Cette journée-là, Masami était d’humeur festive. Elle voulait sortir, boire un coup, faire des bêtises, voir des copines, tout ça quoi. Avec l’entraînement et les missions, elle avait l’impression qu’elle n’avait plus de vie sociale, que tout tournait autour de son travail et ça commençait à l’étouffer. Il était donc temps de faire quelque chose à ce sujet. La jeune femme avait donc étendu une invitation à plusieurs des femmes et collègues avec qui elle avait eu la chance de travailler ou juste de discuter. Elle leur avait donné l’adresse d’un bar et une heure.
Évidemment, elle ne dirait pas nom si d’autres s’invitaient d’elles-mêmes. Après tout, le but de cette soirée, c’était de se détendre, de boire, d’avoir du plaisir et surtout de socialiser dans un contexte autre que celui habituel de la kunoichi professionnelle.
C’était une soirée de filles seulement, elle n’avait invité aucun garçon et si l’un d’entre eux tentait de se joindre, elle se ferait un plaisir de le lui refuser. Non, cette soirée-là, c’était juste pour les filles, pour parler de tout et de rien. La chunin avait mis au programme quelques jeux de boissons pour briser la glace et dégourdir les timides. Après tout, elle se doutait bien que tout ce beau monde ne se connaissait pas nécessairement. Il fallait donc faciliter un peu les choses.
Évidemment, Otohime avait été invitée, tout comme Aya (bien que cette dernière n’aimât pas du tout la première, mais Masami lui avait fait promettre de bien se tenir.) Quelques vieilles copines de classes avaient été invitées, mais elles avaient refusé, trop de travail ayant été l’excuse officielle. Tant pis, c’étaient elle qui manquerait la soirée du siècle.
Masami avait réservé une grande table au bar en question. Le bar qu’elle avait choisi n’était pas son favori, à la place elle avait opté pour quelque chose de plus passe partout. Après tout, celui qu’elle préférait s’apparentait plus à un pub qu’à un bar – c’était là qu’elle avait apporter Sanada à leur première rencontre – et comme elle voulait que ses invitées puissent choisir des boissons à leur goût et que le pub qu’elle aimait tant était un peu plus spécialisé en bière qu’autre chose, elle dût se résoudre à le retirer de sa liste de choix. À la place, elle avait choisi un établissement populaire du centre-ville, facile d’accès à tout le monde. Pas trop classe, pas trop crasse non-plus. Disons qu’Otohime n’était pas quelqu’un qu’on apportait dans les bars élégants et prétetieux, mais Masami ne voulait pas non plus aller quelque part plein de vermines – pervers, pickpocket, ect. car il n’était pas question de transformé la soirée en baston – alors, elle s’était cassé la tête pour trouvé quelque part qui se seraient un juste milieux.
Elle s’était rendue un peu d’avance à la table question d’être là lorsque ses invitées allaient arriver.
La première sortie entre filles de l'académie pour Hana. Un grand moment pour le meilleur et pour le pire.
feat Uzujin's girls
Sa première soirée entre filles! Vous n'imaginiez pas la joie pour la jeune Omura depuis le temps qu'elle rêvait de se faire quelques amies auprès de qui avoir quelques confidences, de quoi mener une vie sociale dès plus classique pour une jeune personne comme elle. Hana l'avait tant espéré lorsqu'elle s'était inscrite à l'académie et avait si vite déchanté quand elle se rendit compte que cela ne serait pas si évident que cela n'y paraissait. Pourtant, la kunoichi faisait de son possible pour être agréable à tout le monde et généralement, cela semblait bien se passer auprès de la gente masculine. Cela lui faisait défaut auprès de ses homologues féminines pour une raison qui lui échappait, hormis certaines jalousies ou quiproquos bien identifiés. Alors, lorsque Shiki lui fit part qu'une soirée entre dame était organisée pour qui le souhaitait, elle ne put que dire oui, un grand oui enthousiasmé.
Oh, cela ne plut guère à sa mère qui imaginait qu'elle allait rencontrer des personnes de mauvaises vies. Pourquoi? Parce que le rendez-vous était dans un bar, bien trop malfamé d'après la matriarche pour une personne de son rang. Mais elle trouva le moyen de la rassurer à lui indiquant qu'elle s'y rendait en compagnie de Shiki Uzumaki dont le nom était particulièrement familier à la famille. Cela suffit à rassurer cette mère trop protectrice pour une jeune fille qui ne l'était plus tant que cela. Mais que voulez-vous, les apparences étaient toujours une priorité pour cette mère. Pour Hana, ce n'était qu'une liberté de plus acquise et un petit bonheur au goût de normalité.
