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Accueil d'étrangers

Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
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Accueil d'étrangers Mer 2 Déc - 23:47
Sahara Denya
Projet de village:


Sahara Denya

L'Ombre des dunes






An 16,


automne


Les simples blessures corporelles pouvaient selon moi être oubliées. Selon la gravité d'un cambriolage, on pouvait aussi effacer de sa mémoire un vol dont on était victime. Toutefois, l'on gardait en souvenir les viols, meurtres et autres crimes. Ceux dont nous étions victimes comme ceux dont nous connaissions lesdites victimes. Il était impossible d'oublier. Tout au plus pouvions-nous ne plus avoir en tête les détails, mais les sentiments de tristesse ou de déshonneur, ça, je ne pensais pas qu'il était possible d'oublier. Cependant, il était possible de s'y habituer. J'avais moi-même vécu avec cela, victime de bras sectionnés lors de mon enfance et inspectrice sur la mort de l'une de mes amies. Je m'étais engagée dans la police pour combattre le crime et je faisais bien mon travail. Mais ! Il y avait un mais !

La corruption ! Mon idéal s'était effondré. Suna avait besoin d'argent et devait accepter des pots de vin, laisser couler certaines affaires et relâcher de sales types. Notre puissant village militaire était réduit à cela et ma carrière de ninja-policière allait m'amener à voir des trafiquants d'envergure ne pas se cacher tant ils savaient manier les ryos. Mais j'étais à présent intendante.

Dans mon champ de vision, une jolie villa. Travelling avant vers la belle maisonnée et escalade par dessus un mur d'enceinte au lieu de gravir les quelques marches d'un petit escalier tenu par trois malabars. Puis panoramic vers la porte principale, non sans tabasser deux gorilles à l'entrée. Puis des voix venant de derrière la porte.

Et tu vas me dire ce qu'ils vont faire, hein, banane ? La Confédération des oasis nous couvre et on fait des affaires avec plein de gens. Officiellement, on assure la sécurité et on prélève un petit impôt mais bien moindre que le risque de se faire voler durant les trajets. Et vu ce qu'on donne à la citadelle, c'est pas eux qui vont se plaindre. Quant à Suna…



"Suna" me fit éclater la porte d'entrée d'un coup de pied puissant.


Toc toc, Suna est là ! On parle de nous ?




Je connaissais le bonhomme, ce sale type était un gaillard qui forçait les marchands à avoir recours à ses services de protection par le biais de la menace. Il avait commencé aussi le racket des voyageurs et avait pris le contrôle du coin en éliminant de petites organisations criminelles afin de s'occuper du marché des drogues dans cet endroit du pays.


Tiens, tiens, mais qui voilà, la kunoichi policière ! Alors, poulette, on entre sans autorisation ? Pas bien, ça. Quel bon vent t'amène ?




Je connaissais cette rengaine, l'assurance du mec certain d'avoir des arrières bien solides derrière lui tant il avait le bras long. Il m'avait joué ce numéro si longtemps que je le connaissais par coeur. Il ne prenait plus la peine d'un long discours. Mais cette fois, il allait déchanter.


Hanabusa Eikichi n'est pas très satisfait de votre présence ici. Et les plans du village du sable ont un peu changé. Asumi ne vous soutiendra plus. Rendez-vous !



À ces mots, les voyous présents autour de leur chef éclatèrent de rire et leur patron de me répondre :


Tu sembles oublier ce que je t'ai dit, ma grande. Ton village fait affaire avec nous !




Hihi, ma carte surprise allait se jouer maintenant !


Plus maintenant. Je suis devenue intendante. Vos magouilles sont terminées et il sera inutile de passer le chiffon pour nettoyer, les traces de sang restent et sont bien visibles.



À mes mots, son visage sembla comme commencer à se décomposer, mais se raidit soudain et il cria :


Tu ne peux rien contre moi, intendante ou pas ! Même enfermé, je sortirai !




C'était possible et un soupir quitta mes narines alors que ses hommes avaient déjà commencé à m'encercler.


C'est possible, mais si tu te rends sans faire d'histoire, je peux te trouver une cellule isolée en prison. Qui t'évitera les désagréments. Et qui t'évitera que dans les douches, quelqu'un fasse tomber ta savonnette et que tu doives la ramasser toi-même. Le choix t'appartient.





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Sahara Denya
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Le cartel d'Utsukagamachi Jeu 3 Déc - 20:02
Sahara Denya

Sahara Denya

Le cartel d'Utsukagamachi





La belle cité radieuse qu'était Utsukagamachi avait permis à la Confédération des oasis de se faire un joli pactole, mais elle offrait aussi un lieu de repos idéal pour les marchands et comme elle était située entre Umore et Hiyokuna Sogen, il était rapide d'y envoyer des soldats en cas d'attaque. L'endroit était idéal et n'avait qu'un seul point d'ombre : des bandes sauvages rodaient aux alentours et quiconque n'était pas escorté prenait quelques risques en passant par là. L'idée brillante de l'organisation Genkido Fu avait été de ne pas jouer les criminels mais de se poser en société de protection et de débarrasser la cité et ses alentours de presque toute la vermine afin de la forcer à se rassembler sous une seule bannière et devenir une bande puissante et dangereuse, plus menaçante encore. Genkido avait donc créé une situation qui allait obliger les commerçants à se ranger sous sa protection et il avait ainsi reçu le soutien de la Confédération des oasis. Mais il avait été trop loin, car il avait commencé à instaurer une taxe de passage en plus de ses frais de sécurité, sous prétexte que la défense des entrées des oasis différait de la sécurité des convois eux-mêmes.  Il avait surtout volé des caravanes stationnées et certains le soupçonnaient même d'avoir fait tuer certains marchands qui tentaient d'éviter son oasis afin de s'assurer que tous vinssent louer ses services. Il payait des pots de vin au daimyo, ainsi qu'à Suna et notre pauvre village avait fermé les yeux. Cependant, j'avais pu potasser quelques dossiers et mon plan de relance des finances du village allait suffire à nous renforcer. L'argent de ces bandits ne nous était plus nécessaire.


Alors, ta réponse ?



Je jouais avec le feu à être présente devant eux, dans le cadre de la porte et je le savais. L'entrée fracassante n'avait rien de ninja et même si je ne doutais pas de mes qualités, un frisson parcourut mon échine lorsque je regardai clairement la bande réunie qui me fixait avec des yeux globuleux pas surprenants du tout puisque j'avais interrompu leur réunion. Des nouveau gus arrivaient d'ailleurs et venaient agrandir l'assemble qui commençait à sembler fort nombreuse et la colère animait les visages tandis que le stress commençait à animer mon coeur.


Tuez-la ! Débrouillez-vous pour la buter, on verra ce qu'on fait de son corps !




Deux manieurs de poignard me foncèrent dessus, grand couteau en mains, mais deux coups de poing suffirent à les envoyer au tapis tandis qu'un type armé d'un katana avait profité pour m'attaquer par la gauche et que d'autres se lançaient sur moi de plus loin par la droite. J'esquivai la longue lame, mais d'un habile geste du poignet, il retourna sa lame et me bondit dessus. Il me fallut alors me baisser pour saisir son bras et, accompagnant son mouvement, je l'envoyai sur ses petits camarades qui chutèrent alors.


Tuez-la ! Mais truffez-la de lames, putain ! Butez-moi cette garce !




Je vis alors comme une rangée de mecs armés de couteau de lancer ainsi que de kunais, des shurikens et, sans demander mon reste, je sautai en arrière, sur ma gauche, pour éviter la volée d'arme de jets qui suivit et vint se planter dans le mur. Un instant qui le laissa l'occasion de jeter au sol une volée de makibichis qui firent de jolis trous dans les pieds des deux mecs qui tentèrent une sortie. À cela, je répondis en dévoilant mon arme.


Kage Fusha.




Ma lame blessa le premier à l'épaule et je profitai de l'appui de son corps pour me rapprocher du second, que je choisis d'attaquer avec cette technique enseignée par le haut-conseilleur, une nuit, sur la tour du kage.


Issen !




J'entendis alors des bruits qui venaient derrière moi, se rapprochant. Des gars avaient choisi de faire le tour de la viila pour me prendre  revers. Sans doute la meilleure idée possible dans cette situation.


Mais bordel, tuez-la, elle est seule !




Là était sa plus grosse erreur. Si j'étais apparue en me mettant en évidence, c'était pour permettre à un autre ninja de lui aussi les prendre par surprise. Je n'étais pas seule.


Récapitulatif:




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Re: Accueil d'étrangers Jeu 3 Déc - 20:34
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Accueil d'étrangers Original
Accueil d'étrangers

Feat. Sahara Denya






Un bâton à la main, dos contre le mur, Kalida dessine avec lassitude un oiseau qui est censé ressembler à un phoenix dans le sable. Ce coin de la villa n'est clairement pas surveillé et l'attente se fait tout de même longue. Denya qui lui a vendu de l'action, la voilà en train de poireauter tandis que la policière s'amuse avec les autres. 

Après de longues minutes d'attente, des bruits de douleur commence à se faire entendre, visiblement, il y a du grabuge et ça rameute la plupart des hommes vers l'entrée. Du côté opposé à tout ceci, la flamboyante kunoichi se redresse, faisant craquer ses différentes jointures et ses poings avec le sourire qui s'élargit de seconde en seconde. 

- Pas trop tôt... 

Tandis que tout le monde est complètement obnubilé par la présence de Denya, Kalida s'envole par sa technique en canalisant son chakra sous forme de katon dans les paumes de sa main et la plante des pieds pour se positionner au-dessus de la villa. 

Entendant sa collègue hurler ainsi que la cible, ce dernier semblant vouloir se mettre à l'abri dans sa précieuse maison et ses hommes. Les pieds vers le ciel après un rapide salto, Kalida se propulse à toute vitesse, usant de sa force herculéenne pour traverser un à un avec fracas les différents étages de la tour. 

L'impact entre chaque étage se fait ressentir par de puissantes vibrations dans les murs sans parler des nuages de poussières soulevés par la destruction du bâtiment. Le souffle est tellement fort que la poussière défonce les fenêtres avoisinantes. Difficile de voir depuis l'extérieur, même de loin, que le bâtiment est en train d'être démoli. 

Faisant une entrée héroïque dans la pièce principale, derrière le dénommé Genkido qui se retourne de stupeur. Les flammes encore présentes à ses pieds, un genou à terre et le poing droit fermé contre le sol. La demoiselle vient de faire un véritable cratère dans la pièce tandis qu'elle relève la tête vers sa cible. 

En s'en prenant directement à lui, Kalida compte bien forcer la main sur la division des hommes histoire de soulager un tant soit peu Denya dans cette histoire. Et puis, il n'y a pas qu'elle qui a le droit de s'amuser ! D'ailleurs, il y a un courageux qui arrive avec un couteau par-derrière en beuglant on ne sait quoi. La kunoichi, se relève alors avec rapidité et enchaine immédiatement avec un coup de boule sorti de nulle part, mettant ainsi l'homme au sol : 

- Couchez !

Suite à ça, son regard se tourne de nouveau vers la cible, le sourire aux lèvres sous l'adrénaline : 

- Geehee...



Récapitulatif combat:
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Sahara Denya
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Deux femmes contre une mafia Ven 4 Déc - 21:34
Sahara Denya

Akayuki Kalida


Sahara Denya

Deux femmes contre

une mafia





De nouveau, la scène s'ouvrait sur l'intendante de Suna, bien en évidence derrière deux tueurs qui tombaient, poussés par mes soins au sol, me laissant seule dans le cadre de cette porte désormais fracassée, fixant d'abasourdis spectateurs en colère, dont Fu. Fu qui enrageait. Et moi, je souriais. Et Fu serrait les dents. Et moi, je me mis en garde, arme à droite, poing à gauche.

Puis un éclatement sourd et profond. Il était proche, chacun fut surpris. Puis un tremblement et de nouveau ce bruit sourd encore plus proche, faisant sursauter tout le monde. Et la roche cassa une troisième fois alors que ça regardait autour de soi dans toute la pièce. On n'avait passé le stade de l'inquiétude et Genkido lui-même n'était visiblement pas rassuré par l'enchainement d'éclatements qui se rapprochaient de nous très vite. Le plafond se fendit même et certains s'écartèrent, mais trop tard : elle tomba.

Fu se retourna, stupéfait, mais comme tous, fut surpris par un nuage de poussière qui s'éleva et la chute de gravas qui tombèrent d'un plafond troué par lequel de gros blocs de sol étaient venu ici-même.

L'Akayuki aux pieds de feu avait fait une entrée fracassante et alors que de dissipait la poussière de pierre, nous pûmes admirer un sol redécoré, morcelé par ses soins. Mais je ne pus m'attarder sur cette entrée fulgurante, car venaient derrière moi quelques assassins armés de tout type de lames, de la plus courte à la plus dentelée, mais ils semblaient bien désordonnés et surtout, peu préparés au combat vu d'où j'étais. Enfin, ils n'avaient sans doute pas suivi un entrainement militaire rigoureux de plusieurs années. Après cela, plusieurs combattants experts pouvaient sembler être des débutants sur le plan martial, tout comme eux. Leur maniement des armes au corps-à-corps n'équivalait pas le mien, qui suffit à les mettre en échec, à terre. L'extérieur décoré, j'entrai de plein pied dans la pièce et parai la lame qui vint m'attaquer par la droite en avant de découper son utilisateur au niveau du bide.


