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Apprendre à combattre la peur || entraînement solo ||

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Lorsque la fuite n'est pas un option

Apprendre à combattre la peur


Tout bon soldat combattant au corps à corps ou du moins en première ligne se devait d’avoir quelques bonnes parades. Après tout, il fallait survivre pour gagner. C’était une leçon durement acquise pour la jeune Chunin. Si Masami pouvait se vanter de pouvoir sauvegarder sa vie lorsqu’elle manipulait la lance, ou même lorsqu’elle s’appuyait sur le combat à mi-distance du Shurikenjutsu, elle ne pouvait se vanter de la même chose au sabre. C’était quelque chose d’inacceptable pour une kunoichi qui s’auto-qualifiait de maîtresse d’armes.

De ne savoir comment se protéger au katana la rendait vulnérable, surtout qu’elle commençait de plus en plus à s’appuyer sur le kenjutsu dans les situations critiques. Et tous bons ninjas savaient que la vulnérabilité menait à la mort et la chunin avait depuis longtemps juré qu’elle ne connaîtrait pas le sort de ses anciennes équipières, celles qu’elle avait perdues à Baransu.

Avec l’approche des examens jonins, Masami préférait être encore plus équipée que jamais et elle ne parlait pas en termes d’armes, mais de savoir-faire. Il lui fallait être prête à réagir à toutes les opportunités. Bien qu’elle ne se doutât qu’on ne testerait pas seulement leurs habilités au combat, car un bon jonin savait aller plus que la solution de la baston, la jeune Fûma savait que c’était la seule chose qu’elle pouvait améliorer en ce si cour délais. Alors c’était ce qu’elle faisait. Elle c’était prévu un planing avec chacune des armes qu’elle maîtrisait le mieux dans l’espoir que si elle parvenait à renforcer ses forces, elle ne serait jamais totalement vulnérable lorsqu’elle allait se retrouver en situation de combat.

Pour l’heure, Masami se penchait sur son sabre, sur ce qu’elle pouvait faire avec pour se garder d’attaques ennemies. Depuis quelque temps, elle s’était découvert une passion grandissante pour cette arme dont elle avait appris à aimer l’art. Certes, elle resterait toujours plus habile une lance dans la main, mais il fallait avouer que le katana (plutôt le Nodachi, dans son cas) apportait un style différent qui savait palier à plusieurs de points faibles de sa lance.

Bref, de bien longues élucubrations simplement pour dire que Masami, en cette journée, se retrouvait sur le terrain d’entraînement, Chimare à la main, prête à en découdre. Son plan : trouver une façon de ne pas mourir en tenant son nodachi si priser, donc soir parer esquiver l’assaut d’un ennemi. Le problème, c’était bien qu’elle n’avait aucune idée d’où elle s’en allait, trop d’option, trop de liberté artistique quoi. Il lui fallait quelque chose de concret avec quoi travailler.

Désormais assise en tailleur devant Chimare, les sourcils froncés, l’air pensif, la maîtresse d’armes remuait ses méninges du mieux qu’elle le pouvait. Commencer de zéro n’était jamais facile, mais la jeune femme ne devait pas se laisser impressionner. Il repassait dans son esprit les combats de son père (enfin, ceux auxquels elle avait assisté) et il fallait bien avouer qu’elle pouvait y trouver deux-trois bonnes idées. Malheureusement, elle savait que son père était un bien meilleur épéiste qu’elle et qu’il ne formait qu’un avec son sabre, chose qu’elle-même n’avait pas encore réussi à faire et comme ses gestes étaient ceux d’un grand maître, elle se doutait qu’elle n’avait pas encore le niveau pour de telles démonstration de force. Non, il lui fallait commencer par plus simple. Alors il fallait se demander : qu’est-ce que je cherche à faire ? Pourquoi ? En quoi sur le long terme ça va m’être utile ? Comment le faire ? à ce questionnement, la jeune femme avait déjà quelques réponses :  Parer ou éviter une attaque potentiellement mortelle dans le but de survivre et de pouvoir le faire pourrait non seulement lui éviter le destin de ses anciennes équipières, mais aussi de se rapprocher de son but ultime, celui de devenir Senkage un jour. Maintenant, elle restait encore avec l’éternelle question du comment.

