Durant son périple d’expiation, Katsuya ne s’était pas attendue à ramener une telle découverte au village. La jeune fille de trois ans sa cadette, prétendait être sa petite sœur. Du moins demi-sœur avait-elle précisé. Bien que les deux jeunes femmes aient des traits similaires, la jõnin semblait incrédule à cette histoire à dormir debout. Certes, l’Akakitsune n’avait nullement connaissance de son passé, mais une pauvresse débarquant de nulle part, ça paraissait un peu trop gros à avaler.
Pourtant, depuis qu’elle l’avait croisé à Tanzaku, la dénommé Namiteka ne l’avait pas quitté d’une semelle. La défendre contre le sosie de Yashiro avait été une bonne action. Néanmoins, Katsuya n’en distinguait pas encore le retour karmique. Au lieu de cela, la jõnin avait dû renoncer à son chemin de croix du fait de sa culpabilité, de n’avoir pu sauver Kyoshirõ. Si s’approcher des frontières de Tetsu représentait un certain défi, avec une demi-sœur « impromptu » sur le dos, ce serait tout bonnement du suicide. D’autre part, compte tenue de la verve volubile de sa supposée parente, toutes réminiscences quant à son passé, lui paraissaient désormais inaccessibles. Dépitée et à mille lieux de penser, qu’en la personne de la petite Nami, Suyu détenait là les clefs d’un énorme pan de son passé oublié, la jõnin décida de ramener la jeunette au village, pour tirer tout cela au clair.
Curieusement, durant le trajet du retour, Katsuya s’était finalement accommodée de la présence de sa petite sœur et si elle ne la reconnaissait pas encore comme telle, Suyu avait la conviction désormais que Nami ne représentait aucune menace ni pour elle, ni pour le village. Cependant, dans un souci de sécurité, la jõnin ne la lâcha pas des yeux avant d’obtenir l’aval de l’Hokage. Ainsi les deux jeunes femmes fraîchement débarquées à Konoha, s’étaient aussitôt rendues au bureau de la régente de la feuille. Raion arpentant les couloirs à cet instant, leur apprit que la Nidaime se trouvait en son domaine.
A ce moment-là, Katsuya se remémora des mots de sa mère adoptive. Saya lui avait appris, avant sa mission sur l’îles des Trois Sœurs, que Dame Yurikõ avait l’intention d’agrandir son clan. Mais par oubli ou bêtise, aux yeux de sa fille, l’Akakitsune senior s’était bien gardée de lui en donner les raisons. En quelques badinage avec l’intendante, dont les rapports étaient de plus en plus cordiaux, cette dernière lui confia que la chose était en l’honneur son très cher frère disparu. Tout le corps entier de la jõnin vacilla à ses mots. Alors que Suyu avait tout bonnement balayé cette même idée, proposée par sa mère adoptive, cette dernière paraissait avoir une toute autre saveur, tout à coup. Reprenant contenance, la kunoïchi réalisa que chacun de ses pas, l’avait conduit à ce choix.
Que ce soit sa quête, pour se pardonner de la mort du Tadake non-voyant ou celle pour retrouver et comprendre son passé, ou encore tomber sur une sœur providentielle, tout l’avait conduit à d’abord refuser ce symbole familial, pour mieux l’embrasser. La chose était cette fois décidé. Outre le fait de s’amender de cette manière, compte tenu de leur entretien avec la Nidaime, Suyu savait pertinemment qu’elle partageait les idéaux de la régente de l’ombre. Priant sa supposée cadette de rester avec l’intendante, Katsuya se rendit au domaine, hautement résolue.
Sur le chemin, des souvenirs de son entretiens avec Yurikõ-sama lui revint. Un rire nerveux vint balayer ces pensées nostalgiquement embarrassantes. La petite Suyu avait indéniablement fait du chemin depuis. En un peu plus de six mois, la taciturne s’était fait des compagnons loyaux et avait entraîné quelques jeunes pousses. Rétrospectivement, il était incontestable que pour elle, il s’agissait d’un pas de géant. Paradoxalement, au fur et à mesure où les siens la rapprochaient du domaine, sa confiance en elle-même s’étiolait, tandis que son appréhension grandissait.
