Une journée qui débutait comme tant d’autres… Levé aux aurores, bureau de l’intendance, paperasse, cigarettes et café… La journée avançait, les problèmes s’accumulaient et le stress… Le stress oui, celui d’un homme trop occupé. Trop jeune pour supporter toute cette pression. Devait-il seulement remplir son devoir ? Non. Il devait également remplir celui de l’ancêtre, qui, enfermé dans son bureau ne "souhaitait voir personne".
Je vais lâcher une tornade au milieu du bureau… Ça sera vite vu.
De l’énervement ? De l’empressement ? Oui… Car profitant de cette nouvelle vie qui s’offrait à lui, le jeune homme avait fait un choix, regretté amèrement depuis lors : Réduire sa consommation de cigarettes. Mauvaise habitude prise dès son adolescence, il en compensait les effets néfastes par une activité physique plus que régulière, Ninja oblige. Mais depuis quelques jours, enfermé le plus clair de son temps dans son bureau… Cela n’était plus possible. Aussi, en plein cœur de la journée, ignorant son travail et ses dossiers, l’archer partit, toisant d’un regard mauvais toute personne osant s’interposer. Il était venu à bout de sa réserve prévue pour la journée… à court de tabac, les premiers symptômes se firent rapidement ressentir.
Il flâna alors dans les rues animées, faisant le tour des placettes et montant sur les murs. Les yeux tournés vers le soleil, il resta là quelques minutes, espérant vider son esprit et par là même faire disparaitre son envie irrépressible. Mais rien à faire, quand bien même essayait-il de penser à autre chose : Son frère, sa jeunesse, ses responsabilités, la femme qui au loin avait un jour su le séduire… Toujours son esprit revenait, coquins neurones, sur la même demande : Fumer.
Alors il s’essaya dans une nouvelle approche. Compenser son manque par l’activité. Se jetant au sol il enchaina les exercices. Quittant les remparts et faisant le tour du village, au pas de course, ses pas le menèrent, par un heureux hasard, jusqu’à deux têtes qu’il ne connaissait que trop bien. En temps normal, il aurait été amusé de constater que les deux flânaient négligemment dans les rues. Du rapprochement dans l’air ? Le printemps et ses effets… Pourtant, point de sourire ici, seulement de la frustration. Passant à toute balle sans même s’arrêter, l’archer semblait avoir en tête un objectif bien précis.
Car oui, bien qu’inconsciemment, ses pas l’avaient mené bien vite jusqu’à la porte de l’appartement. Montant les escaliers tout en continuant sa course. Pénétrant abruptement, manquant de dégonder la porte. Il se précipita vers sa chambre et approcha du tiroir. À l’intérieur ? Une petite boîte sertie de pierres quasi-précieuses. Cadeau oublié et refourgué à moindre prix par sa charmante mamie. Cependant pour le tout nouvel intendant… Elle revêtait des allures de coffre aux trésors, dans lequel reposait l’instrument de tous ses désirs…
Pourtant, alors qu’il ouvrait cette petite boîte, tout en imaginant qu’une lueur émanait de son intérieur et qu’en son sein il entendait une drôle de mélodie jouée à la flute. Il ne constata qu’une étendue vide. Un fond en bois sur lequel reposaient encore quelques brins de son délicieux tabac. En transe, les yeux rivés sur son fond vide, il resta là des secondes… des minutes…
Qui ? Qui ? L’autre épouvantail ?! Kyou ? Pippuko ?! Non je sais ! Rokasu !? Non… Il n’y a pas de signe d’effraction…
Une image encore nette, celle de son frère au bras de sa "blonde"… Honoka était fumeuse non ? Et Yukio était fauché. Un calcul rapide. Devrait-il vérifier si une odeur singulière planait dans le lit de son fraternel ? Il préféra éviter. Ils étaient quelques temps plus tôt sur la rue donnant vers l’appartement… Une preuve suffisante ? Non, il en fallait un peu plus. Quittant la demeure sans plus de réflexion, il suivit la piste des deux tourtereaux. Du haut des toits, il remonta l’allée, puis essaya à tour de rôle tous les chemins possibles. Après quelques minutes, fondu dans le décor, il retrouva ses proies.