La seule grande question qui tarauda Hana était d'ordre vestimentaire, pour vous rendre compte du niveau de son inquiétude. Après tout, elle n'avait jamais participé à ce genre de convention sociale, hormis quelques mondanités bourgeoises avec ses parents. Ici, il était question de décontraction entre filles alors comment rester coquette et décontractée en même temps? Elle fit le choix d'une délicate petite robe noire, une passe-partout comme elle se plaisait à dire qui ne pourrait faire fausse note. Bien évidemment, il fut impossible de ne pas accessoiriser le tout avec quelques bijoux discrets et une coiffure faussement travaillée.
Ne connaissant pas le lieu de la rencontre, la demoiselle se rendit chez Shiki en premier lieu qui l'accueillit chaleureusement. Hana adorait la jeune femme, qui à ses yeux était une aînée bienveillante. D'ailleurs, il y avait peu, elle avait eu le plaisir de rencontrer son jeune frère Shingen, un jeune homme dès plus adorables et charmants. Hana aimait beaucoup cette famille, des gens biens pour ses yeux naïfs.
" Shiki-san!!! Dépêchons-nous! J'ai hâte de rencontrer tous ces autres jeunes femmes. Je suis sûre que nous allons beaucoup nous amuser! "
Un énorme sourire illumina les traits de l'Omura.
" Entre kunoichi, c'est formidable. Nous aurons beaucoup d'histoires à nous échanger. "
Mais voilà, son aînée lui expliqua qu'elles se devaient d'attendre une autre jeune femme. Shiki n'intronisait pas seulement Hana mais aussi une dénommée Akeno. Cette personne était une totale inconnue pour l'Omura mais elle n'en fut pas moins ravie de la rencontrer, comme à chaque nouveau visage découvert d'ailleurs.
" Je suis enchantée Akeno-san. Vous devez avoir hâte vous aussi, non? Comme c'est excitant! Haha! "
La jeune uzujin ne pouvait contenir sa joie et s'imaginait déjà à poser plein de questions, à rire et à écouter avec attention. Elle espérait vivement de pouvoir se faire quelques amies, bien qu'elle n'avait finalement aucune idée de la façon de procéder. Puisque ces tentatives avaient toujours été un échec, elle espérait que les conseils de Shiki pourraient lui être d'un grand secours, voir peut-être de Akeno? Mais pour le savoir, il fallait attendre que ses dames soient prête pour le grand soir!
Shiki lâche un soupir tandis qu'elle peaufine son maquillage. "Qu'y a-t-il ? Cela te défrise de voir ta laideur ?" Le visage de la femme se marque soudainement d'une expression de colère froide. "Je ne suis pas frisée et je ne suis pas laide. Je suis juste en train de me demander pourquoi on m'a refilée Hajoon et Akeno." La femme à la blonde chevelure n'a rien contre ses élèves mais il ne faut pas se leurrer, ils sont un peu spéciaux. En particulier cette genin au corps de fumée qui a son âge, de mémoire, mais qui semble être beaucoup moins mâture. "Akeno ? C'est la fille à qui tu as dit de venir à cette soirée, sans quoi elle n'obtiendrait pas ton soutien pour obtenir une promotion ?" La chef du clan Uzumaki sourit tandis qu'elle enfile son haori bleu. "Je lui ai dit qu'elle ne devait pas compter sur moi pour appuyer une quelconque promotion si elle ne faisait pas le moindre effort pour me montrer qu'elle pouvait se sociabiliser et faire autre chose que se cacher." L'archère vérifie que son yukata de créateur soit bien mis et que sa tenue soit parfaitement assortie avant de sortir de sa chambre.
Sur ces échanges avec le traître qui habite son corps, la femme se lance dans une préparation de thé en attendant que les deux jeunes femmes avec lesquelles elle devrait se rendre à la soirée arrivent chez elle. C'est la petite Omura qu'elle a sauvé de bandits six ans auparavant qui arrive en premier, toujours aussi belle et rayonnante qu'à l'accoutumée.
" Shiki-san!!! Dépêchons-nous! J'ai hâte de rencontrer tous ces autres jeunes femmes. Je suis sûre que nous allons beaucoup nous amuser! "
La kunoichi à la chevelure blanche pouffe de rire en constatant l'impatience de sa cadette qu'elle considère presque comme une membre de sa famille. A vrai dire, Shiki aurait bien aimé avoir une petite soeur en plus de son merveilleux frangin alors, la petite Hana est un peu comme la petite soeur qu'elle n'a jamais eu.
"Allons, soit un peu patiente. Nous attendons quelqu'un, Akeno, une Genin de mon équipe. Entre et assied-toi, je vais te servir une tasse de thé."
