La petite plaine d'Hasori, l'endroit rêvé par n'importe quel musicien respectable. Elle était petite certes mais entouré d'arbres marqués par les partitions de génie du jeune ninja qui avait donné son nom au lieu si spécial au cœur du jeune albinos. Peu de personnes connaissaient cet endroit, ou même daignait s'y intéresser. Et pourtant ce temple naturel de la musique décelait bien des secrets si évidents et pourtant si invisible présent sur l'écorce même de la vie de toute chose. Le bruit, la musique, le son, la mélodie, le brouhaha, tout cela ne revenait qu'à la même origine, une perception, simple de son environnement dont l’interprétation variait entre chaque être, similaire mais pas exacte. Le genjutsu, était l'art d'imposer sa perception des choses à un être, de lui imposer rêve ou cauchemars, mélopée du bonheur ou requiem final. La grosse différence était que le genjutsu n'était encré dans la réalité qu'avec le chakra et l'imagination de l'utilisateur. Ce qu'essayait de faire Ongaku Koutaishi était de rajouter le son à l'équation. Ou plus précisément de percevoir cette équation. Il était déjà capable créer un genjutsu à partir du son heurté et sec d'un claquement de doigt. Cependant, il était incapable d'expliquer exactement comment il faisait cela, c'était venus comme une révélation, surcharger la pointe du majeur et du pouce afin que le claquement relâche une micro explosion de chakra, cependant... c'était comme le big bang pour les scientifique, il lui serait incapable de savoir ce qui se passait et pourquoi. Et c'est bien pour le savoir qu'il travaillait sur sa nouvelle technique depuis des mois dans la plaine musicale. Dans laquelle il exécuta de nouveau les mudras sec de sa création, concentrant son chakra dans ses pupilles.
« Senritsugan ! »
Ses pupilles commencèrent à tournoyer, mais avant qu'elle ne se développe totalement, certain vaisseaux sanguins semblèrent exploser ne laissant qu'un flot de sang en guise de larmes.
« Merde.. »
Koutaishi se laissa tomber dans l'herbe, les yeux fermé... écoutant simplement la vie qui habitait la forêt, les oiseaux chantait, les hiboux dormirent, les renards qui grattaient la terre. Le soleil caressait la peau du jeune musicien alors qu'il devinait que les nuages avait faire leurs chemin hors de l’immensité solaire. Il pouvait presque percevoir les fourmillements des bestioles sous l'écorce de l'arbre sur lequel il s'appuyait. Beaucoup de choses lui étaient arrivé depuis qu'il était devenus ninja. Il était devenus shinobi pour devenir Hokage et changer ce monde... par une dictature ? Sans doute. Cependant... une rencontre avec la cheffe actuelle du village avait changé son point de vue. Elle était surpuissante, et bonne envers son peuple et surtout elle n'était pas biaisé par les clans. Et le genin c'était alors trouvé un autre but : protéger ceux qu'il aimait, protéger l'avenir, protéger les jeunes sifflets qu'étaient les enfants, orphelins, futurs ninjas ou même simplement enfants perdus. Cela incluait Ento, Akira, le peu de ninja qu'il avait rencontré et pourtant... il était terrifié. A chaque fois qu'il partait en mission, à chaque putain de fois il avait peur, peur de mourir, peur des battements de cœurs agressif et enragé de leurs ennemis, peur de ne plus jamais voir le sourire candide d'Ento, peur de ne plus jamais entendre les tambours joyeux de celui-ci... Et c'est dans ces moments là qu'il se demandait... pourquoi... pourquoi il ne plaquait pas tout pour simplement devenir musicien. Et ne plus jamais toucher à ses armes, ne plus jamais entendre le son profond de la vie se faire déchirer, pourquoi ne pas abandonner l'idée d'être ninja ? Il ne pouvait pas être les deux... un ninja se devait d'être froid et prêt à tout, un musicien se devait d'être passionné... mais l'un lui assurer de pouvoir protéger et veiller sur son compagnon... l'autre s'assurer d'un bonheur égoïste dans un lent requiem oubliable...