Une petite balade dans un parc… Comme c’est mignon…
Activant son chakra, ses yeux prirent rapidement une lueur irréelle et ainsi il put acter le crime horrible… Entre les mains de la petite Shirogane un paquet qu’il ne connaissait que trop bien…
"Espèce de…" S’ensuivit un déchaînement de violence, durant lequel des génitrices ont été invoquées, des morts ramenés dans le monde des vivants, des animaux furent maltraités, des partis du corps furent exagérément représentées. Puis vint le drame… Après une ultime remarque acerbe de son fraternel aux cheveux touffus, le grand frère perdit définitivement son calme… Un coup de pied porté à pleine puissance en direction de son entre-jambe. Honoka, la mine attristée, assistait impuissante à la disparition de ses potentiels espoirs futurs.
Tout sembla s’arrêter. Les oiseaux, les insectes, le vent comme le sable, prirent exemple sur Honoka, restant prostrés dans un parfait mutisme. Les passants regardaient tous en direction de la scène… Inquiet des conséquences d’un acte irréfléchi. Se souvenant sans doute, d’exploits passés entre combattant shinobis. La mine encore énervée, mais néanmoins inquiet, Hayato lâcha quelques mots…
"C'était un accident…"
Une seule chose était sûre. L’ambiance ici était… pernicieuse.
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Nozomo Yukio
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Entre deux missions, deux entrainements, ... Je m'essayai à quelque chose que je n'avais pas vraiment bien fait jusqu'à présent : La balade. Mes déplacements dans le village étaient d'un point A à un point B, je ne prenais aucun plaisir à marcher dans les rues de ce village qui ne provoquait sur mon passage que des rictus et des murmures.
"Oui je suis un Nozomo. Oui j'ai rien à foutre là. Va plutôt t'occuper de tes légumes."
Les seuls moments où je n'entendais pas ces bruits parasites, c'était tôt le matin quand les cafards dormaient ou dans la nuit où la plupart des locaux que je croisais n'était pas en état ou en position sociale pour me critiquer... De plus, les papillons nocturnes que je pouvais voir savaient que j'étais du genre à savoir taper dur et méchamment. Une vague histoire de bar et de chuunin que j'avais explosé de manière un peu trop sinistre... Enfin... Passons.
Pourquoi je me baladais ? Pour Honoka.
Celle-ci n'était sans doute pas du genre à marcher pour rien, mais passer du temps ensemble nous amener à proposer des choses nouvelles et inattendu : La balade, par exemple. Elle avait testé le maté, à moitié pour moi, à moitié pour sa santé. On s'apprenait en dehors de nos vies de ninja, c'était surement ce qui nous faisait du bien... Être des humains, au milieu des cadavres et du danger. Les murmures subsistaient, accentué étrangement par la présence de ma compagne, mais qu'importe. Les gens allaient toujours parler... Autant les ignorer.
Au moment de l'accident, nous étions au parc... Alors, il ne fallait pas imaginer quelque chose de vert, avec de l'eau. Nous étions à Suna, c'était un endroit sommes toute vide qui avait été aménagé pour donner un peu de bon vivre aux quelques badauds qui n'avaient pas de travail, ou qui étaient en pause. Nous discutions de tout et de rien, avec la muette, peu de gens pouvaient écouter car... Il n'y avait rien à écouter. La langue des signes permettait les confidences loin des oreilles et peu de ces clochards désertiques comprenaient les signes, à part le fameux doigt d'honneur. Assis, nous parlions un peu des marionnettes, je m'intéressais pas mal au fonctionnement de ces pantins et de la construction de ceux-ci... Honoka essayait tant bien que mal de me faire comprendre l'utilisation de chaque phalange reliée au bois par des fils de chakra quand soudain...
Hayato.
