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"drowned in his pain" entrainement

Uchiha Akira
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Konoha no Chunin
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La colère était toujours présente, mais ce séjour à l’hôpital avait au moins su m’aider sur une chose. Une illusion ne ramènerait jamais ma grand-mère et je ne serais jamais assez bon pour la ramener à la vie autrement… Sans corps. Alors, pour combler les jours, j’avais lu, j’avais écouté des médecins, j’avais fait ce qui avait calmé la tempête lorsque j’avais vécu chez Hako. Son père m’avait appris des choses, Fumetsu d’autres, et aujourd’hui, je voyais de nouvelle opportunité s’offrir à moi. Des opportunités de souffrance, une nouvelle façon d’obtenir vengeance d’une façon peut être moins violence que jusqu’à présent, mais pas moins efficace.

Sortant d’une surveillance renforcée à une autre, j’avais atterri chez Kyoshiro, dans un logement où mon esprit avait moins le loisir de divaguer, de se perdre dans mes fantasmes de violence. Mais c’était qu’une question de temps, d’occupation, mais en aucun cas de changement. J’étais toujours obsédé, toujours terriblement attaché à ce besoin de faire souffrir l’autre, de le détruire. C’était stupide, ça ne me ferait jamais passer à autre chose, mais c’était malheureusement plus fort que moi. Comme une volonté personnelle d’aggraver les blessures de mon cœur. Ça me rappelait étrangement ce que j’avais pu lire dans un de ces livres qu’on m’avait apportés pendant ma convalescence.

Une technique pas forcément officielle qui avait pour effet de blesser exagérément une personne en approfondissant ses plaies et en renforçant le poison qui pouvait couler dans le sang. Sarani Fushô. Sans avoir le temps de m’en rendre compte, j’avais déjà imaginé des dizaines de situations dans lesquelles une aggravation serait le bienvenu. À commencé par le lit de mort de mon père, de l’amplification de sa souffrance à mon contact, ou dans une mission, après une de ces chutes dans le vide, et cette fracture ouverte terriblement douloureuse qui aurait pu empoisonner son sang. J’en avais fantasmé, j’avais même espéré pouvoir grappiller quelques connaissances en poison pour avoir ce plaisir de le faire souffrir. Enfin encore plus que ce que je pouvais faire en apprenant simplement à faire l’inverse de ce que je maîtrisais.

Les erreurs médicales étaient nombreuses après tout ? Si j’arrivais à le suivre en toute discrétion… Une Henge et quelques mudras dans la panique et il serait définitivement infirme. Quoiqu'il fût déjà dénué de sentiment, son corps ne ferait que suivre son esprit…

L’idée avait commencé à me tourner dans la tête dès la première nuit chez le Tadake. Il n’y avait rien de compliqué dans cette technique, il fallait simplement faire l’inverse d’une chose connue. Il fallait simplement séparer les tissus pour en provoquer la souffrance… Ça serait simple. Qu’une question de dosage, même pas besoin de réfléchir à comment faire tant j’étais déjà plein d'images en tête pour la partie aggravation. Ça ne serait rien. Rien de compliqué.

Alors j’étais sorti de mes draps durant la nuit et j’avais rejoint la salle d’eau pour finalement me planter un Kunai dans la cuisse. La douleur avait été vive, le sang avait coulé à flot, mais ça tenait plus du soulagement que du supplice. La douleur avait l’effet bénéfique de recentrer mes idées, de me sortir de cette spirale vengeresse dont mon père serait bientôt victime. Aussi étrange cela puisse-t-être, j’avais réussi à rationaliser et ce n’était pas un mal. L’Iroujutsu réclamait une combinaison parfaite entre son énergie vitale et son chakra. Ce n’était pas quelque chose qu’on pouvait maîtriser sous le coup de l’émotion, ou si, mais assez difficilement. Je devais être calme. Garder l’essentiel en tête. Attaquer mes chairs pour inverser la mécanique naturelle de mon corps qui voulait trouver ici.

Le Shosen était une technique qui favorisait l'accélération de la régénération des cellules. Elles s’activaient et s’attiraient pour recréer les muscles, la peau. Le Sarani Fushô ne pouvait pas être exactement l’inverse du Shosen, sinon cela voudrait dire qu’il n’y aurait qu’un ralentissement, bien que gênant, qui n’aurait rien d’une aggravation. Non ici il faudrait les faire se repousser, se détruire pour empirer les choses. Un exercice de style quand on savait que la seule destruction dont j’étais capable, c’était celle d’un esprit.

L’idée serait donc d’appliquer un flux continu de chakra sur ma plaie pour en obtenir un résultat satisfaisant. Ce n’était peut-être pas la façon la plus optimale, mais c’était une vision valide de la marche à suivre. Composant donc ce qui devait produire un Shosen, je l’apposais sur ma blessure pour commencer à en corrompre les effets pourfendre la régénération que j’avais involontairement activée et obtenue ce que je voulais. Déjà, d’un point de vue extérieur, l’effet était celui attendu, c'est-à-dire un Shosen des plus innocent. La technique reposant sur la complexité qu’aurait un profane de saisir la différence, c’était déjà un bon point. Ce qui l’était moins en revanche c’était bien que pour l’heure, ma peau était presque entièrement réparée.



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Devant rouvrir la plaie pour ne pas devoir partir de presque zéro, je mordais dans un linge le temps de l’opération pour ne pas réveiller mon ancien Sensei. Je n’étais pas vraiment sûr qu’il trouve tout ça de très bons augures, encore moins quand il m’avait été demandé d’être raisonnable.

Reposant la lame dans l’évier, j’avais laissé tombé le tissu pour reprendre mon entraînement presque aussi vite. Plus rapidement j’y arrivais, plus rapidement j’effacerais les preuves et personne ne se douterait de rien. La chaleur qui émanait de ma main n’avait rien d’une souffrance, au contraire. Cette preuve d’un effet inverse de ce que je voulais n’était pas pour m’arranger, mais sans effort, il était impossible d’arriver à ses fins je me trompe ? Je devais rester calme, ne pas m’énerver, ne pas me laisser submerger par la frustration que je savais non loin de là. Si je n’y arrivais pas dans l’immédiat, j’y arriverais après. Cette technique existait, elle ne relevait pas de l’impossible. Il fallait simplement du calme. Me concentrant donc sur mon chakra, sur ma main, sur ce que je voulais faire, je commençais par essayer d’étirer la blessure. Comme pour beaucoup de techniques, il était question de volonté, d’intention. Ici ça ne serait pas différent.

