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Plutôt un ciel sans dieux que sans nuages ! - PV Sanada.

Nozomo Yukio
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Plutôt un ciel sans dieux que sans nuages !


Feat: Sanada



"Si tu regardes longtemps dans l'abîme, l'abîme regarde aussi en toi."

Je n'ai jamais eu peur du vide, en même temps : Peu de chance de tomber sur une montagne dans le désert. J'ai vécu toute ma vie à plat, déambulant sur des formes quasi plates... L'altitude la plus haute où je suis monté, c'est une dune, et je pouvais glisser à ses pieds comme un toboggan.

Vivre à plat est une chose, mais une fois adulte, il est difficile de rencontrer de nouvelles expériences : Du haut de cette montagne, je pouvais constater la mer mourir en bas... Las, presque inconséquente, comme si elle voulait abattre le géant devant elle, mais ne savait pas comment s'y prendre, alors elle luttait et venait, puis revenait, pour un jour arriver à le faire tomber.

Grande épopée, si vous voulez mon avis.

Alors que sous moi, c'était un chaos naturaliste, mon arrière était gardé par une escouade jouasse de marin, tout content de retrouver leur semblant de mascotte shinobi, un genre de sage des six chemins... Je l'étais devenu, par la force des choses, mais il fallait avouer que a part le ninjutsu je ne partageais rien avec cette figure. Seul shinobi parmi des civils, leur opinion sur moi était grandement influencé par mes pouvoirs surnaturels.

Ils avaient eu peur de moi, au début. En même temps, être bloqué avec un mec capable de faire voler des gens de quelques gestes, ça peut filer les chocottes si on n'est pas habitué. C'était ce qui m'avait fait prendre conscience d'une chose : On n'était pas au même niveau qu'eux, on avait un truc en plus... Les ninjas étaient mystérieux. Et ça, ils le craignaient. Comment ne pas être grisé par le pouvoir du chakra et des mudras ?

Comment ne pas se croire un dieu parmi les hommes ?

À la fin, ils m'avaient pris pour un genre de héros, un sauveur... C'était une autre façon de voir les choses, au moins ils n'avaient plus peur, mais cette adoration n'était pas saine. J'avais évacué un bateau comme un rien, les sauvant d'un nouveau combat rude. J'avais vu, dans leurs yeux, une petite flamme... Mais j'avais surtout compris que cet abysse, on pouvait facilement tomber dedans. J'étais un ninja parmi les autres, la seule valeur que j'ai, c'est par mes efforts que je l'avais gagné... Pas de don, pas de cadeau.

Sans les Nozomo, j'aurai été un simple nomade, sans aucune affiliation au chakra ou au katana. D'ailleurs, pour cette fois, ma lame était à mes côtés... Plus besoin de jouer les Imin. J'étais un shinobi, j'avais mes armes. Clôturant mon observation de l'horizon, je me retournais pour découvrir la terrasse d'une taverne qui, jonchée sur un bord de montagne, révélait une belle demeure pour binouzer en paix.

"Gare à la chute, néanmoins."

Une partie de l'équipage m'avait récupéré, alors que je venais à l'improviste... Une mission m'avait amené sur les abords du port de ces loustics. "Je n'allais quand même pas passer à côté sans dire bonjour !" Ils m'avaient vu et j'avais entraperçu de nouveau cette flamme, mais plus faible... Une partie été atténuée par le temps et les autres événements de la vie. Les ninjas, ils en croisaient, pas forcément de prés, mais je n'étais pas un exemplaire unique. Loin de là. Comme un seul homme, ils m'avaient attrapé pour me tirer vers les hauteurs : Quelqu'un avait cafté sur mon amour des grands espaces, pour un pseudo-marin cela pouvait être cocasse de ne pas aimer la vue de la mer, des montagnes et des collines...

Notre point de départ était bien plus bas, après environ une demi-heure de marche. C'était une station en hauteur qui servait de refuge à notre pitance : Un petit village proche du port, qui était connu pour la taverne où je me trouvais et quelques échauffourées qui finissaient en bas... Après un coup trop fort ou une poussée trop agressive. À cette pensée, je quittais un peu plus vite le bord... Même avec du chakra, je ne savais pas trop comment m'en sortir en chute libre.

"La gravité, plus fort que le chakra ?"

Proche de moi, une dizaine de bonhommes qui buvaient leur bière, assis sur des chaises, près de tables garnies de victuailles ; ou bien carrément les pieds dans le vide, sur le mur qui servait de garde-fou. Malheureusement, certains fous ne pouvaient être gardés et ils s'amusaient à jouer avec leur vie... M'amusant de cette vision, je rejoignais une des tables encore libre pour prendre l'une des boissons proposées, tel que la bière au riz remplaçant une partie du malt par une portion de riz... un goût différent, mais avenant, qui me fit tremper les lévres dans le verre avec délectation.

- Pas mal. Je disais ça uniquement pour moi, comme un enfant qui disait tout haut ce qu'il pensait et une partie de mes voisins hochèrent la tête, d'accord avec ce que je disais... Quel que soit le sujet.

Une partie de l'après-midi fut ainsi passée, à discuter et boire avec raison puisque la menace du vide empêché de trop se griser comme des canailles... Cela parlait de souvenirs, certains que j'avais vécu, d'autres non. Les nouveaux, déjà, s'intéressaient à ma vie et les plus anciens éclataient de rire en disant que j'étais le marin-ninja.

"Un marin-ninja... Et je fais même pas de Suiton".

Pour certains des curieux, c'était une blague, mais une petite partie commença à me regarder différemment... La nouvelle allait bon train et bientôt toute la taverne, intérieur comme extérieur, fut au courant de ma situation professionnelle.

"Heureusement que j'ai pas dit mon nom." Levant mon verre aux regards épineux ou éberlués, je continuais mon petit bonhomme de chemin avec les miens...

Mais toute histoire tranquille à une péripétie.



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Masamune Sanada
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Plutôt un ciel sans dieux que sans nuages !


- Tu ne comprends toujours pas.

- Non…s’il te…

Le pauvre mercenaire ne put terminer sa phrase. Enfermé dans une prison d’eau, les autres mots qui s’échappèrent ne furent que des bulles qui gâchaient le peu d'oxygène qui lui restait.

Au bout de quelques secondes interminables, la formation sphérique se liquéfia. L’eau retomba sur le sol de concert avec le malheureux.
La silhouette encapuchonnée ramassa le pauvre homme sans ménagement et colla son visage près du sien.

- Quel est le nom de ce bateau ?

- Le bateau a rien à voir…dans tout ça…Je t’en prie…écoute-moi. Dit l'homme à bout de souffle.

La silhouette s’écarta. Dans la pénombre de cette plage abandonnée sur la côte, sous un torrent de pluie, une fine étincelle vint embraser une herbe odorante.

- Parle.

- On a été payé pour livrer deux caisses. On a pas regardé ce qui avait dedans gam..monsieur. Je vous jure.

- Le commanditaire, il portait un masque d’oni rouge ?

- Personne ne l’a vu. On a juste été payé pour transporter ces caisses ! Et personne ne savait ce qu’elles contenaient !

- Je me fous de la contenance de ces caisses, je veux connaître l’endroit.

- On s’est arrêté avant. Le capitaine et son second ont terminé à la barque.

- On en revient donc à ce que je suis venu chercher. Le nom du bateau.

- Je ne peux…

Mais déjà, l’homme était emprisonné dans une bulle d’eau qui le compressait tellement qu’il n’arrivait même pas à se débattre. Pendant une seconde, sa fille et sa femme passèrent devant son regard troublé par l’eau de mer. C’est ainsi qu’il allait mourrir, lui qui avait promis la richesse à sa servante de femme. Alors que ses poumons commençaient à ne plus lui faire mal, l’air revint à lui. Vomissant une quantité d’eau impressionnante, il se redressa tant bien que mal, afin de regarder ce monstre en face.

Il ne pouvait pas mourir, pas avant d’avoir mis à l’abri sa famille.

Alors, dans une immense tristesse, il livra le nom de ce qui avait été sa maison pendant des mois sans savoir que son destin avait été scellé depuis longtemps.

- L’Albatros…

********


Depuis la mort de Mahina, une genin tuée par les sbires d’Omura Gendo, le numéro deux du clan médecin, Sanada fomentait sa vengeance dans l’ombre.
Chaque minute de son temps libre était consacrée à l’élaboration d’un plan parfait pour assouvir le désir des Cinq. Voir ces âmes puantes et putrides retourner dans le monde des £egoks était devenu un devoir divin pour l’uzujin pieux.

À force de traîner dans les bars des bas-fonds du plus grand port de commerce du Sekai, il avait réussi à remonter la piste d’un navire corsaire qui avait servi plusieurs fois aux intermédiaires de Banyu, le premier sur la liste de la vendetta du soldat des Cinq.

L’homme de main de Gendo semblait régulièrement quitter le village en direction de l’ouest. Si Sanada ne pouvait pas décemment le suivre, les poursuites en mer n'étant pas très discrètes, il avait réussi à obtenir le nom d’un navire qui connaissait probablement l’endroit en question. Un vaisseau qui n’était pas inconnu aux oreilles de celui qui considérait la mer comme sa véritable maison depuis toujours.

L’Albatros était réputé pour être une embarcation sûre et rapide. Bien qu’entièrement composée de civils, elle avait réussi à se faire une place dans l'immense champ de bataille bleu marine. Plus encore, sa fiabilité était telle qu’elle avait maintes fois travaillé pour la Ligue Somei, reliant les multiples comptoirs commerciaux sur la côte du continent. En jouant de quelques relations et de pot-de-vin à des marins du port, le chuunin avait réussi à remonter la piste du navire aux sud-est du Sekai.

Après une traque de plusieurs jours, l’Atarashii, le bateau du Soldat des Cinq, parvint à dépasser l’Albatros qui faisait cap sur un petit port de pêche, dans une région réputée pour ses falaises majestueuses.
Le chuunin arriva avec quelques heures d’avance, juste le temps de faire nettoyer son bateau et de s’attabler à une échoppe misérable du port en attendant l'arrivée des corsaires. Le gros du village se situait sur les hauteurs des falaises, si bien que les petits quais semblaient coincés entre une prison de pierre et quelques boutiques plus misérables les unes que les autres.

Une longue cape couvrant l’intégralité de son corps transformé, le jeune homme patienta à l'abri des regards craintifs. Son allure androgyne, qui lui avait fait subir tant de moquerie, était un avantage dans ce cas. Aucun marin ne le prenait pour une menace.