Un cyclone vengeur, une furie venue du ciel... Fuujin réincarné. Il désigna du doigt le paquet de tabac utilisé par Honoka, je regardai en fronçant les sourcils avant de comprendre ses dires :
- Tu devais arrêter le tabac, je n'ai fait que t'aider. Une blague qui rendait mon aîné maboul, suivit un conflit oral qui fit trembler les fondations de Suna. Je parlais d'une voix forte de la réputation de l'intendance avec un trou du cul à la place de Denya, qu'il avait toujours été un petit mec avec une petite... Enfin bref, nous nous chamaillions de manière tout à fait normale pour des frères qui vivaient ensemble et qui avaient l'habitude de se foutre sur la gueule tous les mois. Sauf que lui ne voyait pas les choses du même œil : Le manque de tabac, la pression de la politique, sans doute aussi qu'il avait envie de cracher son venin et ne trouvait pas une fille pour cela... Moi, je prenais un plaisir malsain à parler fort pour montrer la face cachée d'un des pontes du gouvernement.
Il appuya mon spectacle en m'appuyant sur l'entre-jambe.
La douleur, la surprise, la consternation, me souffla d'un coup... Plus de sourire malsain, un rictus de pure anxiété alors que le bas de mon corps pulsait de manière musicale. Pas une belle balade, c'était un concert de percussion qui se jouait dans mes baloches. L'image d'un flipper, résonna dans mon esprit et je voyais clairement la balle taper contre les éléments du décor pour se faire renvoyer par le piston employé par une pression d'un bouton.
J'étais devenu un flipper.
Un genou à terre, j'étais vaincu ? Pour autant, nous étions au milieu d'un parc, devant une femme qui me plaisait. Le cadre n'était pas en ma faveur pour me montrer faible... Me relevant, péniblement, j'essuyais la petite larme qui perlait à mon œil avant de susurrer à mon frère qui parlait déjà "d'accident" :
- Je vais te détruire, petit enculé.
Vous savez, quand nous nous battions tous les premiers samedi du moi, je me retenais alors que la règle était de ne pas le faire... Avec un katana, on ne pouvait pas faire tout ce qu'on voulait, des mouvements et des actions étaient fondamentalement interdites sinon Hayato pouvait finir à l'hôpital. Je n'avais jamais vraiment l'envie de tuer, j'imaginai que lui non plus. La règle était là, mais on faisait juste que se bagarrer à une échelle de shinobi... Ici, pas de limite, mais l'envie était claire : Le buter. "Pas les couilles."
D'un geste rapide, j'engageai ma jambe pour lui rendre la pareille... Mais le con était rapide et il avait compris mon jeu, esquivant d'un bref écart, je tapai à l'intérieur de sa cuisse pas si loin de ses maracas... Souriant d'un air malsain, je mobilisai mon chakra pour me repositionner à l'aide de la technique Shunshin. L'idée était simple : Arriver dans son dos pour lui en mettre une jolie dans les roustons. Réapparaissant derrière le furieux fumeur, j'armai ma jambe pour retenter l'expédition.
"GLING GLING GLING"
Coup critique, à son tour d'être un flipper. Tapant un peu fort dans son dos, du plat de ma main, je ricanai, encore un peu énervé :
- Désolééééééé, c'était un accident. Que je suis bête. Le poussant en avant, je le laissai suivre sa route. Si tu veux, on peut se la mettre ici et maintenant, vu que tu as l'air d'humeur à me... Casser les couilles !
Me mettant en position, un peu gêné par la douleur encore tenace dans l'entre-jambe, je faisais face à mon Némésis. Jetant un œil à Honoka, je ne pus m'empêcher :
- Elles sont toujours fonctionnelles, mais à la fin de la journée peut-être que les siennes ne le seront plus. Une main pliée à mon côté, l'autre tendu vers mon frère, je lui criai : Viens ici, tu voulais fumer, mais c'est moi qui vais te fumer !
