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Destination finale : Tournoi de Suna : Ogawa contre Shirokuma.

Nozomo Hayato
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Destination finale. Tournoi de Suna : Shirokuma contre Ogawa.

Tout c’était déroulé comme il l’espérait. Les phases préliminaires avaient rapidement laissé entrevoir les favoris au tournoi, qui lors de la demi-finale on promit un beau spectacle sous le regard médusé des spectateurs et du Kazekage en personne. La récompense avait motivé bien des combattants, mais c’était aussi une chance pour tous de se démarquer aux yeux du village…

Enfin le moment tant attendu était enfin arrivé. Le dénouement final… Du moins cela aurait dû l’être, d’une série d’affrontements sanglants. Au centre de l’arène Hayato restait statique alors que la foule scandait avec ferveur le nom de leur favori. Dans un spectacle chaotique, le jeune intendant remarqua toute la violence des combats passés. Sol retourné, trace de sang à profusion… Un champ de bataille au cœur de Suna, dans lequel ses propres membres s’entre-détruisaient.

Il avait suivi avec attention l’affrontement de Yukio, heureux de le voir s’illustrer contre un ponte Akayuki… Les Akayuki justement… Deux triumvirs au sommet de la puissance du village. Qui l’eût cru ?! Sans doute l’intégralité du village en réalité. Ce clan aux origines marchandes avait depuis bien longtemps prouvé sa valeur guerrière. Le seul clan pouvant rivaliser étant sans doute les Sérika… Du moins fût un temps…

Les choses s’enchainent presque naturellement finalement…

D’un geste de la main Hayato fit taire l’assistance et encouragea les deux finalistes à pénétrer dans l’arène. À sa droite, Shirukuma… Le Triumvir, favori du Kazekage. Il était d’ailleurs pour Hayato sans conteste le mieux placé pour les desseins secrets de son maître. Cependant, il lui restait fort à faire. À sa gauche, le bon Ogawa, triumvir également et ami des deux frères… Véritable monstre de puissance jugulé que par son handicap.

Le monde est petit… Deux finalistes… Deux Akayuki… Deux triumvirs et … Deux amis.

Laissant de côté ses états d’âme. Hayato se recule laissant ainsi un espace vide entre les deux hommes. D’une voix forte il s’adressa à la foule.

"Devant vous se dresse la fine fleur de notre village. Vous n’avez pas seulement devant vous, deux finalistes d’un tournoi. Mais bien les deux personnes les plus puissantes que notre village connaisse. C’est un combat d’une grande rudesse qui va se dérouler ici…"

Les mots semblèrent lui bruler les lèvres… Il voulait faire savoir à tous le véritable but de cette compétition… Car aujourd’hui un nouveau Kazekage allait apparaitre… Tour à tour il regarda les deux combattants tout en leurs souriants…

"Messieurs ! Donnez-nous un beau combat… C’EST PARTIT."

D’un bond l’archer retourna à l’abri des clôtures. Retrouvant sa place au côté du Kaze… Senshi ne lâchait pas l’arène des yeux, semblant dévoré par l’enjeu.

"Éh éh… Ça promet."

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Akayuki Shirokuma
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Destination Finale
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Tontonyuki Ogawa

 


Une serviette sur la tête, la tête basse et les yeux fermés, les lèvres de Kuma remuaient silencieusement, dans les vestiaires de fortune de leur arène éphémère. Concentré, il enchaînait les simulations de la finale, en revisitant tous les souvenirs qu’il avait de son oncle, au cours de leurs entraînements communs et toutes les fois où il avait contemplé son savoir-faire et ce, depuis son plus jeune âge. Dès qu’il avait vu l’affiche pour le tournoi, organisé par le Kazekage, il avait immédiatement su qu’il se retrouverait contre Ogawa, à un moment ou un autre. Pour lui, c’était à la fois le meilleur et le pire des adversaires que l’on pouvait lui présenter. Leurs styles se ressemblaient sur bien des points et l’un comme l’autre, se connaissaient tellement bien, qu’il y avait peu de chance qu’ils arrivent à se surprendre. Le manchot avait toutefois plus d’expérience, était d’une résistance à couper le souffle et savait faire preuve d’une brutalité sans pareille, lorsqu’il devenait sérieux. Même s’il était déjà bien au courant de ses capacités, il avait mis un point d’honneur à assister à tous ses combats, au fil de la compétition, dans l’espoir de grappiller le maximum d’informations supplémentaires, qui pourraient lui donner un quelconque avantage. Le vieil homme était retors et, au fond de lui, l’ourson savait pertinemment qu’il ne pourrait baisser sa garde un seul instant, au risque de se faire sortir en quelques coups de main.

Toutefois, il ne pouvait pas se le permettre. L’occasion était trop belle, le but, lui, était si proche. Si l’argent était loin de l’intéresser, l’opportunité de briller devant le village tout entier, en revanche, comportait bien plus de valeur à ses yeux. S’il avait passé tant de temps à se préparer psychologiquement, c’était tout particulièrement pour ce moment fatidique. Le dernier obstacle. La dernière pierre à poser, avant de prendre Senshi de court (ou du moins, le pensait-il), en retournant son petit festival contre lui-même. Si jamais il devait échouer ici, combien d’années s’écouleraient, devant le regard impuissant de l’ursidé, avant qu’une nouvelle opportunité ne se présente, pour redresser son adoré Suna ? Combien de temps, à attendre l’annonce du prochain conflit armé, de la prochaine tragédie, qui découlerait de l’esprit du doyen des sables ?

Non. C’était impensable. Le marchand se releva, quelques secondes avant qu’un assistant ne débarque dans sa salle d’attente, pour l’appeler à venir se présenter dans l’arène. L’Ours Blanc répondit d’un hochement de tête silencieux, avant de s’avancer, sans lui prêter plus d’attention que ça. Malgré le fait qu’il se soit trouvé en intérieur, les pas du Triumvir étaient accompagnés d’un courant d’air, qui sifflait à chacun de ses pas, en s’imbibant de chakra, comme pour montrer sa propre impatience. Il s’était préparé longuement, pour ce combat et il y avait trop d’enjeux, qui reposaient dessus. En conséquence, il tenait difficilement en place. Il s’était conditionné, pour laisser parler la bête en lui, tout au long de l’événement et, même si Yukio lui avait fait relâcher le trop-plein de pression qu’il avait accumulé, il pouvait sentir une partie de lui s’arrondir le dos, en piétinant sur place, les crocs visibles et une vapeur chaude, opaque, s’échappant de sa gueule entrouverte. L’animal était prêt à bondir et saisir son opposant à la gorge, qu’il ne lâcherait qu’une fois victorieux.

