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Le secret de la vipère - Partie 1 - Entraînement solo

Omura Mifuyu
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Le secret de la vipère - Partie 1

Tout a commencé par un tas de parchemins.

Depuis le fiasco qui l’avait menée dans les entrailles d’Uzushio en compagnie de son élève, tous deux animés par la volonté de venger la pauvre Mahina, la Sorcière d’Uzushio se savait constamment surveillée, en attente de son procès. Ses projets étaient loin de se dérouler comme prévu… Pourquoi diable avait-il fallu que ce vieillard prétentieux d’Omura Gendo se mêle de ses affaires ? Sans lui, elle n’avait aucun doute que la tête de Leiko serait tombée depuis bien longtemps et que la sienne serait couronnée.

Bref, depuis cette fameuse nuit où Gendo les avait piégés, elle devait faire attention au moindre de ses mouvements, c’est pourquoi elle passait le plus grand de son temps au sein de la Division d’Amélioration, où elle pouvait justifier ses allées et venues pour des raisons scientifiques. Dans le royaume de la DAPHU, Mifuyu était la reine de cœur et personne, de toute manière, n’oserait la dénoncer de quoique ce soit.

Elle tâchait alors de se préparer en secret pour la bataille à venir, tout en limitant au maximum ses déplacements. Hier soir, tandis qu’elle arpentait la bibliothèque se trouvant au premier étage de la DAPHU – bibliothèque qui se trouvait être interdite au public et ne pouvait être visitée sans autorisation, sauf pour elle – elle trouva, dans la zone réservée aux archives de son clan, un étrange tas de parchemins anciens, grossièrement reliés et portant le nom illustre de Omura Miyuki, la femme d’exception qui avait été la mentore de la Sorcière. Sur le premier d’entre eux, écrite en lettres italiques, se trouvait l’inscription suivante : « Cruet fumo, per nos uyim ». A première vue, ces quelques mots rappelaient les dialectes anciens qui prédominaient sur les archipels à l’Est du continent, où se trouvait désormais Uzushiogakure. Pourtant, les mots ne révélaient aucun sens, même pour les yeux érudits qui étaient en train de les parcourir. Elle qui avait étudié durant de longues années les parchemins médicaux écrits en langue ancienne, celui-ci ne lui disait rien ; et surtout, pourquoi diable Miyuki se serait embêtée à donner pour titre à son ouvrage une expression en langue ancienne ? Et surtout, si elle en avait décidé ainsi, comment aurait pu-t-elle faire une erreur de traduction ?

Il ne fallut pas plus de quelques minutes pour que la doyenne ne déchiffre ce message, en invertissant l’ordre des lettres. C’était une anagramme. Il ne faisait aucun doute que le titre réel de cet ouvrage était « Pour Mifuyu, mon secret ». Elle retint un hoquet de surprise, puis fit rapidement le tour de la pièce avec sa tête. Constatant qu’il n’y avait personne pour témoigner de son comportement répréhensible, elle fourra les parchemins dans la sacoche qu’elle avait amenée avec elle.

*

DAPHU, Bureau de Mifuyu. 22h13.

Une grande expiration pour faire voler la poussière accumulée dans ces parchemins. S’ils ont bien été écrits par Miyuki, et pour Mifuyu, cela signifique qu’ils doivent au moins avoir un demi-siècle. De véritables reliques pour le clan, simplement glissées entre deux bouquins médicaux ? De véritables reliques qu’elle n’avait jamais repérées auparavant ? C’était un curieux hasard... Il y avait de quoi douter. Cependant, il fallait parfois accepter que les choses n'étaient que cela, un enchaînement de hasards.

La lumière fébrile de la bougie vacillante posée sur le bureau éclairait par intermittence le texte énigmatique écrit par Miyuki. En voici les premières lignes.

« Ici le compte-rendu de mes recherches demeurées infructueuses.
Débuter par la dissection d’un Atheris hispida. Ne possède pas les attributs d’un galliforme. 30 paires de chromosomes, trois milliards de paires de bases. Lui donner des graïoïdes. Recommencer. »


Puis, un peu plus loin, cachés entre des schémas en tout genre de l’anatomie de l’Atheris hispida.

« Note : l’Atheris hispida semble disposer d’aptitudes communes à son cousin reptile, de la famille des nēš qaqqari. »

Si le profane n'y voyait qu'un ensemble confus de termes scientifiques, sans pouvoir leur attribuer la moindre signification concrète, la chose était en tout point différente pour Mifuyu qui était habituée à manipuler le moindre de ses termes et qui les comprenait comme s’ils faisaient partie de sa langue natale, pour les avoir entendus à de multiples reprises lors d’expériences menées par Miyuki. Pourtant, rien de tout cela n’avait de sens. Aucun de ces mots n’était correctement associé aux suivants.

