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Le grondement des Dieux

Kaminari Isasu
Kaminari Isasu
Uzushio no Genin
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Le grondement des Dieux Lun 4 Oct - 16:00
Kaminari Isasu


Le grondement des Dieux


Entrainement



- Tu sais, Isasu, on ne t'a pas toujours tout dit...
- Oui, je sais... Le père noël n'existe pas.

Qu'est-ce que faisait ainsi notre blond préféré encadré de ses deux parents, au fond du petit jardin de leur logement ? Une demande de Sanae, puisqu'une conversation devait être entreprise, sauf qu'ils n'étaient que trois. Les deux frères du genin étaient au chantier, Hiro avait pris sa journée pour ce moment... Justement, le père bourru sourit à la blague de son fils avant de se faire réprimander des yeux par sa femme. Les problémes dans la famille ? Un peu oublié. Pour un temps.

Assis dans l'herbe, le fils de l'orage, pour l'instant juste fils du couple devant lui, garda le silence en attendant la suite du discours... Détaillant néanmoins ses parents.

Ils étaient jeunes, pour autant on sentait le poids des années sur le dos de son père et sur le visage de sa mère... Rien ne leur avait été épargné, ni les problèmes d'argents, ni les soucies par rapport aux gamins. D'un coup, Isasu se sentit un peu trop petit, de trop... Il était un poids pour ses parents avec ses envies de shinobi ? Sa mère devait être épuisée à force de mal dormir, à cause de son travail de mercenaire pour le village. "Ouvrier, on a des jours dures, mais on rentre toujours à la maison." De plus, il n'avait pas été un modéle ces derniers temps. Il cherchait à s'améliorer mais pour l'instant le jeune homme restait un petit con.

- Dans les iles, il y a des clans... Les Gurains, les Yutsuki. Tu sais que tu connais un peu les populations autour de Uzushio, mais il te manque des informations.

La mine sérieuse de sa mère ne laissait aucun doute, c'était important. Inconsciemment, son fils se mit bien droit dans sa position assise, digne devant le discours.

- Un autre clan a existé, les Kaminari. Le nôtre. La pratique du Raiton et du Ranton avait donné beaucoup de pouvoirs à nos ancêtres, trop même. Cela a mené à leurs pertes, par des conflits internes ils se sont eux-mêmes détruit. Aujourd'hui, le clan n'est que des miettes... Pour tout te dire, nous n'avons jamais connu la grandeur du clan, juste la survivance dans les iles à rêvasser notre courte gloire.

Fronçant les sourcils, le benjamin de la famille jeta des regards à son pére, qui écoutait sagement son épouse avant de se lever.

- C'est vrai, Isasu. Nous sommes cousins, ta mère et moi. Le clan était assez grand pour qu'on n’ait aucuns soucis, une histoire de pureté... On était surveillé, les anciens voulaient repeupler le clan pour ramener les beaux jours, sauf qu'on a décidé autre chose. Quand ta mère a commencé à porter Eiji, nous avons fui pour Uzushio... Jamais nos enfants ne seraient des outils.
- Je... Je ne comprends pas. Pour le genin, ses parents étaient des civils qui avaient migré pour les activités économiques d’Hiro, pas des originaires d'iles disposant de capacités... Donc, je n'ai pas appris le Ranton par mes seules aptitudes et mon travail, mais à cause de mon sang ? La seule chose importante pour lui : était-il spécial ? Ou juste un enfant de plus disposant d'un héritage ?



Cette fois, c'était ses parents qui étaient décontenancés : Ses origines ? Peu importe, aucune vraie question à part si ses capacités étaient héréditaires ou non. L'histoire de ses génes ? Peu d'întéret, c'était lui et son passif qui l'inquiétait.