Dans le courant de l'après-midi, l’Albatros se dessina enfin sur l‘horizon. Plus il se rapprochait, plus Sanada pouvait admirer ce chef-d'œuvre des mers. Avec trois mâts, une chose rare dans le Sekai et des voiles d’une taille impressionnante, le bateau avait fière allure. L’accostage fut long et fastidieux, immobiliser un tel monstre prenait la force de dizaines d’hommes et l’expertise d’un excellent capitaine.

Enfin, l’immense oiseau en bois massif qui servait de tête de proue à l’embarcation tutoya les toitures miteuses des boutiques et les marins posèrent pieds sur la terre ferme.

Sanada regarda le groupe passer, ils étaient nombreux et certains avaient une carrure plus qu’imposante. L’équipage faisait honneur à la réputation de son vaisseau.
Les marins rencontrèrent alors un homme habillé de manière plutôt exotique. Mais, ce qui attira l'attention de Sanada, furent bien ses armes. Un katana et un wakizashi, qui, même de loin et pour un profane dans les arts du sabre, semblaient d’excellentes factures. Sans doute un bourgeois ou un soldat de seigneurs qu’ils connaissaient.
L’équipage, après des embrassades bruyantes, décida alors de monter vers le village, en compagnie de leur nouvel ami.

Le jeune homme attendit une petite heure avant de leur emboîter le pas. Le village était minuscule et la plus grande auberge se trouvait juste au bord du précipice, au sommet. Les marins, souvent alcooliques, ne fréquentaient que peu d’endroits qui ne distribuaient pas l'alcool à flot.

En remontant vers la falaise qui donnait sur le petit port de pêche, Sanada fumait tranquillement. Il voulait une réponse et il savait que pour l’avoir, il allait devoir intimider les marins avertis. Heureusement pour lui, les cieux l'avaient placé sous l’ombre de la sorcière. Cette filiation coulait désormais dans ses veines, sous la forme d’une hybridation qui effrayait les civils comme les ninjas. À sa connaissance, Mifuyu et lui-même étaient les seules personnes qui avaient mêlé leur être à un animal.

À mi-chemin, il convoqua des nuages sombres afin d’alourdir l'atmosphère et renforcer son aura. Dans les arts shinobis, les apparences étaient primordiales. Si prédominantes qu’elles pouvaient être l’arme de shinobis extrêmement puissants, comme Junko ou Akira. Les quelques villageois qu’il croisa rentraient avec hâte, regardant la formation nuageuse avec inquiétude. En quelques secondes, Une nuit sombre était tombée sur le port et ses alentours.

Après une vingtaine de minutes de marche rapide, le jeune homme pénétra dans l’auberge.
Le décor était impressionnant. Tout en longueur, la pièce était entièrement ouverte sur le précipice. Sanada était si haut qu’il ne distinguait plus le port en contrebas, seule l’immensité de la mer s’offrant à son regard. Un spectacle fascinant.
Le jeune homme ne retira pas sa capuche et se contenta de rallumer son calumet en guise de bonjour.

Sans un mot, il regarda autour de lui. La plus grande table était occupée par l’équipage de l'Albatros accompagné de cet étranger en arme. Sanada se dirigea tranquillement vers eux, d’un pas calme mais décidé.

Arrivé devant la tablée, il s’assit sur une des dernières chaises libres et fixa chacun des marins l’un après l’autre en silence, son visage toujours dissimulé derrière un nuage de fumée persistant. Enfin, sa voix, étonnamment grave, si on se fiait à son physique, brisa le silence. D’un ton poli et distingué, presque académique, le soldat des Cinq s’adressa à l’ensemble de l’équipage de l’Albatros.

- Bonjour messieurs. Pour des raisons évidentes, je ne peux pas me présenter. Sachez tout d’abord que je ne veux pas le moindre trouble. Cependant, vous avez en votre possession une information qui m’est précieuse. Je connais les codes de la mer et je suis parfaitement conscient que vous engagez votre réputation en me dévoilant ce que je veux savoir. Alors, je propose de laisser les cieux décider pour nous. Étrangement, c'est lorsque les nuages sont couverts que les dieux voient le plus clairement dans le cœur des mortels.

Il attrapa alors une bouteille vide et l’allongea sur la table plane avant de la faire tourner d’un coup sec.
La bouteille se transforma en cercle verdâtre sous l'effet de la vitesse de rotation.

Et, alors qu’elle tournait, Sanada reprit la parole en dévoilant son appendice animal qu’il pointa à tour de rôle sur les marins.

- Je vais donc prendre qu’un seul marin. Le capitaine devra lui dévoiler le secret, que seul lui et son second connaissent. Ensuite, je l'emmènerai avec moi et vous n’aurez pas à vous soucier de votre réputation. Personne ne fera jamais le lien entre vous et moi. Alors, qui le destin va-t-il choisir ? Serait-ce toi, toi, ou toi ? Dit-il à des marins qui se pétrifiaient à mesure que la bouteille perdait de sa vitesse.

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Nozomo Yukio
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Plutôt un ciel sans dieux que sans nuages !


Feat: Sanada



Lentement, ma main arrêta le goulot de la bouteille en rotation en saisissant la partie étranglée. Dans l’autre, un verre de cette fameuse continuait à déverser son contenu paresseusement dans ma gorge.  

C’était la merde.

Là où la beauté du lieu rayonnait d’abord de la lumière du soleil et de la bonne ambiance festive, les nuages s'étaient invités pour donner au cadre une tout autre aura… Jamais je n’avais vu le temps changer si vite, si une part de moi criait que ce n’était pas bien normal, une autre calmait les choses en disant que je n’étais pas vraiment familier du climat continental (ou tropical, je ne savais pas vraiment) des côtes du pays des tourbillons. Les types à mes côtés eurent une réaction sans équivoque : Ce n’était pas normal. La pénombre en pleine journée, c’était étrangement surnaturel.

Alors, quand la silhouette débarqua, avec ses propres nuages composés d’une fumée lourde et odorante, je savais que cette petite voix qui criait au danger avait raison…

Le climat n’avait rien à foutre dans l’équation.

Dans mon esprit, je réfléchissais aux jutsus mis en œuvre pour un tel effet et l’ignorance totale du répertoire de ce type me parut bien plus… Inquiétant. J’avais peur de ce que je ne connaissais pas et ici, c'était quelque chose que j’avais du mal, même, à concevoir. La seule technique qui pouvait altérer le ciel créait ensuite un cyclone qui frappait une cible et les environ, les yeux fixés sur les cumulonimbus, je guettais la moindre interférence qui pouvait déclarer une attaque.

“À quoi bon ? Je ne suis pas assez rapide pour sauver la terrasse… ”

Hayato était la seule personne que je connaissais pouvant faire ce genre de tour, je supputai ainsi que le type manipulait le fuuton d’une quelconque manière.

S’approchant, le nouveau venu s’assit ainsi à notre table, regardant chacun pour les jauger… où qu'eux le jugent. Le visage en partie dissimulé, il parla : Pas de nom et si son approche était menaçante, il déclarait ne vouloir aucun trouble. “Mon cul.” Tout chez lui criait le trouble. Il cherchait une information, potentiellement mes camarades détenaient celle-ci, mais pragmatiquement et presque empathiquement ce fumeur nuança le propos : Le code de la mer les empêchait d’en parler, il proposa ainsi une alternative.

Les cieux, ou le hasard, allait choisir un “élu” qui allait le suivre pour donner les fameuses pistes, ou donnée, où je ne savais quoi… Une bouteille, vide, allait décider du destin d’un homme. C’était presque marrant, si ce n’était pas si terrifiant. L’ambiance jouait beaucoup dans l’équation, changeant un jeu presque innocent ressemblant à “action ou vérité” en une sanction. Qu'allait-il vraiment arriver à l'homme sélectionné ?

Rajoutant à l'effroi, sous le manteau de l’individu, sortit un membre spongieux… Irréel pour un homme. De ma position, cela ressemblait à quelque chose d’animal, néanmoins je voyais mal et je croyais rêver. Nous étions en présence de quelques Yokaï ? Comme seule défense à cette vision cauchemardesque, mon cerveau m'envoya quelques bribes de souvenirs...

Une nure-onna, un yōkai qui ressemblait à une créature amphibie avec la tête d'une femme et le corps d'un serpent. Dans les contes, elle était décrite comme faisant trois-cent mètres de long avec des yeux de serpent, de longues griffes, des crocs et de long et beaux cheveux. Elle était généralement observée sur une rive en train de se laver les cheveux. Avec les mèches qui sortaient de la capuche de cet être, cela ajoutait à cette croyance… J’étais en présence d’un mauvais esprit ?

“Elle ne se lave pas les cheveux là et elle fume ?”

D’après mes connaissances, elle utilisait sa longue langue de serpent pour sucer tout le sang du corps de sa victime. Aucune piste sur un contrôle hypothétique de la météo… Alors que ma réflexion m’attirait de plus en plus sur les rives de la connerie, la pression augmentait aussi vite que la bouteille ralentissait.

Prendre un marin ? Un groupe aussi uni que celui de l’Albatros n’allait pas laisser les choses comme ça… Dans mon dos, je sentais la fureur de Akabame qui montait, lui-même se releva de la table où il était assis. Presque comiquement, je pouvais entendre le bois se détendre avec le poids qui dégageait. Suigetsu, plus loin, raclait la surface de sa table avec ses ongles… Le stress, la peur, l’envie de dégager cet être venu d’ailleurs de la terrasse.

Ils pouvaient l’affronter ? “Et moi ?”

Je ne connaissais rien de lui et une conscience enfantine poursuivait la théorie du démon folklorique.. On ne combattait pas un tel personnage, non ? L’image de la Yuki-Onna que j’avais coupé en deux revint dans ma mémoire, mais ce n’était que le fruit de mon délire maladif. Quelles étaient les solutions ? Lui jeter mon verre à la gueule pour enflammer le peu d'alcool dans mon breuvage par une technique précise ? Spectaculaire, oui. Le couper avec un sabre ? La question de la vitesse vint m'arrêter, si proche de ma cible tirer le sabre allait me prendre trop de temps.

Le danger était grand pour les civils du coin, de plus je restais un étranger dans cette partie du monde... Si mon identité de sunajin était révélé par une quelconque manière, Hayato allait devoir s'engager dans de gros pourparlers avec le village du tourbillon. "Si cette chose est un shinobi..."

"Que ferait Hayato ? Que ferait Shirokuma ? Je ferais quoi, moi, dans le désert ?"