Arrivée aux grandes portes de l’impressionnante bâtisse, Katsuya se sermonna. La jeune femme se rappela qu’elle venait voir Yurikõ en sa qualité de chef de clan et non d’Hokage, or se mettre la rate au cours bouillon n’était pas digne d’elle dorénavant. Un autre rire nerveux, face à la situation lui rappelant qu’elle avait acquis le sens de la dérision et elle franchit le seuil du domaine.
Spoiler:
(HRP= ne sachant pas si t'as des serviteurs etc, je laisse ça en l'état, mais si tu n'as pas assez de matières, on peut en discuter en semble ^^)
Le domaine Tadake. Un projet ambitieux qui avait vu le jour sous le joug de Yuriko et qui avait pris forme après plusieurs mois de travaux. Tout avait été pensé par la jeune femme avec comme appuis celui de quelques camarades qui avaient salué son initiative qui allait bien au-delà d'un hommage fraternel. Certains y avaient vu une folie, d'autres en avaient saisi le symbole. D'ailleurs, tout en cet endroit respirait d'allégorie : les habitations étaient toutes construites sur le même schéma représentant ainsi un pied d'égalité entre ses membres ; il y avait des lieux d'entrainements communs qui représentèrent l'unité ; des lieux d'entrainements plus personnels qui représentaient la reconnaissance de l'individu ; il y avait bien entendu la couleur rouge qui prédominait rappelant ainsi Konoha et la célèbre volonté du Feu ; puis le symbole des carpes koï signifiant la bravoure, la persévérance et le courage.
Pourtant, contrairement à ce que pourrait prétendre les mauvaises langues, l'endroit ne transpirait pas le luxe, le clinquant ou les ryos inutilement gaspillés - à noter qu'il ne s'agissait pas de l'argent du contribuable comme pourrait le penser ses détracteurs. La simplicité se jumelait à un esthétisme raffiné de décorations traditionnelles, s'harmonisant avec la nature environnante et invitant au calme et à la méditation. Ici, la force des flammes pouvait être canalisé pour devenir un moteur de réussite et de développement personnel. Pour tous.
Il y avait d'ailleurs déjà quelques âmes qui animaient les lieux, ceux qui croyaient en Yuriko et qui partageait son état d'esprit. Même s'ils n'étaient pas encore nombreux, le courant de pensée de la jeune femme semblait atteindre le cœur de quelques-uns. Et en ce jour, elle ne se doutait pas qu'une nouvelle âme désirait être accueillie en son sein. En effet, aux portes du domaine, Akakitsune Katsuya se présenta, désireuse de rencontrer la Nidaime ou plutôt, la chef du clan Tadake.
Ce fut Tadake Hasana qui l'accueillit. Il s'agissait d'une jeune femme, originellement une Senju dépourvue de mokuton, d'environ dix-huit ans. Elle faisait tournoyer au creux de sa main une boule d'eau, un entrainement de suiton tout ce qu'il y avait de plus banal quand elle aperçut sa camarade.
" Vous êtes là pour voir Yuriko-sama ? "
Hasana observa Katsuya, intriguée.
" Elle se trouve au bassin des carpes. Je suppose que vous trouverez le chemin toute seule ? "
La demoiselle n'avait visiblement pas envie d'interrompre son entrainement pour jouer les guides touristiques et abandonna la membre de l'ANBU à sa quête. Mais à vrai dire, il était bien peu probable de se perdre dans le domaine et les chemins parfaitement tracés. Ainsi, aux détours de quelques maisons et après avoir dépassé le bâtiment principal qui servait de lieu de réunion, il était possible de gagner un aménagement de passerelles qui passaient au-dessus d'un grand bassin artificiel. On pouvait ainsi contempler des roseaux, des nénuphars et autres plantes aquatiques, tout comme les fameuses carpes aux multiples couleurs. Certaines feuilles d'automnes parsemaient aussi la surface de ces eaux.