Triturant la composition de mon chakra et appuyant sur certains aspects, je réussis dans un premier temps à stopper ma coagulation. Ce n’était pas exceptionnel, mais la blessure qui avait cessé de saigner du à mon fait venait de replonger dans cette chute hémorragique. Ça pouvait être critique de continuer à perdre son sang, ça signifiait perdre son énergie, risquer l’évanouissement, ou l’infection plus rapide. Seulement tout ça serait des peines lentes et pas forcément douloureuses. Il fallait pouvoir aggraver, réouvrir. Il fallait pousser plus loin les limites de ce corps, de ma puissance aussi.

C’était un travail d’orfèvre que de réussir à ajouter parfaitement le tir pour arriver à ses fins.

Et ça l'était peut-être d’autant plus lorsqu’il était question de garder un aspect proche d’une technique de soins. Mon chakra devait continuer à rayonner, à verdir l’atmosphère le temps que j’arrive à mes fins. Je devais être minutieux.

Enchaînant donc les essais, je reculais régulièrement, soignant involontairement ma plaie avant d’essayer de l’aggraver. J’avais des petites réussites, comme ces moments où la peau reculait et que la douleur s’amplifiait. Mais là encore j’avais cru me souvenir qu’il fallait que la cible ne s’en rende compte que modérément. Il ne fallait pas plonger dans la douleur, il fallait être plus précis.

C’était usant, incertain la plupart du temps et si je pouvais amorcer un progrès, c’était bien loin de ce que je voulais.

Je n’y arriverais pas complètement ce soir, pas quand il y avait un senseur dans l’appartement et qu’il pouvait s’interroger sur mes activités à tout instant. Nettoyant donc le sang qui avait sur le sol, je soignais mes blessures avant de rejoindre mon lit pour y retrouver des forces. Heureusement sans doute, la fatigue et l’épuisement eurent raison de mon esprit, car à l’instant où je m’étais couché, mes pensées avaient à nouveau plongé dans l’obscurité. Je devais rester maître de moi-même, certainement ne pas sombrer dans la rage. Même si ça serait la finalité sans doute. L’aboutissement de ma colère.

Cette fin de nuit, qui s'apparente davantage à une sieste, fut assez réparatrice, quoiqu'un peu courte. Sortant du lit, j’avais retrouvé la cuisine pour manger quelque chose avant de sortir non sans indiquer que je n’allais pas sortir du village, mais seulement me promener… Là où personne ne me verrait me blesser à nouveau.

Les idées claires, un sommeil réparateur en prime, je réussis plus facilement à inverser le processus pour finalement réussir à faire de cette entaille au Kunai, une large blessure. J’avais compris comment ça fonctionnait, et après avoir renouvelé l’effort, je me dis qu’il était temps d’essayer sur quelqu’un. Quelqu’un d’autre que moi. M’approchant donc de l’académie, j’avais passé quelques minutes à regarder des jeunes s'entraîner sans superviseur. Et comme c’était à prévoir, un gamin tomba assez salement sur le sol. « Viens. », lui soufflais-je avant de l’inviter à me rejoindre d’un signe de la main. Le gamin sembla un peu hésitant, mais un sourire chaleureux suffit à le faire venir vers moi.

Composant quelques Mudras, je posais ma main sur sa blessure avant de le sentir se tendre légèrement sous mon action. Il ne se tordait pas de douleur, il semblait avoir des doutes sur ce que je faisais et il avait raison. D’une simple entaille un peu profonde, j’avais élargi la blessure en une plaie béante et sanguinolente. Je pouvais pousser plus loin, je le savais, mais il était conscient et si ma technique semblait limiter certains impacts, il allait exorablement finir par en ressentir les effets.

Le soignant finalement, j’arrêtais ici mes expériences pour ne pas pousser trop loin. Ce gamin n’était qu’une confirmation, celui que je devais briser c’était mon père, pas un innocent.

Si je ne pouvais pas la ramener, je l’y conduirais.


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Mes lectures n’avaient pas été sans intérêt pendant mon internement. En réalité, j'avais pris conscience de combien une douce attention pouvait devenir terriblement sombre. Ramener ma grand-mère serait impossible, du moins réellement, mais si je retrouvais son corps, peut-être arriverais-je à lui redonner un semblant de vie qu’un Genjutsu pourrait peut-être rendre réel ? Non, car ce que j’avais en tête n’impliquait que de réactiver le cœur, pas le cerveau et sans lui, impossible d’être dirigé par la moindre illusion. Mais n’avais-je déjà pas su dépasser la limite d’un texte pour transcender la nature d’une nouvelle technique plus puissante ? Plus précise ? Je n’étais pas faible, je ne l’avais jamais été et la défendre, la ramener devait sans doute impliquer un certain effort de ma part. Une forme de sacrifice.

Cette technique, c’était le Shikon, la technique de l’âme morte. D’après l’ouvrage qu’on m’avait prêté, il était question de réanimer temporairement un corps en donnant l’illusion qu’il avait repris vie. La créature suivait les ordres qu’on pouvait lui donner, mais rien de plus. Elle ne communiquait pas, elle ne réfléchissait pas. C’était cette partie-là qui me rendait perplexe. Si la créature pouvait comprendre et suivre un ordre, c’était bien la preuve qu’autre chose que le cœur avait été réanimé non ? Ça ne pouvait pas être une carcasse guidée par la magie d’un scénario improbable ?!

J’aurais peut-être dû penser directement à l’hypothèse que le chakra induit dans cette réanimation pouvait être moteur de compréhension. Mais pour l’heure, je pensais trop à ce que je pouvais avoir, à ce que je pouvais retrouver, pour penser à ce genre de chose. Ma compréhension était biaisée par la colère et la tristesse qui pulsaient de plus en plus dans mes veines. Je pouvais en faire quelque chose, quelque chose de réel, de puissant. Je pouvais aller plus loin contre un peu plus d’énergie.

Je n’ignorais pas non plus les conséquences d'une réanimation totale. J’avais lu l’ouvrage, je savais ce que coûtait une telle chose. Mais si je faisais quelque chose d’un peu moins bien. Sans réelle vie, comme une marionnette, mais animée de sa conscience, ça pourrait suffire non ? Je pourrais y survivre.

Alors c’est avec cette détermination étrange que je finis par rejoindre l’hôpital. Je savais qu’on conservait les morts à l’étage inférieur, dans une sorte de cave. J’avais besoin de l’un d’entre eux, juste quelques jours, juste pour essayer et voir si ma théorie pouvait fonctionner. Si je pouvais peut-être obtenir un peu plus, au moins une vraie fin, une vraie séparation. Sans avoir besoin de défier la mort elle-même.