La solution fut ainsi de me désigner : J’arrêtai moi-même la bouteille pour me mettre dans son axe. Après une gorgée, assez lente pour me laisser réunir le peu de contenance que j’avais, je réussis à parler :

- J’ai navigué assez longtemps avec ces hommes pour me définir comme une partie de cet équipage… Puis-je être votre interlocuteur ? Le léger flegme que j’exprimais était assez feint. Mon côté pragmatique cherchait une solution rationnelle à la présence de cet appendice si près d’un homme, cependant je ne voulais pas prendre le risque d’engager un combat. Je ne cessais de me répéter : “Un membre, ça se coupe.” Autant gagner du temps, les cieux n’ont que peu d'intérêt pour le sort jeté par une bouteille vide, j’imagine. Peut-être si elle était remplie, qui sait ?

Ne montrer aucune tension : Si moi j’avais peur, ils allaient craquer… En contrepartie, je devais aussi ne pas me montrer trop provocateur ou moqueur, un combat pouvait s’engager et les marins pouvaient être en danger. Posant mon verre, je me fis plus ouvert.

- Je vous crois quand vous dites ne pas chercher le trouble, tant que mes camarades restent sains et sauf je pourrais coopérer avec vous. Quel âge avait-il ? Ou elle ? Sa voix, assez grave, semblait représenter une certaine maturité et une masculinité, mais sa silhouette semblait assez fluette… Le danger restait présent, toutefois. Sur quel sujet porte votre recherche ? Un capitaine comme Sakae Oba doit posséder plus qu’un seul secret… Il va falloir être plus précis. Un léger sourire, amical. Je restais un ninja... Je devais savoir pour mieux me positionner contre lui.

Je ne cherchais pas à papoter, mais bel et bien à gagner du temps pour réfléchir… L’ultime option, faute de mieux, était donc de le suivre pour trouver le capitaine en bas et recevoir cette connaissance si précieuse pour l’inconnu étrange. Après avoir reçu sa réponse, je me levais sous les yeux médusés de mes compatriotes :

- Ce n’est qu’un au revoir, il ne me fera rien. C’est une petite aventure, le genre que j’aime bien ! Souriant à l’assistance, je lorgnais surtout sur le grand bonhomme qui s’assit, serrant le poing devant cette fatalité étrange. Me tournant vers l’homme (ou la femme) serpent, je ne pus qu’acquiescer à l’une de ses phrases précédentes : Les cieux ont bien fait de me mettre sur votre route.

“Enfin, on le vérifiera bien assez vite.”

- Je vous suis, le capitaine doit-être en bas sur le port pour régler quelques papiers… Levant les bras, montrant ma docilité, je laissais ainsi le ciel ou le hasard choisir mes pas… Actuellement, c’était plutôt les talons de mon interlocuteur.

"Faites que ça ne suce pas le sang..."



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Masamune Sanada
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Si autour de la table, la mine des marins pourtant aguerris semblaient empli de craintes et d’incompréhension, c'est l’létranger qui stoppa la bouteille.
Sanada ne put s’empêcher de sourire, le destin était souvent surprenant. Voilà que les dieux lui mettaient quelques embûches, alors même qu’il venait de remonter une piste pour la première fois depuis des mois.

Le jeune homme, d’une taille et d’une stature imposante, se leva et indiqua que le capitaine était toujours au port.

Pour Sanada, cela ne pouvait être qu’un mensonge. Mais son interlocuteur ignorait qu’il les avait vu se saluer et qu’il savait donc qu’il ne faisait pas partie de l’équipage. En tout cas, plus aujourd’hui.

D’un simple signe de tête accentué par le calumet au bout de ses lèvres, Sanada accepta de le suivre. Voilà que les marins pensaient qu’il pouvait jouer avec lui, avoir une quelconque emprise sur leur sort. Le sentiment de liberté était un fardeau pour l’existence humaine, l’illusion de tenir le fil du destin entre ses mains. Comme si un mortel pouvait l’arracher aux griffes de Jashin.

En se désignant, l’étranger pensait sûrement qu’il allait pouvoir gagner du temps, peut-être même éliminer la menace qui pesait sur l'équipage qui l’avait accueilli lors de son voyage initiatique au travers du Sekai.

Sans doute, Sanada aurait apprécié entendre le récit du Sunajin dans d’autres circonstances. La vendetta, pourtant, en avait décidé autrement.

Hors de la taverne au panoramique impressionnant, la nuit artificielle qu’il avait convoquée commençait à s’estomper. Sous le pouvoir des rayons solaires, les nuages noirs devenaient de plus en plus gris.

Le soldat des Cinq savait pertinemment que cette petite ballade ne pouvait se finir qu'en affrontement. Pourtant, quelque chose ne lui disait rien qui vaille. En temps normal, la seule vision de son appendice animal suffisait à délier les langues et à remporter les négociations. L’homme ne semblait pas rassurer, mais rien dans son comportement n’indiquait une quelconque crainte.

Sanada tenta d’analyser l’homme sous toutes les coutures derrière son nuage de fumée. Ses habits ne semblaient pas particulièrement luxueux sans être des haillons abîmés par la mer. Ses armes, vues de plus près, paraissaient de bonne facture sans posséder la qualité esthétique des armes Miyamoto selon l’objectivité toute relative de Sanada.

Au bout de quelques minutes de marche sur le chemin désert qui reliait le port à la taverne et au reste du village, Sanada parvint à une conclusion plus que menaçante.
Soit l’homme était un samurai de Tetsu, soit un garde du corps engagé par l'équipage.

Alors qu’il était en visite secrète pour poser les premières pierres de sa vengeance contre le clan Omura, Sanada ne pouvait se permettre un contretemps, encore moins une exposition et des négociations trop longues avec l'équipage. Si son plan était clair depuis son départ, la présence de cet inconnu venait de tout remettre à plat.
Une solution s’offrait donc à lui. éliminer l’étranger et revenir à la genèse de son plan. Persuadé que la proposition serait d’autant plus facile à accepter après la disparition de l’ange gardien de l’Albatros, Sanada se résigna à attaquer.

Alors qu’ils descendaient tous deux, il fit un arrêt soudain.

- Le destin est parfois cruel, voilà que tu sembles retrouver tes amis juste pour mourir en leurs noms. J’ai assez perdu mon temps, merci pour la balade mais…

Sanada attrapa un kunai de sa main directrice et pivota pour faire face à l’étranger. Concentrant son chakra dans le bras, il abaissa la lame avec une vitesse bien supérieure au plus rapide des samouraïs civils des environs. Une balafre allait peut-être suffire pour éloigner l’intrus. Après tout, il n’était pas venu ici avec l’intention de tuer plus d’une personne. Peut-être les dieux allaient-ils se montrer cléments avec l’étranger qui voulait jouer les héros.

La colère aveugle qu’il ressentait pour Gendo et ses sbires l’aveuglait complètement. Lui, qui croyait pouvoir faire fuir l’intrus, venait de débuter l'un des combats les plus durs de sa jeune vie.

Vouloir anticiper le tissage de Jashin et les noeuds qu'il formait entre les innombrables fils des mortels était vain. Sanada allait en faire la douloureuse expérience, une fois de plus.

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Toujours pas rassuré, je laissais la créature fantastique me guider jusqu’à la route pour rejoindre le village portuaire, en contrebas. Une petite trotte, mais qui me permettait de réfléchir plus profondément sur les solutions ; Laisser le capitaine gérer ça ? Sans doute, mais c’était porter la menace plus près qu’il n’était prévu. “Non non, on va trouver une solution…”

Seulement…

Seulement la balade prit fin quand la silhouette s’immobilisa pour lancer une sentence presque dramatique : Un destin cruel, puisque j’allais mourir et comme point final une attaque en plein milieu de son discours… Pas de ninjutsu, juste un kunaï porté rapidement dans ma peau. Malgré un pas de recul, je ne pus esquiver l’attaque portée de manière surprenante. “Coopérer n’a pas l’air de lui plaire…" Il avait peut-être des informations que je n’avais pas, telles que ma nature de shinobi ou mon identité de sunajin. Rien n’était sûr, mais la cause de son agression ne pouvait être la folie. Grognant devant la faible douleur touchant mon bras droit, j’agrippais mon fourreau pour contre-attaquer dans la continuité de son action. D’un geste répété pas mal de fois, je délassais la ficelle qui retenait le bois laqué à ma hanche pour utiliser l’objet devenu percutant dans l’objectif de faucher les jambes de l’imprudent qui s’approchait d’un simili samouraï. Avec la proximité, je pus percevoir un peu plus du visage de l'imprudent sous sa capuche et son jeune âge ne faisait pas de doute. Prestement, que ma sournoiserie fasse mouche ou non, je contrebalançais l’angle de mon assaut avec ma main libre qui vint percuter le torse de ma cible.

D’un bond, enfin, je pris un peu de distance pour ouvrir la discussion, mais également pour surveiller d'éventuel mudra... la mêlée comme ça, sans préliminaire, ça me laissait encore tout mou.

J’étais de mauvais poil. J'avais beau coopérer, tout commençait à déraper et un combat ne pouvait que faire des victimes collatérales : Nous étions encore proches, trop proches, des civils et si je ne me trompais pas, cette chose était douée du chakra et surtout de dons inconnus à mon expertise. Un peu de bukijutsu, même banal, n’était pas bon signe quand on affrontait quelqu’un… Détendant l’ambiance, un peu tendue toutefois, je formais une bouche avec ma main gauche pour reproduire son discours :

- “Le destin est parfois cruel”, nia nia nia ! “J’ai assez perdu de temps”, bla bla bla ! Tu t’es cru méchant de poème épique ? Depuis quand on attaque les gens qui coopèrent ? Il doit y avoir des lois contre ça, même dans notre milieu ! Plus aucun efforts. Baissant le bras, je me faisais plus sérieux. Ma colère passait dans les moqueries, mais il restait que j’étais en situation de duel sans possibilité de jouer avec le terrain… Un chemin simple, sans cachette ou couverture, c’était du tête-à-tête. Moi qui voulais arranger les choses, on dirait que mes options diminuent à vue d’œil. Le fourreau sur ma droite, je portais la main outrageuse sur la poignée de mon katana. Si tu veux la bagarre, on peut s’arranger… Mais ne m’en veux pas si je coupe certains appendices, tu as l’air d’y tenir.

Je n’avais pas envie de me battre, déjà, car c’était un risque… Pour moi, pour ma couverture, pour mon village qui pouvait très vite être dans une panade diplomatique avec celui des tourbillons. Le picotement sur mon bras me rappela également que ce n’était pas moi qui avais commencé… Bien faible excuse si je me retrouvais devant un tribunal militaire. “Que ferait Hayato à ma place ?” Sans doute qu’il défendrait les marins, mais plus intelligemment et plus loin des communes environnantes.