Véritable invitation au repos de l'âme, on pouvait également trouver un petit kiosque, monté sur une petite île artificielle en plein cœur du bassin. Il y prônait aussi un splendide érable dont les feuilles rougies donnaient l'impression de protéger le petit bâtiment. Et si l'on se demandait comment l'atteindre, la réponse était simple : comme un shinobi. Il fallait pouvoir marcher sur l'eau. Ce serait d'ailleurs un mal nécessaire pour Katsuya car celle qu'elle désirait voir s'y trouvait en ce moment-même.
Plongée dans une lecture de parchemin, la Nidaime profitait de la sérénité du lieu pour pouvoir étudier tout en profitant de l'agréable climat du jour. Bien trop absorbée, elle ne se rendit pas compte qu'elle avait de la visite...
Akakitsune Katsuya
Konoha no Jonin
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Impressionnant était sans exagérer, le mot. Pourtant, loin du faste et du clinquant, que Katsuya avait pu constater lors de visites protocolaires, le domaine recelait d'un petit quelque chose en plus, lequel, la jõnin ne parvenait pas à mettre encore le doigt dessus. Au fur et à mesure de ses pas, la jeune femme pouvait néanmoins admirer les décorations traditionnelles, qui lui semblait bien qu’elle n’y entende rien, de très bon goût.
Tandis que, par de touts petits pas timides, l’Akakitsune s’enfonçait dans le domaine inconnu, se perdant ici et là, devant des gravures ou des bibelots afin de ne pas être prise pour un visiteur inopportun, une kunoïchi vint enfin à sa rencontre. Dire qu’il s’agissait d’une ninja était l’évidence même. La jeune femme qui ne devait être guère plus âgée que l’Akakitsune faisait tournoyer une boule aqueuse dans sa main. La détentrice du suiton paraissait plus grande qu’elle, ce qui paraissait cocasse, au regard de ses deux couettes enfantines qu’elle arborait. En revanche son ton était celui d’une adulte, visiblement occupée par-dessus le marché. Fifi Brindacier lui indiqua sommairement le chemin à suivre pour trouver la maîtresse des lieux.
Après tout, la jõnin n’avait pas besoin de plus. Puis c’était l’occasion de visiter un peu et de faire un semblant de répétition, des arguments que Suyu comptait soumettre à la Nidaime. Dans sa hâte, la jeune femme n’avait pas songé à ce qu’elle dirait et ça commençait gentiment à l’inquiéter. Cette entrevue avait tout l’air de s’annoncer comme la première : embarrassante, stressante et probablement in fine, réconfortante. La seule différence, c’est que désormais elle connaissait le caractère bienveillant et chaleureux de l’Hokage, ce qui avait tendance à la rassurer, dans l'optique d'accéder à la dernière phase.
Arpentant doucement le chemin, que lui avait indiqué la busy-girl aux bulles d’eau, Katsuya eut le temps de s’imprégner des lieux. Même sans fioritures ostentatoires, le domaine était vaste et époustouflant. Peut-être s’agissait-il du fait que la kunoïchi ne s’était jamais aventuré dans un domaine au-delà d’une première salle de réception, mais les lieux, en cet instant lui paraissaient ahurissant. Ce dernier était composé de nombreuses salles aux dimensions variable et variés, probablement adaptées pour les différents exercices de leurs membres. Après tout, la propriété était destinée à accueillir des sans-clans, dont l’éventail des techniques seraient aussi variées que la population des ninjas du village. C’est plutôt bien pensé Songea l’Akakitsune après avoir franchi le bâtiment principal.
Au détour d’un chemin, la jeune femme se retrouva dans une sorte de jardin aménagé, avec ses cours d’eau, ses petits ponts les traversant et sa végétation luxuriante. Le cadre était tout simplement idyllique et déjà, Katsuya s’imaginer rêvasser à ses temps perdus, un thé à la main. A ce moment-là, Suyu aperçut un bassin ou trôner une minuscule île sur laquelle reposait un petit kiosque. Pourtant aucune voie d’accès. Evidemment, Yurikõ-sama s’y trouvait. La jõnin grimaça en repensant à Akira qui s’était engagé à la lui apprendre et finalement lui avait enseigné toute une foule de techniques, hormis ce fichu SUIMEN HOKO NO GYO. Cas cela ne tienne, son entrée serait un peu plus remarquée que prévu. Katsuya s’élança tête baissée, au-dessus des eaux dans un grand saut en hauteur et au zénith de celui-ci :
-Futon KAZEKAGE ! Souffla la jõnin.
