervention auprès de Senshi après le combat du tournoi, nous avions gagné de l'influence et de la reconnaissance même au sein du méprisant conservatisme qui occupait la tête des Nozomo. Bien qu'adopté, nous restions de fidèles combattants de l'ancien et du nouveau chef du sable, ainsi, qu'ils le voulaient ou non, c'était nous la tête de gondole du clan. Nos actes, notre position, éclaboussaient la famille en positif ou en négatif... Ils n'avaient pas trop à se plaindre, puisque nous étions sans tâche.

Il était temps d'aller demander des comptes au conseil des anciens : Tetsu, Dō,  Buronzu et Hagane. Des sacripants qui avaient déjà mis une déculottée à Hayato, mais maintenant, c'était différent. La nouvelle génération était en lumière et l'ancienne, qui siégeait, le savait. Les deux premiers vieux croutons voulaient plus d'influence sur le clan, s'associait à nous pouvait servir leur but... Sain ou malsain. Pour les autres, c'était l'amitié du vieux guerrier et la justesse de nos arguments qui allaient jouer.

Le chef... Eh bien... Autrefois guerrier craint et vénéré, Takeri fondait à vue d'œil depuis qu’une étrange maladie l’accablait de douleur. Selon certaines rumeurs, ce serait un gène dysfonctionnel qui serait à l’origine de son mal. En tout cas, le conseil des Nozomo s'occupait de la plupart des décisions, le maladif restant une figure sacrée et stable. Un symbole plus qu'un vrai dirigeant.

Mon frère avait pris rendez-vous et je ne tenais plus en place dans mon nouveau salon... Pas la peine d'expliquer que j'avais déjà pris mes marques, au moins avec un canapé et un tapis assez grand pour pouvoir faire tous les exercices que je voulais. Le tissu, épais et rembourré, avait servis à d'autres efforts... Notamment avec Honoka. Bref, l'heure approchait et je sortis en trombe de mes locaux pour me précipiter dans la cour intérieure du domaine. Attendre devant la porte de la salle de réunion n'était pas une mauvaise idée, c'était même la meilleure que j'eus, comparé surtout avec celle de faire beaucoup de sport pour décompresser. Arriver tout transpirant devant les pontes n'était pas la plus digne des présentations. Je les connaissais, surtout le vieux grincheux, mais nos rapports avaient surtout été basés sur mon programme de cours pour les enfants : Rien de politique, rien de physique... Que des échanges de lettres et quelques rencontres. Tetsu avait envoyé Suzu, sa fille, assister à l'une de mes leçons et j'en avais tiré une sensation bizarre... Comme si elle me détestait, enfin, plus que les autres quoi.

"Peut-être que je lui plais, mais qu'elle n'apprécie pas être attiré par un adopté..." Ricanant, je m'approchais des grandes portes en bois qui dissimulaient l'entrée de la pièce lugubre où les vieux machins discutaient d'un avenir radieux pour les Nozomo, sans jamais l'accomplir. "Il est temps de mettre un coup de pied dans la fourmilière."



Sphinx. Yukio 021

Revenir en haut Aller en bas
Nozomo Hayato
Nozomo Hayato
Suna no Jonin
Messages : 458
Date d'inscription : 09/12/2020
Age : 27
Localisation : Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: JOUNIN - RANG A - Intendant de Suna
Ryos: 1895
Expérience:
Une force (PV Hayato) Left_bar_bleue1913/2000Une force (PV Hayato) Empty_bar_bleue  (1913/2000)
Re: Une force (PV Hayato) Lun 21 Fév - 20:10
Nozomo Hayato

Une force

"Tu n’es qu’un lache."

"P-pardon ! Désolé Hayato-san ! "

La supplique avait été administrée sans une once de compassion. L’intendant du village mais néanmoins éminent représentant du clan Nozomo se trouvait alors nez à nez avec un garçon au regard morne et à l’attitude tout en soumission. Gorumo, fils de l’ancien Do et depuis peu nouvel allié potentiel des deux frères. Une pépite, une lucarne ensoleillée dans le ciel morne du clan. De toute part les portes s’étaient refermées avec violence. Personne dans l’ancestral clan Nozomo n’osait s’opposer trop directement aux anciens. Il y avait bien entendu quelques personnes attentives aux propositions du jeune homme. Ceux-ci reconnaissaient la plus-value qu’apporterait le renouveau ; tout en feignant de ne pouvoir rien y faire. Des lâches, tous autant qu’ils étaient !   Ils espéraient sans doute voir les choses changer sans avoir à y risquer le moindre orteil. Puis une fois cela fait, ils seraient alors les premiers à venir triomphant porter aux nues les nouveaux héros ! Un seul homme pouvait être considéré comme acquis à la cause des deux adoptés. Borunzu. Sorte de père spirituel du duo, il avait été à l’origine de leur adoption par le clan. Martialiste jusqu’au bout des ongles, l’homme n’en demeurait pas moins une éminente figure politique et s’était avéré bien plus prompt au changement que s’y était attendu l’intendant. À l’occasion d’une entrevue qui demeurait pour l’heure secrète, l’archer avait en effet pu revenir plus en détail sur l’avenir du clan et notamment, sur la succession imminente.

Car oui, voilà quelques semaines que le bruit courait çà et là dans les demeures Nozomo.

Takeri était malade. Rien de nouveau jusqu’ici oui, cependant il n’aurait pas été simplement souffrant, mais bel et bien mourant. Rumeur ou vérité ? Qu’importait en réalité la réponse, car de toutes parts les aspirants au siège étaient sortis de leurs cachettes pour proclamer haut et fort leurs droits de succession. Dans cette course au trône, Yukio faisait office d’out-souder. Non pire. Il n’était même pas officiellement un candidat ! Seules les manipulations dans l’ombre de son frère pouvaient laisser présager de son intérêt. Les autres candidats ? tout d’abord la fille du chef actuel. Kuramino. Bien que ses droits pussent sembler légitimes, elle souffrait d’un manque de soutien évident. Privé des anciens et donc de la majeure partie des loyalistes, elle n’était qu’un fétu de paille devant offrir au monde une vision de normalité.  Car dans l’ombre, Tetsu avait de longue date placé ses pions. Quasiment déjà meneur du clan, il n’avait de cesse de mettre en exergue sa fille tout en appuyant sa propre compétence. Sans doute cherchait-il ainsi à ménager la chèvre et le chou. S’il était jugé trop vieux, il enverrait sa fille. Sinon, il s’emparerait lui-même du pouvoir. Il jouissait d’une réputation tonitruante et nombreux étaient les Nozomo rangés à ses côtés. Puis venait enfin Gorudo, le jeune homme se tenant alors devant l’intendant et qui avait été gratifié de quelques amabilités.

Celui-ci n’avait en réalité aucune aspiration propre. Pur résultat des manipulations perverses de son paternel, le jeune homme se retrouvait à devoir se tailler la part du lion. Lui qui avait tout du petit chat apeuré. Hayato avait bien vite repéré les opportunités qu’une telle situation pouvait représenter pour lui. Officiel champion de l’ancien Do, il jouissait d’une certaine réputation auprès d’une partie de la gente Nozomo. Aussi, l’intendant avait-il bien vite opéré un rapprochement monté de toutes pièces avec le pauvre damne. En quête d’amitié sincère, celui-ci ne s’était guère méfié et avait bien vite ouvert son cœur et confié ses problèmes à l’ainé adopté.  La mission était double. Car se rapprocher de Gorudo était loin de représenter une finalité pour le stratège. Il n’était qu’un rouage d’un plan de plus large envergure. Dont il représentait néanmoins la pierre angulaire.

Profitant des tensions en piste dans les dernières semaines, qui avait amené une certaine agitation et une scission dans le conseil des anciens. Hayato savait qu’il marchait sur du velours. D’un côté, il pouvait faire croire à Tetsu, que les deux frères par l’entremise de Gorudo était désormais associé. De l’autre, il pouvait faire craindre à Do une trahison de son fils en faveur des adoptés pour le compte de Tetsu. Les deux pontes étant en confrontation constante, il pouvait avancer sereinement en sachant qu’ils leurs étaient impossibles de se confronter directement. Cependant, la petite mise en scène devait demeurer temporaire ! Bien vite les tensions allaient stagner avec l’absence de nouveauté du côté de l’état de santé du chef Nozomo. Une position solide, mais temporaire, qui n’avait pour but que de déstabiliser les forces en place.

"Tu devais affronter ton père ! Si tu continus à t’aplatir devant lui, comment veux-tu qu’il te respecte ?"

"Je n’ai pas pu ! I-il me regardait droit dans les yeux et…"

Affichant une mine faussement énervée, l’intendant jouait les conseillers auprès du pauvre garçon. Enfant surprotégé et surexposé, il n’avait jamais osé s’opposer à son paternel. Il n’avait guère eu besoin de creuser bien longtemps pour que celui-ci s’épanche sur ses déboires et notamment amoureux. Si le nom de sa bienaimée restait secret aux oreilles de l’intendant. Le nom de sa prétendante officielle, elle, n’était que bien trop connu. Son père Do avait en effet de longue date programmée son mariage avec nul autre que la fille du chef, Kuramino. Une chance pensez-vous ? Une folie selon l’amoureux incompris !  Loin d’être sensible aux charmes indéniables de l’héritière légitime, celui-ci ne mâchait pas ses mots quant à "’l’insupportable suffisance avec laquelle elle le dévisage".  À cela l’intendant ne pouvait qu’acquiescer. Sa position et son éducation avait fait d’elle une femme fière et à la prestance noble. Il était compréhensible que celle-ci vit alors d’un mauvais œil son union avec…  

"Un enfant ! On dirait un enfant ! Tu ne vas quand même pas laisser ton père t’imposer un mariage que tu ne désires pas !"

Insistant, l’archer Nozomo l’était bel et bien. Quelle chance pour lui s’il parvenait à faire cafouiller un mariage politique aussi important !

"Je… Je vais lui parler ! C’est juste que j’attend le bon moment… Tu sais avec les rumeurs qui courent, mon père et tout feu tout flamme. Il veut absolument précipiter le mariage…"

"Raison de plus pour te dépêcher !"

Soupirant, Hayato vint poser une main sur l’épaule de son cadet.

"Crois-moi. S’il existe bien une seule chose avec laquelle il ne faut pas transiger. C’est l’amour. Qu’importe la personne de ton choix. Qu’importent les obstacles que tu trouveras sur ta route. Tu dois le faire. Et tu peux compter sur moi pour t’aider ! "

Étirant son sourire, l’ainé Nozomo se releva et s’apprêtait à quitter la pièce. Yukio et lui avaient un rendez-vous de la plus haute importance aujourd’hui.

"Avoir un intendant dans la poche, ça devrait te rassurer non !? Alors fonce !"

Tournant les talons, le sourire jusqu’ici inscrit sur le visage d’Hayato disparu aussitôt, alors que le regard noir, il avançait en direction de la salle du conseil. Arrivé devant la porte, il y retrouva son frère, qui semblait attendre ici depuis déjà bien de longues minutes.

"Prêt à rejoindre l’arêne ?"

Un nouveau sourire, qui cette fois-ci avait le mérite d’être parfaitement véritable. L’ainé avait joué ses cartes et ils allaient maintenant pouvoir entrer la tête haute. Trop occupé à s’entredéchirer et pouvant profiter du soutien d’un des anciens. L’avenir semblait des plus radieux pour le nouveau favori. Restait simplement à le faire connaitre. Yukio Nozomo. Futur chef du clan Nozomo

"On y va ?"

