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Lorsque neige et lames se confondent [PV Masami]

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Après avoir pris un bon bain chaud aux herbes médicinales et s'être d'un somptueux kimono blanc, l'Uzumaki sort de sa demeure pour profiter d'une journée de repos bien méritée suite à une série de rencontres avec des membres de son clan. Il n'y a rien de mieux que le bon air frais du petit matin pour se requinquer. D'une démarche royale, caressant son boa, Rirumu, qui s'est enroulée autour de son cou, la femme sort du domaine de son clan.

Émerveillée par la neige qui recouvre les toits et tombe du ciel dans une danse des plus raffinées, Shiki prend son temps et profite de ce sublime spectacle. C'est apaisant et nécessaire après l'entraînement éreintant qu'elle a mené au réveil afin de maintenir et perfectionner certaines de ses compétences. 

"Ce blanc immaculé est véritablement de toute beauté."

"Le blanc est fade, à mes yeux. Je préfère le rouge, incarnation de la passion et de la vie."

"Tu veux dire que ma chevelure n'est pas la plus belle qui soit ?"

"..."

Alors qu'elle progresse dans les rues du village, la kunoichi à la chevelure blanche et aux yeux bleus songe à la montagne de choses qu'elle devra faire dans les jours à venir, en plus de s'occuper de son frère adoré qui n'a toujours pas rouvert les yeux, pour son plus grand malheur. Tout d'abord, la chef de clan va devoir renforcer son influence afin que sa position ne soit pas compromise, ce qui va passer par le fait de tisser des relations durables avec les différents clans du village, mais aussi par le fait de se rapprocher du Senkage. Cependant, elle est déjà fatiguée rien qu'à penser à tout cela car ce n'est qu'une étape parmi tant d'autres pour atteindre ses ambitions qui ne sont probablement pas partagées par le reste des habitants d'Uzushio.

Ouvrant la porte d'une armurerie Fuma, Shiki s'incline au premier travailleur passant, le saluant avant de lui demander : "Auriez-vous un peu de temps à me consacrer ? Je songe à me procurer une lame et souhaiterais être guidée par quelques spécialistes." Après avoir fermée la porte derrière elle, passe une main sur les écailles de Rirumu et attend la réponse de son interlocuteur, portant déjà ses yeux à droite à gauche, à la recherche d'une arme susceptible de lui plaire bien qu'elle sache déjà ce qu'elle souhaite : un katana. A défaut d'être une maîtresse du Kenjutsu, Shiki désire honorer cet art que maîtrise son père et que ce dernier a essayé de lui faire passer. 

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L’armurerie des parents de Masami n’était pas bien grande et avait une petite touche chaleureuse, conviviale. Malgré que les Fûma était connu pour leur tendance à toujours rechercher le meilleur parti d’une entente ou même à se montrer particulièrement radin lorsqu’il était question de prix. Si les Fûma aimait bien l’argent, il n’empêchait pas que l’approche favorisée de sa famille fût toute même plus douce que celle dont on s’attendrait pour des gens si friands de s’enrichir. On aurait imaginé quelque chose de plus industrialisé, des employés partout et bien sûr tous les forgerons à la forge, mais non.

La mère de la jeune kunoichi avait le nez dans quelques papiers derrière le comptoir alors qu’elle retenait son cadet par l’oreille lui rappelant à quel point il n’avait pas les moyens de repayé les armes avec lesquels il avait joué. Un second fils fredonnait en faisant l’inventaire des tablettes et on pouvait entendre grave d’un homme qui racontait ses derniers avec un sabre à l’arrière de la boutique, bien sûr, Il y avait aussi Masami. Masami qui à l’entrée de la boutique ne faisait que jouer un kunai l’air ennuyé, comme si l’on l’avait forcée à la pire torture. Évidemment, ce fut elle qui fût interpellée par l’apparition toute de blanc vête au beau langage.

« Hum … p’tête, faudra juste être un peu plus claire. Des sabres y’en a pour tout le monde. Tu sais, genre des grosses épées bien brutasses, des katanas tout classiques, même des tantos. Ça dépend de ce que tu fais et encore, la plupart du monde choisissent les mauvaises armes.
- MASAMI ON VOUVOIE LE CLIENTS, MERCI
- Ça me casse les noix !
- Comment ça t’en a pas ! »

Le dernier commentaire avait été fait par le garçon qui se faisait tenir l’oreille. Malheureusement pour lui, il fut entraîné dans l’arrière-boutique aussitôt. Probablement que sa mère allait lui donner une leçon. La jeune femme avait observé sa mère ramener son cadet derrière avec un petit sourire sadique : « bien fait pour toi » avait-elle murmurer un petit rire victorieux s’échappant d’elle.