Une fois le corridor de solitude traversé, Shirokuma se retrouva une nouvelle fois aux pieds d’une foule en délire, qui scandaient une multitude de propos incompréhensibles, où l’on ne discernait que le nom des deux Akayuki de façon intelligible. Pour chauffer davantage le public, le martialiste leva les deux mains en l’air, en tournant doucement sur lui-même, pour que l’on puisse le voir sous tous les angles. Confiant, souriant, amusé, du moins en apparence, il parvenait à donner le change, pour le plaisir de petits et grands. Puis, finalement, ses yeux se posèrent sur ceux de son oncle. Imposant, terrible, dangereux. Malgré son handicap, cet homme qui lui faisait face était, sans conteste, l’un des principaux atouts de leur armée shinobis. Quelqu’un qu’il aimait de tout son cœur et maintenant, une cible à abattre.

« Si tu voulais de l’argent, il suffisait de venir me voir, mon oncle. » Plaisanta-t-il, après avoir laissé échapper un rire franc.

Une foultitude de sentiments contraires l’assaillait, alors qu’il se préparait à l’affrontement. La distance était trop importante pour lui, alors que son adversaire avait quelques cordes à son arc, pour une telle situation. La première étape serait de réduire la distance… Juste assez, pour tenter de reprendre l’avantage, sans se mettre trop en danger. Il prit une grande inspiration, qui tendit ses traits en lui rendant un air bien plus sérieux et féroce, avant de relâcher l’air ainsi accumulé, dans une douce brise de Fûton. Ses pupilles ambrées brûlaient d’un feu rageur, qui menaçait de consumer celui qui lui faisait face.

Pour l’occasion, il avait choisi de porter l’une de ses tenues favorites, qu’il tenait justement de son oncle, en tant que présent, pour son intégration au Triumvirat Akayuki. Il s’agissait de celle qu’il portait le plus souvent, composée d’un plastron léger, laissant son ventre musclé à nu, ainsi que des gantelets, qui s’arrêtaient juste avant ses coudes et la même tassette qu’il avait pris, lors des demi-finales. Toute cette armure d’apparat était assortie de pièces d’un or chatoyant, mis en valeur par les parties teintées d’un noir sombre et profond. Pour compléter cela, sans l’alourdir davantage ou le gêner dans ses mouvements, elle comportait également une chemise aérée et sans manche et d’un tobi, tous les deux d’un jaune foncé et intense, comme la couleur de ses pupilles. Bien évidemment, il portait fièrement l’emblème de son clan, à la fois sur son dos et sur son bras gauche, habillé d’une manchette sombre qui lui couvrait entièrement la peau.  Ce cadeau, de la part de celui qu’il voyait comme une seconde figure paternelle, l’avait profondément touché. Ca avait toujours été, pour lui, une preuve de reconnaissance du chemin qu’il avait parcouru, de l’approbation d’un ninja d’exception et même, de l’amour d’un parent. Il avait choisi ces vêtements en guise d’hommage, pour lui retourner la faveur et leur permettre un dernier moment de nostalgie, avant que les choses sérieuses ne commencent.


« Ne t’en fais pas, cette récompense n’a aucune importance, pour moi. Je ne suis pas là pour ça. » Avoua l’Ours Blanc, qui malaxait déjà son chakra, instinctivement. « Par contre, je ne peux pas me permettre de perdre. Pas aujourd’hui. »

Puis, Hayato, qu’il avait jusque là écouté distraitement, trop focalisé sur l’épreuve surmonter, annonça le début des hostilités. Sans perdre une seconde, il se ramassa près du sol, autant que possible, avant de donner une impulsion sur ses appuis, de toutes ses forces. Sa propulsion vers l’avant fut appuyée par deux vagues successives de trois shurikens chacune, afin qu’il puisse se couvrir, le temps d’arriver là où il le souhaitait. Une masse épaisse de Fûton commençait déjà à se faire voir autour de ses poignets et de ses poings, signe distinctif de la Brise Printannière, avant qu’il ne l’étende, recouvrant ses bras et ses épaules d’un châle de vent tournoyant, annonçant sa technique signature, le Koraion Kogarashi, une armure nintai de son crû.

Shirokuma n’avait presque aucun secret pour Ogawa et l’inverse était sans doute également vrai. Il n’était pas question de retenir ses coups, ni de tenter de se faire passer pour plus faible qu’il ne l’était réellement, en espérant qu’il baisse sa garde. L’entreprise aurait été aussi vaine que d’essayer de bluffer quelqu’un au poker, en jouant à mains dévoilées. Il prévoyait de s’arrêter net, juste de quoi laisser une demi-douzaine de mètres entre eux deux, en s’attendant à tout moment à réagir, si jamais son homologue essayait de forcer le combat rapproché.

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∞ feat Shirokuma



Dans sa petite loge, Ogawa était assis, calme et détendu. D’ici quelques minutes, il allait se rendre dans l’arène et affronter nul autre que son neveu. Shirokuma était arrivé en finale et se retrouvait contre lui. Il ne ressentait aucun stress, aucune appréhension particulière. Pour être honnête, il était heureux. Il allait se battre contre le fils de Soren, son frère adoré. Quelle joie immense pour le manchot, lui qui n’avait d’yeux que pour les exploits des générations futures. Shirokuma était devenu un shinobi terriblement puissant. Talentueux en plus d’être travailleur, il représentait l’avenir du clan et de Suna. Ogawa était convaincu que le monde avait besoin de gens tels que lui. Pouvait-il le vaincre ? Oui. Pouvait-il perdre ? Oui, également. S’il cherchait à tuer son neveu, peut-être aurait-il la possibilité de gagner. S’il utilisait sa technique, l’oeuvre de sa vie, celle qu’il avait mise au point durant deux décennies et dont Soren était le principal instigateur, alors oui, il le pourrait. Mais le voulait-il ? Absolument pas. Le manchot connaissait assez bien le nouvel intendant, le Kazekage et surtout le fonctionnement de Suna. Un tel tournoi n’était pas anodin. Seul le plus puissant shinobi du village pouvait le gouverner. La récompense ne serait pas l’argent, ni la gloire ou la reconnaissance du village. Ogawa était prêt à parier que le vainqueur succèderait un jour ou l’autre à Senshi.


Bien de l’eau avait coulé sous les ponts depuis le premier affrontement du triumvir avec l’actuel dirigeant du village. En plus des cicatrices de son oeil, il était ressorti de cet affrontement orphelin et passablement traumatisé. Aujourd’hui, après tous ses efforts, il se pensait en mesure de défaire le Kazekage. Cela n’avait rien d’une certitude mais ce n’était plus impossible. Malheureusement, Ogawa était déjà un homme d’un certain âge, d’un an seulement le cadet de Senshi. Quel intérêt y aurait-il à le voir succéder au Shodaime ? Non, ce dont avait besoin Suna, c’était un homme comme Shirokuma. Un guerrier puissant et un triumvir respecté. Pour autant, il était exclu qu’il le laisse gagner. Par respect, il devait l’affronter sans le ménager. Ogawa croisait cependant les doigts dans l’espoir de perdre. Jamais il n’avait autant désiré la défaite de son existence.