Revenir en haut Aller en bas
Nozomo Yukio
Nozomo Yukio
Suna no Jonin
Messages : 631
Date d'inscription : 09/12/2020
Age : 26

Fiche du Ninja
Grade & Rang: JOUNIN - RANG B
Ryos: 160
Expérience:
Une force (PV Hayato) Left_bar_bleue2847/1200Une force (PV Hayato) Empty_bar_bleue  (2847/1200)
Re: Une force (PV Hayato) Mar 22 Fév - 9:21
Nozomo Yukio


Une force


Feat: Hayato



Beaucoup des miens évitaient ces abords du domaine Nozomo : C'était une place centrale, mais les claniques préférés les cours aérées et martiales plutôt que les intérieurs confinés et favorables uniquement à la politique. Je devais dire que je partageais cette vision des choses : Hayato était le politicien, le filou, le cruel menteur et manipulateur alors que j'étais un poil plus solaire, selon ma propre définition. "Plus brute de décoffrage." Certains diraient con. Bref, assez peu d'éléments du clan ne se préoccupaient de la pensée et la direction du navire, tant qu'ils pouvaient s'entraîner et continuer à se battre.

Cela participait activement à notre réputation d'imbécile violent.

Je n'aimais pas la politique, ni même les réunions interminables où chaque parole était décortiqué et prévu dans un plan plus large. Cela me fatiguait et souvent je laissais lâchement le grand dadais s'en occuper, car plus à l'aise, sauf qu'il était temps que je rentre aussi dans l'arène... "Je veux être un chef, je dois me comporter comme tel." Énoncer un rêve sans chercher activement, par mon attitude, à le réaliser c'était parfaitement idiot. C'est ainsi que Hayato arriva et me demanda si j'étais prêt à... "Il lit dans mes pensées ?" Un sourire éclatant sur le visage, je hochais la tête en regardant la porte.

- Tout sera différent après. Pas nous, mais la perception du clan, pour le meilleur comme pour le pire. C'est pas plus mal. Avant même que l'intendant ne propose d'y aller, je posais une main ferme sur le bois pour pousser l'un des pans de l'entrée.

Dans un grincement retentissant, l'artisanat Nozomo racla contre le sol alors que la lumière rentrait dans la pièce. Les bougies chancelèrent sous l'emprise de l'air qui passait enfin dans l'atmosphère confinée. En pleine journée, comment les vieux pouvaient s'enfermer ainsi loin du soleil et de l'oxygène. De ma position, encadré par les rayons, je pouvais percevoir le début de l'ombre des sièges et de leur propriétaire. Immobile, silencieux, ils attendaient que nous rentrions pour commencer... Cette absence de bruit provoquait chez moi un sentiment assez dur. "Un piège ?" Dans ma tête, il y avait des petites discussions entre les conseillers... Buronzu, Tetsu et Do se disputaient souvent, surtout dans cette période un peu compliquée pour le clan.

Le chef était malade, mais cette maladie empirait pour... Éteindre la volonté du Roi Pourpre en lui, une belle métaphore pour exprimer la mort. Les vrais dirigeants s'arrachaient ainsi les privilèges pour placer leurs pions, notamment les deux plus vieux. Chacun voulait placer son enfant, pour l'un c'était Suzu, la belle rousse qui ne m'aimait guère, pour l'autre, un pleutre du nom de Gorudo. Les stratégies étaient différentes pour arriver à la tête du clan, mais la finalité était la même : Ils désiraient officialiser un pouvoir politique déjà présent dans leur petit conseil. Cette entité ne leur suffisait plus, ils voulaient plus gros... "Avidité." La grande perdante était la fille de Takeri, Kuramino, qui devait épouser la descendance de Do et donc laisser son droit de naissance à son mari, pour le plus grand plaisir du manipulateur. Et moi dedans ? On ne pouvait pas perdre quand on n'était même pas considéré comme un joueur, mais il était sûr qu'après cette réunion j'allais piquer la place de la belle héritière. Soufflant un coup, avant de pénétrer dans les ténèbres des intrigues, je pris presque naturellement une posture fière et confiante alors que chaque pas m'éloignait de la lumière.

Je m'enfonçais dans la gueule du loup.

Les monstres s'activèrent sur mon arrivée : Était-ce mon imagination où les yeux luisants qui me scrutaient étaient réels ? Devant moi, dominant l'assistance, Tetsu et sa moustache prépondérante gardait un visage neutre. À sa droite directe, Do, un coude sur son bureau, observait d'un œil las mon approche... À la gauche du président de la réunion, le placide Hagane restait droit et attendait mes paroles. Sur l'extrême gauche, comme rajouté un peu précipitamment, Buronzu siégeait en détruisant complétement l'unicité de la scène. Quatre membres du conseil, mais le cadre n'en valorisait que trois. Le dernier étant réduit sur une aile. Pour autant, il n'en était pas moins un charismatique personnage que je repérais tout de suite, surtout avec son regard puissant qui pénétra mon corps comme si j'étais du beurre. "Depuis que je suis gamin il me fait ça."

Le type n'était pas commode : Un rude combattant, un terrible enseignant, mais un père de substitution pour nous. Il nous avait ménagé une place là où personne ne voulait de nous, cela avait été dur la plupart du temps, mais comme un phare, il représentait un repère. L'avoir près de moi dans cette entrevue était une chance, même si son devoir impliquait de ne pas trop prendre parti pour moi. Là où il appréciait Hayato pour son esprit, il aimait beaucoup ma maitrise de l'épée... Une tradition, une arme basique du Nozomo. je correspondais, pour lui, a ce qui était recherché chez un clanique. De plus, j'avais souvent discuté avec lui avant notre exil dans un appartement miteux, lui soumettant même notre projet qu'il avait accepté d'un sourcil, n'oubliant pas de m'indiquer que je me coupais de toutes les intrigues de palais. "Qu'est-ce que j'en ai à faire ? Le clan ne veut pas de moi !" je lui avais répondu. Sans doute qu'il savait que nous allions revenir pour prendre notre place. "Et quelle place !"

Hayato sur mes talons, je me mis au centre de l'esplanade, devant ce jury qui allait, comme dans un procès, décider de mon sort.

- Yukio, ton frère a demandé une entrevue te concernant. Son statut d'intendant valorise ce désir, mais pourquoi donc doit-on se réunir pour toi ? Un regard intense, Tetsu se doutait bien de ce qui m'amenait et il testait le tout en présentant le grand dadais comme le véritable instigateur du plan, là où je n'étais que... Moi.
- Notre temps est précieux, mon jeune ami. Do, continuant le discours paternaliste de son camarade, exprimait toute sa contrariété.

Si j'arrivais dans le grand jeu, je pouvais espérer le soutien de Hayato qui pesait dans le village... Mais également, et ce n'était ignoré par personne, les amitiés avec Buronzu. De plus, ma place dans l'éducation de la jeune génération me donnait une réputation de choix malgré le fait que je n'étais pas du sang Pourpre.  

- Je ne veux pas abuser de votre temps, vous avez sans doute des affaires urgentes à traiter... Observant Do et sa posture parfaitement flegmatique, je poursuivais. Il y a quelques mois nous étions venus vous voir pour que je puisse former et éduquer les jeunes Nozomo du domaine. Un honneur que j'ai valorisé depuis ce temps, malgré ma nomination pour un poste de fonctionnaire pour Suna qui me prenait du temps. "Et toc, je ne suis pas que le frère de l'intendant." Ouvrant la bouche, je fus coupé par Do qui prenait terriblement à cœur ma réponse.
- Si tu souhaites quitter ton poste de professeur pour t'ouvrir totalement à celui d'explorateur du village, nous pouvions juste te faire une lettre. Une moquerie qui me fit sourire, un peu frustré.
- Malheureusement, non, je pense que ma place est dans le clan. À entraîner nos jeunes ou autre chose... Les yeux flottant sur l'assistance, je ne reçus que l'attente placide des trois autres conseillers alors que le manipulateur des quatre plissait les yeux devant ma pause narrative. Servir le clan peut-être fais de plusieurs endroits : Vous comme moi, nous le savons. Je désire servir ceux qui m'ont adopté et les guider vers un avenir plus radieux.
- Guider et servir ne sont pas complètement semblables. Tu veux diriger, jeune Yukio, mais penses-tu avoir le droit ? Tetsu prenait la parole, testant encore et toujours mon argumentaire.
- Je suis un explorateur, je peux guider et servir, je le pense. Baissant la tête, humblement, je repris. Le temps permet la réflexion, nous sommes partis, car nous ne savions pas, nous ne savions plus où était notre place. Me retournant vers Hayato, je cherchais dans ces yeux un peu de soutien. Mais nous sommes revenus : Plus grand, plus fort. Les intérêts du village et ceux du clan nous apparaissent aujourd'hui. Juunin, serviteur de Suna... Nous... Je souhaite aujourd'hui ajouter à cette liste ma place chez les Nozomo. Former les jeunes m'a fait comprendre que je devais chercher le meilleur pour eux. Encore cette recherche de réaction, un peu utopique devant ce jury de fieffé politicien. Je viens annoncer ma candidature pour la tête du clan, humblement. Mon droit vient de mes actes, pas de ma naissance.
- Tu ne seras jamais Roi Pourpre, tu es à peine un Nozomo. La voix du Buronzu fit trembler mes fondations, me tournant vers lui, je vis un sourire sur son visage : Un test, encore, courtois. Il me donnait la perche pour m'élancer vers les sommets.
- Je suis Yukio Nozomo. Mon prénom est une farce, comme s'il pouvait y avoir un enfant des neiges dans le désert, sauf qu'il m'a été donné par les miens. Mon nom de naissance est Yukhan Imin, mais je ne me suis jamais imaginé m'appeler autrement que celui que je porte aujourd'hui. Je n'ai pas le sang d'un Roi, mais je veux en avoir l'attitude. Je ne viens pas régner, je viens changer les choses car j'ai connu comment on traitait les faibles dans notre domaine... L'étranger n'est pas un danger. Loin de m'affaiblir, la différence me renforce et je viens apporter ma vision des choses. De l'index, je désignais les bougies qui dégageaient une odeur âcre dans toute la pièce. Une salle fermée, une lumière factice. Je viens ouvrir la porte pour faire entrer le soleil sur...

Sur ces mots, comme un présage, celle-ci s'ouvrit...



Sphinx. Yukio 021

Revenir en haut Aller en bas
Nozomo Hayato
Nozomo Hayato
Suna no Jonin
Messages : 458
Date d'inscription : 09/12/2020
Age : 27
Localisation : Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: JOUNIN - RANG A - Intendant de Suna
Ryos: 1895
Expérience:
Une force (PV Hayato) Left_bar_bleue1913/2000Une force (PV Hayato) Empty_bar_bleue  (1913/2000)
Re: Une force (PV Hayato) Jeu 10 Mar - 14:11
Nozomo Hayato

Une force


Avec une assurance qui étonna l’ainé, Yukio se précipita en avant et posa fermement sa main sur la poignée. D’ordinaire, il aurait été d’usage qu’Hayato ouvre la marche, aussi bien en considérant son droit d’ainesse, que sa supériorité hiérarchique. Pourtant et sans l’ombre d’un reproche, il vint se placer en arrière, suivant le sillage de son frère. Aujourd’hui Yukio devait faire ses preuves, montrer qu’il était aussi habile de sa langue que de son corps et que son esprit était aussi affuté que sa lame. Quelle image donnerait-il, marchant en arrière de son ainé, tête basse, en l’écoutant parler ?