Me faufilant jusqu’à l’endroit où les corps étaient conservés, je mis de côté l’odeur et une certaine vision d’horreur pour finalement en trouver un qui pourrait correspondre. Un homme, d’une trentaine d'années, une moustache sur le visage, et une petite cicatrice sur la joue. Il semblait en bonne santé, je n’avais aucune idée de comment il était mort, je ne connaissais pas son nom, je ne savais pas ce qu’il avait fait. Je savais juste qu’il était mort et qu’on était ensemble à présent, pour quelques heures, juste le temps de faire de lui une nouvelle réussite. Une goule répondant à ma volonté, une goule pouvant s’animer d'elle-même dans l’absolu.

La marche à suivre me semblait toutefois plus obscure que les effets de cette technique sur le papier. Je comprenais qu’il fallait charger son corps de chakra pour le faire bouger, qu’il fallait soigner son cœur pour qu’il puisse de nouveau simuler la vie. Mais pour le reste ? Fallait-il soigner le corps ? Tenter quelque chose de déjà poussé ou ignoré les lésions pour se concentrer juste sur le cœur ? C’était obscur, tout comme cette première heure que je finis par passer à ses côtés à tenter tout un tas de choses pour donner du sens à cette quête. À l’impossible nul, n’est tenu, mais la folie change-t-elle la donne ?

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Je supposais qu’il était inutile de connaître les dégâts que le cadavre pouvait avoir subis. Comme pour d’autres techniques, cela revenait à croire qu’on devait être omniscient pour lancer quoi que ce soit et c’était faux. On était tout, sauf capable d’une telle prouesse. Alors il était certain qu’en tant que ninja pratiquant l’Iroujutsu, on pourrait avoir l’avantage sur pas mal de choses, comme faire un diagnostic des blessures et envisager de les soigner. Mais on ne ressuscitait pas. Même si c’était l’idée ici dans le fond. La base de cette technique était un retour temporaire et sans conscience à la vie. C’était juste brutal, une technique devant servir de diversion, ou pouvant désorienter une cible si on choisissait de s’en prendre à un proche identifié. Dans mon cas, si j’arrivais à quelque chose de probant et que je retrouvais le corps de ma grand-mère, je pourrais arriver à plus. Je savais où elle était blessée et elle ne serait pas un pion.

Lui, quelle que soit la raison de sa mort, je m’en fichais pas mal tant que ses deux jambes étaient solidement accrochées à son corps. Pour ce qui en était de la marche à suivre, j’avais déjà essayé d’envoyer une dose de chakra dans son cœur, vu que dans la théorie, c’était l’organe mis en avant dans le livre que j’avais lu. En vain. Ce n’était qu’un gâchis inutile de chakra dont le seul intérêt et la seule information que j’avais pu en tirer, c’était que cet axe n’avait pas grand intérêt.

Suivre ce qui avait pu être laissé comme guide n’étant donc pas utile, il était plus intéressant de se pencher sur la logique. Si le cœur était un organe essentiel qui transmettait la vie, il n’était que le bras droit du pilier central de notre existence. Le cerveau, bien qu’impossible à faire revenir pleinement à la vie, devait être une clé pour réaliser ce miracle. Une évidence qui ne m’avait pas échappé dès le début, mais dont la priorité avait été donnée aux livres et aux savoirs. Une réflexion ne valait toujours pas un écrit. Pas quand on devait braver un interdit.

Il fallait faire les choses dans l’ordre.

Et il fallait aussi que j’en apprenne plus sur le cerveau humain, je doutais réussir un exploit en étant dans le vague avec mes compétences si secondaires. Et puis ça me ferait une pause bien méritée. Mes divers premiers essais ne m’avaient pas laissé sur les rotules, mais je n’étais plus au top et si je voulais y arriver, autant anticiper que de buter faute de ressources. Réussir cette technique n’avait pas d’importance, c’était bien ce qui pourrait en découler qui en aurait. Si je pouvais la pousser un peu plus loin, dans un état qui serait certes précaire, je pourrais réussir le miracle de la ramener à la vie. Presque.

C’était ça le plus important, car j’avais encore besoin de parler avec elle, d’échanger, de recevoir ses conseils avisés. J’avais besoin de pouvoir lui dire au revoir, j’avais besoin de plus de temps.

Je devais y arriver pour elle.

Quittant les lieux avec autant de discrétion que possible, je rejoins la bibliothèque pour y lire des livres et des rouleaux sur l’anatomie humaine, sur le cerveau et son fonctionnement. Et le moins que l’on puisse dire, c’était bien qu’on en savait peu. La médecine reposait sur des théories, sur des autopsies, mais ce n’était pas réellement approfondi, enfin pas sur ce sujet. J’apprenais qu’en surface et le plus grave dans l’histoire, c’était bien que j’avais passé plus de temps à lire ce qu’il se passait en cas d’égorgement, qu’autre chose. Elle s’était noyée dans son propre sang. Sa mort avait été lente, une hémorragie massive avait fait pression sur ses organes, son cœur avait été transpercé, il s’était contracté pour envoyer le peu de sang qu’il pouvait encore acheminer et qui se retrouvait dans la gorge de ma grand-mère pour la noyer et plonger dans ses poumons. Son cerveau avait alors manqué de sang, d’oxygène et il avait sombré avant que ses organes ne s’arrêtent un par un pour essayer de la sauver. En vain. Cette réalité, je l’avais vue, elle imprégnait encore mon esprit, mon âme… Serrant les poings, j’avais abandonné mes recherches pour rejoindre le seul qui ne poserait sans doute pas des milliers de questions. Le père d’Hako.

Il était pour la science, pour la recherche, il devait savoir. Pénétrant donc le domaine sans grande difficulté, je l’avais trouvé dans son bureau, ou cette chambre d’appoint que j’avais occupée de longs mois. M’attardant sur quelques formalités, il finit par comprendre que je n'étais pas là pour une visite de courtoisie et il avait raison. « J’ai besoin de comprendre comment fonctionne le cerveau humain et ce qui nous fait bouger. », il eut l’air suspicieux, mais il accepta de me répondre.

Le cerveau était complexe, il n’agissait pas seul. C’était en réalité un ensemble. Mes difficultés, à faire quoi que ce soit auraient pu venir de là si je ne m’étais pas renseigné. Le cerveau agissait avec la moelle épinière. C’était le système nerveux central. Il baignait dans un liquide afin de réduire les chocs et était entouré d’enveloppes protectrices. Il y avait deux parties, des hémisphères, puis des lobes ayant chacun une action. Ce qui m’intéressait d’ailleurs devait être géré par l’avant du cerveau, le lobe frontal d’après lui. C’était d’ailleurs là qu’on pouvait trouver la parole, mais pas la parole, ou la mémoire. Ce qui impliquait sans doute qu’il me faudrait viser l’avant de la tête pour ensuite atteindre ce système nerveux central afin d’arriver à un résultat. Et ce rapidement afin de pouvoir agir en pleine action sans me faire repérer. Encore une histoire de dosage, d’action rapide et… Létale ne serait pas le terme, mais ce n'était pas loin.

