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Le lendemain...

Nozomo Yukio
Nozomo Yukio
Suna no Jonin
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Fiche du Ninja
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Le lendemain... Mar 2 Mar - 15:06
Nozomo Yukio


Le lendemain...


Kaikenjutsu



Technique:

Une gueule de bois, sans boisson...

C'était le lendemain de la fameuse "bonne soirée" qui n'en était pas vraiment une, étant donné que j'avais repeint une rue du sang de certains de mes congénères. Une rapide douche, une cautérisation des plaies avec le tantô imbibé de chakra Katon. Celle-ci avait encore du sang, constellant le manche et la pointe de l'arme. "Je devrais nettoyer le tantô, sinon la lame va s'émousser". Évidemment, je ne l'ai pas fait... M'allongeant sur le lit, je m'endormis bien vite. Est-ce que demain je serais arrêté pour mon crime ?

Au risque de gâcher votre plaisir, je n'ai pas été arrêté. Mon réveil, à midi, fut bien paisible au vu des événements de la veille. Je me relevais avec des courbatures, plus de bleues que de parties intactes sur ma peau. "Je me suis fait renverser par un chariot ?" Péniblement, je me trainais jusqu'a la cuisine. Je n'avais pas la force de manger, je m'assis à table en attendant d'avoir une raison de vivre.

- Putain, je n’ai pas récupéré mon katana... C'est la merde. Perplexe, je ne m'imaginai pas aller comme une fleur au bar pour demander ma lame. "Une autre fois, aujourd'hui je ne suis pas en état. Ni physiquement, ni mentalement". Je promenais ma main sur la courbure du bois de la table, essayant de repérer des irrégularités. C'était une façon comme une autre d'occuper son esprit. Qu'est-ce que j'ai foutu hier soir...

Des souvenirs sous forme de son, d'odeurs, ... Quelques flashs. Du sang, des visages déformés. La douleur que je ressentais se superposer à la douleur que je faisais ressentir et que je pouvais discerner par les grimaces. Une grande question : J'ai tué quelqu'un ? Pas que ça me gênait vraiment, je ne comptais pas le nombre, mais un meurtre au sein même de Suna... C'est chaud. Je me pris la tête pour essayer de réfléchir, c'était bien joli de faire le chaud, mais les actions ont des conséquences. "Sur moi, sur Hayato...".

- Merde... Dépité, je me relevais. Normalement, je sais me retenir... "Ils voulaient attaquer Hayato, j'ai un peu fait du zèle". Un soupçon de colère restait dans mon estomac, ils avaient aussi commis une erreur en m'annonçant ce genre de chose. Bon, je fais quoi maintenant ?

Du coin de l'œil, je vis mon tantô trainer par terre. Je l'avais abandonné après mes soins spartiates, dégouté par mes actes l'aillant employer comme outil de ma colère ? Sans doute, je n'allais pas dormir avec. "Il y a du sang sur le plancher maintenant". C'est malin, j'avais deux choses à nettoyer maintenant. Rapidement, j'attrapai un chiffon pour nettoyer le sol. L'ouvrage finit, je passai un petit coup sur la lame. Juste pour ne pas ressembler à un serial-killer si je décidais de sortir. "Sortir... Pour aller où ?"

Bonne question.

Pourquoi pas le domaine Nozomo ? Quitte à se faire tabasser pour l'appartenance à un clan, autant squatter un peu chez ledit clan. La raison de ma visite chez les traditionalistes ? "Hmm... M'entrainer ? Hier j'ai fait quelques trucs, je voudrais développer ces mouvements". S'entrainer pour s'améliorer, s'entrainer pour se changer les idées... S'entrainer pour avancer toujours plus vers mon objectif. Lequel ? Ne plus me faire tabasser comme une merde. Attrapant quelques vêtements, j'ouvris la porte et le soleil de l'après-midi me gicla au visage.

- Putain, pourquoi on n’habite pas dans un pays ou… Il y a des nuages ? Le désert, putain... Je râlais, mon corps me faisait mal et maintenant mes yeux devaient s'habituer à la nouvelle luminosité.

J'habitais à côté du domaine, pas besoin de trop me déplacer, mais la vie est ainsi faite : Les gens me remarquèrent/ Déjà, car j'étais bien amoché, mais aussi car la nouvelle allait vite. Des murmures... "Ils sont incapables de dire les choses en face". Ils avaient peur de moi, du mépris et de la peur. Bon cocktail. Montant les marches du domaine, je croisais certains de mes "cousins" qui ne prêtaient pas attention à moi. "Je suis presque content en fait".

- Eh Yukio ! Tu veux t'entrainer avec moi ? Je serai peut-être plus tenace que les chuunins que tu as défoncés hier, ahah ! Mon cousin, Rokuemon, qui criait de l'autre bout de la cour, un spécimen celui-là. Il avait plus ou moins mon âge, il faisait partie de la génération qui semblait apprécier les adoptés. Pour la plupart. Je me tournai complétement vers lui pour lui faire un petit signe de la main.
- Salut, tu veux t'entrainer avec un fou furieux toi ?
- Fou furieux, c'est vite dit. On se fait emmerder, nous aussi, la plupart du temps. Toi, tu as juste subi une plus mauvaise soirée que nous. D'après ce que j'ai entendu, tu as tué personne alors ça ira. Je plissais les yeux, sans comprendre. "J'ai dormi tant que ça ?"
- Comment tu sais ça ? C'était il y a moins de six heures
- Six heures ? J'ai su ça hier, en fin d'après midi. Je plissais encore les yeux. "Hier ? J'ai dormi un jour entier ?"