Pour l’occasion, le rouquin avait enfilé sa tenue de triumvir destinée au combat. Il s’agissait à la fois d’une uniforme de guerre et d’une tenue d’apparat. Chose assez rare pour être soulignée, il ne portait pas son célèbre chapeau de paille. Pour l’affrontement, il avait opté pour un large bandeau rouge ayant appartenu à Soren. Autour de son front il l’avait noué solidement pour tenir ses cheveux loin de se son visage. Paré, le jônin avait attendu qu’on ne vienne le chercher pour quitter la pièce. Quelques instants plus tard, il pénétrait dans l’arène. La foule était nombreuse et bruyante. Tout le village était présent pour assister à la finale, ce qui n’était pas surprenant une seconde. Suna était un village guerrier où la force était vénérée bien plus que tout le reste. Face à la pique de son neveu, le manchot ne se priva pas de rire de bon coeur.


« Tu me vois faire l’aumône peut-être ? Espèce de petit impertinent. » ironisa l’homme.


Bien vite, les choses sérieuses commenceraient. Hayato fit son devoir et quitta l’arène, laissant les deux parents l’un en face de l’autre. Il était évident que Shirokuma était déjà prêt à en découdre. Avec une immense fierté, Ogawa se sépara lentement de son sourire.


« Non, en effet mon garçon, tu ne le peux pas. » répondit le triumvir à faible voix.


Un instant tout était calme, celui d’après, les hostilités étaient déclarées. L’ours blanc s’élança vers son oncle en faisant diversion avec quelques shurikens. Il était évident que de simples projectiles de la sorte n’avaient aucune chance de toucher un guerrier aguerri comme Ogawa. Sans beaucoup d’efforts, il les esquiva d’un pas de côté sur la droite puis un autre sur la gauche. Alors que la dernière volée le dépassait, il attrapa l’une des étoiles d’acier entre ses doigts. Face à lui, quelques mètres plus loin, son neveu s’entourait de vent. Parfait utilisateur du nintaijutsu, il faisait la gloire du clan Akayuki. En son for intérieur, Ogawa était un peu jaloux de n’avoir jamais su maîtriser le moindre changement affinitaire de son chakra. Il faisait vraiment office de raté en comparaison de l’ours blanc. Le voyant s’immobiliser, le manchot fronça les yeux et se frappa le torse avec fracas.


« Soren ne se montrait jamais trop lâche pour me refuser le contact. Sois digne de ton père et viens me faire face ! »


Avant que Shirokuma n’ait le temps de répondre ou réagir, le rouquin lança le shuriken qu’il avait intercepté et le démultiplia après une courte série de mudras.


« Je te rends ton jouet... »


D’habitude, Ogawa se montrait moins loquace au combat. Aujourd’hui, cependant, il cherchait à énerver son opposant. Il voulait que la colère monte en lui et lui fasse oublier qu’il affrontait une personne si chère à son coeur. Tous les moyens étaient bons pour voir l’ours blanc remporter le combat. Un air de défi sur le visage, le manchot attendait de voir son neveu réagir.   




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La joute avait débuté, il n’y avait plus moyen de revenir en arrière, désormais. Et dans tous les cas, Kuma l’aurait-il seulement souhaité ? Il avait immédiatement reconnu le bandeau qui avait appartenu à feu son père, mais avait préféré ne rien en dire, de peur de sombrer dans la mièvrerie et perdre ses pulsions combatives. Toutefois, ce geste lui fit l’effet d’une étreinte, comme toutes celles qu’il avait reçues de cet homme étrange, chargé de contradiction. Ferme, mais tendre. Joyeux et triste, à la fois. Pour la seconde fois depuis le début du tournoi, l’Ours oublia totalement la présence de sa véritable proie, pour se focaliser entièrement sur la menace qui se trouvait immédiatement face à lui. Ce n’était pas seulement son oncle, qui allait assister à son combat, à ses progrès et lui faire face. Ce n’était pas seulement lui, qu’il se devait de dépasser, d'impressionner. Pas juste à lui, qu’il allait rendre hommage, en faisant l’étalage de tout ce qu’il avait appris de ses prédécesseurs. Il s’agissait également d’honorer Soren. De se montrer à la hauteur de ce qu’il lui avait légué. Cela faisait bien longtemps, qu’il estimait ne plus avoir à se prouver à ses pairs, mais pour une raison inconnue, il avait toujours eu du mal à se défaire de ce sentiment, en ce qui concernait ses deux modèles Akayuki. Il savait qui il était, après d’interminables contemplations personnelles, il avait trouvé sa voie, il en était fier. Ceci étant, il avait pris tant de temps à ses senseis, tant d’énergie, qu’il brûlait d’envie de leur montrer le résultat de tout ce labeur.

Leur montrer ce que lui savait déjà depuis longtemps : Il avait eu les meilleurs enseignants imaginables, des exemples sans pareil. Ils avaient autant travaillé son esprit que son corps, affiné ses techniques, sa réflexion… Son humour, aussi. C’était à ce duo titanesque qu’il devait ce qu’il était désormais et même s’il était trop tard, pour montrer le fruit de tous ces efforts à Soren, son oncle, lui, était bel et bien là. Non seulement en tant que combattant, mais aussi en tant que marchand, il se devait bien de lui montrer la qualité de la marchandise, de faire un peu de show.



L’Ours Blanc avait donc fondu sur sa proie, avec une distraction relativement vaine, plus pour amuser la galerie que provoquer un réel danger pour son adversaire. Comme il fallait s’y attendre, ce dernier n’eut aucun mal à s’évincer des zones à risque, non sans une certaine grâce. L'œil aguerri du plus jeune ne manqua pas la réception de l’un de ses projectiles, en se doutant de ce qui allait suivre. Profitant de la pique visant à attaquer son honneur, Kuma plia les genoux et réalisa sa propre série d’incantations, qui se calquèrent sur ceux du vétéran. A cette distance, il ne pensait pas qu’il y ait trente-six solutions, en ce qui concernait l’arsenal de celui-ci. D’après ses propos et son ton fier, il ne semblait pas décidé à venir de lui-même imposer l’affrontement au corps à corps. Cela ne laissait donc qu’une seule option, s’il en croyait ses connaissances en la matière.

*Je sais ce que tu essayes de faire, mon oncle.* Songea-t-il, en se préparant à l'impact, qui s’annonçait douloureux. *Très vieille école de ta part…*

Au moment où la volée d’étoiles clonées fut déployée, le buste de Kuma se teinta peu à peu d’une laque noire, qui s’étala tout le long de sa peau, en s’arrêtant à mi-hauteur de son cou. Son jutsu effectué, il ramena ses avants bras devant lui, pour dresser une garde solide, tout en relâchant ses appuis détendus d’un coup sec, bondissant à quelques mètres au-dessus du sol. Éviter un tel barrage était bien impossible et comme l’avait si bien résumé son opposant, la salve de l’ourson ressemblait bel et bien à un jouet pour enfant. Etait-ce sa façon, de tester (ou de démontrer) la différence qu’il y avait entre eux ? A une époque, celle-ci représentait un gouffre aux allures infranchissable, mais, peu à peu, Shirokuma avait fabriqué son propre pont, pour accéder à l’autre côté de ce ravin, en ses termes.