Comme pour le titre, il s’agissait d’une nouvelle énigme. Quel pouvait donc bien être le secret de Miyuki, sur lequel la doyenne de la famille de médecins venait de mettre le doigt ? Réponse, espérons-le, dans la page suivante.

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Le secret de la vipère - Partie 1

La Sorcière eut besoin de la nuit entière pour déchiffrer le code de sa mentore, aidée dans sa tâche par les quelques infusions énergisantes qu’elle se concocta chaque heure, n’y manquant jamais, avec la précision d’une horloge. Son raisonnement fut le suivant : la première phrase, probablement, a pour objectif d’induire en erreur le lecteur. Si ces pages recèlent un secret, c’est que les opérations n’ont pas été infructueuses, bien au contraire. Cependant, un lecteur lambda n’ayant pas déchiffré l’anagramme se dira que ce papier n’a que peu de valeur, étant donné qu’il relate la tentative ratée d’une opération. Une opération sur quoi ? Sur un Atheris hispida, le nom scientifique qu’ont donné les ancêtres Omura à cette drôle de vipère, généralement de couleur jaune, dont les écailles sont longues et pointues. Les détails de l’opération, en revanche, n’ont aucun sens. On y reviendra plus tard.

Reste la note finale. La seule à avoir du sens. Il lui fallut un certain temps pour comprendre nēš qaqqari qui, puisqu’il a été écrit dans une autre langue, ne désignant pas le nom scientifique d’une espèce, devait nécessairement receler une importance particulière. Après des longues recherches, aiguillées par l’indice « son cousin reptile », Mifuyu découvrit que nēš qaqqari signifiait en réalité « lion du sol » dans un dialecte disparu de l’Archipel. Lion du sol, c’est ainsi que l’on qualifiait à l’origine la famille des caméléons. Les Atheris hispida, donc, disposeraient des capacités des caméléons, c’est-à-dire la modification de l’apparence physique. Or, la Sorcière savait très bien que ce n’était pas le cas, puisqu’elle avait fait de nombreuses opérations sur ses bestioles, y compris avec sa mentore.

Soudain, elle fut frappée par un éclair de lucidité. Vipère. C’était un surnom affectif que lui donnait Miyuki – surnom qui peut paraître dérangeant pour certains et qui explique pour beaucoup la fascination de la doyenne pour les reptiles. Le message était donc partiellement décodé : ces parchemins étaient dédiés à Mifuyu, qui devrait y trouver le moyen de modifier son apparence physique. Evidemment, elle savait le faire par le Henge, mais il y avait fort à parier qu’il s’agissait d’une technique d’un tout autre niveau.

Quand elle comprit cela, une nouvelle lueur parcourut les yeux fatigués de la femme-enfant. Elle s’attela au détail de la fameuse opération, qui devait contenir les explications pour la réalisation de la technique. Ce qui, en apparence, lui avait paru si compliqué, fut déchiffré en moins d’une heure, après de nombreuses recherches dans les livres d’anatomie de la bibliothèque. Reprenons dans l’ordre : débuter par la dissection d’une vipère. Cette vipère, on l’a vu, fait référence à Mifuyu. Mais pourquoi répéter son nom ? Ne possède pas les attributs d’un galliforme. Evidemment, puisque ce sont les coqs, qui sont des galliformes. Voilà une première association qui n’a pas de sens, et il est impossible que ce soit le fruit d’une erreur de Miyuki, scientifique de génie, la seule à avoir atteint le niveau de Mifuyu avant elle. 30 paires de chromosomes, trois milliards de paires de bases. Ici également, ce ne sont pas les attributs de la vipère, mais ceux des taureaux. Lui donner des graïoïdes. Ce qui ressemble au nom d’une drogue ou d’une plante médicinale, graïoïdes, est en réalité un type de canidés, dont font partie les lévriers. Tous ces attributs appartiennent à des animaux différents : vipère, coq, taureau, lévrier.

Tout s’illumina lorsqu’elle comprit que ces animaux faisaient références à des signes incantatoires. Logique, puisque ce parchemin recelait les secrets pour la maîtrise d’une technique de camouflage. Les signes, assez simplement, étaient les suivants : Serpent, coq, bœuf, chien, puis « recommencer », c’est-à-dire effectuer la même série une seconde fois.