Kalida, pas de pitié ! Il refuse toute discussion !



Mais alors que je venais de donner cet ordre, je sentis une présence à ma gauche. Je me retournai, mais eus juste le temps de protéger ma tête avec mon avant-bras avant d'être projetée deux mètres plus loin contre un mur exérieur, violemment. J'arrivai dos contre la pierre et m'y tapai même la tête, mais j'étais encore sur pieds. De ma main droite, je couvris mon biceps gauche et sentis que le sang coulait. Je sentis mon crâne frappé de l'arrière par la structure murale ; il se manifestait douloureusement, fortement alors que je ne pouvais me permettre de détourner les deux de mon assaillante. Le kanabo de cette fille avait transpercé la chair et fait un beau trou dans le bois de mon bras gauche, qui pendait alors. Une jeune blonde armée d'un bâton à pointe rigola, alcool en main, hémoglobine sur les pics : la mienne.


Coucou, dame intendante. Je suis Akane et je vous présente mon fidèle brise-bras !




À son regard rouge, la femme semblait être un démon à la longue chevelure. Son t-shirt blanc et sa jupe violette donnaient un quelque chose de moins intimidant qui s'annulait bien vite lorsque l'on voyait sa démarche appuyée et menaçante. Le sourire carnassier qu'elle arborait alors qu'elle commençait à se rapprocher de moi ne me rassura pas. Je criai alors à Kalida :


Attention, ils ont une tueuse plus balèze que les autres !




De l'auriculaire droit, je tenais encore ce shuriken Fuma que j'utilisais, mais le reste de mes doigts couvraient une blessure vive dont la douleur se faisait ressentir tant elle avait pénétré mon corps. La douleur était d'autant plus fort que je vis un morceau de viande sur une pointe. Voilà d'où venait cette brûlure que je taisais et qui me faisait serrer les dents. En appuyant de l'index, j'eus encore plus mal et compris que mes os avaient été touchés et tentai d'esquisser un mouvement, mais elle avait frappé trop fort, mon bras refusait de répondre. Elle était forte, cette saleté et savait faire mal ! De plus, ses potes accouraient, sortant de la maison pour venir m'accompagner sous le soleil. J'allais moins rire.

Récapitulatif:





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Re: Accueil d'étrangers Ven 4 Déc - 22:12
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Accueil d'étrangers Catch_these_hot_hands
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Feat. Sahara Denya






La satisfaction sur son visage, Kalida ne peut que constater la crainte qu'elle inspire maintenant auprès de Genkido. Ce dernier est même tombé sur le cul et tente vainement de reculer de manière ridicule. Un véritable couard comme Kalida les déteste, un crachat par terre montre au passage le dédain envers l'homme qui crie encore et toujours à l'aide. 

Pas de pitié ? Aucune réédition ni discussion ? La rousse se fait doucement craquer les doigts avec son sourire carnassier, depuis le point de vue de Genkido, il pouvait voir une femme plus qu’inquiétante et des flammes jaillissant de ses cheveux. Un ifrit ? Un démon ? Cette chose n'est clairement pas humaine sur l'instant. 

Un pas, puis un autre, la femme prend bien son temps car visiblement aucun homme n'a décidé de venir aider le pauvre homme devant elle. Cependant, il s'est passé quelque chose à l'extérieur, notamment quelque chose qui aurait atteint à l'intégrité physique de sa compagne. Se moment d'inattention va lui valoir un sort équivalent. 

Soudain, un homme en armure complète, qui, étrangement, a réussi à être incroyablement silencieux comparé au reste. Le bruit des planches et autres débris du bâtiment tombant encore a certainement aidé à la situation. Un énorme tetsubo de fer à la main et déjà dressé en l'air à la force d'une seule main. Le titan abat son arme sur la rousse en beuglant un « DOSKOI ! » à travers son masque. 

Prise dans la surprise, Kalida tente de dévier le coup avec ses bras mais ça va se résumer par un bruit de craquement affreux ainsi qu'un cri de douleur de la demoiselle. Les yeux écarquillés, elle regarde son bras gauche dont les os sortent de son avant bras. On peut comparaître son bras à une règle de menuisier à moitié déplié maintenant. 

Dans un réflexe, le phoenix va bondir par le trou dont elle est venue pour arriver à l'étage. Attrapant son poignet gauche de sa main droite, la rousse ferme les yeux très fort avant d'entendre une nouvelle fois ce bruit horrible de craquement d'os et cette douleur insoutenable pour le commun des mortels. Le sang coule abondamment du bras et tant bien que mal, la kunoichi s'arrache un morceau de vêtement pour faire rapidement un garrot qu'elle sert avec les dents et sa main droite. 

Pendant ce temps, en bas, le grand gaillard inconnu a pris sous sa protection le vaurien que Kalida voulait abîmer il y a quelques secondes encore. Utilisant son obi comme cale pour son bras, le phoenix est de nouveau opérationnel pour la bataille. Seulement, ce morceau va demander un autre moyen que juste foncer dans le tas, surtout avec un bras en moins. 

Ce tetsubo étant visiblement trop dangereux maintenant, la kunoichi opte pour le combat à distance, elle utilise donc son Kenpo, utilisant l'avantage qu'elle est à l'étage du dessus et des trou dus à la destruction du bâtiment pour lancer deux salves de flammes par un coup de pied direct droit et coup direct du poing droit.

- Hoyoku Kenpo !



Récapitulatif combat:
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Le tetsubo et le kanabo Jeu 17 Déc - 23:57
Sahara Denya

Akayuki Kalida


Sahara Denya

Le tetsubo et le kanabo





L'arrivée du phoenix avait été un soulagement de courte durée car alors que je faisais face à cette blonde en me tenant un bras blessé, je ne pus qu'être impuissante face au nouvel adversaire qui, d'un cri de sumo, asséna à ma collègue un coup qui la blessa comme moi. C'était la merde et l'arrivée en trombe de quelques autres sbires bien audibles n'arrangea rien, car les gaillards semblaient être des spécialistes dans leur domaine et les courtes lames qu'ils tenaient, je les connaissais, c'étaient des tantos ! Et leur position m'indiquait que je devais me barrer, aussi sautai-je me planquer derrière une table renversée pour échapper à la pluie. La blonde au kanabo s'exclama :


Eh, faites gaffe ! C'est elle qu'il faut viser !




Et dans le bois vinrent se ficher plusieurs courtes lames, à coups secs, projetées à toute vitesse alors que j'étais salement blessée. De mon côté du bois, je voyais des kunais. Amusant, c'étaient ceux que des gars avaient tiré quand j'avais fait mon entrée en scène. J'eusse bien ri si cette saleté de blessure ne se faisait pas tant ressentir. Cette attaque au kanabo faisait vachement mal, mais je n'avais pas dit mon dernier mot, car sous mon pull, en lieu et place d'énormes seins, je cachais ni plus ni moins que cet objet sphérique fait de parchemins bien pratiques. Une boule explosive qui allait bien m'aider alors qu'un de mes membres était hors d'usage. J'attendis que la tempête cessât puis me levai et lançai mon précieux outil en direction des voyous avant de jeter un coup d'oeil. Kalida n'était pas là et Fu se taillait accompagné d'un type en armure pour protecteur ! Mais le feu. Ce feu provenant de l'étage et qui arrosait ses adversaires à l'intérieur ! Kalida avait sauté dans le trou qu'elle avait creusé depuis le plafond et offrait une puissance de feu idéale pour me supporter dans mon combat. Mais moi, j'étais dehors et je risquais de recevoir une pluie de flammes sur la tête avec la tornade qui se déchainait. Cette femme était Tomei Ena en plus puissante ! La fumée se dissipait et le chantier qui en résultait ne laissait debout que la blondasse et un grand nigaud à moustache qui lança une volée de kunais que je n'eus aucune peine à esquiver. La blondasse s'enfila quelques lampées surement pas du lait de chèvre, avant de jeter sa coupe et de sortir un immense rot pour laisser filer un banal :


Tu es à moi, intendante ou pas. Je vais te faire mordre la poussière !





Tu vas la mordre toi-même ! Ce qui m'intéresse, c'est ton boss et ton pote armé ! J'en ai rien à faire de toi !



Mais hors de question de répondre plus encore, car arriva une nouvelle vague, plus énervée encore, plus agressive, mieux armée, comme si les ennemis les plus puissants refusaient de se montrer avant que l'on ne mît à mal leurs potes. Cependant, j'étais bien heureuse que tous ne fussent pas présents dès le début, j'eusse bien peiné contre tant d'adversaires à la fois, que Kalida fût présente ou pas, Suna ne pouvait que perdre. Mais à venir par vagues, ils nous laissaient l'occasion de nous reprendre, de nous adapter à leur rythme et de réagir en conséquence. Et ces types-là étaient surtout grands et forts au premier regard. Mais leur nombre ne pouvait qu'être à mon désavantage s'ils me fonçaient dessus comme un seul homme. Je frappai, tapai,cognai, mais il en arrivait encore et encore. Je ne pouvais qu'espérer du renfort.


Kalida, arrose la zone ! Fais-leur danser la valse, j'ai besoin d'un peu de temps pour rattraper Fu et son garde du corps !



Schéma de positionnement des personnages:


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Re: Accueil d'étrangers Dim 20 Déc - 17:51
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Feat. Sahara Denya






Entendant les cris de sa collègue, Kalida se précipite vers les restants de fenêtre pour observer la cour ou se passe le plus gros du grabuge. Elle constate donc la scène avec la cible qui s'échappe par l'arrière et Denya complètement encerclé par des brigands armés à l'avant du batiment. La rousse hoche la tête puis dirige son poing vers les bandits, canalisant la flamme en grande quantité pour la projeter à une plus longue distance, ce qui lui coute plus de chakra mais le jeu en vaut la chandelle.

L'arrivée des flammes dissuade une majeure partie des hommes de main de s'en prendre à l'intendante mais visiblement une golgothe n'a pas l'air de vouloir se désengager du combat. Pendant ce temps, la cible continue de fuir et de s'éloigner de la zone de conflit, elle se met alors à hurler :

- DENYA ! Rattrape l'autre enfoirée ! Je couvre tes arrières ! FONCE !

Évidemment, elle aurait pu elle-même rattraper le type en moins de temps qu'il en faut, mais tous ces ennemis au même endroit, c'est injuste que Denya puisse s'amuser autant. Il est temps de faire tourner !

Le sourire aux lèvres, Kalida retire son bras cassé de son emplacement pour canaliser son chakra également dans cette main et fonce dans la mêlée :

- Hoyoku...

Les deux mains de la rousse s'enflamment tandis que ces derniers s'intensifient pour partirent dans de multiples directions, embrasant la zone ainsi que les quelques hommes courageux qui sont restés :

- TENKA-EN !

Le feu ravage la zone autour de la kunoichi sans se préoccuper des dégâts collatéraux. Les hommes de main se font pour la plupart emporté dans l'attaque même si quelques-uns ont eu l'intelligence de se mettre à l'abri au bon moment. Kalida regarde ensuite la guerrière au kanabo avant de prendre la parole :

- Changement de plan, t'es à moi... FONCE DENYA !

Serrant les dents, la rousse remet rapidement son bras dans ses vêtements pour le bloquer, le sang commence déjà à se voir dans le tissu tellement qu'il en a imbibé. Elle a fait l'idiote en utilisant ce bras cassé mais pour elle, ça en vaut la peine. Et puis, l'adrénaline et la fièvre du combat calme facilement la douleur pour la kunoichi avide de sensation forte.



Récapitulatif combat:
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Capitulez ou mourez ! Sam 20 Fév - 21:20
Sahara Denya

Akayuki Kalida


Sahara Denya

Capitulez ou mourez !