- Tout ça car on ne veut pas répondre à tes questions, est-ce que ça en vaut vraiment la peine ? A cette distance, un bon pas ou deux et je pouvais le toucher, mais lui aussi à l’inverse… On pouvait pas discuter comme des adultes ? Petite lamentation qui amena une question légitime. D’ailleurs tu as quel âge pour attaquer tes aînés comme ça ? Je voyais assez bien qu’il était plus jeune que moi… Mais ce n’était clairement pas un enfant.

Visiblement, la phase où je me limitais pour ne pas provoquer mon adversaire était passée : Seulement, il restait toujours cette petite voix dans ma tête qui me soufflait de faire extrêmement attention. Je pouvais toucher cette silhouette, donc par pure logique je pouvais la trancher… “J’espère, sincèrement.”

Dans quoi je mettais fourré encore ?!

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Plutôt un ciel sans dieux que sans nuages !


Si Sanada avait joué la sécurité en utilisant une partie de ses dons pour éliminer l’intrus, c’était pour en finir rapidement. Trancher un corps nettement, le laisser se vider de son sang au pied d’un arbre ou d’une plante assez robuste, puis le jeter à la mer. Voilà les préceptes que lui avait enseignés son sensei pour éliminer les civils gênants. Mais, bien trop aveuglé par son arrogance et sa rancœur qui l’avait mené jusqu'ici, le fait que son adversaire eut été un ninja ne lui avait pas traversé l’esprit.

Les clans indépendants ne traînaient généralement pas dans les environs et aucun autre village ne disposait d'une proximité aussi nette avec l’endroit. Qui était-il donc alors ? Un mercenaire à la solde de Gendo ? Ou pire, le membre d’un village qui avait pactisé avec le numéro deux du clan médecin ?

Dans la tête de Sanada, toutes ces questions se posèrent alors qu’il sentait ses pieds quitter le sol. À l'horizontale, il observa une seconde le ciel reprendre sa couleur bleue avant qu’une véritable massue ne lui écrase la poitrine.

Enfermé entre le poing de son adversaire et le sol, Sanada sentit sa cage thoracique et sa jarre d'eau craquer. Alors qu'il sentait l’ombre de son adversaire s’éloigner pour prendre de la distance, il s'appuya sur une petite pierre pour se mettre à genoux et, galvanisé par la douleur et la surprise composa rapidement des mudras avant de poser les mains au sol.

Un instant plus tard, une vague d’éclairs déferla en direction de l’intrus pour tenter de stopper sa course. L'électricité bleutée brûla l’herbe verte sur son passage, mais Sanada n’avait pas le temps d’admirer la foudre. Il prit appui sur ses mains toujours au sol pour faire un saut périlleux arrière afin de reprendre une stature de combat convenable et de s’éloigner un peu plus de son adversaire. Il n’avait pas besoin d’être proche pour utiliser son art martial, au contraire.

Mais l’adversaire de l'uzujin en avait décidé autrement et imita le jeune homme dans une caricature qui aurait pu être drôle s’ils ne risquaient pas leurs vies à ce moment. Mais devant les interrogations de Yukio, Sanada ne put réprimer un rire sincère.

- Des lois contre quoi au juste ? Dit-il en souriant. Les lois n’ont jamais rien empêché. La loi des hommes est faite pour celui qui allait la respecter de toutes les façons. Elle n’est que le masque des uns pour faire plier les autres. Les seules lois qui nous concernent tous sont les lois divines. Le temps qui s’écoule, la vie, la mort. Le reste, ce n’est que de l'idolâtrie pour que tu obéisses. Et tu sembles bien le faire. Qui t’envoie mercenaire ? Gendo ? Leiko ? Les deux ? Si tu ne veux pas répondre, je t’arracherai les ongles, puis les doigts. Puis une main, puis l’autre. J’ai été à la bonne école. Et personne n’a encore réussi à tenir sa langue sans finir par la perdre ! Cria Sanada en jetant trois senbons en direction de l’étranger, plus pour le provoquer que réellement lui faire mal.

Face aux autres questions de Yukio, Sanada n’eut pas un mot. Pas une réponse. Son interlocuteur semblait être un simple d’esprit. Le genre de gros bras parfait pour les sbires de Gendo. La conversation se faisait plus souvent avec les points face à ce genre d'énergumène. Mais voilà que celui-ci semblait curieux. Un peu trop pour avoir survécu jusque-là. Il devait donc être assez puissant.

L'uzujin regarda l'immensité qui planait une dernière fois, comme pour prendre à témoin les dieux qui le mettaient au défi.

Il composa une série de mudras et leva la main au ciel.

Comme toujours, il sentit une partie de son âme faire l'ascension jusqu'au royaume éthéré des nuages. Les cumulus noirs qui s'estompaient semblèrent prendre de la vigueur. Les nuages grossissaient à vue d'œil en se rapprochant de Sanada. Venant de toutes les directions, les remparts des cieux semblaient s’étirer pour rejoindre leur point de ralliement : le soldat des Cinq.

Dans une pénombre artificielle, Sanada reprit enfin la parole, mais pour inviter son homologue au combat.

- Le temps risque de se gâter, nous n'aurons pas à nous soucier des civils. Maintenant, trêve de bavardage. Il est temps d’accomplir la volonté des dieux. Si jamais je perds ce combat, je m’engage à partir. Si je le gagne, je ne te tuerai pas. Mais je prendrai un des marins comme convenu. Voilà la loi que je viens de promulguer. Et, regarde, même les cieux semblent en accord avec moi. Dit-il en attendant l’assaut comme s’il était inévitable.

Et, à ses yeux, il l’était.

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Nozomo Yukio
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Plutôt un ciel sans dieux que sans nuages !


Feat: Sanada



"Ok, on ne rigole plus."

La technique Raiton, léchant le sol, me frappa de plein fouet en me brûlant les chevilles. Le flux, remontant dans mes membres, me fit frisonner de douleur alors que je me pliais en deux sous l'effet de mes muscles qui se tendaient. Le garçon n'aimait pas mon humour et il me le faisait sentir, pourtant dans une autre situation, j'aurai pu laisser échapper que le courant passait bien entre nous. Les dents serrées, je ricanai alors qu'il me répondait en me posant une question sur les lois dont je parlais, sans attendre, je répliquais :

- Les lois pour la politesse ! Mais il ne m'écoutait pas et partait dans un monologue sur les lois, les hommes et bien sûr les dieux. Si mon adversaire avait un membre en plus, il avait aussi un petit grain et une fixette sur les puissances supérieures. Seules les lois du ciel lui convenaient, les autres, c'était un carcan pour les idiots... Et j'en étais un, d'après lui. Ensuite, il évoqua des noms que je ne connaissais pas et ma seule réaction fut de froncer les sourcils. Gendo ? Leiko ? Bon sang, mais je ne les connais pas ! Un cri du cœur, alors qu'il sous-entendait de la torture sauvage pour me faire parler.

Sur ces mots, il me jeta des outils de lancer, ces sales aiguilles qui perforaient bien plus que le plus aiguisé des kunaï... Des accessoires d'assassins que je n'affectionnais guère. Encore sous le choc, je me pliais un peu plus en protégeant ma tête d'un bras salvateur puisque les traits filèrent droit dans mon poignet.

- Tu commences à m'agacer... Du Raiton, puis ça ! Et l'opposant n'avait pas fini, car pendant que je retirais les tiges de ma peau, il fit éclater le ciel dans de gros nuages noirs, semblable à ceux qui étaient apparus à son arrivée sur la terrasse de la taverne. Je ne connaissais pas ces compétences et cela commençait à me faire un peu peur. C'était un morceau sérieux, s'il arrivait à vraiment influencer le temps comme ça.

Quelles autres puissances il pouvait dégager ?

Revenant dans une posture plus digne, une fois le court-circuit passé et ma chair débarrassée d'occupants pressés, je dégainai enfin mon katana alors que le curieux personnage, d'abord pressé de m'attaquer, s'était stationné en... Attendant ? Soudain, comme si c'était un duel amical, il proposa un marché : Si je gagnais, il partait, sinon il prendrait l'un de mes amis... Seulement, il s'engagea à ne pas me tuer. "Comme si tu pouvais."

- Entendu, tu peux commencer à te diriger vers le port, car je vais en finir vite ! À l'extérieur, je semblais confiant, mais je notais dans mon esprit ses capacités pour ne pas être surpris de ses prochains coups. Cette capacité m'intéressait, mais je devais avouer que je préférais observer tout ça sans risquer ma vie... Un combat, c'était forcément trés dangereux.

Enfin, il fallait bien entamer cette confrontation ! "Prêt ou pas, j'arrive."

La distance qui nous séparait était faible, mais toute avancée devait être couverte. D'un geste large, j'expédiais un croissant de chakra coupant provenant de ma lame. Évolution d'une technique basique de Kenjutsu amenant à une plus grande portée, je cherchais à viser ses yeux pour me permettre de venir au contact sans embrouille... "J'espère être assez rapide !" Hayato pouvait aisément esquiver cette attaque. C'était un petit test pour tester mon concurrent dans ce concours presque idiot, s'il n'incluait pas la vie d'un de mes camarades marin. Sprintant, je pus arriver à un pas de lui et me jeter en avant pour lever ma garde et appliquer une frappe de haut en bas.

- Promulgue-moi ça !

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L’adversaire qu’il avait en face de lui possédait de la ressource. Sans nul doute. Pourtant, il sembla surpris par la vague électrique qui vint lui lécher le corps. Sous l’effet de la douleur, le visage du mercenaire grimaça, mais il n’en perdit pas pour autant sous bagou.

Après un mauvais jeu d’acteur pour tenter de faire croire qu’il ne connaissait pas les deux horribles Omura, il se redressa enfin et sortit sa lame de son fourreau. Malgré la luminosité presque nulle, Sanada pouvait voir le tranchant de la lame scintiller.
Avec une certaine aisance pour un homme qui risquait sa vie, soi-disant pour rien, il accepta les termes du duel.
Pour Sanada, cela ne voulait dire qu’une chose. Il était bien de mèche avec le clan Uzujin. Peut-être même les instances du clan l'espionnaient depuis des mois et avaient prévu sa petite escapade pour retrouver la trace d’un de leurs labos clandestins en dehors du village.
Le fatalisme du soldat des Cinq le poussait souvent à voir un signe dans la moindre contingence.