Mifuyu leva les yeux au ciel et, bien qu’elle ne crût ni en la réincarnation, ni en l’existence d’un autre monde, elle remercia sa mentore à voix haute de continuer de veiller sur elle après toutes ces années. Elle en avait plus besoin que jamais.

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Le secret de la vipère - Partie 1

Maintenant qu’elle avait décrypté le code laissé par Miyuki, elle put s’affairer à l’apprentissage pratique de la technique qui se cachait dans ces pages. Il était tard, au moins trois heures du matin, cependant l’adrénaline qui résultait dans sa découverte l’empêchait de ressentir la moindre fatigue. A n’en pas douter, elle en payerait le contrecoup le lendemain ; après tout, on parlait d’une femme de près de quatre-vingt-dix ans. Même si elle était consciente qu’elle ne parviendrait jamais à maîtriser cette technique en une soirée, il fallait absolument qu’elle continue, au moins pour comprendre de quoi il s’agissait réellement.

Elle commença à répéter les mudra mais, puisqu’elle ignorait l’effet de la technique, ne serait-ce que l’aspect qu’elle était supposée prendre, elle n’obtint aucun résultat probant, tout juste de drôles de picotements un peu partout dans son corps, qui se couvrait légèrement de chakra médical.

Alors, pour en apprendre davantage, elle parcourut les pages suivantes. A n’en pas douter, l’ouvrage dans son intégralité était séparé en deux parties. Deux techniques ? Le perfectionnement de la première ? Il y avait d’ailleurs un élément troublant : une tache de café semblait avoir été nettoyée à la hâte sur les pages de la seconde partie, tache qui semblait encore relativement fraîche. Elle en conclut qu’elle n’était pas la seule à être tombée sur ce carnet, mais sans doute devait elle être la seule capable de la comprendre – du moins, elle l’espérait. Pour l’heure, elle oublia bien vite ce détail et se concentra uniquement sur la première partie. Elle ne s’intéresserait à la suivante que lorsque la première serait pleinement étudiée. C’était aussi cela, sa rigueur scientifique.

Après avoir lu la première page tant introductive qu’énigmatique, elle s’aperçut que les autres étaient recouvertes d’inscriptions étranges, de dessins et de schémas. Elle partit du principe qu’un grand nombre d’entre eux n’étaient là que pour semer le doute, comme par exemple celui qui concernait l’anatomie de la fameuse vipère aux écailles pointues. Non, ce qui l’intéressait, c’étaient les dessins plus petits, un peu cachés,  eux sur lesquels elle pouvait voir un cheveux, une explication sur le fonctionnement de l’ADN, ou encore les inscriptions tracées à la hâte, comme si elles n’étaient pas importantes. Après des heures de recherches, elle en conclut que la technique qu’elle s’apprêtait à découvrir lui permettrait de prendre l’apparence de n’importe qui, tant qu’elle en possédait un échantillon ADN. C’était une véritable transformation corporelle, pas simplement un Henge ou un dédoublement. C’était quelque chose d’indétectable, quelque chose de magique. Non, de scientifique. Une prouesse, même pour la plus illustre des ancêtres Omura.

Ce fut avec cette certitude en tête qu’elle referma enfin le parchemin et le glissa dans la poche intérieure de sa blouse. Après avoir soufflé la bougie qui maintenait la lumière dans son bureau, elle alla s’allonger sur les quelques coussins qui faisaient office de canapé. Il n’y avait rien d’étonnant, pour ses surveillants, à la voir passer la nuit à la DAPHU ; c’était une chose assez courante de voir des médecins enchaîner des services de dix heures. Quand bien même la DAPHU n’était pas l’hôpital d’Uzushio, ce qu’ils y faisaient était au moins aussi important – et, dans la vaste majorité des cas, parfaitement légal.

Au petit matin, la doyenne se nourrit de quelques boulettes de riz nature, puis se remit immédiatement au travail, sans même saluer les quelques assistants qui pénétraient par moment dans son bureau pour y déposer des papiers, sans savoir que leur patronne s’y trouvait déjà. Elle s’interrompit cependant à l’arrivée de l’un de ses subalternes directes, qui gérait l’un des services expérimentaux de la DAPHU. Il s’appelait Omura Takeda et devait avoir une quarantaine d’années. Comme il était un bon élément et qu’elle avait l’habitude de discuter de temps en temps avec lui, elle le retint quelques minutes dans son bureau.

