:: Zone Rp - Le Sekai :: Pays du Feu - Hi no Kuni :: Konohagakure :: Domaines des Clans :: Domaine Kamiko Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Accepte moi comme je suis [feat Hokage Yuriko]

Kamiko Fumetsu
Kamiko Fumetsu
Konoha no Jonin
Messages : 412
Date d'inscription : 17/08/2019

Fiche du Ninja
Grade & Rang: JOUNIN - RANG A - Pak Tse Sin de Long Shè
Ryos: 480
Expérience:
Accepte moi comme je suis [feat Hokage Yuriko] Left_bar_bleue1086/2000Accepte moi comme je suis [feat Hokage Yuriko] Empty_bar_bleue  (1086/2000)
Kamiko Fumetsu
Accepte moi comme je suis [avec la majestueuse Hokage Tadake Yuriko]  
Elégamment vêtu, Fumetsu s’affairait à trier papiers et documents dans son cabinet alors qu’un léger son vint le happer hors d’une rêverie inhabituelle chez un homme aussi consciencieux. Le toussotement provenait d’une fluette dame, habillée à la manière Kamiko dans sa version féminine, c’est-à-dire avec un hanfu soigné et délicat, discret, prouvant folle richesse mais nullement outrancier. Elle portait dans ses bras une liasse importante de feuillets divers où l’écriture caractéristique de Fumetsu s’étalait en lignes épaisses. Voyant cela, il laissa s’échapper un soupir vaincu et la regarda d’un air peiné, à peine embêté par son apparition dans l’encadrement de la porte. « Tu m’ennuies. Je vais te composter. » Nullement affectée par la pique exaspérée, elle n’esquissa même pas un sourire et préféra pénétrer la pièce avec cette impression d’y être naturellement invitée afin d’y déposer son lourd paquet sur l’imposant bureau. Jaugeant d’un œil circonspect l’amas gargantuesque des papiers, Fumetsu maudissait son ancienne négligence pour ses affaires, surtout qu’elles traitaient de choses importantes comme l’entraînement de quelques jeunes pousses, comme il aimait à les appeler. La jeune Kamiko, au cou délicat et aux clavicules visibles, rehaussées par son riche vêtement, quitta la pièce avec grâce, d’un pas souple trahissant une aptitude plus qu’habile à la course. « Elle me tuera. Elle aura ma peau. Qu’est-ce que j’aimerais maudire le responsable de tout ceci, si seulement ce responsable n’était pas moi. Quel gain, quel intérêt y a-t-il à être puissant ? On nous renvoie à des tâches monotones, pleines de décorum, sans réelles importances. Le tout dans le but de nous abrutir, de nous transformer en bêtes de traits : de parfaits bureaucrates parasites. » Réflexion faite, Fumetsu n’aimait pas l’administratif, il n’aimait pas cette sensation d’écrasement qui se matérialisait par cette immense masse qui s’amoncelait face à lui. Odieux symbole d’une vie à laquelle il n’aspirait pas, ou que très peu (il aimait être vu et respecté, un travers qu’il personnifiait si bien et si consciemment), l’élégant jeune homme s’asseyait, réfléchissant à un moyen d’exorciser ce sentiment d’abattement face à la tâche à surmonter. C’est-à-dire qu’il devait se racheter aux yeux du clan, il le savait. Poussant un soupir, laissant de côté les joies et les amusements, et même ses usuelles obsessions, il reprenait son travail de rangement, de paragraphe, de signature et d’écriture. Un nouveau toussotement, le même visage sérieux dans le même encadrement de porte : Fumetsu ria nerveusement, incapable de se retenir, provoquant l’apparente fureur de son aide.

A la lueur de la lune bienveillante, une araignée venait de terminer besogne et agitait pattes et mandibules comme pour célébrer l’accomplissement d’une tâche longue et fastidieuse. En dessous d’elle, le même spectacle se tenait, quoique plus bruyant puisqu’accompagné des borborygmes communs d’un homme seul et fatigué. Ses responsabilités administratives achevées, il sortit alors et fut bien assez vite dehors, humant l’air des caprices du domaine clanique. Les remugles de la terre fraîchement retournée vinrent assaillir ses narines et, au lieu d’en être repoussé, il inspira plus profondément encore, récompenses d’une journée en intérieur. Plissant les yeux d’une joie naturelle, il reprenait enfin ses habitudes dans ses lieux favoris après des mois d’absences, loin de son ancre natale, de ce qu’il appelait sa « maison ». Plongeant les mains dans ses manches il décida d’une marche dans sa serre, seul endroit où obsessions, envies et désirs s’y retrouvaient sans limite. Chaque pas qui menait vers ce temple de l’apparente folie de ses pensées activait un tambourinement presque bestial dans le cœur du Kamiko. Adrénaline et concupiscence se mélangeait comme écume et vague. Mais, à l’entrée de sa serre dont les portes étaient fermées, scellées par un concierge soigneusement désigné par Fumetsu avant son départ impromptu, se trouvait là une personne qu’il ne pensait pas croiser ici. A vrai dire, il s’attendait tôt ou tard à ce qu’elle fasse apparition, aussi impromptu soit-il. Il avait des comptes à rendre.