Aussitôt eus-je donné l'ordre à Kalida de me couvrir que le feu tomba de plus belle, changeant cet extérieur en une fournaise réelle, bien plus brulante que le simple astre du ciel ; je vis les poils du moustachu griller sous la chaleureuse pluie qui venait s'abattre sur les têtes. Le spectacle pyrotechnique était accompagné de hurlement et de cris de rage à l'encontre de la chuunin tandis que j'entrai une nouvelle fois par cette porte grande ouverte. Ils étaient aussi nombreux que je l'espérais et leur combativité ne pouvait que me réjouir, mais le temps pressait et je dus me résigner à courir, car s'enfuyaient deux personnes dont l'une était capitale pour l'opération que je venais de lancer. Fu ! Je courus de toute ma vitesse, mettant en mes jambes toute la force dont je disposais, prenant la direction qu'il avait empruntée sous mes yeux. Il était là-bas, près de la porte, prêt à définitivement s'échapper. Ce n'était pas mon plan, alors je piquai un véritable sprint, dépassant les limites de vitesse autorisés aux caravanes dans certains coins du désert, faisant défiler le décor comme une tornade. J'étais à côté de lui, mais à côté du type en armure aussi. Il éleva son tetsubo et l'abattit sur moi, me projetant à deux mètres de lui. Deux mètres, mais c'était tout. De ce coup, seules restaient des marques, mais ma peau n'était pas entamée, ma chair pas pénétrée. J'avais usé de ma résistance naturelle pour faire de mon corps une armure plus puissante que la sienne. Mais mon souffle était comme coupé par cette assaut puissant. Me voyant encore debout, il se rua sur moi, mais avant qu'il ne pût me frapper à nouveau, je sautai en arrière, me mettant hors de portée de son arme incroyable. Mais apparemment, son chef n'allait pas nous observer éternellement et prit la poudre d'escampette, détournant mon attention, me faisant presque manque une nouvelle esquive à laquelle je réagis en plaquant sur son armure un parchemin. Courant après Fu, j'effectuai les mudras nécessaires et BOUM, une explosion sur sa belle cuirasse. Je rattrapai ce cher chef bien vite et le mis à terre, mais son garde du corps était persistant. Son armure était fissurée, mais pas assez pour être transpercée. D'un geste, je plaquai Fu et je sautai immédiatement sur mon opposant, dont j'esquivai un ample et maladroit coup de tetsubo pour frapper contre ce morceau de plaque fêlé, l'enfonçant plus. En un second coup de poing dans lequel je mis toute ma force, elle s'enfonça et arrêta l'attaque cette fois sérieuse du guerrier, dont les yeux devinrent blancs. J'élevai la jambe droite et donnai un puissant coup de pied, une bourrasque, une tempête qui envoya voler mon adversaire.


Suna Toppu !




La garde de monsieur Genkido s'était envolée et je lançai à son encontre un regard sévère, hautain, cinq secondes pour le fixer. Cinq secondes pour sa solitude. Cinq secondes pour sa peur. Je me baissai pour l'attraper par les cheveux et le tirer avec moi pour retourner au champ de bataille où je le fis de nouveau tomber à terre. Je respirai en toisant ce type, ce sale type que je rêvais d'arrêter depuis si longtemps ! Mais mon bras ! La douleur ne s'était pas résorbée et lever mon membre fut d'une difficulté telle que je préfèrai abaisser mon autre main et effectuer les gestes en direction du sol. Quelques mudras et je me mis à hurler d'un cri tonitruant qui retentit dans toute la pièce.


KALIDA, CESSE LE FEU ! MESSIEURS-DAMES, VOTRE ATTENTION !




Je laissai à l'assemblée quelques secondes pour faire cesser le combat, pour que le centre de l'attention ne fût plus cette force de la nature, mais moi. La fille au kanabo était toujours là et la bataille faisait rage. Le feu contre les armes. Mais certains avaient commencé à focaliser leur attention sur moi.


GENKIDO FU, VOTRE CHEF, N'EST PLUS EN ÉTAT DE SE DÉFENDRE ! JE PEUX APPELER ENCORE PLUS DE NINJAS POUR VOUS COMBATTRE, MAIS  VOTRE GUERRIER AU TETSUBO EST VAINCU ! REJOIGNEZ ET SERVEZ SUNA OU NOUS NE MONTRERONS AUCUNE PITIÉ !




Le silence s'installa et chacun se regarda, comme interloqué, sans voix. Des regards en chiens de faïence, une incompréhension. Et c'était bien logique, Kalida et moi avions agi en opération éclair. Ce recrutement brutal était obligatoire pour des bandits de la trempe de ceux de Genkido, mais partout dans le pays, j'avais envoyé des ninjas recruter à leur manière des forces vives. À l'est, à Namida, Hayato était allé en solitaire, je voulais mettre à profit son intelligence pour retisser avec la forteresse des liens rompus après l'une des pires échecs de Suna. Nozomo Yukio escortait Takeda Kyou pour parler aux moines du temple et espérer que certains désirassent rejoindre notre village. le triumvir Ogawa et la marionnettiste Honoka étaient quant à eux partis en direction d'une série d'oasis qui, à ma connaissance, n'étaient pas totalement hermétiques aux arts ninja. D'autres shinobis encore agissaient en ce moment ailleurs. Il fallait agir rapidement et réunir des forces vives dans tout le pays. La phase Genkido n'était que le début. Je lançai au plafond un regard souriant, espérant que les autres eussent obtenu un résultat favorable.

Récapitulatif:




Code repris à MISS AMAZING et Aburame Hako.
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Re: Accueil d'étrangers Mar 6 Avr - 0:28
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Accueil d'étrangers

Feat. Sahara Denya






Alors que la bataille fait rage de son côté avec ce mélange de flamme et de fer valdinguant dans tous les sens dans une danse sanglante. Le cri de Denya semble mettre fin au massacre et Kalida ne peut que constater que la prise est bonne pour la femme au bras de bois. Tandis que Denya propose la réédition et une obéissance aveugle envers Suna, le bâtiment qui servait à l'origine de repaire pour cette bande de malfrat finit par s'écrouler sous son propre poids. La fumée est telle que ça fait une véritable colonne faisant deux fois la taille du bâtiment et souffle les alentours d'un vent violet.

D'un sourire un peu gênée, se grattant un peu l'arrière de la tête, les quelques soldats encore présent pas loin de la rousse reste bouche bée tandis qu'elle montre de son pouce derrière elle les restes du batiment en disant de bon cœur :

- Est-ce que quelqu'un veut négocier ?

Ceux qui avaient encore des armes en main finissent par lâcher prise et s'incliner devant Denya en signe d'allégeance et de respect. Kalida, son bras de retour dans le linge pour le bloquer, monte la pente pour rejoindre sa partenaire en regardant les débris. Puis, d'un sourire inquiet, elle regarde en coin d'oeil l'intendante :

- J'vais devoir me taper le rapport c'est ça ?

Les dégâts collatéraux sont devenus une véritable habitude dans les différentes missions de la demoiselle. Bien qu'à chaque fois la mission soit un succès, il y a toujours une ou deux plaintes pour les pots cassés et là en l’occurrence, pour un bâtiment cassé...

- Ça manquera à personne, y a pas besoin de faire de paperasse ? Hein ? St'eu plaît... J'ai un bras cassé ! *regarde deux secondes celui de Denya* Merde toi aussi... Bouarf, on peut s'arranger hein ?

C'est sur ce décor limite apocalyptique que le duo réussit cette mission non pas sans casse et blessure, mais dans une bonne humeur qui irradie l'avenir de Suna.



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Nozomo Yukio
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Re: Accueil d'étrangers Mar 6 Avr - 15:09
Nozomo Yukio


Accueil des étrangers


Feat: Kyou



- C’est pas super confortable… Perché sur Marengo, le cheval de Kyou. Je me tenais sur la partie arrière de la croupe de cette bestiole, la genin tenait les rênes.

Nous avancions dans le désert. Parti de Suna, nous naviguions à vu jusqu'à la destination : Traversant des dunes, des pierres et des colonies de scorpions. Je crus même voir un groupe de Coyote nous guetter de loin. "Pas de gros tanuki ou des infâmes croyants". J'avais voulu marcher à côté de l’animal, mais bien vite j’en avais eu marre car... C'était fatiguant. Un juunin sportif, oui, mais je restai un homme. Maintenant, sur le canasson, j’avais mal aux fesses et je n’étais pas super à l’aise dans le dos de la jeune fille.

Pourquoi ?

Tout simplement car, sans aucun équilibre, j’étais obligé de tenir les hanches de la conductrice, en théorie. J'aurai pu utiliser Kyou pour me soutenir, mais je n'étais pas sûr qu'elle soit très contente de sentir mes mains, j'étais par ailleurs très gêné. "Je suis son supérieur, mais pas ce type de supérieur..." En pratique, je ne le fis pas et me retrouvais les bras tendus des deux côtés de mon corps pour conserver l’équilibre. « On ne fait pas de cheval chez nous, on en a même pas… ».

Mes parents biologiques avaient des chevaux ? J’aurai pu apprendre ? Je n’avais aucuns souvenirs, je devais demander à Hayato, si je me posais des questions. La vie de migrateur aurait pu m’apporter les compétences pour monter, j’avais échangé le tout contre une vie de ninja et des compétences pour tuer. Bon échange ? Aucune idée. Pour l’instant, j’étais un peu emmerdé, c’était tout ce que je savais. "Attends de voir la suite des opérations avant de regretter toute ta vie."

Rapidement, les murs du temple des vents se présentaient à notre vue : Fiers, beaux, … Un ravissement pour les yeux. Un domaine Nozomo sans la valeur martiale, perché dans le désert sur une partie rocailleuse du territoire. Une citadelle plus qu'en temple, surplombant le monde qui lui était relié par un escalier assez large pour deux personnes, mais pas plus, et d'une longueur qui annonçait à mon cardio une bonne séance. Se rapprocher du ciel n'avait jamais pris autant son sens. Je ne pus résister à un petit sifflement d’admiration :

- On a pas perdu au change, Kyou. C’est un très bel endroit !  Le kazekage, à travers Denya, nous avait confié une mission simple. Faire que certaines populations du désert : Des bandits, des nomades, des moines… Fasse partie du village, politiquement.

L’idée était de faire grandir le village, lui donner plus de puissance avec la densité de population. Un village militaire avait besoin d’armes, et de gens pour les porter. Kyou et moi étions destiné à recruter les moines du temple du vent. Pourquoi nous ? Je ne savais pas. Un nomade et un type apparenté à des bandits, cela ne sonne pas trop diplomatique. Pourquoi eux ? Ils devaient avoir leur épingle à tirer dans une bagarre. Rester perché sur leur rocher, ça devait donner l'envie de se bouger un peu... Je les imaginais dignes et coriace. Un plaisir à affronter ! J’avais malgré tout ma petite idée en tête pour valoriser mon village sans effusion de sang…  

- Je descends, je sens que je vais me casser la gueule si on s’engage dans les escaliers. Je me soustrayais du dos de Marengo, pour retomber prestement sur le dos. Époussetant mon pantalon et m’étirant. C’est physique d’être cavalier ! Tu as tout mon respect.

L’ascension vers le bâtiment religieux se fit donc avec Kyou sur son cheval et moi à pied. Avançant à une allure modérée, il nous fallut bien une dizaine de minutes avant d’arriver au porte du bâtiment. Bien entendu, les locaux avaient vu arriver les pauvres hères depuis longtemps et les portes s’ouvrirent. « Ils ne se méfient pas de nous ? Ils ne nous demandent pas notre identité ? » Les faits parlaient pour eux, non. Avançant dans la cour principale, nous étions accueillis par une dizaine de moines, en toge caractéristique colorés, qui scrutaient chacun de nos mouvements.  La plupart étaient des trentenaires, je ne savais trop dire avec la boule à zéro et les vêtements qui cachaient la plupart de leur corps. Le seul élément pour se faire une idée, c’était le visage. Une mine sévére, uniformément sur leur bouille.

« Ah ! Là ils sont plus cohérents ».

Bienveillant, mais pas trop. "Le désert, c'est toujours un peu dangereux." Ces types devaient être de bons combattants s’ils ouvraient leurs portes comme ça, contre deux inconnus ils voulaient étaler leurs forces. Pas d’arme visible, mais peut-être qu’ils maitrisaient parfaitement le taïjutsu… ou du ninjutsu. « Ils ne se cachent pas derrière leurs murailles, ils peuvent se défendre ».  

Pour rassurer sur nos intentions, après avoir soufflé un peu suite à l'ascension, je détachais mon fourreau de la ceinture et sorti le tantô caché dans mon dos. Je les mettais bien en évidence devant moi avant de les poser à terre, j’invitais Kyou à faire de même avec son arc et quelconque lame qu’elle pouvait porter, pour se défendre. « Elle a une arme de secours, au fait ? » Mon esprit vagabonda, imaginant les endroits possibles pour dissimuler une arme dans les amas de tissus de la jeune fille. « Hmmm… Passons ». Elle faisait ce qu'elle voulait avec son corps, il ne fallait juste pas qu'elle se coupe. Il fallait se présenter :

- Je vous salue, humble moines du temple des vents. Je suis Yukio Takeda. Je jetais un œil à Kyou pour observer sa réaction, je ne l’avais pas prévenu à l’avance. C’était plus amusant de la surprendre. Un Nozomo n'était jamais une bonne nouvelle, autant jouer avec un nom qui sonne fédération plutôt que destruction. Et voici ma cousine, Kyou Takeda. Je laissais un temps pour ma camarade pour esquisser un salut. Nous sommes missionnés par Suna pour vous porter un message : Le Kazekage, Senshi Serika, vous invite à rejoindre le village pour apporter votre culture et vos traditions au village caché du sable. Il est sûr que chacun y gagnerait. Je baissais la tête, digne et aimable. En attente de la réponse.