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Les petits bonheurs se trouvaient dans les choses simples et en cet après-midi, c'était dans la marche à pied. Alors, quand on pensait à la flemmarde que j'étais, ça pouvait choquer, mais en réalité il s'agissait là d'un exercice quotidien que je me forçais à faire de temps à autre, bien que j'y joignais toujours une sorte de quête : achat de cigarettes, achat de clopes, achat de matériel, rendez-vous à la tour du kazekage pour obtenir une mission.... Pas cette fois-ci. Il ne s'agissait pas de l'une de ses nombreuses pérégrinations solitaires, mais d'une sortie en duo en compagnie de Yukio. C'était une sorte de journée découverte de la vie d'une muette. Autant dire que c'était pas le stage le plus intéressant à faire, mais on s'en plaignait pas. Aussi curieux que cela semblait être, moi et le cadet des Nozomo, on s'entendait bien. Je pouvais même m'aventurer en disant mieux que bien. Était-ce parce que l'on se comprenait ou que l'on se ressemblait sur quelques points ? Je ne saurais dire, mais on semblait capable de tirer l'autre vers le haut. De mon côté, je lui apprenais à lâcher prise et à se laisser aller, du sien il m'apprenait à être plus humaine que marionnette.
Parfois, je me disais que notre différence d'âge y jouait. J'incarnais une forme de maturité, j'avais du recul sur les choses même si mes visions pouvaient être teintées de cynisme. Lui avait la fraîcheur des types de vingt-ans, un peu fou, spontané, rêveur. Cela me faisait du bien, moi qui menais une vie aussi trépidante que mamie maté. D'ailleurs, j'avais tellement de chose à dire que je ne pouvais lui parler que de marionnettes. À ma grande surprise, cela semblait sincèrement l'intéressé et ça changeait de nos discussions sur les arts martiaux ou bien sur la famille. On apprenait un peu des passions de chacun. Comme des amis. Ou peut-être plus. Ou peut-être moins. Je supposais que j'étais incapable de définir avec précision la relation que je nouais avec lui. C'était de l'inédit pour moi.
Le postérieur posé sur un banc du faux parc de Suna, on se perdait dans nos "conversations" quand débarqua Hayato. Et par n'importe quel Hayato. Le Hayato assassin et furibard, un type qui aurait pu cracher des flammes par les narines si c'était possible, un type qui aurait pu me maudire sur place lorsque son index inquisiteur pointa un paquet de clopes que je tenais dans la main - j'étais sur le point de fumer. C'était pas mes cigarettes habituelles, mais Yukio me les avait filées et je les avais prises sans me poser de questions. Pourquoi l'aurais-je fait ? Je voyais ça comme une sorte d'offrande généreuse de la part d'un très bon collègue.
Pas besoin d'être un génie pour comprendre que le petit malin avait fait la razzia dans les tiroirs de son aîné... et il le confirma en lançant une boutade à l'archer qui semblait bien peu disposé à ses traits d'humour. Moi, je compris très vite les raisons de son mécontentement : la frustration et le manque. En voilà un qui avait pas su sa dose de nicotine. Terrible soif de dépendance de la part de notre tout nouvel intendant. Et ouais... entre temps, il s'en était passé des choses. La découverte des points communs entre moi et Yukio, et la popularité du grand chevelu d'Hayato qui lui avait permis d'atteindre les hautes sphères du village. Quelle épique.
Pendant que les deux frères se balançaient des noms d'oiseaux et que cela volait dans tous les sens, je fis clairement comme si j'étais pas dans les environs. De mon audace habituelle, je m'allumais une cigarette et la fumais tranquillement jusqu'à ce qu'Hayato envoya un violent coup de pied dans les roubignoles de son petit frère. Sympas. Il risquait pas d'assurer la lignée de cette façon. On aurait pu supposer que cela sonnait le glas de la dispute mais Yukio était d'un caractère revanchard alors bien entendu... si l'un avait commencé, il fallait que l'autre rendît le coup.
Déplorable vision que celle de la disparition des joyaux Nozomo. Hayato ou Yukio, ils étaient pas frères pour rien. Je poussais un long soupir en agitant négativement la tête. Ils étaient désespérants. Finalement, je retirais ce que j'avais dit précédemment, c'était un peu présentation de ma part que de croire que j'apportais un peu de maturité sur le plateau. Est-ce que c'était sur le point de partir en cacahuète ? Totalement. J'eus un petit sourire quand le cadet m'expliqua que tout était fonctionnel. Le gredin. Il la jouait donc si frontal ? On l'arrêtait plus. Intéressant.