Il n'y a que quelques endroits dans la forêt de Konoha ou il est possible de trouver le calme. La plaine d'Hasori en fait parti. Un petite clairière perdue au milieu des bois. Cela devait déjà faire plusieurs heures que j'étais allongée là sur la branche d'un vieux chêne. Je profitais de l'ombre pour me reposer un peu. Homura était quand à elle sur une autre branche. Elle fixait l'horizon sans rien dire. En raison de son expérience bien plus grande que la mienne, elle avait tendance à être soucieuse. De fait elle surveillait sans cesse l'horizon, guettant un danger éventuel. De mon côté, je lisais. Ma lecture du moment, "le paradis du batifolage" était un livre que possédait mon frère de son vivant. Le premier d'une série de trois volumes. Ho j'aurais largement été capable de trouver une lecture plus philosophique ou sérieuse que cette œuvre. Mais j'avais besoin de ce lien avec ce frère disparut que j'aimais tant.
"Homura ?" Dis-je sur le ton de la conversation tandis que le regard perçant de mon ancêtre ne lâchaient pas la clairière. "Bien que j'ai mes propres raisons d'en vouloir aux Uchiha et aux Uzumaki, tu ne m'as jamais dit pourquoi tu m'aidais dans ce combat." Il y eût un silence pesant entre nous. Seul le gazouillis des oiseaux se faisait entendre quand finalement l'esprit de la Senju choisit de me répondre sur le ton d'une personne las. "Tu n'as pas besoin de connaitre ces raisons pour le moment... Sache que tant que nous partagerons ton corps, j'aurais accès à tes souvenirs et tes pensées comme tu as accès aux miennes. Je te soutiens dans tes combats car ils te semblent justes. C'est aussi simple que ça." Je compris que je n'aurais pas d'autres réponses que celle-ci et qu'il me faudrait chercher dans nos mémoires communes pour y trouver le fin mot de cette histoire... Du moins si j'y arrivais. Par respect envers Homura je n'avais jamais tenté de pénétrer sa mémoire. Non pas que cela ne m'ai jamais tenté. D'une part ce n'était pas dans ma nature d'agir ainsi, bien qu'elle ne m'ait jamais interdis de le faire. D'autre part, cet esprit était bien plus ancien et plus puissant que moi. J'ignore ce qui pourrait arriver si je venait à me perdre dans sa mémoire.
Cependant, ma tranquillité et ma solitudes furent interrompues par l'arrivée d'un jeune homme. Cheveux blancs, des yeux rouges, environ quinze ans. De loin il aurait pu ressembler à Ento. Mais visiblement il ne s'agissait guère de mon cousin. La démarche de ce garçon différait de celle du jeune Senju. S'agissait-il d'un shinobi ? Il devait être Genin... Peut-être Chuunin mais pas plus. Homura ne s'alarmât pas de la présence de cet intru. Mon ancêtre sure d'elle ne considérait pas ce garçon comme une potentiel menace. J'imagine que si il avait pu l'entendre, celui-ci se serait senti insulté. Je m'allongeais sur le flanc dans une position confortable pour observer. Heureusement les feuillages me dissimulaient de sa vue. Mais j'avais une vue parfaite sur ce que lui faisait. Il semblait se concentrer. Puis il réalisât une série de mudras que je ne reconnus pas. « Senritsugan ! » ajoutât-il en concluant son incantation. Il se passât quelques secondes et... Et pas grands choses. Le jeune homme se laissât tomber au sol plus par dépit que par épuisement.
Je souris. Le moment était parfait pour aller taquiner ce jeune homme si similaire à mon cousin. je me laissais tomber de ma branche. Homura disparaissant elle aussi de l'arbre pour réintégrer notre corps. D'un pas tranquille mais discret je m'approchais du garçon. Il semblait méditer ou réfléchir en profitant du soleil. Ses yeux étaient fermés mais l'un deux pleurait quelques gouttes de sang. Senritsugan ? Ce nom ne me disait rien. Encore une invention de ces imbéciles d'Uchiha surement. Arrivant à son niveau, je me penchait au dessus de lui, mon visage face à sien, les mains sur les hanches et mes longs cheveux verts tombant jusqu'au niveau de son cou.