Le dernier Garçon laissa sa feuille d’inventaire sur une étagère avant de passer près de sa sœur qui semblait un peu plus vielle et il lui murmura quelque chose.

« Moh, t’es pas joueur, il l’a cherché. C’correct, j’m’en occupe. »

La jeune Chuunin reporta son attention sur la femme à la chevelures blanche et s’excusa du spectacle en s’inclinant, avant de reprendre sur un ton légèrement plus professionnel :

« Bon, on jasait de quoi là ? Ah oui ! Une lame, ben encore, c’est plus vague que ce que j’avais compris. Peut-être qu’un kusarigama pourrait intéresser, à moins que pour vous une lame se soit une autre affaire … »
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« Hum … p’tête, faudra juste être un peu plus claire. Des sabres y’en a pour tout le monde. Tu sais, genre des grosses épées bien brutasses, des katanas tout classiques, même des tantos. Ça dépend de ce que tu fais et encore, la plupart du monde choisissent les mauvaises armes. »

Shiki est quelque peu surprise par le langage employée par son interlocutrice et encore plus par la réaction des différents membres de la famille bien qu'un rire léger lui échappe. Mettant sa main droite devant ses lèvres, elle s'excuse avant de s'incliner légèrement. Même si elle n'aime pas qu'on lui manque de politesse, elle ne peut s'empêcher de songer à quelques rixes entre jeunes et anciens du clan Uzumaki et cela la rassure de constater que ce n'est pas propre aux siens d'être aussi vivaces.

La blanche dame ressent l'ambiance comme étant plutôt chaleureuse et conviviale, chose qu'elle envie à la famille tenant ce petit établissement commercial. Car, pour dire vrai, la kunoichi ne se souvient pas d'une ambiance aussi agréable chez elle. Enfin, il y a toujours eu son unique et mignon petit frère mais, sa relation avec ses parents n'était pas si bonne ou plutôt, elle se sentait tendue, écrasée par des attentes bien trop importantes pour son petit corps.

« Bon, on jasait de quoi là ? Ah oui ! Une lame, ben encore, c’est plus vague que ce que j’avais compris. Peut-être qu’un kusarigama pourrait intéresser, à moins que pour vous une lame se soit une autre affaire … »

S'éclaircissant la voix, la chef de clan se permet de clarifier les choses : "A vrai dire, je sais ce que je recherche, un katana, le soucis se trouve dans les détails. Voyez-vous, il se trouve que je suis de sang-mêlé et que je ressente le devoir de pratiquer le kenjutsu qui tient tend à coeur à mon parent Miyamoto." Marquant une pause, elle sort deux kunai de sous sa ceinture obi et les tend à la Fuma. "Regardez les bien. Ce sont deux kunai mais ils ne sont pas exactement fait de la même façon. L'un est mieux équilibré que l'autre. C'est pareil pour les katana et autres armes. La méthode, les matériaux, le forgeron, l'utilisateur, tout cela influence la qualité d'une lame."

Alors même qu'elle exprime librement ses pensées à Masami dans l'espoir de préciser sa demande, la femme est gênée par l'intervention de Nagito qui la dit "ennuyeuse" et insiste sur le fait que ce qu'elle dit est "inutile" et que cela va "perdre la vendeuse". Evidemment elle cache la nuisance que constitue l'homme qui partage son corps.

"Pour faire court, je recherche un katana avec lequel je serais en parfaite harmonie, il m'en faut en qui sied à ma poignée et à ma motricité, un parfaitement équilibré, fin mais bien aiguisé et élégants."

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La femme qui était entrée pour acheter une arme était bien trop élégante pour fréquenter un établissement comme celui-là. C’était la première pensé de Masami lorsqu’elle donna un véritable coup d’œil à sa cliente. Trop riche, trop élégante, trop belle, trop … Elle n’avait pas l’air d’une combattante au corps à corps et encore moins au sabre, ce qu’elle précisait vouloir acheter. Mais voilà qu’elle se lançait sur le pourquoi elle souhaitait une arme. C’était comme si elle cherchait à s’expliquer … Chose que Masami ne comprenait pas vraiment, car il n’y avait aucune honte à vouloir un sabre, mais elle se contenta d’hocher la tête.