À cela, Masami répondit en imaginant un adversaire qui fonçait sur elle, sabre levé, prêt à l’abattre que ferait-elle ? Contrairement à ce qu’elle avouerait, elle s’était vue non pas parer le coup, mais s’en éclipser. Dans la simulation qu’elle s’était faite, elle avait fait une roulade vers la gauche pour se mettre hors du chemin. Oui, ce n’était pas mal, mais ça ne la mettait aucunement en bonne position pour autant. En tant qu’épéiste, mettre de la distance avec ses adversaires ne servait à rien. Il fallait qu’elle reste près d’eux … C’était frustrant, car elle n’avait aucune idée de comment faire ça.

« Tu vas t’entraîner ou monopoliser un terrain pour faire ta sieste ? »

C’était son frère cadet, le plus jeune des trois. Les yeux de Masami s’ouvrirent d’un coup avant qu’elle ne posât un regard agacé sur le garçon. Elle savait qu'il disait dans le but de la faire réagir qu'elle lui dise qu'elle allait s'entraîner, mais la demoiselle n'avait plus vraiment le coeur à ça. Son esprit tournait en rond, elle ne savait plus ce qu'elle faisait ... la pique de son frère tomba donc à l'eau alors qu'elle lui répondit d'une voix lasse :

« Non, vas-y ...
- T’es pas dans ton assiette toi.
- J’tourne en rond, j’vais m’en r’mettre.
- Vas voir papa. Il aura sûrement une idée ou chais pas. »

Un grognement s’éleva de la gorge de la jeune femme. Elle ne voulait pas demander l’aide de son père pour une tâche si triviale. Ou pour n’importe quelle tâche. Ce n’était pas qu’elle avait une relation tendue avec lui, mais plutôt … Elle avait l’impression qu’elle n’aurait pas trouver la solution d’elle-même.

« C’pour ton exam ?
- Si évident qu’ça ?
- Quand même, oui. Mais sérieux, j’pense que papa va pouvoir t’aider si tu y demandes. En plus,  y’aime ça quand on lui demande de l’aide.
- Je l’sais. J’ai juste pas envie.
- c’t’à toi les oreilles, mais chiale pas si tu réussis pas ton exam. »

Elle devait bien admettre que ce n’était pas faux. Si elle échouait parce qu’elle n’était pas allée voir son père … c’était de l’arrogance, ça, pas de l’indépendance. En se levant, Masami soupira, mais répondit en marmonnant qu’elle irait voir. Après tout, cette idée naissante dans son esprit devait être un coup que son père avait déjà percé à jour.
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Lorsque la fuite n'est pas un option

Apprendre à combattre la peur


La jeune femme avait donc dû se rendre à la conclusion, qu’elle n’avait pas le choix de demander de l’aide à son père.  Mais évidemment, elle n’était pas directement allée le voir. Elle avait passé la journée à déambuler et réfléchir, à travailler et retravailler ce qu’elle s’imaginait pour s’esquiver d’une attaque ennemie, mais ce n’était jamais suffisant, il semblait toujours lui manquer quelque chose. Et la journée était de plus en plus avancée.

Le repas su soir était depuis bien longtemps terminé, lorsque la Kunoichi se retrouva derrière la maison familiale, son nodachi à la main, l’air encore pensante.  Ses frères cadets étaient désormais au lit, mais il trottait toujours dans l’esprit de Masami cette folle idée de s’esquiver à ses ennemis.

Pourtant, la chunin était là, debout dans le petit jardin qui l’avait vu grandir, immobile, seule et dans le l’obscurité, sans aucune réponse … elle rengaina son sabre dans un ample mouvement. Elle posa l’arme contre le mur de la maison avant d’entrer et d’aller directement à la chambre de ses parents. Sans hésiter ne serait-ce même qu’une seconde, elle alla secouer son père endormi tout contre sa mère. Cette dernière laissa un soupir déranger s’échapper d’elle alors que l’’homme commençait à se réveiller.