Pendant leurs échanges, la chef de clan se permet de demander à la genin du clan Omura comment se passe sa vie de kunoichi et si elle se sent bien dans son équipe. Mais, avant que la plus jeune n'ait le temps de rentrer dans les détails, la clochette située à l'entrée de la demeure de Shiki se met à sonner, signalant la présence d'une personne.
"Je crois que notre amie et là. Allons-y."
D'une démarche assurée mais gracieuse, la femme aux yeux bleus se dirige vers l'entrée et descend du tatami où elle enfile ses bottes en vitesse avant d'ouvrir la porte, saluant Akeno, lui demandant comment elle se porte et pressant Hana pour qu'elle les rejoignent.
"Nous devrions nous dépêcher pour ne pas faire attendre les autres."
L'Uzumaki guide ses deux compagnes et n'a pas de mal à trouver l'établissement où la Fuma a réservé une table. Si bien qu'elles arrivent pile à l'heure. En entrant, la femme reconnait immédiatement le visage de celle qui lui a fourni son katana et s'approche.
"Bonsoir, Masami-san. J'espère que vous vous portez bien. Je tiens à vous remercier encore une fois pour votre invitation."
Un sillage de fumée se dessine sur le sol du salon dans l'appartement d'Akeno. Le bout de l'ongle du pouce coincé dans sa bouche, la femme semble réfléchir méthodiquement à la situation. Ses désirs de liberté et sa nature rentre en conflit avec la dernière déclaration de son nouveau sensei. Des mots secs et froid dont habituellement, c'est plutôt elle qui parle ainsi aux autres. Encore une fois, sa position peut avantageuse la rappelle à l'ordre et lui fait bien comprendre qu'elle va devoir jouer le jeu.
Après avoir fait les cents pas, la femme aux cheveux noirs de jais renverse d'un revers de la main une bouteille de vin vide en pestant :
- Comme si je faisais que me cacher ! Rhaaa si... Si seulement j'avais les moyens, j'lui ferai vivre et comprendre ma situation histoire qu'elle se la ferme ! Malheur à toi et ta descendance !
Elle revient par réflexe se mordre l'index tandis que sa main gauche vient se tenir le coude droit. L'index de cette même main gauche bouge frénétiquement montrant une certaine frustration chez la femme. Une soirée entre filles ? Réellement ? Se montrer devant toute et potentiellement foutre en l'air des potentielles ficelles sur lesquelles jouer en se montrant directement ?
Mais si elle ne vient pas, aucune chance que Shiki lui redonne une chance pour ensuite avoir son appuie pour son grade et donc, une indépendance... Akeno ne peut clairement pas se permettre de continuer à vivre comme ça encore plusieurs années, elle aurait de quoi devenir folle.
Pestant une dernière fois, la femme se décide donc à se préparer pour la soirée. Une robe violette comme à son habitude, après tout, il y a aucune raison de faire plus d'effort qu'il en faut. Déjà qu'elle vient, inutile de sortir le grand jeu, surtout qu'elle ne peut pas se faire passer pour autrui avec une de ses transformations corporelle habituel avec son Kekkei Genkai.
Prenant les ruelles sombres et autres chemins détournés pour éviter de se faire voir le plus possible, la kunoichi arrive enfin au domaine Uzumaki. Si elle en a l'occasion, elle passerai bien ses salutations à Shingen en tête à tête mais sa sœur risque de trouver ça fort déplacer.
La voilà donc qui se contente d'utiliser la clochette à l'entrée pour avertir de son arrivée et patiente. Shiki arrive donc et fait les mondanités nécessaires pour prendre des nouvelles de la kunoichi. Chose qui est évidemment retourné par la demoiselle aux cheveux chaotiques dont les jambes semblent camouflées par cette brume violacée.
Un échange bref, voir froid qui pourrait plus faire penser à un échange professionnel qu'à une amitiée. Le regard se pose ensuite sur une jeune demoiselle assez enthousiaste. Hâte de faire cette rencontre ? Pas vraiment, disons qu'Akeno espère surtout éviter de perdre son temps et qu'il y aura tout de même un avantage à participer à tout ceci, autre l'appui de Shiki. D'un ton un peu sarcastique elle répond à la demoiselle :
- Navré très chère, je ne partage pas pour le moment votre impatience, qui plus est... J'aimerais également être enchantée par notre rencontre, si au moins vous pouvez donner votre nom.
Visiblement cette adolescente connaissait déjà le prénom de la kunoichi. D'ailleurs, Akeno aurait voulu se montrer plus sec sur l'instant en lui disant « Quand on ne se connaît pas, on se présente, c'est la coutume. » Mais avec Shiki dans les parages, il va falloir faire des efforts.