Il me parla aussi de neurone, de synapse ou tout un tas de trucs assez vague dont il n’était pas sûr. Il m’avoua que c’était encore des études expérimentale, qu’il ne pouvait pas m’assurer ces choses. Il y avait bien une communication qui se faisait avec des neurones, ça, il le savait, c’était des influx nerveux, une transmission électrique. Pour lui, c’était la clé de notre fonctionnement. Ces petits messagers.

C’était à la fois un inconnu et une question d’instinct. Il fallait que je vise le cerveau correctement et que je force le corps à demander un mouvement. Le reste serait plus simple. Comme atteindre la mémoire. La première étape serait la plus compliquée.

Rentrant chez Kyoshiro, je passais une partie de la soirée à essayer de recentrer mon chakra avec plus de précision. À intensifié la pression dans ma paume, à être plus incisif. Il fallait être précis, efficace. Je n’avais pas le choix à l’erreur, plus j’attendais, plus je perdais mon temps et mes chances pour elle. Plus je prenais le risque de la perdre à jamais.

Plus que ma colère, il y avait cette peine et cette tristesse. Elle me noyait, elle m’étouffait. J’avais besoin de réussir.

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J’avais fini par avoir une idée très précise du fonctionnement de cette technique, j’avais même noté plusieurs axes pour y arriver, à commencer par une diffusion graduelle du chakra. Tout balancé d’un coup me semblait impensable, ou stupide en fait. Dans un corps, le sang pulsait dans les veines, le cœur n’envoyait pas tout d’un coup. Ça en serait de même pour le chakra. Comme le sang, il suffisait d’une quantité précise qui tournerait dans le corps pour l’animer. Il faudrait donc une décharge au niveau du tronc cérébral, suivie d’une succession d’autres petites impulsions pour alimenter les veines. Le problème serait en revanche de savoir quand s’arrêter. Dans l'idéal, la deuxième impulsion devrait soigner les blessures majeures. Le dosage serait donc complexe à obtenir surtout en voulant être rapide.

Reprenant le chemin de l’hôpital, j’avais retrouvé mon inconnu, à sa place. Il faut dire qu’il ne s’était pas passé beaucoup de temps entre mon départ et mon retour et qu’il y avait fort à parier qu’il n’y avait pas eu d’autres morts.

Heureusement dans un sens.

Le tournant donc légèrement, je posais une main sur sa nuque pour effectuer la première impulsion, celle devant réanimer le cerveau. Il y eut bien une réaction - entre nous ça tenait du miracle de réussir ainsi du premier coup -, mais comme j’aurais dû m'en douter, le soubresaut ne fut pas assez long, pas assez puissant pour tenir le coup. Plus que jamais il fallait que j’apprenne à doser, que je trouve le bon équilibre.

Ça devient d’ailleurs rapidement évident qu’il n’y aurait aucune réussite dans cette journée. Quoi que je fasse, le dosage initial, cette pulsion de départ, était énergivore. Du moins trop pour un entraînement. La seule fierté que je pus avoir à la fin de cette journée, c’était bien que mon cobaye avait ouvert les yeux. J’étais sur la bonne voie.

Bien évidemment les jours se succédèrent, les essais et les cobayes aussi. L’état des cadavres avait d’ailleurs été une source d'ennui dans un premier temps, mais rapidement, il devint évident que ce n’était qu’un détail. Tant que la tête, la colonne et les jambes étaient en bon état, le corps était fonctionnel. C’était d’ailleurs une étape importante, celle de réparer le circuit en quelque sorte. Le sang ne circulait plus, mais les veines et les artères étaient devenues des sortes de chemins nécessaires qui, en cas de dégât important, pouvaient tout freiner. C’est pour ça qu’après avoir su en réveiller un, il fut important de savoir remettre en état brièvement le système circulatoire. C’était la deuxième impulsion, celle qui après le retour à la réalité, suivait les ordres primaires de l’esprit humain en réactivant les battements cardiaques.

Là encore tout n’était qu’une question de dosage, et finalement, cette recherche avait fini par me faire oublier pourquoi je faisais ça. Je me prenais simplement pour dieu à manipuler la vie comme je le voulais. Bien sûr j’étais loin de la vérité, loin d’être réellement capable de ressusciter quelqu’un, mais je me trouvais quand même convaincant.

Mais maintenant que cette femme avait les yeux grands ouverts sur la table, comment faire pour lui donner un ordre, pour la mettre en fonction.

C’était un des points intéressants de ces clones de là réalitée, ils ne vivaient pas vraiment, ils étaient inertes là où ils devaient répondre à un ordre, à une fonction. Faire passer un message dans quelque chose qui n’était plus vraiment vivant, c’était possible ? Le Genjutsu était à exclure, il fallait des émotions, un passé, une vie pour se faire atteindre. C’était forcément le chakra qui, comme dans un clone, donnait vie à l’impossible. Il fallait maintenant que j’y arrive. En soi c’était une technique simple, mais le fait qu’il faille l'intégrer à une autre pour en faire quelque chose d’un poil différent, ça changeait tout. C’était un nouveau challenge pour la vie.

Le chakra était toujours conducteur d’intention. C’était un messager, et un vecteur.

Cette partie ne serait que de la pratique, car au final, les essais ne mirent pas longtemps à être concluant. Non pas que je réussisse à avoir ce que je voulais. Ils bougeaient simplement, que ce soit pour se remettre debout ou lever un bras. Il y avait une réaction qui me prouvait que je devais juste continuer, encore et encore pour obtenir ce que je voulais.

C’était redondant, presque ennuyeux au final.

Pendant toute cette phase de découverte j’en avais oublié pourquoi je faisais ça. J’étais de nouveau Akira, j’étais perdu dans la passion de la connaissance. Malheureusement quand mon esprit a cessé d’y trouver un problème, les démons revenaient et la réalité avec. Je peine au final à faire bouger un corps d’un point A à un point B. Comment je ferais avec ma grand-mère ? Comment j’y arriverais ? Oui, au bout d’une semaine, ou dix jours, je ne sais plus, je savais ramener un mort brièvement à la vie, le faire se lever et atteindre un objectif simple. Que ce soit un déplacement, ou l’ouverture de quelque chose. Il n’avait aucune volonté et j’avais beau y mettre mon coeur, c’était toujours… À côté de la plaque. Il n’y aurait aucune chance qu’elle revienne avec ça. Il me fallait mieux, vraiment mieux.