Il ne vaudrait alors pas plus que Gorudo, pensa l’archer en carrant les épaules. Toujours quelque pas en arrière, il releva la tête pour dévisager l’assistance. Comme prévus, tous les anciens étaient présents et dominaient du haut de l’estrade les deux invités. Assis, leurs visages étaient tout juste éclairés à la lumière des chandelles. Pourquoi fallait-il qu’ils s’entretiennent dans un lieu si lugubre ? Ou bien la salle avait-elle un jour était rayonnante et les multiples machinations noires de ses occupants avaient fini par en éteindre les rayons solaires ? À cette réflexion amusée, Hayato retint son sourire. Attentif, il observa la réaction de l’assistance alors que seul face aux tigres, Yukio prenait la parole.

Confiant sur le début, l’intendant ne put masquer parfaitement sa nervosité quand sans ambages Yukio vint à "proposer sa candidature". Comme si l’accession au rôle était l’œuvre d’une élection ! Le chef Nozomo, était meneur de droit. Il ne souffrait d’aucune dépendance aux bons vouloirs des anciens. Il était né et resterait jusqu’à sa mort le maître incontesté des lieux, sauf bien entendu, cas très particulier. Les sourcils froncés Hayato assistait donc soucieux à l’évaporation de toutes prudences. Comment cette phrase allait-elle être interprétée ? Le prendraient-ils comme un défi ? L’annonciation d’une prise de pouvoir par le sang ? Une idée saugrenue vint à l’esprit du stratège : Il n’avait pas son arc sur lui. Si un combat venait à s’amorcer, il ne pourrait compter que sur ses jambes.

À la déclaration du cadet, les anciens opposèrent un silence indigné. Comment aurait-il pu en être autrement ? Ainsi donc tout aller s’arrêter ici ? Les anciens allaient lancer leurs chiens sur les deux frères et ceux-ci en se défendant passeraient pour les agresseurs ? La nervosité d’Hayato atteignait des sommets et il se trouvait à deux doigts d’intervenir. Il n’était peut-être pas trop tard pour modérer les déclarations de Yukio. Il pouvait peut-être sauver ce qui pouvait l’être ! Allant donc pour s’élancer, il fut cloué au sol par l’intervention de Boronzu. Des yeux, Hayato supplia l’homme derrière le siège. Il s’attendait à voir de la peine, de la déception, voir de la peur dans le regard du guerrier. Pourtant, seul demeurait un sourire apaisé et le calme de sa voix tranchait étonnamment avec les émotions en tumulte de l’intendant. Les dieux en furent loués, il semblait avoir perçu l’énormité de la révélation et offrait une porte de sortie au jeune homme. En refusant son droit par les faits, il en acceptait la possibilité dans la forme.

Tout juste nerveux, Yukio renchéri alors avec une rhétorique appliquée.  Avait-il seulement conscience de faire écho dans ses paroles à l’histoire même du clan ? Loin des antiques familles aux ramifications complexes. Le clan Nozomo était le fruit d’une alliance entre divers groupes de pillards. Le premier roi, dit le Roi Pourpre, n’avait donc comme autorité que sa seule prestance. Il ne reposait pas son pouvoir sur son sang, mais sur ses compétences. Seul l’avidité de ses supposés descendants avait caracolé un nécessaire lien de parenté avec l’ancêtre légendaire, pour prendre la tête du clan. L’image de l’étranger venant changer les choses pouvait donc être perçue comme… Un parallèle au premier Roi Pourpre ?

Rien que ça !

La barre présentée par son cadet était donc extrêmement haute, mensongère à bien des égards, mais elle avait au moins le mérite de mettre en exergue sa détermination. Hayato reprenait doucement confiance en voyant les anciens sidérés dans leurs silences, assistant à la représentation de Yukio. Encore dans l’ombre et à quelques pas de la porte, il ressentit néanmoins un frisson parcourant l’ensemble de sa colonne vertébrale, lorsqu’il perçut un souffle émaner de derrière la solide porte de bois. Il n’eut cependant pas le luxe de s’assurer que ses sens ne lui jouaient pas de tour, puisque presque immédiatement après, la porte s’ouvrit en laissant pénétrer avec l’intrus un remarquable halo lumineux. La tête haute et toute engoncée dans son armure de plaque, Suzu venait de faire son entrée tonitruante. Depuis combien de temps épiait-elle la rencontre ? Pourquoi était-elle ici ? De quel droit faisait-elle irruption dans une rencontre officielle ? Comme seule réponse et d’un geste presque rageur, elle vint d’un mouvement sec de la tête, balancer en arrière ses longues mèches carmin.

"Vous m’avez fait demander père."

Le regard de la jeune femme ne lâcha pas une seconde le visage de Yukio. Les quelques mots qu’elle avait adressé à la cantonade en feignant une politesse protocolaire, avaient dû percer de ses mâchoires serrées. Si la jeune femme venait à être contrainte de mettre un terme à ses activités de shinobi, une chose était sûre, elle ne pourrait pas se reconvertir en actrice. Relevant le menton jusqu’à des sommets presque ridicules, elle avança les poings serrés vers son paternel, sans manquer de gratifier au passage les deux frères d’un regard assassin.

"Oui, j’ai en effet pensé que tu avais parfaitement ta place ici. Tu m’avais fait part il y a déjà quelques temps de ton envie d’assister à une réunion pour en comprendre les enjeux. Je n’avais cependant pas supposé d’une telle… rencontre. "

Pour l’occasion, Tetsu s’était redressé sur son siège, balayant du regard l’assistance. Il ne faisait nul doute pour l’intendant que celui-ci avait dû répéter maintes et maintes fois un discours qui rendrait acceptable l’intrusion de sa fille dans le conseil. Il avait cependant eu l’intelligence d’en abréger les effets, présentant la chose comme allant de soi. Tout au contraire de la demande saugrenue du cadet adopté. Ainsi donc il prouvait encore une fois toute son aisance dans ce petit bain politique et Hayato prenait en bonne note la carrure de son adversaire. Sans manquer de remarquer que ses capacités étaient sans doute amplifié par la comparaison malheureuse avec son cadet. Un éléphant dans un magasin de porcelaine. Un martialiste plus qu’un politique. En bref, un Nozomo plus proche du Roi Pourpre que ne l’ont jamais été les anciens.

"Je crains bien que la séance ne doive être écourtée. Nous sommes ici pour discuter de choses sérieuses, pas pour écouter les égarements d’un enfant."

Un sourire moqueur au visage, Tetsu ne s’embarrassait même pas de masquer les fils de son piège. Il provoquait Yukio et cherchait sans doute ainsi à le pousser à la faute. Son sourire vint cependant se tarir, quand depuis le bas de l’estrade, le raclement de gorge de Suzu vint retentir dans l’assistance.

"Si je puis me permettre. "

Marquant un faux arrêt pour obtenir l’assentiment des ainés à sa prise de parole, elle continua. Toujours depuis sa zone d’ombre, Hayato perçut un courant d’inquiétude traverser le visage de Tetsu. Visiblement, cette intervention était loin d’être préméditée.

"Je n’ai malheureusement pas pu faire autrement qu’entendre les revendications de se…"

Elle n’eut même pas besoin de conclure sa phrase tant son mépris pour le cadet Nozomo était transparent. Semblant écarter la grossièreté de sa bouche, elle secoua légèrement la tête avant d’enchainer.

"Pardonnez-moi cette prise de parole. Mais je tenais à affirmer que je m’oppose fermement et je ne pense pas être la seule, à cette demande incongrue ! Ce n’est qu’un étranger qui a fui le clan à la première occasion en laissant derrière lui toutes ses responsabilités ! Et maintenant il revient la bouche en cœur pour demander à devenir le chef ?! Où était-il pendant que nous nous battions pour notre clan ?! C’est inacceptable !"

À mesure que les paroles coulaient en flots toxiques, Suzu se laissait gagner à son emportement. Depuis son siège, Tetsu semblait chercher à s’enterrer sous terre. Le poing serré, il semblait retenir son souffle. De quel droit sa jeune fille pouvait elle opposer le moindre refus ? De plus, tout comme Boronzu avant elle, elle venait d’entériner la légalité de cette demande en la considérant. Son erreur était grossière et ne faisait que mettre en évidence son incompétence politique. Un peu comme Yukio, remarquait alors l’intendant.

"Si ça ne tenait qu’à moi il serait châtié pour son audace ! Il n’est qu’un traitre à notre clan et mériterait de se rappeler sa place ! Ce n’est pas…"

Le bruit sourd contraignit la harpie au silence. Hors de ses gonds, Tetsu venait d’abattre son poing sur la table. Désormais debout et le regard empreint de colère, il dévisageait tour à tour sa fille et les deux adoptés.

"Il suffit !"

Nul doute que le cerveau du vieil homme turbinait alors à plein régime, malheureusement, Do ne lui laissa guère le temps de stabiliser ses positions. Sautant sur l’occasion de mettre à mal son adversaire politique, il prit la parole en exhortant ses compagnons.

"Tout ceci est ridicule ! La fille de Tetsu n’a rien à faire ici et elle n’a encore moins d’avis à donner ! C’est extrêmement grave !"

En réponse des voix s’élevèrent et bien vite une cacophonie d’injures voilées vint faire disparaitre les trois jeunes gens. Hayato parfaitement incrédule, partagea le regard de son frère et y lut toute son incompréhension. De son côté, Suzu semblait s’obstiner à ne pas considérer les deux jeunes hommes. Ses yeux braqués sur son père, ses pupilles semblaient enflammées. Les secondes comme les minutes s’égrainèrent avant que le calme ne retombe peu à peu. Presque à bout de souffle à force de s’égosiller, Tetsu et Do se faisait face depuis leurs places respectives. Debout et l’attitude agressive, à deux doigts de l’affrontement.

"Combat."

Le mot résonna et paralysa à nouveau toute l’assistance. Ce n’étaient point les voix visqueuses des deux anciens contrariés qui venaient de résonner, pas plus que celle calme et expérimenté de Boronzu. Le timbre était neutre et la voix caverneuse. Parfaitement placide depuis le début de la séance, Hagane de son doigt pointé, faisait des allers-retours entre Yukio et Suzu. Quand il fut sûr que tous les regards furent enfin braqués sur lui, il enfonça définitivement le clou.

"Combat."

De la stupeur, Hayato ne garda que la peur. Hagane venait de proclamer la tenue d’un combat, mesure commune dans les dénouements judiciaires du clan. Comme plongé dans une infinité de possibilités incalculables, l’intendant laissa son regard errer sans but précis. Quand ses pupilles rencontrèrent celles de Tetsu, pour la première comme sans doute la dernière de sa vie, il crut voir leurs sentiments battre à l’unisson. Le démêlé ne reposerait pas sur de la politique, des alliances ou des mots. Seul resterait la force des deux êtres pour les départager. Un saut dans l’inconnue, un risque irréfléchi et gargantuesque qui en un éclair pouvait mettre un terme à toutes revendications. La défaite pour l’un comme pour l’autre signifierait un retrait définitif des bornes dirigeantes du clan. Alors à cet instant précis, dans leurs regards conjoints, Hayato comme Tetsu partagèrent cette amère impression. Ils n’avaient plus aucune main sur la suite des évènements. Les dés étaient jetés et ils demeuraient maintenant parfaitement impuissants.

Revenir en haut Aller en bas
Nozomo Yukio
Nozomo Yukio
Suna no Jonin
Messages : 631
Date d'inscription : 09/12/2020
Age : 26

Fiche du Ninja
Grade & Rang: JOUNIN - RANG B
Ryos: 160
Expérience:
Une force (PV Hayato) Left_bar_bleue2847/1200Une force (PV Hayato) Empty_bar_bleue  (2847/1200)
Re: Une force (PV Hayato) Jeu 10 Mar - 19:01
Nozomo Yukio


Une force


Feat: Hayato



"Un enfant ?!" Dans mon esprit, un chaos brutal devant l'insolence et la brutalité des propos de Tetsu devant moi. Certes, j'étais bien jeune face à un vétéran comme lui, mais de là à parler d'enfant...