« Masa ? » Chuchota-t-il.
« J’ai besoin d’toi. »

L’homme se traîna donc hors du lit, bien qu’il fût évident qu’il se demandait ce qui pouvait bien être si urgent pour que sa fille le réveille en pleine nuit. La mine pensive de celle-ci ne lui avait pas échappé au diner, alors, il se doutait que ça devait avoir un lien. Son instinct paternel lui susurra de s’inquiéter, mais tant que la jeune femme ne parlait pas, il n’allait pas céder à ses pulsions.

Il se couvrit rapidement avant de descendre à la suite de la kunoichi dans le jardin où elle alla récupérer son nodachi. C’était donc ça ? Elle l’avait réveillée pour ça ? Il allait ouvrir la boucher, faire pleuvoir sur elle un millier de mauvaises promesses, mais il se retint en la voyant dégainer. Elle n’avait pas eu cette expression là depuis un moment … non plus qu’un moment. Depuis Baransu. Il n’avait jamais su ce qui s’y était vraiment passé, mais il savait que depuis ce moment-là Masami n’avait plus été la même. Et bien que cela faisait maintenant presque deux bonnes années, elle y pensait encore. Baransu la hantait jour et nuit, toujours dans un coin de son esprit.

« Papa, j’peux pas devenir jonin. Pas si je d’viens pas meilleure. J’ai pas été capable de les protéger. De ME protéger. Et si j’peux même pas faire ça … j’peux pas devenir jonin, c’est clair. »

C’était donc ça qui se cachait derrière cette envie d’apprendre à s’esquiver, à parer et simplement à survivre. Plus que l’examen, plus que de simplement progresser vers son but, il y avait sous des couches et des couches d’excuses le besoin intrinsèque de ne pas être la raison d’un futur échec, d’être capable de protéger ceux et celles qui lui seraient confier si elle était pour devenir jonin.

L’homme à la chevelure grisonnante soupira. Toute sa colère avait fondu et il décida qu’il allait rattraper le sommeil manqué le lendemain. Sa femme comprendrait probablement pourquoi.

« Qu’est-ce qui t’fais peur ?
- Rien.
- Tu mens. »

Il avait raison, la jeune femme le savait, il avait toujours raison de toute façon, mais elle aurait aimé qu’il ait tort. Heureusement pour elle, il ne poussa pas plus ses questions. À la place il alla dans la maison prendre son propre sabre et vint de poser près d’elle.

« Masa, tu t’rappelles ce que j’te dis toujours quand t’as peur ?
- On fuit pas, on affronte ?
- Oui, ça. Exactement ça. »

Elle était perdue. Plus qu’elle ne l’aurait voulu. Plus qu’elle ne l’aurait même pensé. Pourquoi lui parlait-il de cela ? Il lui sourit avant de reprendre.

« T’en fais une tête. J’te dis que j’vais pas t’montrer à t’enfuir. Tu veux t’défendre ? J’vais t’montrer à parer. À t’protéger toi et p’te quelqu’un d’autre, à t’protéger. »

Elle hocha la tête. Son père était ce genre d’homme. Il combattait le feu par le feu et fuir n’avait jamais été une solution pour lui.

« quand t’es en première ligne, d’habitude tu peux pas faire grand-chose contre ce qui vient de la distance. Ben, avec c’que j’vais t’montrer, oui. »

Il prit un ensemble de Shuriken et de kunais, marmonnant que sa femme allait le tuer pour le vacarme qu’il allait faire, mais ça ne l’empêcha tout de même pas de se mettre à la tâche. Il remit à Masami les armes et lui demanda de les lancer. La kunoichi resta d’abord perplexe, mais obtempéra. Les ordres de son père n’étaient pas à discuter.

Ce qu’elle vit par la suite la laissa bouche-bée. Jamais ses armes n’avait atteint son père, à la place, elles se retrouvaient éparpillées au sol. Il avait paré le lancer par un simple coup de son katana. Elle n’avait vu qu’un genre de flash et … et c’était tout en vrai.