"Salut, te serais-tu perdu ? Ce coin est un peu éloigné des terrains d'entrainements. Si tu voulais t'entrainer à maitriser le Shari... je ne sais pas quoi, tu devrais être plus à l'aise là bas non ?" dis-je au garçon en le fixant de mes yeux verts.
ft. Koutaishi
Ongaku Koutaishi
Konoha no Genin
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Date d'inscription : 15/09/2019
Fiche du Ninja Grade & Rang: GENIN - RANG D Ryos: 670 Expérience: (591/250)
Cependant son fil de pensée fut interrompus, par un son inattendus. Un pas léger, pensant sans doute le surprendre, mais nul ne pouvait échapper à l'ouïe omnisciente du musicien de konoha. Il se raidit d'abord commençant d'abord à malaxer du chakra dans ses mains, afin de réaliser n'importe quel mudras afin de se sortir de cette situation. Il se reprit bien vite malgré cette écart après tout, il était dans son village, et les battements de cœur qu'il commençait à percevoir ne semblait montrer aucune agressivité. Le tissus se frottant sur la peau de l'inconnue, révélant au ninja faussaire, les formes exactes du corps de... la jeune femme ?! Les joues du jeune adolescent se mirent à chauffer fortement, il pouvait presque entendre l'afflux de sang dans son visage. Pour premier reflex il se boucha les oreilles, afin de moins percevoir les … formes... et tenter, vainement, d'arrêter ses oreilles vicieuses de traîner en des zones très peu décente et surtout manquer de respect à la jeune femme. Ses hormones adolescent ne le comprirent pas de cette manière redoublant de manière vicieuse d'atteindre à leurs fin, tandis que le jeune musicien semblait être devenus un maître du katon tant son corps chauffait. Si bien qu'il ne remarqua qu'en ouvrant les yeux douloureusement, qu'elle se trouvait maintenant pencher vers lui... Bien que ses yeux mirent un temps, ils ne s’attardèrent pas bien longtemps sur le visage d'Himiko (comportement habituel chez le jeune Koutaishi, se fondant plus sur son ouïe que sur sa vue bien plus trompeuse et faible). Cependant comportement bien plus inhabituelle, ses yeux s’arrêtèrent au niveau de la poitrine de la jeune femme, ils ne firent que confirmer les soupçons qu'il avait au frottement du tissus... une... très... très belle poitrine dirait il. Quelques vaisseaux sanguins explosèrent au niveau de son nez, tandis qu'il entoura son visage de ses deux bras pour cacher la misère dirons nous (et éviter d’abîmer son costume 3 pièces).
«Ouai... Salut... et no...non ! Je viens toujours m’entraîner dans la plaine d'Hasori ! Et c'est Senritsugan!Je peut la tester qu'ici de toute manière...»
Il avait refermer ses pupilles, ne concentrant son ouïe que sur les battements de cœur de la jeune femme, et s'attardant moins sur les formes généreuse de celle-ci... essayant étant un terme plus adéquat. Il nota cependant que chaque octave de son corps était plutôt mince, peut être trop ? Quand au tissus qu'elle portait, le frottement semblait assez minimal et agréable à la note frotté qu'il entendait, kamiko ? Peut être... De toute manière son esprit vagabondait de nouveaux sur des partie... plus intéressante de son corps. Voyant la situation (et ses rougeurs) lui échapper il décida d’enchaîner et de se sauver en parlant :
«Cette plaine est idéales pour n'importe quel musicien... je peut presque entendre Hasori jouait... Je suis Koutaishi Ongaku, meilleurs musi..., il s'arrêta un instant, avant de soupirer de lassitude ses doutes l'accablant de nouveau, simplement Koutaishi, ou coupe-sushi au choix...» Ce surnom ramenait un peu de gaieté dans le corps du jeune homme, après tout cette soirée avait été plus qu'éprouvante. «Et tu es ? Je ne me souviens pas t'avoir vus dans le coin... quoi qu'il est possible que je t'ai confondus avec un ange-LOT ! C'est un petit oiseaux ahah..» Il espérait malgré tout qu'elle ne remarque pas ces quelques... dérive dus à sa perversité non-assumé.