« Dites-moi, pouvez-vous me dire ce que vous comprenez, dans ce schéma ? lui demanda-t-elle en pointant au hasard un schéma qui résumait une expérience qui avait été menée dans la semaine précédente.
- Bien sûr, Mifuyu-sama ! répondit l'homme d’un air faussement enjoué. Il semblait préoccupé. Alors, vous voyez, ici, c’est un plan de coupe latéral sur lequel nous avons inscrit… euh… Il s’arrêta quelques instants lorsqu’il aperçut, déposé à la hâte sur un coin du bureau, à peine dissimulé sous quelques papiers, le carnet qu’étudiait Mifuyu depuis la veille. Il ne se laissa pas démonter et continua ses explications d’une voix fébrile : euh… ah, oui, pardon, un plan sur lequel nous avons inscrit les réactions du sujet aux nouveaux prototypes de pilules B234 et B235… »

Mifuyu n’écoutait pas un mot de ce qu’il raconta et ce fut tout juste si elle remarqua le moment d’absence qu’avait eu son subordonné. Elle n’avait pas parcouru le dossier en question, mais elle imaginait bien qu’elle parviendrait à déchiffrer ce schéma par elle-même, le jour où il l’intéresserait. Pour l’heure, elle avait ses yeux portés sur quelque chose de bien plus grand. Passant derrière le chirurgien qui avait appuyé ses bras sur la table pendant qu’il examinait le schéma, elle arracha une mèche de ses cheveux, tirant si fort qu’un peu de la peau de son crane partit avec, qu’elle plaça ensuite dans un petit sachet en lin. « Aïe ! » s’exclama-t-il en portant sa main là où la doyenne venait de lui arracher les cheveux. Avant qu’il n’ait le temps de dire quoique ce soit : « Je vous remercie, j’avais simplement besoin d’un peu d’ADN, je vous expliquerai pourquoi après. Ne vous inquiétez pas, il ne vous arrivera absolument rien. Maintenant, partez. »

L’homme était visiblement inquiet. Il tremblait de tout son corps, ce qui surprit Mifuyu, puisqu’il détonnait des autres scientifiques qui, en général, étaient habitués aux demandes excentriques de la dirigeante en second de la DAPHU. Il quitta la sale sans mot dire, victime cependant d’une agitation qui n’était pas prête de le quitter. La Sorcière n’y prêta pas plus d’attention que cela et, heureuse de disposer enfin de l’ADN dont elle avait besoin, elle examina longuement son échantillon au microscope. Une fois que ce fut fait, elle répéta plusieurs fois les mudra décrits dans le parchemin afin de prendre l’apparence de son cobaye, en gardant en tête les caractéristiques principales qu’elle avait observées et analysées au microscope.

Elle essaya plusieurs fois, sans jamais réussir, bien que certains changements fussent visibles. En effet, la première fois qu’elle avait essayé, elle avait senti son chakra médical s’agiter et elle avait légèrement grandi en taille, tout comme elle s’était un peu épaissie. La deuxième fois, à ces premières avancées s’étaient ajoutée une pilosité facile légèrement plus développée, puisque sur son visage d’enfant se dessinait désormais une barbe de trois jours, celle, en somme, d’un scientifique de garde.

Elle était sur la bonne voie, mais cela n’était visiblement pas suffisant. Pour maîtriser la technique pleinement, il lui faudrait pousser l'expérience plus loin.

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Le secret de la vipère - Partie 1

L’après-midi, après moult tentatives, Mifuyu fut épuisée. Elle fit une sieste de trois heures, puis partit se promener quelques temps sur le port pour y déguster des fruits de mer et un bon bol de riz. En revenant, en début de soirée, elle était à peu près requinquée et put reprendre son entraînement.

Elle eût bientôt une nouvelle illumination. Son esprit scientifique, bien que brillant, l’empêchait parfois de voir les aspects plus abstraits des techniques de ninjutsu. Elle aimait comprendre le mécanisme particulier de chaque technique, pouvoir les décortiquer avec des mots en langue ancienne et des schémas bien dessinés, au point où elle en oubliait parfois la part d’invention, de créativité. Or, pour une transformation, comme pour un clone, c’était ce qui lui manquait. Elle se rappelait l’époque où elle avait cherché à apprendre la technique du clone de chair, technique ô combien rare y compris chez l’élite des Omura. Elle s’était heurtée au même problème : son manque d’imagination. Il fallait, pendant qu’elle effectue les mudra, qu’elle visualise avec plus de force les traits qu’elle cherchait à adopter, plus que de se concentrer sur les caractéristiques techniques qu’elle avait pu observer dans le génome de son subalterne.