A ses mots, Suyu libéra une petite rafale de vent, qui sous ses pieds formèrent de petits cyclones tourbillonnants au-dessus du bassin. Maîtrisant son chakra ainsi que lui avait appris l’Uchiha, qui n’était pas non plus d’aucune utilité, sa technique dévastatrice se contentait de l’élever dans les cieux et faire crépiter l’eau. A trois mètres de hauteur, au beau milieu du bassin, la jõnin dissipa sa technique et dans un élégant saut périlleux, elle récupéra le plancher des vaches, la berge en l’occurrence.
-Pardonnez-moi, cette irruption Hoka… Yurikõ-sama. Je viens solliciter une entrevue en votre qualité de cheffe de clan aujourd’hui, si vous me le permettez.
La subalterne laissa sa régente lui donnait son aval, puis poursuivit.
-Voilà, il y’a de cela quelques semaines ma mère adoptive Akakitsune Saya m’a parlé du fait que vous… comment je pourrais formuler ça… Que vous désiriez agrandir votre famille. Hum hum Pardonnez mon impudence, mais il me semble que je commence à vous cerner… et si je vous dis que je suis probablement la dernière personne amie, que votre regretté frère ait vu avant de nous quitter, vous me diriez que je n’ai aucune dette envers vous, non ? Si je peux me permettre, gagnons du temps et croyez-moi quand je vous affirme que ce serait un honneur et que votre vision et vos idéaux, sont on-ne-peut-plus partager… bien que soyons franches, mon autre « affectation », ne tende pas toujours dans ce sens… S’interrompit la jõnin.
A travers ces mots, le subconscient de Katsuya tentait de démontrer à sa supérieure, les avancées qu’elle avait faite depuis leur dernière entrevue, quelques mois auparavant. Paradoxalement et ironiquement, par cette intervention maladroite, l’adolescente soulevait plus de défaut apparent, que quand elle la fermait dans sa moue boudeuse. A l’époque, l’avantage était qu’elle ne se rendait que très peu compte, de l’image qu’elle renvoyait. Malheureusement, c’était plus le cas et dans une impression de « déjà-vu », Katsuya s’empourpra encore une fois, en la présence de sa supérieure.
-On peut recommencer à zéro, ou c’est trop tard ? Souffla timidement Suyu, qui se sentait rapetisser de minute en minute.
Récapitulatif combat:
Santé
100%
Chakra
94%
Résumé : Katsuya utlise sa technique de Vent Divin pour s'élever dans les cieux et franchir le bassin.
Force : C - Vitesse : A - Intelligence : A - Constitution : B - Chakra : B
Techniques & objets utilisées :
Techniques utlisées:
FÛTON : KAMiKAZE 【VENT DIVIN】
DOMAINE :
Ninjutsu Affinitaire
RANG :
C
PORTÉE :
Moyenne
CHAMP D'ACTION :
Faible
DESCRIPTION :
L'utilisateur libère une rafale de vent qui forme plusieurs petites tornades qui tournent autour de la cible. • Cette technique peut également servir à "enfermer" un adversaire ou l'utiliser sur soi-même afin de se protéger d'une attaque extérieure de rang égal ou inférieur, à l'exception des techniques Katon. • Combiné avec la technique Katon: Hibashiri, les tornades tournant autour du feu s'en imprégnent, formant ainsi une immense tornade de feu.
Le calme se prêtait aisément à l'étude et quoi de mieux que de se couper du monde pour pouvoir se concentrer sur quelques odieux parchemins. Odieux de par leur difficulté ou par l'ennui qu'il procurait à la jeune femme. L'administratif avait toujours son je-ne-sais-quoi de lassant, même pour la plus sérieuse des kunoichis... mais cela incombait à la fonction. Alors que ses yeux balayaient plusieurs papiers, une vague de vent vint soulever sa lecture et faillit presque lui échapper des mains. Ce fut avec surprise qu'elle vit la fine silhouette de Katsuya, le visage grave alors qu'elle venait de faire une entrée presque théâtrale.
