" C'est étrange, mais vrai ; car la vérité est toujours étrange, plus étrange que la fiction. "
Des étranges murmures, des énigmatiques ragots, des écoutes sauvages et négligées avaient fini par attirer l'attention de Yuriko. Il n'était guère dans ses habitudes de tendre l'oreille aux conversations alentours, et bien moins encore depuis la mort de Kyoshiro. Fait encore très récent, le choc et la violence de la nouvelle terrassait toujours le moral de la Nidaime. Son visage n'était jamais paru aussi pâle, son regard jamais aussi éteint et pourtant, elle trouvait encore et toujours le courage de sourire à ceux qui en avaient besoin. Son devoir lui permettait de lutter contre son chagrin, gardant son esprit occupé, loin des lamentations. De plus, cela ne faisait-il pas partie des sacrifices consentis ? Il ne lui était pas permis de s'abandonner alors qu'elle avait la direction de tout un village. Toutefois, elle n'en demeurait pas moins humaine et il lui arrivait de faillir lorsque le rideau tombait. Était-ce pour cette raison qu'elle fut soudainement plus sensible aux commérages, plus distraites ? Peut-être, mais elle se souvenait avec curiosité quelques histoires contées...
La première fois, elle avait entendu deux jeunes femmes discuter entre elles, dont une qui était en pleurs. Apparemment, l'homme qui lui faisait la cour avait subitement disparu, ne lui offrant aucune nouvelle, laissant derrière lui des promesses non tenues. En effet, il semblait ne pas s'être rendu au rendez-vous donné, et plus aucun signe de vie depuis trois jours. Son amie cherchait à la réconforter du mieux qu'elle pouvait. Et si Yuriko se souvenait de cette anecdote, c'était uniquement parce que cela lui fit penser à Jinpachi... avec une certaine amertume.
Un autre jour, elle avait croisé trois hommes d'un âge mature qui se gaussaient de l'arrivée d'une femme plantureuse et particulièrement grande dans le village. Visiblement, cette dernière leur avait fait une forte impression en raison de ses "dimensions" hors normes, mais surtout par la présence de trois jeunes filles en sa compagnie. Des intrigantes, des voyageuses aux allures peu ordinaires, mais qui n'avaient causé aucun tort puisque cela ne lui fut jamais reporté. Elle crut comprendre qu'elles hébergeaient à Konoha depuis plusieurs jours, peut-être une semaine déjà.
Plus tard, peut-être six ou sept jours après l'arrivée de ces invitées, Yuriko fut intriguée par d'autres commérages. Une commerçante se plaignait de la "disparition" de son beau-fils. Plus agacée qu'inquiète, elle pensait que ce dernier fuyait ses obligations, mais trois nuits s'étaient déjà écoulées sans qu'il ne se manifesta. Elle pépia même qu'il tâterait de son balai à son retour si elle apprenait qu'il avait tourné autour de "ces" femmes au lieu de s'occuper de sa fille.
Ces petites histoires auraient pu n'être rien, des brèves tranche de vie, du quotidien dans la vie des citoyens du pays du Feu. Pourtant, pour une raison obscure qui n'était peut-être que de l'intuition, la konohajin ne put s'empêcher de regrouper les évènements qu'elle avait entendus à la sauvette. Arrivée à la tour et plus exactement à son bureau, elle commença à éplucher les dernières doléances qui lui furent confiées, ainsi que les missions, et tout ce qui avait un attrait à des affaires internes. Elle chercha à voir si quelques disparitions avaient été signalés, si des corps avaient été trouvés.... mais rien. Rien qui ne fut rapporté dans ses hautes sphères. Étonnamment, elle en était presque déçue.
Alors qu'elle se tenait sur son siège, pensive et le regard tourné vers la fenêtre de son village, elle se questionnait. Le fiancé, depuis combien de temps avait-il disparu ? Le beau-fils de la commerçante ? Elle se rendit compte que cela semblait étrangement tombé "après" l'arrivée de la voluptueuse grande dame. Peut-être n'était-ce qu'une simple coïncidence, peut-être.... ou pas. Aussi étrange que cela paraissait, l'idée la turlupinait.... jusqu'à l'arrivée d'une jeune femme dans son bureau : Senju Himiko.