« Ça a l’air plus compliqué que ce que c’est. On met du chakra dans la lame et on l’étend en donnant l’coup. L’chakra s’charge d’faire obstruction au kunai et l’tour est joué. »

C’était donc ça ? En voyant l’expression ébahie de sa fille, le maître Fûma éclata d’un rire franc.

« Prends position, j’vais t’expliquer. »

En quelques secondes, la jeune femme avait pris la même posture que son père quelques instants auparavant, prête à en découdre.

« Tu dois commencer par envoyer ton chakra dans l’arme et tu l’envois jusqu’en haut. Commence par faire ça, j’sais c’pas ton point fort, après j’te dis l’reste. »

Masami s’évertua donc à tenter d’envoyer son chakra dans la lame de la façon que son père lui avait dit. C’était beaucoup plus facile à dire qu’à faire ! Cette technique relevait, selon elle, plus de l’expertise du ninjutsu que simplement du kenjutsu. Pourtant, elle serra les dents et recommença encore et encore. À chaque fois, elle fermait les yeux, imaginait son énergie vitale progresser sur l’acier de son arme. Petit à petit, elle y parvenait. Chaque tentative la rapprochait de son objectif.

Après une bonne heure, elle ne semblait plus progresser pourtant, comme si un détail lui échappait, quelque chose qu’elle ne comprenait pas.

« Putain d’merde ! C’est trop …
- Langage ! T’sais que si moi j’y arrive, tu d’vrais aussi. Concentre-toi pis … »

Il fit une pause. Masami lui avait les mêmes difficultés que lui lorsqu’il était temps de s’entraîner et il comprit rapidement que sa fille devait éprouver la même difficulté qu’il avait eu en apprenant ce tour.

« Quand t’envoies ton chakra, tu y vas lentement, tu l’imagine qui monte hein ?
- Oui ? C’pas ça ?
- Pas vraiment. Imagine plus que c’est une brique et que ta brique de chakra, a doit aller le plus vite possible jusqu’au bout de ton nodachi. C’t’une technique qui s’passe vite de toute façon. Si tu envoies pas ton chakra assez vite, tu peux pas parer c’qui s’en vient. »

Étrangement … ça faisait du sens. Et ce que son père venait de lui dire, c’était aussi, indirectement de déployer son chakra avec un peu moins de délicatesse. Ce n’était pas un travail de précision comme le ninpô. L’exercice n’était pas de sculpter son sabre avec son chakra ou son chakra avec son sabre, mais simplement de l’accumuler dans la pointe.

C’était une réalisation qui changeait entièrement sa perception de ce qu’elle essayait de faire, mais aussi de sa capacité à l’exécuter. Il avait raison, ce n’était pas si compliqué finalement !

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Apprendre à combattre la peur


La suite de l’entraînement était probablement le plus difficile. Chaque fois qu’elle chargeait son arme de chakra, son père lui lançait les kunais, chaque fois, elle bondissait hors de leur portée. La seconde partie de l’entraînement était, en réalité, de vaincre les réflexes naturels, de vaincre le reflexe de fuir, de le remplacer par celui de se battre.

« Encore. Ton équipier est mort, tu t’es poussée, il n’a pas pu se défendre. »

Une nouvelle tentative, un nouvel échec. L’aube approchait et Masami était couverte de saleté, son père et elle n’avait pas dormi encore et pourtant, le corps de la kunoichi s’obstinait toujours autant à vouloir fuit les lames qui fonçaient vers lui. Si son esprit savait qu’elle n’avait rien à craindre, il fallait en convaincre ses sens.

Son père recommença, lançant les armes une fois de plus. Masami les évita encore. C’était une danse qui ne cessait de se répéter, un résultat qui semblait impossible à éviter. L’épuisement physique et psychologique se faisait sentir un peu plus chez la demoiselle avec chaque nouvelle tentative on sentait son envie de persévérer s’éteindre un peu plus.