Ce fut la suite qui lui cloua un peu le bec. La femme aussi blanche qu’un fantôme se lança dans l’explication de ce qu’était une arme balancée. La jeune Fûma ne dit rien, la laissant terminer son monologue, sidérée qu’on lui expliquait, à elle, ce concept. Il fallait donc savoir que son silence n’était pas poli ou attentif, mais simplement qu’elle n’arrivait pas à trouver les mots pour lui dire qu’elle savait déjà tout ça et qu’elle savait à quel point c’était important. Lorsque la femme finit enfin son discours, la brunette ouvrit la bouche pour la refermer réfléchissant une seconde à sa réponse.

« t’sais … J’suis d’une famille de forgerons … Non plus que ça, j’suis une maîtresse d’armes et une Fûma. Genre. Très Fûma. T’as pas besoin de m’expliquer tout ça. »

Elle eût à la fin de sa phrase un rire franc. Elle n’était pas fâchée ou outrée, mais amusée. Rares étaient ceux qui venaient dans une boutique d’armes expliquant ce qu’était être en harmonie avec son arme aux vendeurs, c’était généralement plutôt le sens inverse. Le vendeur expliquait à son client qu’il y avait autant de sabres différents qu’il y avait d’individus.

« Bon, okay, écoute, on va faire quelque chose. J’vais aller chercher que’q’ katanas en arrière et tu vas les dégainer, les tenir un peu. Si j’comprends ben t’es novice au sabre ? J’te donnerai des pointeurs sur ta position d’garde comme ça tu pourras voir si t’aime c’que tu tiens. Après, si t’aimes ça tu y donneras que’q’ coups pis si t’aimes toujours, t’achètes, sinon on r’garde pour autre chose. »

Un plan simple, mais qui avait l’avantage de réellement pouvoir aider la jeune femme à trouver le sabre qu’elle voulait. Après tout, selon la jeune Fûma, il n’y avait pas meilleure façon de savoir si une arme nous convenait que de la manipuler un peu.

« Viens avec moi. »

Elle guida donc sa cliente vers une porte sur le côté gauche de la forge qui menait à un petit espace extérieur. Quelques outils classiques de forgerons qui ne pouvait être garder à l’intérieur s’y trouvaient, comme une immense pierre à aiguiser sur roulette, ou même un grand réservoir à charbon. Malgré le léger encombrement de cet espace extérieur, il y avait un peu plus de place là pour dégainer une lame qu’à l’intérieur et là était tout le but de la manœuvre.

« Attends-moi ici. J’vais chercher trois armes en arrière et on va les regarder ensemble. »

Aussitôt dit, aussitôt fait. La chunin s’éclipsa vers l’arrière-boutique où il y avait la forge. Ledit arrière-boutique avait une porte un peu comme celle des granges y menant de l’endroit où elles se trouvaient. Le tintement du métal et le fracas du bois s’entrechoquant pouvait parvenir aux oreilles de la belle Uzumaki, même de sa position alors que Masami récupérait les armes.

Souvent, les clients ne savaient pas ce qu’ils voulaient, alors elle avait assumé que c’était le cas pour Shiki aussi. La femme avait demandé un katana, mais beaucoup de novice ne faisait pas la différence en Wakizashi, Katana et Nodachi. Alors, c’était la première chose que Masami voulait confirmer. Est-ce que Shiki désirait un Katana ou bien une autre arme du ‘’même type.’’

« Alors on va commencer avec ça. » Dit la brunette alors qu’elle réapparaissait entre les portes de la forge, trois armes de taille très différente serrées contre sa poitrine. Elle posa le tout sur une table de travail, avant de procéder à son explication.