Patiemment, assidûment, presque religieusement, le martialiste avait poussé son art dans sa propre direction, en ne prenant que ce qui l’intéressait réellement. Lâcher la bête ne voulait pas dire laisser un animal enragé prendre les commandes, pour détruire tout ce qui avait le malheur de tomber sous ses griffes. Il l’avait appris à ses dépens et avait mis un poing d’honneur à rester maître de lui-même, pour le meilleur ou pour le pire. Il avait essayé de transmettre ce savoir à Kalida, avant qu’elle ne sombre face à ses démons intérieurs, en dépit de ses mises en garde. Cela montrait bien qu’à l’époque, il n’était peut-être pas encore aussi prêt qu’il l’aurait souhaité. Cette erreur, le chef de clan comptait bien la réparer. Il n’était question ni d’un affrontement de puissance, ni d’égo, mais un combat entre deux idéaux.

Les shurikens perforèrent profondément la peau du commerçant, qui profita de son impulsion pour ramener ses jambes vers le haut et effectuer une pirouette aérienne, dont il émergea, en grimaçant, couvert de plaies au sang déjà coagulé par son Iroujutsu, le pied droit tendu bien haut, au-dessus de sa tête. Il avait beau s'être fait lacérer de la tête aux pieds, ses yeux n'avaient pas perdu une once de leur certitude et ne démontrait pas la moindre hésitation. Sans son savoir médical, il aurait sans doute payé bien plus cher, pour encaisser cette multitude de lames acérées.


« Tu perds ton temps. On ne te l’a jamais dit ? » Demanda-t-il rhétoriquement, en se préparant à délivrer sa riposte.

Pour toutes ses qualités, Ogawa représentait d’anciennes notions que son neveu souhaitait tordre. Une génération traumatisée par des horreurs innommables, qui les avait forcés à vendre une partie de leur humanité, rien que pour y survivre. Lui-même n’avait été confronté qu’à une infime partie des atrocités de leur milieu, ce qui était déjà bien trop à son goût. S’il voulait pouvoir l’épargner aux générations futures, il fallait qu’un changement s’opère, plutôt que de simplement répéter les vieux schémas. S’il voulait la paix, il restait toutefois loin d’être un idéaliste ou un naïf, facile à berner. L’agression constante n’avait jamais été une solution, mais la passivité non plus, car la pratiquer, il fallait être deux. Non, s’il y avait bien une leçon qu’on lui avait ancrée en tête, dès son plus jeune âge et qu’il n’avait jamais oubliée, c’était l’importance de la force. En revanche, celle-ci ne servait à rien, si elle n’était pas canalisée. C’était même la base du Nintaijutsu qui l’avait guidé, dès ses premiers pas de Shinobi. Beaucoup trop de gens voyaient le Fûton comme basé sur la destruction, la violence, la sauvagerie aveugle d’un ouragan, lâché à l’aveugle pour une destruction à grande échelle.

Malgré tout, son expérience personnelle était tout autre. Il ne se contentait pas de lâcher la tempête, mais pour la dompter, il avait dû apprendre à se calmer, se recentrer. Au centre d’une puissance destructrice, elle ne représentait pour lui rien d’autre qu’une vieille amie, avec qui il travaillait en tandem. Pour cela, il fallait une certaine concentration, qu’il avait fini par faire sienne au naturel, mais il n’avait pu y arriver qu’en apprenant à se comprendre et se connaître lui-même, avant de transposer ce savoir sur ses arcanes. Si son cœur avait pu éprouver la moindre réserve à l’égard de cette rencontre, il s'en était débarassé, dès le début de sa course. Imprimant à son corps une rotation vers l’avant, grâce à son bassin et en faisant retomber lourdement sa patte rageuse.


« On est toujours au calme, dans l'œil du cyclone ! » Rugit fièrement le Triumvir, en décochant son coup à distance, descendant droit sur sa cible.

Son Tsutenkyaku s’abattit comme un boulet de canon, allongé par une masse de chakra tournoyante, qui agissait comme un vrai prolongement de son corps, visant tout droit sur le crâne du rouquin. Au moment où l’ursidé se réceptionna au sol, à quatre mètres d’Ogawa, il tapa du talon pour reculer de deux grands pas rapides, tout en redressant promptement sa garde. Le claquement du tonitruant du vent retentit enfin, dans l'arène toute entière, en soulevant un léger nuage de sable, qui retomba rapidement. Avec un sourire, Kuma baissa le bras droit, paume ouverte, pour intimer à son ennemi du jour de s’avancer, d’une provocation évidente.

Peut-être qu’il en rajoutait volontairement, pour masquer l’imposante aura de son oncle ou ses propres doutes. Peut-être qu’il n’était pas l’animal féroce et fier que certains espéraient. Au fond de lui, c’était une bête d’amour et d’empathie, qui ne semblait pas taillée pour ce monde. Cependant, tout naïf qu’il avait pu l’être, il s’était pris d’affection, pour l’univers qui l’entourait et ceux qui le peuplaient. Qu’y avait-il de plus dangereux, finalement, qu’un Ours Blanc, prêt à défendre ses êtres chers ?


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Après leur rapide course dans les airs, les shurikens se plantèrent en grande partie dans le corps du jônin. Shirokuma n’avait visiblement rien dans son arsenal lui permettant d’esquiver une telle technique. Cela étonna quelque peu le manchot. Cependant, le match venait seulement de commencer, il ne fallait donc pas tirer de conclusions hâtives. Qui plus est, fort de ses compétences médicales et de son jutsu unique, l’ours blanc reprenait déjà des couleurs. Cette faculté de se rendre de la vie à mesure qu’avançait un combat était prodigieuse. Shirokuma l’était de toute manière, cela n’était plus un secret. Après quelques nouvelles paroles, le neveu d’Ogawa se jeta dans les airs.


Le quadragénaire comprit immédiatement que l’offensive à laquelle il allait faire face serait dévastatrice. Il avait déjà vu son compère agir de la sorte et savait donc à quoi s’attendre. Ceci étant dit, savoir à quoi s’attendre et y faire face étaient deux choses bien distinctes. Se baissant sur ses appuis, le manchot renforça tous les muscles de son corps. Sa peau devenue aussi dure que de l’acier, il serra les dents en attendant que le couperet tombe. La violence de l’assaut le fit presque tressaillir mais il ne sentit aucune douleur. Son armure exceptionnelle avait tenu le choc. Alors qu’un cratère de formait et qu’un petit nuage de sable fugace se formait, Ogawa décidait de réagir. Par ailleurs, il avait une idée derrière la tête.