Il fallait surtout que je m’occupe l’esprit car la chute commençait à être brutale.

Elle me manque.

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Cette situation ne pouvait plus durer, je ne pouvais plus rester comme ça. Abandonner ? Je ne pouvais pas non plus le faire, mais c’était si douloureux, si compliquer de faire face, d’assumer qu’il y avait une fin à laquelle je ne pourrais plus rien faire. J’étais perdu, accablé par des sentiments que je ne pouvais gérer.

Qu’est-ce que j’étais en train de faire au juste ?

Aurait-elle ne serait-ce qu’approuver un centième de cette folie ? Aurait-elle ne serait-ce qu’accepter que je me batte pour changer le destin ? Le seul qui l’avait jamais intéressé était le mien. "Je suis trop vieille pour changer le monde, mais toi non." m’avait-elle souvent répété. Une phrase que j’avais eue du mal à accepter tant elle représentait tout ce qui n’allait pas. En quoi l’âge devait y changer quelque chose. Et en quoi ce monde ne pouvait pas passer par son retour dans le nôtre justement ? J’avouais ne pas vouloir comprendre, ni concéder qu’elle puisse abandonner à travers de moi.

Donne-lui la vie.

Non.

La tête pleine de contradiction, j’avais fini par me retrouver à la bibliothèque pour lire des choses sans sens, sans conviction aussi. Il y avait bien une façon d’y arriver, mais ça impliquait de mourir, d’y laisser ce qu’on voulait ramener. Si je venais à mourir pour elle… Elle ne me le pardonnerait jamais. Et serais-je capable d’un tel sacrifice ? Une partie de mon esprit, la plus rationnelle, n’arrivait pas à le concevoir et sans que je le veuille, les visages d’Hako, de Yume, de Tsumi, Sanada, Kyoshiro, Yuriko et plein d’autres m’apparaissaient. Est-ce que je pouvais réellement décevoir ma vraie famille ? Celle que j’avais choisie ? Non. Si je le faisais eux non plus ne me pardonneraient pas et puis je disparaîtrais sans avoir réussi quoi que ce soit dans ma vie. Sans changer ou gagner les combats que j’avais toujours eu dans mon cœur.

Si je ne pouvais changer les choses pour elle.

Si je ne pouvais pas changer les choses pour moi.

Je devais les changer pour eux. Pour la génération future. Pour les Uchiha qui n’auraient sans doute pas les mêmes chances que moi, mais aussi pour les Konohajin ayant besoin qu’on les soutiennent d’une façon ou d’une autre. Mais comment penser, ou faire quelque chose de positif quand mon esprit n’était qu’un océan agitait de violence, de colère et que la seule chose que je voulais c’était soit la ramener ou détruire tout ce qui avait pu mener à ça. Mon désir de violence était trop grand, trop important pour que je puisse faire quoi que ce soit qui change la face du monde. Je voulais que le poison qui contaminait mon cœur pénètre dans le sien. Je voulais simplement qu’il puisse souffrir autant que je l’avais fait, autant que je le faisais encore.

Mais comment y arriver ? Comment faire ? C’était…

J’avais la réponse sous les yeux, sous mes doigts. N’avais-je pas déjà réussi à apprendre quelques techniques d’une violence certaines ? Il devait bien y avoir quelques autres surprises, quelques petites choses que je pourrais essayer sans avoir besoin de me forcer, quelques petites découvertes qui me conduiraient à la paix au travers de ma violence, de la souffrance de l’unique responsable.

Je n’arriverais pas à la faire renaître sans que cela ne me coûte la vie, je n’arriverais pas à faire l’impossible, mais je pouvais au moins réussir à faire ce pourquoi j’étais là. Me venger et céder une nouvelle fois à ma colère. Et ce qui était inscrit sur ce bout de papier me semblait être une façon plus qu’intéressante de me venger. Jido Men’Eki. Ce genre de technique qu’on aurait sans doute appris à son élève lorsqu’après des années d’entraînement, celui-ci s’en serait montré digne, mais prendre le temps de Yuriko pour ça et même l’idée de me croire assez méritant pour être son élève était la preuve que ça n’arriverait jamais. J’étais ce qu’on appelé un solitaire. Une personne capable d’appréhender les arcanes les plus complexes si on m’en laissait le temps. Bien loin de la colère sourde qui m’avait aveuglé et poussé à penser que la rapidité allait de paire avec puissance. J’avais toujours eu raison et ma grand-mère l’avait su. Si je devais exploser, je ne devais pas commettre l’erreur de le faire ici, pas si je voulais vraiment atteindre mes objectifs.

Cette technique était donc ce qu’il me faudrait. Quelque chose de fort, de puissant, mais d’aussi invisible d’une illusion. C’était dans mes cordes. De ce que je comprenais, ça attaquait l’immunité de la cible, en fait c’était une technique qui s’en prenait à ce qui semblait nous soigner en temps normal, ou un concept similaire qui m’échappait encore un peu. Il faudrait que j’en lise plus d’ailleurs, car impossible d’en comprendre le sens en l’état. Pour le reste, il était expliqué que l’utilisateur rassemblait son chakra avant de toucher sa cible et d’envoyer du chakra malveillant. Sur cette partie-là, ok, ça me parlait, ça avait du sens. C’était la partie selon laquelle le corps allait s’attaquer lui-même d’après un concept étranger qui m’échappait, mais rien d’impossible non plus dans une bibliothèque. D’après ce que je lisais, une fois ce principe acquis, la technique s’exécuterait en plusieurs parties, une première simulant une malade, la seconde une perte d’équilibre avant de grandement amputer la cible jusqu’à ce que le corps détecte la supercherie pour s’en débarrasser. La technique était d’ailleurs faible contre d'autres médecins ou contre les personnes résistantes, ce qui faisait du sens. Ce qui en faisait donc absolument pas, c’était la base même de cette technique : L’auto-immunité. Qu’est-ce que ça pouvait-être ?

Un problème se posa rapidement à mes yeux, s'il existait un principe selon lequel il y avait un système immunitaire devant nous garder des maladies communes, le principe d’auto-immunité semblait plus vague. La médecine n’en était qu’à ses prémices après tout, mais il était évident que plus d’un homme avait mit un doigt dans les engrenages de l’évolution. Pour l’heure, le seul livre que j’avais trouvé semblait assez récent et il avait été écrit par un homme du clan Akimichi, un certain Chomichou, un prénom assez peut crédible qui pourtant caché d’énormes recherches.