La Nidaime n'avait pas eu le loisir de travailler avec cette dernière, mais elle la connaissait de noms quand elle était l'élève de son intendante, Raion, personne qu'elle recherchait d'ailleurs lorsqu'elle était venue toquer à sa porte.
" Entez donc, Himiko-san. "
Elle accueillit cette dernière avec un léger sourire, faute de pouvoir encore en offrir de plus brillant.
" Je suis au regret de vous dire que Raion-san n'est pas ici et j'ai bien peur de devoir vous avouer que je n'ai aucune idée d'où se trouve notre camarade. Toutefois, sachez que vous n'êtes pas venue pour rien. J'aurais besoin de votre collaboration pour une histoire qui m'intrigue. Accepteriez-vous de m'aider ? "
Sur cette demande et en considérant que la demoiselle acceptait, la Nidaime lui fit par de ses inquiétudes ou plutôt de ses interrogations. Elle lui demanda si elle avait déjà croisé ces fameuses "touristes" ou bien entendu à son tour des histoires similaires à celles qu'elle venait de lui reporter.
" Je sais que cela est hors de nos prérogatives mais, j'aimerais en apprendre plus sur nos nobles invitées. Non pas qu'elles eurent commis quoique ce soit de répréhensibles mais... j'aimerais que l'on enquête sur elles afin d'en avoir le cœur net. "
C'était ainsi que la Nidaime et la jeune Senju allaient mettre leur nez dans de biens étranges affaires...
Depuis quelques temps, une atmosphère étrange flottait au dessus du village caché de la feuille. Des ouïe dires inquiétants faisaient écho de quelques disparitions inexpliquées. Bien qu'Homura m'affirmait de ne point m'inquiéter de tout ceci, je ne pus m'empêcher d'angoisser à l'idée que quelqu'un puisse vouloir du mal au village. Dans le milieu très discret des shinobis, aucune informations n'avaient fuité. Mais les habitants de Konoha n'osaient plus vraiment sortir de chez eux par peur d'être les prochains disparus ce qui était totalement compréhensible. C'est afin d'en avoir le cœur net que je me rendais à la tour du Hokage dans l'espoir d'y trouver Raion.
En chemin j'appris que les disparitions s'étaient faites plus remarquées après l'arrivée d'un groupe d'étranges voyageuses. L'une était une grande femme voluptueuse et elle semblait être accompagnée par trois femmes plus petites : ses "filles". Elles logeraient dans une auberge du village caché des feuilles. En arrivant devant la bureau de Raion, je toquais un coup à la porte car tel était notre code pour nous annoncer. La porte s'ouvrit sur un bureau vide. Raion était absente ? Non elle devait se trouver auprès d'Hokage-sama. Ou bien....
« Himiko, ne t'inquiète pas, connaissant Raion, elle n'est pas le genre de personne que l'on enlève si facilement. Quelqu'un aurait remarqué un affrontement, c'est certain. » Laissât entendre mon ancêtre. Homura était étrangement calme. Ce qui n'était pas dans ses habitudes. Il faut dire qu'il n'était pas dans mes habitudes à moi de me laisser gagner par la panique. J'avais plutôt pour habitude d'être une personne calme, et capable de philosopher sur à peu près n'importe quel sujet. Était-ce ce climat de tension qui m’empêchait d'être aussi calme que d'habitude ? En suivant mes interrogations, je ne remarquais même pas que mes pas avaient finis par me mener devant le bureau de l'Hokage.
Un peu plus âgée que Raion, plus âgée que moi de quelques années, elle était depuis peu la personne la plus puissante de Konoha. Celle qui garantissait notre sécurité et nous guidait nous autres shinobis. Je n'avais pas eus le loisir de m'entretenir vraiment avec Yurikô-sama. Mais je la savais très proche de feu Naoshige l'ancien chef du clan Senju. Peut-être devrais-je me rapprocher un peu de cette illustre personne... Ne serait-ce que pour augmenter mes chances d'accomplir mes ambitions. J'osais deux coups sur la porte avant de glisser ma tête par l'interstice de celle-ci déjà entrouverte.
« Hokage-sama ? » J'avais peur de la déranger en plein travail, mais c'était comme si elle s'attendait à ma visite et ne semblait guerre surprise.