Profitant de la rapide perte de visibilité, le triumvir se rendit invisible. Quand le sable se dissipa très peu de temps après, Shirokuma chercha à provoquer son oncle avant de voir qu’il n’était plus là. Malheureusement pour ce dernier, il était extrêmement rare que le manchot utilise cette technique. Il n’était après tout pas son habitude d’avoir recours à des stratagème trop retords. Cependant face à son neveu, il devait sortir le grand jeu et faire de son mieux pour le mettre en difficulté. Sa victoire n’en serait que plus belle auprès du public, et sa légitimité à venir plus grande. Mieux valait voir un combattant en difficulté avant de gagner magnifiquement.


Comme il n’était plus perceptible, le vieux jônin creusa rapidement la distance le séparant de son adversaire. Rapidement, sa main viendrait chercher le coup de l’ours blanc et de sa force immense, il le soulèverait de terre. Ceci étant fait, son genou viendrait se loger avec force dans son thorax, visant en réalité son plexus solaire. Face à la puissance colossale du coup, il aurait à n’en pas douter le souffle coupé et du mal à garder l’esprit clair. Plus Shirokuma serait mis en difficulté, plus il devrait faire sortir le meilleur de lui même pour l’emporter et tell était la volonté d’Ogawa.   




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Tontonyuki Ogawa

 
Stoïque, résistant comme une montagne, Ogawa se contenta tout simplement d’encaisser le Tsutenkyaku de plein fouet, sans broncher. Etait-ce seulement possible ?! Plusieurs fois, Kuma pouvait se souvenir de certaines personnes, l’ayant appelé, lui, un Golgoth. Dans ce cas, que pouvait bien être Ogawa ? Un Yokai ayant décidé de prendre une apparence humaine ? Un être divin et déchu, qui se fichait bien des piètres résistances que pouvaient lui opposer le commun des mortels ? Non, aussi expérimenté et terrifiant pouvait-il être, son oncle n’en restait pas moins qu’un homme, comme les autres. Un homme qui avait décidé de disparaître, au beau milieu de la gerbe de sable soulevée lors du coup de pied. Connaissant l’arsenal du manchot, il comprit tout de suite de quoi il en retournait. Il n’y avait aucune chance qu’il se soit envolé ou ne soit camouflé sous le sol, la seule option restant, bien évidemment, de se rendre invisible pour une attaque surprise. Ce n’était pas l’habituel mode opératoire de son adversaire, surtout avec ce qu’il avait bravement assuré plus tôt, mais les signes ne pouvaient tromper la vigilance de l’Ours Blanc. Après tout, lui aussi maîtrisait la Technique du Caméléon et ce, grâce à des entraînements personnalisés, auprès de son adorable tonton.

Malheureusement, savoir à quelle sauce on essayait de le manger ne l’aidait pas vraiment à repérer d’où pouvait bien venir le danger. Face à lui, certainement, mais à quelle distance, dans combien de temps pourrait-il réagir ? Quelle garantie pouvait-il avoir, qu’il n’était pas actuellement en train de le contourner, pour arriver dans son dos et le mettre hors d’état de nuire, en un coup assuré ? Plutôt que de paniquer, en se faisant des plans sur la comète, le Triumvir préféra aborder son problème, en prenant un peu de recul sur sa situation. Il plongea vivement les mains dans sa tassette, tout en fermant les yeux, pour essayer de se concentrer le plus possible et se préparer à la suite de l’assaut. Sa vue n’allait pas lui être d’une grande aide, alors il essaya de se concentrer avant tout sur ses autres sens. Le son, principalement, ainsi que le toucher, en se préparant à réagir au quart de tour, au moment où Ogawa initierait le contact de lui-même.

« Je pensais que tu allais me laisser venir, mon oncle..? » Plaisanta-t-il, sans pour autant relâcher sa garde.

Puis, il sentit un déplacement, tout près de lui, traverser son manteau éthéré pour se diriger tout droit vers sa gorge. Il essaya bien de s’échapper, mais le piège s’était déjà refermé sur le pauvre Akayuki, la gorge soudainement prise en étau par la poigne puissante de son opposant. Plus dangereux que ce qu’il avait espéré, mais cela restait toujours dans la norme de ses estimations. Agrippé comme il l’était, il n’avait pas besoin de deviner la position de l’autre combattant, qui venait si gentiment de la révéler. Sans perdre une seconde, sa main gauche se dégaina comme une flèche de sa pièce d’armure, pour venir s’écraser lourdement sur le foie du rouquin, en déversant la première dose de sa Brise Printannière, en espérant le surprendre pour l’empêcher de prendre son rythme. Toutefois, il avait manifestement sous-estimé la ténacité et la force de l’animal déchaîné auquel il faisait face, car celui-ci lui enfonça violemment son genou en plein plexus, lui coupant net le souffle et l’obligeant à se plier en avant, sous la puissance de l’impact.


Une déflagration de douleur lui irradia le corps tout entier, accompagné d’un bruit inquiétant de craquement sonore. L’espace fugace de quelques secondes, Kuma resta parfaitement immobile, les bras ballants le long du corps.

« Tu n’aimais vraiment pas cette distance, hein ? » Demanda ironiquement le jeune homme au visage dodelinant en direction du sol, la voix enrouée et du sang perlant au coin de ses lèvres. « Dommage. »

D’un geste brusque, Kuma releva la tête en affichant un sourire carnassier et des pupilles flamboyantes. A taper sans ménagement, Ogawa aurait besoin d’un temps de récupération, ce que le terrible ourson ne comptait pas laisser passer aussi facilement. Fort heureusement, il profitait encore des effets passifs de son Kaisei Reigen, ce qui lui avait donné de quoi tenir bon, en réparant naturellement ce qui pouvait l’être, évitant une quelconque aggravation des dégâts internes. Le martialiste força en arrière, d’une torsion du buste, pour essayer de se dégager, tout en relevant son poing droit dans un uppercut serré, qui se transforma en un coup de paume, juste avant d’entrer en contact avec le coude du manchot. Appuyé d’une déferlante venteuse, qui signait la seconde occurrence du Teizaiku Shunpu, il en profita pour se défaire de la prise et retrouver un appui favorable, sur lesquels il se rabattit prestement, alors que sa technique se dissipait.

Il avait voulu une démonstration de force et, désormais, Shirokuma était préparé (et bien obligé) à lui en faire une, s’il voulait se sortir de la panade dans laquelle il s’était retrouvé. Tout en douceur, au corps à corps, il leva la main droite pour asséner un premier soufflet, le Toge No Woku, en visant à son tour le plexus adverse, comme pour renvoyer l’ascenseur à son modèle de jeunesse. L’impact se voulait appuyé, mais s’arrêta à mi-chemin, prolongé par l’armure Fûton, se dirigeant fluidement jusqu’à l’objectif, avant de s’y abattre lourdement. Pas de quoi abîmer un grand gaillard comme Ogawa, mais suffisant pour aggraver son épuisement, qui s’annonçait de courte durée.

« Tu vas le regretter. » Assura-t-il simplement, toujours emporté dans son mouvement.