Il m’y apprenait donc que tout partait du système immunitaire, enfin quelque chose dont le nom serait celui-là. C’était un ensemble de cellules qui permettaient donc l’élimination des maladies. Jusque-là je suivais, ça semblait même être de plus en plus connu par la population car j’avais appris à comprendre ce concept avant de me pencher sur la médecine. En revanche ce qui était une nouveauté c’était ce qu’il appelait le non-soi. C’était ça qui provoquait en soit la réaction du corps de nous soigner. Il s’agissait donc d’attaquer le soi sans raison apparente en raison d’une maladie. Ces dernières semblaient assez vague en soit, l’homme lui-même ne savait pas en dire plus pour l’heure. Il savait simplement qu’en fonction du degré d’attaque, le corps pouvait réagir de façon brutale et pouvait même aller jusqu’à la mort. C’était sans doute ce qu’on pourrait obtenir si jamais on venait à utiliser une telle technique sur quelqu’un de plus faible qu’un ninja.

Le reste de l’ouvrage semblait assez compliqué et pas spécialement abouti. La seule chose que je comprenais c’est qu’au final, cette définition du soi était la base, l’origine de chaque chose, et donc la base de cette technique.

Mais comment réussir à définir le soi du non-soi et surtout comment réussir à faire attaquer le soi par le soi ? C’était un mystère que ce livre ne pourrait me résoudre. Il fallait que j’en apprenne plus, que j’arrive à plus et j’allais avoir besoin de l’homme. Du moins de ses connaissances. Pour ce qui était de la finalité, j’allais devoir la garder pour moi. Il devait simplement m’expliquer comment réussir à capter le soi du non-soi et m’expliquer comment le s’en prendre à soi justement. Enfin plutôt m’expliquer comment les maladies faisaient pour y arriver. Sans cette base, je doutais fort d’y arriver, encore moins en tâtonnant. Il était certain qu’il me faudrait du temps, mais cela ne devait pas impliquer non plus d’y passer les dix prochaines années par orgueil. J’avais besoin d’aide et si l’homme ne pouvait qu’ignorer pourquoi, il m’aiderait.

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A peine sortie de la bibliothèque, je m’étais rendu, sans surprise, au clan Akimichi pour y demander un entretien avec l’homme. Il venait de rentrer d’une longue garde et ils n’étaient pas certains qu’il puisse me recevoir. Insistant quand même, ils me laissèrent patienter dans la cour intérieure le temps d’aller se renseigner. J’eus alors l’occasion de croiser quelques connaissances, je crus même apercevoir notre ancien Hokage au loin, mais de là à m’y précipiter, il y avait un monde. Ce n’était qu’un ancien Hokage à l’humour douteux qui n’avait marqué ma vie qu’en me présentant à Kyoshiro. Rien de plus.

Après une dizaine de minutes, un homme revient et me fit signe de le suivre. Nul doute que l’homme avait accepté, mais sur la route, il ne manqua pas de m’expliquer que le médecin était particulièrement fatigué, mais intrigué par ma venue. Me laissant devant la porte de l’érudit, il ne manqua pas de me rappeler qu’il me faudrait faire vite avant de retourner aux portes du domaine à l’instant où je toquai à la porte. Sans surprise, un homme imposant, aux traits tirés, m’ouvrit et se présenta comme étant le fameux Chomichou. M’inclinant respectueusement, je brisais le silence, « Bonsoir, Uchiha Akira, je m’excuse pour ma venue tardive, je viens de lire un de vos ouvrages et j’aurais quelques questions. », me redressant, j’eus le temps de le voir froncer les sourcils alors qu’il s’effaçait pour me laisser rentrer, « Et tes questions étaient si importantes qu’elles ne pouvaient attendre un autre jour ? » demanda l’homme en rejoignant son bureau. « Je suis du genre à ne pas aimer les questions sans réponses. » assurais-je alors, « Et puis le concept de soi et non soi, comment le corps pour les identifier ou autres, ça semble tellement intéressant que j’aimerais comprendre. », l’homme ria alors, comme si je venais de lui raconter la meilleure des blagues. « Tu me prends pour un lapin de six semaines ? » demanda l’homme entre deux rires.

Claquant alors les mains sur le bureau, il cessa de rire, reprenant son sérieux, voire même un air menaçant. « Tu sais pourquoi j’ai écrit ce livre ? » souffla l’homme, « Il y a des choses bien dangereuses dans les arts médicaux, des techniques de pointe pouvant avoir des conséquences désastreuses. Jido Men’Eki en fait pas partie et je voulais savoir qui pouvait s’éloigner de la raison pour souhaiter maîtriser la mort. », me tendant malgré moi, je l’écoutais, conscient que je n’aurais plus de couverture s'il parlait. « Je sais aussi l’état de ton esprit et les instructions que tu as pu recevoir. Alors explique moi pourquoi tu en as besoin et je verrais si je garde le silence. », une chance, qui malheureusement ne serait pas manipulée. Mentir ne servirait à rien. « Je voulais ressusciter ma grand-mère, mais c’est impossible, alors à la place, je veux juste maîtriser ce qui pourrait, à terme, mettre l’assassin de cette dernière à genoux et le rendre si faible qu’il lui faudrait me supplier. », secouant légèrement la tête, il fit un constat que j’avais déjà fait, « Ce qu’on dit sur la folie de ton clan est vrai, mais je crois savoir qui est l’assassin, alors peut-être que ce n’est pas une si mauvaise chose. », la vérité pouvait m’apporter quelque chose ? « Tu n’as pas menti, je peux t’apprendre à la maîtriser, si tu cesses de céder à chaque folie. Ta réputation te précède, je sais que tu es un esprit sain, loin de ceux de ton clan. Il est peut-être tant de le retrouver et de garder cette arme lorsque tes compagnons seront en danger. », soupirant, je détournais les yeux, incapable de… « Je n’attends pas de promesse, je sais que tu reviendras à toi quand tu auras fait ton deuil. », quoi répondre, quoi dire ? Il était médecin, il devait savoir et même s'il pariait sur un retour à la raison, je ne pouvais nier qu’une aide serait utile. Même dans l’aveuglement. Même si j’étais certain que rien n'irait.

« Je veux bien te parler de la théorie aujourd’hui, mais nous ne commencerons à nous entraîner que demain. Je veux que tes idées soient claires, pas précipitées. D'accord ? », hochant la tête, je sortais enfin du silence, « D'accord. ». Je n’étais convaincu de rien, mais pour avoir ce que je voulais, j’étais prêt à tout. M’invitant donc à m’asseoir, il commença à m’en dire plus, à m’expliquer plus en détail ce qu’il en était. C’était complexe, une histoire de marquage que je pouvais déjà expérimenter chez moi si je voulais. Un jeu d’une rare précision qui démontrait combien cette technique était puissante.