« Celui-ci est un Wakizashi » Elle pointait le plus court. « Celui-là est un katana traditionnel. » Cette fois-ci, elle pointa l’arme entre le wakizashi et le plus grand sabre. « Le dernier, c’est le Nodachi. Ce qu’on va faire, c’est que tu vas tous les dégainer, t’arrête pas avant de les avoir tous eu en main. On sait jamais si l’autre après sera mieux pour toi ou non. Après, je vais aller te chercher des modèles différents de celui que t’auras préféré. »

Choisir une arme était un art, c’était le début d’un partenariat à vie. Il fallait avoir une arme sur laquelle on savait pouvoir se fier, une arme qui avait la bonne synergie, une arme qui nous parlait.
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 « t’sais … J’suis d’une famille de forgerons … Non plus que ça, j’suis une maîtresse d’armes et une Fûma. Genre. Très Fûma. T’as pas besoin de m’expliquer tout ça. »

Shiki ne répond rien et se contente de sourire comme elle le fait si bien. "Elle est pas faite pour être vendeuse, celle-là !" s'exclame Nagito dans l'esprit de la Jonin qui, pour une fois, est bien d'accord avec lui. "Tu devrais peut-être aller voir ailleurs, si y a pas de meilleur vendeur". La femme décide cependant de rester et de ne pas laisser une plébéienne lui gâcher sa journée. "Peut-être que j'en attends trop et que j'aurais du me lancer dans un commerce pour rehausser le niveau" songe-t-elle.

« Bon, okay, écoute, on va faire quelque chose. J’vais aller chercher que’q’ katanas en arrière et tu vas les dégainer, les tenir un peu. Si j’comprends ben t’es novice au sabre ? J’te donnerai des pointeurs sur ta position d’garde comme ça tu pourras voir si t’aime c’que tu tiens. Après, si t’aimes ça tu y donneras que’q’ coups pis si t’aimes toujours, t’achètes, sinon on r’garde pour autre chose. »

Shiki n'aime pas vraiment le terme "novice", il n'est pas tout à fait exact puisqu'elle s'est longuement entraînée avec son paternel, bien que son niveau n'égal en rien un maître de la discipline et qu'elle ait été une véritable déception pour l'homme. Cependant, elle ne dit rien et apprécie la proposition d'essayer les armes. Cela lui rappelle son premier arc, un souvenir inaltérable et tellement poétique.

« Viens avec moi. »

Elle suit la femme jusqu'à un petit espace extérieur dont elle n'aurait jamais soupçonné l'existence et l'y attend quelques instants, pour que celle-ci se saisisse de quelques lames. Le tintement métallique parvient jusqu'aux oreilles de la Jonin. La forge est sans doute en marche mais elle n'a pas le temps d'essayer de se figurer quel genre d'objet pouvait être créé que la Fuma revient avec trois armes différentes. 

"On dirait qu'elle t'a prise pour une demeurée" 
"C'est quelque peu dégradant..."

Malgré cette surprise peu agréable, la femme à la chevelure blanche garde son calme et écoute patiemment ce que son interlocutrice est en train de lui expliquer bien qu'elle connaisse déjà ces informations de base -Shiki jugerait même cela aberrent qu'un ninja ne fasse pas la distinction entre ces armes-. Puis, elle se permet de dire, après s'être éclaircit la gorge : "A vrai dire, j'ai déjà été entraînée au kenjutsu bien que je n'ai pas pratiquée depuis un moment. Et, je connais déjà ces différents types d'armes. Je peux les essayer mais je crois avoir une idée de celle avec laquelle j'ai le plus d'affinité." Sur ces mots, elle s'empare du nodachi et tente d'effectuer quelques mouvements avec comme elle a pu les apprendre, mais il évident que la longueur de l'arme lui porte préjudice. Sa deuxième tentative est celle avec le wakizashi. C'est bien mieux et certains maigres connaisseurs pourraient surement dire que cette lame lui va à la perfection mais sans doute quelqu'un doté d'un regard aussi affuté que celui de Masami pourrait y trouver quelque chose à redire. Finalement vient le tour du katana, arme avec laquelle la femme est sans doute la plus familière.
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C’était la pièce d’information qu’il aurait fallut avant de tout déménager sur le côté de la boutique … Elle allait devoir faire avec, mais il était évident que pour Masami, c’était un grand faux pas. Elle tenta de camoufler sa gêne derrière un remarque, mais pour une oreille attentive, ce n’était pas si difficile à discerner.

« ben fallait le dire avant ! tu me parlais comme si t’étais nouvelle dans le domaine, alors j’ai fais comme avec tous les novices ! si j’avais su … »

C’était un peu embarrassant. Bien sûr, Shiki n’avait été aucunement rude et c’était laissée faire par la jeune femme, mais il n’empêchait pas qu’à ce moment précis, Masami avait eu l’air d’une imbécile. Elle avait assumé que son interlocuteur ne savait pas ce qu’elle faisait et c’était mise à lui expliquer tout ce qu’elle pensait être bon pour la suite, sans laisser une seconde à la femme pour répondre.