La scène avait dérivé : Une entrée, un nouvel acteur dans la confrontation orale et quel acteur... Une actrice ! Suzu, devant nous, avançait en prétendant que son père l'avait fait demander. Lui, prétexté comme si de rien n'était, qu'il voulait lui montrer comment une réunion se dérouler. "Comme de par hasard, vieux débris." C'était ensuite que le chef de l'assistance avait lancé son poison dans mon esprit. Les dents serrés, je me préparais à répondre à l'enfoiré : Une histoire de juunin, d'explorateur de Suna, mais aussi quelques égarements comme une provocation en duel pour montrer à cet emmerdeur qu'après avoir passé autant de temps le cul sur sa chaise, il était plus bon à rien.

Sauf que...

Suzu prit la parole : Elle demanda le droit de parler, sans vraiment le chercher car elle attaqua aussitôt de mettre en contexte qu'elle m'avait entendu, laissant un silence insultant dans sa phrase pour laisser mon esprit, échauffé, la place pour placer quelques noms me concernant et qu'elle pouvait souligner. L'attaque était cordiale, presque attendu : J'avais quitté le domaine voila quelques années, pour m'installer avec mon frère loin des affaires du clan... Cela m'était rapproché, moi qui venais de parler de guider les Nozomo et d'apporter la lumière. La tête baissé, je me mis à sourire devant ce tacle attendu, que je n'avais pourtant pas vraiment réfléchi à contrer. Je n'avais d'ailleurs pas réfléchi à grand-chose, grand bêta que j'étais. De ma position, je ne saisis pas des affres du grand conseiller qui m'avait insulté précédemment. Je n'étais concentré que sur le flux de parole de la belle qui attaquait maintenant d'avancer que je devais être châtié pour mon discours.

- ... Et qui va me châtier, toi Suzu ? J'aimerais bien voir ça. Amusé autant qu'excité par le fait de rabattre le caquet de cette méprisante jeune fille, j'avais coupé les relents visqueux qui sortait de sa bouche, mais elle ne put répondre, car le patriarche frappa fort sur le bois de son pupitre pour calmer, ou enrager encore plus, les choses.

Il avait l'air bien embêté, loin de son flegme caractéristique... Quelque chose n'allait pas, le plan n'était pas bien huilé ? Dans mon empressement, j'avais créé une faille dans leur assortiment caractérisé de jeux politiques ? Déjà, le malicieux conseiller qui siégeait près du chef prenait la main pour enfoncer la fille et le père : Suzu n'était pas à sa place et n'avait surement pas voix au chapitre concernant ma présence dans les prétendants au trône pourpre. Les vieux s'excitaient alors que je grognais devant Suzu qui ne me regardait pas, comme si elle était supérieure.

Un chenil pleins de chiens de chasse qui étaient prêt à se jeter sur la gorge les uns des autres. C'était donc ça les hautes instances d'un clan fondateur de Suna ? On pouvait jouer les politiciens autant qu'on voulait, notre nature était portée à la guerre, autant vicieuse que violente.

Une poudrière.

"Ces plaisirs violents ont des fins violentes. Dans leurs excès, ils meurent, tels la poudre et le feu que leurs baisers consument." Mon regard porta dans celui de mon frère, mieux préparé à ces bibelots politique, qui pourtant était aussi étonné que moi de la tournure des choses. Seul restait Hagane, stoïque, alors que notre allié au conseil regardait, médusé et un peu amusé, la scène. Les têtes pensantes s'engueulaient comme des commères aigris et allaient dans quelques minutes avoir à mettre les mains pour clôturer leurs histoires... "Finalement, je n'aurais même pas à me salir les mains pour lui montrer qu'il est faible."

Toutes les belles histoires avaient une fin et la dispute furieuse s'apaisa alors que les éléments de cette tempête, fulminant leurs arguments dans des soubresauts affamés d'air, se mirent debout dans des raclements presque glamour de chaises sur le bois. Face à face, ils étaient si prêts de se mettre des tartes. Finalement, le grand maitre du silence, les bras croisés, déclara d'une voix solennel un seul mot :

Combat.

"Combat ?" Lorgnant sur l'interlocuteur, je le vis me pointer du doigt pour ensuite passer sur la donzelle. Le duel n'impliquait pas les débris, mais bien la nouvelle génération qui avait amené cette dispute... Le fieffé diplomate répéta ce mot, une fois que tous eurent en vue son idée. "Une insulte, une punition... Oui, un combat." D'abord paralysé, comme un chiot rageant qu'on lâchait finalement de sa bride et qui cherchait une limite, effrayé par la ligne qu'il pouvait franchir, je baissais de nouveau la tête pour regarder la pierre froide sous mes pieds.

"Enfin." Les cheveux devant le visage, je ne laissais échapper qu'un petit rire qui s'amplifia avec la clarté de l'idée qui sautait aux yeux à tous. C'était beaucoup de mots, mais bien peu d'acte... Hagane avait lâché, en une sentence, toute la pression qui s'était accumulé en moi depuis le début de l'entrevue. Est-ce mon exclamation faisait froid dans le dos à mes spectateurs ? Peut-être, car relevant le menton d'un geste vif, ce furent mes peurs et mes cheveux que je ramenais derrière moi.

- Merci, Maitre Hagane, de la proposition. Le regard neutre, je laissais planer ma vision sur le jury, la concurrente et mon frère. Un enfant. Mes yeux revinrent sur l'insultant vieillard qui semblait dodeliner devant le pouvoir sur la situation qui s'échappait de ses doigts. Un étranger ou un traitre. Le vert de mes pupilles se dirigea sur Suzu, comprenait-elle ? Un prétendant. L'index pointé sur mon torse, venant de moi-même, clôtura ce début de discours. Je suis sans doute tout ça, mais cela n'a pas d'importance, car j'ai le droit de faire valoir mon point de vue. Je suis parti, je suis revenu, mais est-ce que j'avais vraiment ma place ? Le sang apporte-t-il la légitimité ? Ricanant, j'empoignais le fourreau de mon katana pour défaire les cordages qui l'attachait à ma ceinture.

C'était une ceinture spéciale, le Obi, qui était troué de par et d'autres pour pouvoir fixer le fourreau et qu'il ne s'échappe pas pendant le combat... Ici, je le portais de manière religieuse, car un Nozomo ne se sépara jamais de son arme. C'était une extension de moi, comme mon âme, mais en plus tranchante... Séparant le bois laqué de mon vêtement, je le portais devant moi, les bras tendu, pour le présenter à mes contemporains.

- Je ne sais pas, mais aujourd'hui on va pouvoir vérifier si le sang fait la justesse et la force. Moi, Yukio Nozomo, j'accepte le duel contre Suzu Nozomo. Vivement, je baissais un genou pour qu'il frappe le sol. Me retrouvant vulnérable devant l'auditoire, le katana offert toujours devant moi. J'accepterai les modalités de cette confrontation, ainsi que ses conséquences. Vouloir guider le clan, c'est aussi obéir à ses lois. Le visage baissé, toujours dans une position respectable et respectueuse, je ne pus m'empêcher de lâcher quelques mots pour ma future opposante. Je suis sûr que ma noble adversaire saura en faire autant, elle qui désirait tant que je reçoive une punition pour mon impudence.

Lentement, je me relevais pour observer la réaction de ces vieux qui ne connaissaient que les jeux politiques et plus la vérité du fer et du sang. Seul notre sauveur d'il y a vingt ans regardait, ravi, la tournure des choses. Les autres étaient bouleversés, mais ne pouvaient qu'accepter la proposition de Hagane, surtout après ma prestation.

Suzu, cette fois, me regardait : Jaugeant, jugeant, analysant... Elle avait peur. "Non, elle croit en sa force comme je crois dans la mienne." Si elle vacillait dès la confrontation actée, cela ne pouvait être drôle. Une drôle d'idée me vint à l'esprit, comme une chance dans la vie qui ne venait que rarement : Détruire la fille me permettait de détruire le père. L'assurance du sang Nozomo avait provoqué chez les deux larrons une ascendance crasse, presque vile, et je me faisais un malin plaisir à montrer qui j'étais. Qui j'étais vraiment.

- La vie est bien faite. Un sourire aux lèvres, je me tournais vers mon frère pour lui faire un clin d'œil.

Burozu prit la parole, Hagane n'était pas du genre à tergiverser et expliquer et les deux autres essayaient encore de ramasser leur mâchoire... Se levant, il décria d'une voix forte :

- Selon les lois, ce type de duel se fait par l'acier. Chacun a le droit à son arme de prédilection et a ses armes naturelles. Il faisait référence au corps : le poing et le pied. Le regard vint sur les deux vétérans.Les choix du lieu et de l'heure sont donnés aux représentants des deux partis... Tetsu Nozomo, pére de Suzu Nozomo, et...Les sourcils froncés, il chercha dans son esprit comment bien aborder la chose. Hayato Nozomo, frère et donc parent le plus proche de Yukio Nozomo. Vous étes tenus de la bonne représentation de nos valeurs au sein du domaine et du clan, ainsi que des actes de vos représentants durant le combat. Qu'est ce que cela voulait dire ?

Les combats avaient été légion à une époque, ce qui avait conduit à quelques restrictions : D'abord, aucun des duellistes n'avait le pouvoir de choisir. Il fallait un ascendant ou un ainé pour agencer tout cela... Un devoir de respect et de neutralité, puisque seuls les combattants étaient capables de sournoiserie, c'était bien connu. Plusieurs cours étaient réservés aux combats et certains étaient encor tâché du sang des événements, dramatique, qui avaient amené à une autre limite : Plus de combats à mort. On parlait de premier sang ou du premier à terre, laissant la part belle à l'abandon même si les miens n'étaient pas connus pour rester au sol à frapper lâchement du poing sur les dalles.

Bref, j'avais connu dans mon enfance le spectacle d'une de ces confrontations... Deux utilisateurs de Taijutsu qui s'étaient brisé mutuellement quelques membres pour une histoire d'honneur. Pour Hayato, c'était une responsabilité légére car c'était vraiment Tetsu qui allait choisir les termes du contrat. J'allais tout accepter, juste pour le plaisir de vaincre sur leur terrain.

Sphinx. Yukio 021

Revenir en haut Aller en bas
Nozomo Hayato
Nozomo Hayato
Suna no Jonin
Messages : 458
Date d'inscription : 09/12/2020
Age : 27
Localisation : Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: JOUNIN - RANG A - Intendant de Suna
Ryos: 1895
Expérience:
Une force (PV Hayato) Left_bar_bleue1913/2000Une force (PV Hayato) Empty_bar_bleue  (1913/2000)
Re: Une force (PV Hayato) Jeu 17 Mar - 0:42
Nozomo Hayato

Une force

Dans son silence sidéré, Hayato suivit son cadet jusqu’au terrain d’affrontement. Comment les choses avaient-elles pu déraper aussi vite ? D’une réunion politique, tout avait basculé jusqu’à un duel judiciaire. La violence restait donc bien ancrée au fondement du clan Nozomo. Même Yukio qui partageait à de nombreux égards les convictions de son frère, n’avait pas hésité un seul instant à répondre positivement à cet étalage de violence. Pire, il semblait y trouver une forme de plaisir. À quel point les deux frères pouvaient-ils être différents sur ce point ? C’était un fait, Yukio avait depuis toujours inscrit en lui cette part de violence, que même l’amour et la protection d’un frère n’avait jamais parfaitement gommée. Il voulait toujours prouver et reposait sa légitimité sur sa force. L’action n’était pas qu’une manière de vivre, elle représentait pour lui une échappatoire autant qu’un moyen de s’affirmer en tant qu’homme.