- Effectivement, les anciens du clan savaient faire du Ranton. Ce n'est pas transmis à tout le monde, nous ne savons pas en faire... Mais ça a sauté les générations pour te revenir. Croisant les bras, Sanaë tapotait son index sur son bras. Eiji est né sur le bateau, il n'a jamais connu notre ile, juste Uzushio. Il ne sait rien, comme Seya... Tu es le seul de nos enfants à connaitre le secret, comme tu es le seul qui... Elle tiqua, un peu honteuse. Le seul qui a ces capacités-là.
- Du Ranton, je fais du Ranton. Alors quoi ? Je suis l'avenir du clan ? C'est quoi le but de la révélation ? Hiro s'approcha, pensif, avant de lâcher sa bombe.
- On a pensé te laisser faire, mais tu files vers une voie dangereuse, mon fils... Avec la pratique du Ranton, tu as aussi acquis d'autres choses des Kaminari. Une recherche du pouvoir. Malgré nos limitations, tu lis et relis les parchemins... Tu t'entraines. Tu as une équipe maintenant et ton senseï, selon la rumeur, connait aussi les arcanes de cette puissance. Tu as ce caractére... Explosif, on l'a vu et on le voit encore. Je vais pas te mentir, ça m'inquiéte. Soupirant, il posa lentement sa main sur l'épaule de son fils. On a pensé t'arrêter, t'expliquer... T'envoyer autre part, mais comment pourrions-nous ? On a fui pour suivre notre destin, tu as le tien... On veut juste te donner des clés.

Un pan entier de la personnalité de Isasu était ainsi défini par ce sang, cette chose qui l'avait mainte fois séparé du reste des genin du village : Être un enfant de civil, et maintenant il était un être spécial ? Non pas par son intelligence, par ce sang immonde qui coulait dans ses veines ?

Reculant, le petit blond se détacha de son père pour leur crier dessus :

- Pourquoi ne pas l'avoir dit avant ? Je voulais être un ninja, mais vous m'avez empêché pendant longtemps... Je pensais faire un caprice, quand vous m'avez inscrit à l'académie ! Alors quoi ? Mes frères aussi sont peut-être capables de faire du ninjutsu, ils ont aussi du sang Kaminari en eux ! Il faut leur dire ! Il n'était plus seul, Eiji et Seya pouvaient être aussi des ninjas.

De l'étrange frangin, il pouvait de nouveau partager avec ses fréres... Un sanglot, dans le dos d’Hiro, arrêta la fureur.

Sanaë pleurait.

- Oui, bien sûr qu'ils peuvent... Son ouvrier de mari s'approcha d'elle, prudemment, pour la prendre dans ses bras. Il partageait ses soucis et sa peine, cette inquiétude de parent qui serrait le cœur devant la fatalité. Ils l'ont toujours pu, mais seul toi a sauté le pas.
- Tes frères sont de bons ouvriers... Eiji n'a jamais émis l'idée d'être ninja, Seya a évoqué l'idée en te voyant faire, mais j'ai réussi à le convaincre de venir avec moi. C'était trop pour le jeune homme, qui exulta.
- Vous parlez de suivre mon destin, mais celui de mes frères ? Réussir à le convaincre ? J'aurai pu vivre des années sans savoir la vérité ? AAAAARG ! Il n'arrivait plus à articuler, la colère d'avoir été ainsi trompé par ses géniteurs le poussait à crier, la douleur de la trahison, le rendait fou.

Un mélange de tristesse et de peur couru sur le visage des parents : Peur de Isasu ? Peur du pouvoir ? Cette vision, le genin ne la rata pas et recula, presque répugné par ce qu'il venait de voir. Il était même soufflé... Il avait créé cette réaction chez les gens qui lui avaient donné la vie.

- Je... Je voulais être un ninja, pourtant mes parents étaient des civils. J'ai souffert de ça, les autres me renvoyaient cette vérité dans la gueule... Et maintenant, ce n'était pas vrai ? Soufflant amèrement, le petit se calmait. Je ne suis pas spécial comme je l'entendais, je suis juste un Kaminari... Un comme vos anciens.

Il n'avait rien à envier à Fubuki, mais lui au moins avait grandis avec le savoir de sa famille... Pas un mensonge. Serrant le poing, le blond ramena ses envies de violences dans un coin de son ventre.

- Je le dirais à Eiji et Seya, vous êtes des menteurs, mais je ne jouerai pas à ce jeu. Cette fois, le visage d’Hiro se galvanisa également de colère.
- Tu ne feras pas ça. Gardant les yeux bien fixes, dans ceux de son père, Isasu articula des mots clairs.
- Je le ferais, vous avez fui la vérité et fait trois enfants... Il est temps que la vérité sorte. Un nouveau sanglot de Sanaë. Pour Isasu, c'était dur.

Très dur.

Il aimait ses parents, mais une part de lui aujourd'hui les détestait... Ils étaient responsables, indirectement, du mal qu'il avait subi. Il n'imaginait pas sa vie désormais, il n'était plus vraiment lui en apprenant, enfin, qui il était. C'était étrange, presque irréel. Des semaines de silence pour enfin lui parler et lui dire ça ?