Mais l’Uzumaki se prêta tout de même au jeu pour tester les différentes armes que lui avait apporté la Fûma. Chose qui fit un bien fou à l’égo désormais blessé de la jeune femme. Mais comme l’avait dit la femme aux traits délicats et aux cheveux d’argent, le katana lui seyait le plus. Elle le connaissait déjà et ça se voyait dans sa posture, chose qui arrache tout de même un sourire à l’apprentie forgeronne.

« Oui, j’vois ben c’que tu veux dire. Je t’remercie quand même d’avoir essayé. On n’aurait jamais su peut-être qu’un autre t’aurait mieux allé quand même. »

Elle sourit un peu bêtement à la femme, tentant de masquer son embarras qui venait tout de même faire son chemin jusqu’à ses joues le teintant d’un légers rosé. Elle changea son centre de gravité avant de mettre une main sur sa hanche. Un air pensif apparu ensuite sur son visage hâlé, puis elle poursuivit :

« J’vais pas faire deux fois la même erreur. Tu sais-tu ce que tu cherches dans ton katana ? ou tu me laisse te présenter des modèles de mon ère et tu les testes comme tu veux ? »

Cette fois-ci, elle offrait à sa cliente le choix. Peut-être savait-elle ce qu’elle cherchait, bien que le début de leur rencontre ne lui en eût donné aucun indice. Peu importait ce qu’allait lui dire la demoiselle, elle partirait de cela pour lui trouver le katana parfait. Elle n’allait quitter cette boutique en était déçue, c’en était de l’honneur des Fûma !

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« ben fallait le dire avant ! tu me parlais comme si t’étais nouvelle dans le domaine, alors j’ai fais comme avec tous les novices ! si j’avais su … »

Shiki se questionne sur son propre comportement et sur les paroles qu'elle a pu prononcer un peu plus tôt. Peut-être aurait elle due se montrer plus directe avec son interlocutrice plutôt que de chercher à étaler son savoir et de demander le katana parfait, son seul et unique moitié. L'Uzumaki se prête néanmoins au test de la Fuma.

« Oui, j’vois ben c’que tu veux dire. Je t’remercie quand même d’avoir essayé. On n’aurait jamais su peut-être qu’un autre t’aurait mieux allé quand même. J’vais pas faire deux fois la même erreur. Tu sais-tu ce que tu cherches dans ton katana ? ou tu me laisse te présenter des modèles de mon ère et tu les testes comme tu veux ? »

La chef de clan prend quelques instants pour réfléchir. Evidemment, jusqu'à ce jour elle n'a pas trouvé le sabre parfait. Néanmoins, elle a certaines préférences qu'elle connait et assume parfaitement, alors même si la Fuma ne pourra certainement pas lui dégoter l'arme ultime, sans doute parviendra-t-elle à trouver la lame la plus proche de l'idéal de la femme à la blanche chevelure.

"Et bien, je suis une archère, j'ai donc l'habitude de manier arc et flèche. J'aimerais donc que la lame soit aussi légère et maniable que possible. Ce n'est pas la puissance brute qui m'intéresse ni la résistance du katana. Je cherche plutôt un compagnon de fer et d'acier qui soit capable de me permettre de réchapper à un tragique destin lorsqu'il ne m'est pas possible de maintenir de la distance entre mon ennemi et moi." Elle marque une courte pause avant de poursuivre : "Je ne sais pas vraiment si cela peut aider, ni si ce que je demande est possible. C'est là que je m'en remet à vous" dit-elle en s'inclinant respectueusement devant la passionnée des armes.

Se redressant, la chef de clan sort un parchemin de l'une de ses manches et le déroule, invoquant son arc malheureusement abîmé suite à un combat qui s'est fini au corps à corps. "Serait-il possible de le réparer, par la même occasion ? Et, auriez-vous quelques flèches en réserves ?" Plutôt que d'aller chez trois établissements Fuma différents, il vaut mieux profiter d'être là pour essayer de régler tous les soucis en même temps. Et puis, sans doute cela fera-t-il plaisir à la famille de recevoir du travail et surtout, l'argent qui va avec.
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