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Enquête sur quoi ? Sur les disparus !

Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
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Date d'inscription : 13/12/2017
Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
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Sahara Denya
Nozomo Bunbei


Sahara Denya
Rendez-vous au Délice des Dunes

An 17, territoire de Suna.

Une enquête de Sahara Denya et Nozomo Bunbei





     


Sale affaire.

J'étais assise au bar du restaurant de mes parents, accoudée au comptoir et faisant la conversation muette avec une coupelle rouge de saké. Ma mère avait immédiatement vu à mon arrivée que j'avais pas envie de discuter, quant à mon paternel, il était tellement occupé dans les cuisines que lorsqu'il en était sorti, le sourire qu'il affichait de voir sa fille avait disparu. Ma mère était à servir des plats au comptoir, à la manière de notre ancienne échoppe mobile, mais à l'apparence plus luxueuse sous sa couche de peinture noire et sa boiserie foncée, brillante et terne à la fois. C'était une soirée calme et aux gens respectueux qui fumaient à l'entrée, ne jaunissant pas plus qu'elle ne l'était l'estampe de maitre accrochée au mur, en face de la porte. Assise sur un haut tabouret, le dos légèrement vouté, je savourais à la lueur des lanternes tamisées un alcool léger et sucré, rien de saoulant, un breuvage coloré et fruité qui arrosait à merveille le gosier sans risque pour moi d'oublier.

Sale affaire. Et elle n'en était qu'à son introduction.

Je revenais de terres plus tempérées où je m'étais associée à la milice locale pour mettre un terme à un gros bonnet de la pègre du coin, un enfoiré de la pire espèce répondant au doux nom de Nara Shikago, un parrain adepte du dispositif cracheur de senbons dans l'élimination de ses cibles, parmi lesquelles comptaient ses rivaux, mais aussi des innocents. Un traitre à son clan qui avait choisit de monter son affaire au risque que le clan entier ne fût impliqué dans ses magouilles ou ce qui pouvait tourner autour. Il avait définitivement quitté les siens et s'était lancé dans le commerce sous-terrain dans les Plaines fertiles. Un dossier plus long et rude que prévu qui m'avait valu une permission.

Mais voilà, à mon premier jour de congé, un collègue de la police était venu chez moi pour m'annoncer la disparition d'un confrère. On avait perdu sa trace alors qu'il devait partir en mission pour l'oasis du riche Nevada. Puis le lendemain, on m'informait de la disparition, dans les mêmes circonstances, mais cette fois il s'agissait d'un ninja qui allait partir pour ce coin dirigé par le Seigneur Arizona. Et les gens évaporés devinrent plus nombreux. J'avais pris les devants et demandé à recommencer le boulot avant qu'on ne vînt frapper à ma porte pour me réveiller et me demander de retourner sur le terrain. J'allais moi aussi me pencher sur l'affaire.

J'avais commencé par la morgue pour me faire accueillir par un vieux pratiquant qui avait presque plus pratiqué la découpe sur des morts que sur des vivants. Ce presque vénérable chargé de médecine avait connu la guerre et s'était plus chargé de soigner les blessés et s'occuper des macchabées sur le champ de bataille, côtoyant la mort en face, là où un combattant la donnait sans forcément prendre le temps de la regarder ; c'était plutôt le dada des samouraïs. De fil en aiguille, il avait abandonné les missions pour l'odeur de la chair en décomposition. Ma visite chez le légiste s'était rapidement interrompue en l'absence de corps. Il avait ajouté qu'en matière de corps, il avait eu une requête encore plus original que des demandes de résultats d'autopsies de cadavres inexistants. Quelqu'un lui avait demandé les dépouilles des villageois et des prisonniers récemment décédés. Un certain Tetsunouma, que je ne connaissais pas.

Puis j'avais frappé à la porte des experts en balistique, souvent des experts en shurikenjutsu, personne n'était mieux qualifié qu'eux pour donner les renseignements relatifs aux armes de jet. Il y avait souvent des Shirogane, qui s'y connaissaient bien puisque certains d'entre eux construisaient des pantins capables de tirer des kunais à la pelle. En savoir plus sur les capacités des lanceurs était toujours capital afin d'estimer le point duquel ils avaient pu exécuter leur projection. L'utilisation de vieux shurikens, pouvait indiquer des instruments utilisés souvent que l'on pouvait faire renfiler à des pisteurs, chiens ou humains, qu'ils eussent un bon odorat ou fussent senseurs. Mais la finition des armes, leur épaisseur, tout cela pouvait nous donner une idée de leur utilisation : arc long, arc court, kunai lourd pour le quasi corps-à-corps ou léger pour une attaque à distance plus élevée.

C'était qu'après ça que j'avais décidé de lire le dossier des disparitions. Je savais qu'il était question de ninjas sur le point de partir, mais il était question de savoir si les disparus s'étaient envolés dans l'enceinte du village ou pas. Je voulais savoir si chaque personne disparue était seule au moment des faits ou possiblement en équipe. Une disparition en plein milieu du désert n'était pas la même histoire que quelqu'un d'introuvable au sein-même du village. Combien y avait-il de victimes ? Trop, une était toujours de trop, mais j'avais besoin de plus de précision sur d'éventuels lien entre eux et, dans le cas où il n'y en avait aucun, connaitre les circonstances dans lesquelles les disparitions avaient été constatées. J'avais besoin de réponses pour avancer.