" Entez donc, Himiko-san. " Je m’exécutais silencieuse, presque cérémonieuse. Le bureau de l'Hokage était une pièce ronde avec des fenètres donnant sur Konoha. Des dizaine, peut-être même des milliers de dossiers étaient parfaitement ranger. Au centre dos aux fenêtres trônait la Nidaime qui m’accueillit avec un sourire lumineux. Sa simple présence semblait illuminer la pièce.
" Je suis au regret de vous dire que Raion-san n'est pas ici et j'ai bien peur de devoir vous avouer que je n'ai aucune idée d'où se trouve notre camarade. Toutefois, sachez que vous n'êtes pas venue pour rien. J'aurais besoin de votre collaboration pour une histoire qui m'intrigue. Accepteriez-vous de m'aider ? " J'eus à peine le temps d'ouvrir la bouche pour réaliser. Raion était elle aussi absente ? Un vent de panique me saisit. Mentalement Homura obligeait ma psyché à se calmer ce qui eut un effet quasi immédiat. Par respect pour ma supérieure je la laissais continuer en prenant une posture un peu trop militaire pour correspondre à mes habitudes.
" Je sais que cela est hors de nos prérogatives mais, j'aimerais en apprendre plus sur nos nobles invitées. Non pas qu'elles eurent commis quoique ce soit de répréhensibles mais... j'aimerais que l'on enquête sur elles afin d'en avoir le cœur net. " ajoutât la Nidaime.
« Nidaime-sama, je vous avoue que.... Bien que rien ne soit avéré et qu'il est dans la nature des shinobis de ne pas céder à la paranoïa, cependant.... Je partage votre avis concernant nos suspectes pensionnaires. » dis-je sur un ton bien trop formel. Je reprenais un peu d'aplomb. Quelque chose me laissait penser que nous pourrions élucider ce mystère.
ft. Yurikô
Tadake Yurikô
Hokage
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Fiche du Ninja Grade & Rang: Jônin - rang A - Chef du clan Tadake Ryos: 2730 Expérience: (4428/2000)
" C'est étrange, mais vrai ; car la vérité est toujours étrange, plus étrange que la fiction. "
Voilà une occasion de s'occuper l'esprit, une occasion pour ne pas penser aux morts qui parsemaient sa route depuis plusieurs mois. Yuriko, assise sur son immense fauteuil, avait la mine fatiguée, mais trouvait la force de conserver toute sa dignité. Il ne lui était pas permis de demeurer éternellement dans l'affliction même si beaucoup le lui pardonnerait volontiers. Ce n'était pas dans son caractère et elle se refusait de faire l'insulte de s'abandonner alors qu'elle était une cheffe qui pouvait quémander tant de sacrifices à ses camarades. Elle n'était pas la première à perdre des êtres précieux, elle ne serait pas la dernière non plus. Kyoshiro ne pourrait lui excuser de faillir en se servant de lui comme un prétexte.
Il lui fallait donc lutter et se noyer dans le travail. Alors, lorsque la jeune Himiko fit son apparition et qu'elles purent échanger leurs opinions sur les étranges rumeurs qui circulaient dans le village, il s'agissait d'une aubaine à saisir.
" Je suis heureuse de constater que je ne suis pas la seule à m'inquiéter et je vous remercie de me prêter main forte. "
Sur ces mots, la jeune femme se redressa calmement et fit tout le tour de son bureau pour se retrouver devant la jeune chunin.
" Nous ne pouvons nous permettre de nous rendre directement à l'auberge où ces dernières demeurent. Je nous suggère d'aller interroger les shinobis qui étaient de garde le jour de leurs arrivées. Si elles ne sont pas passées inaperçues en ville, je suppose que ce fut aussi le cas à l'entrée. "
Yuriko tenta d'offrir un petit sourire à la jeune femme avant de lui passer devant et quitter la Tour. Dans un calme olympien, elle traversa les couloirs infinis de ses quartiers, croisant quelques employés qui semblaient lui porter un regard désolé. Personne n'ignorait le tourment de la Nidaime, tout le monde connaissait l'étroitesse du lien qu'elle avait toujours possédé avec son frère. Pourtant, ses yeux noirs se contentaient de regarder droit devant, sans ciller, sans chercher à se faire plaindre. Elle gardait la tête haute et affrontait les attentions avec dignité.
