Il fallait dire que la dernière rencontre qu’elle avait eu avec l’hokage – qui n’était pas encore Hokage à l’époque – avait laisser une forte impression sur la jeune femme. Non pas par son statut, non pas sa grâce naturelle – quoi qu’elle ne cacherait pas que cela avait tout même jouer dans la balance – mais plutôt pour son savoir-faire. Yuriko-sama était une doctoresse sans égale à Konoha et ça, ça suffisait à attiser l’admiration de Chiyo à son égard. Il était connu que les Hyuga de la branche principale avait tendance à se concentrer sur cet art et oui, la demoiselle devait avouer avoir, même dans le passer eu un intérêt pour ce champ d’expertise. Elle ne l’avait simplement jamais exploré.
Mais elle avait enfin décidé de remédier à cela. Profitant de son statut d’Hyuga, d’élève du frère de l’hokage et de kunoichi – bien que de bas rang – elle s’était rendue à l’hôpital et avait réussit à se frayer un chemin jusqu’à cette femme qu’elle admirait tant. Elle offrit un sourire timide à son aînée et supérieure hiérarchique avant de prendre la parole, un peu embarrassée. Après tout, c’était à l’Hokage qu’elle s’adressait et à qui elle souhaitait demander une faveur. L’Hokage, fallait avoir du culot. L’envie d’éviter le sujet et e prétendre être la que pour échanger des banalités lui vint, mais elle la ravala. Non, ais elle n’allait lui faire perdre son temps en plus !
« Hum … Yuriko-sama, je me demandais … À vrai dire, j’ai entendu parler de votre talent pour la médecine et … Je me demandais si je pouvais apprendre les premiers soins auprès de vous. Je ne cherche pas nécessairement à être une ninja-médecin, du moins, pour l’heure, mais je me disais que si je pouvais être formée à la base, ça augmenterait les chances de mon équipe en mission. »
Elle était allée directement au point, oubliant les banalités habituelles dans son empressement. Son esprit bien trop focalisé sur sa demande pour penser au reste. Ce n’était pa stant qu’elle craignant pour la vie de son équipe, Kyoshiro-sensei était comme un roc imbrisable, un véritable gardien pour ses deux apprenties, mais même les meilleurs pouvaient se retrouver avec les blessures le plus banale et il fallait savoir le traiter. Peut-être que la moyenne des ninjas savait le faire, mais Chiyo n’avait pas réellement passer par la même case qu’eux. Elle n’avait jamais mis les pieds dans l’académie et n’avait donc aucune idée des acquis de bases de n’importe quel apprenti ninja.
" La femme n'est pas le cinquième élément, mais le premier, parce qu'elle est la complice de l'absolu. "
Savoir donner la priorité à ce qui était important était tout un art qu'il fallait apprendre à maîtriser. Il s'agissait déjà d'une base essentielle lorsque l'on était médecin et bien plus encore lorsque l'on pratiquait ce corps de métier au sein des shinobis. Il fallait être efficace, faire des choix difficiles, prendre des décisions rapidement. Il ne fallait pas compter sur la chance, mais bel et bien sur le travail, l'expérience. A bien des reprises, elle tâchait de convaincre ses élèves d'avoir confiance en eux. Est-ce que cela les mettrait à l'abri de mauvaises décisions ? Non. Mais devenir médecin impliquait de ne pas se laisser dévorer et penser, réfléchir, à toutes les vies qui pourraient être sauvées. Quant à celles que le destin n'avait pas voulu protéger, il serait de leur devoir d'en conserver la mémoire.
Rien n'était aisé dans ce domaine et les raisons qui amenaient certains à l'étudier étaient diverses. Cela pouvait être très personnel, égoïste même, alors que pour d'autres il y avait une volonté manifeste de se rendre utile aux autres. Yuriko ne cachait pas que ces premiers pas dans l'univers médical avaient été guidés par des raisons purement personnelles en relation avec la cécité de son frère. Puis la maturité venant, l'expérience aussi, elle comprit rapidement que sa force pouvait lui permettre de changer les choses à plus grandes échelles. C'était pour cette raison - et pas uniquement l'apprentissage - que la kunoichi continuait à exercer quand elle le pouvait à l'hôpital, principalement dans les cas graves. Il lui était toujours plaisant d'accorder quelques conseils à ces collègues tout comme en recevoir avec humilité pour parfaire ses propres connaissances. C'était un échange de bons procédés.
Alors qu'elle s'affairait à étudier quelques dossiers, la Nidaime rencontra la charmante Hyuga Chiyo, une élève de son frère qui avait, lui semblait-il, le béguin pour lui. Dès qu'elle aperçut, elle l'accueillit cette dernière avec un immense sourire chaleureux.
" Chiyo-san! Cela faisait longtemps que je n'ai pas eu le plaisir de te voir. Tu me sembles en pleine forme. J'espère que mon frère ne te maltraite pas trop ? "
Mais visiblement, la jeune femme était venue pour lui demander une petite faveur. La mine embarrassée de la Hyuga intrigua Yuriko jusqu'à ce qu'elle pût entendre sa doléance. Autant vous dire que cette dernière fut particulièrement heureuse de voir que la demoiselle pourrait peut-être un jour devenir une disciple de l'iroujutsu.
" Vraiment ? Les arts médicaux t'intéressent ? Ce serait un plaisir pour moi de t'y initier. "
Sur ces mots, Yuriko fit comme une petite révérence d'un mouvement de tête.
" Je suis certaine que cela pourrait devenir un atout majeur pour ton équipe. Bien trop souvent les shinobis regrettent de ne pas avoir de médecin avec eux. "
Un sourire se dessina sur le visage de la kunoichi.
" Par contre, sache que cet apprentissage demande beaucoup de discipline et de concentration. Cela demande une maîtrise particulière de son chakra, mais à la vue des compliments de mon frère à ton sujet, je n'ai nul doute que tu puisses y parvenir. "
Penchant la tête légèrement sur le côté, la jeune femme se mit à réfléchir.
" Mmmm... Je suppose que le plus simple serait que tu m'accompagnes lors de l'une de mes tournées. Je te montrerais directement, auprès de quelques patients, les gestes de base. Par contre, je t'avouerais que je possède un emploi du temps un peu compliqué. Tu devras sans doute t'adapter à mes disponibilités, tu penses que cela te sera possible ? "
Maintenant qu'elle était Nidaime, la konohajin avait des programmes chargés. C'était une véritable bataille pour trouver du temps pour elle... bien qu'elle n'hésitait pas parfois à bouleverser ses emplois du temps, au grand dam de certaines fonctionnaires qui travaillaient avec elle à la Tour.
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