Plutôt que d’enchaîner avec un jutsu trop focalisé et pour varier les plaisirs, il décida de ne pas envoyer un coup de poing, mais plutôt d’en tirer tout un barrage. Avec une vitesse ahurissante, Kuma multiplia les boulets de canon venteux, dont il mitrailla son oncle sans état d’âme, dans l’espoir de mettre un peu d’espace entre eux. Avant même que tous ces projectiles n’aient fini de pleuvoir, le spécialiste de Nintaijutsu utilisa son mouvement et son jeu de jambes pour pivoter sur lui-même en prenant une profonde inspiration : Il préparait son retour à l’envoyeur. Puisant dans toute sa puissance, il se détendit comme un élastique, dans un claquement et un rugissement terrible, verrouillant son poing gauche dans sa main droite, il ponctua sa douche de marrons d’une bourrade explosive du coude.


Il espérait pouvoir ainsi repousser la montagne de muscle, qu’il avait essayé d’attendrir au mieux, mais n’était pas assez naïf pour vraiment y croire. Sa fierté avait peut-être repris le dessus, car plutôt que de réinstaurer une distance de sécurité, il avait décidé de donner au vieil homme exactement ce qu’il attendait. Restait à voir s’il pourrait encaisser la violence de la riposte, désormais… Au milieu de tous ses efforts, son Iroujutsu s’était dissipé en même temps que son Vent du Lionceau, après avoir tout de même bien accompli son office. La question demeurait : Aurait-il infligé suffisamment de dommages ou venait-il simplement de signer son arrêt de mort ?


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∞ feat Shirokuma



Il avait fait mouche. Peu importait finalement de savoir si Shirokuma avait été surpris ou non. peu importait de savoir s’il n’avait pas été en mesure d’esquiver ou s’il avait accepté le contact. la seule vérité inéluctable était bien le fait qu’il avait été touché par son son oncle. La poigne de fer du manchot s’était refermée sur le cou de l’ours blanc. Ce fut à cet instant même, bien sournoisement il fallait l’avouer, que le piège d’Ogawa se referma. Alors que l’épiderme des triumvirs entraient en contact l’une avec l’autre, le sceau maudit s’apposa. ne sentant visiblement pas de suite que son chakra était perturbé, Kuma riposta. Du mieux qu’il le put, il frappa son oncle, ce qui ne fut pas suffisant ni pour le faire lâcher sa proie, ni pour l’empêcher de mener son attaque à bien. Le genou du quadragénaire vint cueillir son opposant en plein torse, lui coupant le souffle.


« Tu as tout compris. »


Un second coup fut encaissé par le colosse qui relâcha sa prise alors qu’il redevenait visible. L’utilisation de sa puissance à son plus haut niveau l’avait passablement affaibli et il devait reprendre ses forces un instant. Bien sûr, son neveu étant au fait de cette faiblesse temporaire, il décida de l’exploiter. Comme pour lui rendre la pareille, l’ours blanc tenta de lui couper le souffle pour l’affaiblir plus encore. Ogawa se servit d’un tour de passe-passe pour échanger sa place avec sa cape, n’esquivant qu’au dernier moment l’attaque. Malheureusement, le second triumvir était bien décidé à ne pas laisser son oncle lui échapper si facilement. Une série de jabs vinrent laboureur le torse du manchot qui ne put esquiver. L’enchainement se conclut par un coup de coude d’une violence incroyable. En terme de puissance pure, l’oncle et le neveu se valaient. Seule la résistance de l’ainé était supérieure, ce qui l’aiderait une fois encore à encaisser sans broncher. Le souffle du coup fit voler un peu de sable derrière Ogawa qui restait stoïque. Malgré sa robustesse, il ressentait une cuisante douleur à plusieurs endroits du corps. L’assaut frénétique de Kuma n’avait clairement pas été sans conséquences. Soufflant fort, il sourit à l’ours blanc qui se trouvait à son contact.


« Tu viens finalement embrasser ton vieil oncle. N’est-ce pas meilleur ainsi mon garçon ? »


Concluant sa phrase, tel un point, les phalanges du manchot se dirigèrent dans un mouvement ascendant vers la mâchoire du fils de son bien-aimé frère. L’uppercut serait dévastateur pour le second triumvir. Tremblant de fatigue, Ogawa respirait de plus en plus bruyamment à mesure que la sueur recouvrait toujours plus son corps musclé. Les deux dernières attaques qu’il avait porté l’avait passablement affaibli et il serait impossible pour lui d’envoyer à nouveau des coups d’une si grande puissance. Bien que ce ne soit pas évident à l’heure actuelle, les chances de Kuma de l’emporter venaient d’augmenter.   




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Akayuki Shirokuma
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Destination Finale
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Tontonyuki Ogawa

 
Encore et toujours, Ogawa avait réussi à tenir bon, même après le déchaînement de son neveu. Shirokuma avait pourtant mis du cœur et de la hargne, dans le barrage infernal qu’il avait déployé sur son adversaire et commençait déjà à en ressentir le contrecoup. Sa respiration était alourdie par l’effort, tout comme son corps, qui peinait à suivre ses instructions sans souffrir d’une terrible latence. Son enchaînement terminé, rattrapé par la fatigue, le fils de Soren serra les mâchoires en remettant sa garde en place, pestant intérieurement devant la résistance colossale de son cher oncle. Il avait espéré le sécher au moins quelques instants, ne serait-ce que le temps de reprendre ses distances, mais apparemment, il valait mieux ne pas y compter. Durant le court répit qui suivit sa volée de coups, le martialiste remarqua enfin le dérèglement dans son flux de chakra, provoqué par le vieux fourbe. Dans le feu de l’action, il avait été bien incapable de s’en rendre compte, mais comprenait mieux pourquoi l’opposant avait tenu à rentrer au contact.

Le rouquin était retors, avait un sens aiguë de l’art du combat et ne laissait la place à aucun mouvement superflu, dans sa gestuelle. Une puissance brute, raffinée par un intellect poli aux champs de bataille et une expérience incommensurable. Un mélange terrifiant et imposant, qu’il paraissait dur de surpasser. Le tour de passe-passe, en utilisant sa propre cape pour esquiver in extremis un sale coup de paume, demandait un savoir-faire tout particulier et qui inspirait le respect, tout comme le stoïcisme incroyable dont il arriva à faire preuve, face aux phalanges de son jeune homologue. Malgré tout, Kuma refusait de baisser les bras. Il avait fait mouche et il était prêt à y mettre sa main au feu, petit à petit, il arrivait à faire des trous, dans la grande muraille qu’était Ogawa. Encore un peu. Encore un tout petit peu et il pourrait lui faire mordre la poussière, à condition de ne pas se laisser surprendre une fois de plus.