Je haussais un sourcil tandis que l'ado semblait avoir quelques soucis nasaux. Il semblât chercher ses mots pour me répondre avant de se reprendre rapidement. C'était amusant de voir l'effet que pouvait produire la présence féminine chez les garçons en pleine puberté. Ento était encore un peu jeune pour en subir les effets. Ce n'était clairement pas le cas de celui-ci. "Tu n'es vraiment qu'une sadique dévergondée Himiko. Tourmenter ainsi un fier genin en plein entrainement." soupirât l'ancêtre visiblement désolée de la situation. "Ho il n'a pas l'air de déprécier le spectacle." répliquais-je mentalement d'un air amusé. Alors qu'il corrigeât le nom de sa technique que j'avais volontairement écorché, je lui adressait un sourire amusé.
«Cette plaine est idéales pour n'importe quel musicien... je peux presque entendre Hasori jouer... Je suis Koutaishi Ongaku, meilleurs musi..., simplement Koutaishi, ou coupe-sushi au choix... Et tu es ? Je ne me souviens pas t'avoir vus dans le coin... quoi qu'il est possible que je t'ai confondus avec un ange-LOT ! C'est un petit oiseaux ahah..» Dit-il en se redressant avant d'essayer de se concentrer sur la plaine nous entourant. Je reculais d'un pas, écoutant son récit. Il semblait être un genre de passionné de musique. Personnellement je n'appréciais pas cela. Sans aller jusqu'à dire que je détestais, je n'avais pas l'oreille musicale et éprouvais simplement du désintérêt pour cet art. Je ne fis pas plus de remarque sur son humour visiblement à désirer. Je retint simplement son prénom Koutaishi.
N'ayant pas prévu de sortir du village je n'avais pas revêtu ma tenue de combat, mais une simple robe blanche me mettant en valeur, le tout paré de quelques bijoux assez chers pour démontrer la richesse de ma lignée. L'inconvénient de cette tenue étant que je n'avais pas de sac avec moi pour ranger mes affaires et notamment mon livre. Enfin... Une femme est toujours pleine de ressources et en relevant un pan de ma robe le long de ma cuisse droite je révélais une jarretelle offerte par Raion. Cette jarretelle servait à maintenir un Kunaï, mes fioles de poison et un emplacement pour ranger le petit ouvrage. "Je m'appelle Himiko. J'appartiens au clan Senju. Et si tu es le meilleur musicien de Konoha, pour ma part je serais la future chef du clan Senju" Dis-je avant de me redresser et de croiser les bras sous ma poitrine.
Je me surpris à remarquer à quel point Raion m'avait influencé en si peu de temps. Notre équipe n'existait que depuis peu de temps, mais mon caractère et certaines habitudes avaient déjà changés. Je me présentais avec plus d'aplomb et commençait à adopter certaines astuces donnés par la chef des Kamiko tel que l'astuce de la jarretelle. Il en allait de même pour mes habitudes vestimentaires. Une tel robe ne semblait pas idéale pour les combats. Mais je m'y sentais à mon aise et cela avait un second atout dont nous seules femmes pouvions nous servir : le charme. Bien que ma technique favorite se basait principalement sur cette aspect. Il existait des moyens bien plus simple et ne nécessitant pas forcément de chakra pour charmer qui que ce soit. Une kunoichi devait se servir de tout ses atouts pour arriver à ses fins et le charme était l'un des plus puissants atouts d'une femme ninja. Car peu importe la situation, nous serons toujours sous-estimés.
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