« Soyons aimables d’abord, s’il faut parlementer nous saurons porter la volonté du Kazekage. Federer ou tuer ».

Sphinx. Yukio 021

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Takeda Kyou
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Re: Accueil d'étrangers Lun 3 Mai - 10:17
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~ feat. Yukio l'impatient   







Le vent dansait dans mes cheveux, l’air caressait mon visage, le sable fouettait mes joues rougis par la température. Je fermais les yeux, me laissant porter, oubliant ma vie, mes problèmes, je libérais mon corps, je laissais les poids qui m’entravait s’envoler, tomber pour ne plus être que libre, définitivement libre, sans avoir à penser à autre chose, simplement dévorer à pleines dents, ce moment exceptionnel que je vivais, cette impulsion d’adrénaline et de liberté. Je me permis même de lâcher les rennes levant les mains dans le ciel, gloussant de joie, de bonheur, d’ivresse. La simple idée de pouvoir galoper était plaisante, même si je savais que ce n’était qu’éphémère et que finalement, il me faudra retourner à la réalité, celle qui m’entravait, me retirer mes joies, mes plaisirs… Cette réalité qui cependant, devenait moins pénible, ce que j’avais en horreur ! Je ne voulais pas m’habituer à cette vie, je la rejetais de tout mon être et pourtant je rentrais dans le moule ce que je détestais.

Je grommelais alors, attristée de toutes ces pensées qui venaient m’assaillir, déchirant ce moment qui aurait pu être génial. Je claquais de la langue, alors que derrière moi, mon passager se plaignait qu’il avait mal à l’arrière-train. Un regard en arrière me montra alors un Yukio oui tentait à tenir de son mieux sur le dos de Marengo. Je lâchais un ricanement devant son malaise. Il aurait pu se tenir à moi, mais il n’avait pas voulu, c’était donc son problème, pas le mien. J’aurais pu accepter que le Jonin se tienne à moi, après tout, quand on était à cheval, on était bien obligé.

Peut-être n’étais-je pas à son goût pour qu’il ne veuille pas se tenir à moi ? Pourtant, quand j’avais utilisé mes charmes, ils avaient souvent marché, si bien que je m’étais persuadé que j’étais une jeune femme qui n’était pas dénué de charme. À moins que le Jonin cache son jeu et n’aime les hommes ? Pourtant, il ne m’avait pas semblé, enfin tout était possible avec ce genre d’individu. Je devais donc avouer que je me sentais quand même un peu touchée dans ma féminité.

Enfin je retournais bien vite à la réalité, après tout, on avait une mission : on avait été envoyée en mission ensemble, pour aller recruter, je sais-quel peuple de moine du désert ! Dire qu’on envoyait une nomade et un ancien brigand pour aller voir des êtres spirituel et pieux, on avait vu situation plus pratique et probable. Je n’étais pas particulièrement pieuse ou spirituel, la vie terrestre m’avait toujours plus botté que les dieux et ce genre de truc. Puis, le sabreur ne m’avait pas non plus paru être vraiment spirituel aussi. C’était à se demander pourquoi nous ? Je soufflais un coup en secouant la tête, trouvant ceci incompréhensible. Je me retins de lâcher un rire tonitruant, ce ne serait pas très féminin… puis, bon, ça ferait que le sabreur me poserait des questions, je n’avais pas tant envie de parler que cela.

Mais, bon, on n’avait, je n’avais pas trop le choix, du coup je me pliais à l’exercice de mauvaise grâce, mais je m’y pliais. Mais, je savais bien que plus je ferais le truc proprement et plus je ferais le truc de manière sérieuse, plus je pourrais rentrer chez moi, j’étais donc décidée à m’appliquer le plus possible, même si pour cela, je devais un peu enjoliver mon caractère.

Nous arrivâmes alors en vu de notre destination, un monastère encastré dans la colline avec des centaines de marches, je louchais dessus, on allait devoir monter cela. Une fois arrivé au pied du long chemin de pierre montant, Yukio sauta alors, pour ne pas tomber et se montra assez admiratif de ma condition de chevalier. J’hochai la tête et me permis un petit sourire de remerciement, je savais prendre les compliments et vu notre première discussion, c’était une grande avancée qu’il me félicite et je décidais alors de prendre cela et d’être gentille. Ainsi, nous commençâmes notre ascension, le Nozomo à pied, moi à cheval, baillant devant l’absence de difficulté et flattant Marengo qui de toute façon était bien plus en forme que moi et bien plus fort, cela ne le gênait pas.

Après une longue durée, nous pénétrâmes dans une enceinte fortifiée, non sans avoir passé la porte avec facilité, un peu trop, je fronçais les sourcils et tâchait de faire taire les prémices de ma peur, je devais être courageuse et montrer pour une fois que je n’étais qu’une petite chose. Même si je devais avouer que les moines aux mines patibulaires, ne me mettaient pas en confiance. Je commençais presque à regretter d’être venu.

Je sautais par terre, alors que Yukio détachait son sabre et le posa par terre. Un seul regard m’apprit que je devrais faire pareil et je montrais bien mon arc attaché à la selle de mon canasson et les carquois présent eux aussi. Je fis une petite ronde pour montrer que je n’avais pas une seule arme sur moi, je n’avais besoin que de mon arc et de mes flèches, pour me battre. Pas de kunai, de shuriken ou de truc du genre pour moi, que des armes nobles pour me battre. Pendant que j’avais montré patte blanche, réprimant ma peur d’être désarmée, le Nozomo s’était alors présenté sous mon nom et je ne fronçais alors les sourcils qu’un instant, je ne savais pas vraiment à quoi il jouait, mais s’il croyait que ça pourrait nous aider, soit. Si c’était le fait que son nom rappelait un peu trop la guerre, le mien n’était pas mieux, mon père était en croisade contre les Kaigan et était connus pour sa violence. Puis, vu que le nom de Takeda était associé à des cavaliers, on aurait l’air fin avec un cheval pour deux, à part paraître pour des pauvres, on n’allait rien réussir. Clairement, aucun de nos noms ne donnait envie de faire la paix et discuté. Mais, il fallait bien faire un choix.

Après m’avoir présentée, j’avais exécuté la révérence la plus basse dont j’étais capable en levant un peu ma robe. Mon cœur battait à tout rompre, mais j’avais réussi à le cacher et j’affichais une mine neutre, voir même hautaine et sûre de moi. Il était temps pour moi de bluffer, alors que Yukio présentait la raison de notre venue ici, allant tout de suite au cœur du sujet ! Je claquais la langue, il ne connaissait rien à la politesse, ne savait pas que discuter dès notre arrivée en plein milieu de la cour ne permettrait pas de bonne négociation. Il fallait tout faire, on ne pouvait pas compter sur les hommes.

Je le dépassais alors et affichais alors un énorme sourire lumineux sur mon visage avant de m’incliner de nouveau devant le moine avec beaucoup de respect :

« Oh, pardonné le côté prompt de mon cousin,
je lâchais un regard en coin à Yukio, il était si excité à l’idée de venir ici qu’il n’a pas réussi à tenir sa langue et vous embarrasse dès notre arrivée ici ! Mais, il dit vrai, nous avons quelques sujets desquels, nous devons nous entretenir avec vous ! »

Je fis une petite pause, puis je me redressais et terminais :

« Nous avons fait une longue route, nous aimerions bien, pouvoir boire une tasse de thé et rafraîchir notre cheval si possible avant de pouvoir parler de ce que nous avons à parler ! »

Devant, un peu plus de douceur féminine, le moine sembla se dérider un peu et ordonna à un des jeunes moines de s’occuper de Marengo, je m’approchais alors de mon ami et lui murmura dans l’oreille :

« Ne t’inquiète pas, tout va bien se passer ! »

Et laissant alors mon doux cheval entre les mains du prêtre, nous suivîmes celui qui avait l’air d’être le chef, qui accepta alors de nous servir une tasse de thé pour nous reposer. Une fois assis avec lui, nous serions assurément dans de meilleures conditions pour négocier. Mon cœur battait à tout rompre, il me fallait continuer comme cela. Je me répétais en boucle que je ne craignais rien comme un mantra :

Je n’ai pas peur, je n’ai pas peur, je n’ai pas peur, je n’ai pas peur, je n’ai pas peur, je n’ai pas peur.

Alors qu’il nous faisait traverser diverse couloir, pour nous emmener dans un petit salon, j’espérais que tout se passera bien. Nous avions déjà un début d’hospitalité, c’était déjà bon signe, non ?








 
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Re: Accueil d'étrangers Mar 4 Mai - 21:18
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Feat: Kyou



Quelle surprise !

Alors que je voulais passer tout de suite à la vraie discussion, Kyou opta pour une manœuvre plus douce... Parler dans la cour, devant tout l'effectif de l'établissement lui plaisais pas. Elle voulait un cadre plus intime, avec le chef de la troupe des porteurs de robe. "Un truc de femme ça."

De mauvaise grâce, je passai pour le cousin un peu excité... Une discussion, au retour, sur la hiérarchie et le grade de genin par rapport à juunin serait à prévoir. "Je suis peut-être pas ton bien aimé Hayato, je reste ton supérieur. Gamine." La proximité, au niveau de l'âge, entre elle et moi ne m'effleura même pas l'esprit. Elle ne pouvait même pas quitter le village sans la surveillance d'un gardé, pourquoi elle se permettait de rabaisser ainsi son coéquipier ?

Ouais, mon ego avait mal. Merde à la fin !

Du thé, de l'eau pour le canasson... Nous voilà dans un couloir à marcher. Débouchant sur un salon de taille minime, le patriarche à la barbe blanche et à la robe serti de tissus riche, nous invita à nous asseoir. Des grands pouffes étaient autour d'une petite table.

Attendant que ma "cousine" diplomate s'assoit, je restai un gentleman ! Je guettais les sorties de la pièce : Deux fenêtres, calculant notre position géographique, j'imaginai que les ouvertures donnaient sur la cour. Quelques mètres à sauter si besoin, mais rien de bien dangereux. L'entrée d'où nous arrivions, donnant donc sur un couloir. Une porte en face de nous, dans le dos du maître des lieux, qui donnait sur un nouveau couloir. C'était un salon de repos ou de méditation installé sur le chemin d'une coursive ? Qui le savait ? Pas moi. En tout cas, cela faisait quatre voies à emprunter en cas de danger ou de fuite : Si la diplomatie ne marchait pas, une démonstration de force serait convaincante.

"Espérons que je n'ai pas à jouer avec du feu..."

M'asseyant à mon tour, j'attendis que la barbe en face de moi s'active pour démarrer une conversation :

- Je suis le Patriarche Hide. Nous sommes ravis de la présence d'émissaire de Suna, durant le temps de négociation, vous êtes considérés comme des amis de notre temple. "Et pas après ?"

D'un geste de la main, il invita un des moines du coin à se ramener avec une théière. D'un geste vif, le chef sortit des tasses de sous la table... Comme on sortirait des shurikens. Un sourire aux lèvres. "Il voulait nous provoquer ?" Moi-même, un rictus au visage, je jetai un œil à ma camarade. Gardant mes mots pour moi, j'attendais que se déroule le générique.

- Du haut de notre groupement, nous voyons la politique de Suna... Vous dites que nous y gagnerions, mais qu'est-ce que votre village pourrait nous donner ? Nous avons tout ce que nous voulons ici ! Il ouvrit les bras pour présenter le cadre de son quotidien. Nous avons un mode de vie simple, pourquoi nous joindre à votre bellicisme ? Nous perdons en nous joignant à Senshi. Nous ne sommes pas des peuples du désert sans défense et à la merci de votre confédération, notre lieu est solide.

Ravalant mon fiel, j'avais la réponse parfaite... Mais, je ne "tenais pas ma langue" et "j'embarrassais les gens". Me calant contre mon coussin, je pris la tasse de thé en regardant la scène. "Tu as voulu parler, je te laisse faire !"

J'étais spectateur.

Ne me dépareillant pas de mon sourire aimable, je pris une petite lampée de la boisson : Pas mal, mais il manquait de saveur ! "Ils ont du maté dans leur perchoir ?" Hilare, à l'intérieur, je levai mon contenant pour susurrer :

- En tout cas, très bon votre thé !

"Tu vas voir, fais un peu la discussion et on verra si tu tiens la diplomatie, petite."


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Takeda Kyou
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Re: Accueil d'étrangers Mar 22 Juin - 22:34
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~ feat. Yukio l'impatient   






J’avais l’impression de devoir gérer un enfant en voyant le comportement que Yukio prenait, c’était très spirituel pour un Jonin de se comporter comme cela. Je le foudroyais du regard et finit par le détourner, j’avais autre chose à faire que de me battre avec le sabreur pour de telles stupidités. Mon comportement lui avait déplu, j’avais osé contredire Monsieur Yukio qui avec son boulard énorme n’acceptait pas la critique ni qu’on le contredise, habituée à me battre des claques et des mandales si j’osais ouvrir la parole au mauvais moment je trouvais le Nozomo très mal éduqué, un enfant c’était comme un chien, tu le cognais jusqu’à ce qu’il t’obéisse au doigt et à l’œil, c’était la seule manière d’arriver à quelque chose. Je ne réagissais pas à son air boudeur, trop concentrée à répéter dans ma tête les phrases qu’il serait opportun de dire aux moines.