Cette triste conclusion laissait un gout amer à l’intendant, qui encore médusé regardait les deux combattants se faisant face. Seulement quelques minutes s’étaient écoulées, pourtant à en juger ses traits tirés, il semblait avoir subi les ravages de dizaines d’années. Presque en catastrophe, les deux partis avaient trouvé un accord. Le lieu d’affrontement serait le terrain central du domaine Nozomo, dominait en son centre par l’imposante statue du roi pourpre. Ce serait donc devant le regard inquisiteur du premier, que les jeunes pousses allaient guerroyer. L’endroit était chargé de symboles et il n’échapperait donc à personne que cet affrontement n’avait rien d’anodin. Les deux hommes avaient bien vite dû se résoudre au calcul en vigueur, le duel aurait lieu et le résultat serait sû de tous, alors autant en faire un spectacle qui pourrait servir de tremplin politique au gagnant. Le pari était donc incommensurablement dangereux. Tout ou rien. La gloire ou la honte.

"À quel point manque t’il de confiance en lui ?"

Ses mots d’apparence murmuré que pour lui-même, avaient en réalité un destinataire particulier. Juste en pas en arrière d’Hayato, Burunzo baignait de son regard protecteur autant l’ainé que le cadet.

"Il m’a l’air plutôt confiant moi je trouve."

Seul le haussement imperceptible des épaules de l’intendant lui répondirent. La place s’emplissait de plus en plus, Nozomo tous confondus se tassaient en groupes épars pour observer l’affrontement. L’affiche était belle, Yukio l’intrépide adopté, opposé à l’aussi belle que redoutable Suzu. Un favori ? Si pour Hayato la victoire de son frère lui semblait plus que probable. La foule elle, semblait bien plus divisée sur la question. Il fallait dire qu’elle savait en imposer, cette Nozomo aux cheveux de feu. Rutilante dans son armure de plaque, elle s’était parée de sa plus belle lance. Comprendre donc, un bâton de bois avec une pointe métallique affutée. Pas de fioriture, pas de faux-semblant, Suzu était une martialiste dans l’âme qui avait en exergue le respect des traditions clanique. De son côté, Yukio faisait bien pâle figure, avec pour seule protection son kimono ample qui devait lui permettre de meilleurs mouvements.

Un temps face à face, les deux combattants s’évaluèrent l’un l’autre. Fût-il une époque où déjà ils avaient croisé le fer ? Les choses risquaient d’être bien différentes aujourd’hui. Semblant sortir de nulle part, ce fut le pourtant si taiseux Hagane qui vint se placer entre les combats, annonçant l’imminence du combat.

"Suzu et Yukio. Vous vous battez au nom de nos lois. Que le gagnant voit sa cause défendue et le perdant humilié dans son sang."

Reculant déjà d’un pas, personne ne fut particulièrement surpris d’apprendre que l’imperméable ancien avait très largement raccourci le texte original. Son bras levé vers le ciel allait annoncer en même temps que sa chute, l’amorce de l’affrontement sanglant. Nul ninjutsu ne serait accepté, seul les poings et le fer pouvaient parler. Sans plus de cérémonie et alors que de son côté Hayato remarquait la présence surprenante de Kuramino dans l’assistance, le combat débuta.

Revenir en haut Aller en bas
Nozomo Yukio
Nozomo Yukio
Suna no Jonin
Messages : 631
Date d'inscription : 09/12/2020
Age : 26

Fiche du Ninja
Grade & Rang: JOUNIN - RANG B
Ryos: 160
Expérience:
Une force (PV Hayato) Left_bar_bleue2847/1200Une force (PV Hayato) Empty_bar_bleue  (2847/1200)
Re: Une force (PV Hayato) Jeu 17 Mar - 16:07
Nozomo Yukio


Une force


Feat: Hayato



- Alors c'est ça la finalité ? Murmurant, pour qui voulait bien l'entendre, mon humble discours. Des jeux, des jours, des conversations, pour régler le problème millénaire du sang sur un simple combat...

Enfin, est-ce que cela allait changer quelque chose ? Vaincre ainsi Suzu n'allait pas remettre en question la génétique ou la force d'une ascendance, mais c'était une pierre dans le pilier de nos revendications. Sur la place, devant la statue du Roi Pourpre, la foule se réunissait pour un événement insolite, qui aurait crû en ce levant ce matin qu'il y allait avoir un combat entre l'héritière des hautes instances, fille unique et prisée de Tetsu, et du chien fou... Car pour la plupart des claniques, je n'étais qu'un insolent petit revanchard qui ne jurait que par le combat et la force.

Je ne me faisais pas d'illusions, j'étais un concurrent sérieux, mais pas aussi solide qu'un Buronzu. Il me manquait un fait d'arme devant les miens, tout était lointain pour ces conservateurs qui ne juraient que par la naissance. "Enfin, le seul qui compte, c'est celui d'être sorti du vagin d'une Nozomo..." Finalement, la reconnaissance n'était qu'un beau fantasme. Je devais m'imposer, cette fois en battant l'adversaire en face de moi.

L'enfant que j'avais été pouvait disparaitre, car il avait plié sous des valeurs et un modèle qui le désignait comme fautif... De ne pas être comme les autres, comme eux qui pouvaient se targuer d'avoir des cheveux rouge, d'avoir un corps qui ressemblait à celui disposé par le chef légendaire. "Nous n'étions que des parias, pointé du doigt." Ce combat, c'était une façon pour moi de me rebeller et de me venger... "Oui, au final je suis bien un revanchard." Un beau sourire sur le visage, j'observais la représentation de pierre de celui que je voulais remplacer.

Fier, équipé, debout comme s'il allait se battre... Ce parent commun à tous les connards qui m'avaient taxé d'étranger me donnait envie de lui ressembler, d'être de la bande, mais le but ici était de supplanter le modèle. "De devenir le modèle." L'enjeu était le plus important de ma vie : Perpétuer ou briser la roue de l'héritage, pour moi, pour Hayato, pour les autres. Respirant un grand coup, je laissais cette idée couler de moi. Pour le moment, je ne devais pas m'alourdir de ce type de pensée... Il fallait être léger, rapide, fluide. Suzu, en face de moi, était équipé de sa plus belle armure qui la défendait, mais qui surtout la rendait plus lente. Avec mon kimono, je faisais pâle figure.

"La marque d'un ancien temps." En tant que shinobi, je connaissais l'importance de la vitesse et la vulnérabilité de ces belles pièces contre une boule de feu ou un éclair dévastateur. Le temps n'était plus à ce type de guerre, il fallait évoluer... Point de vantardise, ni même de provocation, mais devant le public qui attendait le début des hostilités, je dénouais le haut de mon kimono pour laisser le tissu couler sur mes bras.

J'étais torse nue, la peau offerte au ciel, à la chaleur du soleil et au fer de la lance de mon adversaire. Tous pouvaient observer les cicatrices, les brûlures... Ma vie disposait, comme une peinture, sur mon corps. "Voila Yukio Nozomo, lisait et concédait que j'ai lutté." De la même manière, je laissais mon katana gouter à l'air du cadre bien trop officiel. Il était temps de se battre et mon esprit devait  être concentré dans mon bras, dans ma garde, dans la pointe de mon arme qui visait la gorge de cette femme qui m'avait insulté.

Point de haine, juste la nécessité de survivre, de gagner.

Hagane débarqua, droit comme un "i" pour sonner le début de la confrontation : Le respect des lois, pas de chakra... Juste la force brute et la technique. "Je n'en attendais pas moins." En cherchant la polyvalence, j'avais perdu dans ma spécialité, le bukijutsu, mais je savais très bien me défendre et surtout je croyais en moi. "De toute façon, ce n'est plus le temps de douter." Vidant mes poumons, encore une fois, je calmai mon cœur qui, malgré tout, battait la mesure du temps qu'il restait avant la sonnerie. Avant le début de la fin.

- Allez mon vieux, tu as une grande gueule, mais maintenant il faut prouver que tu sais te battre. En position, la lame en avant et le corps de profil pour laisser le moins de zone à découvert, j'attendais que les chargés du gong frappent dessus pour lancer le tout.

Le signal vint, bientôt suivit par mes pas frénétiques pour me jeter sur ma cible : La vitesse était la clef et pour soutenir mon attaque, j'avais dès le départ attrapé le tantô dans mon dos, pour attaquer de deux angles. Le corps-à-corps arriva vite, puisque seulement quelques mètres devaient être franchis, et, le buste en avant, j'attaquai d'un mouvement vif à la gorge de la belle Nozomo, si l'aide à l'intérieur.

Le combat était lancé.

Combat:

Sphinx. Yukio 021

Revenir en haut Aller en bas
Nozomo Hayato
Nozomo Hayato
Suna no Jonin
Messages : 458
Date d'inscription : 09/12/2020
Age : 27
Localisation : Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: JOUNIN - RANG A - Intendant de Suna
Ryos: 1895
Expérience:
Une force (PV Hayato) Left_bar_bleue1913/2000Une force (PV Hayato) Empty_bar_bleue  (1913/2000)
Re: Une force (PV Hayato) Jeu 17 Mar - 18:18
Nozomo Hayato

Une force

Confiante derrière sa lourde armure, Suzu resta une demi-seconde en position, observant l’approche de Yukio. Était-ce bel et bien un choix ou devions-nous y voir une différence flagrante de vitesse ? Toujours était-il que parfaitement confiante, elle avait entamé la rotation de sa lance en approchant d’un pas lourd vers Yukio. À travers la lisière de son casque, Hayato put discerner un sourire carnassier, qui s’amplifia davantage alors qu’elle se mit subitement à faire tourbillonner de manière prodigieuse son engin. La jeune femme n’était pas venue les mains vides. Elle s’était préparée à cet affrontement et ne craignait nullement l’homme au katana.

"Approche si tu l’oses ! "


Un excès de confiance qui risquait cependant de lui couter cher. Parfaitement résolut à conclure l’échange sanglant elle fut néanmoins traversée d’un hoquet lorsque la lame affutée du cadet Nozomo transperça ses défenses en pénétrant profondément dans un interstice pourtant d’apparence minuscule. Il était évident qu’elle ne s’attendait pas à une telle violence dans l’échange. Pourtant, alors même que la lame terminait sa course en tranchant les chairs, toute affliction de douleur sembla disparaitre du visage de la combattante.

Faisant désormais face à Yukio, Suzu stoppa la rotation de son arme pour l’empoignée à deux mains, pointe en avant. Un instant de battement, tout juste suffisant pour permettre au samouraï de voir l’attaque s’abattre en sa direction.  Hayato notait l’étonnante technique de la jeune femme. Alourdie par son armure, elle n’en demeurait pas moins rapide dans ses gestes. Seuls ses mouvements semblaient limités. Toujours était-il que le coup à la violence incroyable au lieu de viser le buste ou encore le visage du sournois shinobi, fusa en direction de ses jambes. Cherchait-elle ainsi à parer au différentiel de vitesse ? À n’en pas douter en effet. Comme pour appuyer son avantage, elle profita de cette première ouverture pour exercer une seconde fente, moins puissante mais tout aussi dangereuse.

Assister à une représentation d’un tel niveau, avait quelque chose de grisant. La technicité des Nozomo dans l’usage de leurs armes de prédilection, était une chose connue et reconnue. Pourtant, les mœurs plus polissé de l’époque et surtout l’apaisement progressif des conflits inter-clans entrainé par la tutelle sunajin, avaient drastiquement réduit le nombre d’affrontement entre les membres. Une chance pour les curieuses jeunes pousses du clan, qui en tête de liste, observait avec leurs yeux brillants et leurs bouches entrouvertes le résultat final de la dure éducation Nozomo. Le combat ne faisait que commencer et pourtant déjà, une flaque de sang s’était formée entre les combattants. Semblant signifier l’océan qui séparaient leurs deux univers.