D’un pas agile, le mercenaire se précipita sur l’uzujin la lame en avant. D’un coup sec, il fendit l’air. Instantanément, un croissant de chakra se forma et prit les devants de son créateur pour attaquer. Sanada connaissait cette technique, plusieurs épéistes l'avaient déjà utilisée contre lui. Malgré son aspect impressionnant, elle n’était pas létale.

Enfonçant ses pieds dans la terre, il se prépara donc à recevoir l’assaut, sacrifiant sa défense pour pouvoir former des mudras. Il le savait, une fois au corps-à-corps, les choses allaient devenir plus compliquées. Il avait donc besoin d’alliés.

Le contact du chakra pur déchira ses vêtements au niveau du torse au moment même où il levait la main au ciel. Bien que préparé, le jeune homme ne put retenir un pas de recul sous la force de la technique. Mais le garde de l’Albatros n’en avait pas fini, il attaqua avec une vitesse et une puissance insoupçonnées.

Surpris, Sanada tenta de faire exploser le parchemin piégé qu’il avait collé à une pierre en se relevant, mais il était déjà trop tard.

Le contact froid de la lame sur sa peau lui rappela les entraînements avec Mifuyu, la reine des scalpels. Pourtant, loin de la nostalgie, c’est l'appréhension qui envahissait l’esprit du jeune homme. Enchaînant sur son attaque, le mercenaire pivota habillement pour donner un coup vertical que Sanada évita de justesse. Répondant à l’assaut, celui-ci envoya son poing vers le visage de l’étranger qui paraissait alors sans défense. Le coup de l’uzujin rencontra cependant la fine garde du katana qui le contra sans mal.

Dans le feu de l’action, Sanada ne pouvait s'empêcher d’admirer l’art du combat de son adversaire. Le buste droit et les appuis stables, le geste précis et dépourvu de tout superflu, l’homme qu’il avait en face de lui était un véritable artiste martial. Sanada avait la plus grande peine à relever la tête tant les différents coups qu’il contrait lui sapaient toute possibilité de pouvoir répondre. Les mouvements de l’épéiste semblaient anéantir toute ses tentatives de pouvoir contre-attaquer et pendant ce qu’il lui sembla une éternité, Sanada se contenta d’esquiver et de parer les coups de son adversaire. Dans le feu de l’action, le jeune homme remarqua qui plus est que le mercenaire parvenait à le détourner du chemin principal.

L’uzujin reculait de bonne grâce, ne voulant pas faire de victime inutile. Mais avait-il vraiment le choix ? Non.

Heureusement pour lui, quelques instants plus tard, le premier grêlon tomba lourdement sur le sol meuble, s’y enfonçant de plusieurs centimètres. Le second ne tarda pas, puis toute une armée suivit. L’armée gelée du soldat des Cinq.

Par un miracle que seuls les Cinq pouvaient expliquer, la colère froide du ciel ne l’atteignait jamais, comme si les enfants des nuages reconnaissaient en lui l’un des leurs. L’orage de grêle s'intensifie très vite et sembla surprendre l’épéiste puisque celui-ci laissa une seconde de répit à Sanada.

L’élève de la Sorcière des mers du Sud ne laissa pas passer l'occasion. Il concentra une grande décharge de chakra raiton dans sa main avant d'éfiler l’énergie de la Nature d’un simple geste de la main. Le pouvoir divin sembla alors prendre la forme d’aiguilles aussi fines que les senbons originales. Entre les aiguilles foudroyantes, des arcs électriques apparaissaient, englobant presque la main du lanceur.

Celui-ci, d’un geste, laissa les projectiles chakratiques partirent à toutes vitesses en direction du mercenaire.

S’ils étaient encore au corps-à-corps, Sanada comptait bien faire regretter cette décision à son adversaire. Depuis le tournoi des genins, depuis sa toute première défaite contre Hako-chan, le corps-à-corps avait été sa faiblesse. Maintenant qu’il n’était plus un enfant entouré de jonins qui assuraient sa sécurité, Sanada n’avait pas le choix. Il allait devoir survivre, ou dire adieu à la seule piste qui le rapprochait un peu de la vengeance que les dieux lui avaient ordonné d’exécuter.


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Nozomo Yukio
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Mes attaques avaient touché, mais mon adversaire représentait une résistance particulière qui me valut un léger sourire avant que les premiers grêlons ne touchèrent mon crâne pourtant bien garni... "De la... grêle ?" Si mes mouvements restaient fluides, je devais avouer que cet événement météorologique représentait un agacement et un mystère qui m'inquiétait au plus haut point. Si mon adversaire pouvait agir sur le ciel en créant des nuages ET de la glace, que pouvait-il faire d'autres ? Mon attaque devait continuer, mais chaque flexion de mon coude ou de mon épaule se voyait tabasser par des petites pointes froides qui opéraient comme de petites secousses dans mes frappes franches. J'étais gêné, physiquement comme mentalement, par cette compétence... Grognant dans ma barbe, je serrais les dents devant la douleur qui apparaissait avec la répétition des impacts. En face de moi, le Yokaï, désormais bien humain avec le sang qui apparaissait sur ses vêtements et le sol, esquivait bien et ses mouvements amenaient une conclusion simple : Il savait se battre au corps-à-corps. Ce n'était pas sa spécialité, mais il savait y faire... Une expérience quelconque ? Les combats amenaient à concevoir nos points forts et faibles, ce qui m'avait amené à chercher à développer mon jeu à distance, peut-être que lui à l'inverse avait dû rechercher des qualités physiques ? En tout cas, son coup de poing fut bloqué in extremis par la garde de mon katana, sans pour autant atténuer la force de l'attaque.

Ce n'était pas Nôka, mais il n'était pas à sous-estimer.

Quelques passes d'armes, où j'essayais de frapper encore et encore, en employant toutes les bottes apprises chez les Nozomo. Le style de mon clan était assez simple : Étouffer l'adversaire sous une avalanche de coups en prenant bien garde à ne pas habituer celui-ci à un rythme particulier, car deviner la cadence permettait d'esquiver et de contre-attaquer... le secret était justement de prendre à contre-pied cette régle. Ralentir et accélérer parfois pour inquiéter, frustrer et prendre l'ascendant psychologique sur l'adversaire sauf que lui aussi avait ses secrets.

D'un mudra rapide, le bougre m'envoya des fines tiges d'énergie électrique que je bloquais malheureusement avec mon bras armé, celui en avant... Grimaçant une nouvelle fois d'effrois, je sentis le chakra étranger se déverser dans mon corps sous la forme d'un flux électrique qui paralysa un petit moment mon bras. Serrant les dents, toujours dans l'assaut, je conclus que mon membre armé n'était pas vraiment utilisable pour le moment et ricanant, je ne pus que conclure.

- Je vois. Me jetant en avant, l'épaule désensibilisé en première ligne, je préparai dans mon dos ma main non armée pour concentrer mon chakra et l'enflammer. Une légère lueur était sans doute perceptible, dans l'obscurité et la grêle, mais qu'importe ! Le Kenjutsu n'est pas à l'ordre du jour, alors.

Sans me démonter, je révélais la grande flamme qui englobait mon poing pour le balancer au visage de mon opposant. Attaquer, toujours attaquer. Tant que j'avais le corps-à-corps, je pouvais me débrouiller... La suite de l'assaut fut plus déshonorant. Le bras en avant et mon katana inutilisable pour l'instant, il ne me restait que mes jambes et je n'étais pas Hayato.

"Je reste en connard, quand même." Presque ému, je me décidais à exploiter le point faible de beaucoup d'être humain sur terre... "Comme ça on saura vite si c'est un garçon ou une fille." Le corps en extension complète, je soulevais ma jambe droite, en arrière dans mon attaque pour inverser complétement, et ridiculement, mon centre de gravité dans une attaque vile, visant les organes sexuels de celui qui manipulait le climat. "Ou celle ?" J'avais exécuté pour la première fois cette saloperie sur mon propre frère, après une banale dispute qui était devenu une bousculade où même Honoka avait joué du pied sur un pauvre civil... Ici, c'était un cadre plus sérieux, mais un sourire moquer apparut quand même sur mon visage.

Bien sûr, si c'était une femme, alors la technique n'avait aucun intérêt à part un impact de plus sur le corps gracile... Où est-ce que le combat allait mener ? Entre moquerie, attaque mortelle et impolitesse formelle. Le stress et la peur que j'éprouvais devant cette entrevue qui partait en queue de poisson ne m'empêchait pas de m'amuser de la situation, même si la réponse de mon adversaire allait sans doute faire basculer le combat dans une autre dynamique que l'échange de coup formel. Il avait l'air énervé, sous pression... Un rapport avec les noms qu'il m'avait balancé à la figure ? Il recherchait quelque chose et pensait que j'étais lié à ses potentiels ennemis.

"Ce serait un gros malentendu ?" J'espérais que mon coup dans les parties allait le faire réfléchir un peu... En parallèle, je testais le mouvement de mes doigts sur la garde de mon arme. Les sensations revenaient peu à peu.

Il était urgent de vaincre, ou d'arrêter ce combat qui pouvait devenir un massacre...

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Sanada ne parvint pas à lire les déplacements de son adversaire à temps pour éviter son assaut. Alors que l’attention du soldat des Cinq était concentrée sur le katana du mercenaire, c’est l’autre main qui se révéla être la plus dangereuse.
Parcouru d’un feu ardent, le poing de l’étranger vint se planter dans la mâchoire du jeune homme. La sensation de brûlure fut immédiate. Du cou à la tempe, Sanada ressentait une vive douleur qui semblait parcourir chaque parcelle de sa peau. À cela, s'ajoutait la puissance du coup qui faisait palpiter sa tempe. Enchaînant avec une autre attaque, l’étranger eut tout le loisir de viser les parties intimes du soldat des Cinq tant celui-ci était sonné par le premier coup.

Pour Sanada, ces attaques étaient insultantes. S’il ne connaissait pas la première, la seconde était utilisée dès les premiers jours de l’académie pour apprendre aux élèves à placer du chakra dans un membre spécifique. Au vu du combat et des coups que donnait le mercenaire, il y avait deux possibilités. La première, la plus simple, partait du principe que cet individu avait une grande maîtrise du combat, mais un pauvre répertoire de techniques. Une chose qui pouvait exister si le bougre avait appris à manier le flux divin sur les routes et en dehors des puissantes académies des villages ou d'autres institutions. La seconde, la plus probable selon Sanada, arguait plutôt que l’étranger ne considérait tout simplement pas son adversaire comme une menace digne d'être combattue avec sérieux.