Tenant ma cigarette à la main tandis que je crachais un rond de fumée, un type du parc débarqua en s'écria que ce n'était pas un comportement digne de la part des shinobis. Il tenta de s'interposer entre les deux.
" Bon sang, jeunes gens ! Qu'est-ce qu'il vous prend ! Vous vous rendez compte du langage que vous tenez ? De l'exemple ? Vous battre dans un endroit public ? Il y a des enfants ! Et vous là, Madame, vous ne dites rien ? Vous ne pouviez pas les empêcher ? "
J'écarquillais un sourcil quand il m'alpagua alors que mon regard annonçait clairement qu'il venait de commettre une erreur à m'incluant dans l'histoire. La morale ? Voilà un truc avec lequel j'étais pas copine. Je finis lentement ma clope, j'écrasais mon mégot et je claquais mes cuisses avant de me redresser. Lentement je m'approchais du gars en le toisant.
" Abruti. "
Est-ce que je venais d'être frappée par la même fièvre que les Nozomo? Est-ce qu'ils avaient la source de mon inspiration ? Même si le pauvre bougre semblait avoir voulu jouer les bons samaritains, il était clairement tombé au pire moment de la journée. Concentrant un peu de mon chakra dans mon pied, je ne retins pas le coup qui partit pour lui en mettre un directement dans les valseuses.... et cela avait fait PLOP. C'était comme casser des œufs.
Le visage du type devint littéralement blême et aucun son ne réussit à s'échapper de sa bouche. Il plaça ses mains sur son entre-jambe comme s'il y avait quelque chose à retenir avant de s'écrouler. Le choc avait été si terrible que l'on aurait dit qu'il avait perdu conscience. C'était mon moment oups. En tout cas, on ne pouvait pas dire que c'était pas efficace.
Calme, je regardais les deux frères d'une expression totalement blasée. Je rendis le paquet de clopes que m'avait fourni Yukio à son frère, je soupirais et commençais à agiter les mains.
" Il serait peut-être temps d'arrêter de se donner en spectacle. "
Mon regard passait de l'un à l'autre.
" Je pense qu'on peut dire que vous êtes à ex aquo. "
Mon regard jetait un œil furtif pour désigner leurs bijoux de famille. J'espérais qu'ils avaient pas des projets particuliers parce que là... Mouais...
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Malgré sa piètre tentative d’excuse et à la surprise générale, Yukio ne sembla guère apaisé. Le premier coup porté par Hayato avait été direct, droit, sans réflexion. Le but n’était pas nécessairement de blesser, mais plutôt d’extérioriser un trop-plein de stress. Il s’en était sentis immédiatement désolé… Mais le mal était fait.
Le mal est fait, ton frère est faible… ton frère est laid.
Après quelques secondes de spasmes et de respirations profonde, Yukio retrouva bien vite dans le fond de ses prunelles sa malice habituelle. Des menaces de mort ? Un peu soupe au lait… Le jeune intendant s’attendait à une réaction oui, mais jamais il n’aurait pu en imaginer une pareille. Il vit le pied de son frère qui s’activait et d’un bond, l’avait évité de justesse. Une légère douleur à l’intérieur de ses cuisses. Rien d’insurmontable, il l’avait échappé belle ? Que nenni. Dans une rage furieuse, son frère était passé aux choses sérieuses. Usant de son chakra il avait subitement disparu et moins d’une seconde plus tard, la douleur fit défaillir notre héros. Les deux mains couvrant son trésor familial, comme pour s’assurer que rien ne s’en décroche, il tomba au sol face contre terre. Sa position devait faire peine à voir. À genoux, les mains dans l’entrecuisse et la tête au sol… Rapidement le sable devint humide des quelques larmes qui perlèrent naturellement. Lorsque la douleur aiguë devint une diffuse souffrance qui allait du bas de ses cuisses jusqu’à son estomac, il entreprit de se relever maladroitement. En nage, alors qu’il n’avait point fait le moindre effort il regardait incrédule le coupable de son malheur.