Les sourcils froncés, Boronzu regardait avec insistance l’immense statue centrale. Suivant son regard, Hayato découvrit la scène improbable. Quelles étaient les chances, oui quelles étaient les chances pour qu’une et une seule goutte du sang ne se soit envolée jusqu’au visage du père des Nozomo ? Quelle chance encore, cette goutte avait-elle de couler depuis son œil ? Ainsi donc et devant le visage ému de leur ancêtre spirituel. Les deux combattants étaient résolu à en découdre.



Récapitulatif combat:
Revenir en haut Aller en bas
Nozomo Yukio
Nozomo Yukio
Suna no Jonin
Messages : 631
Date d'inscription : 09/12/2020
Age : 26

Fiche du Ninja
Grade & Rang: JOUNIN - RANG B
Ryos: 160
Expérience:
Une force (PV Hayato) Left_bar_bleue2847/1200Une force (PV Hayato) Empty_bar_bleue  (2847/1200)
Re: Une force (PV Hayato) Jeu 17 Mar - 20:02
Nozomo Yukio


Une force


Feat: Hayato



Le chaos, toujours le chaos.

Le sang éclaboussait le sol, l'air était constellé de gouttes qui voletaient avec le mouvement de sa lance qui enfournait ma peau comme si j'étais un vieux steak trop cuit... Elle savait utiliser son arme, du vrai travail de Nozomo. Je n'allais pas m'en tirer sans douleur et dès l'initiative du combat, je pouvais deviner que ces plaies allaient m'occuper des jours, à me lancer. Une lame, ce n'était pas un choc, c'était une petite impulsion sourde, puis de la chaleur qui se diffusait avec le corps qui comprenait peu à peu que l'unité des tissus était mis à mal.

Cette maitrise, je la connaissais : Pendant mon enfance, j'avais vu l'un des enseignants les plus revêches manipuler son outil ainsi, il était tout le temps accompagné d'un petit mec fébrile qui ne tenait pas debout avec sa lance trop grande. J'avais eu l'occasion de l'affronter plusieurs fois, mais à chaque fois, il suffisait de lui mettre un coup de pied derrière le genou pour qu'il tombe à terre... "Ridicule".

Bien vite, j'avais bifurqué sur les entrainements au Katana, laissant de côté les grands bâtons pour des lames plus courteS... Suzu, elle, avec les cheveux courts et la poitrine juvénile, avait solidifié ses appuis et je le sentais. Pour autant, mon tantô trouva une faille dans l'acier trempé de sa protection, pour se planter douloureusement dans la jointure de sa jambe et de son torse. Les armures laissaient peu de chair ainsi vulnérable, mais il fallait bien qu'on puisse bouger avec... Les rares expériences que j'avais eues avec ce type d'habits m'avaient vite gonflé, puisqu'un observateur éclairé pouvait viser ces espaces-là. C'était ce que j'avais fait, malgré que...

Je visais la gorge.

Très vite, elle répliqua d'un estoc lourd, les bras en avant alors que j'étais bien assez proche pour qu'elle n'ait pas à faire ce type de mouvement... L'objectif était clair, elle voulait me traverser comme un jambon. D'un pas de côté, j'esquivais l'attaque téléphoné, malheureusement, c'était une feinte et sa lame vint douloureusement ajouter une prochaine cicatrice sur mon ventre. Serrant les dents, je retombais sur mes pieds, pliant les genoux, pour repartir à l'attaque.

Le style de mon clan était assez simple : Étouffer l'adversaire sous une avalanche de coups en prenant bien garde à ne pas habituer celui-ci à un rythme particulier, car deviner la cadence permettait d'esquiver et de contre-attaquer... Le secret était justement de prendre à contre-pied cette règle. Ralentir et accélérer parfois pour inquiéter, frustrer et prendre l'ascendant psychologique sur l'adversaire. On connaissait tous les deux le mantra de notre clan.

Bondissant pour débuter mon assaut, je brandissais mon katana pour entamer une gestuelle travaillée : Frappant et encore dans des coups vifs, je visais encore une fois les faiblesses de la cuirasse pour la détruire petit-à-petit. Accompagnant le tout de ma plus petite arme, frappant dans un tempo cyclique les parcelles déjà entamées, je cherchais à créer le plus d'espaces possible ou frapper... C'était symbolique, également, puisque l'adopté détruisait méthodiquement la belle armure rutilante de la noble Nozomo. "Revanchard, je vous dis."

En dernier temps, j'orientai mon tantô dans un estoc pour pourfendre l'un des interstices au préalable formé... ou bien encore un défaut inhérent à la défense, si je n'avais pas réussi.

"On a commencé fort."

Tour:



Sphinx. Yukio 021

Revenir en haut Aller en bas
Nozomo Hayato
Nozomo Hayato
Suna no Jonin
Messages : 458
Date d'inscription : 09/12/2020
Age : 27
Localisation : Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: JOUNIN - RANG A - Intendant de Suna
Ryos: 1895
Expérience:
Une force (PV Hayato) Left_bar_bleue1913/2000Une force (PV Hayato) Empty_bar_bleue  (1913/2000)
Re: Une force (PV Hayato) Jeu 17 Mar - 20:48
Nozomo Hayato

Une force

"Ooof"

Les réactions face à la passe d’arme n’avaient pas tardé à retentir. Les spectateurs massés devant le spectacle, étaient comme galvanisé par l’enjeux et surtout par le sang qui coulait déjà en abondance. Des animaux assoiffés, qui trouvaient plaisirs à dévorer la souffrance d’autrui.  Avec une mimique de dégout, Hayato dévisageait cette assistance sans visage d’où perçait les clameurs.

Sur le terrain d’affrontement, Yukio était encore en proie à la belle Suzu. À moins que cela n’eut été l’inverse ? En tout cas, si la Nozomo aux cheveux écarlates souffrait désormais d’une large entaille au niveau de la ceinture. Yukio lui aussi dégoulinait de son sang en de multiples endroits. Une blessure profonde, contre une infinité d’autres plus petites ? Qui aurait put dire lequel des deux étaient le plus mal en point ? Profitant toujours de sa rapidité, Yukio s’appliqua à redoubler d’adresse en visant les jointures de l’armure. Malheureusement pour lui, la belle avait visiblement plus d’un tour dans son sac et plaçant sur la trajectoire la hanse de son arme, elle parvint à parer l’assaut et en profita en sus pour porter un coup sur l’assaillant.

Visiblement déstabilisé, Yukio dérapa et le coup sournois qu’il s’apprêtait à donner de son tanto, vint rebondir contre la cuirasse d’acier de son opposante. Visiblement refroidit par la violence du premier échange, les deux combattants entraient dans une phase plus molle, du moins était-ce que pouvait alors penser l’assistance. Rompant avec son attitude jusqu’ici défensive, Suzu empoigna avec habileté son bâton et abattis un premier coup droit en direction des jambes de son opposant. La manœuvre avait été suffisamment appuyée pour constituer une menace, mais ne servait en définitive que d’amorce à un déluge d’autres coups divers et variés. Visant tour à tour les jambes et les mains de Yukio, celle-ci en point d’orgue de son enchainement, vint essayer de délester Yukio d’une de ses armes.

Retenant son souffle, Hayato assistait à cette mauvaise passe. Et si son frère venait à perdre ? Si finalement il venait à s’effondrer sur le dallage froid de la place. Quel avenir resterait-il aux deux frères ? Redeviendraient-ils et cette fois de manière définitive des parias ?  Allaient-ils devoir quitter de nouveau le domaine ? Déglutissant, il assista impuissant au dénouement de la botte.


Récapitulatif combat:
Revenir en haut Aller en bas
Nozomo Yukio
Nozomo Yukio
Suna no Jonin
Messages : 631
Date d'inscription : 09/12/2020
Age : 26

Fiche du Ninja
Grade & Rang: JOUNIN - RANG B
Ryos: 160
Expérience:
Une force (PV Hayato) Left_bar_bleue2847/1200Une force (PV Hayato) Empty_bar_bleue  (2847/1200)
Re: Une force (PV Hayato) Sam 19 Mar - 17:31
Nozomo Yukio


Une force


Feat: Hayato



- Tu veux mon arme ? D'un sourire, j'accueillis l'idée presque bête de me retrouver désarmer de mon katana dans le duel... c'était autant affreux qu'excitant, puisqu'avec mon tantô je n'allais pas faire grand-chose.

Un problème de taille !

La belle avait réussi à bloquer ma tentative, répliquant derechef pour jouer sur mon tempo et me dépasser en vitesse... Le contre-pied était surprenant et je me fis rapidement atteindre, une nouvelle fois, par une attaque qui lacéra mon abdomen, lâchant sur le chemin une large trace de sang. J'en avais vu plus, dans ma vie, mais il fallait avouer que sur la quantité de liquide versé, j'en avais déjà donné pas mal dans les quelques minutes qui séparaient le début du spectacle et le moment présent. Justement, un peu dans l'urgence, je soulevais mon pied pour esquiver le coup latéral qui cherchait à atteindre mes appuis. La suite fut lamentable, des esquives molles qui arrivaient toujours au poil, mais je sentais que je fatiguais et surtout que j'avais mis en jeu de bonnes cartes, pour au final ne rien recevoir en retour...

Enfin, à part des coups.

La multitude éclata sur moi et dans l'enjeu, il était net qu'elle visait mon bras et mon poignet pour que je fasse tomber ma plus longue lame... c'était d'autant plus précis que j'avais bien compris son manège. D'un geste du poignet souple, je fis rencontrer sa lance et mon katana dans un fracas assourdissant, sauf que je ne voulais pas juste le choc, mais bien la glissade des aciers pour conduire son outil vers le sol. Là, adroitement, je plantai la pointe de mon gros couteau entre deux dalles pour bondir en prenant appui sur la garde bien solidement arrimée au sol. Mon pied, comme dans un geste de taïjutsu, voltigea dans la figure de la demoiselle. Atterrissant, je tirais mon équipement du sol pour me faufiler dans le dos de Suzu, là je brandissais ma plus fine lame dans l'espoir de l'atteindre dans son angle mort...

Elle avait une formidable défense, mais je n'allais pas laisser tomber... Je n'étais pas arrivé à ce point pour me laisser vaincre.

"Han, mais bordel, j'ai fait l'plus dur. Autant tenter un salto avant d'échouer au pied du mur"

Tour:



Sphinx. Yukio 021

Revenir en haut Aller en bas
Nozomo Hayato
Nozomo Hayato
Suna no Jonin
Messages : 458
Date d'inscription : 09/12/2020
Age : 27
Localisation : Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: JOUNIN - RANG A - Intendant de Suna
Ryos: 1895
Expérience:
Une force (PV Hayato) Left_bar_bleue1913/2000Une force (PV Hayato) Empty_bar_bleue  (1913/2000)
Re: Une force (PV Hayato) Lun 21 Mar - 16:34
Nozomo Hayato

Une force

Le combat se poursuivait et bien que celui-ci n’ait encore duré que quelques minutes, les deux adversaires montraient d’ores et déjà des premiers signes de fatigue. Hayato dévisageait avec une certaine appréhension les différents échanges. Son frère ne se laissait pas démonter par la belle, mais il était évident qu’il n’arrivait pas à trouver de solution pour transpercer sa défense de fer. Bien que dépourvu de toute compétence sensitive, il n’en demeurait pas moins un habitué aux passes de son cadet et il était évident qu’une telle entame de match avait dut s’avérer fort couteuse pour le samouraï.