J’écoutais attentivement ce que le patriarche Hide avait à nous dire, sa bienveillance à notre égard, il ne semblait pas hostile, ce qui était dans le cadre de notre mission, une grande réussite, il fallait qu’on réussisse désormais à le convaincre du bien fondé de rejoindre Suna, bien fondé que je cherchais encore moi-même pour ma propre présence… j’étais bonne pipoter et user de ma voix pour espérer le persuader, plus que le convaincre. Je me tenais le plus droit possible et l’air la plus hautaine possible, réduisant aussi le ton de ma voix aux piaillements des nobles et des filles de riches marchands. Le port de tête était si haut que j’avais du mal à voir ce qu’il y avait sur la table devant nous.

Je gardais les yeux mi-clos à écouter les arguments que le moine avait contre Suna, il n’avait pas tort sur certains points, mais se serait oublié qu’évidemment Suna n’était plus ce qu’il était, certes le militarisme belliciste continuait et Dieu merci, mais Senshi n’était plus le jeune homme qu’il avait été et s’adoucissait, la tolérance était plus présente qu’avant, je me décidais sciemment à taire cependant l’importance du daimyo, pour minimiser son importance, même si tous à Suna savait la vérité, Senshi était le chien fou du daimyo qui exécutait les tâches ingrates et facilitait le pouvoir suprême et centralisateur du gouverneur.

J’hochais la tête pour signifier à l’homme que j’avais entendu, derrière moi, Yukio ne fit que dire que le thé était bon, il boudait toujours, je cessais de le regarder, à quoi bon cela servirait-il ? Il ne semblait pas capable de m’aider, vu que j’avais osé ouvert la bouche, j’étais destinée à la garder ouverte. J’étais réceptive aux paroles et à la volonté du moine de rester non affilié, j’étais admirative de son envie de ne pas se vendre, cependant, mon père comptait sur moi, je devais tout faire pour ramener ces religieux dans le giron de Suna.

« Patriarche, étant moi-même née en dehors de Suna, je ne peux qu’être réceptive à vos paroles et vos pensées, cependant, je pense que vous faites un peu erreur sur la situation. Nous savons très bien que vous vivez ici en autarcie sans dépendre d’autres personnes que vous-même depuis des dizaines, même des centaines d’années, vous avez même réussi très bien cela durant des années. Mais, il reste dans le désert des groupes d’une dangerosité implacable, nous avons, mon cousin et moi était forcé de les affrontés, ils sont d’une dangerosité exemplaire. Nous trouvons dommage que des êtres qui comme vous, passent leurs vies à prier, méditer et réfléchir à la vie, à chercher l’illumination, la vérité dans ce monde, puisse se sentir inquiéter par des êtres d’une malignité sans pareille. »


Je fis une légère pause, porter la petite tasse de thé à deux mains à ma bouche, but une gorgée, la reposa, m’essuya les lèvres rituellement :

« Vous êtes dans tout le pays du vent, des modèles d’exemplarité et de valeur morales. Partout, votre nom et votre foi sont encensés, nous habitons dans le même désert, nos sorts sont liés et je ne peux accepter de vous laisser à votre sort. »


Je plongeais mes prunelles dans les yeux du vieux Hide, essayant d’y mettre toute la candeur et la douceur dont j’étais capable :

« Rejoindre Suna, ce n’est pas forcément accepter de rejoindre un bellicisme infini, même si dans les faits, la politique militaire persistera, vous n’en serez pas inquiétée, ni même attaché à celle-ci, car nous ne faisons que pacifier le désert de ses dangers, nomade comme Kaigan. Votre situation ne changera pas beaucoup, vous ne serez juste plus seuls à vous protéger, nous formerons un groupe s’entraidant pour le respect de ce fantastique lieu millénaire, ce lieu de pèlerinage et de recueil de la foi. Parce que Suna est aussi sensible à votre situation, imaginé les richesses que vous pourrez avoir pour reconstruire les lieux, les temples, pour que vos méditations soient faites dans les meilleures conditions et que vous puissiez vous épanouir encore plus dans votre vocation. En tant qu’ancienne nomade, je ne peux que trouver cette situation avantageuse pour des gens comme vous, vous y gagneriez beaucoup ! »


Je m’inclinais alors longuement devant le patriarche en signe de respect et me relevait alors, toujours droite et noble comme avant :

« Vous devriez y réfléchir… Bien entendu, vous êtes libre de prendre un peu de temps pour réfléchir à cette proposition du Seigneur Kazekage : Seigneur Kazekage qui n’est pas forcément l’homme violent qu’on dépeint, c’est un guerrier, quelque chose que personne ne peut nier, mais tout le monde le regarde encore avec le prisme de sa jeunesse lorsqu’il avait la vingtaine, comme tout homme de cet homme, il était impulsif et prompt à réagir par la violence. Cet homme s’est assagi, tout en restant un chef de guerre avisé et intelligent : pas du tout le genre d’homme à encore réagir de manière excessive, la fougue de sa jeunesse s’est dissipée. »

Je repris ma tasse de thé que je terminais en papillonnant des yeux. Je remarquais alors que mon cœur battait à tout rompre, j’espérais vraiment qu’il serait sensible à mes arguments, j’avais un peu peur d’avoir échoué, j’étais même terrifiée, cette mission comptait beaucoup pour mon géniteur et il avait confiance en moi, j’espérais du coup qu’il pourrait être fier de moi. J'avais été capable d'une telle éloquence parce que je ne me sentais pas en danger, je voulais avoir confiance dans ces moines. J’avais enjolivé et baratiné un peu pour servir mes intérêts, mais peu m’importait, en formulant ce discours, je m’étais presque sentis prête à aimer Suna, c’était pour dire.
J’enfonçais le clou en terminant par une petite phrase :

« Si vous avez d’autres interrogations, mon cousin comme moi nous portons garant de vous répondre au mieux pour combler vos craintes ! Nous restons à votre disposition ! »

Je m’inclinais de nouveau, espérant que la réponse du moine soit favorable, se serait alors fantastique, je pourrais enfin me sentir fière de moi : il me fallait désormais croire dans mes talents oratoires.








 
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Nozomo Yukio
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Re: Accueil d'étrangers Mer 30 Juin - 10:44
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Feat: Kyou



"Oh oh oh !"

Devant le discours de Kyou, je ne pus que déglutir tellement cela sonnait solennel et bien préparé ! Elle cachait des talents incroyables, cette gamine si proche de mon âge. Me détournant de sa contemplation, je regardai le moine qui absorbait les informations comme une éponge... À la différence qu'il le faisait sans esquisser un rictus ou un mouvement. Il écoutait, patiemment, le discours de la belle sans se départir d'un air aimable, et un peu coquin. Le coup des tasses comme des shurikens me restait un peu dans la gorge... Je me méfiais de ce vieil homme qui s'amusait de notre mission et de notre venue.

Elle arriva à la fin de son exemplaire oralité, validant qu'elle et moi pouvions répondre à ses questions. Je levais ma tasse pour appuyer ses mots, et plus largement son discours. Un grand sourire, imitant mon interlocuteur dans l'amabilité et la fourberie cachée. Même si j'étais un peu frustré de l'attitude de Kyou, je ne pouvais qu'accepter que la voie diplomatique subtile pouvait servir dans cette situation.  

- J'entends vos mots, jeune fille... Mais vous avez dû affronter ces "groupes d’une dangerosité implacable" car vous étiez des représentants de Suna. Avez-vous déjà réfléchi à un monde où le village du sable n'avait pas essayé de fédérer toutes les peuplades du désert ? La stratégie était simple : Rejoignez ou mourrez. Impassible, moi aussi, je me rappelais forcément les mots et les missions que j'avais effectuées avec ce maitre mot à la bouche... Senshi a vieillis, vous me parlez "d'assagis", mais j'entends "émoussé". Il passait enfin à l'attaque, ce vieux débris. S'il vient demander proposer de le rejoindre sans la contre-partie agressive, c'est qu'il en a besoin. Je ne sais pas si cela est bénéfique pour notre temple de nous associer à lui, à vous. Comme je l'ai dit, notre position est bien défendue et même si nous ne sommes pas de grands combattants... Il me fixa. Nous sommes préparés et assez fier pour tenir un siège. Pour autant, les peuples du désert ne cherchent pas à nous attaquer, puisque notre relation avec l'extérieur se limite à quelques échanges et à donner l'asile à ceux qui le veulent... Un sourire apparu sur ses lèvres. Notamment de pauvres gens chassés de chez eux par des ninjas... Des Nozomo, par exemple.

"Et merde..."

Je me relevais sur mon pouf, décidé à rentrer dans la partie... L'homme face à moi avait des arguments, mais surtout des informations sur nous alors qu'on en avait que très peu sur lui. Pour autant, il y a avait un coup à jouer puisque le temple n'était qu'un point sur une carte, une citadelle fermée et isolée du reste du monde... À l'image du désert.

- Des Nozomo ? Vraiment ? Le clan est insipide, isolé de tous... Suna les utilisait comme des chiens fous pour fédérer ou tuer, oui, mais cela a changé... La nouvelle génération de ces guerriers veut représenter autre chose. Je pris une gorgée de thé, avant de continuer. Pour des gens ouverts à la prière et à la méditation, vous ne semblez pas très tolérant au changement. Vous voyez la politique de Suna du haut de votre citadelle, mais voyez-vous la délégation avec Konoha ? Voyez-vous les missions diplomatiques pour s'attirer les bonnes faveurs du daymio de la côte d'Omui ? Suna a changé, nous sommes les acteurs de ce changement. Je désignais Kyou et moi, alors que j'étais prétendument un Takeda. Je soupçonnais que ma couverture était éventée. Votre thé est bon, vos hommes sont fiers et vos défenses solides... Oui, mais nous vous proposons de faire partie d'un tout, bien entendu que vous ne serez pas les guerriers en première ligne, mais vous pouvez être des acteurs culturels et religieux de premiers plans pour le village, et plus largement pour le désert ! Nous sommes les parents pauvres du Sekaï : Politique, économiquement... Nous sommes endurcis, vous l'êtes aussi je le vois ! Pourquoi ne pas voir cette proposition comme une façon d'amener notre région à exister plutôt que pour servir Suna ? Je désignais la fenêtre puis sa propre personne, de ma main libre. L'ultime preuve du changement, c'est que votre refus n'amènera pas de conséquence pour votre temple... Une main tendue, refusée certes, mais elle ne deviendra pas un poing vengeur. Du bluff, bien entendu que Senshi ne souffrait pas d'un refus...

Les ordres étaient moins clairs qu'avant, mais je me doutais que "fédérer ou tuer" pouvait devenir très facilement "fédérer ou brûler".

- Écoutez cette jeune fille qui essaie de vous montrer les changements en cours... On y gagnera tous les deux. Vous avez connu la Suna d'avant, choisissez de connaitre la Suna de maintenant et celle de bientôt. Au fond de moi, je croyais à peine à mes paroles... Je ne voyais pas vraiment Suna changer du tout au tout, mais au moins il y avait une dynamique, notamment dans mon clan. C'était déjà ça. On ne peut pas exister en étant purement belliciste, comme on ne le peut pas en restant fermer sur soi-même... Votre thé vient de quelque part, vous avez besoin des échanges, comme nous tous.

Souriant, j'essayais de capter l'intérêt de mon interlocuteur : Persuader, convaincre... Les modalités étaient différentes. Dans l’un et l’autre, il s’agissait d’emporter l’adhésion de quelqu’un ; mais le chemin qui y conduisait n’est pas le même.

"Convaincre et persuader sont deux démarches d’argumentation différentes. Le premier fait appel à des arguments et sollicite la raison, tandis que persuader fait appel aux sentiments et sollicite l’émotion. Convaincre s’adresse à l’intelligence et permet de faire reconnaître le caractère véridique d’une idée ou d’un point de vue. Cela vise à amener quelqu’un à admettre une façon de penser en lui exposant les raisons qu’il peut avoir de l’adopter. Le second a pour objectif d’agir sur la sensibilité de son interlocuteur afin qu’il adhère entièrement au discours soutenu. Pour frapper les esprits, des formules percutantes avec des émotions vives sont recommandées. Lorsqu’on ressent une émotion, on est ému, troublé, touché… Et cela nous amène à réfléchir, à se questionner." Je tapais un peu sur les deux, même si je cherchais surtout à convaincre en implémentant quelques touches positivistes et d'espoirs...

Bon, maintenant on faisait quoi ?