Reposant ses documents sur ses genoux, les petits yeux noirs de la présente Chef du Clan Tadake - le titre lui semblait encore étrange, elle ne s'y était pas encore accommodée - se montrèrent aussi troublée que curieux face à son invitée impromptue.
" Et bien, je t'écoute. Que puis-je faire pour toi, Katsuya-san ? "
La voix de la kunoichi était parfaitement calme et sereine, elle ne semblait nullement embêtée par cette interruption. Bien au contraire, elle aurait pu avouer que cela tombait à pic, ses yeux commençaient à fatiguer. Toutefois, elle devait reconnaître qu'elle ne saisissait que peu, et avec difficulté, ce que désirait l'adolescente. Elle semblait un peu confuse et gênée si l'on s'en tenait aux quelques rougeurs qui apparurent sur ses joues graciles.
" Recommencez à zéro ? "
Avec un peu d'incrédulité, Yuriko pencha la tête sur le côté. Elle cherchait à comprendre le sens du discours désordonné de la demoiselle au masque blanc.
" Me pardonneras-tu si je te disais que je n'ai pas compris un traître mot de ce dont tu me parles ? "
La Nidaime se mit à soupirer un peu avant d'avoir une esquisse semi-amusée sur le visage. Quand bien-même la jonin lui rappela la perte de son frère, elle croyait comprendre qu'elle s'en voulait un peu. Cela était totalement absurde et le malentendu se devait d'être très vite dissipé.
" Katsuya-san... j'espère que tu n'imagines pas que je pourrais te tenir pour responsable de la disparition de mon frère ? Est-ce dont cela que tu crains ? "
Sur ces mots, Yuriko posa ses papiers sur le banc où elle se reposait, puis se dressa en direction de l'adolescente. Là, elle posa ses deux mains sur ses épaules pour la regarder droit dans les yeux.
" Katsuya-san.... tu ne me dois rien et tu n'as pas à te sentir coupable. Mon frère... mon frère a donné sa vie... il connaissait les risques. Si je me devais de haïr quelqu'un, cette colère serait tournée uniquement vers ceux qui la lui ont ôtée. Pas sur ceux qu'il a désiré protéger. Je considère en effet que tu n'as aucune dette envers moi. "
Les mains de la jeune femme quittèrent les épaules de sa jeune camarade, avant de retourner simplement s'assoir.
" Quant aux restes de ton discours... puisque tu me dis venir me voir au titre du clan... serait-ce pas que tu désires l'intégrer ? "
Yuriko se remit à pencher à nouveau la tête sur le côté, comme à chaque fois qu'elle s'interrogeait, un véritable petit tic. Si elle visait juste, la kunoichi serait très heureuse de pouvoir l'accueillir en son sein... mais elle craignait que les raisons de sa demande ne soient pas tout à fait les bonnes. Toutefois, si tel était sa volonté, elle la mettrait à l'épreuve.
Akakitsune Katsuya
Konoha no Jonin
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Alors que Katsuya rassemblait son courage ainsi que ses idées, la Nidaime l’observa avec la même incompréhension que l’avait regardé l’intendante, quand certains de ses souvenirs étaient revenus. Voilà, le lien se trouvait là. Pour bien se faire comprendre, il fallait qu’elle commence par le début et qu’elle s’explique clairement, sans user de raccourcis pour s’en débarrasser. Mais avant même qu’elle n’eut pu ouvrir la bouche, Yurikõ-sama sembla saisir où elle voulait nébuleusement en venir, cependant ce ne fut par le prisme escompté. Il fallait qu’elle comprenne, il fallait qu’elle accepte.