C’est alors ce qu’elle essaya de faire toute la soirée durant. Elle-même ne pourrait dire combien d’heures venait-elle de passer, enfermée dans son bureau, à répéter cette même série de mudra en visualisant aussi clairement que possible l’apparence de celui à qui appartenait la mèche de cheveux et les petits lambeaux de peau. Chaque transformation était si épuisante que, de temps en temps, elle était forcée de prendre l’une de ces pilules de chakra au goût infect. Celles-ci lui redonnaient l’énergie dont elle avait besoin pour continuer son entraînement, mais elle avait également vu à maintes reprises de jeunes shinobi tomber dans l’addiction et ainsi détruire leur vie. Heureusement, elle était arrivée à un âge où son expérience lui permettait de battre tous les vices, en particulier puisqu’elle avait toujours eu une alimentation si saine – c’était, elle le croyait, la moindre des choses pour une médecin de son calibre. Alors, après en avoir ingéré deux ou trois, elle s'arrêta.

Petit à petit, les métamorphoses que lui reflétait la glace sinistre disposée pour l’occasion dans son bureau se rapprochaient de plus en plus de la réalité. Le plus impressionnant – et de très loin – était de voir la silhouette de la femme-enfant se modifier en quelques instants, lui faisant soudainement prendre des épaules et pousser d’une bonne vingtaine de centimètres, en même temps que sa carrure devenait plus masculine : mâchoire rectangulaire, taille élargie, nez légèrement plus écrasé. La nuit était tombée depuis près de cinq heures lorsqu’elle atteint un résultat qu’elle jugea satisfaisant. La supercherie n’était pas encore parfaite, mais elle était en passe de le devenir.

C'était assez pour ce soir. Epuisée, la doyenne s’écroula une nouvelle fois dans son bureau, où elle passa la nuit dans le calme.

Elle fut réveillée six heures plus tard, sur les coups de dix heures, lorsqu’un assistant fit irruption dans son bureau. Il fut surpris de l’y trouver endormie mais, en bon sous-fifre terrifié, il n’osa pas lui faire la moindre remarque et quitta les lieux après avoir déposé un dossier sur son bureau, en lui indiquant que celui-ci était urgent.

En s’approchant, elle remarqua qu’un bout de papier rectangulaire avait été accroché à la couverture, sur lequel était écrit en rouge l'alerte suivante : "OMURA TAKEDA - DISPARU. CADAVRE EXPERIMENTAL MANQUANT." Cette note était accompagnée d'un rapport rédigé à la hâte, qui indiquait que l'homme avait quitté son poste l'avant-veille au soir et n'était pas revenu. De même, les membres de son domicile signalent sa disparition. Ses collègues indiquaient également que, la dernière fois qu'ils avaient vu Takeda, celui-ci était en proie à une panique qu'ils avaient jugée "irrationnelle" et "névrotique".

Mifuyu, au lieu d’être peinée ou de sentir de la culpabilité – après tout l’état de panique de son subalterne était potentiellement lié à son agression de la veille – vit dans cette désertion une opportunité parfaite de mettre à l’épreuve sa nouvelle technique. Elle parcourut un peu plus en détail le dossier pour obtenir des informations personnelle sur sa cible, puis se mit en route vers son domicile, dans le quartier Omura. Elle emportait avec elle le petit sachet de lin dans lequel reposait encore l'échantillon d'ADN de Takeda, ainsi que le carnet de Miyuki.

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Le secret de la vipère - Partie 1

Avant de pénétrer dans le domaine familial du scientifique, Mifuyu prit le soin d’observer les allées et venues des membres du foyer pendant une bonne heure. Dans la maison, il y avait des femmes qui s’agitaient : l’une, d’une cinquantaine d’année, préparait un grand saladier de riz ; une autre, un peu plus jeune, était penchée vers un métier à tisser et fabriquait une écharpe, sans doute pour l’un des enfants et, enfin, la plus jeune devait avoir quinze ans et était penchée sur un bouquin, un stylo et un carnet tenus en main. Autrement, il n’y avait rien de particulier, et surtout pas de preuve de la présence de l’homme qu’elle recherchait. La voie était donc libre.

Quelques instants avant de se présenter dans l’allée qui menait à la porte principale de la demeure – demeure qui était d’ailleurs d’une taille surprenante quand on connaissait le salaire des subalternes de la DAPHU – la Sorcière s’arrêta derrière un arbre le temps d’effectuer les mudra qu’elle avait tant répétés ces derniers jours. Elle s’y reprit à deux fois pour obtenir une transformation qu’elle jugea convaincante. Elle se présenta ensuite à la porte et toqua.