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Re: Accueil d'étrangers Sam 18 Sep - 18:16
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e vieux prêtre se jouait de moi, lui et sa fichue volonté indépendantiste ! Bon, je le comprenais, mais ça m’embêtait, parce que je devais ramener ces petites fesses fripées au Kazekage : l’échec n’était pas une option. Presque sûre que Yukio boudait toujours, j’allais reprendre la parole, irritée par ces paroles. Je m’étais forcée de bien manier les mots pour lui faire accepter ce qui n’était qu’une question de temps : ce temple appartiendra à Suna, coûte que coûte, cela ne me plaisait pas spécialement, mais on m’avait demandé de la faire et je comptais bien, leur donner le moins de possibilité pour vouloir retarder mon passage au rang de chuunin. Le refus n’était pas vraiment une option, Serika Senshi voulait ce temple et ces moines, il les aura, ce n’était rien de plus compliqué que cela ! Le chef demandait quelque chose, le sous-fifre obéissait : rien de plus, rien de moins.

Plusieurs choses dans ses paroles m’irritaient, il ne comprenait pas sa situation précaire et nous faisait tourner peu à peu vers l’échec, ce qui n’arrangerait pas ma réputation, ce qui me déplaisait fortement, vu qu’on me prenait déjà (et probablement pas très à tort), pour une couarde. Et je m’apprêtais à lui faire ravaler son zèle et ses mots de la manière la plus vénéneuse et méchante qui sois, mais je n’en eus pas vraiment le temps, ce fut à ce moment-là que Yukio me sauva en répondant en premier, me permettant de contenir mon agacement croissant, voir même mon mépris envers ce vieil homme flasque et un peu trop prompt à parler de l’homme le plus crains du désert. Yukio parlait bien et suivait la même politique mielleuse pour leur faire accepter ce qui était presque acté. J’étais heureuse qu’il me soit venu en aide, peut-être n’était-il pas si stupide et coincé que cela. Peut-être n’était-ce pas le sauvage que j’avais crus toujours décerner. Il était plus que cela et je le remarquais que maintenant : il y avait un cerveau dans cette tête et derrière cette face mal rasée. Il montait dans mon estime.

Cependant, vu qu’il avait été gentil, il fallait contrebalancer un peu la situation, pour que l’autre ne croit pas que nous étions de gentil beau parleur, moi je l’étais, mais j’étais peut-être la seule de ce village, et j’allais donc prendre le rôle de celle qui n’était pas qu’une belle parleuse, pour qu’il comprenne que Suna n’avait rien perdu de sa réputation qui avait mis le désert à feu et à sang en annexant à tour de bras ce qui passait à porter des mains de Senshi. Il était hors de question que ce ramassis de couard reclus dans les montagnes croit que Suna était devenu émoussé, parce que mon seigneur et maître y était et que la veille encore, il me giflait, je pouvais le dire, non Suna n’était pas émoussé, loin de là. Je fronçais légèrement les sourcils, marchant en long devant Yukio et le patriarche, faisant monter les mots dans ma gorge :

« Mon cousin est un homme avisé, qui semble comprendre bien mieux que vous, ce qui se trame et à Suna et dans le désert, vous devriez retenir attentivement ses paroles d’une grande sagesse. Il est de même, bien plus généreux que moi. »

Je fis une pause, gonflant ma poitrine et commençant à arborer le même air que portait mon géniteur quand il parlait à des sous-fifres, comme si ce n’était que de vulgaires insectes. Je n’en menais pas large, mais je savais ne rien craindre, Yukio était là et saurait me protéger.

« Nous venons d’un clan nomade, par essence, nous sommes dirigés par des hommes forts. Croyez-vous que des gens comme nous se soumettrait devant un homme émoussé ? Mon père était connu pour sa violence et la manière dont il massacrait les caravanes et les gens comme vous, pillant ceux sur son chemin. C’était un seigneur de guerre, plus crains que respecté ! Et pourtant, je l’ai vu plier le genou devant plus fort que lui, il n’y a même pas un an ! »

Mon ton commençait à être impérieux :

« Serika Senshi, le seigneur Kazekage n’a rien d’émoussé, il est peut-être plus puissant qu’il ne l’a jamais été, il utilise tous les outils diplomatiques à sa hauteur pour servir au mieux son propre seigneur ! Partout dans le pays du Vent, les choses s’arrangent et s’améliorent grâce à lui ! Le temps à eu le même effet que sur le plus fruité des vins, il est devenu meilleur. Je vous prierai donc de ne plus vous exprimer ainsi d’un homme qui a autrement plus de forces et de pouvoirs que vous n’en aurez jamais ! »

C’était une question d’honneur qui était en jeu et je comptais bien garder l’entièreté de mon honneur et en ressortir grandis, même si j’étais terrifiée :

« J’ai essayé de vous faire comprendre les bienfaits de notre entreprise ! Mon cousin y a essayé aussi ! Vous avez désormais les cartes en main pour votre destin ! Nous vous laissons jusqu’à demain-soir pour faire votre choix, acceptez là et vous n’aurez plus rien à craindre de personne ! Refusez cette main charitable et vous n’aurez pas à vous plaindre, lorsque toutes les racailles du désert se dirigeront par ici. C’est votre seule et unique chance, se sera trop tard après, ce ne seras plus possible! Evidemment, sauf si vous voulez avoir le sang de vos collègues sur les mains, vous feriez mieux d’accepter ! »

Je m’étais peut-être un peu laissé emporter, mais si ce vieux croyait qu’on lui devait la moindre chose, il se trompait, il devrait même content qu’on ne les ait pas annexer et massacrer depuis des années ! Notre offre était généreuse, ne pas l’accepter immédiatement ne relevait que de la sottise. Et pourtant, j’étais celle qui rêvait de liberté et de quitter le carcan de shinobi.

Mais de cette mission dépendait mon honneur et celui de mon père. Pour mon seigneur, je serais prête à tout ! Et je comptais bien sur mon ultimatum pour les soumettre !








 
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Nozomo Yukio
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Re: Accueil d'étrangers Mar 21 Sep - 17:28
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Feat: Kyou



"Hmmm..."

De mon discours, il n'y eut qu'un regard intéressé, rapidement, mais aucune gestuelle de l'acceptation... Le moine restait impassible, me fixant en souriant légèrement sans que cela soit réellement une marque de sympathie ou d'affluence vers ma position. Il était aimable, poli... Le pire manipulateur qu'il m'eut été donné de voir. Il jouait avec nous, mais je savais comment amener les choses à une bonne finali... Et Kyou parla, amenant une autre rythmique à l'échange.

Ici, elle concevait une dynamique de gentil ninja et mauvais ninja, amenant des mots dur et une tournure militaire à la rencontre : Là où je voulais placer ces moines comme références culturelles dans le désert, elle employait un vocabulaire de clan nomade réfléchissant par la force. Gardant une figure neutre, je notais dans ma tête tout ce qu'elle disait pour le réutiliser... Comment tourner la situation à notre avantage avec cette tactique ? Lentement, je vis les sourcils du vieil homme se froncer avant de s'éclairer en me regardant.

- Votre cousine est nerveuse, Yukio. Nerveuse dans quel sens ? Agressive ou sous tension ?  Vous me gagez que mon refus pourrait n'amener aucune vengeance, mais elle nous promet la venue de "racailles du désert." Je ne sais pas quoi en penser ! Vous prêchez le chaud et le froid.
- Nous prêchons surtout le sang, monsieur. Ma cousine vous offre une solution que n'aurait pas choisis le Senshi d'avant, la jeunesse est prompte à la guerre, l'âge apporte la sagesse. Vous êtes sage, non ? Acceptez de survivre. Me levant, je bus une dernière gorgée avant de me reconcentrer sur ma cible. Rappelez-vous : Acteurs politiques, servir le désert... Je me tapotais la tempe, signant à celui-ci de garder en mémoire cette idée.

Tendant le bras, j'invitais Kyou à se relever pour sortir de la pièce et rejoindre la cour et son cheval : Un ultimatum avait été lancé, mon charabia et la vigueur de la jeune fille avait servi. La finalité n'était plus dans notre juridiction.

- Bien, Kyou. Nous nous sommes entretenue avec ces braves, le thé était bon et l'échange chaleureux. D'un regard innocent, je me tournais vers notre hôte pour lui sourire. Il y a des feux qui sont aussi très chaleureux. Enfin... J'espère qu'à notre prochaine rencontre, nous verrons porte ouverte et un nouveau sourire sur votre visage. Vous avez été un agréable hôte. Mobiliser le passé dans ma phrase laissait planer un sentiment d'effroi que j'entretenais avec une figure honnête et franche.

Nous prêchions le chaud et le froid ?

- Je vois que votre discours suit enfin votre cœur. Toujours assis, le pauvre moine regardait son vis-à-vis partir sans afficher un quelconque regret.
- Mon discours à toujours suivis mon cœur : Je regrette amèrement la possibilité de voir cet endroit en ruine, votre accueil ne laissait planer aucune animosité. J'en ai fait de même. J'ai cependant une mission, comme ma cousine : Fédérer ou mourir ? Hein ? J'ai malheureusement trop suivis ce schéma dans ma vie de juunin. Annoncer mon grade militaire donnait la couleur de l'importance de la mission : De la plus haute. Nous partons sans créer de conflits, sachez-le. C'est une fleur que je vous fais, il faut que vous le sachiez aussi. Suna est en train de changer. Soupirant, je me retournais vers la porte. Nous pouvons vivre ensemble ou mourir séparément, le désert est condamné à vivre à l'écart du monde si on ne se réunit pas dans un but commun.  

Un bruit d'étoffe qui bougeait et des pas, le moine me suivait pour continuer la discussion... ou la clore ?

- Vous voulez quoi de nous ? De la nourriture ? Des hommes ?
- Votre soutien. Votre disposition dans le système de Suna : Culture, formation militaire, religion... Vous êtes un joyau, soyons le joaillier. Il céda enfin, ses traits révélant le stress et la peur : Suna n'avait pas tapé à sa porte, c'était la première fois et il avait testé les défenses. Senshi vieillissait et les gesn perdaient la mémoire de ses faits d'armes.
- D'accord, laissez nos hommes en paix... On donnera ce qu'il faut, mais n'employez pas notre culture et nos traditions pour la guerre. Ouvrant les bras, je lui tapai sur l'épaule gaiement.
- Acteur culturel, oui ! "Tu seras ce que Senshi voudra bien que tu sois."

Hardpower et softpower... Un mélange décisif !


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Re: Accueil d'étrangers Lun 11 Oct - 17:31
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~ feat. Yukio l'impatient   







J’avais quitté la salle, laissant derrière moi le patriarche. Lorsque je clignais des yeux, je revoyais sa sale face placide qui ne comprenais rien à rien. Je détestais ceux qui ne comprenaient rien, cela m’obligeait à leur dire leurs vérités et autant que je me sentais puissante et forte, j’étais aussi particulièrement faible et effrayée par les conséquences de mes prises de paroles. J’avais peur et je craignais tellement les conséquences que souvent je fuyais. Le moine pourrait envoyer tous ses hommes sur nous, c’étaient des guerriers, ils auraient tôt fait de nous vaincre, moi comme l’épéiste. Je tapais rageusement du pied, retenant mes larmes, j’étais sur le point de craquer, comme à chaque fois, c’était trop d’émotion et elles s’échappaient toute dans un flot continue, si bien que j’étais submergée, je ne savais plus quoi faire, du coup je patientais, je me laissais dévorer par cette attente qui me faisait souffrir encore plus que tout, le doute s’insinuait durant ses longues secondes en moi et j’avais mal, très mal !

Les dernières paroles du prélat ne me mettaient pas confiance, Yukio avait essayé de racheter mon coup de bluff, mais je ne savais pas ce qu’il en était vraiment. Je ne prêchais ni le chaud, ni le froid, l’autre abruti ne comprenait pas, il pensait qu’on allait se venger, mais que nenni, ce serait inutile… Il suffisait d’attendre que des brigands viennent les massacrer pour qu’ils se jettent à genoux et viennent nous supplier de les reprendre, mais se serait trop tard, évidemment : personne ne disait non au seigneur Kazekage, aucun des hommes de Suna ne le faisait, ce n’était pas un moine qui allait le faire. Nous n’étions pas les seuls que l’on devait craindre dans le désert, les lascars qui arpentaient le sable chaud étaient très dangereux et saurait prendre le monastère sans que nous ayons à y aller et récupérer le tout. C’était très simple, cet endroit sera à Suna, la vraie question c’était quand et l’autre hurluberlu parcheminé ne le comprenait pas. C’était inévitable, la marche du temps.