Suivant par la suite la femme aux cheveux blancs immaculées, les yeux perçant de la demoiselle analyse le bar dans lequel elles vont passer leurs soirées. Assez neutre au final à ses yeux, ni dans le bouseux, ni dans le classieux, certainement pour que toutes les personnes soient un minimum à l'aise pendant cette rencontre. Suite à ça, des présentations sont visiblement de mise, une femme visiblement adepte de Taijutsu ou autre style au corps-à-corps par ce corps plutôt musclé. Elle serait donc à l'origine de cette rencontre ? Notant les informations dans un coin de sa tête, Akeno va se présenter à son tour, s'inclinant respectueusement :
- Nous n'avons pas le plaisir de nous connaître, je me nomme Akeno, actuellement genin de l'équipe de Shiki-sensei. J'espère que cette soirée sera un véritable délice.
Techniques utilisé:
Cette technique est activé par défaut avec Akeno quand elle est sous son apparence classique pour moi ^^
Chimei-tekina josei NI 【FEMME FATALE】
DOMAINE :
Kekkei Genkai
RANG :
D
PORTÉE :
Personnelle
CHAMP D'ACTION :
Personnel
DESCRIPTION :
L'utilisateur utilise son corps de fumée pour camoufler ses jambes et peut expulser de la fumée par ses doigts. Les cheveux de l'utilisateur agissent de manière chaotique avec la même physique que si le corps de l'utilisateur était sous l'eau. Cette technique n'est pas que pur esthétique et offre une liberté de mouvement plus aérien, permettant à l'utilisateur de franchir des surfaces instables, fragiles (mince couche de glace par exemple) ou gênant normalement les mouvements. Ceci permet par exemple d'esquiver des Makibishi ou, si l'utilisateur connaît la Furtivité, de ne pas déclencher de pièges posé au sol de rang D issus du Ninpô ou du Shurikenjutsu (mais pas du Fuinjutsu). Cette technique peut être maintenue pendant 3 tour en dépensant son coût à chaque tour (mais sans que cela compte dans la limite de technique l'utilisateur). En augmentant le coût en chakra d'un rang, cette technique fait également office de Technique d'Escalade des Arbres (cette effet perdure de la même façon).
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Très Faible
Miyamoto Aya
Uzushio no Genin
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C'était bien la première fois que l'on invitais la jeune Miyamoto à faire autre chose que des cours du soir. Non pas que les Miyamotos ne sachent pas se relâcher ou simplement prendre du bon temps, mais ce n'était qu'un luxe accordé aux élèves travailleurs et méritants. Jamais à Aya, donc. De plus, ce n'était pas comme si la jeune femme s'était liée d'amitié avec des camarades de son clan, donc cela ne lui faisait ni chaud ni froid.
Cependant, Masami avait tenu à inviter la benjamine en toute discrétion après leur rencontre "musclée". Malgré leur étrange confrontation, les deux kunoichi s'étaient bien entendues malgré leur fort différente opinion sur Otohime. Aya n'avait bien évidemment pas refusé la proposition de son aînée, trop contente de changer d'air malgré la perspective de devoir y retrouver l'Uzumaki aux gros seins.
Ainsi, profitant d'un moment d'inattention de son père, occupé à recevoir un des vieux pontes du clan, elle avait mit les voiles en passant par la fenêtre de sa chambre. Malgré le fait qu'elle soit au second étage de la grande maisonnée attribuée à sa famille, elle avait prit l'habitude de s'aider de l'arbre proche pour descendre tranquille et en toute discrétion. Certes, son père sera fort courroucé de ne pas la trouver lorsqu'il voudra la faire participer au diner avec le vieux, mais bon, Aya n'en avait que faire.
Elle ne s'était pas particulièrement habillée pour l'occasion, pas plus que d'habitude en tout cas. On lui avait dit que c'était pourtant la coutume qui le voulait, mais ce n'était de toute façon pas son truc. Et puis, elle n'allait pas non plus aller jusqu’à faire un effort pour horrible-hime !
Ainsi, elle se faufila hors du domaine en grimpant par le mur est (le plus petit, donc le plus simple) avant de se mettre en direction du bar servant de point de rendez-vous. La jeune femme traîna un peu dans le Uzu nocturne, profitant des illuminations et de l'ambiance si particulière de la cité commerciale qui ne dormais jamais, avant de finalement arriver.
Le bar en question était très... bien. Pas trop bien, mais ce n'était pas non plus le ramen des brumes. C'était un bar d'adultes en somme, un de ceux dans lequel tous les vieux se rendent pour décompresser. Aya n'en avait d'ailleurs jamais vraiment trop compris l'intérêt, mais c'était peut-être l'occasion.
Le barman lui jeta un regard noir en raison de son âge, mais elle lui tira la langue en faisant mine de dégainer son arme avant de chercher masami-san. Elle finit par l’apercevoir devant une grande table, accompagnée d'une drôle de kunoichi à la mine patibulaire, d'une autre femme super classe et de Hana. Décidément, elle était toujours là où il fallait pas, celle-ci !