-Madame, je me suis mal exprimée… je ne crains rien de vous, mais je suis fautive, j’aurais dû, j’aurais pu, je le crois, le sauver mais il m’a donné un ordre… Et si je me sens coupable si vous me le permettez, c’est non pas parce qu’il s’agit de votre frère, mais parce qu’il s’agit du mien, mon frère d’arme a trépassé sans que je n’aie pu faire quoique ce soit et ça me hantait. Du coup il m’a pris de faire une sorte de voyage d’expiation et depuis, je suis en paix avec moi-même. Et lors de ce pèlerinage, j’ai ressenti le besoin de rejoindre une communauté et comment dire, devenir l’une de vos sœur… Pas de remplacement, ni de substitution, comme je l’ai laissé maladroitement entendre mais fidèle et loyal comme je vous le suis, ainsi qu’au village, déjà… C’est peut-être égoïste mais j’ai besoin de l’officialiser, comme un serment indéfectible… comme vous le savez, j’ai longtemps été une louve solitaire mais aujourd’hui je ressens le besoin d’appartenir à une meute et à mon sens votre le clan est la tribu que je recherche, sans le savoir, depuis toujours. Je vous demande humblement d’étudier ma requête. S’inclina-t-elle respectueusement.
Son discours un peu plus clair et mieux senti, lui fit se souvenir de la seconde chose qui l’avait conduit en ses lieux. Lors de son voyage initiatique à défaut d’y avoir retrouvé l’intégralité, ni même l’intégrité de sa mémoire défaillante mais à la place était tombée sur une jeune adolescente, qui lui assurait être sa demi-sœur. Alors que dans un premier temps, Katsuya avait rejeté en bloc tous les arguments de la jeune fille malgré leur ressemblance indéniable, la jõnin avait fini par donner assez de crédit à Nami-chan pour l’emmener au village et s’en entretenir avec son interlocutrice actuelle. Bien entendu, la zélée jõnin l’avait laissé sous bonne garde, nul autre que l’intendante en personne et ne laissant rien au hasard, en avait averti également Shiyaku, sa cheffe ANBU. Et quelques parts tout étaient liés.
-Je voudrais également m’entretenir d’une chose avec vous. Durant ce voyage, j’ai rencontré une curieuse personne qui prétend être ma demi-sœur. Connaîtriez vous quelqu’un qui pourrait avérer ses dires et si toutes fois elle disait la vérité, je souhaiterais humblement, l’adopter et qu’elle rejoigne le village, une fois tout facteur risque, évincé bien entendu. Je suis même prête à revoir ma position qu’a prendre des élèves, si elle fait parti de ceux-ci, si toute fois mes fonctions à l’ANBU ne soient pas irremplaçable. Souffla timidement la jõnin, attendant fébrilement la réponse de sa supérieure.
Patiente et compréhensive, Yuriko se tenait là, posant son regard sur la silhouette fine de l'adolescente qui semblait chercher ses mots. Depuis qu'elle avait rencontré Katsuya, elle avait noté que cette dernière, aussi brillante kunoichi qu'elle fut, avait un certain mal à s'exprimer. Elle n'était pas le genre de jeune fille qui avait pour habitude de manifester ses émotions. Pour autant, elle montrait en insistant qu'elle ne désirait pas qu'il y eut la moindre confusion dans son désir, raison pour laquelle elle fit subitement un long discours explicatif que la Nidaime écouta... du mieux qu'elle put.
" Et bien, et bien... visiblement ce voyage semble t'avoir été salutaire, et je suis heureuse de noter que tu n'es pas rongée par une culpabilité qui n'a pas lieu d'être. "
Comme elle l'avait indiqué un peu avant, Yuriko ne considérait pas que les partenaires de Kyoshiro eut été responsable de sa fin, d'autant plus si ceux qu'il avait protégé ne faisaient qu'obéir à ses ordres. Et quand bien même eut-elle était en colère au travers de son chagrin, elle eut la sagesse de ne pas se laisser dévorer pour trouver un bouc émissaire. Mais puisqu'il n'était pas question de rédemption, la Tadake se montra rassurée, car elle n'était pas certaine qu'elle eut considéré ce motif comme une raison suffisante pour rejoindre le jeune Clan.
Toute la question était donc de savoir comment mettre à l'épreuve la jeune demoiselle. Katsuya avait un caractère qui semblait compatible, elle était d'une grande combativité, sa place au sein de l'ANBU en était, après tout, une preuve assez légitime. Pourtant, Yuriko ne pouvait laisser son affection prendre le pas sur sa décision.