L’échange avait été bref mais suffisamment explosif pour laisser les deux shinobis à court de souffle, face à face. Il n’était pas question de donner dans la demi-mesure, car la moindre erreur pouvait s’avérer fatale. Chaque coup pouvait sonner la fin de la joute. Pourtant, l’aîné continuait de s’autoriser des plaisanteries légères, comme s’il ne s’agissait que d’un sparring tranquille, dans l’intimité de leur domaine de clan. Est-ce qu’il ne se rendait pas compte de l’importance de cette journée ou sous-estimait-t-il vraiment l’Ours Blanc à ce point ? Non, tout ça n’était que de la comédie, un moyen de faire ressortir la rage de l’ourson, mais dans quel but ? Le spectacle ? Une leçon ? Ou alors…

La préparation d’un violent uppercut le tira de ses pensées, sans qu’il ne puisse faire quoi que ce soit pour s’en protéger. Son corps était encore épuisé et bien trop lent, ne lui permettant de bouger qu’avec un temps de retard, alors qu’il pouvait clairement voir la salade de phalanges se rapprocher peu à peu de sa mâchoire. Ses bras essayèrent bien de se remettre vainement en place, mais le vieil homme n’eut aucun mal à pénétrer la garde en profondeur, avant de cueillir son neveu en bonne et due forme, sans le moindre ménagement. L’impact secoua le stade tout entier dans un claquement tonitruant, mais surtout le pauvre homme qui en était victime, du bout des cheveux à celui des orteils, en lui déformant momentanément la face sous la violence du poing, aussi brutal que plusieurs tonnes de briques.

« Parpababa..! » Geigna-t-il, indistinctement, en crachant une gerbe de sang.

Dans un monde où leurs comparse couraient après le dernier jutsu à la mode et tape-à-l’oeil, le manchot, lui, semblait bien décidé à montrer toute la terreur que pouvait provoquer une force pure et écrasante. Dans les tribunes, un silence mêlé de respect, d’empathie et de surprise tomba comme un glas funèbre, lorsque les pieds de Shirokuma quittèrent le sol, soulevés par la sauvagerie de son plus proche parent. C’est dans un silence épais comme la boue, qu’il retomba lourdement sur ses appuis chancelants. La tête basculée en arrière et le visage encore tourné vers le ciel, il se sentit partir en arrière et sa conscience commencer à s’éloigner, tandis qu’il s’écroulait au ralenti, hors du temps. Le monde de l’Akayuki vira au noir complet, l’espace de quelques instants, il eut même l’impression de tomber dans une mare gigantesque, qui l’enveloppa totalement, en le noyant dans un flot incroyable de souvenirs en tout genre, plus vifs qu’ils ne l’avaient jamais été. Comme si l’Akarouxki l’avait catapulté droit dans le passé, d’une patate en pleine poire.

Il se retrouva au sommet d’une gigantesque structure rocheuse, d’où il pouvait parfaitement voir l’horizon, sentir le vent lui caresser le visage, comme s’il y était. Il n’y avait plus de douleur, plus de pression, plus de combat ni d’enjeux. Juste la beauté d’un soleil couchant, éclipsée par celle d’une femme rayonnante à la peau mate qui retourna la tête, pour l’observer par-dessus son épaule. Elle ramena plusieurs mèches de ses cheveux noirs de jais, derrière son oreille droite et, d’un simple sourire, manqua de le faire tomber à la renverse.

Pourtant, il tenait bon. Avec une pointe de tristesse, il avait fini par reconnaitre qu’elle représentait son passé, même si elle ne mourrait jamais vraiment, immortalisée dans les souvenirs de l’ourson blanc et continuait de le porter vers l’avant. .

« Tu réalises qu’une fois que je serais Kazekage, tu auras plus ou moins le rôle de première dame ? » Le railla-t-elle, affectueusement, avant que le flot d’informations ne lui arrache toute la scène, aussi subitement qu’elle était venue.  

Son cerveau en ébullition l’inondait d’une succession de flashs fugaces, qu’il redécouvrait, à la façon d’un vieil album, rempli de tranches de vie. Le bonheur s’y mélangeait avec la douleur, donnant une pâte homogène, au doux goût de nostalgie. S’y ajoutaient les victoires, comme les défaites, les évolutions et les pertes. Les fiertés mais tout autant de remords et de regrets. La guerre, aussi. L’amour, surtout. Il pouvait voir toute sa vie défiler devant ses yeux, plongé dans un noir profond, sans physique ni direction, son esprit lui servant de salle personnelle de projection. Un concentré de son existence défilait sauvagement dans son crâne.


Alors, pourquoi s’était-il attardé sur une seule bribe particulière et pas une autre ?

« Quel est la suite du plan, Shirokuma ? Parce qu’il va nous falloir plus qu’une poignée de vêtements et de bonne volonté, pour lutter contre des ânes bâtés de cette envergure. » Lui demanda soudainement la seconde personne à l’avoir fait chavirer.

Une fois encore, le décor s’était fixé ailleurs et le désert aride avait été remplacé par une verdure luxuriante. Un autre moment à la difficulté insurmontable, au premier abord. Kuma y faisait face à une tisserande, dont il pouvait presque sentir la peau, tandis qu’elle appuyait de l’index sur son torse, pour tenter de le faire reculer, s’assurer de ses convictions. Un risque qu’il avait cru calculé et qui s’avérait plus périlleux qu’il ne l’aurait cru.  

Pourtant, il tenait bon. Avec surprise, il réalisait qu’elle représentait son avenir et qu’il n’avait pas fini, de tomber pour elle. Elle était bien la seule, à en être capable.

Puis, à son tour, la belle disparut, pour laisser l’ourson retourner à son néant, habité uniquement par sa mémoire chamboulée. Il pouvait y sentir l’odeur de l’alcool et de fine cuisine. Face à lui se trouvait un vieil homme tourmenté, qui posait sur lui des yeux emplis de l’amour d’un père. Un homme à la fois adorable et terrifiant, avec des cheveux roux et un bras en moins.

« Je crois en toi mon garçon. Ton père serait si fier… » Lui rappela-t-il, de sa chaleureuse voix de colosse.

Alors, il tiendrait bon. Avec détermination, il ancra son esprit et ses jambes dans le présent, face à son valeureux adversaire. Resserrant la mâchoire, il arrêta sa chute, avant de se redresser et finalement fondre vers l’avant, pour y démolir le mur qu’il avait toujours rêvé de surmonter. Plus encore que Senshi ou même Soren, Ogawa, en dépit de ses travers, avait toujours été vu par son neveu comme un shinobi hors pair. Un point de repère, qui lui avait servi à estimer son propre potentiel, au fil des ans. Maintenant, il était temps de le laisser dans son sillage.

« Il y a trop de gens qui croient en moi. Je n’ai qu’une seule chose à te dire… » Enonça-t-il, calmement, à la prise de son élan.