Yukio ne s’était pas contenté d’un coup standard. La force, la technique… Du chakra ? Il avait amplifié ses forces pour faire souffrir au maximum son pauvre frère…. Ne voulait-il donc jamais être un oncle ? Avait-il oublié qu’à l’origine il était le coupable et son frère la victime ? D’un œil il chercha le soutien d’Honoka, qui était certes accoquiné au malin mais restait son amie, du moins le pensait-il. Mais celle-ci… N’en avait littéralement rien à battre… Battre… La pensée était encore douloureuse. Comment un mot pouvait-il devenir synonyme de souffrances physiques ?!
C’était alors que Yukio, sans doute dans un élan de fierté provoqué par la présence de sa belle, se montrait plus fort qu’il ne l’était. Qu’un pauvre badaud tentât une intervention. En soit, il n’avait pas tort. Il était bien indigne de la part de ses shinobis de se chamailler ainsi en plein cœur du village. Mais la violence était un sentiment aisément transmissible. Sans se départir un instant de son flegme légendaire, Honoka, sans doute inspirée par les deux frères, abattit puissamment son pied entre les jambes du pauvre homme… La situation avait dérapé à une vitesse affolante, seulement quelques minutes s’étaient écoulées depuis l’arrivée d’un Hayato furieux.
La suite fut d’autant plus rocambolesque. Visiblement l’homme ne se baladait pas seul… Il était même en réalité accompagnée d’une sacrée meute de loups enragés arborant tous fièrement les habits militaires du village. Des shinobis donc ? Des chounin à en juger par leurs premiers mouvements. Visiblement passablement énervé de voir leur camarade se tenir les baloches, ceux-ci voulurent s’en prendre à la muette. Grave erreur… S’ensuivit une réaction en chaîne des plus prévisibles. S’interposant devant les adversaires, Yukio volait au secours de la belle. Puis, s’interposant devant les adversaires, Hayato volait au secours de son frère. En formation quasi militaire, le trio gagnant s’élança dans un combat anthologique…
Du moins si l’on considère que coup dans les roustons et autres basseries puisse être digne d’éloges. Les premiers coups furent un peu hésitants… Puis rapidement, l’affrontement se transforma en une espèce de jeu des plus ludiques. Chaque individu devenait une cible, sur lequel il fallait, avec force et précision, asséner un bon coup. Un système de points ? ÉVIDEMMENT ! Les secondes d’apitoiements du malheureux devenaient de précieux points à collecter… Ainsi, si le pauvre damne pleurnichait deux secondes… Cela faisait deux points.
Il n’en fallut pas plus pour que chacun perfectionne sa technique ! Profitant pleinement de ses compétences en Taijutsu, Hayato avait rapidement saisi que le renforcement musculaire, s’il était important, n’était pas la clé d’un coup parfaitement réussi. Quid de la puissance ! Il fallait favoriser l’angle d’attaque. Environs 30 degrés depuis l’extérieur de la cuisse. De plus il avait pu notifier, à son grand désarroi que l’attaque était bien plus puissante si portée de dos ! Car à la souffrance s’ajoutait la surprise, permettant aisément de grappiller encore quelques précieuses secondes. Le jeu tourna cependant court, puisqu’à peine commençaient-ils à se mettre en jambes que les chunin fuirent en pleurnichant, promettant que le Kazekage aurait vent de cette histoire.
Mais n’était-ce pas là que de la légitime défense ? C’était du moins la version qu’Hayato retint et servit quelque temps plus tard au chef de village. Dans sa grande mansuétude, il accepta même de gracier ses agresseurs. « Il faut bien que jeunesse se passe » … Avec un regard entendu, mais toujours une pointe de colère, les deux frères remirent à plus tard leur affrontement. Une chose était sûre… Il allait maintenant falloir faire bien attention à une partie jusqu’alors écartée du jeu…
Une bien drôle de journée pour un simple accident bête…
Technique en apprentissage + points:
Parce que c'est rigolo j'ai fais tirer 3 dé 100 pour les scores donc:
Honoka :75 Hayato :70 Yukio : 55
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