La bonne humeur de la jeune femme venant de fondre comme neige au soleil, elle alla cependant saluer la petite assemblée en s'arrêtant à leur niveau. "Masami-san, Hana..."
Elle fit une brève pause pour foudroyer Hana du regard avant d'aller s'installer en bout de table, le plus loin possible de l'insupportable poupée de porcelaine. Elle s’intéressa ensuite aux deux autres kunoichi. "Heum, et bonjours vous. Je vous connais pas, je crois pas... Moi c'est Aya. D'ailleurs..."
La jeune Miyamoto se mit en tailleur, posant son katana sur ses genoux et reportant son attention sur celle aux cheveux en bataille. "Tu fera gaffe, tu fumes."
Non parce que, bon, elle fumait littéralement. Elle prenait peut-être feu ? Aya avait entendu parler de cas de combustion spontanées dans les vieilles histoires de son clan. Peut-être qu'elle en était témoin en ce moment même ? Si c'était le cas, ça promettait d'être une soirée passionnante.
Uzumaki Otohime
Uzushio no Chunin
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J’ai fait effort par dessus effort, j’ai essayé pendant des heures de trouver quelque chose qui ferait à coup sûr pas vraiment toute nue, mais qui allait quand même montrer un petit quelque chose à l’avant.
J’m’en va boire avec des filles, je peux pas avoir l’air d’être une grosse crottée toute nue qui s’enfile des barils de bière dans le fond du gorgoton tous les vendredi soir (ou mardi après-midi… ou lundi matin).
C’est comme le code d’une soirée entre porteuses de sacoches; tu fais un effort pis tu te mets cute, comme ça quand les gars viennent t’aborder ça fait deux choses. Un, comme c’est toi qu’il est venu voir c’est toi la plus chaude pis sexy faque t’as pas perdu ton temps devant le miroir pour rien. Deux, ça te donne la chance de rire avec tes autres juments du wannabe étalon qui voulait clairement te faire pouliner à la fin de la soirée, même s’il comprend pas qu’il était pas de ton calibre. T’es un 10, lui c’est un fétus accidenté.
On revient au début.
J’ai essayé plein d’affaires qui ont hérissé les cheveux de ma mère pis qui les ont rendu blancs, mais c’est quand je l’ai entendue dire que j’ai l’air d’une charrue toute neuve (mais une charrue pareil) que j’ai su que c’était la bonne. Une robe blanche à boucle avec un décolleté avec un chapeau. Je me dis que j’ai fait pire, que si tout se passe mal ma robe va finir rose et brune et que mon chapeau va me servir de sac à vomi, pis je suis correcte avec ça.
J’dis ça parce que j’me connais; tu peux sortir la fille du dégueulasse, mais tu peux pas sortir le dégueulasse de la fille. J’m’en va boire, je l’sais que je vais m’humilier parce que je vais avoir gagné le concours de shooters.
J’gagne toujours le concours de shooters.
Anyways.
Faque j’ai dit oui à la robe pis j’suis sortie, sachant très bien qu’il fallait que je pique une course pour me rendre parce que j’étais déjà moyennement en retard. L’important, c’est que j’arrive en un seul morceau et pas trop en sueur; je connais pas l’endroit plus qu’il faut – oh non j’suis certainement déjà allée, juste que j’devais être trop saoule-morte pour m’en rappeler- et celui qui fait la boisson me regarde en souriant de toutes ses dents.
Probablement parce que je bois beaucoup pis que pour moi le pourboire c’est donné.
J’vois la table, y’a cinq filles autour. Je profite maintenant de compter parce que je sais que tantôt ça va être un véritable bordel, au point où je me souviendrai plus de mon propre nom sûrement.
Je me prépare à déplacer de l’air en avançant à la table; j’accumule mon énergie pour faire des salutations – je connais genre deux personnes ici pis je serais pas surprise que toutes les autres me connaissent déjà, mais je dois faire l’effort pareil-.
«ALLO MASAMI!!!»
La première est faite vraiment vite; je lui tape dans le dos en criant son nom pour qu’elle sache que je suis là. «R’ga’de-moé ça, j’porte une robe. T’es surprise, avoue!»
Elle était en train de jaser avec une femme avec les cheveux qui flottent; elle a l’air cool mais elle fait un peu méchante sorcière de contes de fée. On verra bien, moi non plus j’suis pas le genre princesse en détresse, plutôt le bûcheron qui vient dans la mauvaise histoire pour passer un bon coup de hache dans toute l’affaire. «Salut! J’m’appelle Otohime, contente que tu sois v’nue! C’est quoi ton nom?» Tant qu’à être là, je lui tend la main pour voir si elle va la serrer, pis pour voir si c’est une femme de caractère comme moé – on serre fort, ou on serre pas!