Puis l'on m'avait collé dans les pattes un jeune genin qui voulait entrer dans la police : Nozomo Bunbei. Avide de justice ou désireux de venger quelqu'un ? Je l'ignorais, mais j'avais pu éplucher les papiers concernant ce jeune homme avant de faire envoyer un messager. Rendez-vous au restaurant tenu par mes parents, Le Délice des Dunes. C'était là que je l'attendais, dans le calme, portant à mes lèvres une nouvelle fois ma boisson.
Récapitulatif:

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Mori Jorō
Mori Jorō
Konoha no Genin
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Fiche du Ninja
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Mori Jorō
Ça sent le mystère.

Un air sec balaie les rues de Suna alors que j'avance, mains aux poches et menton coincé contre la poitrine, l'écharpe qui volète devant moi avec le vent dans le dos.  Mon ombre s'étire et ouvre la voie, alors que je bifurque dans les allées pour rejoindre celle qui m'a convoqué.  Cela fait une semaine ou deux que j'ai demandé à rejoindre les corps policiers, le hasard fait bien les choses.

La veille j'ai trouvé une gamine inconsolable au pas de sa porte.  Je ne m'arrête jamais pour aider les inconnus, encore moins les pleurnichards, mais elle ne m'a pas laissé le choix lorsqu'elle m'a agrippé la veste, aveuglée par ses larmes que son petit poing avait tenté de chasser en vain.  Imperméable à mon grognement et mes insultes en préambules, j'ai fini par attendre qu'elle se renifle toute sa tristesse, les traits pincés.  La main m'a démangé, ainsi arrêté vers mon entraînement quotidien, mais j'ai fini par être réceptif à ses pleurs.  Dans toute l'innocence que celles de son âge possède, elle m'a raconté avec sa peine d'avoir compris que papa a disparu.  
Une bien triste histoire pour une gamine, qui perd l'être le plus important pour elle, si je peux résumer ainsi.
Après l'avoir quittée, je n'ai pas pu me convaincre de l'oublier.  Entre deux coups fouettés de chaîne, j'ai pris des moments pour me questionner sur cette étrange histoire. Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit.  Au matin, j'ai cherché la gamine mais je n'ai pas osé frapper à sa porte.

Le vent sec me pousse dans le dos et je relis une dernière fois l'endroit indiqué sur ma convocation, une fois le nuage d'herbes brûlées rejoint, dont m'asphyxie les fumeurs à l'entrée du Délice, je passe la porte, une main sur mes shurikens et mon bandeau ninja dans l'autre.

Bunbei.  Nozomo Bunbei.  Ninja.  Dégagez, ordonne-je avec un mouvement de main pour chasser la boucane : ça pue.

La fumée se disperse pour dévoiler une lumière tamisée et des clients sagement attablés.  Une femme accoudée au bar me lance de drôles de regards (je me pince toujours le nez) et j'hésite un moment avant de la rejoindre.  Une coupe d'un liquide alcoolisée entre ses mains, elle a la classe des femmes de la haute et je tire le tabouret à son côté avant d'y grimper d'un saut.  Ouf, expire-je sans retenu, une fois en selle.  Nous n'échangeons aucune politesse et je quitte l'insistence de son regard pour le plonger dans les bouteilles au mur de devant.  Les doigts croisés devant mon nez (ça pue toujours), j'ai adopté le faciès très sérieux d'un professionnel.

Bunbei.  Nozomo Bunbei.  Ninja.  Tu dois être celle qui va m'former.  Très bien. Elle répond d'un sourire enchanteur et repousse une mèche derrière son oreille.  Sahara Denya senpai, je..-
Oups.  Je t'arrête.  Denya, c'est elle, me dit-elle le doigt pointé vers une autre femme isolée de l'autre côté du bar.
Au temps pour moi.   'Scusez, soupire-je visiblement énervé de ne pas avoir été interrompu plus tôt.

Je glisse de mon banc, longe le bar et répète l'expérience : tire un tabouret, saute, ouf, regard vers l'avant, sérieux.  Je croise le regard amusé de la première et rougie.

Bunbei.  Ninja Bunbei.  Nozomo.  Tu dois être celle qui va m'former.  Sahara Denya... senpai - shaa? Je jure que si on me redirige à nouveau je pique une crise.  Ah, très bien.  C'est la bonne.

Je fais signe au barman de me glisser une chope, mais il fait non de la tête et m'envoie plutôt une limonade.  Je l'attrape en vrai bonhomme, mais je demande tout de même une paille.  Sang Nozomo oblige, il n'a malheureusement pas de maté.

C'est bien bon la limonade, mais on les attrape quand les méchants ?  C'est pas que je doute de toi, senpai, c'juste que... ben... mis à part te rencontrer ici, on m'a pas trop expliqué...  Ah tiens, j'y pense, mais t'aurais pas des infos sur un civil qui a disparu ?  C'est pour une... hum... amie...  ouais, amie, j'imagine. Pis c'pas vrai que j'vais r'trouver un père indigne. T'es con, Bunbei. Je suis incapable de me tenir tranquille sur mon banc et mon pied tape nerveusement contre l'une des pattes : cette femme de l'autre côté du bar est plutôt jolie, maintenant que je peux l'admirer du coin de l'oeil.
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