Pour l'instant, ils étaient seuls dans le jardin... Des cris avaient sans doute alerté les voisins, mais qu'importe. Les Kaminari étaient une famille assez sonore, la faute aux trois garçons qui se baguarraient depuis petit... Ils étaient des gamins terribles et bruyants, sauf lui. Le garçon du milieu : Différent. Sanaë l'aimait comme on aimait un trésor, il ressemblait aux anciens du clan... C'était autant une bonne nouvelle qu'un terrible présage. "L'orage se calme, avant d'exploser". La mère voyait dans l'attitude de son adolescent une habitude issue des archipels, le mode de vie ancien des insulaires était porté vers l'action : Se nourrir, construire, survivre. Avec l'apport des villages, un nouveau mode de vie plus aisé était arrivé un peu partout. Uzushio avait son influence même dans les territoires non conquis, résultat ? Moins de survie, plus d'apathie. "En plein cœur de l'urbain, c'était obligé que l'on en souffre."  

- Tu... Tu as raison. On a fui trop longtemps.

Pour ses parents, c'était la fin d'une ére de calme.
Pour Isasu, c'était le début de sa vie de vrai Kaminari.

Sphinx. Yukio 021

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Re: Le grondement des Dieux Lun 27 Déc - 17:30
Kaminari Isasu


Le grondement des Dieux


Entrainement



"Ils ne l'ont jamais fait."

Du haut de sa chaise, Isasu lorgnait sur ses parents qui mangeaient tranquillement. Les deux garçons, innocent du malheur de la connaissance, grignotaient bruyamment alors que le blond avait du mal à avaler quelque chose. Tout avait le goût immonde du péché. Les géniteurs, traitres même à leur progéniture, n'avaient pas encore lancé le sujet des origines. Il était complice, car il se taisait...

- Isasu, j'aurai besoin de toi cet après-midi quand les garçons iront au chantier.
- Moi ? Un peu surpris, le genin avait lâché la proie dans ses baguettes.

La question était réthorique, mais surtout étrange : Le père et le fils ne faisaient pas grand-chose ensemble, puis le premier était souvent dehors et le deuxième assez solitaire.

Ils avaient du mal à se croiser et à rester à côté l'un de l'autre : Sans doute qu'ils ne se comprenaient pas, au fond. Si les autres enfants étaient expansifs, le benjamin avait du mal à s'épancher ou à s'exclamer joyeusement. Il était différent, mais il ne comprenait que maintenant pourquoi.

Une histoire de gène.

Après le repas, la suite fut classique, mais Hiro glissa quelques mots, sous la forme d'un murmure à son fils : Jardin. Concentre-toi. Alors, il suivit le rythme. Les énergumènes partis, le père Kaminari traversa la porte comme une balle sans inviter Isasu à le suivre : C'était prévu, il n'avait pas à l'attendre. Timidement, le genin alla vers la sortie, sous le regard embué de sa mère : Ils n'avaient jamais reparlé de la révélation, ni des effets sur le mental des uns et des autres. La plus grosse victime était Sanaë, elle paraissait plus maigre et malheureuse à présent que la vérité avait éclaté, éclaboussant un peu tout le monde.

"Sauf mes frères."  


Serrant les dents, l'insolent rattrapa son père qui attendait tranquillement, assis dans l'herbe. L'air apaisé, qui transgressait pas mal avec l'attitude souvent soucieuse du patriarche. Regardant sa progéniture, il pointa du doigt le torse de l'enfant.

- Le Raiton est l'apanage de notre famille, bien plus que le Ranton qui est plus rare. Fronçant les sourcils, le gamin ne comprit pas tout de suite pourquoi Hiro revenait à la charge. Dans les iles, on avait assez peu de moyen pour survivre... La chasse, la pêche. Alors, on a inventé quelques techniques pour pouvoir se nourrir : Je vais t'en présenter une.

Peu de mots, mais la suite fut représentative de la journée : Ouvrant la paume vers le ciel, le bras tendu devant lui, le père de Isasu contracta le muscle pour plier légèrement son membre. Une légère lumière apparue, devenant bientôt un courant électrique puissant et très concentré. D'abord limité à la main de son utilisateur, la forme s'allongea pour dépasser la peau et s'aiguiser.

Une lance, c'était devenu une lance.