La perspective me semblait paisible, j'étais bien amoché et sans doute que la faiblesse de mon corps venait de la faim... Pourtant, je n'avais pas eu envie de manger au réveil. Étrange. J'allais devoir surveiller un peu mes signaux vitaux, sinon c'était évanouissement ou pire.

- Ouaaaaais... Passons, dis-moi : J'ai besoin de bosser sur un truc, justement je l'ai utilisé contre les agresseurs, il y a ... Deux jours. Je retirais le tantô de mon dos. Fais pas gaffe aux tâches, je ne suis pas un pro du ménage. Je me disais qu'une lame plus courte pouvait passer plus facilement dans la garde d'un adversaire, j'ai réussi basiquement en combat, mais je veux développer un peu ce coup.

Il jugea mon arme, ma dégaine et ma demande d'un air soupçonneux. Il voulait faire du sabre, pas du couteau de cuisine. Je fis un petit sourire pour essayer de faire passer la pilule et il céda. Pas besoin d'invoquer mon rang ou de l'apitoyer, tant mieux. D'un signe de tête, il me dit de reculer alors qu'il reculait lui-même. Me mettant en position, j'attendis qu'il fasse de même avant de m'avancer pour essayer de frapper. D'un coup de poignet, il écarta ma lame avant de menacer ma glotte.

- Plus rapide, tu es bien mollasson. Il sourit pour faire passer, lui aussi la pilule. On avait eu la même éducation, pas besoin de prendre des pincettes avec moi. Je frappai sa propre arme de mon tantô avant de faire quelques pas et recommencer mon mouvement.

Je me ruais face à Rokuemon avant de faire un pas de fente pour allonger mon bras et gagner de la portée. Mon adversaire émit un petit soupire déçu avant d'embrayer un mouvement pour écarter de nouveau ma lame, mais je savais parfaitement qu'il allait faire ça et je repliai mon bras pour faire un pas de côté et frapper. Pas de chance, il fit lui-même un pas de côté, prudent et mon attaque frappa dans le vide. "Mieux anticiper les mouvements".

Élargissant mon pas, orientant mon torse toujours face à mon adversaire. Nous échangions nos places avant de redessiner quelques mètres de recul.

- Tu essaies là ? Cette provocation... Indigne d'un Nozomo, même eux préféraient se taire. C'était la lame qui frappait, pas la langue. J'étais fier de lui.
- Tu parleras quand tu sauras te battre, concentre-toi petit. Sans attendre sa réponse, j'attaquai. Rokuemon avait l'avantage de la portée de l'arme, mais je pouvais jouer un peu mon jeu.

Engageant rapidement mon adversaire, j'opérai une fente rapide visant l'arme de Rokuemon que je frappai d'un coup rapide à la pointe du katana pour dévier celle-ci avant d'esquisser une rotation du poignet pour menacer sa gorge. De ma main libre, j'agrippai son col pour le rapprocher de moi et ne plus être menacé par sa lame.

- Tu disais, beau brun ?   Un sourire et je le repoussais. Encore une fois, pour être sûr de la tactique. Me remettant en garde, j'attendis qu'il finisse de rigoler. Quoi ? C'est le beau brun qui te gêne ? Tu voulais que je t'appelle grosse tanche ?
- Non... Non, c'est juste que tu as l'air en piteux état, mais tu restes acéré. C'est marrant. "Pas vraiment, c'est le fruit de beaucoup de choses, mais tu ne comprendrais surement pas."

Sans répondre, je ré-attaquai quand je vis qu'il se remettait dans le combat. Cette fois, je voulais essayer un truc un peu original : Avant d'arriver à portée de son arme, j'émis une impulsion pour sauter et donner un grand coup de pied dans son arme. La violence du coup lui fit lâcher son katana et je retombais devant lui en lui collant le tantô prés du ventre.

- Et si on voyait ce que tu as dans le ventre ? Je titillais son nombril. Je retirai vivement ma lame avant de faire un pas derrière.
- Pas mal, ça a le mérite d'être artistique. Il cria à un apprenti de lui apporter un sabre d'entrainement. C'est pas tout ça, mais moi je voulais t'affronter au katana, pas au couteau à beurre.
- Tu arrives même pas à me résister avec ce couteau à beurre, tu crois que tu feras quelques choses avec la lame longue ? Je croisai les bras d'un air inquisiteur.
- Je n'ai même pas essayer, tu avais besoin d'un mannequin d'entrainement, pas d'un brave combattant. Un point pour lui, il aurait pu faire mille choses pour vraiment m'emmerder, et puis il n'avait même pas essayer de frapper.
- Je te dois bien ça.

Chez les Nozomo, j'avais pas toujours rigolé, mais parfois ça faisait du bien. C'était quand même un peu chez moi. Un coin tranquille dans Suna.

Parfois.


Sphinx. Yukio 021

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