J’attends la réponse pis je passe à autre chose, j’ai d’autres femelles de ma nouvelle armée d’amazones à rencontrer! J’arrive devant ma…
Oh…
Esti que j’l’ai dans l’cul.
«B’soir m’dame. On est d’accord que tout ce qui se passe à soir ne rentre pas dans les archives du clan, hein?» Je lui dis ça en souriant, mais ça se voit que j’suis peut-être un peu nerveuse.
Une fois ça fait, j’passe à la petite fille cute;
«Oh r’ga’de-toi, comment t’es toute bien arrangée pis tout! Toi pis moi on va s’entendre! Moi c’est Otohime, pis toi?» J’lui fais un faux bisou sur chaque joue en guise de présentation. J’nous regarde, pis j’ai déjà le sentiment que tout est à l’envers; elle a pas l’air du genre de fille à porter des robes noires pis j’ai pas l’air assez propre pour porter du blanc, mais on fait avec. En vrai, je l’aime déjà, je sais qu’on est faites pour s’entendre; elle dégage dequoi pis j’ai juste envie de lui faire des tresses dans les cheveux comme je le fais avec ma petite sœur avant qu’on sorte magasiner.
Bin prépare-toé fille, parce qu’à soir j’va être dans ta face pis tu vas pouvoir rien faire contre ça. Tu vas l’endurer du début à la fin.
«Bin allo toé! J’m’ennuyais de pas t’voir!» En vrai en dedans j’pense j’lai déjà tuée trois fois. Je le jure, si jamais on doit trinquer je vais lui rappeler que ne pas se regarder dans les yeux en le faisant c’est sept ans de mauvais sexe, pis pour éviter tout risque je vais lui péter ma coupe de saké drête entre les deux yeux.
Parlant de trinquer.
«Bon, bin les allo sont faits, je vais nous prendre de quoi pour commencer parce que j‘me sens généreuse.»
Je regarde Masami en levant un doigt; figure de dédain. Pas assez.
Deux; incertitude. On pourrait encore avoir soif.
Trois? Légère insatisfaction.
Quatre. Je fais oui de la tête en lui faisant comprendre que ça s’en vient.
Deux minutes après, je suis au bar avec le monsieur souriant et je demande ce que je peux : «Bonjour toi! T’as l’air joyeux aujourd’hui, hein… Assez joyeux pour me faire 24 coupes de fort? Le plus fort que t’as, pour la table là-bas.»
Je pointe la table au coin avec mes nouvelles meilleures amies. Vingt-quatre? Oui, vingt-quatre; moi j’veux qu’ça boit pis que ça rit pis que ça s’amuse. Avec un verre dans l’nez, ça commence bien. «Au pire si elles finissent pas, moi je le ferai. J’pas arrêtable.»
La soirée s’annonçait déjà un succès lorsque Shiki se présenta accompagné de deux autres demoiselles. Il fallait dire qu’il n’était pas tous les jours que Masami faisait ce genre de rassemblement purement social, loin des armes et des entraînements, mais de voir que déjà d’autres femmes avaient décidé de se présenter … c’était agréable. Ça donnait envie de croire que la soirée allait bien commencer. La brunette répondit donc à la cheffe des Uzumaki, loin de toute formalit, puisque les formalités n’étaient tout de même pas sa spécialité :
« Y’a rien à r’mercier. »
Puis, elle se tourna cers ses deux nouvelles invitées, celles qu’elle ne connaissait pas avait ce moment précis. Elle se présenta donc d’un ton enjoué, ponctuant sa dernière phrase d’un clin d’œil joueur. Il était facile de deviner qu’elle était habitée d’une certaine excitation à l’idée de cette soirée.
« Masami. Fuma Masami. Tant qu’on a un peu d’alcool et d’la bonne humeur, on va clairement passer du bon temps. »
Elle n’eut pas vraiment le temps de poursuivre les banalités, puisqu’elle voyait déjà une autre de ses invitées entre dans le bar. Elle fit donc de grands signaux de bras à la jeune fille et l’appelant en haussant le ton, espérant ainsi gagner son attention.
« YO AYA ! »
Lorsqu’Aya rejoint donc le groupe, ce fut au tour d’Otohime de faire son apparition. Masami, bien sûr, ne l’avait pas remarqué (après tout, Otohime qui portait une robe … fallait se dire que la Fûma n’avait pas vu le coup venir.) Mais, Othime étant elle-même ne se laissa pas passer inaperçue. Hurlant plus fort que tout le brouhaha du bar qui se remplissait tranquillement en plus de la tape dans le dos qui bien sûr ne laissa pas la brunette sa réaction.