« Décidemment, je n’ai de secrets pour vous. Vous me connaissez si bien que j’en ai peur. Permettez-moi, cependant, de vous devancer dans votre demande. Oui, j’ai échoué à mes responsabilités pendant un temps mais si vous me permettez de vous expliquer pourquoi, même si cela peut vous heurter, vous pourriez comprendre. » Une délicate conversation allait se passer, une de ces discussions qui pouvait mettre fin à la vie d’un homme. Ou ne marquer que sa véritable genèse…

Récapitulatif combat:

Revenir en haut Aller en bas
Tadake Yurikô
Tadake Yurikô
Hokage
Messages : 959
Date d'inscription : 20/09/2018
Age : 30
Localisation : Peut-être derrière toi, je suis une ninja.. TchiTcha!

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang A - Chef du clan Tadake
Ryos: 2730
Expérience:
Accepte moi comme je suis [feat Hokage Yuriko] Left_bar_bleue4428/2000Accepte moi comme je suis [feat Hokage Yuriko] Empty_bar_bleue  (4428/2000)
Tadake Yurikô
Accepte moi comme je suis
feat. Kamiko Fumetsu

" La confiance ne se réclame pas, elle se gagne."



Les responsabilités allaient de pairs avec les postes que l'on occupait. Alors, lorsque l'on vous annonçait que l'un de vos plus éminents jonin avait tout bonnement disparu en ne laissant derrière lui qu'une réponse évasive sur ses raisons - et qu'elle ne concernait en rien une mission donnée par Konoha - il était possible à se laisser aller à un bon nombre de spéculations. La plus terrible serait sans nul doute une désertion ou toute autre acte de trahison qui y conduirait. Dire que le conseil du village ne furent pas effleurés par cette idée serait un tort. Toutefois, si cela avait été le cas, le clan Kamiko aurait manifesté leurs inquiétudes parce qu'il ne pouvait laisser le doute planer, un véritable poison qui ne pouvait légitimement laisser s'introduire dans les plus hautes sphères de l'administration sous peine de se mettre en porte-à-faux. Pourtant, l'acte ne demeurait pas anodin.

Alors, lorsque des messagers prévinrent le retour du fils prodigue, la curiosité de Yuriko ne pouvait être que piquée.... mais cette dernière ne se rendit pas immédiatement chez son camarade tisseur car en effet, elle ne comptait pas le convoquer, ce qui aurait pu être tout à fait fondé. Elle préféra laisser à ce dernier le temps d'organiser son retour et le prendre peut-être un peu au dépourvu lorsque ses obligations lui permettraient.... ce qui finit bel et bien par arriver.

De ce qu'elle connaissait des habitudes de son homologue, il y en avait une qui pourrait presque leur être commune, d'un certain point de vue et ce fut un coup de poker pour la Nidaime d'espérer l'y retrouver le jour de sa venue. L'endroit n'avait pas changé depuis la dernière fois qu'elle était venue  - hormis de trouver porte close - et cela remontait déjà à assez loin dans le temps. La fameuse serre des Kamiko avait été le lieu d'une intrigante conversation avec Fumetsu et Yuriko à l'époque où elle briguait le poste qu'elle occupait présentement.

Voilà maintenant qu'elle attendait là, le regard curieux et fixé sur les verreries qui composaient les vitraux de la bâtisse, patiente à contempler quelques jeux de couleurs qu'elle devinait au travers. Elle était comme à son habitude, cette même femme qui aimait l'élégance sans pour autant se montrer outrancière, la qualité sans l'extravagance, la finesse des détails. Sa silhouette était reconnaissable entre toute, notamment par le port de ses cheveux longs et noirs, fils d'ébène ruisselants sur une peau opaline. La chance était de son côté.

" Si je vous connaissais aussi bien Fumetsu-san, j'aurais sans nul doute où vous vous trouviez pour manquer à vos obligations. "

Loin d'afficher un visage sévère ou fermé, un sourire apparut sur les traits de la jeune femme.