- Qu... Quoi ? Décontenancé par la maitrise de son père, surtout sans mudra, le blond recula et c'est ce mouvement que capta Hiro pour envoyer la foudre sur son fils. Un jet léger, mais qui propulsa puissamment la construction en direction de Isasu. Celui-ci se jeta sur le côté pour éviter d'être transpercé, mais la lance disparue avant l'impact. Son père avait annulé la technique. Pourquoi tu m'attaques ?

Sur le qui-vive, le fils de l'orage eut bien vite une grande colère contre son géniteur qui se moquait devant la réaction de son shinobi de garçon. Il était fier de sa petite prestation et, tout en se levant, se moqua de lui :

- Belle esquive ! Je vois qu'on t'a appris à fuir ! Crissant des dents, Isasu se mit en position pour contre-attaquer, mais Hiro l'arrêta d'un geste de la main. Je ne veux pas me battre, je voulais te montrer la technique. On tuait nos proies avec ça, quand j'étais petit.
- Tu... Tu n'as pas utilisé de signe ! Une belle analyse que le blond avait mise à l'oral, comme si son père ne le savait pas.
- Oui, ta mère aussi sait le faire. On a appris assez vite à nous battre rapidement, sans employer de signe... Au cas où. Soufflé, le bambin reconsidéra toute sa famille, une nouvelle fois.

Il se sentait fort, avant, mais devant lui il avait quelqu'un qui faisait du ninjutsu aussi facilement qu'il respirait.

"Alors, c'est ça le secret ?"

- Quand j'ai commencé à chasser, j'ai dû faire des mudras aussi... Je crois me souvenir que c'était le Serpent, le bœuf, le chien et enfin le... Mince. Visiblement en manque de souvenirs, le patriarche se grattait la tête en cherchant l'information. Le cheval ? Oui, je suppose bien que c'était lui.

Déjà, Isasu avait les mains jointes pour former les mudras et... Hiro l'arrêta d'un nouveau signe de la main et d'un sourcil réprobateur. Il n'avait jamais compris la soif de connaissance et l'empressement de son fils pour le ninjutsu. C'était un outil, avoir plusieurs marteaux n'était pas bien utile si la main n'était pas sûre. L'ouvrier ne connaissait que 3 techniques, mais c'était bien assez.

- Je vais te l'apprendre, oui, mais calme-toi un peu. De l'index, il poussa un tantinet le front de son benjamin. Tu ne l'utilises pas contre tes amis, c'est une technique pour te défendre et te battre à longue distance ! Je ne t'apprends pas à faire mal à tes camarades, mais à éviter des situations de danger.

Clignant des yeux, Isasu fut un peu surpris et surtout vexé... Pour qui le prenait son père ? Un sauvage ? Un barbare ? Un psychopathe ? Fronçant ses sourcils blonds, il enleva la main de son géniteur pour le fixer, sévère.

- Je ne suis pas comme tu le penses.
- Et pourtant tu as utilisé le ninjutsu contre une camarade, j'ai tort ? Ce n'était pas QUE ça, il y avait d'autres paramètres, mais le genin refusa de parlementer et détourna les yeux.
- Sans vouloir la blesser... Sanada m'a déjà fait la leçon. Il avait encore mal au bras à l'endroit de l'impact des senbons. Je me suis racheté, j'ai compris. Tu désires m'apprendre une technique en craignant que j'en abuse ? Au pire, tu ne me l'apprends pas et c'est réglé ! Un petit rire de Hiro le surpris un peu, son père ne riait pas des masses et ce son n'était pas familier pour lui...
- J'en pensé à éviter de te l'enseigner, mais maintenant que tu connais une partie de tes origines... Le blond se crispa au "partie", comme s'il y avait autres choses. Tu mérites de savoir ça aussi. Sans transition, il lia ses mains pour faire devant son fils les mudras correspondant à la technique. Serpent, Boeuf, Chien et Cheval, donc.

Opérant les signes en dictant leur nom, la situation parut irréelle pour le jeune garçon : Son père faisait des gestes du ninja, lui qui n'avait, dans l'image de son fils, qu'un marteau et une scie à la main. De nouvelles compétences et une vie mystérieuse dans les îles... Un monde s'ouvrait devant l'orageux garçon. "Qui sont vraiment mes parents ?" Sans manipuler son chakra, il tendit la paume vers son élève du jour pour lui proposer, cette fois, de faire enfin les mudras !