Je laissais Yukio donner ses adieux au moine, moi je ne voulais pas me retourner. J’entendais le faux dans les paroles du guerrier, cela sonnait si faux en le connaissant, il avait joué un rôle et moi aussi, j’étais devenu l’impulsive et lui le pacifique. Drôle de moment et de période… D’un regard extérieur, cela devait paraître crédible, mais à mes yeux, c’était faux, comme chacun de mes mots, tout n’était que de la poudre aux yeux, de l’illusion, que de la gueule. Mais les conséquences étaient là, nous abandonnions ces gens, tout en sachant que le drapeau du pays du vent ne tardera pas à flotter dans le ciel. C’était une perte de temps et mon seigneur comme le Kazekage ne saurait être heureux de savoir qu’il y avait un léger contretemps… j’espérais que Yukio saurait calmer les choses, moi je me pissais déjà dessus de peur…

Toujours montrant mon dos au moine, entendant le discours de Yukio, je ne pu que me dire qu’il parlait bien, ce n’était décidément pas un abruti, loin de là. Il brillait dans son regard une lueur d’intelligence qu’il me semblait désormais percevoir en me concentrant sur ses souvenirs. Et cette lueur d’intelligence ne fut pas feinte, car le miracle se produisit, produit par nos numéros respectif, le moine se laissa enfin aller et céda, si nous lui promettions la sécurité et de laisser ses hommes en dehors de cela. Je faillis ricaner d’un rire mauvais, c’était que je lui avais promis, il était long à la détente, mais il faisait le bon choix, j’étais soulagée, plus que je ne le montrais physiquement… je gardais mon masque.

Alors que Yukio me rejoignit, je ne pus m’empêcher de lui lâcher un sourire et de lui parler pour la première fois avec une affection et un respect qui n’était pas feint, car pour la première fois, je le remarquais à sa juste valeur :

« Tu t’es bien débrouillé ! On forme une fine équipe… Je suis soulagée que cela se termine bien, je craignais d’affronter la réaction du Seigneur Senshi… Tu as plus d’intelligence que je le pensais… Je suis contente d’être dans ton équipe avec Hayato ! »

Je souriais gentiment, je n’avais pas l’impression d’avoir perdu mon temps, car finalement, ce que je pensais être un vulgaire cailloux coincé dans ma botte s’est trouvé être une pierre précieuse d’une valeur bien supérieur à ce que je pensais… Probablement que la laisser me faire mal au pied vaudra le coup, je pouvais bien le supporter encore un peu ce type !









 
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Re: Accueil d'étrangers Mar 19 Oct - 22:01
Nozomo Hayato

Accueil d’étranger.

C’est quoi encore cette histoire

Une longue marche le long de la rivière du désert avait séparé Hayato de la forteresse de Namida. Quelques jours plus tôt, il avait été mandaté pour rencontrer le - au combien - réputé haut général du pays. Ayaki Hayao, guerrier redoutable ayant prouvé sa bravoure à maintes reprises. Conquérant, il avait élargi les possessions territoriales du pays dans la Passe de Moerushio. Fort de son expérience, il ressortit plus tard vainqueur, là où Suna avait échoué… Une honte pour les shinobis, une occasion rêvée de prouver l’inutilité du village caché pour l’autre. Car là résidait toute la problématique à laquelle notre ami allait devoir faire face. Le généralissime, dédaignait l’art ninja, au profit d’une efficacité martiale plus conventionnelle. Moins de chakra, plus de muscles, en somme.

Le lieu du rendez-vous n’avait d’ailleurs rien d’anodin. Hautement symbolique et chargé d’histoire, il était l'un des points de tension entre les deux sources d’autorité cohabitant dans le désert. C’était après avoir triomphé en l’an 15 contre les cultistes d’Ichibi, qu’Ayaki s’était autoproclamé le Boucher de Namida.  Un surnom hautement mérité, tant l’opération avait tourné au massacre généralisé. Cause de cette expansion de violence ? L’échec de la tentative de reprise du contrôle par les sunajins. Et voilà comment, par le biais de son nouveau nominatif, il présentait au monde le triomphe de l’armée régulière, tout en rappelant les résultats plus mitigés des hommes de Senshi.

Une rencontre qui s’annonçait donc des plus complexes pour le pauvre émissaire et ce, même en écartant l’objectif qui lui avait été fixé : Obtenir des hommes. Des troupes supplémentaires qui rejoindraient le village. En effet, dans son éternelle recherche de conquête, Suna avait révélé ses failles. Une population limitée par une vie austère au cœur du désert, ne pouvant même pas compter sur une quelconque richesses extraordinaires pour s’assurer d'un confort minimal, par le biais du négoce. Une mission diplomatique des plus ardues pour un jeune homme encore inexpérimenté. N’était-ce pas là une sorte de test ? Déjà quelque temps plus tôt, Hayato avait été propulsé sur le devant de la scène.  Intégrant sans détour, la table des grands lors de la rencontre entre Suna et Konoha. Maintenant, il devait faire la rencontre d’un général, avec pour lui, une carte blanche totale. Une nouvelle chance de s’illustrer que le Nozomo ne comptait pas refuser.

Voilà donc notre héros qui approchait de l’impressionnante forteresse. Implantée à flanc de montagne, elle constituait l’un des premiers remparts pour les potentiels envahisseurs de l’Est. Tout de pierre aux reflets sablés, l’infrastructure en était impressionnante. De solides murailles refermaient sa face exposée en s’enfonçant dans les montagnes. Une fois passé sous les portes renforcées de ferraille. Nul ne pouvait échapper au gigantesque escalier central qui assurait la jonction entre la partie inférieure, comprenant son entrée et quelques baraquements ; et sa partie supérieure, où reposait seul et maitre de la région, le château fortifié. Une grande tour pointait en son centre, lieu permanent de surveillance du désert.

Pour l’occasion, Hayato était escorté d’une poignée de shinobis. Un petit détachement de chunins, rien d’ostentatoire cependant. Ils assuraient simplement sa sécurité pour le trajet. Bien entendu, il lui fut proposé de partir en compagnie d’une troupe bien plus significative, mais il avait préféré refuser. Craignant que cela ne soit perçu comme un acte agressif par son égocentrique adversaire. Ou pire encore, comme résultant d’une quelconque crainte à son égard. S’il fallait convaincre le vieux soldat de l’efficacité et de l’utilité des shinobis. Mieux valait miser sur la qualité, plutôt que la quantité… et qui sait, peut-être cette confiance relative serait la première pierre d’une relation cordiale ?

Dans un grincement sonore, les solides pans de bois qui refermaient la fortification coulissèrent. Devant les quelques sunajins, se dressait un chemin parfaitement taillé, dans une ligne droite parfaite, en direction des escaliers. Sur chaque bord, des rangées de soldats attendaient, postés là, au garde-à-vous. Ils n’esquissèrent pas le moindre geste à leur intention. Aucun doute possible, ils étaient attendus depuis déjà plusieurs minutes. Un grossier déballage de puissance et d’ordre. Un rappel de la toute-puissance du maître des lieux…

Cordiale mon cul

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Re: Accueil d'étrangers Mer 27 Oct - 15:17
Nozomo Hayato

Accueil d’étrangers


Un accueil pour le moins glacial pour ce shinobi qui jugeait que ses vêtements de diplomate étaient subitement devenus bien trop grands pour lui. En guise de bienvenue, les sunajins n’eurent droit qu’aux salutations tout juste poli d’un capitaine de gardes. Les escortant jusqu’à leurs chambres, il ne daigna guère répondre aux multiples interrogations de l’archer. Lorsque finalement, passablement piqué par ce manque de considération, Hayato vint à demander une entrevue directe avec le chef des lieux. Sa première réponse prit la forme d’un rire gras.

"Ayaki-sama est occupé. Il vous recevra peut-être demain."

Laissant là notre incrédule diplomate, l’officier claqua des talons en même temps que la porte. Voilà qui n’annonçait rien de bon… Une humiliation aussi rageante que puérile. Le très révéré hôte cherchait-il ainsi à pousser ses invités à la faute ? Bien entendu, Hayato s’était attendu à un premier contact tendu, mais l’honteuse scène dépassait de loin toutes ses prédictions. Voilà donc toute la considération que le Haut-général du pays du vent avait des guerriers de l’ombre ? Des invités lambda à qui il offrait un peu de son précieux temps ? Tout avait visiblement été pensé pour rappeler l’infériorité de ses invités. D’abord l’immense cortège de soldats, qui bordait l’escalier central ; le refus de rencontrer l’émissaire dans l’immédiat et maintenant… la chambre. Bien entendu, il aurait été bien naïf d’imaginer une chambre luxueuse dans cette forteresse. Tout y avait été pensé pour la défense, la praticité martiale. Un cube de quelques mètres, un bureau vide, une malle, une paillasse, aussi dans l’un des coins de la pièce, un petit sceau rempli d’eau ; sans doute réservé à quelques ablutions. Pour seule décoration, une tapisserie terne aux bords mités. D’aspect sombre ou dominait le gris, elle devait représenter une créature monstrueuse et légendaire émergeant des sables du désert. Peut-être était-ce là une ultime relique de l’occupation des cultistes d’Ichibi ? En tout cas et après avoir au moins par trois fois, accomplit un tour complet de la pièce. Hayato s’aventura vers l’extérieur. Il laissa ses pieds le guider, tout en enregistrant chaque pièce, couloirs et escaliers. N’ayant encore jamais mis les pieds ici, il aurait été bien incapable de s’y repérer. D’autant plus que par bien des aspects, l’architecture complexe de la forteresse, en faisait un labyrinthe aux couloirs entremêlés.

La petite chambre semblait se trouver à l’avant-dernier étage. Sans s’y être rendu il supposa que l’étage supérieur devait être constitué de lit d’appoint pour les gardes garnissant la haute tour. Ainsi, il choisit d’explorer lentement, à la manière d’une balade, les différents niveaux et en dressa mentalement la carte. La forteresse tenait sur cinq paliers. Le quatrième comprenait quelques chambres vétustes qui devaient servir aux visiteurs de moindre importance. En outre, on pouvait également y trouver une salle commune de toilette et une bibliothèque mineure. Au troisième, artère principale du fonctionnement de la bâtisse, se trouvaient probablement les différentes salles d’officiers. Les portes y étant majoritairement closes, il ne put en dénombrer les spécificités. La présence d’une garde renforcée proche de l’une des portes lui laissa penser que son hôte tenait ici ses réunions. S’il ne fut pas interrompu ou arrêté par qui que ce soit durant ses pérégrinations, il n’en demeura pas moins étroitement surveillé. À aucun instant il ne put se soustraire entièrement d’une surveillance quelconque. Il lui avait semblé alors que si Ayaki déclarait ouvertement son désamour pour les shinobis, il n’en demeurait pas moins conscient de la menace que ceux-ci pouvaient représenter.

Au second étage, de nombreuses chambres qui sans être coquettes, semblaient confortables. Une salle commune comprenait une solide table sur laquelle reposait une carte de la région. Les murs étaient tapissés de bibliothèque, vide, pour la plupart. Enfin, au dernier étage, Hayato fit la découverte des pièces du commun. Une salle de toilette, un réfectoire, une cuisine et quelques pièces de réserves. Visiblement, il n’était pas prévu que le petit personnel ne dorme sur place. En définitive et malgré toute la majesté de la fortification, tout ceci sembla bien morne aux yeux du sunajin. Aucun luxe, aucun faste, tout juste le nécessaire au bon fonctionnement. Était-ce par manque de moyen ou par souhait délibéré ? Im ne put parfaitement trancher cette question. Bien entendu, il était de notoriété publique qu’Ayaki se bornait en une vie des plus sobres. Reliquat de son affect vis-à-vis du code samouraï.

En définitive et étant donné que la rencontre n’aurait au mieux lieu que le lendemain. Notre cher sunajin décida de se mélanger un peu à la cohue du réfectoire. Peut-être pourrait-il y percevoir quelques informations intéressantes en laissant ses oreilles y trainer. La salle était parcourue d’une ambiance toute particulière, à cheval entre la sobriété polie d’une hiérarchie bien dessinée et la franche camaraderie guerrière. Néanmoins, l’intrusion du ninja ne passa pas inaperçue et les discussions qui allaient jusqu’ici bon train se stoppèrent net. De tous côtés, Hayato put capter un instant des regards parfois ouvertement méfiants voire méchants, mais aussi curieux ou amusés. Allant se planter devant la cuisinière qui s’affairait à rôtir un porc, le sunajin esquissa une conversation qu’il voulait légère. Celle-ci s’appelait Ena Fuyushu et était la cheffe suprême des cuisines. De sa voix un peu nasillarde, elle fit un bon accueil à l’indigent. Lui carrant bien vite un morceau de galette fourrée de porc dans l’une de ses mains et une bière tiède dans l’autre. Elle sembla ouvertement curieuse sur la provenance de l’inconnu. Contant des histoires qu’elle aurait entendu çà et là.  Les shinobis étaient-ils tous des tueurs en série psychopathes prenant plaisir aux massacres ? Était-il vrai qu’un rite initiatique contraignait tous les enfants ninjas à tuer l’un de leurs parents ? Et autres joyeusetés.