« OI OTOHIME ! Wow. J’savais pas que t’avais des affaires féminines dans ton garde-robes. »
Donc, voilà le groupe semblait au complet, du moins pour l’instant, peut-être que leur party serait tellement intéressant que d’autres se joindraient plus tard ? Masami regarda son équipière échanger quelques banalités avant que celle-ci n’emporte le reste de la conversation vers autre chose. Dans un espoir de pas perdre le contrôle de la soirée dès les première minute, la maîtresse d’armes d’Uzushiogakure commença à expliquer ce qu’elle s’attendait de ses invitées et surtout elle espérait ramener Otohime avant qu’il ne soit trop tard.
« C’est pas un free-for-all ! Si on est soule en commençant ça marche pas ! »
Elle lança un regard à l’amas hétéroclite de femmes devant elle. Personne ne se ressemblait et toutes semblaient être bien différentes les unes des autres. À vrai dire, c’était probablement le genre de groupe qu’on ne voyait que dans les histoires et qui ne marchait pas vraiment dans la vraie vie, amis il faudrait bien faire avec ça. Comme tout le monde ne connaissait pas tout le monde, il fallait casser la glace, essayer de trouver des similitudes entre elles, histoire de souder, ne serait-ce qu’un peu, ce petit groupe.
« Okay, je connais pas tout le monde pis j’suis pas la seule, faque c’que je propose c’est de faire des jeux, casser la glace pis tout ça. »
Une minute de réflexion et la jeune femme continua une fois qu’elle fut certaine qu’on écoutait ce qu’elle disait.
« J’propose de commencer par : J’ai jamais. En gros, pour celles qui connaissent pas, on boit quand on a fait ce que qu’on dit. Et on dit juste des affaires qu’on à fait. J’veux pas de faux-cul. »
Heureusement, les règles de ce jeu n’étaient pas compliquées et tout le monde pourrait participer. Elle prit l’un de shooter qu’Otohime avait commandé et le posa devant elle. Lorsque chacune des invitées fut servie et que devant elles se trouvait deux shooters chacune, Masami pris la parole. Cette histoire était son idée, alors fallait ouvrir le bal, n’est-ce pas ?
« Okay, J’commence, on va y aller mollo pour commencer : J’ai jamais eu de one-night. »
Elle enchaîna aux parole la boisson qui vint réchauffer sa gorge et son ventre avant de jeter un coup d’œil aux autres filles dans le but de voir qui d’autre boirait à cette affirmation.
Elle fit ensuite signe au serveur de venir et commanda un deuxième round qui fut poser au milieu de la table, pour celles qui finiraient leur shooter trop rapidement.
Donc à partir de maintenant, celles qui jouent au jeu devront à leur tour réagir à tous les je n'ai jamais qui sont venus avant elles et à la fin de leur tour donner un nouveau je n'ai jamais. Sur la table, à ce moment précis, il y a deux shooters (dont un shooter que Masami a bu). Devant chacune (sauf Masami) il y a deux shooters. quand votre personnage termine ses shooter, il en prend au centre de la table et celle qui prend le dernier shooter au centre de la table commande la prochaine tournée de 24 shooters qui sera mise au centre de la table.
Omura Hana
Uzushio no Genin
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La première sortie entre filles de l'académie pour Hana. Un grand moment pour le meilleur et pour le pire.
feat Uzujin's girls
Hana ne tenait pas en place, assez pour amuser Shiki de son impatience. Il lui fallut même lui clouer un peu le museau en lui proposant une tasse de thé que la jeune femme fut incapable de refuser, ne serait-ce que par politesse. Mais aussitôt que son aînée lui indiqua attendre une nouvelle convive, l'excitation reprit de plus belle lorsque l'étrange Akeno fit son apparition. Et étrange était sans doute le meilleur mot à employer. En effet, Hana n'aurait pu dire pourquoi, mais celle qui ne lui était plus inconnue lui fit une impression bizarre... mais elle chassa vite cela quand elle se rendit compte qu'elle avait manqué à ces devoirs.
" Oh! Veuillez m'excusez Akeno-san! Je suis tellement heureuse de pouvoir rencontrer de nouvelles personnes que j'en oublie les règles de politesse. Je me nomme Omura Hana. Très heureuse. "
Sur ces paroles, elle salua convenablement cette dernière, mais il n'y avait pas de temps à perdre, n'est-ce pas?