"Il s’économise en attendant de trouver une faille. "

Toujours planté derrière Hayato, Boronzu avait lui aussi parfaitement analysé la situation. Pour seule réponse, l’intendant hocha la tête avec fermeté. L’attitude passive de son fraternel était plutôt inhabituelle mais pas dénuée d’intérêt. Contrer, parer, esquiver, en attendant que son adversaire s’épuise. La lourde armure que portait Suzu, rendait ses mouvements certes plus dangereux, mais aussi plus lourds. Un combattant plus léger aurait à n’en pas douter une endurance supérieure. La stratégie était la bonne, donc.

Pour autant si Hayato, alors seulement humble spectateur, parvenait à déduire cet état de fait.  Il était évident que Suzu elle-même, connaissait ses limites. Serrant les dents il partage le fruit de sa réflexion avec l’ancien.

"Elle va tout donner pour en finir au plus vite… Yukio doit rester prudent."

Comme pour donner raison à l’intendant spectateur, Suzu s’était alors mis en branle en cherchant à désarmer son adversaire. Cependant, la réaction de Yukio ne se fit pas attendre et avec une agilité propre à son style de combat, il parvint d’une botte ingénieuse à retourner l’attaque. Ses deux lames toujours en main, il avait donc pu hasarder une nouvelle offensive en cherchant encore et toujours à attaquer les interstices laissés par l’armure de plaque. Malheureusement et pour la seconde fois, son épée vint rebondir contre l’impressionnante cuirasse, laissant les deux combattants dans un statuquo temporaire. Temporaire oui, car Suzu n’entendait pas laisser à Yukio le temps de trop cogiter.

Un sourire sadique vint poindre sur le visage refermé de la kunoichi, elle prenait plaisir à voir le petit Nozomo adopter buter contre ses défenses. Sûre d’elle et de sa victoire, elle n’en demeurait pas moins prudente et stratégique dans son approche du combat. Elle semblait avoir parfaitement compris que son principal désavantage résidait dans la vitesse de son adversaire. Déjà par deux fois, elle avait tenté d’empaler l’une des jambes du shinobi. Jamais deux sans trois disait l’adage que Suzu ne connaissait visiblement que trop bien.  Un premier mouvement, vif et puissant que la kunoichi exécuta avec la grâce relative que permettait son armure. Raclant le sol de sa pointe et poussant de toutes ses forces dans la hanse, elle voulut ainsi faire vaciller son adversaire. Puis vint la pernicieuse attaque. Une violence inouïe qui n’avait pas manqué de faire remonter un nuage de terre sur la scène. Avec une célérité retrouvée, Suzu venait de profiter de sa première passe pour enchainer d’ère chef un coup droit et direct. La lance avait fusé en créant sur son sillage une cacophonie improbable. Comment un objet si élancé pouvait-il produire des ultra-sons ?! Toujours obnubilée par la vitesse de Yukio, elle avait de nouveau cherché à viser ses jambes. Cependant quelque chose avait changé, elle n’avait pas simplement voulu le ralentir. Non, cette fois-ci, elle tapait pour blesser.

Une vengeance bien mesquine de la part de la belle armurée, qui devait, à en juger son sourire, déjà imaginer Yukio contraint d’abandonner sa carrière et toutes prétentions physiques. L’assistance retenait son souffle, alors que le nuage de poussière retombait pesamment. Les poings serrés au point d'incruster la marque de ses ongles dans sa paume. Hayato se retenait de toutes ses forces d'intervenir. Il ne pouvait pas mettre fin prématurément au combat, Yukio devait faire ses preuves seul, il devait y arriver.

"Allez... bouge-toi"


Récapitulatif combat:
Revenir en haut Aller en bas
Nozomo Yukio
Nozomo Yukio
Suna no Jonin
Messages : 631
Date d'inscription : 09/12/2020
Age : 26

Fiche du Ninja
Grade & Rang: JOUNIN - RANG B
Ryos: 160
Expérience:
Une force (PV Hayato) Left_bar_bleue2847/1200Une force (PV Hayato) Empty_bar_bleue  (2847/1200)
Re: Une force (PV Hayato) Lun 21 Mar - 18:55
Nozomo Yukio


Une force


Feat: Hayato



- Même... Pas mal... La lame transperçait durement ma cuisse, alors que j'étais plié sous le choc, mais contraint de rester dans ma position inconfortable par la longue tige de bois qui était figée dans le sol comme un drapeau bancal valorisant mon échec.

"J'ai perdu ?"

Apparemment, j'étais en mauvaise posture, mais le sang qui s'écoulait de mes plaies n'était pas aussi voyant que le souffle roque de la demoiselle qui était face à moi, à l'autre bout de la lance. Ses attaques avaient un coût, comme les miennes, mais elle paraissait à bout de force alors que j'avais encore de la réserve... "Si ma jambe accepte de marcher après ça." J'avais esquivé sa balayette, mais l'estoc m'avait attrapé comme on pêche un poisson au harpon. Le silence résonna plus fort que la percussion des armes. C'était fini ? Pour le public, cet assaut apparaissait comme le dernier et vu le sourire de Suzu, elle le pensait aussi. Je devais ressembler à un sac à viande sanguinolent, du bétail qu'on avait saigné pour attendrir la chair. "C'était ça ma finalité ?" Baissant les yeux, quittant le contact visuel avec la Nozomo, je lorgnai sur la chose qui dépassait de mon corps, comme si j'étais surpris, comme si j'étais déçu de ma prestation, alors que la douleur résonnait et rayonnait dans tout mon être comme un seul signal : "Stop, arrête.". Je n'avais pas fait tout ce chemin pour me laisser vaincre comme ça...

- Non. Alors que la vile opposante cherchait à enlever son arme de ma cuisse, je lâchai mon tantô pour saisir la hampe avec ma main nouvellement libre. Non. Son sourire disparu alors que j'armai mon katana à la verticale.

Elle pensait que j'allais la frapper ? La solution était donc de subir ou de lâcher sa lance, mais je ne lui laissais pas le choix. D'un coup vif et furieux, j'abattais l'acier sur le bois que je cramponnai fermement dans la plaie. Je pouvais couper la pierre, couper l'eau et même le ciel, mais dans la situation je me satisfaisais de voir les débris de l'objet gicler de tous les côtés comme si je l'avais fracassé avec une arme contondante. La lance n'était plus que deux choses : Une dans les mains de la femme, un peu hagard devant la chose, et l'autre encore dans mon corps. D'un geste sec, je retirais ce supplément étranger pour le brandir comme j'avais brandi ma lame courte. Sans transition, j'avançai ma jambe encore saine pour essayer de frapper dans l'interstice de la surprise et de la peur...

La peau rougie par le sang et l'effort, le sourire aux lèvres autant conséquence de la douleur que du désir de ne pas montrer le moindre signe de faiblesse devant cette femme et mon clan, je devais bien ressembler à ces Yokaï lié aux désastres. La seule grande différence, c'était que je n'avais pas de cornes. Dans la dynamique, conscient de mon état préoccupant, je me laissais frapper humblement de mon katana et de l'autre arme improvisée sur l'arme solide, mais pas éternelle, de mon opposante avant de bondir, comme une pie sautille, d'un pas en arrière pour rester comme un équilibriste sur la jambe qui n'avait pas connu une perforation importante. Jetant le reliquat de l'arme de Suzu sur le côté, je passai l'index et le majeur sur la lame de mon outil principal pour la faire rougir d'un chakra brûlant.

"La vie n'est qu'un spectacle."

Regardant dans les yeux la fille qui avait voulu me faire sortir du combat, je disposais ma médecine traditionnelle sur la plaie encore fraiche pour brûler et lier les tissus, histoire d'arrêter le saignement. Posant avec beaucoup de précaution le pied sur le sol, je testais la limite du poids que je pouvais mettre sur ma béquille percée. "C'est pas fou."

Je pouvais continuer.
Je devais continuer.

Tour:

Sphinx. Yukio 021

Revenir en haut Aller en bas
Nozomo Hayato
Nozomo Hayato
Suna no Jonin
Messages : 458
Date d'inscription : 09/12/2020
Age : 27
Localisation : Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: JOUNIN - RANG A - Intendant de Suna
Ryos: 1895
Expérience:
Une force (PV Hayato) Left_bar_bleue1913/2000Une force (PV Hayato) Empty_bar_bleue  (1913/2000)
Re: Une force (PV Hayato) Jeu 31 Mar - 16:12
Nozomo Hayato

Une force

L’échange n’avait semblé durer qu’un fragment de seconde. Suzu était sûre de son fait et Hayato devait bien reconnaitre que celle-ci avait pris les devants dans le combat. Sa défense solide s’alliait à la perfection avec ses attaques sournoises et rapides. L’entraînement Nozomo avait fait d’elle une perle rare du monde Shinobi, dont la puissance ne pouvait être sous-estimée par quiconque. Cependant, douée d’une impulsivité quasi maladive, des idéaux irrémédiablement altérés par les conseils de son paternel, ainsi que son égo bien trop proéminant, faisaient de la belle certes une combattante hors pair, mais une humaine médiocre. Or la gouvernance du clan Nozomo demanderait un alliage subtil des deux facettes de cette pièce.  L’intégration du clan au village avait irrémédiablement altéré la position de ses instances régnantes. Elles avaient certes conservé, tel un fétu de paille, les contours d’une relative indépendance. Mais celle-ci restait bien maigre, étant donné l’obligation pour elles, d’obéir aux ordres du Kazekage. Que donnerait Suzu dans cette situation ? Elle qui imaginait encore les Nozomo comme un clan unique, pouvant braver seul tous ses ennemis ? Ne couraient-ils pas alors à la catastrophe ? Avec le duel qui se déroulait dans cette cour centrale, elle avait prouvé sa capacité à prendre des décisions sans consulter son père. Son impulsivité, jusqu’ici masquée par les ronds de jambe de l’ancien, éclatée au grand jour et prouvait définitivement son incapacité à gouverner.

Et pourtant, elle semblait mener Yukio par la baguette. Sa lance transperça les chaires de la jambe du malheureux samouraï, contraignant les deux combattants à engager une bataille de regard insoutenable pour l’intendant spectateur.  Un moment de stupeur avait envahi les spectateurs alors que la terre retournée retombée doucement sur les combattants.  Tous deux haletants, tous deux semblants pouvoir tourner de l’œil d’une minute à l’autre. Le combat touchait à son terme, dans un sens comme dans l’autre, le gagnant allait bientôt faire surface. Agrippant avec fermeté la hampe de son arme, Suzu entreprit de l’en dégager du steak humain. La voix, tremblante de douleur mais irrémédiablement résolut de Yukio retentit alors et dans un geste vif, il brisa la lance encore enfoncée dans sa jambe.

Hébétée, Suzu eut un mouvement de recul, alors qu’elle regardait incrédule le bout de bâton sanglant qui gisait encore entre ses mains. Grave erreur cependant que de sous-estimer la résolution du cadet Nozomo. Prenant appui sur sa jambe encore valide, celui-ci fondit sur elle pour asséner un coup de katana. Celui-ci ricocha néanmoins contre les plaques d’acier de la belle hébétée qui n’y avait opposé aucune résistance. Sans son armure, elle serait sans doute d’ores et déjà morte, se noyant dans ses propres fluides. Comme par réflexe, le corps d’Hayato se tendit lorsqu’il vit son frère apposer son arme infusée de chakra katon sur sa plaie. Au moins, l’hémorragie serait évitée, mais il demeurait en mauvaise posture. Son adversaire était certes désarmée, mais elle n’était pas encore incapacité totalement. Du moins, si celle-ci parvenait à passer outre le choc de ce retournement de situation. Car durant un laps temps de quelques secondes à peine, celle-ci demeura inactive, parfaitement incapable de retrouver sa concentration. Subitement, elle lâcha son bâton tout en pestiférant, sa tête se releva et son regard foudroya les prunelles de Yukio. De toute évidence, Suzu n’avait pas imaginé pouvoir se retrouver désarmée.