- L'objectif est de concentrer le courant dans une structure allongée... Pense à une lance, de bonne taille, mais sans faire trop grand. Plus c'est imposant, plus ça va être compliqué de le maitriser et de l'alimenter. Vois petit, pour l'instant. Les bras croisés, Kaminari, le père, attendit de voir les premiers essais de son garçon.

Il n'avait jamais vu un entrainement de Isasu, sans doute par honte ou crainte de voir un peu de son sang briller dans une maitrise maudite.

Ne se faisant pas prier pour se lancer dans l'exercice, le jeune homme composa les signes pour tendre, à l'image de son géniteur, la paume vers le ciel. Si le genin savait faire un orbe parfait, l'allonger pouvait représenter un autre défi. Le rond, même en trois dimensions, c'était un point central et une circonférence. Diffuser l'énergie de manière égale pour créer une boule, c'était plutôt simple... Il fallait grandir, grandir et grandir l'énergie pour donner la silhouette voulue. Ici, créer une structure allongée comme un bâton ou une lance, il fallait un point central et deux directions pour le départ d'énergie... Sculpter ainsi l'énergie, voilà quelque chose.

Le premier essai fut donc un échec : En souhaitant trop en faire, le genin créa plutôt un genre de shuriken étrange dont les bouts supposément tranchants étaient tout tordu, courbé, écrasé. Relâchant le chakra pour faire disparaitre l'immondice, il reprit la technique en voulant essayer de décomposer le mouvement... Peut-être partir du "centre" et avancer vers une seule direction ?

C'était une idée, non ?

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Re: Le grondement des Dieux Mer 9 Fév - 10:06
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Entrainement



Avide de savoir, le petit avait passé de longues heures à lire et relire des parchemins obscurs : Traité de ninjutsu, explication nébulaire des mudras et de la formation d'une technique, ... Tout était plus dur dans cet art mystique puisque les sensations, les efforts, et même la nature du chakra changeaient d'une personne à l'autre. On ne pouvait que décrire schématiquement un cheminement qui, de toute façon, allait être dérouté par une différence technique ou basique. Rien n'était simple et le père d'Isasu le vit bien, sans avoir lu aucun parchemin dans sa vie.

Pour quelqu'un qui avait appris par l'exemple et l'observation de la pratique, il était un peu consterné face à l'expérience de son garçon qui peinait à mettre en forme une théorie si automatique dans son esprit. Cette lance de foudre, il l'utilisait depuis tout petit... Il ne se souvenait plus comment il l'avait apprise, ni même son parcours initial pour la maîtriser. L'âge faisait que pour lui, c'était presque inné... Il ne savait plus les difficultés. Patient, toutefois, il regardait sans rien dire son fils tenter encore et encore pour s'approcher de plus en plus de la bonne silhouette. Est-ce qu'il regrettait d'être là pour lui apprendre une technique ? Au départ, oui, mais c'était aussi un soulagement... Un secret révélé créait, comme des dominos, la découverte d'autres. Autant pour eux, la famille, de passer ce cap... Même si les deux autres petits n'étaient pas encore au courant. Comme des dominos, encore, ils allaient peut-être suivre la voie du ninjustu. Grognant à cette idée, le patriarche se concentra d'autant plus sur le moment présent : Le genin révolté pouvait changer la donne.

Assez vite, Isasu obtint une lance, enfin... Un javelot, vu la taille, mais c'était la meilleure chose qu'il pouvait faire en cet instant. Son père avait dit de voir petit, il voyait petit quitte à être ridicule. Hiro, face à ce résultat, hocha la tête de contentement. La réussite était une bonne chose, ils pouvaient avancer ! Créant lui-même sa propre arme, il présenta la hampe chakratique de celle-ci au jeune garçon pour lui expliquer la suite des opérations :