Le Soldat des Cinq n'était pas ici pour rigoler ni se battre pour la gloire. Il risquait de gros ennuis si les autorités du village apprenaient sa petite escapade. Si le mercenaire voulait le préserver, il allait vite apprendre qu’il allait devoir le faire à ses dépens.

- Si tu crois que je suis ici pour m’amuser, cela te coûtera la vie ! Dit-il dans un souffle entre deux assauts.

De quelques mudras très rapides pour illustrer son propos, Sanada laissa son chakra raiton se concentrer près de son centre de gravité. Il évita quelques coups et en donna au passage. Malheureusement, dans la précipitation, ils ne touchèrent que le vent. Si son adversaire n’était pas beaucoup plus rapide et agile, son sens de l’anticipation semblait à toute épreuve. Aussi à l’aise au corps-à-corps que Sanada l’était dans l’eau, il esquivait avec une aisance et une efficacité qui forçait l’admiration.

Quand le raiton brûla tellement qu’il sembla pétrifier les entrailles du jeune homme, celui-ci le laissa exploser. Le chakra se manifesta sous la forme d’un flux incessant d’éclairs autour du soldat des Cinq. Une de ses techniques favorites pour contrer la Sorcière et ses scalpels lui servait encore dans les duels contre les adeptes du corps-à-corps. Avoir eu un sensei qui ne possédait pas ses talents faisait perdre du temps dans sa spécialité, mais cela confrontait l'élève à autre chose. Si la Sorcière n’avait jamais été une adepte du ninjutsu, elle avait transmis tout le reste à son élève. Sa façon presque rigide de se mouvoir, économisant le moindre mouvement.
Une stature droite et stable, privilégiant les poings et les contres attaques en parallèle des contre et des esquives. Faire l’un ou l’autre condamnait l’artiste martial à faire un choix qui n’avait pas lieu d’être.

Pour autant, le soldat des Cinq n’avait jamais atteint le niveau de la Sorcière dans la maîtrise de cet art.

La proximité aidant, Sanada chercha son adversaire du regard pour pouvoir enfin y déceler la capitulation et y jeter la confusion. Il lança ainsi une technique basique d’illusion qui pouvait surprendre son adversaire. Sans attendre de savoir si son coup de bluff avait marché, il attrapa un des kunais accrochés à sa ceinture et trancha sans hésitation en direction du visage de son assaillant. Enfin, il fit quelques pas pour s’éloigner et reprendre son souffle.

Se caressant la joue calcinée, le jeune homme ne souriait plus du tout.

Cette confrontation, nouvelle épreuve sur le chemin de la vendetta divine l’avait galvanisé, certes, mais il savait pertinemment aussi que ce combat mettait à mal son plan de discrétion pour pouvoir frapper le clan Omura de l’intérieur.
Il n’était donc plus question de laisser de côté son répertoire qui risquait de faire des dommages collatéraux. Sanada n’avait qu'une idée en tête, retrouver le laboratoire secret du clan médecin et entamer la vengeance pour laquelle il s'entraînait depuis des mois.

Si la vie d’un mercenaire ou de quelques villageois devait être sacrifiée dans l’opération, ce n’était, après tout, que le destin funeste que leur avaient choisi les Cinq.

- Abandonne ou tu es un homme mort. Je ne retiendrai plus mes techniques. Si elles rasent ce beau village, tu ne pourras t’en prendre qu’à toi-même. Dit Sanada sans un sourire cette fois-ci, attendant non pas tant la réponse du mortel que celle du destin.

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Feat: Sanada



- M'amuser, tu dis ? Un sourire aux lèvres, léchant d'un coup de langue paresseux le sang qui s'écoulait de ma pommette ouverte, je ne pouvais pas vraiment dire que je m'amusais.

Pourquoi ?

Parce que mon corps était rempli d'un courant chakratique qui faisait vibrer mes muscles et m'empêchait, pauvre samouraï, de correctement mobiliser mes bras dans des attaques qui se voulaient solide... je l'avais déjà senti et je le sentais encore, que ce soit le vieux Yukio ou ce type-là, ils ne rigolaient pas avec le Raiton. Seulement, ce qui m'avait le plus effrayé dans cet assaut, c'était le genjutsu. Chaque contact avec cet art mystique immatériel me remplissait autant d'angoisse que d'excitation : Bloquer un homme d'un regard, c'était un talent terrifiant que je voulais faire mien...
J'avais appris quelques tours, mais les vrais arcanes me restaient inconnus, sans doute par manque de temps ou d'intelligence. Mon adversaire m'avait pris de court, on ne s'attend jamais à se faire avoir comme ça... Je maitrisais le Kaï, pour autant il n'était pas automatique et cette technique des chaînes de haricots ne laissait pas la place de s'immobiliser. D'un kunaï, il en avait profité et mon visage en avait pris un coup.

Un genou à terre, je cherchais à me lever, mais le flux électrique paralysait une partie de mes jambes. J'étais offert et le vigoureux opposant me menaçait déjà de plus grosses attaques, avec comme conséquence majeur la destruction de notre cadre... Soupirant amèrement, je savais qu'on avait passé un cap et qu'en face de moi, le trouble-fête avait très envie de ravager pour me faire lâcher prise.

- Tu risquerais de tuer les gens que tu veux interroger... C'est un pari risqué. Me tuer, c'est une chose, mais te mettre toi-même des obstacles sur la route. Baissant la tête, grognant de douleur et de frustration, je me résolus finalement. Bon, j'accepte, tu m'as vaincu... Et en même temps, dans ma pose pliée, je me redressais subitement pour lancer une bombe lumineuse au visage du fou furieux qui pensait que j'allais abandonner ainsi !

Aveugler le combattant était pour deux raisons : L'empêcher de faire de nouveau du genjutsu, si c'était l'un de ses domaines d'expertise, mais aussi pour pouvoir attaquer librement sans risquer ces fameuses techniques qui pouvaient raser le patelin... Dans tous les cas, il fallait en finir vite et bien, car plus le combat avançait, plus les réserves de chakra s'affaiblissaient, considérablement, à l'inverse des blessures qui constellaient mon corps.

"Maintenant je fais quoi ?"

La grêle continuait, réveillant mes muscles endoloris d'un massage peu agréable alors que ma tête devenait un tambour pour les percussions du ciel. Déjà, en me levant, je pouvais percevoir le roulement des billes de glace sous ma chaussure : Les mouvements rapides, c'était à proscrire, cela tombait bien, car je n'allais pas jouer du katana pour les prochaines minutes...  La main non armée disposait devant moi, difficilement plié et tremblant à cause du Raiton que j'avais subis, je composais le mudra du Tigre et du Cheval pour remplir ma bouche d'un liquide collant que je crachais sur ma cible... L'avais-je touché ? Illico, je produisis de nouveau mudra, dans l'urgence du combat, pour amener l'autre versant de mon attaque, de l'huile bouillante chargée d'un flux Katon qui faisait brûler la substance au contact de l'air !

L'objectif était clair, continuer à brûler le sale type qui menaçait à tout bout de champ !

Dans le cadre climatiquement dérangé, un peu de rouge et de lumière ne faisait pas de mal... Seulement, c'était assez pour le vaincre ? Mon corps demandait encore du repos, même si le courant s'évanouissait progressivement de mon système... Il fallait penser les prochains coups et surtout sortir plus gros. "C'est un sacré morceau."

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- Bon, j'accepte, tu m'as vaincu...

- Je vois que le destin à éclairer ton fil. Jashin ne le coupera pas aujourd’hui. Maintenant, repars et…

Sanada n’eut pas le temps de finir sa phrase. D’un mouvement rapide malgré le handicap cumulé de la grêle et du raiton, le mercenaire se releva et jeta une petite boule à la figure du soldat des Cinq. L’uzujin ne connaissait que trop bien cette arme shinobi pour l’utiliser très souvent en combat.

Pourtant, la connaissance ne suffisait pas et le flash lumineux qui s'ensuivit l’aveugla presque instantanément.

La suite se passa trop vite pour qu’il puisse réagir. L’huile vint d’abord recouvrir ses habits sans qu’il ne puisse réellement comprendre de quoi il s’agissait pour n’avoir jamais rencontré cette technique. Quand il sentit la chaleur du feu s’approcher, il comprit. Mais il était déjà trop tard.

Le feu, élément ennemi de celui né au milieu de l’océan l’assaillait de toutes parts. Il sentait chaque partie de son corps se faire lécher douloureusement par les flammes de ce mercenaire. Alors que sa peau brûlait lentement sous les vêtements et le gilet de protection du chuunin, il s’abandonna une seconde à cette sensation si étrange.
Lui que le destin avait lié à l’eau jusque dans sa chaire ressentait pour la première fois le pouvoir du katon sur un corps humain, et par les Cinq que cela faisait mal !

Pour le croyant, il ne faisait aucun doute que les dieux voulaient le pousser dans ses derniers retranchements. La trahison, le feu, autant de signes qui ne trompaient pas pour le jeune homme.
Alors, dans un cri, il laissa exploser sa colère. Toujours aveuglé, il composa une suite extrêmement rapide de mudras et laissa la puissance du ranton foncer vers son adversaire.

- SUTÔMIFURONTO ! S’écria le jeune homme.

De sa main jaillit une formation nuageuse fortement concentrée en électricité qui se répandit très vite vers l’avant. Totalement opaque, elle semblait parsemée d’éclairs dorés qui crépitaient dans un bruit assourdissant. Si le nuage était rapide, il était surtout massif. Alors que l’assaut ranton happait les environs, une partie de la trombe nuageuse resta auprès du soldat des Cinq, l’enveloppant complètement. S’il ne pouvait pas voir, il allait en être de même pour son adversaire. Plus encore, camouflé ainsi, il pouvait préparer son prochain mouvement avec plus de sérénité.

Priant les dieux pour que sa technique ait assez surpris son adversaire pour qu’il en soit déstabilisé, Sanada fit une roulade arrière au sein de son refuge orageux afin de s’assurer un minimum de temps pour faire appel à ses alliés.

Composant les mudras beaucoup plus complexe, il laissa une nouvelle partie de son âme partir vers les cieux alors même que celle qui avait invoqué les grêlons revenait dans son corps, dissipant les nuages gelés dans le même mouvement.