Les deux kunoichis traversèrent le village pour se rendre aux grandes portes et une fois arrivée sur place, les soldats présents saluèrent Yuriko à la hauteur de son statut. Cependant, elle leva la main pour leur signifier que c'était inutile.
" Pardonnez-moi mon arrivée impromptue et de venir perturber votre tour de garde, mais j'ai besoin de quelques renseignements de votre part. "
Deux hommes se tenaient près de là et guettaient les questions de Yuriko avec attention.
" Étiez-vous de garde il y a de cela près de trois semaines ? Nous cherchons à avoir des détails sur la venue d'une certaine femme et ses filles. "
Les deux hommes se regardèrent avant de secouer négativement la tête.
" Non, Nidaime-sama mais il me semble que c'était le tour de Akimichi Kento et Shinzo Kaiba. Par contre, je ne sais pas s'il ne s'agit pas du jour de repos de Kento et je crois avoir aperçu Kaiba à la caserne. "
Yuriko salua ces derniers avant de se tourner vers la jeune Senju.
" Tentons notre chance à la caserne Himiko-san. "
Elle lui fit alors un signe afin qu'elle ouvrit la marche.
D'un simple regard il était facile de comprendre que Yurikô-sama était une femme exceptionnelle. Belle, elle était un exemple de beauté et de droiture. Connue pour être redoutable, mais également très protectrice envers Konoha, quasiment maternelle avec chaque personnes qui était dignes de ses attentions. Je n'avais pas eus l'occasion d'avoir de conversations construites avec elle. Mais de nombreux faits malheureux accablaient l'Hokage. La disparition de nombreux êtres chers justifiait l'état de fatigue avancé et les yeux rouges de l'Hokage. Je fus prise d'un élan de tendresse envers mon ainée. Mais... présenter mes doléance envers l'Hokage serait-il bien vue ? Homura restât silencieuse sur la question. Serrant les poings je pris sur moi. Il fallait que je lui en parle. Mais elle ne m'en laissât pas le temps.
" Je suis heureuse de constater que je ne suis pas la seule à m'inquiéter et je vous remercie de me prêter main forte. " dit l'Hokage en contournant son bureau. avant d'enchainer. " Nous ne pouvons nous permettre de nous rendre directement à l'auberge où ces dernières demeurent. Je nous suggère d'aller interroger les shinobis qui étaient de garde le jour de leurs arrivées. Si elles ne sont pas passées inaperçues en ville, je suppose que ce fut aussi le cas à l'entrée. " Son sérieux et sa maitrise de la situation était vraiment impressionnants. Les grandes dames de Konoha tels que Yurikô ou Raion étaient vraiment impressionnantes. Le sourire de l'Hokage ne manquât pas de me faire fortement rougir.
Nous primes le chemin de la grande porte de Konoha. Silencieuse au début, je pris tout de même le temps de me rapprocher de l'Hokage. "Hokage-sama... Je... Je ne suis pas très douée pour cela. Et j'avoue que je m'y prends un peu tardivement. Cependant, je tenais à vous présenter mes sincères condoléances. Je ne suis pas en droit de parler au nom du clan, mais j'imagine qu'ils pensent comme moi. J'ai appris pour les disparitions dont vous avez souffert et... Nous ne sommes pas très proches cependant nous avons au moins ce point commun d'avoir perdu des êtres qui nous sont chers. Si jamais vous souhaitez en parler à cœur ouvert une fois que tout ceci sera terminé... Mais je n'eus pas l'occasion de terminé car nous arrivions à notre destination.
En retrait je laissais l'Hokage s'entretenir avec le garde de l'entrée. Je fis un petit signe envers le second garde. Il en ressortait que ces gardes n'étaient pas ceux présents lors de l'arrivée des étrangères. Cependant l'un des gardes était à la caserne pas très loin. Je suivais l'Hokage n'osant plus lui parler. La caserne était un bâtiment ans artifices mettant en avant sa fonction militaire. J'eus une pensée pour Haru qui se rendait souvent ici de son vivant. Bien que shinobi, il avait de nombreux amis à la caserne dont ce Akimichi Kento évoqué par le garde un peu plus tôt. Malheureusement absent aujourd'hui. En entrant dans le bâtiment, je devançais l'Hokage pour m'adresser à l'un des soldats présent dans l'entrée.