- Maintenant, que tu sais faire la lance, il faut savoir aussi la lancer... Le geste n'est pas le même que pour tes shuriken ou ton kunaï. Il crachait presque en parlant des outils de ninja, une vieille rancune ? C'était sans doute une partie du probléme de la réprobation du pére pour le travail du fils.  
- Une lance... Ça ne se lance pas. Le pauvre Isasu était à la fois amusé et à la fois un peu tendu de contredire son géniteur. Je veux dire, un javelot se lance hein, mais pas une... Lance. Silence gêné dans l'assistance composé uniquement de Hiro qui regardait, consterné encore, son marmot. Au moins, ça avait coupé la montée en frustration du vieux chasseur.
- Heu... Oui, bon... Le javelot il faut savoir le lancer. Un peu dans l'inconfort, le Kaminari se réfugia dans la pratique pour évacuer. L'arme proche de la tête, avec le coude bas et l'épaule orienté vers la droite, l'ouvrier projeta sans élan sa technique d'un geste sec. Rapidement, l'objet élémentaire traversa le jardin pour disparaitre quelques mètres plus loin sous l'effet d'une dissipation de son propriétaire. Avec le Raiton, le jet peut-être réalisé droit, il faut un peu d'application dans le geste et surtout l'angle. J'utilise une posture apprise par mon père, et mon grand-père, mais j'ai vu d'autres individus garder le bras haut sans orienter les épaules... À toi de voir.

Une pratique familiale avec un lancer bien précis. Pour Isasu, c'était aussi curieux qu'excitant puisqu'il en apprenait plus sur ses origines, par l'intermédiaire maintenant d'une manière de faire bien précise. Souriant, un peu gêné, il se mit en position pour reproduire le mouvement de son père. Lui, voyant le tout, capta, mais un peu tard, le symbole chez le révolté : Il suivait, pas à pas, la voie des Kaminari grâce à l'enseignement paternel. Une onde chaude se diffusa dans le ventre de Hiro, une fierté ? De la peur ? Un amour bien précis qui mêlait les deux. Le père voulait voir son fils réussir, mais peut-être pas en suivant clairement la voie de la destruction du clan des iles. C'était donc un sentiment étrange que le silencieux personnage peinait à comprendre, mais alors qu'il essayait de percer ce mystère, les premiers essais de son blondinet de marmot intervint pour le faire dériver : Il avait du mal.

Isasu n'était pas quelqu'un de physique. Il arrivait à comprendre le bon geste, mais la force nécessaire était hors de portée. L'arme finissait à terre puisque l'impulsion n'était pas bonne. Le geste manquait aussi, mais c'était bien normal vu que le genin n'avait jamais opéré ce genre de mouvement... Mais la force, la résistance au poids et à la friction musculaire ? Non. Très vite, l'enfant fut à bout de force et le père dut demander une pause pour ne pas que l'insolent ne s'épuise à la tâche. Il en était capable ! Si le garçon avait une qualité indéniable, c'était sa persistance presque crasse... Comme un chat sauvage, il mordait et ne lâchait pas. Rentrant dans son logis, l'ouvrier sortit deux bouteilles d'eau pour en offrir un à l'élève :

- Ne désespère pas. Tout vient en son temps, en plus tu es en pleine croissance alors c'est normal que tu n'es pas la force nécessaire. Un réconfort pour le père, une provocation pour le fils qui engloutit le contenu de la bouteille pour se remettre dans l'effort... "La force nécessaire, tu vas voir !" Reprenant l'entraînement, le jeune garçon crispa ses bras pour réussir à lancer de plus en plus loin son javelot élémentaire.

Hiro, épuisé par cette vision et un peu dégouté, resta les bras croisé, assis, à observer le tout : Il ne comprenait pas complètement son fils et son échec de père empirait la distance qu'il y avait entre eux. L'enseignement de cette technique donnait une occasion pour les deux générations de se croiser, ais malheureusement Hiro était maladroit et Isasu tendu comme un arc. Bien entendu, le fils n'en voulait pas à son père pour cette petite phrase, mais il souhaitait bien faire et désirait plus que tout faire ses preuves devant son paternel qui s'était révélé être un ninja d'exception !

Une dizaine d'essais, entre-coupé de halètements et de quelques chutes sous des efforts trop fort, mais finalement le genin réussit à avoir un jet... Suffisant ? Hiro tapa dans ses mains, comme pour sonner la fin de la journée qui pointait le bout de son nez. Le crépuscule commençait à peine et l'après-midi avait été ponctué des essais, fructueux ou non, de Isasu.

- C'est bien, mon fils. De la gêne, mais une vraie fierté. Le jet de Raiton n'était pas uniquement une question de ninjutsu, c'était aussi une pratique sportive entière avec un geste précis et une force nécessaire. Le physique comme le mental était sollicité et la réussite de son fils, même sur cette technique basique, montrait qu'il était un ninja complet.
- Me... Merci. Le fils resta assis un moment, sonné par sa réussite et par les mots de son père alors qu'il rentrait dans la maison.

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