Il était temps de passer aux mesures moins … orthodoxes.

« T’m’fais confiance, hein ?
- Oui ? J’pense ben ? »

La question de son père la laissait perplexe et elle devinait qu’il avait une idée derrière la tête. À son ton, c’était une idée que lui-même trouvait dubitative … Pourtant, c’était las seule idée qu’aucun des deux semblait avoir.

« Si tu peux pas t’empêcher de t’enfuir, il faut que tu sois pas capable de le faire.
- Logique.
- Donc … si tu pouvais pas bouger de place, y’aurait plus de chance que ton reflexe soit d’essayer de parer … ? »

Elle savait exactement où s’en allait cette question. L’espace d’un instant elle se demanda si c’était du pur génie ou de la folie.

« On a deux choix. On continue de même et on espère que tu réussis ou on force à rester sur place, donc on t’attache là et t’as pas le choix de parer. »

D’un coup, Masami eut un million d’autres idées pour réussir que celle proposée par son père, mais en pleine nuit, alors qu’ils étaient seuls ces idées ne pouvaient pas vraiment être portée à succès. Elle hocha donc la tête, l’air résignée. Évidemment, son père n’allait pas la mettre en danger, il était un Fûma et il savait se servir parfaitement de ses armes et si jamais Masami ne pouvait parer, il n’allait pas la frapper. Tous les deux le savaient, mais l’ombre du risque de cette idée planait toujours.

Mais le duo procéda tout de même avec cette folle idée. Au final, il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre. Masami se retrouva donc attachée au sol, impossible de bouger les pieds. Elle n’avait donc pas le choix d’affronter les shurikens et kunais de son père. La première volée qui son père lui envoya dans cette position lui effleura les joues et les bras. Son sabre avait certes bougé, mais le chakra avait été dissipé bien avant qu’il ne soit relâcher par la jeune femme.

La bonne nouvelle était que l’erreur initiale provoquée par le reflexe de fuir les coups ennemis n’était plus … n’est-ce pas ? Si seulement ce n’était que ça. Les tentatives s’enchaînèrent les unes après les autres, les résultats ne variant pas tant que ça.

« Masa, quand tu t’prépares à parer, concentre-toi sur moi. Pas sur les shurikens. Ça va aider. Fais-toi confiance, tu sais comment ça marche de lancer des armes. Tu fis trop à tes yeux et pas assez à ton instinct. »

Il avait raison, après tout, les prunelles de Masami étaient rivées sur les armes qui volaient vers elle, jamais sur les mains de celui qui les lançaient. Elle cherchait à se synchroniser avec leur arrivée et à chaque fois elle échouait car entre ses yeux et ses mains, il y avait un délai qu’elle ne prenait jamais en compte et qui pourtant, elle connaissait l’existence. Se fier à son instinct que lui disait son père …

Cette fois-ci, elle regarda les armes s’envoler. Elle connaissait leur vitesse, leur poids, leur puissance. Le nodachi bougea. La synchronisation était parfaite ! Ce fut avec des étoiles dans les yeux que la jeune femme pu voir les kunais et shuriken tomber au sol comme l’avait fait son père en début de soirée.

« Tu vois, aussi simple que ça. On s’arrête là pour ce soir, mais avant d’essayer de faire ça en mission, essaie de le faire une ou deux fois en entraînement, histoire que tu perdes pas un œil par accident. »

Alors qu'il riait à cette idée saugrenue, Masami se disait que ce n'était pas si con de se retenter avant de déclarer tout ça comme acquis, avant de rester dans le chemin de projectiles et de se transformer en passoire ...

Plus tard cette journée-là, lorsqu'elle rejoindrait son équipe, la Fûma demanda à Otohime de lui lancer les projectiles pour s'essayer à ce tour avec quelqu'un d'autre que son père, mais surtout, s'assurer qu'elle arrivait bel et bien à ne pas bondir lorsque les armes fonçaient en sa direction. Si tous ses muscles se bandaient prêts à réagir, Masami parvenait tout de même à brandir son sabre sans fuir.

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