"Bonjour, Pardonnez-moi de vous déranger. Hokage-sama ci-présente et moi-même sommes à la recherche de Shinzo Kaiba ou d'informations concernant une grande femme apparût il y a quelques semaines dans le village. Auriez-vous des informations sur l'un ou l'autre ?"
Le gardien de la paix relevât son visage vers moi. Laissant le nœud de sa chaussure en attente. Il me dévisageât avant de porter son regard vers l'Hokage et se mettre au garde à vous devant l'ombre de la feuille. "Ho... Hokage-sama !" s'exclame-t'il alors.
ft. Hokage-sama
Tadake Yurikô
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" C'est étrange, mais vrai ; car la vérité est toujours étrange, plus étrange que la fiction. "
Aussi souriante et bienveillante que pouvait l'être Yuriko, il existait bel et bien une chose qui lui faisait énormément défaut : elle n'était pas une femme de confidence. Aussi loin pouvait-on porter le souvenir que l'on avait d'elle - pour ceux qui l'eurent connu dans ses jeunes années - elle avait été une personne particulièrement taciturne, fière - trop peut-être - qui se repliait naturellement sur elle-même pour ne jamais laisser rien transparaître. La tête haute et le regard droit. Ne jamais faillir, ne jamais laisser une ouverture à qui voudrait s'essayer à pénétrer son esprit, ne jamais ployer le genou. Il n'y avait qu'avec Kyoshiro qu'il lui avait été impossible de posséder le moindre secret. Mais il n'était plus là et l'absence qui laissait, lui paraissait un gouffre abyssal. À ce jour, il n'y avait plus personne qui pourrait prétendre lire en elle comme dans un livre, qui serait capable de comprendre les messages silencieux derrière certaines de ses attitudes. Son frère n'avait pas été qu'un confident, un ami de toute une vie, un soutien sans faille. Il avait aussi était un partenaire de bataille avec qui elle formait un duo complémentaire. Personne ne la connaissait aussi bien que lui, que ce soit dans la lumière ou bien dans l'obscurité.
Alors, lorsque la jeune Senju lui clama ses condoléances tardives, elle ne sut que répondre hormis un sourire soutenu par un simple mouvement de tête pour lui montrer sa gratitude. Bien évidemment, elle était touchée de l'attention, mais elle n'avait pas le droit de faillir. Elle n'était pas la première shinobi à perdre un être cher, elle estimait qu'elle ne méritait pas plus d'attention que n'importe quel endeuillé. Son titre ne devait pas être un privilège et elle se refusait à être victimisée. Il lui fallait être exemplaire.
Laissant ainsi de côté ces humeurs, les deux jeunes femmes se concentrèrent sur leur enquête et se rendirent à la caserne suite aux informations glaner auprès des gardiens du village à la recherche du dénommé Shinzo Kaiba. Yuriko laissa ainsi sa jeune camarade prendre les devants et questionner un soldat présent.... qui fut surpris de la présence de la Nidaime. Il sauta de sa chaise tel un ressort avant que cette dernière leva la main pour lui signifier qu'il n'y avait aucun problème. Elle préféra l'inciter à répondre à Himiko.
" Mmm.... et bien, la femme que vous cherchez était vraiment immense, un peu effrayante, enfin je veux dire... intimidante et pourtant, elle avait aussi un certain charme. "
Kaiba commença à se gratter la tête, un peu gêné de le reconnaître ainsi devant ses interrogatrices.
" Pour ces filles, je ne les ai pas vu directement, mais je les ai entendus ricaner comme des adolescentes. Après avoir vérifié que tout semblait en règle, je crois qu'elles ont pris la direction des quartiers nord, vers le flanc des collines. Mais je n'en suis pas certains. "
Sur cette information, la jeune femme ne put s'empêcher de faire un peu la moue. Cela devenait de plus en plus intriguant.
" Par contre, cela fait déjà deux jours que je n'ai pas revu Kento. Il avait dit avoir entendu des rumeurs au sujet de ces femmes et voulait en savoir plus. "
Sur ces mots, la kunoichi se tourna vers la jeune Senju pour demander son avis.