" Mais j'ai hâte de connaître vos explications, qui, j'en suis sure, devraient être à la hauteur de mes attentes. Je n'ose imaginer qu'un homme de votre qualité eut disparu sans une bonne raison. "

La kunoichi imaginait très clairement que le jeune Kamiko eut préparé tout un discours explicatif sur les raisons de son départ. S'il n'était pas assuré de pouvoir face aux conséquences, il ne se serait sans nul doute jamais permis de revenir comme si de rien était. Preuve en était, il l'avait devancé en lui signifiant qu'il comptait tout lui expliquer. Il ne manquait plus qu'à découvrir ce qui avait pu tant requérir l'attention du maître tisseur...

Revenir en haut Aller en bas
Kamiko Fumetsu
Kamiko Fumetsu
Konoha no Jonin
Messages : 412
Date d'inscription : 17/08/2019

Fiche du Ninja
Grade & Rang: JOUNIN - RANG A - Pak Tse Sin de Long Shè
Ryos: 480
Expérience:
Accepte moi comme je suis [feat Hokage Yuriko] Left_bar_bleue1086/2000Accepte moi comme je suis [feat Hokage Yuriko] Empty_bar_bleue  (1086/2000)
Kamiko Fumetsu
Accepte moi comme je suis [avec la majestueuse Hokage Tadake Yuriko]  
Nimbé des lueurs nocturnes du domaine, Fumetsu souriait d’un air de sainteté en réponse au sourire affiché par sa surprenante allocutaire. Il se félicitait, par ailleurs, de son importance manifeste puisque sans même l’avoir prévenue, elle se trouvait là, droite et digne de par la fonction qu’elle occupait, dans l’attente d’explications, ou dans l’espoir d’une discussion amicale peut-être. Le Kamiko s’était avancé en estimant qu’elle ne chercherait qu’à découvrir les mystérieuses raisons de son absence afin de l’en punir mais la belle dame ne semblait pas entretenir les mêmes expectatives que l’esthète. Rien, chez elle, ne pouvait laisser entrapercevoir une quelconque disposition d’esprit ou inclination au châtiment ou à l’indulgence. Non, en réalité, c’était manifestement la curiosité qui l’avait amené à rendre visite au doux artiste. Néanmoins, il flattait tout de même son ego par un habile jeu d’esprit afin d’occulter les désagréments que lui imposerait cet ego s’il s’avouait la vanité de son caractère. Puis, ayant été invité à s’exprimer sur sa momentanée disparition, il s’exprima, d’une voix au beau timbre.

« Permettez-moi, si le cœur vous en dit, de prononcer d’abord quelques vers tirés d’une œuvre, dont le nom m’échappe, et qui correspondrait plutôt bien à la genèse de mon aventure :

« Mutin au joug des lois mondaines,
Las, comme lui, d’un monde vain,
Je le connus, mon phénomène.
J’aimais ses traits, sérieux et fins,
L’âme rêveuse malgré elle,
L’étrangeté toujours nouvelle,
L’acier glacé de son esprit ;
Il était sombre, moi – aigri.
Les jeux de nos passions les pires
Rongeaient nos vies à tous les deux ;
Notre âme avait perdu son feu,
Tous deux étions guettés par l’ire
Du Sort aveugle et des humains
Au début de notre chemin.
»

En voilà, un bel apologue…
» Son sourire disparut progressivement alors que ses traits se durcissaient inconsciemment, son regard se perdait dans une esquisse invisible et un rictus de peine indescriptible naissait. Fumetsu songeait à ce qui allait prendre place, quand ?, il ne le savait pas lui-même mais il sentait ce monstre dévorer ses entrailles chaque secondes et il en avait peur, terriblement peur.

« Cet apologue est une belle métaphore de ma genèse, disais-je. Dans les passions, il n’y a que géhenne, désespoir de l’Homme, sauf si l’on embrasse l’extraordinaire destinée que celles-ci nous offrent en retour de notre sanité. C’est la promesse que j’ai faite à l’invisible et c’est dans un sursaut de honte, et de peur, que je viens vous supplier d'une chose : de ne pas me chasser quand l’inévitable se produira, quand le monstrueux se présentera à vous sous des traits méconnaissables et odieux. Je veux beaucoup mais n’aura que peu, je le sais. Sachez tout de même que dans le peu de certitudes que je possède, je sais que je souhaite rester ici, chez moi, vous aider ou vous servir et ce, quelle que soit la forme. » Et, sur cette dernière parole, qui n’avait de double-sens que pour lui, il se taisait, la tête baissée en signe d’excuse, honteux d’un tel discours. Le brillant Kamiko s’était terni.


Récapitulatif combat:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dawn of Ninja :: Zone Rp - Le Sekai :: Pays du Feu - Hi no Kuni :: Konohagakure :: Domaines des Clans :: Domaine Kamiko-
Sauter vers:

Cliquez sur une technique de la Bibliothèque pour obtenir son code !
Il ne vous restera plus qu'à le copier-coller ailleurs.

Acte II -  Infestation