« Pour que le corps assimile un soi comme un non-soi, il faut que le soi diverge légèrement, soit à cause d’une maladie qui vient modifier les fonctions initiales de tes défenses, soit en y introduisant du chakra comme ici. Il ne faut toutefois pas trop modifier les cellules, sinon une réaction inverse se produira. », insuffler du chakra dans quelque chose n’avait rien de difficile, ce qui l’était en revanche c’était de le faire avec suffisamment de précision pour s’en prendre qu’à quelques cellules et quand on avait aucune idée de ce qu’était une cellule d’un point de vue échelle, c’était particulièrement compliqué.

S'il avait voulu que je pense à rien ce soir pour ne m'entraîner que demain, ma méconnaissance du milieu médicale et des percées qu’il semblait vouloir faire, le poussa à change de stratégie. Je devais absolument réussir à sentir mes cellules et à injecter une part si infime de mon énergie que je ne pourrais en atteindre qu’une seule.

Me laissant partir avec trop d'informations en tête et pas beaucoup de réponses, il voulait que je revienne que lorsque j’arriverais à resituer mon chakra, et à comprendre le fonctionnement précis de mon corps. Il fallait que je réussisse à provoquer de la fatigue autre que physique, en visant mon corps. Ça ne voulait rien dire, et la vérité, c’est qu’une soirée ne suffit pas. J’étais dans le flou, à l’aveugle, je n’arrivais pas à atteindre ce qu’il me demandait. Ça ressemblait souvent à un Kai, à quelque chose d’incertain, de vaste, pas quelque chose de petit. C’était de la folie de vouloir et d’essayer d’apprendre ça. La nuit ne suffit d’ailleurs pas plus.

Je devais davantage comprendre mon corps, comprendre le corps humain et ça passait par un énième passage à la bibliothèque. C’était interminable, entre deux lectures j’essayais et si ce n’est m’épuisaient en gaspillant toutes mes ressources comme ça, je n’arrivais à rien. J’étais juste là, dépendant d’une réalité, dépendant de mon ignorance. Ne pas comprendre un concept simple, ou ne pas réussir à l’imaginer me donnait l’impression de buter, comme lorsque j’apprenais mes premiers Genjutsu. Savoir s’introduire dans l’esprit des gens me semblait si difficile et pourtant j’avais appris en essayant, encore et toujours, jusqu’à atteindre ce que je voulais. Et c’était frustrant d’en revenir là.

Un deuxième jour ne suffit pas, pas plus qu’un troisième.

En fait il me fallut attendre une semaine, presque dix jours pour atteindre la précision demandée et pour enfin, m’affecter assez pour me conduire à l’épuisement. C’était injustement difficile, si bien que peut-être, ma colère avait su se calmer. Je ne pouvais pas haïr et chercher à me dépasser en même temps.


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Il n’avait pas eu l’air si étonné de me voir revenir après autant de temps, ça semblait presque normal pour lui. A croire qu’il avait lui-même eu ces difficultés pour gagner en puissance. En soi ça n'avait vraiment rien d’étonnant, ce qui l’était en revanche c’était qu’il se soit gardé de me prévenir. C’était peut-être pour le meilleur, pour que je me surpasse et que je comprenne, mais c’était.. Frustrant. Tout ici était frustrant. Je voulais apprendre ces techniques sans avoir besoin d’avoir les connaissances médicales qui suivent. Était-ce si impossible ? Me retenant donc de faire tout commentaire, je me contentais de demander si on pouvait passer à la pratique maintenant que j’avais réussi à percer les secrets de la technique. Bien évidemment il n’était pas pressé et il préféra me donner rendez-vous le lendemain, chez lui.

Revenant chez Kyoshiro, j’avais passé le reste de la journée à tourner en rond et à, finalement, perfectionner le lien que je pouvais créer avec chaque cellule de mon corps. Pour identifier les soi et non soi, je commençais à être doué, mais je savais d’avance que cette petite réussite ne serait en rien utile à partir du moment où j’aurais à le faire avec quelqu’un d’autre. Il était toujours plus simple d’essayer sur soi, on connaissait les limites, pas chez les autres.

C’était une hantise, une crainte d’échec cuisant.

Le lendemain, aux aurores, j’attendais déjà devant chez lui qu’il se décide enfin à m’ouvrir, les yeux mi-clos, la fatigue visible sur son visage. Il lui fallait du temps, mais il voulait commencer par un solide petit déjeuner. Je perdais mon temps, je voulais résoudre ce problème et lui il mangeait. Beaucoup. Il finit par débarrasser la table et par reprendre sa place derrière son bureau, « Bien, nous allons commencer par te faire faire la même chose, mais sur moi. Et de plus en plus rapidement. Il faut que le contact soit discret, qu’on puisse se douter de rien. On verra après pour les effets. » hochant la tête, je m’approchais de lui, m’arrêtant à moins d’un mètre de lui, je tendis le bras pour toucher le sien et s’en suivi alors moult essais.

Rien ne fut concluant, car comme je le pensais, il y avait une véritable différence entre saisir son corps et le faire avec celui d’un autre. Je me connaissais, pas lui. Ce fut donc frustré que j’abandonnais cette première journée. J’étais vidé, rincé et je n’avais même pas réussi à l’atteindre.

Les jours qui suivirent ne furent que des répétitions, comme si ce que j’avais appris à faire sur moi n’avait été que du temps perdu. Bon ce ne fut pas exactement ça car je ne mis pas dix jours, mais cinq à l’atteindre. Il s’était senti fatigué, exposé. « Bien, à partir de maintenant ça va être compliqué. Tu sais identifier mes cellules, les corrompues en surface, mais maintenant tu dois créer le chaos… Enfin maintenant… J’aimerais quand même que tu saches y arriver en évitant de me serrer le bras. Travail sur ta vitesse, soit plus instinctif. », c’était facile pour lui, moi je voulais juste m’avancer, juste arriver à le mettre à genoux. Mais ce n'était pas à moi de décider, j’étais obligé de suivre, quoi que je veuille.

J’allais devoir prendre mon mal en patience et accepter, que peut-être la difficulté serait bel et bien une source d’apaisement.

Autant échoué pour une seule utilisation, pour une vengeance, ce n’était pas trop ?

Quelle que soit la raison, la détermination derrière tout ça, au final c’était bien y arriver, l’apprendre qui comptait. Les jours qui suivirent marquèrent une réussite, celle d’une atteinte après un effleurement, juste une impulsion punitive. Il était temps d’arriver à faire mal, à dégager plus qu’une simple puissance, plus qu’une simple entorse là où je pouvais détruire.

J’avais saisi le concept, j’avais compris ou aller, maintenant je devais donner naissance au chaos. Enfin après une bonne nuit de sommeil.