" Voilà qui devient une affaire de plus en plus étrange. Je suis très étonnée de savoir qu'un Akimichi eut subitement disparu et je n'ai pas souvenir d'avoir vu ce nom dans les registres des shinobis sur le terrain. Peut-être devrions-nous suivre la piste de notre camarade et nous rendre vers les collines. "
Yuriko prit le chemin de la sortie avant de subitement s'arrêter.
" Si nous ne trouvons rien, nous pourrons toujours essayer de retrouver l'auberge où ces jeunes femmes sont descendues ou bien nous rendre dans le domaine Akimichi afin de savoir s'ils ont des nouvelles de ce Kento. Peut-être aurait-il dit quelque chose à l'un des siens. "
Afin de ne pas se montrer trop dirigiste, Yuriko laissa naturellement le choix à la jeune Senju d'opter pour la prochaine destination. C'était une belle occasion pour apprendre à mieux connaître sa congénère et voir où jusqu'où son instinct allait la guider.
J'écoutais attentivement les informations données par Shinzo Kaiba. D'après lui, nos visiteuses seraient parties vers les quartiers nord de Konoha. C'était il y a déjà plusieurs jours et depuis deux jours Akimichi Kento avait disparu des radars après avoir débuté une enquête dans cette direction. Tout cela ne me disait rien qui vaille. Il ne s'agit que de suppositions mais elles doivent être dangereuses. Je croisais les bras pensives. C'est vrai que cette affaire était des plus préoccupantes. Tout d'abord un Akimichi avait disparut au sein du village et surtout le clan Akimichi n'avait pas signalé sa disparition. "Himiko, Ce n'est pas normal. Les Akimichi ne sont pas un clan particulièrement secret. Pourquoi dissimuleraient-ils une telle information à l'Hokage ?" "Tu marque un point Homura. Ce n'est pas logique..." Extérieurement je croisais les bras me donnant un air pensive. Je suis d'accord Hokage-sama. le lieu de disparition de Kento me semble tout indiqué. Peut-être y trouverons nous des indices sur ce qui c'est passé.
Je suivais l'Hokage vers l'extérieur de la caserne, écoutant ce qu'elle disait avec attention. C'est vrai que plusieurs chemins s'offraient à nous. L'aberge était une solution qui semblait logique. Mais quelque chose me dérangeait dans cette histoire. Si les Akimichi avaient perdu l'un des leurs, pourquoi avaient-ils garder cela pour eux ? Homura apparût à mes côtés, flottant tel un spectre au dessus du sol et invisible pour notre Hokage. Elle semblait elle aussi troublée par cette affaire. J'essayais de ne pas me laisser distancer par l'Hokage. Pressant le pas je la rejoint en quelques enjambées pour lui faire part de mes soupçons.
"Hokage-sama. Quelque chose me dérange dans cette histoire. En tant que Senju, je ne sais pas trop comment fonctionne le clan Akimichi. Aussi je trouve cela étrange que vous n'ayez pas été informée de la disparition de Kento. Peut-être sont-ils sous le joug d'un chantage qui les empêche d'agir librement. Ce n'est là qu'une conjecture mais cela pourrait expliquer le fait que vous n'ayez pas été prévenu."
Si mon hypothèse se confirmait, cela devenait beaucoup plus inquiétant. Qui pouvaient bien être ces femmes assez puissantes pour faire chanter tout un clan ? Qui plus est, si c'est personnages étaient si caractéristiques, pourquoi personne ne voulaient en parler. Il y a quelque chose qui ne vas pas à Konoha... "Et tu pense pouvoir faire le ménage ?" Ajoutât Homura avec une pointe d'humour. Ne te précipite pas, on ne sais pas de quoi elles peuvent être capables et tu risque de prendre des décisions qui peuvent nous mettre en danger..."
"Peut-être devrions-nous aller voir le domaine Akimichi pour tirer cela au clair avant d'attaquer diréctement la source du problème à l'Auberge. Plus nous serons informées, mieux nous pourrons cerner ces femmes étranges, qu'en pensez-vous Hokage-sama ?"*
Récapitulatif combat:
Santé
100%
Chakra
100%
Résumé : Écrivez ici le résumé de votre combat épique et pic et colegram.
Écrivez ici le résumé de votre combat épique et pic et colegram.
Techniques et objets utilisées :
||Ici vos objets et techniques||