" Oh oui ! Ne faisons pas attendre les autres ! "
Très rapidement, les trois kunoichis arrivèrent au point de rendez-vous et aussitôt le regard de l'Omura se mit à briller de mille feux. C'était une véritable découverte pour elle, c'était la première fois qu'elle allait participer à une telle soirée. Il fallait dire que toutes les nuits qu'elle avait connues se passaient dans la chambre de sa demeure, sous la lumière tamisée d'une bougie à lire des ouvrages pour s'évader un peu. Alors une soirée entre filles, c'était un peu le rêve d'une adolescente qui prenait vie. Cela était même un peu surréaliste pour elle et pourtant, elle aimait déjà tous les visages qu'elle croisait et découvrait. Masami était l'organisatrice et cette dernière lui fit déjà une formidable impression. Elle avait l'air d'être une femme forte et amicale, elle mit rapidement tout le monde à l'aise. Il y avait même Aya qui avait répondu à l'invitation, mais comme à son habitude, elle resta plutôt froide avec sa coéquipière. Peut-être pourrait-elle réussir à se rapprocher d'elle au cours de cette soirée ? Si elles apprenaient à mieux se connaître, cela briserait la glace ? Il fallait tenter sa chance après tout. La dernière arrivée fut une véritable tornade, une dénommée Otohime qui parlait d'une drôle de façon et pourtant, elle lui parut si sûre d'elle et rafraîchissante.
" Oh!!! Je m'appelle Hana. Omura Hana. Je suis ravie de vous rencontrer. J'espère que nous allons pouvoir bien nous amuser. Hahaha! "
La jeune femme était un peu nerveuse. Bien que l'inconnu ne l'effrayait pas outre mesure, car elle était beaucoup trop curieuse pour cela, elle n'en était pas moins effrayée à l'idée de faire mauvaise impression. Elle connaissait toutes les règles des conventions sociales mondaines, mais tout ce qui était plus familier lui échappait encore un peu. Elle ne voulait pas paraître trop pédante à cause de ses habitudes et voulait véritablement faire de son mieux pour être agréable. Des amies. Oui, elle désirait, espérait même pouvoir faire partie de l'univers de toutes ces kunoichis.
En tout cas, une fois que tout ce beau monde fut réuni, toutes les jeunes femmes se retrouvèrent autour d'une table. Pendant que l'incendiaire Otohime s'occupa d'aller chercher les verres et qu'ils furent disposés tous sur la table, Masami expliqua les règles du jeu. Hana trépignait un peu sur son siège, elle trouvait tout cela très excitant et son regard pétillait déjà de joie.
" Formidable ! Un jeu ! Quelle bonne idée. "
Est-ce que bonne idée serait le bon terme ? La fin de la soirée le dirait sans doute, parce qu’Hana n'avait strictement aucune connaissance dans les jeux de boisson. Oh, elle avait déjà bu de l'alcool, mais toujours dans la limite du raisonnable au cours d'un repas. L'ivresse, elle ne la connaissait pas. Ce n'était soi-disant pas digne d'une dame du monde. Mais est-ce qu'elle était curieuse de savoir ce que cela faisait ? Tout à fait. Et puis entre "copines", qu'est-ce qu'elle risquait ?
Particulièrement motivée et enthousiaste, Hana se saisit de deux verres qui se trouvait au centre de la table pour faire comme Masami. Si elle avait compris, il fallait qu'elle vidât son verre quand elle se trouvait dans la même situation que celle qui n'avait jamais fait quelque chose, signifiant par cette occasion que celle qui ne boirait pas.... Voilà qui était très révélateur et amusant... sauf que la jeune femme semblait oublié qu'elle faisait sans doute partie des femmes les moins expérimentées de toute à cause de sa vie isolée, elle serait sans doute amenée à boire un sacré nombre de verres. Mais c'était le jeu, non?
" De... one-night ? Qu'est-ce que c'est ? Je suppose que je n'ai jamais fait ça donc je bois, n'est-ce pas ? "
Incrédule, elle regarda les jeunes femmes autour d'elle avant de hausser les épaules. Puisqu'elle ne savait pas ce dont il était question, il y avait de forte probabilité qu'elle n'eut jamais connu l'affaire. Sans être effrayée, la demoiselle but son verre d'une traite avant de se mettre à grimacer.
" Oh par tous les dieux ! Cela brûle la gorge ! "
Une petite larme pointa sur le coin des yeux d'Hana. Son premier shooter.
" Je ne m'attendais pas à cette sensation ! Haha! "
Il lui faudrait peut-être boire un peu moins vite au prochain coup et en parlant de cela, n'était-ce pas son tour si on suivait l'ordre de la table.
" Et bien, c'est à moi ! Alors je n'ai jamais.... je n'ai jamais... Mmmmm.... je n'ai jamais eu de fiancé ! "
C'était la première chose qui lui vint à l'esprit. Est-ce que c'était une bonne question ? Elle ne saurait pas le dire, mais elle fut obligée de boire son deuxième verre.... ce qui ne l'empêcha pas de grimacer. Terrible de boire de l'alcool sans modération.
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