Quand on lui ouvrit, elle fit un effort pour arborer une mine désolée. C’est la jeune fille qui était en train de lire qui vint l’accueillir. « Oh ! Papa, tu es rentré ! Je suis si contente, que s’est-il passé ? Comment ? Tu n’es même pas mouillé ! » Mifuyu, pour ne pas se trahir, se dit que l’émotion la plus facile à jouer était encore la tristesse qui, liée à la fatigue, ne nécessitait pas trop de paroles. Takeda était bel et bien parti et avait fait l’erreur d’en informer ses proches, ce qui était d’ailleurs le signe flagrant d’un manque de volonté.

« Je… je n’ai pas réussi, c’était trop dur de rester là-bas sans vous » bredouilla la doyenne, dont la voix fluctuante fit hausser les sourcils de la jeune fille, qui était visiblement surprise. Merde, je n’ai pas bien travaillé ma voix, elle va comprendre que je ne suis pas son père, se dit la chirurgienne. « Je t’avais bien dit que c’était de la folie ! Je suis si contente que tu aies abandonné… Où est maman, que lui as-tu fait ? » Mifuyu commençait à perdre pied. Elle n’avait strictement aucune idée de quoi pouvait parler la gamine. Ce devait être une sombre affaire, comme souvent lorsque cela concernait son clan, et, bien qu’elle n’eût aucune envie de s’en mêler, la doyenne voulait mettre sa technique à l’épreuve. Alors, si au passage elle pouvait retrouver un scientifique déserteur – d’autant plus un du talent de Takeda – alors elle aurait tout gagné. « Rien, voyons, je n’en ai pas eu le courage. Elle arrive, elle a juste pris un peu de retard » tenta Mifuyu. Sa voix, une fois encore, était trop féminine pour être celle de Takeda.

Ce coup de bluff fut manqué. « Comment ? Mais qui êtes-vous ? Vous n’êtes pas mon père ! Où est-il ? Vous êtes de la DAPHU ? Vous l’avez tué ? » Une avalanche de questions qui ne sonnaient pas justement à l’oreille de la doyenne. Comment avait-elle su si rapidement qu’elle lui mentait ? Était-ce seulement sa voix ? Et pourquoi sa première intuition l’avait poussée à l’accuser d’être de la DAPHU ? Était-ce parce qu’il avait volé un cadavre ?

Quoi qu’il en fût, Mifuyu disparut en quelques instants. Maintenant qu’elle avait été découverte, elle ne tirerait plus rien de la gamine, ou alors par l’intimidation. Elle préférait ne pas en arriver là, pas avec la fille de l’un de ses meilleurs scientifiques. Cela serait peut-être pour plus tard.

Elle retourna à la DAPHU pour en savoir plus. En entrant, elle demanda à Omura Kiyo, le célèbre secrétaire de l’institution, de lui faire parvenir toutes les informations qu’il détenait sur Takeda, sur sa famille, mais également les témoignages des collègues avec qui il travaillait sur le dernier projet. Elle voulait tout savoir : quel était l’objectif de l’expérience ? Qu’est-ce qui pouvait bien le motiver à voler un cadavre ?

En attendant que lui soient transmises les informations, la doyenne reprit son entraînement. Elle savait maintenant qu’il fallait se concentrer sur tous les aspects imaginables pour compléter cette transformation : voix, odeur, pilosité, tout devait y passer, tout devait être parfait. Pour cela, elle fouilla davantage dans les parchemins que lui avait légué sa mentore, Omura Miyuki. Elle chercha à dégager les schémas et explications qui servaient à l’élaboration de la technique, tout en éliminant ceux qui n’étaient que des leurres. Ce n’était pas une chose facile, mais plus elle avançait dans ses recherches, plus cela devenait évident, puisque les dessins qu’elle avait balayés au départ d’un revers de la main trouvait soudainement un lien avec un autre, puis encore un autre, au point de bientôt former une immense toile de savoirs.

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Le secret de la vipère - Partie 1

Pendant les quelques heures qui suivirent, Mifuyu tenta de mettre de côté l’affaire de Takeda pour se concentrer uniquement sur son entraînement. Comme la veille, elle eut recours à quelques pilules magiques, toujours aussi dégueulasses, qui lui permirent de répéter plusieurs fois d’affilée la métamorphose sans trop s’épuiser. Il y avait beaucoup de ces petites pilules à la DAPHU, qui travaillait justement à en développer des nouvelles, plus puissantes, moins infectes et moins vectrices de dépendance. Enfin, le travail était compliqué et des résultats probants n’étaient pas à attendre pour tout de suite, malgré la pression que leur mettait le clan Miyamoto, dont les réserves chakratiques étaient connues pour être les plus faibles de tous les clans des tourbillons.