"Espèce de sale…"

Avec l’énergie du désespoir, elle s’élança aussi vite qu’elle le put sur son opposant. Les poings en position de garde, elle semblait résolue à en finir à mains nues. Cependant, si la guerrière avait appris à manier avec habileté sa lance tout en profitant de la solide défense de son armure, elle demeurait désormais, pataude, lourde et terriblement prévisible. Son premier coup fut un direct du droit en direction du visage de son agresseur. Le second, un coup du gauche vers son foie. Essoufflée, elle paraissait perdre en vigueur après chaque assaut. Avait-elle repoussé un peu trop loin ses limites ? Ou bien était-elle prise de panique en l’absence de son arme fétiche ?

"J’vais te crever ! "

La menace, lâchée avec une haine presque palpable, n’en demeurait pas moins puérile au vu de la situation. Elle donnait l’impression à Hayato d’une enfant, perdue et apeurée, qui balançait ses poings en tous sens, espérant écarter ses cauchemars. Un ultime regard vers la foule et le regard de la belle rousse trouva celui accusateur de son paternel. Ses traits se distordirent et une profonde tristesse sembla alors l’accaparée. Les prémices de quelques larmes chaudes, menacèrent de rouler sur ses joues alors qu’elle continuait encore et encore à rivaliser de violence. Un coup après l’autre, mais sans aucune cohérence. Parfaitement exténuée, elle baissa subitement sa garde laissant libre choix à son adversaire, ses suffocations s’amplifiaient sans discontinuer alors que ses premiers sanglots perlèrent et rencontrèrent sa transpiration abondante.

"Connard d’adopté, tu ne mérites pas de vivre. Connard. Fils de chi…"

Les insultes pleuvaient et les spectateurs commençaient çà et là à détourner le regard pour éviter d’affronter un tel déferlement de tristesse. Hayato lui-même, avait fini par détourner les yeux. De toute évidence le combat était terminé, seule Suzu l’ignorait encore. Cependant, dans la vision périphérique des spectateurs, un flash lumineux avait re-attiré leurs attentions. Tout juste purent-ils tourner leur regard qu’ils découvrirent l’ultime outrage. Suzu, pris d’une frénésie meurtrière s’était visiblement relancé à l’attaque du samouraï. Incapable de l’atteindre de ses poings, elle s’était résolue, à bout de forces et au comble de sa frustration, à violer cette règle interdite. Un ninjutsu basique, preuve de son manque de connaissances des arcanes secret shinobi, mais qui n’en demeurait pas moins un délit des plus graves. Une simple boule de feu, crachée en même temps que sa haine, contre cet ennemi inaccessible.  Un dernier assaut, une ultime tentative, dont même elle ne devait pas ignorer la parfaite inutilité. Puisque tombant à genoux, la gardienne de fer du clan Nozomo s’écroula et tomba dans un profond sommeil.

La toisant de sa hauteur, Tetsu ne daigna même pas venir récupérer sa fille endormie, tournant les talons, l’ancien quitta la scène sans un regard en arrière. Il fut d’ailleurs suivi d’une série de Nozomo qui déçut de la tournure des évènements, préféraient fuir cette scène déchirante. Hagane, qui était resté parfaitement placide, s’avança d’un pas mais il fut pris de court par l’intervention de Boronzu.  Celui-ci vint se placer entre les deux combattants et d’une voix forte annonça le résultat implacable.

"Yukio sort gagnant. En vertu de nos lois et devant le roi Pourpre, justice a été rendue. Les prétentions de Suzu sont donc jugées nulles."

Ecourtant tout comme son comparse un peu plus tôt les antiques cérémoniels, Bozonzu avait visiblement fait le choix d’ignorer la triche de la jeune Nozomo et l’avait par la même protégé d’un bannissement.  Le cœur de l’homme était d’or, il l’avait déjà bien prouvé en adoptant les deux frères. Soupirant, Hayato vint donc porter secours à son idiot de frère. Il l’avait échappé belle pour cette fois et son égo avait bien failli lui couter toutes ses prétentions. Espérant que celui-ci serait à même de parvenir aux mêmes conclusions sans son aide, il demeura néanmoins silencieux quand il vint le soutenir de son épaule.

"Direction l’hôpital j’imagine. "

Lorgnant sur la jambe ensanglantée de Yukio, Hayato ne put retenir une mimique crispée. Cette blessure doublée aux nouvelles brulures qui couraient sur son corps. Le tout devait être affreusement douloureux. Comment avait-il fait pour rester debout ? Un os avait-il été touché. Relevant son regard, il entrevit la mine faussement souriante de son cadet. Le sourire, dernier rempart de Yukio contre tous ses vices. Le sourire comme ultime pied de nez au destin et ses aléas. Le lui rendant machinalement, Hayato porta à demi son frère jusqu’à l’hôpital.

"Comme quoi… Certaines choses ne changeront jamais. Ah Sanaë ! On va avoir besoin de toi ! "


 


Récapitulatif combat:
Revenir en haut Aller en bas
Nozomo Yukio
Nozomo Yukio
Suna no Jonin
Messages : 631
Date d'inscription : 09/12/2020
Age : 26

Fiche du Ninja
Grade & Rang: JOUNIN - RANG B
Ryos: 160
Expérience:
Une force (PV Hayato) Left_bar_bleue2847/1200Une force (PV Hayato) Empty_bar_bleue  (2847/1200)
Re: Une force (PV Hayato) Jeu 31 Mar - 16:54
Nozomo Yukio


Une force


Feat: Hayato



- Regarde-toi. La moue dédaigneuse, j'accusais le coup de la douleur alors que Suzu s'avançait, prête à en découvre avec ses poings enfilées dans des gants lourds.

La face pleine de sueurs, elle me faisait presque pitié si elle ne me chargeait pas comme un sanglier. Pivotant sur la jambe encore saine, les coups me passaient prés, mais sans jamais effleurer ma peau et mes cheveux. Les dents serrés, j'acceptais les insultes alors que ma plaie à peine pansée par le feu du ninjutsu me faisait bien plus de mal que les quelques tacles ridicules de cette fille qui perdait toute contenance.

Son dernier coup lui coûta beaucoup, sans doute, car elle baissa sa garde basique de taïjutsu pour baisser les bras... Elle était brisée, comme sa lance qui gisait à nos pieds, comme un reliquat de ce combat, autant sanglant que psychologique. J'avais dégusté, bien plus qu'elle, mais j'avais vaincu sur un champ de bataille plus technique : L'esprit. Blessé, rendu incapable de me mouvoir sérieusement, j'avais quand même conservé la volonté pour me battre. Là où la fille de Tetsu avait capitulé dès son arme détruite... "Dans son cas, qu'aurais-je pu faire ?" Continuer, sans doute. Toujours. C'était la seule façon de faire, dans ce monde.

Levant ma lame pour menacer sa gorge, il ne me fallait qu'un pas, dans une fente à peine tendue, pour lui déchirer la glotte. Je ne le voulais pas, assez de sang avait été versé... Surtout le mien. Tout le monde savait que le duel était fini dès lors qu'elle avait commencé à pleurer, ses lourdes lames trempant et troublant la surface vermillon du sol. L'ultime blessure avait été faites : Même si aucune règle officielle n'en parlait, on voyait mal un duelliste digne commencer à chialer durant ce type d'affrontement.

- C'est fini, Suzu. Presque compatissant, je continuais à menacer son visage, conscient que personne de sain ne pouvait continuer une telle mascarade à ce point-là. Sors du ter... Un geste, accompagné d'un sanglot, produisit un terrible événement dans la quiétude de la tradition.

La jeune femme joignit les mains alors que je bondissais en arrière, les yeux fixés sur le langage alternatif qu'elle pratiquait avec ses doigts. Tigre, Dragon... "La boule de feu suprême ?" Je connaissais la technique et je compris, très vite, que les règles n'étaient plus d'actualité. Un frisson parcouru mon échine, ce type de capacité pouvait m'achever alors que j'avais vaincu par la volonté...
Quelle était le goût de la victoire si je mourrais en gagnant ? Armant mon bras haut, je sentais la chaleur de la boule de feu qui sortit des lèvres pleurnichardes de mon adversaire.

"Le feu qui brûle en moi." Si j'avais appris cette technique avec l'idée de faire flamboyer mon être, exprimer ma personnalité par le chakra, je ne pouvais que percevoir la haine et le déterminisme dans la fournaise de Suzu. "Sa flamme est faible."

Mon voyage m'avait amené aux portes de la mort et j'étais revenu, avec quelque chose en plus... Akira Musashi m'avait appris des choses, tout fantôme ou hallucination qu'il était. Je pouvais dissiper cette fumisterie, je pouvais couper le feu comme j'avais coupé l'eau du lac, dans l'Isthme de Gel. "Sois je survis, comme un Roi, sois je meurs comme un fou..." Amusé, autant que désespéré devant la situation, je me laissais à mon sort : L'attaque était trop grande pour me laisser le temps d'esquiver, surtout que mes jambes pouvaient se dérober à chaque instant sous mon poids. La masse infernale surgit vers moi et je baissais mon katana dans un coup simple, chargé d'autant d'intention que la boule de feu de Suzu.

Encore un duel de volonté.

L'acier de mon arme s'enfonça dans le chakra transformé pour ne laisser qu'un sillon. L'attaque continua avec moi au milieu : je restais intouché, alors que le feu disparaissait quelques mètres après moi. La plaie continuait, j'avais bel et bien coupé la technique en deux avec mon arme... "Ouf."

Devant moi, une femme à terre et le public conquit ou dégouté par la tournure du combat... Du coin de l'œil, je vis le père de la duelliste disparaitre alors que certains quittaient la place. D'autres restaient, éberlué ou excité. Levant mon bras armé, je saluais mes fans qui étaient bien plus présent par la surprise du ninjutsu dans un combat officiel que pour ma gueule. Pas de parole pour me vanter, alors que Buronzu s'avançait pour annoncer le résultat qui sautait aux yeux : La justice avait été rendue, même si Suzu avait violé l'antique loi de notre clan, devant témoin.

"Elle vivra dans le déshonneur, c'est déjà assez."

Un sourire crispé aux lèvres, je vis Hayato s'avancer pour me soutenir, j'accueillis avec beaucoup de plaisir la béquille, car je forçais sur mes jambes... Ma défense avait demandé beaucoup de concentration et d'efforts, je restais debout par pure fierté alors que je voulais m'allonger pour souffler un coup. Le grand dadais, sans aucune félicitation, proposa plutôt d'aller à l'hopital. Ricanant, laissant échapper une toux de douleur, je répondis un peu vantard :

- Pas besoin, je vais très... Le premier pas me fit chanceler et sans l'aide de l'intendant de service, j'aurais fini à terre. Bien. Bon, oui... Quelques soins ne feraient pas de mal. Les choses ne changeaient pas, mais je devais quand même enfoncer une porte ouverte : Les choses vont changer, on a mis les pieds dedans... Comme des salauds, mais c'est le premier acte de quelque chose de plus grand.

J'étais maintenant un prétendant, et un sérieux.

Tour:

Sphinx. Yukio 021

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dawn of Ninja :: Zone Rp - Le Sekai :: Pays du Vent - Kaze no Kuni :: Sunagakure :: Domaines des Clans :: Domaine des Nozomo-
Sauter vers:

Cliquez sur une technique de la Bibliothèque pour obtenir son code !
Il ne vous restera plus qu'à le copier-coller ailleurs.

Acte II -  Infestation