L’ursidé s’enfonça dans le sol en lançant sa main, qui agrippait un parchemin explosif, vers l’avant. Tout son poids appuyait fermement son direct du droit, tandis qu’il levait l’index et le majeur de sa main libre, pour former un mudra du tigre. Sa paume s’abattit sèchement en plein plexus, qu’il avait tenté de fragiliser autant que possible, pour y coller le papier scellé au Fuin. Un coup semblable à une masse destructrice, qu’il liait à l’art des sceaux.

« KATSU ! »

Même s’il était obligé de se servir d’un objet tiers, il s’agissait là de son ultime hommage, pour cet homme à qui il devait tant. Kuma commençait lui aussi à être au bout de ses forces et pour s’assurer la victoire, il lui fallait un coup d’éclat. Dans le doute, il en avait prévu trois, qui lui permettraient, en plus, d’économiser son chakra. Le premier était une attaque directe, qui aussi dévastatrice que l’uppercut qui avait failli lui faire perdre toute sa dentition. Une politesse qu’il préférait éviter de retourner à l’envoyeur, qui était trop bon vivant pour finir sur un régime exclusivement à base de soupe, mais qu’il allait lui rendre, à sa manière. Le second, bien évidemment, était l’explosif qu’il tenait en main et qui allait agrémenter son dernier soufflet d’un coup de fouet supplémentaire et qui se mit à briller, au moment de l’impact. Tout comme une partie de l’épiderme d’Ogawa, au niveau du foie, sur lequel l’Ours Blanc avait appliqué sa petite touche personnelle, plus tôt, sous couvert de son enchaînement. Le parchemin avait un jumeau, qui était resté sagement sur sa cible, en attendant le moment pour briller, sur les instructions de son maître.

Suivant la démonstration de force du martialiste, deux explosions retentissantes éclatèrent en simultanée, dévorant le duo Akayuki en soulevant une épaisse couche de sable et de cendres, les coupant ainsi totalement au reste de la foule. Peu à peu, le voile opaque commença à retomber, en prenant son temps, comme si la nature elle-même cherchait à faire durer le suspens, au plus grand dam du cœur fragile de certains spectateurs, qui se tenaient sur le bout de leur siège, en espérant vainement être les premiers à prendre connaissance du résultat de cet échange endiablé.

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Akayuki Shirokuma
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Destination Finale
Feat Tontongawa

 
Petit à petit, l’écran de fumée autour des deux combattants commençait à disparaître, pour le plus grand plaisir des spectateurs, déjà en train de s’impatienter. Dans toute l’arène, il n’y avait pas le moindre bruit. Tout le monde retenait sa respiration pour essayer de capter la moindre information, quant à l’issue du combat et deviner ce qui pouvait se passer derrière le voile poussiéreux. Le vainqueur du tournoi allait être décidé sous peu et dans les gradins, les pronostics silencieux allaient bon train, dans la tête des Sunajin qui essayaient de deviner lequel des deux Akayuki serait à même de rester debout, suite à cet échange survolté. Leurs silhouettes se dessinèrent enfin, au bout d’une attente interminable, révélant ainsi le résultat de la joute à l’intégralité de la foule.

Ogawa se trouvait à genoux, le bras ballant et l’air exténué, mais le regard encore aiguisé. Face à lui, Shirokuma se tenait stoïque, droit comme un i, en l’observant de toute sa hauteur. Aller plus loin aurait pu être dangereux, pour l’un comme pour l’autre et ils le savaient tous les deux. Ils se connaissaient bien, autant leurs points forts que leurs faiblesses, mais aussi leurs limites respectives. L’Ours Blanc avait du mal à en croire ses yeux, mais le résultat était sans équivoque, à moins de prolonger l’affrontement jusqu’à la mort, ce qu’aucun d’entre eux ne souhaitait. Un flot de sentiments contraires se bousculaient dans la tête du trentenaire, qui devait se retenir de regarder tout autour de lui ou de multiplier les Kai, pour se persuader qu’il n’était pas tout bêtement au cœur d’une illusion de mauvais goût. Son oncle était une véritable force de la nature, un golgoth qui semblait inarrêtable et indéfectible. Le voir en action avait souvent suffi à replonger le martialiste en enfance, tant la comparaison pouvait parfois lui paraître ahurissante et pourtant, le doute n’était plus permis.

Kuma était encore debout. Il avait dépassé l’un de ses maîtres, se débarrassant ainsi d’un de ses points de repère les plus stables, ce qui lui était bien plus dur à enregistrer qu’il n’aurait pu le croire. Une part de lui s’était sans doute attendue à être incapable de passer cette épreuve. Toutefois, ce n’était ni le lieu ni le moment pour se laisser aller à la surprise ou à la remise en question. A l’écart des curieux, il ferma les yeux et s’autorisa simplement à prendre une longue et puissante inspiration, quasiment invisible pour n’importe qui d’autre que lui et son adversaire. Le jonin expira et rouvrit les yeux lentement, pour calmer ses émotions et faire bonne figure. Bien évidemment, il brûlait d’envie de relever le vieux manchot, de le remercier pour tout ce qu’il lui avait apporté et de le serrer dans ses bras, mais il ne pouvait décemment se le permettre. Certains auraient pu y voir une preuve de faiblesse. Un trait indigne d’un leader, ce qu’il comptait bien devenir.

Alors, plutôt que de laisser libre court au boute-en-train de service qu’il était habituellement, il releva le visage en direction des tribunes auxquelles il faisait face et leva le poing droit, le plus haut possible, en signe de victoire incontestable. En direction de Senshi. Les traits tendus, les sourcils froncés et la mâchoire serrée, il croisa le regard du vieil homme qui était la cause de tant de maux. Une relique du passé, qui avait fait son temps et retenait leur village dans une époque dépassée. Baissant le poing, Shirokuma libéra son index, pour le pointer droit sur le Kazekage, comme un avertissement, une menace, un challenge et une annonce de ce qu’il voyait être la suite des événements.

 
« Tu es le prochain. »

Sa voix avait résonné dans tout le colisée, de manière à ne laisser aucun risque de mauvaise interprétation ni la moindre chance de jouer la sourde oreille.  Il n’avait bien sûr aucune idée des plans du Serika, mais la provocation était lancée et la légende qu’il était ne pouvait décemment se permettre de laisser passer un tel geste, surtout avec l’assistance qu’il avait lui-même rassemblée pour assister à son petit tournoi. La rançon ne l’intéressait pas. Il avait longuement observé le chemin qu’il avait parcouru, étape par étape, marche par marche, mais il n’y avait plus que le futur, qui occupait son esprit, désormais.

Le jeune homme dépassa son oncle, sans un regard, mais ne put se retenir de déposer brièvement la main sur son épaule, pour le féliciter de sa prestation sans rien dire et prendre le flambeau que celui-ci avait porté à bout de bras, durant tant d’années. L’Akayuki prit alors la direction des vestiaires pour se préparer à la suite, sans même attendre de réponse directe à son annonce, sûr de lui et des réactions de son vieux senseï. Le règne Serika touchait à sa fin et l’ère des Akayuki approchait. L’ère du renouveau. L’ère de la paix.

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