La métamorphose de la doyenne était de plus en plus parfaite. Il est même arrivé que l’un de ses assistants, en entrant dans le bureau de Mifuyu, crut que Takeda avait été retrouvé. Elle s’en amusa et constata que la voix, l’odeur, l’intonation, toutes ces caractéristiques s’étaient grandement rapprochées de l’original. Elle y était enfin ! Encore quelques tentatives épuisantes pour vérifier que cela n'était pas un simple coup de chance, puis elle fut interrompue par Kiyo qui arrivait à son bureau, un dossier à la main.

« Tenez, voici tout ce que nous avons sur lui. J’ai aussi interrogé quelques-uns de ses collègues, j’ai pas obtenu de résultat concret, mais j’ai eu l’impression que Kazune Hamada me cachait quelque chose. Elle n’a rien dit de suspect, mais je l’ai trouvée bien moins bavarde que d’habitude, comme si elle se forçait au silence de peur de dévoiler un secret.
- Merci, Kiyo, je vais continuer de mon côté. Reviens-me voir si tu trouves d’autres choses.
- Bien sûr. »


Il quitta la pièce et Mifuyu ouvrit le dossier. Elle le parcourut en diagonale, mais n’y découvrit rien d’intéressant. Un seul détail sortait du lot aux yeux de la chirurgienne, détail qui aurait échappé à n’importe qui d’autre, comme cela avait probablement été le cas pour Kiyo. Il était écrit que Takeda travaillait sur une technique de dissimulation, plus sommaire que celle que venait d’apprendre Mifuyu, mais somme toute assez similaire. L’objectif était de développer une pilule qui permettrait aux Uzujin de se fondre dans l’environnement à condition de rester immobile. Il ne s’agissait donc pas d’une métamorphose humaine, comme elle-même, mais de disparaître dans le décor, exactement comme un caméléon. Elle l’ignorait pour le moment, mais c'était de cela qu'avait démarré toute l'affaire...

Elle partit voir Kazune Hamada, une jeune scientifique prometteuse qui travaillait sous les ordres de Takeda. Quand elle arriva devant elle, celle-ci montra immédiatement des signes de nervosité.

« Bonjour, Hamada, j’ai quelques questions à vous poser sur Omura Takeda.
- Encore ?
demanda-t-elle, plus angoissée qu’agacée.
- Oui, encore. Car je pense que vous n’avez pas été honnête. Vous ne savez vraiment pas où il a pu filer, et pourquoi ? C’est un bon élément, s’il a des problèmes, j’aimerais l’aider.
- Puisque je vous dis que je ne sais rien ! Avant-hier, il était tout à fait normal. Il avait l’air préoccupé, mais ça a toujours été un type angoissé. Il n’était pas différent des autres jours. Pourquoi tout le monde est toujours suspect, dans cette foutue institution ?
- Vous êtes tous suspects car la méchante direction n'a confiance en personne, ça vous va, comme réponse ? Enfin, s’il vous revient quelque chose, n’hésitez pas à mettre de côté votre crise d'adolescence et à venir me voir. Pareil s’il cherche à vous contacter.
- Pourquoi me contacterait-il ?
- Aucune idée. Une simple intuition. »


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Omura Mifuyu
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Uzushio no Jonin
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Le secret de la vipère - Partie 1 - Entraînement solo Left_bar_bleue2719/2000Le secret de la vipère - Partie 1 - Entraînement solo Empty_bar_bleue  (2719/2000)

Le secret de la vipère - Partie 1

Epuisée, Mifuyu alla se coucher dans sa maison du quartier Omura, pour la première fois depuis plusieurs jours. Elle ne faisait même plus attention aux pisteurs qui la suivaient à la trace. Après tout, elle n’avait rien à cacher.

Le lendemain, elle se réveilla à l’aube. Tout cela faisait partie de son plan. Heureusement, elle avait maintenu en bon état l’échantillon ADN de Takeda, elle avait eu raison de se montrer prudente. Après avoir jeté un dernier coup d’œil aux parchemins légués par sa mentore, elle effectua à nouveau la technique de transformation. En s’observant dans le miroir, elle constata que celle-ci était parfaite. Elle leva le bras et senti une odeur de transpiration inhabituelle qui provenait de son aisselle. Parfait, elle sentait l’homme. Sa métamorphose était un réel succès, la vipère avait obtenu les caractéristiques du caméléon, comme l’avait jadis prédit Miyuki.