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La dernière étape était celle que j’avais attendue, espéré réussir. Ce n’était pas tant les effets inscrits dans le livre que je devais reproduire. M’attacher à créer des nausées, de la fièvre ou je ne sais quoi serait trop précis, une perte de temps même. Il fallait juste que le corps s’en prenne à lui-même et le fait qu’il ne m’ait donné aucune indication précise trahissait peut-être le fait qu’il voulait que je réfléchisse. Que je me dépasse. Je ne tomberais pas dans ce piège, je ne serais pas aussi stupide. J’avais tellement étudié, réfléchi la technique, que je ne pouvais pas me faire avoir si facilement. C’était une question de logique, un peu comme un Narakumi. Je n’insufflais pas exactement ce que je voulais, je faisais juste en sorte que son esprit fasse le travail. J’ordonnais la peur, je ne la créais pas.

Ici je devais juste mettre le feu aux poudres, l'emplacement exact de l’explosion, ou ses conséquences ne devaient pas être prédéfinies. Ça devait être juste efficace, chaotique. Chose qui pouvait paraître simple dit comme ça, enfin posé, mais qui serait sans doute bien plus compliqué à mettre en place. La simplicité faisait gagner du temps, ça ne voulait pas dire que cela serait sans difficulté.

Les essais suivants furent donc particulièrement intéressants. Déjà quoi qu’il puisse me dire, je me remis à appuyer le contact. Apprendre nécessité du temps, vouloir tout, tout de suite serait handicapant, surtout que je savais comment faire. Je devais passer mon temps sur quelque chose d’important, de fiable dans le futur : La finalité de cette technique.

Il fallait que je trouve cet axe, cette façon de détraquer. Un influx plus puissant pourrait être utile, mais dans ce cas-là, il faudrait une précision millimétrée.

J’avais réussi à l’atteindre, à le fatiguer vraiment fortement, mais c’était loin de me suffire. Seulement, la fatigue était trop présente, elle était bloquante. Moi qui pensais avoir appris à mieux malaxer mon chakra, je retombais sur une faille, sur une faiblesse qui était mien avant. Je ne pouvais pas faire plus aujourd’hui.

Pas plus que je ne sus en faire davantage les jours qui suivirent.

Quelques essais me privaient d’énergie, quelques essais suffisaient à me mettre à terre. C’était ridicule, mais vu ce qu’elle pouvait provoquer, ce n’était pas si étonnant. Elle était puissante, l’apprendre si facilement était impossible.

La seule satisfaction fut sans doute qu’à force d’essayer, de se battre pour l’atteindre, l’homme fut de plus en plus fatigué, de plus en plus fragilisé. Ce n’était pas suffisant, pas au point de le mettre à genoux, mais ça commençait à prendre. La clé se trouvait dans la capacité que j’avais à contaminer un groupe de plus en plus important de cellules. Plus il y avait d'ennemies, plus l’attaque était brutale.

Cette fois, ce fut lui qui demanda à ce qu’on s’arrête, il était fatigué, moi aussi et il doutait qu’on puisse y arriver avant la fin de la journée. Alors autant s’arrêter là. Le souci dans cette histoire, c’est bien que j’avais encore de quoi faire, alors sans demander mon reste - une fois chez Kyoshiro - je fis l’essai sur moi. Après tout je pouvais aussi m’en prendre à mon corps, c’était suicidaire, mais ça restait un essai valable non ?

Mauvaise idée. Car oui je me connaissais mieux, oui c’était plus simple d’orienter mon chakra.

Le salon commença à tourner autour de moi, mes jambes eurent même du mal à me porter et finalement, si je réussis à vomir dans l’évier, la suite fut loin d’être une réussite. M’écroulant, je m'évanouis purement et simplement. Un repos forcé qui ne fut en rien salvateur et réparateur. J’étais un idiot, mais un idiot qui avait réussi sur lui. Un idiot qui avait parfaitement ressenti les étapes décrites, la montée en puissance et la violence de tout ça. Alors, j’avais recommencé, une fois, puis une deuxième fois et si je finissais toujours au sol, je pus remarquer qu’en chatouillant un peu le corps entier de la cible -c’est à dire moi - le corps semblait mieux réagir.

Fort de cette découverte, je me rendis chez l’Akimichi le lendemain et s'il s’étonna de ne pas m’avoir vu la veille, il sembla approuver ma progression. Enfin du moins ce fut ce que je compris entre deux gerbes de vomis. Je pouvais pousser plus loin, mais c’était assez efficace. « Qu’est-ce qui t’a fait comprendre ? » demanda l’homme en effaçant les restes de son petit déjeuner qui gisaient sur son visage, « J’ai essayé sur moi. », soufflais-je avec tout le sérieux du monde, « Suicidaire, masochiste, mais certainement la meilleure façon de faire. » admis l’homme en s’asseyant. « Explique- moi comment tu fais. », m’asseyant à mon tour, je chassais la transpiration de mon front pour lui dire, « J’ai compris qu’un groupe seule de cellules étrangères n’était pas suffisant. En réalité, le système entier doit être attaqué une première fois pour y laisser une sorte de marqueur et activer tout l’organisme. De là, ça fait une réaction en chaîne qui gagne en puissance dès qu’on cesse d’insuffler du chakra. », mon explication semblait lui plaire, même si je n’avais pas le bon terme, j’avais l’idée générale. « Bien, demain nous irons nous balader en ville et tu testeras ça en condition. », fronçant les sourcils, je me permis un commentaire, « Mais les civils ne le supporteront pas. », ils pourraient même en mourir, « C’est pour ça qu’il te faudra viser que des ninjas. », Ça restait beaucoup trop aléatoire, ces personnes n’y étaient pour rien.

Rentrant chez moi non sans redouter cet entrainement de demain, je pris conscience pour la première fois de la portée de mes actions. Il m’avait entraîné, il avait fait de moi quelqu’un capable du pire et il attendait que j’y cède… Il n’essayait pas de me donner une leçon ?

Quoi qu’il ait décidé, le lendemain, à l’heure du rendez-vous, je l’attendis caché. Et lorsqu’il arriva, c’est lui que je ciblais et mis à terre. Il vacilla, tomba pour vomir avant d'être comme figé au sol. Quoiqu'il soit décidé, ça ne se ferait pas ici, « Ma vengeance n’affectera aucun innocent. Cette technique n’est pas commune, elle n’a pas à être essayée sur eux. », le visage dur, j’avais quitté les lieux, fatigué et usé par la charge mentale d’un tel dilemme, mais y céder aurais été pire. Je n’étais pas mon père, je n’obtiendrais pas ce que je veux en créant plus de mal.


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