Le plan de Sanada était simple, faire pleuvoir pour retrouver la maîtrise des éléments sur le champ de bataille. Lui, le soldat de la Nature ne pouvait laisser un élément ennemi de la vie prendre le dessus.
Le feu n’était que destructeur et instrument de décadence pour les hommes. C’est le feu qui rongeait les forêts et créait les armes, même les plus nobles forgées sous la bénédiction de £egok-Jacin. L’eau, au contraire, était un élément de la vie. Un élément essentiel à tout être. Pour Sanada, la maîtrise d’un tel fléau ne rendait l'affrontement entre les forces de la nature que plus tangible. Il se devait de montrer la supériorité de l’océan sur le symbole de la famine et de la guerre.

La main levée vers le ciel qu’il ne voyait pas, l’Uzujin laissa une partie de sa dévotion s'envoler afin de créer des nuages massifs

Si les dieux le lui permettaient, ils allaient éteindre le feu qu’il le rongeait et lui offrir la possibilité de montrer ce que la puissance de l’eau, substance des dieux, pouvait faire face au feu, arme des £egoks.

- Si tu ne t’arrêtes pas tout de suite, tu auras la destruction d’une partie du village sous ta responsabilité. Ne vois-tu pas le fossé qui nous sépare ? Tu es fort, c’est vrai. Mais tu ne peux pas me battre. Pas aujourd'hui. Repars. Un seul homme sera sacrifié. Tu ne voudrais pas faire disparaître l'Albatros et tout son équipage. Si ? Je vais prier pour que les dieux te résonnent.

Lentement, mais sûrement, Sanada commençait à recouvrer la vue. Il attendait avec impatience les gouttes d’eau, annonciateur du déluge que venait de provoquer le mercenaire dans son inconscience, sans doute guidée par la main des £egoks.

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Feat: Sanada



"Touché."

Le feu devenait plus intense quand nourrit correctement : c'était la même chose pour le corps, ou l'âme. L'entraînement Nozomo et ma vie avait formé ce brasier qui naissait en moi. En tout cas, c'est ce que Tadake avait reconnu en moi... "Sacré vieux." J'en avais affronté des démons, notamment un Akuma bien énervé, mais rien ne m'avait autant poussé à l'admiration que le spectacle des souffles chaud du retraité. "Le feu de la vie, une beauté sans pareille..." Il était clair que le chakra n'était pas fait que pour détruire, mais mon métier me forçait à employer ces moyens de manière belliqueuse et encore plus quand je me retrouvais devant un type un peu trop zélé.

D'ailleurs, avec les flammes qui léchaient sa peau, le curieux personnage avait fini par hurler un nom qui, sans vraiment que je ne comprenne, était lié au nuage épais qui m'assaillit. Les muscles encore tétanisé par la décharge électrique, je ne pus reculer et seul un pas furtif me fut permis avant que la chape ne fut sur moi. C'était duveteux, mais surtout constellé d'éclairs qui tapèrent vigoureusement sur moi... Des petits chocs qui ne faisaient clairement pas plaisir. Serrant les dents, je dus choisir une direction : Reculer, avancer ou bien essayer de contourner ? Si battre en retraite semblait alléchant, ce n'était pas de cette façon que j'allais vaincre, mais foncer tête baissée sans visibilité était d'une inconscience rare, même pour moi... "Hayato a bien réussi à me faire rentrer des trucs dans la tête." Restait alors la solution de sécurité, couplé également à une aide efficace dans le combat, partir sur le côté, ce qui pouvait gêner l'adversaire : Gauche ou droite ? Suivant toujours la voie des armes, je me dirigeai vers la droite pour déboucher sur l'extérieur... Plus clair.

La grêle s'était arrêtée, mais pour quelle alternative ?

Le corps encore tremblant de l'attaque de zone, je cherchais de vue la silhouette gracile de mon adversaire, sans toutefois le percevoir... Le nuage couvrait une grande partie de mon côté gauche, mais aussi face à moi. "Il est parti ?" Non, car la voix lourde de sens de mon interlocuteur vibra dans le nuage : Une prière d'arrêter, invoquant des arguments logiques pour que j'abandonne le combat... "Plus fort que moi ? Je demande à voir !" La menace était réelle, je le sentais, mais laisser un homme à la merci d'un interrogatoire autant violent que malsain... Enfin, c'est ce que je visualisais. Cependant, je pouvais remercier le désir de parler de cet homme, puisque faute de visibilité, je pouvais me concentrer sur la provenance de la voix pour me repérer. Accroupis au milieu des grêlons qui déjà s'évanouissaient, je postais ma main libre dans mon baluchon à la ceinture pour attraper un parchemin explosif.

Pendant l'opération, quelques gouttes commencèrent à tomber sur ma paume et ma tête... L'averse devint une vraie pluie battante et je compris très vite que ce mystérieux adversaire n'était pas pour rien dans l'affaire. Tout était trop vite, mais vivement je jetais mon tantô emballé comme un papier cadeau avec le parchemin ! Tel un shuriken, la petite lame fendit le nuage avant que je forme un mudra du mouton pour murmurer "Katsu !" Un gros boum troubla le silence, ponctué par le clapotis de l'eau et le sifflement gazeux du nuage, mais surtout remua l'air ambiant pour que je puisse percevoir, à travers les obstacles, un bout de tunique avant que ce faible indice visuel ne disparaisse derrière l'émanation et le rideau de pluie.

"On continue !"

Ramassant des shurikens que j'avais tirés de mon réservoir d'outils de ninja, je les jetais prestement en armant aussitôt ma paume dans un mudra du Coq, comique vu de l'extérieur, l'index et l'auriculaire tendues alors que les autres étaient pliés comme attendant une prise qui ne venait jamais. Fermant le poing, je l'ouvrais aussitôt pour jeter devant moi une onde d'air violente, chargée de chakra, qui multipliait la vitesse et la force d'impact des traits. Conséquence non prévue : le nuage fut soufflé par l'attaque, chose qui me fit sourire, même si la pluie restait encore et toujours un obstacle visuel fort...

"Bon, on fait quoi maintenant ?" Mon corps me criait que je devais prendre du repos, mais le combat n'attendait pas...

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Masamune Sanada
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Plutôt un ciel sans dieux que sans nuages !


Les éclairs chatouillaient la peau du soldat des Cinq. Il aimait cette sensation. Se trouver au cœur d’un nuage d’orage pour s’échapper du regard de son adversaire comme du monde. L’amas nuageux était assez massif pour garantir une certaine distance entre lui et son adversaire. Après tout, très peu de gens étaient les bienvenus au sein du brouillard d’orage.

Le souffle court, Sanada attendait la capitulation de son adversaire. Il sentait que sa réserve d’énergie commençait à faiblir drastiquement, au contraire de sa colère. Il était en train de prier pour une trêve quand le tantô du mercenaire fendit le nuage stagnant. Par miracle, il toucha le jeune homme à la jambe et explosa quelques instants plus tard. Le souffle projeta Sanada à quelques mètres. Pourtant, cela ne semblait pas s'arrêter. Si l’Uzujin ne pouvait pas voir en dehors de son monde sombre et électrique, les perles sacrées de la Pythie s’illuminèrent, comme chaque fois qu’elles lui indiquaient un danger imminent. Et, comme à chaque fois, Sanada eut l’impression de perdre le contrôle de son corps, maintenant en possession des dieux.
D’une pirouette gracieuse et rapide, il esquiva un premier projectile. En sautant, il évita ce qui semblait être une rafale de vent qui souffla le nuage en un instant. En son sein, des lames transformées en véritables instruments de mort filèrent avec une vitesse impressionnante, défilant une à une devant le soldat des Cinq qui remercia les Dieux de l’avoir épargné de cette technique particulièrement vicieuse.

Une chose était donc certaine. Le mercenaire ne semblait pas vouloir abandonner. Si sa pugnacité et sa détermination étaient admirables, le pauvre n’avait pas conscience de l’importance vitale de l’information détenue par le capitaine de l’Albatros pour la survie mentale du soldat des Cinq.

- Je t’aurais prévenu. Tu ne me laisses plus le choix. Dit Sanada en enlevant le bouchon qui fermait son immense gourde d’eau fabriquée dans le village même de celui qu’il pensait être un combattant sans attache. JA NO KUCHI !

Une quantité d’eau impressionnante se déversa sur le sol, fusionnant instantanément avec le torrent qui commençait à créer la pluie.
Les signes incantatoires complexes élevèrent la matière aqueuse. En quelques secondes, une immense colonne d’eau se forma.
Sous les autres mudras, la colonne prit la forme d’un immense serpent aquatique. Enfin, les derniers signes donnèrent vie à la créature. Celle-ci s’éleva, toisant le champ de bataille de sa hauteur.

La gueule béante, le serpent entama sa chute vers sa cible en serpentant avec une agilité déconcertante pour une si vaste incarnation.
Sanada venait d’utiliser l’une de ses armes les plus puissantes. S’il était devenu un adepte des incarnations chakratiques animales, cette créature était de loin la plus puissante et la plus meurtrière. Parfois, elle échappait encore à la volonté de son créateur.

Il referma son poing, son esprit entièrement accaparé dans l’espoir de contrôler parfaitement la créature. Celle-ci fonçait toujours dans la direction du mercenaire, mais, à mi-chemin, le jeune homme l’envoya s’écraser contre un grand arbre à une vingtaine de mètres de son adversaire. Sous la force furieuse de l’eau, les énormes racines se cassèrent et l’arbre fut emporté, guidant le sillon qui créait le torrent d’eau dans la terre. Quelques secondes plus tard, c’est une véritable rivière qui s’étendait à la place de la plaine qui jouxtait la petite route qui serpentait du sommet jusqu’au port.

- Il ne sert à rien de lutter contre le destin. Tu n’y trouveras qu’une mort plus précoce. Dit Sanada, avant d'enchaîner les mudras une nouvelle fois.

L’eau de la rivière et les gouttes de pluie se réunirent très rapidement pour former des dents aqueuses qui tournaient à une grande vitesse. Sous la guidance du fils de la tempête, les crocs d’eau se jetèrent sur le mercenaire avec une grande rapidité, brisant les pierre et les arbustes sur leurs passages.

Déjà, un peu plus loin, les premières maisons commençaient à être inondées par la rivière tandis que pour d’autres, les fondations semblaient glissées inexorablement vers la falaise.

Sanada, qui n’avait jamais utilisé cette technique en milieu urbain, ne s’attendait pas à tant de dégâts. Mais, l’insolence de ce mercenaire face aux signes des dieux l’avait mis hors de lui. Les innocents payaient la folie du mercenaire, pas sa cruauté.