Elle se présenta à six heures trente au domicile de Hamada. Elle toqua doucement à la porte et, voyant qu’elle n’obtenait aucune réponse, lança des gravillons à la fenêtre de l’étage. Celle-ci, légèrement effrayée, entrouvrit légèrement et passa la tête à l’extérieur. « Psst ! » appelait Mifuyu, déguisée en Takeda, de manière à rester discrète.

« Takeda ? Qu’est-ce que tu fais là ? Ils te cherchent partout !
- Je sais bien, mais j’ai besoin de ton aide !
- Comment ? Mais je t’ai déjà dit tout ce que je savais ! Je n’ai pas réussi à le déchiffrer, moi, ton foutu parchemin, et je ne sais pas où il est !
- Ce n’est pas ça… Je cherche une planque, j’ai perdu la mienne, et c’est trop dangereux d’aller chez moi.
- Chez moi aussi ! Mifuyu-sama est venue m’interroger en personne hier, ils se doutent de quelque chose !
- Merde !
- Il s’est passé quoi, avec la cabane de pêcheur ?
- Le toit s’est écroulé, c’est la galère !
- Je ne peux pas t’aider, vraiment désolée… c’est trop risqué. Et tu sais bien ce que je pense de ton projet, il est insensé ! Même Gendo-sama n’oserait pas rêver d’un truc pareil !
- Oh ! »
ne put retenir Mifuyu.

Cette allusion à son ennemi juré venait de la toucher en plein cœur. Quelle pouvait bien être cette chose si terrible que même la plus grande ordure des ordures n’oserait pas faire ? Elle devait absolument le savoir, puisque cela prenait une tournure personnelle. Et puis, cette histoire de parchemin, se pourrait-il que… ?

Elle retourna immédiatement à la DAPHU pour faire part à Kiyo de ses trouvailles. Non pas qu’il soit capable d’y comprendre quoi que ce soit, mais elle voulait l’informer de ses déplacements, pour qu’il prévienne qu’elle ne prendrait aucun rendez-vous aujourd’hui. Elle avait trop important à faire. En revanche, malgré le chaos ambiant, elle était absolument ravie du résultat de sa technique. Elle était parvenue à piéger sa subalterne sans se trahir, elle se sentait enfin devenue caméléon. Il ne faisait aucun doute que cette technique lui ouvrirait bien des portes à l'avenir...

Quand elle arriva à l’accueil de la DAPHU, le secrétaire se tenait à son poste, comme d’habitude. A toute heure, il était l’employé le plus dévoué de la DAPHU, et l’un des seuls que la Sorcière parvenait à supporter. Tout sourire, il l’interpella.

« Mifuyu-sama ! J’ai trouvé de nouvelles informations sur Takeda, ça devrait vous intéresser.
- Moi aussi, je voulais justement t’en parler. Il est terré dans une cabane de pêcheurs, sans doute l’une de celles qui sont abandonnées depuis longtemps, un peu au large du port.
- Ah, ça, je n’en sais rien. Mais j’ai des infos qui pourraient éclairer les raisons de sa fuite.
- Dis-moi.
- Certains de ses collègues l’ont vu roder avec un drôle de parchemin. Ils se rappellent qu’il est devenu rouge de colère quand il a renversé un peu de café dessus, comme s’il tenait une relique entre ses mains. Il est très calme, pourtant, d’habitude. J’ai demandé à la bibliothécaire, elle se souvient plus ce que c’est, mais c’est la première fois que quelqu’un venait consulter le texte, ça elle en était certaine. »


La tasse de café ! Les parchemins ! Il n’y avait aucun doute possible, c’était le parchemin de Miyuki ! Elle n’était donc pas la seule à l’avoir déchiffré ? Et puis la tache de café se trouvait sur la seconde partie ! C’était donc là que se trouvait le secret, la chose que même Omura Gendo n’aurait pas osé faire ? Il fallait absolument qu’elle découvre la vérité, c'en était devenu vital.

« Mifuyu-sama ? enchaîna Kiyo. Celle-ci ne l’écoutait plus.
Mifuyu-sama ! insista-t-il. Elle tourna enfin la tête sans relever son impatience. Il y a autre chose. »

Il y avait une immense intensité dans le regard du secrétaire, qui laissait planer un silence lourd de sens et de mystère quant à la situation. Bien que Kiyo ne devinait pas tout ce qui se jouait là, lui-même était choqué par l’information qu’il allait révéler à la doyenne. Information qui, aussitôt digérée par la Sorcière, éclaira le puzzle dans son intégralité. Elle avait compris.

« Le cadavre qu’il a volé, c’est sa femme. »

To be continued...

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