Bien entendu, l’archer repoussa par quelques éclats de rire les si étranges questions. Était-ce donc comme cela qu’ils étaient perçus ? Rien d’étonnant alors que les soldats se soit tenu sur leurs gardes… Une fois la cuisinière dans la poche, l’ensemble de la pièce retrouva son atmosphère originelle. Ainsi, il put s’installer dans l’une des tablées et s’intéressa au quotidien des soldats de la forteresse. Visiblement, la notion d’ennui y était dominante. La majorité des hommes étaient envoyés pour de plus ou moins longues affectations, qui s’avéraient néanmoins toujours temporaire. Le plus anciens, un lieutenant, n’avait alors pas plus d’un an d’ancienneté. Les roulements étaient réguliers afin d’assurer une défense toujours sur le qui-vive.  Aussi, le jeune homme attisa bien vite l’intérêt des soldats au quotidien répétitif et il répondit à la cantonade aux diverses interrogations.

"Nozomo Hayato, j’ai été envoyé ici pour rencontrer Ayaki-sama…"

"Eh bien bon courage !" L’intervention sonore venait d’une autre table et avait provoqué une hilarité générale. Bien plus sérieux, son lieutenant et voisin le relança.
"Vous êtes donc diplomates Nozomo-sama ?" La question recelait une véritable curiosité, sans doute la possibilité rentrait, pour cet homme simple, en conflit avec l’image qu’il pouvait avoir d’un diplomate. Pas le genre d’homme qui se retrouverait à tailler la cosette avec une cuisinière dans la cantine générale…

"J’imagine qu’ici ce sera ma fonction. Mais d’ordinaire je suis ce qui doit se rapprocher d’un grade de lieutenant ou de capitaine."

"Oh z’êtes un gradé ? Cachez les bières les gars !" Une nouvelle de rire traversa la salle. Le vacarme prenait à mesure du temps une ampleur nouvelle. Les conversations se croisant et s’entremêlant les unes aux autres.

"Suna ne compte pas de diplomate dans leurs rangs ?"

"Je me suis posé la même question à vrai dire… Mais bon, les ordres sont les ordres."

S’ensuivit une série d’anecdotes sur divers ordres jugés stupides. L’un ayant dû garder l’entrée d’une grotte vide pendant plusieurs semaines. L’autre ayant été chargé de surveiller l’enfant d’un seigneur et jouer les nounous. Ou encore, un grand type baraqué aux multiples cicatrices apparentes, qui dut sortir les chiens d’un nobliau… Ainsi, la différence initiale qui opposait les soldats au sunajin, se gomma peu à peu au profit d’un sens commun de la hiérarchie et de la simple affectation d’un soldat. Une approche humble des gens du commun qui permit au shinobi de se fondre dans le décor de cette forteresse et de récolter quelques précieux potins… Qui sait ? Cela pourrait être utile pour son entrevue du lendemain ?

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Re: Accueil d'étrangers Ven 29 Oct - 10:54
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Accueil d’étrangers

Une nuit chaste et solitaire avait suffi au jeune homme pour se sentir parfaitement reposé. La veille, il s’était attardé jusqu’au petit soir, buvant, bavardant et s’amusant gaiement avec les gardes et autres membres du personnel. Il avait su s’attirer la sympathie d’une part des individus. L’autre préférant sobrement éviter tout contact avec le guerrier de l’ombre. Les préjugés ayant la vie dure, il aurait sans doute fallu plus qu’une simple soirée pour accomplir une mission aussi épineuse que le redressement de l’image des shinobis.

Il aurait voulu retourner au matin dans les cuisines pour poursuivre son œuvre, malheureusement et dès le petit jour, il fut convoqué dans l’antépénultième étage. Là-bas on le fit patienter de longues minutes sur un petit banc, bien en face de la grande porte renforcée. Celle-ci était toute particulière, avec ses décorations en laiton forgé, qui mimaient deux grandes ailes monstrueuses. Seul ornement du type qu’il put rencontrer dans l’ensemble de l’édifice. Tout comme la veille, la porte en question était flanquée de deux gardes en faction. Solidement ancré et le dos bien droit, ils n’esquissèrent pas le moindre regard vers le shinobi. Une légère déception avait empoigné Hayato, malheureusement, il ne les connaissait pas de la veille. Après ce qui lui sembla être des heures, enfin les battants coulissèrent et un nouveau guerrier, vint l’escorter jusqu’à l’intérieur.  Une précaution bien inutile tant notre héros resta stupéfait devant l’ameublement de la mystérieuse pièce. Il s’était attendu à y découvrir quelques dorures et trésors. Au lieu de quoi, une table de bois brut trônait au centre et un simple bureau de bois noirci, se dressaient penaud dans l’immense salle.

Un panneau coulissant de bois permettait un accès vers une terrasse extérieure. Ceux-ci étaient alors ouverts. Appuyé contre la rambarde, les yeux tournés vers l’horizon, se trouvait l’impressionnante stature du haut-général. Encourageant, le garde intima à l’archer d’avancer, avant de lui-même prendre congé. Enfermant les deux hommes en tête-à-tête, dans l’immense pièce austère. Quelques précieuses secondes, Hayato prit le temps de retrouver un rythme cardiaque normal. Bien qu’il eût conscience que tout ceci n’était qu’un manège visant à l’intimider, cela n’empêcha pas son corps d’y réagir promptement. Comme le gladiateur avançant d’un pas tranquille dans la fosse au lion, Hayato se dirigea donc vers son hôte.

"Sir Ayaki-sama." Sans même daigner se retourner vers l’indigent celui-ci laissa échapper un pouffement dédaigneux.

"Je ne suis pas un sir monsieur le diplomate, inutile donc de vous étendre en courbette." Voilà qui annonçait la couleur. Tout dans le ton de son interlocuteur fleurait bon le mépris. Patience se disait Hayato, qui resta alors muet, attendant la relance de son interlocuteur. Celle-ci ne tarda guère, Se tournant enfin pour daigner regarder son vis-à-vis, Ayaki reprit d’une voix chargée d’une colère froide.

"Eh bien ? Vous vouliez me voir non ? Que me voulez-vous ?"

"Mh… Je me présente je suis…"

"Je vous arrête tout de suite, je me fiche de savoir qui vous pouvez être. Allez droit au but."

"Bien… Le Kazekage m’a missionné pour vous rencontrer, il souhaiterait demander votre appuie dans son projet de peuplement de la cité des sables. "

"Hors de question. Désolé pour vous, mais je pense que vous devriez rentrer au plus vite. Le matin est doux, la traversée ne devrait pas être trop éprouvante."

Cette introduction se réalisa du tac au tac et c’était avec une révérence outrageusement appuyée que le maître des lieux rebutait son invité. Ne voulant pas laisser la conversation s’enliser et soucieux de défendre l’intérêt de Suna, Hayato ne s’en laissa pas déstabiliser pour autant.

"Je suis sûr que nous pourrions trouver un accord…"

"Et je viens de vous en prouver le contraire. Si vous en avez terminé, j’ai fort à faire."

Coupant là toute communication, le martialiste se retourna pour s’appuyer de nouveau à la rambarde. Une chance, car ceci permit au jeune homme de tenir secret le vent de colère qui parcourut alors ses yeux.

"Les frontières sont calmes, vos hommes sont suffisamment nombreux pour parer à toutes attaques et sont suffisamment armés, pour faire pâlir de crainte les régions avoisinantes. Je pense qu’ils n’auront aucun mal à se passer de votre gouvernance pendant quelques minutes. Que cela vous plaise ou non, j’ai été chargé d’une mission et je ne partirais pas avant d’avoir délivré mon message." Le ton tranchant d’Hayato jurait avec son attitude parfaitement calme. Si son emportement était bien réel, tout restait alors très interne. Faisant volteface et appuyant son dos au petit muret, Ayaki arbora un sourire méprisant en le reprenant.

"Les frontières sont calmes ? Pas grâce à vous en tout cas. Mais très bien, puisque vous insistez. Je vous écoute." Ignorant la pique, le jeune homme s’engouffra dans la brèche.

"Sunagakure souffre d’un manque de population, j’ai été envoyé ici pour mander auprès de vous un détachement… Quelques hommes d’armes et peut-être même quelques civils pourraient suffire." Un silence pesant suivit la demande, durant lequel, ni l’un ni l’autre des deux protagonistes, ne semblèrent décidés à esquisser le moindre mouvement. Après de longues secondes, ce fut finalement le haut-général qui rompit le silence.

"Quel rapport avec moi ? "

"Vous êtes le chef des armées, qui de mieux que vous pour confier des hommes ?"

"En quel honneur devrais-je fournir un détachement ?"

Enfin les choses sérieuses pouvaient commencer. Le poisson, loin d’être ferré était suffisamment piqué pour ne pas sommairement écarter la possibilité. Il souhaitait sans doute donner une bonne leçon au jeune homme en prouvant toute l’idiotie de la demande. Prenant une large inspiration, Hayato s’aventura donc dans ce terrain miné. Il dut faire preuve de toute sa diplomatie pour éviter à la conversation de s’enliser de nouveau. Chaque intervention de l’homme aux cicatrices apparentes était autant de réflexions sur l’inefficacité des shinobis. Pourquoi diable semblait-il vouer une haine si féroce pour les guerriers de l’ombre ? La question resta en suspend alors qu’au détour d’une défense maladroite, Ayaki s’emporta en dévoilant son jeu.

Tout d’abord il voulut couper court à la conversation en refusant de s’adresser à un administratif. Occasion rêvée pour Hayato de se présenter, simple soldat au service de son maître. Il avait pu étrenner l’efficacité de cette présentation durant la soirée de la veille. De toute évidence, le martialiste ne jurait que par l’ordre militaire. Aussi, s’il n’en laissa rien paraitre, il fut évident que le ton tranchant des premières minutes avait laissé la place à une voix grave et calme. Celle d’un supérieur pour son subordonné. Mettant fin aux attaques personnelles, il n’en demeura pas moins inflexible. Les attaques fusaient en tout sens. Du déshonneur de la fonction jusqu’aux échecs flagrants du village.

"Cette forteresse en est l’exemple parfait ! Suna n’avait elle pas pour mission de la récupérer ?" Hayato dut comprimer son sourire, il avait attendu tout ce temps qu’enfin le sujet tombe sur la table.

"Vous qui êtes haut-général, n’avez-vous jamais connu de défaite ? Nous avons échoué ici, mais nous restons les plus compétents dans ce genre d’entreprise… Du moins si l’on souhaite éviter les bains de sang."

"Ah oui ? Et quelle réussite compte votre village à son actif ? Dites-moi donc en quoi vous êtes si performant !" Sous ses aires de balourd guerrier, le haut général n'en demeurait pas moins habile. La question porta davantage que le jeune homme put le penser de primes abords. Il s’était apprêté à répondre mais… il se surprit lui-même de son manque de matière. L’attaque était juste, qu’avait donc réalisé le village ? La pacification partielle du désert ? Un premier pas dans la région adjacente ? Quelle grande réussite pour le village des sables ; si ce n’était sa propre constitution qui représentait en soit un véritable exploit… Il ne trouva nulle réponse satisfaisante. Des projets, le village en comptait de nombreux, mais dans les faits rien qui ne pût être présenté comme un fait accompli… Dans une pirouette, il essaya de conserver la face.

"Je comprends bien votre remarque, après tout vous n’avez pas dû avoir vent d’un quelconque exploit sunajin depuis quelque temps… Mais cela ne fait que prouver notre efficacité nouvelle. La discrétion et le secret font partis intégrants de nos attributions… Loin derrière nous le temps des éclats comme nous avions pu en connaître durant l’intendance de Kabaya." Si la rhétorique ne suffit évidemment pas à parfaitement convaincre le gradé, il n’en demeura pas moins à l’écoute. Le changement d’intendance semblait lui ternir à cœur. Avait-il un quelconque grief envers l’ancien numéro deux du village ? De conversation en conversation, les deux hommes se découvraient peu à peu. Tous deux étaient des gradés, des représentants de leurs seigneurs, des militaires. Leur conception de la guerre et de l’usage de la violence différait, voilà le nœud de leur désaccord. Pour autant leur similarité restait frappante. Bien que l’un comme l’autre ne pourrait se défaire de sa propre conception. Ainsi, discourir sur le sujet n’aurait donc eu aucun intérêt.

Les minutes s’appétaient à devenir des heures lorsqu’enfin le jeune homme prit congé. Dans sa main, il détenait une courte missive à l’intention du Kaze. Sans être convaincu et sans même se départir un instant d’un profond sentiment de supériorité. Ayaki avait consenti à étudier la demande sunajin. Il ne fit guère de promesse, mais Hayato était persuadé que celui-ci finirait par envoyer quelques hommes. Sans doute pas les plus performants, ni même nécessairement des soldats. Malgré un départ des plus… Difficile, la conversation s’avéra très enrichissante. L’homme, sous ses airs pointilleux de samouraï, n’en demeurait pas moins un maître d’arme, un stratège et un meneur d’homme exemplaire. Peut-être le respect qu’il parvint à imposer au sunajin avait alors joué en sa faveur ? Pour l’heure, le jeune homme retournait un peu piteux vers son village… Cette victoire avait pour lui un arrière-gout amer

C’est vrai ça… qu’est-ce qu’on a réalisé jusqu’ici ?

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