" Mmmm... Il me semble possible d'étudier ta requête, cependant, devenir une Tadake nécessite de la résolution et c'est cette résolution que je dois mettre à l'épreuve. Si tes paroles me font en effet chaud au cœur et que je n'ai pas de doute sur ta loyauté, ce seront les actes qui décideront. "
Nul doute pour Yuriko qu'elle y parviendrait, mais il lui semblait nécessaire que cela se fit sous la forme d'un challenge digne d'une âme résolue.
" Pour cela, je me rappellerais à toi un peu plus tard et te ferais parvenir un lieu de rendez-vous. D'ici là, tiens-toi prête. "
Un large sourire se dessina sur le visage de la Nidaime alors que son regard montrait qu'elle ne comptait pas la ménager. Mais alors qu'elle finissait à peine de parler, voilà qu'une autre affaire amenait l'adolescente.... cependant, cela était d'un ordre différent. Ce n'était plus l'autorité de chef de clan, mais celle de la Nidaime qui était présentement exigée.... et l'attitude de cette dernière changea tout aussi vite. Yuriko se redressa sur son siège et son regard se durcit.
" Voilà une requête bien différente de la première et qui ne relève pas uniquement du privé, mais de la sécurité du village, quand bien même il s'agit d'une unique personne. "
Une main de fer dans un gant de velours.
" Si je suis disposée à t'écouter, permets-moi tout de même de te rappeler que ma bienveillance à ton égard n'est un passe-droit à chacun de tes souhaits et il me semble subitement bien nombreux.... même si tu prends soin d'y mettre des formes. "
En effet, si Yuriko était capable de se montrer chaleureuse et amicale envers ceux qu'elle avait en estime, elle n'avait aucun scrupule à rappeler que le rôle qui l'incombait passait avant cela. Que cela lui fit plaisir ou non.
" Je peux te fournir le nom d'un médecin qui serait à même d'établir un lien de parenté entre toi et cette prétendue jeune femme, mais il te faudra aller le voir en compagnie de cette dernière et prendre sur ton temps de travail. Ce dernier ne vit pas à Konoha, mais dans les plaines verdoyantes de Karawar. "
Le regard de la Nidaime se détourna de la jonin pour se saisir d'un bout de papier. Là, elle y inscrivit un nom, celui de Naruhito Kiba. Il s'agissait d'un médecin de campagne qui n'avait rien avoir avec les shinobis. Sa médecine était plus traditionnelle et ses connaissances très larges. Les plantes et leurs vertus n'avaient aucun secret pour lui, ils savaient reconnaître un poison et ses effets, diagnostiquer un mal d'après une simple toux, mais surtout une capacité d'observation que n'importe quel ninja pourrait lui envier. Elle lui tendit son message.
" Prend ceci et indique-lui que tu viens de ma part. Quant au sort de cette jeune femme, quelle que soit la réponse que tu obtiendras, il ne te reviendra pas d'en décider. "
En effet, si cette jeune femme devenait la clef de la mémoire perdue de Katsuya, cela ne signifiait en rien qu'elle n'était pas représentative d'un danger. La kunoichi ne demandait pas uniquement la permission de l'adopter, mais de littéralement la faire entrer au village et intégrer le corps des shinobis de Konoha. Cela signifiait, bien que cela ne fut clairement dit, que la mystérieuse se devait de posséder quelques talents de combat, et si elle maîtrisait les arts ninjas....
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Katsuya utlise sa technique de Vent Divin pour s'élever dans les cieux et franchir le bassin.
Force : C - Vitesse : A - Intelligence : A - Constitution : B - Chakra : B
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Techniques utlisées:
【VENT DIVIN】
• Cette technique peut également servir à "enfermer" un adversaire ou l'utiliser sur soi-même afin de se protéger d'une attaque extérieure de rang égal ou inférieur, à l'exception des techniques Katon.
• Combiné avec la technique Katon: Hibashiri, les tornades tournant autour du feu s'en imprégnent, formant ainsi une immense tornade de feu.