Aveuglé par un objectif qui avait enfermé son esprit et son cœur, le soldat des Cinq n’avait plus qu’une idée en tête, se débarrasser de son adversaire. Pour autant, une infime lumière brillait au fond de son âme, une lumière divine lui intimant d'arrêter, cette même lumière qui avait détourné le serpent aqueux du vilain visage du mercenaire au dernier moment.

La lumière tapie au fond son être et qui allait le sauver était pourtant encore loin sur son fil du destin. Il lui restait encore des dizaines de nœuds noués par Jacin à démêler avant d’atteindre son illumination personnelle.

À cet instant de notre récit, toujours persuadé de mener une quête divine, Sanada ne se rendait pas compte que les petits miracles et signes qu’il remarquait partout n’avaient pas en eux le sceau des Cinq.

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Nozomo Yukio
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Feat: Sanada



- Il est fou...

Devant moi, le chaos aqueux s'élevait et se déversait sur le monde. Le silence des attaques localisés, précises, chirurgicales, avaient passé le relais à la largeur de la folie qui amenait une colonne d'eau sous la forme d'une gueule de serpent contre un arbre. Les dents serrés, j'avais attendu le choc avant de comprendre qu'il avait voulu me faire peur... En m'épargnant le corps pour mieux attaquer mon esprit. "Je serais mort devant un tel courant." La quantité de liquide n'était pourtant pas innocente, le monde chancelait sur ses fondations devant la puissance du Suiton associé à cette pluie et à l'organisation terrestre du lieu. Le feu était destructeur, le vent rasé des pans entier de l'univers... mais l'eau n'était pas en reste, force autant vitale que mortelle.

L'observation des conséquences laissa place à une nouvelle menace : Des dents, acéré, sculptée dans ce matériau exotique qu'était la rivière nouvellement formé, s'affairaient sur moi comme pour me manger. Soufflant un grand coup pour ramener mon cœur dans l'action, lui qui avait raté quelques battements devant le déferlement, j'armai mon sabre pour me sauver de cette fâcheuse situation. Le nombre d'assauts m'empêchaient d'esquiver, je devais alors employer un sabotage en règle, en touchant directement le système chakratique qui activait la chose. En bref, je devais amener mon chakra dans l'équation bien pensé du ninjutsu suiton. À mon niveau, je pouvais faire de grandes choses... Mais quelque chose me disait que mon adversaire s'y connaissait autant que moi, même plus, dans le domaine du déploiement d'énergie.

Esquivant d'un pas sur le côté l'un des pics, agissant avec la rotation pour déchirer le sol où je me tenais quelques micro-secondes avant, je ne pus pas me dégager de la trajectoire d'un nouvel objet et me décidai enfin à frapper dans le liquide. La lame trancha vivement dans l'eau et l'effet fut assez classique, d'un coup dans une paisible rivière, des éclaboussures et une onde qui vint me propulser en arrière... Mais le chakra que j'avais mis dans ma défense avait décomposé la vitesse et la pénétration de l'attaque. Le dos au sol, le katana en avant, je vis les colonnes pointues s'arrêter pour retomber mollement dans la terre devenu boueuse. J'avais stoppé la technique, mais le cours d'eau nouvellement sculpté qui remodelait le village n'était pas pour autant arrêté. Le mal était fait... Haletant, le torse douloureux par l'impact, je me relevais en cherchant la prochaine attaque, mais rien ne vint. "Il faut arrêter."

- Tu... On va détruire ce village si ça continue. Tu... Tu veux vraiment ça ? La main sur la cuisse, je reprenais mon souffle. Mon corps m'envoyait des stimuli douloureux, même si je me sentais plutôt en forme... Une analyse ambivalente, c'était réellement l'état du cadre qui m'amenait à stopper le tout. Qu'est-ce que tu veux, bon sang ? Interroger quelqu'un ? Le torturer ? Tu as fait peur à tout le monde là-haut ! "Et à moi aussi !" Devant cette pensée, je ricanai. C'est vrai que tu es fort, je n'ai pas réussis à te mettre un coup de sabre... Je vivais ça comme un échec, moi qui me targuai de ma vitesse et de ma maitrise du katana. Alors je vais te le demander une nouvelle fois : Accepte la solution diplomatique, je n'ai jamais voulu te combattre. Juste épargner mes amis. Je pourrais même t'aider, si tu ne crées pas plus de dégâts et si tu restes un putain d'être humain... Les blessures que j'avais causées à celui que j'avais pris pour un Yokaï ne pouvait pas tromper. Enfin, tu es humain, hein ? Je t'ai pris pour un démon du folklore.

Un petit rire jaillit de mes lèvres, c'était un beau combat, mais on créait beaucoup de bordel autour de nous... "Quand je raconterai à Hayato ce qui s'est passé."

- Sache quand même que ce qui me pousse à te parler, c'est la vie des gens ! Sinon je peux me la donner encore longtemps ! On ne bute pas si facilement Yukio ! Mes jambes étaient encore durement secouées par le choc aqueux, je faisais le fier, mais la moindre secousse pouvait me faire tomber. En attendant... D'un nouveau latéral de mon katana, j'envoyais une onde de chakra dans la rivière, conséquence de son attaque, pour couper court au désastre écologique et urbain de cette confrontation. On ne pourra pas dire que je n'ai pas essayé d'arrêter cette merde. Mon corps m'envoya une grosse décharge de fatigue, j'avais un peu trop forcé sur le ninjutsu mêlé au kenjutsu...  

"Ils ont intérêt à me payer une bière, pour la peine !"
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Masamune Sanada
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Dans le bar au bord de la falaise, on entendait le grondement des éléments se déchaîner sous la puissance des deux ninjas. Si l’équipage de l’Albatros avait vu les prouesses de sa jeune recrue venant de Suna, jamais il n’avait entendu un tel vacarme et un déchaînement aussi violent des éléments. Les yeux collés sur leurs verres, ils n’osaient même pas se regarder entre eux. L’enjeu était grand. La vie de leurs amis d’abord, mais aussi de l’un des leurs si la créature venait à reporter la bataille. Le brouhaha dura de longues minutes qui apparurent alors des heures pour les marins.

Après le vacarme, un silence presque plus angoissant envahit le village. Pendant de longues minutes, seul le bruit de la pluie qui se calmait aussi vite qu’elle s’était enragée vint troubler la salle.

Quand la porte s’ouvrit, personne n’osa regarder dans l'entrebâillement, pour autant, l'ombre qui se reflétait sur l’un des murs du bars semblait avoir un appendice peu humain. Les mouvements ondulatoires de la marque de Papa Legba sur le corps de Sanada se stoppèrent une seconde pour pousser la porte. À sa vue, personne ne tenta de bouger ou de se rebeller, ils avaient compris.

L’uzujin traîna Yukio jusque dans la salle, celui-ci était inanimé et dans un sale état, mais sa respiration était stable.

- Il va survivre. Maintenant, à vous de décider qui m’accompagne. J’attendrai dehors. Vous avez une heure.

Sanada avait le temps. Le combat l’avait particulièrement fatigué et maintenant qu’il avait l'assurance de trouver ce qu’il cherchait, il fallait qu'il récupère dans l’optique du voyage à venir.

La délibération des marins ne dura pas longtemps et c’est le vieux capitaine qui sortit de l’auberge, la tête haute et le visage fermé. Regardant Sanada avec dédain, il lui fit signe de guider la route sans dire un mot. Puis se mit à suivre le jeune homme.

Les habitants du petit bourg regardaient discrètement derrière les portes en papier de riz entrouvertes pour apercevoir le monstre qui avait causé autant de dégâts sur les hauteurs du village. Le capitaine de l’Albatros était un homme connu et aimé dans le village. Lorsqu’il accostait avec ses marins, ils venaient toujours les mains pleines de cadeaux et de marchandises pour les commerçants du lieu.

Soudain, alors qu’ils allaient atteindre le petit port en bord de mer, une porte s’ouvrit à la volée et un petit garçon se précipita dans les bras du capitaine.

- Capitaine ! Je veux pas que vous partiez avec lui ! À ces mots, le petit garçon jeta une pierre au visage de Sanada qui esquiva de façon machinale en tirant sur son calumet.

- Ne t'en fais pas Hiro, un jour, tu deviendras un grand marin et tu reprendras le commandement de l’Albatros ! N’est-ce pas ? Dit le capitaine les yeux rieurs.

- Je veux être un corsaire et chasser les monstres ! Dit le petit garçon.

Sanada avait continué son chemin et dénouait déjà les amarres de l’Atarashi pour lever les voiles.

Les villageois sortirent un à un pour saluer le capitaine, qui finit par monter, sous les larmes de la foule et de son équipage descendus lui rendre un dernier hommage.

Sans un regard pour la terre ferme, Sanada mit le cap sur l’horizon en silence, sous les gémissements du capitaine, qui avait fini par craquer maintenant qu’il n'était plus sous le regard de ceux qu’il aimait.

- Tais-toi donc, tu m'empêches de lire. Dit Sanada tranquillement.

- Tu es un monstre ! N’as-tu pas de la compassion pour moi ? Je veux bien t’indiquer le chemin et repartir. Je deviendrai un fantôme, personne n’entendra plus jamais parler de moi !

- Ton destin est scellé depuis que tu as collaboré avec des assassins. Tu n’as pas de compassion pour Miyamoto Mahina, ainsi va la vie. L'indifférence est un trait humain

- Je te hais.

- C’est toute la différence entre nous deux. Je ne fais cela que parce que c’est nécessaire.

- Mais je te dis que je vais disparaître.

- Le code des marins existe pour une raison. Tu ne veux pas que ton bateau perde tout son crédit, n’est-ce pas ?

- Je veux vivre !

- Tu vivras. Maintenant, laisse-moi lire.


Le voyage dura plusieurs jours. Sanada avait l’indication précise du labo clandestin Omura marqué en rouge sur sa carte de navigation. Sa mission était un succès.

Alors qu’ils atteignaient la terre ferme, le capitaine se retourna vers Sanada d’un air interrogatif.

- Où sommes-nous ? Nous avons dépassé Uzushiogakure depuis déjà des jours.

- Nous sommes au temple du Bois Bleu. C’est ici que tu passeras le restant de tes jours si tu ne veux pas mourir ou laisser ton équipage mourir de honte. Tu seras nourri, logé et blanchi. Et tu auras du temps pour penser à la causalité qui t'a mené jusqu'ici. Je te souhaite de trouver la paix.

- Tu es un monstre ! Cria le capitaine alors que le bateau du fils de l’orage s'éloignait déjà vers l’horizon, ne laissant qu’une traînée de fumée odorante sur le rivage.
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